Congo : fin des divergences au sein de l’UDH-Yuki

Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) s’est réconciliée ce week-end à Brazzaville. Cette formation politique a été divisée après la mort, en mars 2021, de son leader Guy-Brice Parfait Kolélas. Un courant voulait d’un congrès aussitôt pour la désignation d’un successeur, tandis qu’un autre s’est opposé, souhaitant que le congrès se tienne après les législatives de juillet 2022. Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

Dans le souci de voir leur formation politique soudée, comme avant la disparition de leur président fondateur, les militants et sympathisants de l’UDH-Yuki se sont réconciliés.

À la fin de cette assemblée générale extraordinaire, ils en sont sortis soulagés, selon Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki qui affirme que les deux camps opposés ont mis un peu d’eau dans leur vin. « Toutes ces contradictions ont été aplanies au cours de cette Assemblée générale extraordinaire qui a scellé la réconciliation des deux parties en conflit. À présent, l’UDH-Yuki est dans les starting-blocks pour les prochaines élections législatives, locales et sénatoriales », explique-t-il.

Un congrès prévu après les élections locales et législatives

Diop Mahouckous rassure les uns et les autres sur l’avenir du parti : « L’idée d’une implosion ou d’une disparition quelconque du parti n’a jamais traversé l’esprit de ses dirigeants. L’avenir est certain ».

Selon un autre responsable de l’UDH-Yuki, le congrès devant permettre de désigner les nouvelles instances dirigeantes du parti n’interviendra qu’après les législatives et les locales de l’été.

Commune de Mossendjo : la session budgétaire sous fond de désaccord

Les conseillers locaux de la Commune de Mossendjo se sont séparés lundi 18 mars 2019, pendant la session budgétaire, à cause de leurs divergences lors du vote du budget de l’exercice 2019.

Les discussions menées huit jours durant n’ont produit aucun résultat. Puisque le budget de l’Assemblée locale de Mossendjo n’a pas pu être voté, faute de consensus, à l’issue des travaux de la session budgétaire extraordinaire du conseil municipal de la localité.

Une attitude que le président de cette institution locale, Erick Blaise Ngouloubi Sayi, a qualifiée d’irresponsable.

« Ayant été élevé à la dignité d’honneur par la population de Mossendjo, je pensais que notre première mission serait celle de doter notre commune de ses instruments de pilotage, notamment le budget, mais hélas ! » S’est exclamé Erick Blaise Ngouloubi Sayi, le président tout en ajoutant « Nous n’avons pas pu, au sortir de cette session, voter le budget de la commune. » Avant d’exprimer son indignation et son amertume : « Ce qui renvoie aux yeux du monde l’image d’un conseil irresponsable. »

Amertume et indignation, pour la bonne raison que les égos et les émotions ont pris le dessus sur l’intérêt de la collectivité, a fait observer Erick Blaise Ngouloubi Sayi, le président du bureau exécutif de ce conseil.