Congo : deux associations s’unissent dans la lutter contre le diabète

Les associations Diabaction Congo et Marcher courir pour la cause (MCPLC) ont signé, le 25 mai à Brazzaville, un protocole d’accord.

 

Diabaction et MCPLC lancent une campagne gratuite de dépistage et de traitement du diabète. Ladite campagne se tiendra du samedi 27 au lundi 29 mai prochain à Dolisie, chef-lieu du département du Niari. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de la traversée du Mayombe. Acet effet, un protocole d’accord a été signé entre les deux associations.

Pour les deux associations, il est question mettre sur pieds une synergie active dans le but de trouver des conditions meilleures à la prévention du diabète au Congo.

En ce qui concerne la troisième édition de la traversée du Mayombe à pied aura lieu du 27 mai au 2 juin.  Le parcours reste le même. Malélé–Mvouti pour la première étape avant Mvouti-Dolisie (45 Km), Dolisie- Nkayi et Nkayi-Loutélé.  Loutéte–Mindouli et Ignié-Brazzaville sont les deux dernières étapes. Pour des raisons de récupération, les marcheurs se reposeront le quatrième jour.

La traversée du Mayombe est un défi sportif visant à sensibiliser la population congolaise aux maladies non transmissibles, dont le diabète qualifié de nos jours « de tueur silencieux ».

Congo-Voungou : campagne de dépistage gratuit du diabète

La campagne de dépistage du diabète organisée dans le 3ème arrondissement Tié-Tié est une initiative de l’association Club XXI.

 

L’association Club XXI dont Derick Préfet Moukiama est le président, en partenariat avec la Brigade médicale congolaise dirigée par le Dr Sambila Olessongo Glady Ernest, a organisé le 27 juin au quartier Voungou, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, une campagne de dépistage gratuite du diabète et de l’hypertension.

Les retrouvailles ont débuté par une sensibilisation basée sur la nature du diabète et de l’hypertension, les facteurs de risques, les conséquences et les moyens de prévention suivis par la prise de la tension artérielle et le prélèvement du taux  de  glycémie aux participants.

Dégageant  l’intérêt de cette rencontre, Derick Prefet Moukiama a expliqué que son association pense accompagner les pouvoirs publics en vue de participer à l’épanouissement du quartier Voungou. Il a rappelé que 80% des personnes qui souffrent du diabète en Afrique en général et au Congo en particulier  ne sont pas diagnostiquées et vivent avec la maladie.

Dans ce contexte,  selon ce dernier, le risque est  parfois grand surtout quand les malades prennent des traitements qui ne sont parfois pas  adaptés. Cela conduit souvent aux décès. Sur l’hypertension artérielle, l’orateur croit que de nos jours,  le risque des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est très élevé  dans les villes africaines. «La prévention coûte moins cher que le traitement. Ainsi, après ce diagnostic, l’association Club XXI et la Brigade médicale congolaise  orienteront les cas les plus urgents dans des structures sanitaires appropriées en vue de l’admission des soins. Les données et les statistiques de la campagne  seront compilées dans un fichier et donner aux structures publiques concernées pour savoir exactement le nombre de personnes souffrant de ces  pathologies dans la ville et dans les quartiers », a-t-il signifié. Et de poursuivre que ces retrouvailles obéissent à une démarche proactive pour l’avenir du Congo,  Tous les jeunes  congolais ont un devoir d’exemplarité. Au lieu de tout attendre des pouvoirs publics  et se plaindre chaque jour, les jeunes congolais devraient se questionner tout d’abord sur leurs contributions pour le pays afin de changer les choses.

Pour sa part, le Dr Sambila Olessongo Glady Ernest a rappelé que la Brigade médicale congolaise est une organisation créée, le 2 octobre 2019, à la Havane à Cuba par les étudiants congolais en formation dans le cadre de la santé pour appuyer les efforts du gouvernement en matière de santé. « C’est une brigade efficace et efficiente dans les domaines sanitaire et éducatif, dont le but est de donner à la population congolaise  des connaissances intégrales dans l’éducation pour la santé ; des moyens nécessaires pour améliorer sa qualité de vie, exercer un majeur contrôle  sur elle-même et les mesures essentielles en vue de prévenir de différentes maladies », a-t-il dit. La cérémonie a été rehaussée par la présence du représentant du maire de cet arrondissement, Moutouari Roch  Zoser.