Congo-douane : les objectifs budgétaires 2022 fixés à 124 milliards FCFA

C’est ce qui ressort de la visite de travail du ministre du budget, Ludovic Ngatsé à la directrice générale des douanes, Guénolé Mbongo Koumou.

 

La Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), a reçu la visite du ministre délégué en charge du Budget, Ludovic Ngatsé le 3 mars 2022 à Brazzaville. Une visite de travail à l’occasion de laquelle, il a communiqué aux cadres et agents de cette administration les objectifs budgétaires de l’année 2022.

« En 2022, ce sera encore plus d’efforts à fournir. Puisque le budget vous a prescrit d’apporter 124 milliards de F CFA », a indiqué le ministre.

Des orientations faites en présence de Guénolé Mbongo Koumou, directeur général de cette régie financière sous tutelle du ministère des Finances, du budget et du portefeuille public.

Ludovic Ngatse a dans son propos rappelé l’importance de cette administration « aussi bien en matière de collecte des recettes intérieures que de protection de nos frontières », a-t-il dit.

Le ministre en charge du Budget n’a pas manqué de saluer les efforts fournis par ses administrés au cours de l’année 2021, une année particulièrement impactée par la crise sanitaire.

« En 2021, malgré les difficultés liées à la pandémie du Covid-19, vous avez fait preuve de professionnalisme et surtout d’endurance », a relevé le ministre.

Se sont au total 113 milliards qui ont été collectés contre 110 milliards de F CFA attendus, a précisé Ludovic Ngatse.

 

Douanes congolaise : dialogue entre la direction générale et les partenaires sociaux

Les échanges permettent à la régit financière d’atteindre ses objectifs surtout dans les prévisions des recettes douanières estimées à près de de cent cinquante milliards francs CFA.

A Brazzaville le 26 mars dernier, le nouveau directeur général des Douanes et des droits indirects, Guénolé Mbongo Koumou, a tenu des réunions avec certains responsables. Il a  échangé avec les responsables du bureau exécutif de la sous-section de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), également avec les membres de la Fédération nationale des travailleurs des régies financières (Fénatref).

Il s’est agi de de trouver des moyens qui permettrons à la régit financière d’atteindre ses objectifs. Pour Guénolé Mbongo Koumou, l’organisation syndicale est comme un conseil qui permet la bonne marche de l’administration douanière.

« Notre administration, qui a le devoir de pourvoir l’État en recettes douanières, ne cessera de compter sur l’appui des partenaires sociaux, afin de créer les meilleures conditions de travail pour le personnel et rechercher ensemble les solutions aux problèmes qui se posent », a-t-il déclaré lors de cette rencontre.

Pour Guénolé Mbongo Koumou,  Il faut instaurer une synergie au sein de l’administration, pour que la régie financière réponde aux attentes du gouvernement et des citoyens congolais. Notamment dans le  paiement du salaire des fonctionnaires et de consolider les infrastructures acquises ces dernières années.

« Il s’impose à notre administration un climat d’apaisement qui favorise le travail bien fait », a insisté Guénolé Mbongo Koumou.

Signalons que la réception des treize nouveaux membres de l’organisation syndicale a connu la participation des directeurs centraux, des chefs de service de l’administration et autres cadres. Issu de l’assemblée générale extraordinaire du 27 décembre 2018, le bureau syndical est dirigé par Paul Moudienguélé, secrétaire général chargé de l’orientation, de la coordination et du contrôle.

Le leader des syndicalistes quant à lui « salue l’implication personnelle du directeur général des Douanes et des droits indirects dans la réussite de cette rencontre. Qu’il trouve en notre structure un partenaire sûr. Je rassure tous les travailleurs des Douanes de ma disponibilité et de celle de toute mon équipe à défendre les intérêts des travailleurs et à protéger l’outil de travail ».

Douanes : les syndicalistes contestent l’organisation d’une assemblée générale

Le président de l’intersyndicale, Juste Macaire Bidimbou, a démenti, dans un communiqué rendu public le 13 avril à Brazzaville, avoir convoqué une quelconque réunion regroupant l’ensemble des travailleurs.

« Le bureau de l’intersyndicale des douanes attire l’attention de l’ensemble des travailleurs des douanes qu’un groupuscule dénommé « Action-douane-groupe » a convoqué illégalement une assemblée générale extraordinaire. Notre bureau ne le reconnaît pas », indique le communiqué qui souligne en même temps qu’il n’y a que l’administration des douanes, les syndicats ainsi que la mutuelle des travailleurs qui peuvent convoquer une assemble générale.

Le communiqué de l’intersyndicale des douanes est une réaction à l’appel lancé, le 9 avril, par le comité de crise dénommé « Action-douane-groupe » de convoquer, dans les plus brefs délais, une assemblée générale extraordinaire. L’objectif visé étant de mettre fin à la crise qui paralyse cette administration, l’une des mamelles de l’Etat, depuis plus d’une année.

En effet, malgré des négociations engagées par la tutelle puis l’instruction du Premier ministre, Clément Mouamba, de débloquer les bureaux de travail des trois directeurs centraux (directeurs des Affaires administratives et financières ; des Enquêtes douanières et de celui du Contrôle des services) avant fin janvier dernier, la situation perdure. Or, en tant qu’administration paramilitaire, le respect de la hiérarchie au sein de la douane ne devrait pas, en temps normal, souffrir d’une entorse.

Dirigé par l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, le comité « Action-douane-groupe » est composé, entre autres,  des cadres politico-administratifs ; des anciens directeurs généraux présents à Brazzaville ; des directeurs centraux anciens et en activité ; des directeurs départementaux et des anciens syndicalistes des douanes.

Toutefois, en dépit du communiqué du bureau de l’intersyndicale, l’assemblée générale extraordinaire convoquée par « Action-douane-groupe » serait maintenue pour la date du 21 avril, à la mairie centrale de Brazzaville, ont confirmé nos sources.