Congo : l’opposition exige l’indemnisation des victimes du Pool

Pascal Tsaty Mabiala le chef de l’opposition Congolaise a profité de la célébration de la fête nationale pour rappeler au gouvernement son devoir envers les populations qui ont subi la crise du Pool. Il appelle clairement à leurs indemnisations.

Après l’accord de paix trouvé avec le camp du pasteur Ntumi, place désormais à la reprise de la vie effective dans la région du Pool. Un retour à la normalité compliquée pour les déplacés qui retournent peu à peu dans leur village dévastés par la guerre. En sa qualité de chef de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala a ouvertement exigé du gouvernement l’indemnisation de ces victimes.

Le gouvernement congolais devra notamment prendre en compte la destruction des maisons des populations qui dorment désormais pour la plupart à la belle étoile. La question sanitaire est également inquiétante. Sur place, pas d’eau potable. Les rares puits que l’on trouve dans les villages sont insalubres et vecteurs de maladies. Il y a en plus urgence, car la saison sèche approche. Pour l’opposition, reconstruire cette partie du pays consisterait un acte majeur du président Sassou Nguesso dans son élan de réconciliation nationale.

 

Défilé du 15 août : quatre parachutistes congolais font le spectacle

Ils ont magistralement réussi leur atterrissage sur la tribune officielle et sous les applaudissements de la foule.

C’était l’un des grands moments de la parade nationale du 15 août sur le boulevard Alfred Raoul lors du défilé civil et militaire. Quatre parachutistes congolais suffisamment entraînés pour la circonstance ont réussi leur atterrissage devant la tribune officielle du défilé que présidait Denis Sassou Nguesso.

Comme les gladiateurs, les parachutistes ont été lâché depuis le haut par les hélicoptères. Ceux-ci ont sur le coup ouvert leur parachute, survolé avant d’atterrir magistralement devant la tribune présidentielle.  Un spectacle qui visaient à démontrer à la foule le professionnalisme de l’armée congolaise. Ils ont été félicité d’une poignée de main ferme par Denis Sassou Nguesso.

«Dans l’unité, la paix, la concorde et le travail soutenu, bâtissons une Nation libre, juste et prospère débarrassée des antivaleurs », c’était le thème choisit cette année pour le défilé militaire et civil du 15 août 2018.

 

Congo : Pascal Tsaty Mabiala, « le discours de Sassou Nguesso c’est du déjà vu »

Le chef de l’opposition du Congo Brazzaville a réagi de façon mitigée face au discours du président Sassou Nguesso délivré à l’occasion de la fête nationale.

Le peuple congolais célébrait ce 15 août la traditionnelle fête nationale dont le défilé est présidé par Denis Sassou Nguesso en sa qualité de chef d’Etat. Le président congolais a délivré comme à l’accoutumée un message sur l’état de la nation a tous ses concitoyens. Il est notamment revenu sur les pères fondateurs de l’Etat congolais qui ont lutté pour l’indépendance.

Denis Sassou Nguesso a loué le courage de ces vaillants patriotes qui ont légué aux jeunes générations une nation affranchie avec un socle fort. Mais, le premier citoyen congolais s’est surtout réjouis des efforts qui ont conduit à la paix dans le Pool. Une situation qui ne peut que contribuer à la mise sur pied des facteurs pouvant relancer le développement économique du pays. Déjà que le Congo est suspendu à l’attente d’un accord avec le Fonds monétaire International.

Commentant ce discours, le chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, affirme ne pas être surpris par ce message du président Sassou Nguesso. « Le discours de Sassou Nguesso s’est du déjà vu ! Nous attendons à présent l’accord avec le FMI pour sauver notre économie. C’est là que nous verrons les mesures qui seront prises par le gouvernement pour changer la vie des congolais » a-t-il indiqué dans une interview accordée à la télévision nationale.

Congo : Denis Sassou Nguesso en route pour Luanda

Le chef de l’Etat congolais participera ce mardi 14 août au sommet de Luanda en Angola.

Comme annoncé, le président congolais Denis Sassou Nguesso s’est envolé ce mardi 14 août pour Luanda la capitale de l’Angola. En sa qualité de chef d’Etat, il participera aux travaux du sommet axé  principalement  sur la sécurité dans la sous région. La poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres sujets meubleront l’agenda des chefs d’Etat présents.

Sont attendus à ce sommet, le président gabonais Ali Bongo, ougandais Yoweri Museveni, rwandais Paul Kagame, zambien Edgar Lungu et congolais Joseph Kabila (RDC) et Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville). Le chef de l’Etat regagnera Brazzaville dans la foulée pour participer avec ses concitoyens à la fête nationale qui se tiendra ce 15 août.

 

Décès de 13 jeunes : deux écrivains congolais interpellent Sassou Nguesso

Via une tribune signée dans le journal français le Monde,  les écrivains Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji interpellent le président Denis Sassou-Nguesso. Ils exigent la vérité sur l’affaire des 13 jeunes décédés dans un commissariat au Congo Brazzaville.

Tribune. Monsieur le Président,

Nous n’avons pas l’habitude de l’invective. L’accusation gratuite et le plaisir de la polémique ne sont pas dans notre cœur. Aussi permettez-nous de vous interpeller solennellement au sujet de ce drame, survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet, qui a profondément endeuillé la nation congolaise.

Au cours de cette nuit, treize jeunes incarcérés la veille dans les cellules disciplinaires du commissariat de police Chacona, dans le sixième arrondissement de Brazzaville – donc sous protection policière –, ont mystérieusement trouvé la mort. Les familles, dans leur malheur, ainsi que le peuple congolais tout entier, ignorent à ce jour les circonstances exactes de l’arrestation de ces jeunes et les raisons qui ont causé ces décès.

Que dit du Congo ce drame qui se produit dans l’enceinte même du commissariat d’un pays souverain censé être un Etat de droit ? Une si terrible situation ne peut laisser indifférent aucun être qui se reconnaît homme. Et c’est avant tout en notre qualité de citoyens congolais que nous vous interpellons au sujet de la mort de ces enfants, nos fils.

Un silence dangereux

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous dire que depuis quelques semaines déjà nous sommes dans l’attente légitime d’un acte de votre part, une adresse à la nation sur ce sujet, qui dirait la part de vérité attendue au niveau de la présidence de la République sur ce qui s’est réellement passé. Existe-t-il un procès-verbal de ces arrestations ? Y a-t-il eu tortures et actes de barbarie dans l’enceinte de ce commissariat ? Des commissions d’enquête ont-elles été diligentées en toute indépendance ? A quel niveau ? Pour quelles conclusions ?

Le Congo est terre des hommes et, comme vous le savez, la jeunesse est notre matière première la plus précieuse. Par conséquent, votre silence face à ce drame soulève l’interrogation ; il devient dangereux pour la nation. Regardez donc et entendez-les, écoutez ces jeunes et leurs familles désarmées face au silence assourdissant de leur Etat !

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous demander respectueusement que dans votre allocution à l’occasion de la Fête nationale du 15 août, mardi, soit abordée, enfin, la question de ce drame. Que ne soit éludé aucun point significatif quant aux facteurs qui ont causé la mort de ces jeunes, les mesures mises en place par l’Etat pour accompagner leurs familles dans le processus de deuil, le niveau des responsabilités repérées et, subséquemment, les sanctions envisagées. Si tel n’est pas le cas, cela équivaudrait à forfaire à l’une de vos fonctions, celle de rassurer et de conforter la nation lorsque celle-ci traverse des épreuves.

Monsieur le Président, nous faisons appel à votre sens de la nation. Le peuple a tout simplement soif de vérité sur ce drame innommable.

 

Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji

Congo : Sassou Nguesso donne le coup d’envoi de la fête nationale

Le chef de l’Etat congolais a officiellement donné le coup d’envoi des festivités du 15 août lors du marathon de 21 km organisé dans les artères de la capitale.

Ça y est, Denis Sassou Nguesso a présidé la cérémonie de lancement des activités liées à la célébration des 58 ans d’indépendance du Congo Brazzaville. Le président du Congo accompagné d’une forte délégation a profité de la 15 eme édition du  du Semi-Marathon International de Brazzaville qui se déroule ce 13 août à Brazzaville pour donner le coup d’envoi de la fête nationale.

Cette année 2018, en plus des activités connexes à la fête, plusieurs surprises pourraient avoir lieu. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait surtout profiter de ce moment de réjouissance nationale pour libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Fête nationale du Congo : vers l’amnistie des prisonniers politiques

Selon les sources bien introduites à la présidence Congolaise, Denis Sassou Nguesso amnistiera les prisonniers politiques ce 15 août à l’occasion de la fête nationale.

Cette année 2018, la fête nationale du Congo Brazzaville qui sera célébrée comme à l’accoutumée le 15 août s’annonce pleines de surprises. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait aussi libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

A en croire un membre du Parti congolais du travail interrogé à ce sujet, « cette amnistie démontrera une fois de plus la grandeur d’esprit du président de la République, il va surtout permettre à ces prisonniers, d’exercer leurs droits politiques et donner vie à la démocratie dans le pays. »

Cette décision que prendra Sassou Nguesso entre aussi en droite ligne avec l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, dans le Pool, entre les représentants du pasteur Ntumi et le gouvernement.  Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Congo : Sassou Nguesso nomme des secrétaires permanents

Le chef de l’Etat Congolais a nommé ce 9 août plusieurs personnalités au secrétariat des institutions.

Le président de la République du Congo a procédé ce jeudi 9 août à une série de décrets à des postes stratégiques. Ainsi, via le décret  n° 2018-306, Sassou Nguesso nomme au poste de secrétaire permanent du conseil national du dialogue Martin Mberi, ancien ministre d’Etat sous Pascal Lissouba et ministre aussi sous Denis Sassou Nguesso.

Dans le même registre, Jean Marie Ewengué a été nommé par décret n° 2018-305 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles. Enfin Germain Céphas Ewangui a été nommé par décret n° 2018-307 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales.

Congo : le directeur de l’OMS remercie Denis Sassou Nguesso

En visite de travail au Congo Brazzaville, le Dr Tédros Adhanom Ghebreyesus a profité pour remercier Sassou Nguesso de l’avoir soutenu lors de son élection à la tête de l’OMS.

Aprés sa rencontre avec la ministre de la santé et de la population, le directeur de l’OMS a été reçu au palais du peuple par Denis Sassou Nguesso. «C’est ma première visite officielle après mon élection. Je remercie donc le président du Congo pour son soutien à l’occasion de ma campagne. Sans son soutien cette élection n’aurait pas été un succès », a déclaré le Dr Tédros Adhanom qui a fait de l’Afrique sa priorité.

Outre les remerciements, les deux hommes ont évoqué lors de la rencontre les questions de coopération entre l’OMS et le Congo-Brazzaville. Une coopération qui s’appuie essentiellement sur le plan national de développement sanitaire, autrement dit les soins de santé primaires, fondement de la couverture médicale universelle.

Lors de son séjour, le Dr Tédros Adhanom a aussi rencontré plusieurs autres personnalités du gouvernement. Il a enfin visité en compagnie d’Antoinette Sassou Nguesso le Centre National de Drépanocytose.

 

Congo : Denis Sassou Nguesso quitte Brazzaville pour le Togo

Le chef de l’Etat Congolais s’est envolé pour Lomé. Il participera avec ses homologues du continent à 3 sommets importants.

Comme une quinzaine de ses pairs, Denis Sassou Nguesso se trouve depuis ce dimanche 29 juillet à Lomé, il a été accueilli par Faure Gnassingbé Eyadema. Il faut dire que Lomé accueille lundi et mardi trois rencontres importantes. Il s’agit du sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC puis de la très attendue rencontre des Chefs d’Etat de la CEDEAO.

Cette initiative conjointe à la quelle participera plus d’une vingtaine de chefs d’Etat, sera sanctionnée par la Déclaration de Lomé des Etats membres des deux organisations sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Rappelons que cette rencontre a été précédée de la réunion préparatoire qui a enregistré la présence des ministres en charge des affaires étrangères, de la défense et/ou de la sécurité des deux espaces communautaires, le samedi 28 juillet 2018, dans la capitale togolaise. A l’occasion, les ministres de la CEDEAO et de la CEEAC ont affirmé la nécessité de mettre en place une approche globale et pragmatique de lutte contre le terrorisme, en accordant une attention particulière à la sécurité humaine, aux problèmes liés aux trafics en tous genres, à la gestion et à l’exploitation des ressources naturelles, à la transhumance.

Politique : Sassou Nguesso accueille Ibrahim Boubacar Keïta à Brazzaville

Le président de la République du Mali est arrivé ce 23 juillet en fin de journée à Brazzaville pour une visite de travail.

Denis Sassou Nguesso a accueilli ce 23 juillet à l’aéroport Maya-Maya son homologue  malien Ibrahim Boubacar Keita venu au Congo pour une visite de travail. A en croire les sources dignes de foi, le chef de l’Etat du Mali qui n’a pour l’instant souhaité faire des déclarations à la presse rencontrera la communauté Malienne résidente au Congo Brazzaville pour un échange.

Son calendrier prévoit aussi un tête à tête avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. Il sera notamment question d’évoquer l’état des relations bilatérales entre les deux pays amis. Ibrahim Boubakar Keita regagnera son pays ce mercredi après une visite de travail de 48 h.

Pour rappel, le président malien est candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle qui se tiendra ce dimanche 29 juillet. Il sera en compétition contre vingt trois autres candidats qui visent tous le fauteuil présidentiel.

Congo : conseil des ministres ce 11 juillet à Brazzaville

Très attendu, le conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi 11 juillet s’inscrit un élan de reformes.

Denis Sassou Nguesso recevra l’ensemble du gouvernement ce mercredi 11 juillet au palais du peuple pour un conseil de ministres. Il faut dire que le contexte socio-économique du Congo Brazzaville inquiète. Il y a urgence au niveau des grandes reformes afin de faire bouger les lignes, pas seulement dans la grande administration, mais dans tous les secteurs de la vie publique.

L’autre challenge pour le président congolais sera de traiter la question des partis de l’opposition congolaise qui ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole. Les grandes résolutions sont attendues à l’issue de ce conseil qui s’annonce spécial vu le contexte.

 

Politique : Après le sommet de l’UA, Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville

Un jour après la clôture du sommet de l’Union Africaine tenu en Mauritanie, le chef de l’Etat a regagné Brazzaville.

Le sommet des chefs d’Etats de l’Union Africaine achevé, le président congolais Denis Sassou Nguesso a regagné  Brazzaville ce mardi 3 juillet. Le chef de l’Etat a été accueilli à son retour par les membres du gouvernement conduit par le premier ministre Clément Mouemba.

Au cours de ce sommet, Sassou Nguesso a réaffirmé sa position concernant la résolution de la crise en Libye. «Nous exigeons la prudence dans la gestion du dossier Libyen et demandons l’organisation préalable d’un forum inter libyen inclusif de réconciliation afin de poser les bases d’un consensus pour les élections apaisées », avait conseillé à ses paires celui qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Pour rappel, le thème de ce 31 e sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu à Nouatchoock portait sur la lutte contre la corruption. Vingt six chefs d’Etats était présent.

 

Congo : Ce que le ministre des affaires étrangères de Guinée Bissau a dit à Sassou Nguesso

En visite officielle au Congo Brazzaville, le patron de la diplomatie de la Guinée Bissau a apporté un message de reconnaissance au président Denis Sassou Nguesso.

Denis Sassou Nguesso a accordé une audience au ministre des affaires étrangères de la Guinée Bissau au palais du peuple ce jeudi 28 juin. Le patron de la diplomatie de la Guinée Bissau était en effet porteur d’un message spécial du président José Mário Vaz.

 » Je suis venu dire la reconnaissance du peuple Guinéen en l’endroit du président Sassou Nguesso. Sa détermination et sa disponibilité à nous venir en aide lors des derniers moments de tumulte que nous avons traversés nous a apporté la tranquillité et la paix. Nous voulons lui dire merci  » a indiqué le diplomate à sa sortie d’audience.

Rappelons que Denis Sassou Nguesso avait effectivement joué un rôle majeur dans la résolution de la crise en Guinée Bissau. Il avait notamment mis son expérience et le prestige dont il jouit à travers le monde à la disposition de la Guinée-Bissau et de son peuple. A cet effet, il avait d’ailleurs reçu en septembre 2017 des mains du président José Mário Vaz  la « Médaille Amilcar Cabral », la plus haute distinction de la Guinée Bissau.

 

 

Cérémonie d’inauguration de la corniche de Brazzaville

C’était la réception de la seconde phrase de cette route, financée par la France à hauteur de plus de cinquante-deux milliards FCFA (quatre-vingt millions d’euro).

Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, a présidé le 15 juin 2018 à Brazzaville, à la cérémonie d’inauguration de la corniche de la case De Gaulle. C’est un don de la France évalué à plus de cinquante-deux milliards FCFA, dans le cadre du contrat de désendettement et de développement, sous la supervision de l’Agence française de développement. C’était la réception de la seconde phase de cette route qui s’étend sur une distance de 5,6 km, de la case de Gaulle au carrefour Fulbert-Youlou.

Etaient présent à cette cérémonie, des corps constitués nationaux et internationaux, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery et de nombreux Brazzavillois.

Bertrand Cochery est revenu au cours de l’événement, sur le financement en cours par l’Agence française de développement (AFD), de projets structurants pour un montant de trois cents milliards FCFA. Ces projets touchent des secteurs essentiels de l’eau, de l’énergie électrique et du drainage, des transports, de l’agriculture et des forêts, de la protection sociale, de la formation des jeunes et de la préservation des ressources naturelles.

Justice: le président de la cour suprême remet les pendules à l’heure

A l’occasion d’une rencontre le jeudi 07 juin, le premier président de la cour suprême, les a appelés à bien jouer leur rôle pour la consolidation de l’Etat de droit du Congo.

Le jeudi 07 juin, Henri Bouka, premier président de la cour suprême de Brazzaville, a tenu une réunion avec les magistrats des juridictions du ressort de la cour d’appel. Il s’est agi de faire une restitution des constats et décisions de la session du Conseil supérieur de la magistrature du 20 février dernier. A l’occasion, les succès mais surtout les faiblesses et les échecs de la justice congolaise ont été mis sur table.

Henri Bouka n’est pas passé pas deux chemins pour rappeler aux magistrats, qu’ils ont un rôle décisif et déterminant à jouer dans la consolidation du Congo. « Nous attendons de vous un réel sursaut dans le traitement des affaires. Vous devez vous organiser pour qu’en l’espace de huit à dix mois, une affaire portée devant vous soit jugée. Fini, les attentes interminables ; fini, les décisions sur simple dispositif…Les pièces d’exécution… pensez à les établir », a martelé Henri Bouka.

« Notre pari aujourd’hui, c’est le pari du changement dans la poursuite de nos efforts afin que la justice soit toujours et toujours le recours, lorsque plus rien ne marche », a rappelé Henri Bouka.

Henri Bouka, est aussi revenu sur les inquiétudes du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguessou, qui déplore la manière de servir des magistrats. Il trouve que ces derniers se comportent comme des justiciers et non plus comme de loyaux et dignes magistrats. Le président du conseil avait également déploré l’usage abusif et détourné que les magistrats semblent faire du pouvoir extraordinaire que la loi leur confère, surtout lorsqu’il s’agissait du respect de la liberté d’autrui et de la dignité humaine.

Le président, Sassou Nguesso avait aussi dénoncé d’autres pratiques concernant certains justiciables qui sont devenus des intouchables et que les magistrats s’ingénieraient à protéger. « Les dossiers qui les concernent rentrent dans les bureaux des magistrats pour n’en point ressortir. Entre-temps, les protégés sont promptement relâchés, sous divers prétextes », avait relevé le chef de l’Etat. Des mauvaises pratiques qui n’honorent pas la justice congolaise. Henri Bouka siffle la fin de la récréation.

 

Jean-Yves Le Drian : « il n’y a pas de tension entre Macron et Sassou Nguesso »

En visite officielle ce  jeudi 7 juin à Brazzaville, le ministre français des affaires étrangères a rassuré les congolais concernant la bonne santé des relations entre Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso.

Deux heures, c’est le temps qu’a pris la rencontre entre Jean-Yves Le Drian et le président Congolais Denis Sassou Nguesso ce 7 juin à Brazzaville. Le ministre français des affaires étrangères a notamment évoqué dans les échanges la situation sécuritaire en Centrafrique, un pays pour lequel Sassou Nguesso apporte régulièrement sa contribution pour un retour définitif de la paix.

La Libye a aussi été l’un des points au menu des discussions, le président congolais dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine consacré à ce pays. Enfin la situation en RDC a été abordé par les deux hommes préoccupés par l’avenir politique de ce pays. Concernant tous ces sujets sensibles, le Congo Brazzaville apparaît désormais comme un acteur incontournable.

Cette visite officielle a surtout permis au ministre français de clarifier l’état des relations entre les deux pays. « il n’y a pas de tension entre Macron et Sassaou Nguesso » a affirmé Jean-Yves Le Drian à sa sortie d’audience. Une déclaration qui vient botter en touche l’hypothèse selon laquelle  Paris a pris ses distances avec le Congo Brazzaville.

Notons que c’est dans le cadre de sa tournée en Afrique que le ministre français est arrivé à Brazzaville. Jean-Yves Le Drian a poursuivi sa tournée par Ndjamena au Tchad dans l’après-midi avant une dernière étape à Addis-Abeba en Ethiopie.

Politique : ce que Jean-Yves Le Drian vient faire au Congo ce jeudi 7 juin

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu ce jeudi 7 juin 2018 à Brazzaville.

Cela faisait plusieurs semaines que sa visite était annoncée par la presse, Yves le Drian arrivera à Brazzaville ce 7 juin pour rencontrer Sassou Nguesso. A en croire les sources dignes de foi, le ministre français des Affaires étrangères viendrait discuter question d’apaiser les relations un tout petit peu tendues entre le Congo et la France.

Il faut dire que depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la France a gardé ses distances avec le pays de Denis Sassou Nguesso. Aucun membre du gouvernement français ne s’est encore rendu comme sous d’autres présidents Français en visite officielle à Brazzaville.

Pourtant, Sassou Nguesso est au cœur de plusieurs dossiers qui intéressent directement la France. Notamment le conflit Libyen où le président Congolais intervient en tant que président du comité de haut niveau de l’Union africaine. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il était récemment à Paris pour assister à la conférence internationale organisée à l’Elysée.

Nul doute que ses différents sujets seront abordés dans les échanges entre Jean-Yves le Drian et le président Congolais.

Le Congo intègre le cercle fermé des pays africains producteurs de fer

Le lancement effectif de la production dans le gisement de fer de Mayoko a fait entrer le pays de Sassou Nguesso dans le cercle des pays africains producteurs de fer.

Confronté à la dure réalité de la chute des cours du pétrole, le Congo vient de diversifier son économie en se lançant dans la production du fer. Le site abritant la production se trouve dans le district du département du Niari, à quelque 300 km au nord-est de Pointe-Noire.

D’ores et déjà, la première cargaison de production est arrivée à bon port. Une locomotive tractant 20 wagons contenant 40 tonnes chacun de minerai de fer venant de Mayoko s’est rendu à Pointe Noire. Le gisement est exploité par Sapro SA, un groupe appartenant à Paul Obambi, un puissant homme d’affaires congolais.

Sapro a acquis ce gisement en 2016 auprès de la multinationale sud africaine Exxaro qui, elle-même l’avait acquis pour 300 millions de dollars auprès de l’Australienne African Iron. Mais, du fait de plusieurs facteurs dont la chute des prix du fer sur le marché mondial, Exxaro avait décidé en 2015 de renoncer à ce projet.

Sapro Mayoko SA exploitera donc le gisement pendant un siècle et devrait produire près de trois millions de tonnes par an pour atteindre un pic de plus de 100 millions de tonnes par an à long terme. Objectif affiché, près de 3 000 emplois directs et indirects devraient être créés. Un chiffre qui pourrait augmenter, car l’objectif est de construire une usine métallurgique au Congo pour transformer le fer sur place.

Le démarrage effectif de ce projet est une bonne nouvelle pour l’économie du pays que dirige Denis Sassou Nguesso. Surtout lorsqu’on sait que la crise économique plane sur le Congo, le prix de l’or noir sur le marché international est en chute libre.

 

 

Crise libyenne, Sassou Nguesso attendu à Paris ce 29 mai

Le président du Congo Brazzaville est invité par son homologue Emmanuel Macron qui est à l’initiative d’une conférence qui réunira plusieurs dirigeants et des institutions internationales sur le conflit libyen.

Denis Sassou Nguesso prendra part ce 29 mai à Paris aux côtés d’autres dirigeants du monde à une conférence pour trouver des solutions à la crise libyenne. Le président congolais a été invité par le président Français Emmanuel Macron initiateur de la dite conférence.

Il faut dire que le rôle de Sassou Nguesso dans la résolution de la crise en Libye n’est pas les moindre. Il est le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit. A ce titre, il a dans le passé multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

L’enlisement  du conflit en Libye préoccupe l’ensemble de la communauté internationale. Le pays est profondément divisé, les différentes parties ne cessent de se radicaliser. L’urgence est de trouver la solution adequate pour ramener le pays de Mouhammar Kadhafi à la normalité. C’est en tout cas ce que tente de faire le président français Emmanuel Macron.

La conférence réunira autour de la France, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, de Turquie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et le chef de mission de l’ONU en Libye.

Denis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville après un séjour de travail à Oyo

Après un séjour de travail de plusieurs jours à OYo, le président Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce 19 mai.

Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce samedi 19 mai Brazzaville la capitale politique du Congo après une visite de travail de 10 jours à Oyo. Durant ce séjour de travail en compagnie du premier ministre Clément Mouamba, le chef de l’Etat a notamment visité plusieurs services de l’Hôpital d’Owando question de prendre connaissance du fonctionnement et les conditions de travail du personnel soignant de cet important centre hospitalier.

Sassou Nguesso a aussi visité l’école des « Trois présidents » de la capitale départementale de la Cuvette dont la toiture a été emportée par un violent vent. Une autre conséquence de la catastrophe survenue dans cette ville le 4 mai dernier après des fortes pluies diluviennes.

Le président congolais regagne  ainsi Brazzaville au moment où la cour criminelle poursuit les procès des hauts dignitaires du pays. Cette semaine, Jean Martin Mbemba sera jugé par contumace pour des soupçons de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises ».

Le gouvernement congolais fait des dons aux sinistrés d’Owando

Les sinistrés de la ville d’Owando ont reçu du 11 au 17 mai des dons du gouvernement Congolais en guise d’assistance.

Les populations d’Owando victime de la grosse pluie diluvienne qui s’est abattu le 4 mai dernier ont reçu l’assistance du gouvernement. Des Produits alimentaires, des ustensiles de première nécessité ainsi que des matériaux de construction constituaient le package de don offert par les autorités aux sinistrés.

Pour plusieurs bénéficiaires, cette assistance gouvernementale leur permettra de retrouver une vie autonome. Il faut dire que beaucoup de personnes avaient abandonnés leurs maisons dont les toits avaient été emportés par la violence des vents pour trouver refuge chez les voisins.

Pour rappel, au lendemain de cette catastrophe, le président Sassou Nguesso en séjour à Oyo s’était rendu à Owando pour prendre connaissance de l’ampleur des dégâts et consoler les sinistrés.

Nianga Mbouala Ngatsé et Norbert Dabira se donnent coup pour coup devant la cour

Le procès du général Norbert Dabira est entré ce 17 mai dans sa troisième phase. Une journée particulièrement marquée par la déposition d’un autre général, Nianga Mbouala Ngatsé, cité en qualité du témoin dans l’affaire. Les deux anciens haut gradés de l’armée congolaise se sont donnés coup pour coup devant les juges.

Comme pourtant prévu ce 17 mai, les scellés n’ont pas pu être ouvert lors du procès de Norbet Dabira accusé d’atteinte à l’intégrité physique du président. Il faut dire que le temps est vite passé pendant l’audience à cause de la déposition d’un témoin capital, le général Nianga Mbouala Ngatsé.

L’ancien commandant de la Garde républicaine (GR) a ouvertement chargé le général Norbert Dabira à qui il a attribué de graves déclarations faites en octobre 2017. « Le président ne s’occupe plus de nous. Nous avons beaucoup souffert dans ce pays. Il donne de l’argent seulement à ses enfants et à ses parents. Il nous faut faire quelque chose : abattre son avion. »

Des accusations qu’a immédiatement réfuté l’ancien inspecteur des armées : « c’est Nianga Mbouala Ngatsé qui cogitait de déposer le président Denis Sassou Nguesso dans sa ville natale d’Oyo. Je l’ai dissuadé en lui disant que l’homme ne se laissera jamais faire. »

A en croire le général Norbert Dabira, il n’a jamais voulu que son collègue Nianga Mbouala Ngatsé dépose le président Denis Sassou Nguesso de peur d’une guerre civile dans le pays. Il dit avoir insisté pour l’en dissuader. Agacé de poser des questions sans obtenir des réponses souhaitées auprès du témoin, un avocat de la défense a simplement conclu : « des deux généraux, personne ne dit la vérité. »

La journée de vendredi s’annonce déterminante avec la suite de la confrontation, tout comme les plaidoiries et les réquisitions.

 

 

 

 

 

Ce que le général Norbert Dabira a dit à la barre lors de sa première audience !

Le procès du général Norbert Dabira s’est effectivement ouvert ce 15 mai à Brazzaville. Accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, il a plaidé non coupable !

Il a dû attendre plus d’une heure avant d’être appelé à la barre, Nobert Dabira habillé d’une chemise bleu clair manches courtes est apparu détendu. Accusé par la cour d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, le général a sans hésiter plaidé non coupable. Comme ceux du général Mokoko, ses avocats ont souligné le fait qu’il bénéficie d’une immunité juridictionnelle tirée d’un décret de 2001 qui l’a élevé au rang de dignitaire de la République.

Pour sa défense, Norbert Dabira a affirmé être à la barre à cause d’un mensonge. Ses 4 avocats ont par la suite exigé que les scellés du dossier soient présentés. Demarche qu’a rejeté le ministère et public et la cour qui ont qualifié cette demande de précoce.

A en croire l’acte de saisine de la cour criminelle lu par le greffier audiencier, l’ancien inspecteur des Forces armées congolaises aurait monté un complot selon un plan qui consistait à recruter au moins deux tireurs d’élite afin d’abattre l’avion du président Denis Sassou Nguesso au décollage ou à l’atterrissage. D’ou le motif l’accusation d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Pour rappel, ces faits dont-il est accusé remontent à 2017. Les services de renseignements martèlent avoir intercepté  les conversations téléphoniques entre le général Dabira et son collègue le général Nianga Ngatsé Mbouala, jadis commandant de la garde républicaine cité dans cette affaire en qualité de témoin.

Face au refus du général Norbira de reconnaître ces faits,  Me Emmanuel Oko avocat de la partie civile s’est dit ne pas être surpris par cette attitude. « Dans les procès, aucun accusé ou prévenu n’est jamais venu dire qu’il reconnaît les faits. On s’y attend, on n’est pas surpris. Mais, il faut aussi se méfier de cette période : il s’agit de la période où l’accusé travaille ses aspects et ses réflexions pour ne pas paraître comme quelqu’un que l’on pourrait diaboliser »  a t-il affirmé. Ce mercredi, les juges entreront dans le fond du dossier.

 

La ville d’Owando frappée par une grosse tempête, beaucoup de dégâts !

L’ampleur des dégâts est tel que le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso s’est rendu sur place pour rencontrer les victimes.

C’est la télévision publique congolaise qui a révélé l’information, la ville d’Owando a été frappée par une grosse tempête comme on en avait jamais vu. Si on s’en tient à la dépêche de Télé Congo, les dégâts sont considérables sur le plan des infrastructures publiques et surtout dans les foyers d’habitations.

Denis Sassou Nguesso s’est rendu sur place en compagnie de Clément Mouamba le premier ministre. Les deux personnalités principales du gouvernement sont allés toucher du bout des doigts les ravages et consoler les nombreux sinistrés avec un appui. Pour l’instant, aucun chiffre en terme de statistiques concernant les dégâts n’a été avancé par les pouvoirs publique.

Coup dur, nouveau décès dans le clan du général Jean Michel Mokoko

Jean Michel Mokoko qui comparait ce 9 mai pour la troisième audience de son procès a reçu une mauvaise nouvelle. L’un de ses avocats a perdu sa maman.

Maître Eric Yvon Ibouanga, avocat de Jean Michel MOKOKO ne s’est pas rendu au tribunal ce matin pour la défense de son client. L’avocat de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a perdu ce 9 mai sa maman à pointe Noire.

Un nouveau décès en moins d’une semaine qui vient frapper le clan du candidat malheureux à la dernière présidentielle accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Précisons qu’il y a déjà 5 jours, Mokoko en personne perdait sa sœur Marie Madeleine MOKOKO. Son porte parole avait d’ailleurs déploré le refus de la justice de laisser le général se rendre à ce triste événement familial.

Pour l’instant, le procès suit son cours malgré la volonté de Jean Michel Mokoko d’adopter sa position de mutisme. La troisième audience vient de débuter, Guy Blanchard OKOÏ, le chef d’État-major de l’armée sera notamment entendu.

 

Denis Sassou N’Guesso en séjour de travail à Oyo, futur remaniement ministériel ?

Denis Sassou N’Guesso, le président du Congo Brazzaville a officiellement quitté Brazzaville ce mardi 8 mai pour un séjour de travail à Oyo. Un déplacement qui suscite les interrogations…

Depuis le départ de Denis Sassou N’guesso ce mardi 8 mai à Oyo pour un séjour de travail, les rumeurs vont bon train au Congo Brazzaville. Selon les Ehos du Congo, l’hypothèse d’un futur remaniement ministériel circule au sein des rédactions et même dans les couloirs des ministères.

A en croire le média qui affirme puiser les infos de bonnes sources, Clément Mouamba, le premier ministre qui ralliera Oyo en fin de semaine planchera à l’évidence avec le Président de la République sur la mouture de la prochaine équipe qui composera le futur gouvernement.

Aussi, si on s’en tient à certaines indiscrétions lâchées dans le sérail, l’architecture du futur gouvernement est déjà prédéfinie, la diaspora y aura sa place. Là également, des noms circulent déjà. Même si Denis Sassou Nguesso ne laisse pour l’instant rien transparaître sur son agenda secret, son retour risque de réserver beaucoup de surprises.

Le pavillon présidentiel de l’aéroport Ngot-Nzoungou cambriolé !

Les malfaiteurs ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Des objets de valeurs emportés !

Un écran plasma original de « 62 pouce », un décodeur, un carton contenant 18 pièces couverts de luxe, voila le butin emporté ! Dans la nuit du 7 mai, les malfrats non identifiés ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Saisi, la police judiciaire a ouvert une enquête.

Pour rappel, l’aéroport Ngot- Nzoungou rénové a été inauguré en avril 2009 par le président congolais, Denis Sassou Nguesso dans la cadre de la « municipalisation accélérée ». La piste d’atterrissage aménagée en 1953 était encore en terre. Elle a ainsi été bitumée, allongée de 400 m et équipée de balisages pour les arrivées nocturnes. L’aérogare présente un bon niveau de confort.

 

Procès, Jean Michel Mokoko a refusé de porter sa tenue de prisonnier !

Apparu dans la salle d’audience en tenue civile et très décontracté, Jean Michel Mokoko a refusé de porter comme d’autres prisonniers sa tenue de droit commun.

Le procès de Jean Michel Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a effectivement démarré ce lundi 7 mai. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours ! On sait d’ores et déjà que le général a décidé d’adopter une position de mutisme.

L’autre fait marquant qui a captivé l’attention des hommes de médias au début de ce procès est la ténue qu’a arboré le candidat malheureux à la dernière présidentielle pour comparaître. Au lieu l’uniforme de droit commun pour les prisonniers, c’est plutôt en en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats.

Une situation qui a causé un retard au début du procès, rapporte Les Echos du Congo. Si on se réfère à la décision du ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala en mai 2017,  le costume des prisonniers doit être une combinaison rouge, à manches courtes avec ourlet jaune aux manches et aux pieds, sans poches et à col rond borné de jaune. Un écusson du drapeau national borné de blanc est placé à la partie gauche de la poitrine.

 

Le Communiqué musclé des avocats de Jean Marie Michel Mokoko

Dans un communiqué publié ce week-end, les avocats de l’ancien candidat à la présidentielle ont donné le ton du procès de leur client qui s’ouvre ce 7 mai.

Jean Mokoko passe à la barre ce 7 mai, il est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Notifiés le 3 mai de la date du procès, les avocats de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso ont annoncé les couleurs du procès dans un communiqué qu’ils ont rendu public sur les réseaux sociaux.

« Les avocats du Général Jean Marie Michel MOKOKO ont découvert avec stupéfaction hier, alors que l’arrêt de la cour suprême du 30 avril 2018 renvoyant ce dernier devant la cour criminelle ne leur a même pas été communiqué, que le procès de leur client était prévu pour le lundi 7 mai 2018.» Pouvait-on lire d’entrée…

« Comme cela a été le cas à de nombreuses reprises dans cette procédure, aucune convocation ne leur avait été adressée et ce n’est qu’au détour de la consultation du rôle de l’audience qu’ils ont eu connaissance de cette date. Le mépris des droits de la défense aura donc été total, jusqu’au dernier acte de la parodie de procédure judiciaire initiée contre l’ancien candidat à la présidentielle de 2016.»

Comme on pouvait s’y attendre, les avocats se sont montrés ferme dans l’attitude à adopter pendant le procès : « conformément à la décision du Général Jean Marie Michel MOKOKO de ne pas donner crédit à un règlement de compte politique maquillé en procédure judiciaire, ses conseils du Barreau de Brazzaville ne prendront pas la parole à l’audience et ceux du Barreau de Paris ne s’y rendront pas.»

Ils précisent enfin attendre sereinement les décisions des instances internationales qui ont été saisies.