Nyiragongo : 84 tonnes de vivres pour les déplacés

La République du Congo a fait un don de 84 tonnes de vivres pour les déplacés de Nyiragongo en RDC.

 

Le Congo-Brazzaville participe à la solidarité au profit des sinistrés du Nyiragongo. Selon la présidence congolaise, 84 tonnes de vivres vont être distribués aux déplacés. L’avion affrété à ce propos est arrivé ce dimanche à Goma. C’est Irène Marie-Cecile MBOUKOU, Ministre des affaires sociales et actions humanitaires du Congo qui a accompagné l’un des cargaisons  des vivres.

« La République  du Congo  et la République Démocratique  du Congo sont des pays frères ; ce qui touche à l’un affecte l’autre (…). Par ce geste, le Président Denis Sassou Nguesso a voulu manifester sa solidarité avec le peuple frère  de la RDC  et soutenir son homologue et frère  Felix Antoine Tshisekedi », a-t-elle déclaré.

La partie kino-congolaise a été représentée par le Directeur  de cabinet adjoint du Chef  de l’Etat Olivier Mondonge et le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat chargé  de la couverture maladie universelle Dr Roger Kamba.

RCA : une mission humanitaire à Bambari

Une délégation de haut niveau de trois agences humanitaires de l’ONU (OCHA, HCR, UNICEF) est arrivée mercredi 9 juin à Bambari.

 

Des représentants trois agences humanitaires de l’ONU (OCHA, HCR, UNICEF) sont arrivés mercredi 9 juin à Bambari, au centre du pays. Leur arrivée fait suite aux deux incendies qui ont ravagé ces derniers jours un site de déplacés abritant plus de 8 000 personnes actuellement réfugiés dans la mosquée centrale et les différents quartiers de la ville.

Les habitants décrivent une situation dramatique pour les déplacés : manque d’eau de nourriture, de médicaments. Les distributions de vivres et de tentes ont commencé mais les versions divergent sur l’origine des feux.

Selon la gendarmerie de Bambari, tout commence par une attaque rebelle sur les positions de l’armée, dans la nuit de vendredi à samedi, faisant un mort dans ses rangs. À la poursuite des assaillants, les Faca auraient ensuite procédé à des arrestations dans le site de déplacés, créant la psychose et la fuite massive de ses habitants.

Ces derniers auraient ensuite incendié eux-mêmes leurs propres maisons des huttes de paille pour éviter qu’elles ne soient occupées par d’autres.

Il s’agit là de la version officielle confirmée par les autorités locales. Mais contredite par plusieurs sources humanitaires sécuritaires et diplomatiques. Selon ces dernières, les déplacés auraient reçu un ultimatum pour quitter les lieux perdant une grande partie de leurs biens dans les incendies. Un document interne à l’ONU évoque une « éviction forcée » ainsi qu’une possible « violation du droit international humanitaire ».

« Si on vous dit que les Faca ou leurs alliés russes ont incendié le site, c’est faux ! »  s’insurge le député de Bambari, Amadou Aubin Amasseka, qui ajoute : « Des rebelles dorment parmi les déplacés ! Si on te dit de quitter, il faut juste… quitter les lieux. »

Une seconde mission formée par la Minusca et des autorités centrafricaines devrait se rendre à Bamabri d’ici la fin de la semaine. Selon la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) en Centrafrique, près de 730 000 personnes sont actuellement déplacées dans le pays.

La Chine fait un don de matériel aratoire pour les déplacés du Pool

Un don qui complète les kits du matériel aratoire que la Chine a récemment mis à la disposition des familles relogées pour accroître leur capacité de production agricole.

C’est l’ambassadeur chinois, Ma Fulin, qui a procédé à la remise du matériel aratoire, au ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire.  Ce matériel aratoire devra servir les déplacés, de poursuivre la relance des activités agricoles lorsqu’ils reviendront dans leurs localités.

« Ce n’est pas pour la première fois que la Chine nous aide dans le cadre du plan de relèvement des familles relogées du Pool », a rappelé la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, recevant le don de l’ambassade de Chine, le 27 mars, à Brazzaville.

Ce don vient compléter les kits du matériel aratoire que la Chine a récemment mis à la disposition des familles relogées pour accroître leur capacité de production agricole.

Ma Fulin a indiqué que son pays va poursuivre son action humanitaire dans le Pool. « Nous allons continuer à faire ce genre d’actions d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit.

On se rappelle qu’en février dernier, la Chine avait fait un don estimé à soixante et un millions de francs CFA. Ce don avait été mis à la disposition de dix-neuf coopératives des localités et des ménages.

Prise en charge des déplacés du Pool : le PAM est satisfait

La directrice régionale du Programme alimentaire mondial (PAM), Lola Castro s’est dit le 12 mars à Brazzaville satisfaite des efforts consentis par son agence.

« C’est une joie de voir de tels progrès en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Avant, le pourcentage des enfants mal nourri était de 17 %. Mais aujourd’hui, il a baissé jusqu’à 9 %. Nous voyons qu’il y a une amélioration dans ce secteur. J’ai aussi constaté les efforts fournis dans la production agricole et le développement de ce secteur dans ce département », a souligné Lola Castro lors des échanges avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

Lola Castro a aussi reconnu le travail du gouvernement pour garantir le retour des déplacés du Pool dans leurs villages respectifs.

Concernant les réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) au Congo, Lola Castro a souligné qu’avec le gouvernement congolais, ils multiplient des stratégies pour prendre soins d’eux.

Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo prête une oreille aux déplacés de Yumbi

Le ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est rendu à Mpuya au Congo-Brazzaville, pour assistés ses compatriotes déplacés.

Ils se sont retrouvés en République du Congo, pour échapper aux violences interethniques dans leur provinces. Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est donc rendu à Mpuya au Congo/Brazzaville,mardi dernier,  afin d’assister ces congolais. Ceux-ci viennent du territoire de Yumbi/Bolobo dans la province du Mai-Ndombe, tous victimes d’affrontements entre les tribus Batende et Banunu.

L’objectif de cette visite, était selon le ministre délégué, d’évaluer et quantifier l’état de besoin en vivres et non vivres de cette population en situation de détresse dans un pays étranger.  Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo a précisé que le gouvernement (Congo-Brazzaville), avait déjà envoyé une barge contenant du nécessaire pour soulager ces Congo.

Depuis deux mois, les tribus Batende et Banunu, s’affrontent, et cette situation est à l’origine des déplacements de la population vers la République du Congo, pays voisin.

Pool : aide américaine aux agriculteurs

Les déplacés de Missié-Missié dans le district de Mindouli ont choisi d’ouvrir, 7 kilomètres de route, dans un sol sablonneux.

Un bruit de scie à moteur brise le silence lugubre qu’a imposé pendant deux ans le conflit armé à Missié-Missié. Des arbres sont coupés. Les populations qui avaient fui, commencent à revenir. Grâce aux vivres du PAM (Programme alimentaire mondial), les retournés de guerre du Pool veulent rendre accessible leur bassin de production au marché local.

« Les gens sont rémunérés en vivres. Ils reçoivent l’équivalent de 360 francs CFA par jour et par personne dans leur ménage. Ils travaillent, désherbent et dessouchent. Ils ont élargi le passage ici qui fait maintenant 4 mètres de large. Le véhicule peut passer là où le passage était impossible. Là, les travailleurs il y en a 64, et les bénéficiaires de la route, il y en a plus de 1.000, repartis sur six villages », explique le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer.

Pour Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’Action humanitaire, c’est important d’être d’accord de ne plus se faire nourrir gratuitement.

« Ce que nous faisons maintenant, c’est ce qu’on appelle le relèvement, la réhabilitation des moyens de vie. C’est un peuple agricole et ces produits ne sont pas seulement pour eux, c’est pour être vendu et la route est nécessaire », indique la ministre.

Une logique qu’accepte volontiers Philippe Mabouaka, chef du village Missié-Missié, mais aussi à la tête de la communauté de travailleurs sur de cette nouvelle piste.

« Avec cette piste, il y a plus de contours. La route va nous servir à faire rentrer les véhicules commerciaux à Missié-Missié. Ici, on produit les haricots, le gombo, les aubergines, mêmes les cultures européennes, les arachides, le foufou. Ceux qui font le haricot vont jusqu’à 300-400 sacs. Mais, ils posent un problème de déplacement. Une femme pour partir de Mounkonkoto jusqu’à Missié-Missié, il faut qu’elle fasse au moins 5 heures du temps. Mais actuellement, c’est une heure, et on est très content », témoigne le chef Mabouaka.

Congo : le programme DDR concerne aussi bien les rebelles Ninjas que les civils

L’annonce a été faite lors la signature du programme entre le haut-commissariat congolais chargé de la réinsertion des ex-combattants et la coordination du système des Nations unies au Congo.

C’est officiel, le programme « Désarmement, démobilisation et réintégration » (DDR), prendra aussi en compte les rebelles Ninjas-Nsiloulou et les populations civiles. L’annonce a été faite à Brazzaville le 31 août 2018, pendant la signature du programme entre le haut-commissariat congolais chargé de la réinsertion des ex-combattants et la coordination du système des Nations unies au Congo.

Ce programme est le résultat de l’accord de cessez-le-feu le 23 décembre 2017, au lendemain de la réélection contestée de Denis Sassou-Nguesso à la magistrature suprême. Cet accord dont le programme « Désarmement, démobilisation et réintégration » (DDR) constitue un des points essentiels. Financé à hauteur de 8,4 milliards de francs CFA soit 14,7 millions de dollars, il est censé permettre à près de 7 500 Ninjas-nsiloulous de renoncer définitivement aux armes en pratiquant des activités génératrices de revenus.

Mais ce programme avait n’intégrait pas les populations civiles du Pool. Alors qu’on sait celles-ci ont payé fort le tribut des combats sanglants inhérents à ce qu’on appelle désormais crise du Pool. Selon des organismes spécialisés dans l’humanitaire, cette crise a déjà fait plus de 138 000 déplacés.

La gravité de cette crise humanitaire est telle que des populations civiles commençaient à réclamer des indemnisations. Des réclamations inhérentes aux programmes antérieurs de DDR. En effet, selon des observateurs, le DDR de la première crise du Pool (1998-2003) n’avait pris en compte que les combattants en mettant à l’index les principales victimes, donc les civils.

Les pouvoirs publics souhaitent reconsidérer le DDR. Il faudra ainsi l‘étendre aux populations civiles. « Nous venons de signer le document de projet. Souvent, ce programme focalise son attention sur les ex-combattants, mais cette fois-ci, nous allons l’étendre à la population civile afin de l’aider à repartir dans les villages respectifs », promet Antony Ohemeng-Boamah, coordonnateur du système des Nations unies au Congo.

« Ce programme est le fruit des leçons tirées de différents programmes mis en œuvre au Congo de 2000 à 2015. Il est assez complet et plante le décor sur l’harmonisation de la composante du désarmement, démobilisation et réintégration », renchérit Euloge Landy Kolélas, Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants cité par Les Dépêches de Brazzaville.

Pool : l’opposition demande l’indemnisation des victimes de la crise

Plus de 100 000 familles déplacées regagnent leurs villages dans le département du Pool, après plusieurs mois d’absence.

A l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de la République du Congo, l’opposition reste unanime. Celle-ci, conduite par Pascal Tsaty Mabiala, exige au gouvernement, dans une déclaration, que soit pris en compte la question de l’indemnisation des victimes de la crise du Pool (sud).  Estimés à plus de 100 000, les déplacés du Pool regagnent peu à peu leurs villages. Après une période de soulagement, les «retournés» continuent de vivre dans la précarité.

Les familles déplacées, de retour chez elles après plusieurs mois, voire plus d’un an, retrouvent des maisons détruites, des biens pillés, des champs détruits…

La question sanitaire est tout aussi mise en cause tout comme de l’eau potable. Les quelques rares puits que l’on trouve dans les villages sont insalubres et vecteurs de maladies.

Plusieurs déplacés se débrouille à reconstruire, petit à petit et à ses frais car aucun programme de dédommagement des sinistrés n’a encore été mis en place.

Pool : lancement du projet d’assistance aux déplacés

Ce projet dont la mise en œuvre a débuté en avril 2018 et va se poursuivre en mars 2019, a bénéficié d’un financement d’environ 724.022.000 FCFA.

Le projet d’assistance immédiate et multi sectorielle aux 45.000 personnes déplacées ou rapatriées du département du pool a été lancé à Mindouli (200 km de Brazzaville), au cours d’une cérémonie organisée mardi par l’ONG, française « Acted », en partenariat avec le gouvernement congolais.

Ce projet dont la mise en œuvre a débuté en avril 2018 et va se poursuivre en mars 2019, a bénéficié d’un financement de 1.300.000 dollars (environ 724.022.000 FCFA), fourni par le gouvernement américain à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

« Aujourd’hui c’est le lancement officiel de ce projet qui est financé par notre bailleur américain USAID qui va nous permettre de couvrir les besoins de 9.000 ménages ce qui équivaut à 45.000 personnes. C’est un projet de distribution, mais il ya également certains éléments de relèvement avec des ouvrages d’eau potable, l’hygiène et l’assainissement », a déclaré le représentant de l’ONG Acted au Congo, Manuel Galéa.

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, a réitéré l’engament de son pays à « aider le gouvernement congolais pour le développement de ce département, le retour de la sécurité et la paix définitive ».

Tout en appelant les partenaires à se joindre « aux efforts entrepris » par le gouvernement et les USA, le ministre congolais des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzongo, a affirmé que « Les besoins les plus urgents dans le département du pool qui retrouve petit à petit la paix après la signature des accords de cessez-le-feu sont liés à la sécurité alimentaire, la nutrition, l’amélioration des conditions de vie et l’accès aux services de santé de base ».

Le Congo cherche 3,5 milliards FCFA pour les déplacés du pool

Ce besoin a été exprimé par des responsables du ministère de l’Action humanitaire au cours d’une réunion conjointe avec les représentants du système des Nations Unies au Congo.

Le gouvernement congolais cherche une enveloppe de 70,7 millions de dollars (environ 3,5 milliards de FCFA) pour répondre aux besoins humanitaires des déplacés dans le département du pool (sud de Brazzaville), a annoncé Radio-Congo.

Selon cette station, ce besoin a été exprimé par des responsables du ministère de l’Action humanitaire au cours d’une réunion conjointe avec les représentants du système des Nations Unies au Congo, le 16 mars dernier.

Cette assistance sollicitée en faveur du pool s’inscrit dans le cadre du deuxième plan de la poursuite de l’assistance humanitaire qui concerne près de 114.000 personnes déplacées dont 64 086 personnes, 5571 familles d’accueil et 25.000 personnes (restées chez elles), explique Radio-Congo citant le ministre congolais de l’Action humanitaire, Dinga Dzondo.

Les deux composantes de ce deuxième plan d’assistance humanitaire sont l’assistance humanitaire dans les lieux de déplacement et dans les zones du pool jusqu’alors inaccessibles (près de 22,9 millions de dollars) et la réintégration des personnes déplacées rentrant chez elles (près de 47,8 millions de dollars).

Faisant le bilan du plan humanitaire de l’année 2017 dans le département du pool, le gouvernement et le système des Nations unies au Congo ont relevé que sur un montant requis de 23.700 000 dollars, 524 093, soit 57,06% ont été mobilisés.

Du matériel informatique pour l’enregistrement des déplacés du Pool

Le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en République du Congo, Cyr Modeste Kouamé, a remis officiellement, le 16 février, le don à la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Antoinette Dinga-Dzondo.

Composé, entre autres, d’ordinateurs, des imprimantes et appareils photos, le matériel d’une valeur estimée à vingt-cinq millions FCFA, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Protocole d’accord et son mécanisme de mise en œuvre pour l’action humanitaire sur le terrain, signé entre les deux parties, le 21 novembre 2017 à Brazzaville. En effet, il vise à appuyer le ministère en charge de l’action humanitaire dans les opérations d’identification, de recensement et d’enregistrement de la population déplacée. Le donateur espère qu’il permettra aussi de mieux maîtriser, voire mieux contrôler l’assistance humanitaire fournie aux personnes déplacées du département du Pool.

« La situation d’insécurité dans le département du Pool a conduit la population des zones touchées à trouver refuge dans d’autres départements. La diversité des localités d’accueil et la mobilité permanente des familles rendent difficile la maîtrise des effectifs des déplacés du Pool. Cette situation réduit considérablement l’efficacité de l’assistance à apporter par les équipes humanitaires. », a indiqué Cyr Modeste Kouamé.

Selon lui, les statistiques sont des données sensibles. D’où la nécessité de renforcer leur fiabilité à travers un enregistrement informatisé et la mise sur pied d’une base de données pour la gestion des déplacés internes au Congo. « Par cette remise de matériel, le HCR tient à démontrer sa disponibilité et son engagement à soutenir le travail difficile mais important de votre ministère, qui ne ménage aucun effort dans l’assistance aux personnes en détresse. J’ose espérer que ce lot de matériel, comprenant un appui financier apporté aux activités d’identification des déplacés, permettra de renforcer les capacités opérationnelles de votre département. », a-t-il conclu, s’adressant à la ministre en charge de l’action humanitaire.

Notons que ce don a été rendu possible grâce à un financement de la République populaire de Chine, représentée à cette cérémonie par son ambassadeur au Congo, Xia Huang, dont le mandat est arrivé à terme.

Objectif : zéro papier dans les administrations

Réceptionnant le matériel, la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité s’est félicitée de ce geste combien louable même s’il ne couvre pas tous les besoins du ministère qui dispose également des services déconcentrés. En effet, l’objectif est, d’après Antoinette Dinga-Dzondo, de faire la promotion de zéro papier comme cela se passe dans certaines administrations où le tout se fait sur ordinateur.

« Je voudrais vous dire un grand merci pour ce geste. Je m’engage à en assurer la bonne utilisation, l’entretien, la maintenance. C’est un besoin que nous avons identifié quand nous avons fait notre état des lieux, le matériel informatique. Il y a quelque chose de très important qui nous mène vers le développement, vers le modernisme, c’est l’utilisation de l’outil informatique. », a-t-elle rappelé, précisant que la politique nationale de l’action sociale et le Plan d’action 2018-2022 permettront au ministère de mettre en œuvre la « Marche vers le développement » avec l’appui de ses partenaires dont le HCR.

Pool : plus de cinq cents personnes déplacées reçoivent des ballots de friperie

L’objectif de ce don est pour l’ONG une façon d’apporter tant soit peu sa contribution aux personnes du 3e âge du département du Pool déplacées après les émeutes des miliciens ninjas.

Les bénéficiaires identifiés depuis le mois de novembre dernier ont reçu, le 28 janvier, des mains du coordonnateur national de l’ONG « Livre du Congo Blanc », Garcel Dubblon, un don de vêtements au siège de l’organisation à Mfilou-Ngamaba, le 7e arrondissement de Brazzaville. 

 

Le don a été composé de ballots de friperie, de vivres ainsi que de frais de transports. Il permettra à ces personnes vulnérables d’exercer un petit commerce par le biais de leurs familles d’accueil, a expliqué Garcel Dubblon.

Peu avant la distribution, il a exprimé son amour envers cette catégorie de personnes. « L’organisation ne pouvait pas rester indifférente à votre souffrance causée par la bêtise humaine. Les hostilités organisées dans ce département ont conduit à l’arrêt brutal de vos activités quotidiennes. Nos portes sont ouvertes pour vous accueillir et bien d’autres personnes au cas où, vous éprouveriez le besoin de nos services », a-t-il indiqué.

Après avoir réceptionné le don, Bernard Mafoua, un agriculteur de Kibouendé âgé de 75 ans, a salué l’initiative de l’ONG. Le geste est très grand, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que cela leur permettra de vendre ces vêtements d’occasion et tirer le maximum de bénéfices pour survivre avec leurs familles d’accueil.

Notons que l’organisation « Livre du Congo Blanc » est une association créée en 2010. Elle œuvre dans le cadre social entre les institutions de développement socio humanitaire et de préservation de l’environnement. Son action s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la vieillesse au Congo en apportant des aides sanitaires et administratives. Parmi ses activités menées, figurent des dons en faveur de ces personnes, des formations de jeunes en langues étrangères au Congo, en médecine, ainsi que l’organisation de conférences sur l’impact socio-économique du vieillissement au Congo et bien d’autres.