Congo : le CAD présente les réclamations des communautaires

Au cours d’une réunion qui s’est tenue mercredi 13 novembre à Brazzaville, le Centre d’action pour le développement (CAD) a exposé les maux auxquels font face les citoyens de certaines localités.

 

Le contenu est compilé dans un document d’environ 70 pages. Ces doléances sont le condensé des différents échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Parmi les problèmes recensés, on note le manque d’eau potable, le manque de routes, le manque d’électricité et bien d’autres.

Les échanges avec les populations s’inscrivent dans le cahier des charges est le fruit des divers échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Le projet est mis en œuvre dans six départements à savoir Likouala, Kouilou, Bouenza, Plateaux, Cuvette Ouest, Sangha, précisément dans douze localités du Congo en raison de deux par département.

Les descentes sur le terrain ont permis aux agents du CAD de constater que les services publics ne sont pas très actifs dans ces localités, d’où leur souhait de voir les pouvoirs publics axés leur politique de gouvernance sur les besoins pressants des communautés. Ce premier travail de recensement et de publication des doléances de la population consiste simplement à traduire et rendre visibles ses besoins primaires. Dans les prochains jours, les élus locaux bénéficieront des sessions de formation afin de permettre à la population de bénéficier des droits les plus fondamentaux.

Créé le 27 février 2021 à Brazzaville, le CAD est une organisation non gouvernementale qui a pour objectif de promouvoir, valoriser et appuyer développement socioéconomique.

Congo : la E²C met en place le « 42 42 » pour répondre aux clients

La nouvelle a été annoncée dans une publicité parue dans les colonnes de nos confrères des Dépêches de Brazzaville ce mercredi 21 septembre.

 

Le numéro de téléphone « 42 42 » est dédié à l’assistance et l’orientation-conseil de ses clients de la société Énergie électrique du Congo (E²C). L’information a été donnée ce mercredi 21 septembre 2022.

Ce contact téléphonique répondant au « 42 42 » est disponible « 24H/24 et 7 jours/7 » et permet de répondre « à toute doléance » des clients, peut-on lire dans le journal.

Dans la quête d’une oreille attentive à leurs problèmes, les usagers auront au bout du fil, un interlocuteur dont le travail est de recevoir leurs « doléances » afin d’apporter des réponses à leurs préoccupations.

Au Congo, les populations sont souvent victimes des préjudices causés par la E²C dans la fourniture de ses services.

 

Congo : la presse en ligne veut être prise en compte dans la redevance audiovisuelle

C’est qui justifie la rencontre qu’il a eu entre une délégation du collectif des médias en ligne du Congo (CMLC) et le ministre de la communication et des Médias, Thierry Moungalla.

Le Collectif des médias en ligne du Congo (CMLC) que dirige Jean Eudes Nganga a sollicité, le 2 septembre 2020, une prise en compte des canaux de diffusion des informations en ligne dans la répartition de la redevance audiovisuelle.

Lors d’une séance de travail entre ce collectif et le ministre, Jean Eudes Nganga, qui est à la tête du CMLC a émis le souhait au ministre de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla.

Ledit collectif souhaite avoir un allègement des coûts pour la reconnaissance des médias en ligne, la précision sur la démarche administrative ainsi que la reconnaissance des médias en ligne membres du collectif.

« Le nombre des médias en ligne à devenir membres du collectif augmente car nous recevons des candidatures du jour au jour. A cet effet, nous travaillons également dans le domaine de la cartographie des médias sur tout le territoire national afin d’avoir un fichier officiel des médias en ligne parce que le travail du journalisme obéit à l’éthique et la déontologie », a déclaré Jean Eudes Nganga.

Le président du collectif a annoncé à cette même occasion la tenue de l’atelier de validation du plan d’action 2020-2022 et leur budget.  A cet effet, un document administratif a été remis au ministre. Ce document comprend un récépissé, les statuts et le règlement intérieur, un fichier officiel des médias ainsi qu’une fiche d’adhésion.

Interrogé sur la question de la cartographie des médias en ligne qui serait aussi le champ d’action d’une des plates-formes évoluant dans ce domaine au Congo, Jean Eudes Nganga a déploré le non recensement des médias membres de son collectif.

Selon lui, toutes initiatives qui vont dans le même sens du développement des médias en ligne au Congo sont à encourager parce que le collectif voudrait voir les médias en ligne véhiculer des informations crédibles afin de lutter contre les fake news.

Le ministre Thierry Moungalla a, de son côté, demandé au collectif de se rapprocher de la direction générale de l’information et de la diffusion du ministère pour se faire connaître ainsi que pour se faire immatriculer auprès des organes habiletés parce qu’ils sont des entreprises.

Notons que le Collectif des médias en ligne du Congo existe depuis 2018. Il regroupe actuellement quinze médias membres. L’objectif est de défendre les intérêts des médias en ligne, créer un cadre de concertation permanent avec l’Etat à travers l’institution de régulation de la communication et des médias en ligne du Congo dans le cadre de la co-régulation, contribuer à l’éclosion d’une société de l’information et de la communication dynamique au Congo en promouvant l’usage des technologies de l’information et de la communication et bien d’autres.

Congo : le Sytrat menace de déclencher une grever illimitée

Le syndicat des travailleurs de l’administration du territoire (Sytrat) donne un délai de quinze jours à la tutelle pour apporter des réponses aux doléances formulées par le personnel.

Les membres du syndicat des travailleurs de l’administration du territoire menace de déclencher une grève. Les syndicalistes se sont exprimés dans une déclaration rendue publique le 21 juillet à Brazzaville. Pour eux, dépasser ce délai, le Sytrat va appeler l’ensemble du personnel à entamer une grève illimitée.

Les doléances se résument par le statut particulier des agents de l’administration du territoire et la marginalisation dont ils sont victimes dans les nominations.

En ce qui concerne le statut particulier, le sytrat exprime toute sa désolation de constater que seule la police a pu voir son statut particulier être signé ; alors que, précise la déclaration, au cours des séances de travail avec la tutelle, il avait été obtenu l’assurance de l’aboutissement du projet. A cet effet, le Sytrat propose la mise en place d’une commission paritaire composée des représentants de l’administration et de ceux du syndicat, en vue de l’actualisation du projet.

Pour ce qui est des nominations, le Sytrat constate que l’administration du territoire devient un réservoir des retraités et des agents assimilés venus d’autres départements ministériels. Les statistiques, note la déclaration, montrent que sur trois cent soixante-quatre postes de commandement à pourvoir, trois cent quarante et un sont occupés par des agents assimilés.

Les derniers faits en date, précise la déclaration, sont des nominations intervenues au niveau de la territoriale : sur quatre-vingt-dix sous-préfets, il y a eu seulement six agents de la territoriale ; sur quarante- trois administrateurs-maires des communautés urbaines, un seul agent de la territoriale ; sur vingt-trois administrateurs-maires d’arrondissement, aucun agent de la territoriale.

Par ailleurs, le Sytrat a également épinglé des faits inhérents à l’amélioration des conditions de travail des agents, notamment l’absence du bus de transport du personnel, l’insuffisance de l’outil informatique et la modernisation de l’administration par l’informatisation des structures de travail.