Sommet Russie-Afrique : Denis Sassou N’Guesso est à Sotchi

Le Président Dénis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville, dimanche 20 octobre, pour Sotchi, en Russie, où il prendra part au sommet Russie-Afrique.

C’est à Sotchi, célèbre station balnéaire estivale, située au bord de la mer noire, que se tiendra du 23 au 24 octobre le sommet Russie-Afrique. Le chef de l’Etat congolais est déjà en Russie.

Le sommet de Sotchi a pour rechercher « les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties ». Ils seront nombreux ces dirigeants africains qui participeront à cette rencontre. C’est un nouveau chapitre dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays d’Afrique.

Le sommet Russie-Afrique qui sera précédé d’un forum économique traitera du développement des liens de coopération entre la Russie et le continent africain, dans les domaines politique, économique ainsi que culturel.

Notons que, selon un communiqué du Kremlin, une déclaration politique sur les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains devrait sanctionner ce sommet historique.

Le gouvernement met sur pieds une commission pour lutter contre la prolifération des armes

Le pays, dirigé par le président Denis Sassou-Nguesso, connaît des violences récurrentes depuis les années 1990.

Le gouvernement du Congo-Brazzaville a décidé de mettre sur pied une commission nationale chargée de lutter contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, selon un compte-rendu du conseil des ministres lu dimanche 20 octobre à la radio publique.

« Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre », indique ce compte-rendu lu par Thierry Moungalla, ministre de la communication.

« Notre pays a connu au cours de la décennie 1990-2000 un cycle de violences, et ce à l’instar d’autres pays des sous-régions d’Afrique centrale et des Grands Lacs, note le gouvernement. Ces troubles ont eu pour principale conséquence, dans tous ces Etats, la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, ainsi que l’augmentation concomitante des crimes et atteintes diverses. »

Guerres civiles et crises politico-militaires

Juste après la conférence nationale de 1991 et les premières élections pluralistes de 1992, le Congo a connu une série de guerres civiles. La plus meurtrière fut celle de 1997, qui a permis au président Denis Sassou-Nguesso, 76 ans, de reconquérir le pouvoir. Il cumule trente-cinq ans à la tête du Congo.

En 2016 et 2017, la province du Pool (sud), voisine de Brazzaville, a enregistré sa deuxième crise politico-militaire après celle de 1998-2003. Au moins 8 000 armes de tout calibre y ont été collectées auprès des ex-combattants Ninjas, dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui ont combattu l’armée régulière.

Congo : Inès Nefer Bertille Ingani quitte le gouvernement

Le président Denis Sassou N’Guesso vient de mettant fin aux fonctions de la ministre par décret présidentiel.

La nouvelle ne semble être une surprise pour personne. Depuis la publication sur les réseaux sociaux d’un audio impliquant la ministre Inès Nefer Bertille Ingani et qui éclaboussait tant des personnalités. Elle est remplacée à ce poste de ministre par Lydia Mikolo. Alors que les congolais attendent la publication d’un nouveau gouvernement, cette décision du président de la république augure bien de ce que le prochain remaniement aura des airs de purge.

Inès Nefer Bertille Ingani sort du gouvernement avant terme, à la veille d’un conseil des ministres.

La RDC et Le Congo à la recherche des investisseurs dans l’énergie et l’environnement

Les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Félix Tshisekedi ont exprimé leur souhait à l’ouverture du forum investir en Afrique.

Les chefs d’État du Congo-Brazzaville, de l’Angola, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont pris part mardi 10 septembre à Brazzaville au forum Investir en Afrique. À cette occasion la Chine a dit son engagement de travailler avec les institutions financières internationales pour le développer de la coopération sud–sud, tandis que les deux Congo ont appelé les investisseurs à intervenir dans les secteurs de l’électricité et des forêts.

À la tribune du forum, Xu Hongcai, vice-ministre chinois des Finances, a exprimé l’engagement de la Chine de « collaborer avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, de promouvoir la coopération sud-sud et stimuler le développement diversifié et durable de l’Afrique ».

De son côté, le président de la RDC Félix Tshisekedi a présenté son immense pays comme une terre d’opportunités pour les investisseurs, notamment dans le secteur de l’électricité. « Le modèle de développement que j’ai choisi sera axé sur la construction, en dehors du grand [barrage] d’Inga, des centrales électriques de taille moyenne et des micro-centrales pour assurer suffisamment l’accès à l’eau et à l’électricité dans toutes les provinces de mon pays », a-t-il précisé.

Tandis que son voisin Denis Sassou Nguesso a dit sa préoccupation pour la préservation de l’environnement : « La présente édition du forum élève la lutte contre les dérèglements climatiques au rang des priorités de premier ordre. La protection des écosystèmes nous interpelle tous », a affirmé le président congolais.

Investir en Afrique : un forum des opportunités

Le forum investir en Afrique met la clé sous le paillasson ce jeudi 12 septembre à Brazzaville.

Ce sont environ 600 participants qui sont arrivés à Brazzaville pour assister aux assisses de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. L’évènement qui a ouvert ses portes mardi dernier, a été une occasion pour des signatures d’accords entre des pays. Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales».

Invité, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel aux capitaux ce mardi à l’ouverture de l’évènement. Etaient aussi présents au FIA, d’autres Présidents notamment Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), mais aussi le vice-ministre des Finances chinois Xu Hongcai.

Pour Denis Sassou N’Guesso « Le Forum Investir en Afrique reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme ».

Pour la petite histoire, le FIA a été Créé en 2015, il promeut la coopération multilatérale afin d’accroître les investissements en Afrique, il est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine.

Investir en Afrique : les portes de l’évènement vont s’ouvrir dans quelques heures

Cinq thèmes seront déroulés pendant le forum dont l’objectif est d’attirer au maximum des investissements, pour avoir aux côtés du gouvernement.

Placé sous le patronage du président Denis Sassou N’Guesso le « Forum investir en Afrique » S’ouvre ce mardi 10 septembre, à Brazzaville. Ce Forum qui se poursuivra jusqu’au 12 septembre, revêt un intérêt capital pour le continent, car il permettra la création d’emplois et la diversification de l’économie.

Placé sous le thème « Tirer partie des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création des emplois dans les économies africaines », la cinquième édition du Forum Investir en Afrique est conjointement organisée par la Chine, à travers son ministère des finances et la Banque de développement de Chine (China Development Bank), la Banque mondiale et la République du Congo, pays d’accueil.

Cinq thèmes seront déroulés pendant le forum dont l’objectif est d’attirer au maximum des investissements, pour avoir aux côtés du gouvernement, des investisseurs qui vont venir de tous les pays d’Afrique et qui vont l’accompagner dans les projets structurants.

Le ministre Jean Jacques Bouya qui a présidé le comité d’organisation, se veut confiant et rassure : « Il est très important de montrer à toute l’Afrique et à tous les participants que le Congo est une terre où l’on investit pour des bonnes affaires. Nous allons proposer des projets structurants aux participants et aux secteurs privés. »

Entretien entre Denis Sassou Nguesso et Yves Le Drian

Le chef de l’Etat congolais a eu une rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères.

Ce mardi 03 septembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et le ministre français des Affaires étrangères, Yves Le Drian se sont entretenus pendant une heure.

La teneur de leurs discussions n’a pas filtré. Il est tout de même dire que le Congo est un acteur important de la région.

La voix du président congolais est très écoutée au bord de la Seine sur plusieurs dossiers. Et la France donne aujourd’hui le sentiment de vouloir apaiser les tensions avec Brazzaville.

Congo : Denis Sassou Nguesso à Paris

Le chef de l’Etat congolais aura un tête à tête avec son homologue français, Emmanuel Maron, ce mardi 03 septembre 2019.

Dans le cadre d’une visite de travail de trois jours en France, Denis Sassou Nguesso sera reçu par Emmanuel Macron, à l’Elysée. La rencontre des deux chefs d’États sera centrée sur l’environnement et le climat. Mais d’autres sujets tels que les accords bilatéraux concernant la santé et l’éducation seront abordés.

Outre des accords bilatéraux concernant la santé et l’éducation, un protocole de coopération devrait donc être signé entre les ministres de l’Environnement des deux pays sur le renforcement de la capacité des cadres, le développement durable, la gestion des aires protégées, l’écotourisme et la protection de cet immense réservoir de carbone que sont les tourbières du Nord-Congo.

Autres sujets qui pourraient être abordés entre Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso : la situation en Libye (DSN préside le comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce pays) et en Centrafrique, ainsi que l’état des lieux politique du Congo.

Denis Sassou N’Guesso effectuera une visite officielle en France

Le président de la République du Congo aura un tête à tête avec le président français, Emmanuel Macron, le 03 septembre prochain, au palais de l’Elysée.

Denis Sassou N’Guesso effectuera une visite officielle à Paris en France ce dimanche 1er septembre 2019. Le chef de l’Etat congolais aura un entretien avec son homologue français, Emmanuel Macron mardi 03 septembre, à l’Elysée.

Les deux chefs d’États aborderont entre autres les questions de coopération entre leurs deux pays, la situation intérieure du Congo marquée par la signature de l’accord de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international (FMI), la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) impliquant les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de la justice…

Il est important de noter que le Congo et la France ont des relations bilatérales diversifiées.

OMS-Afrique : des méthodes pour élargir la couverture sanitaire universelle

Le sujet est au centre de la 69e session de l’Organisation mondiale de la santé et l’Afrique, qui se tient depuis lundi 19 août 2019, à Kintélé.

« La couverture sanitaire universelle, ne laisser personne de côté », le sujet est débattu depuis le 19 août, aux assisses de la 69ème session de l’OMS-Afrique. Ils sont une quarantaine de ministres de la santé de la région Afrique de l’OMS et leurs partenaires à prendre part à cette réunion, qui se tient pendant une semaine, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui reçoit ces assises dans son pays, a prononcé le discours d’ouverture où il a invité la communauté africaine à lever les obstacles qui entravent l’élargissement de la couverture sanitaire universelle en Afrique.

« … je lance un vibrant appel, à tous les pays africains, pour une ratification rapide du traité instituant l’Agence africaine du médicament », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso.

Pour le chef de l’Etat, la démarche permettrait, de maximiser la lutte contre les faux médicaments, de combattre la mortalité et d’assurer une bonne santé à la population.

Il « exhorte les Etats africains à prendre, activement, part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 209, à New-York, en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies ».

Mini-sommet en Angola : Denis Sassou N’Guesso reçoit son invitation

Le président congolais est invité à prendre part à ces assises. Il a reçu son invitation des mains du vice-ministre des Affaires étrangères de l’Angola, Antonio Tete.

Lundi 19 août 2019, Denis Sassou N’Guesso reçoit la visite d’Antonio Tete, vice-ministre des Affaires étrangères de l’Angola. Celui-ci, était porteur d’une invitation de son président, Joao Lourenço, à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

« Je suis venu remettre au président Denis Sassou N’Guesso le message de son frère, le président Joao Lourenço pour prendre part au mini-sommet qui va se tenir à Luanda (Angola)   en tant que président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs  et doyen dans la sous-région. Il est important que notre sous-région riche et vaste demeure dans la paix », a déclaré Antonio Tete à l’issue de l’audience.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso est invité par Joao Lourenço.

Discours de Sassou N’Guesso le 14 août : un message insatisfaisant pour l’opposition

Le chef de l’Etat comme à la coutumier a prononcé son discours à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance de la République du Congo.

Mercredi 14 août 2019, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé au congolais. Le discours du président de la république prononcé à quelques heures de la fête de l’indépendance. Un message  pas vraiment riche pour les opposants.

Ce discours présidentiel a porté pour l’essentiel sur l’économie et l’environnement, alors que les opposants espéraient entendre parler de gouvernance électorale, de lutte contre la corruption ou encore de la libération des détenus politiques.

« Je m’attendais à rien », concède Anguios Nganguia Engambé. Pour le président du Parti pour l’action de la République (PAR), la raison est simple : « C’est parce que nous sommes à deux ans de l’élection présidentielle de 2021. »

Aux yeux du candidat malheureux aux élections présidentielles de 2009 et 2016, Denis Sassou-Nguesso « devrait logiquement nous parler du dialogue politique, de la gouvernance électorale et des détenus politiques qui sont toujours [en prison]. Il a parlé de l’accord [conclu avec le FMI le 11 juillet, NDLR]. Mais, lorsqu’on rentre dans un programme avec une telle institution, c’est qu’on a mal géré le pays. Un pays bien géré ne peut pas rentrer dans un programme. Le pays est mal géré. »

Déception partagée par Clément Miérassa. « Nous sommes restés sur notre soif, lâche le président du Parti social-démocrate congolais (PSDC). On aurait souhaité, au vu de la gravité de la situation que traverse le pays, qu’il y ait l’annonce d’un certain nombre de mesures fortes, notamment la lutte contre la corruption. »

Le leader du parti de l’opposition congolaise veut insister sur le contexte : « Avant qu’on arrive à la célébration de la fête de l’indépendance, nous avons encore connu des scandales économico-financiers », une allusion aux récentes dénonciations de Global Witness qui a accusé le fils cadet du président Sassou, Denis Christel Sassou-Nguesso, d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars du Trésor congolais en 2014.

« Nous pensons que sur cet aspect le président n’a pas du tout insisté, déplore Clément Miérassa. Déjà au plan interne, beaucoup de cas ont été dénoncés. Des cas qui touchent même des membres du gouvernement, des dignitaires du pouvoir et même la famille présidentielle. Et, nous sommes toujours surpris du silence qui est observé. »

Smib 2019 : coup d’envoi donné ce mercredi 14 août 2019

Six cent quatre-vingt-quatre athlètes vont s’affronter sur un parcourt de 21, 100 km, dans le but de remporter le prix de cette compétition.

C’est au boulevard Alfred-Raoul que le coup d’envoi de la 6ème édition du semi-marathon international de Brazzaville sera donné par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Ce sont six cent quatre-vingt-quatre athlètes qui tenteront de remporter le prix du Smib 2019. Ils sont cinq cent huit hommes, cent soixante-dix-huit femmes et trente-cinq athlètes venus d’autres pays du monde et devront alors parcourir une distance de 21, 100 km.

« Concernant la préparation des athlètes, nous avons sélectionné les meilleurs athlètes de chaque département, notamment les trois meilleurs garçons et  les trois meilleures filles », a précisé Jean Baptiste Ossé, président de la Fédération congolaise d’athlétisme.

Le parcours du Smib

Les différents athlètes qui participeront à cette compétition parcourront les différents arrondissements de la ville capitale. En effet, le départ  et l’arrivée sont prévus  au boulevard Alfred-Raoul. Ils passeront par Bacongo, Makélékélé, la corniche pour sortir au centre-ville avant de traverser Poto-Poto, Ouenzé et Moungali. Les sportifs passeront par la suite au Plateau des 15 ans pour allonger le boulevard Denis-Sassou-N’Guesso avant de chuter au boulevard Alfred-Raoul.

Le Smib permet une rencontre entre les athlètes locaux et ceux de l’extérieur. C’est du moins ce qu’explique le président du comité d’organisation. « L’objectif de ce semi-marathon est de favoriser les rencontres entre les athlètes locaux et extérieurs. C’est un espace qui réunit les congolais à travers le sport », précisé Raymond Ibata, président du comité d’organisation.

Histoire du Smib

C’est une histoire qui remonte en 2001. Le président de la République du Congo avait organisé un marathon dit de la paix. Il était question pour lui, de faire d’enseigner à la jeunesse congolaise, les valeurs de patriotisme, de solidarité, de compréhension mutuelle, de citoyenneté et de civisme.

 

Denis Sassou N’Guesso à Nouakchott

Le chef de l’Etat de la République du Congo a quitté Brazzaville hier mercredi 31 juillet pour assister ce jeudi à la cérémonie d’investiture du président de la République Islamique de Mauritanie.

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, est le Président nouvellement élu de la République Islamique de Mauritanie. Sa cérémonie d’investiture se déroulera ce jeudi 31 juillet 2019 à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. C’est qui justifie le voyage de Sassou N’Guesso.

A son arrivé à Nouakchott, le chef de l’Etat congolais a été accueilli à sa descente d’avion par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

C’est ce jeudi 01 août, que se tiendra la cérémonie de passation des fonctions entre le président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz et le nouveau président élu Mohamed Ahmed Ould El Ghazouani.

Prendront part à cette cérémonie des dirigeants des pays du Sahel, certains hauts responsables de la région du Golfe et d’Afrique, ainsi que des personnalités américaines et françaises.

OMS-Afrique : les pays africains veulent améliorer leur capacité à faire face aux épidémies

Le sujet sera au centre de la rencontre qui regroupera les ministres de santé des pays du continent africain, le 19 août à Brazzaville.

Progresser dans le système de défense des épidémies en Afrique. C’est de ça dont il sera question dans les échanges des ministres de santé des pays du continent africain, le 19 août 2019. Une rencontre qui se tiendra à Brazzaville, capitale de la République du Congo. L’annonce de la tenue du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a été faite le 29 juillet, par la directrice de l’institution, le Dr Matshidiso Moeti.

Elle s’est exprimée à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.  « Ils vont discuter des problèmes sanitaires. Nous allons voir comment améliorer la capacité de nos pays à faire face aux épidémies ; ce qui est en train de se faire notamment au niveau de la République démocratique du Congo où il y a Ebola et dans les pays voisins », a expliqué  la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.

Il faut le dire, l’épidémie d’Ebola ne sera pas la épidémie qui sera à l’ordre du jour. D’autres comme le chikungunya seront également abordés.

Denis Sassou N’Guesso a rendu un dernier hommage à François Lumwamou

L’ancien ministre et ancien recteur de l’Université Marien Ngouabi, François Lumwamou, est décédé le 9 juillet dernier, à l’âge de 80 ans, à Brazzaville.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage, mardi dernier, au palais des congrès, à l’ancien ministre et ancien recteur de l’Université Marien Ngouabi, François Lumwamou, décédé le 9 juillet dernier, à l’âge de 80 ans, à Brazzaville.

C’est au cours d’une cérémonie solennelle que les corps constitués nationaux lui ont rendu hommage. En effet, après les présidents des deux chambres du Parlement, le gouvernement, la Force publique, les autorités départementales ainsi que les anciens ministres, c’est le président de la République qui a bouclé la série de recueillement après avoir déposé une gerbe de fleurs en souvenir de son ancien collaborateur.

Né le 16 septembre 1939 à Bimbouloulou, dans le district de Boko, dans le département du Pool, François Lumwamu a fait ses études primaires à Mbandza-Nganga et à Voka de 1947 à 1953. Fils d’un catéchiste missionnaire de profession, l’illustre disparu est passé par le petit séminaire Saint Paul de Mbamou et le grand séminaire Libermann de Brazzaville entre 1953 à 1962. Ceci avant d’aller poursuivre ses études au Centre d’enseignement supérieur de Brazzaville (CESB), actuelle Université Marien-Ngouabi de 1962 à 1963.

François Lumwamu a étudié dans les universités de Poitiers (1963-1966) ; Paris-Sorbonne de 1966-1969 et Paris-IV Sorbonne en 1986. Ainsi, il obtiendra tour à tour les diplômes de licence Ès lettres ; Diplôme d’études approfondies en sciences sociales, doctorat de troisième cycle en linguistique; doctorat d’Etat Ès lettres et sciences humaines avec mention très honorable. Rentré au pays en 1969, il est admis comme assistant, puis maître assistant de lettres au CESB en 1970. Une belle carrière qui l’a hissé au grade académique de professeur des universités.

Sur le plan politique, il a participé à la Conférence nationale souveraine en 1991 et à la création, la même année, de l’Union nationale des patriotes croyants. Au sortir de la guerre civile de 1997, il est nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, poste qu’il occupa jusqu’en 1999. L’illustre disparu fut également conseiller départemental du Pool de 2008 à 2014.

Il a été inhumé le 24 juillet au village Bimbouloulou, dans la sous-préfecture de Louingui, dans le département du Pool.

Congo : Denis Sassou N’Guesso de retour à Brazzaville

Après un séjour passé à Niamey, où il a pris part au sommet extraordinaire de l’Union Africaine qui s’est tenu les 7 et 8 juillet 2019, le chef de l’Etat a regagné Brazzaville.

C’est ce lundi 08 juillet que l’avion du Denis Sassou N’Guesso a atterri à l’aéroport international de Maya-Maya. Il fait partie de la trentaine des chefs d’Etats africains à avoir assisté aux assisses du sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey au Niger.

Ce 33éme de l’UA était consacré à la création de la zone de libre-échange continental (ZLEC). Le sujet était au centre des échanges de la rencontre de deux jours des présidents africains. Ce n’est plus une proposition, c’est une réalité, l’Afrique dispose dorénavant de sa zone de libre-échange. Ce sont 54 pays africains, dont la République du Congo, qui ont signé, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale.

Il faut tout de même dire que l’accord qui vient d’être paraphé entre en vigueur à partir de juillet 2020. Pour le président nigérien, Mahamadou Issoufou, c’est « un ensemble cohérent de mesures qui doivent permettre d’augmenter le niveau des exportations interafricaines. L’Afrique sera riche de ses matières premières lorsqu’elle sera capable de les transformer ».

La création de la ZLEC vise à éliminer, d’ici cinq ans, des droits des douanes sur un ensemble de produits représentant 90% des lignes tarifaires.

Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahmat a affirmé que dès son lancement, la ZLEC sera soutenue par un mécanisme de surveillance en ligne et d’élimination des barrières non tarifaires continentales, ainsi que par une plateforme panafricaine de paiements et de règlements numériques, une application pour les entreprises et un portail de l’observatoire africain d’e-commerce.

La ville d’Accra au Ghana a été retenue par les chefs d’État africains pour abriter le siège de cette nouvelle structure.

Étudiants rapatriés de Cuba : Sassou N’Guesso reçoit les parents

Le président Denis Sassou N’Guesso a reçu le collectif des parents desdits étudiants, mardi 2 juillet à Brazzaville, afin que tous s’impliquent dans la recherche de solutions.

Face aux parents, le président Denis Sassou N’Guesso s’est montré autant ferme que magnanime, en somme paternel. Ses mots ont rassuré et réconforté des parents qui se disaient en perte de repères pour leurs enfants. «En dépit des fautes qu’il peut commettre, un enfant reste un enfant. Le flageller à l’extrême, c’est s’auto-flageller. C’est certes pour eux, une chance de réussite dans laquelle nous nous sommes investis qui a été gâchée. Le mal est fait. Pour ces enfants, le retour au pays est déjà une grosse sanction. Il faut à présent tourner la page et œuvrer à leur redonner une chance de réussite si possible, dans l’orientation qui est la leur.»

Touché par ce geste d’une magnanimité inespérée, le collectif des parents concernés a demandé pardon au chef de l’État et exprimé sa volonté de collaborer avec le gouvernement en vue de la réinsertion des étudiants rapatriés dans les structures académiques locales. « Les responsabilités sont partagées. Nous allons échanger avec les enfants pour chercher comment réformer leur avenir », a indiqué le responsable du collectif, Jean François Galomi, à l’issue de l’audience avec le président de la République.

« Et si les enfants sont encore motivés pour apprendre la médecine, nous allons négocier leur réinsertion avec le gouvernement », a-t-il ajouté.

Au total, cent trente-huit étudiants congolais inscrits en médecine à La Havane ont été rapatriés, en juin dernier, pour mauvais résultats scolaires et avoir réclamé violemment leur bourse.

Jean François Galomi a fait savoir qu’« aucun étudiant n’a disparu », tous ont regagné leurs familles.

« Nous avons informé le président de la République que nous avons bien reçu les enfants. Chaque enfant vit auprès de ses parents », a-t-il conclu.

Le gouvernement congolais avait envoyé plus de mille étudiants entre 2014 et 2015 dans la capitale cubaine pour y suivre des études en médecine. Certaines étudiantes ont été rapatriées avec des bébés.

Denis Sassou N’Guesso attendu à Paris

Le président de la république congolaise prendra part au sommet France-Afrique, dont les assisses s’ouvrent le 2 juillet 2017, à Paris.

Denis Sassou N’Guesso se rendra à Paris la semaine prochaine où il assistera au sommet France-Afrique, qui se tiendra dans la capitale française. L’annonce du déplacement du chef de l’Etat a été faite par l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, à l’issue d’un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

Le président congolais y sera en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’UA sur la crise libyenne.

L’entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Bertrand Cochery a été l’occasion d’égrener quelques sujets à l’ordre du jour de ce sommet. « Faire un tour d’horizon de tous les sujets d’intérêt commun, qu’il s’agisse des sujets d’actualité, de politique internationale, de la sécurité sur le continent africain et dans la sous-région, mais aussi de parler d’un certain nombre de dossiers importants de coopération bilatérale autour des trois feuilles de route de coopération renforcée », a dit le diplomate français.

L’enseignement supérieur, la recherche et l’éducation, l’environnement et la santé, sont certaines feuilles de route de la coopération bilatérale entre l’Afrique et la France.

« Ce sont trois sujets d’importance. Dans le secteur de l’environnement, j’ai bien insisté auprès du président sur l’importance du dossier des tourbières qui constitue aujourd’hui une carte maîtresse, un atout essentiel pour le Congo dans le cadre du Fonds bleu et plus largement par rapport à tous les défis environnementaux », a indiqué Bertrand Cochery.

Il ne faudra pas oublier le plan économique, qui ne manquera certainement pas d’être abordée à Paris lors du Sommet France-Afrique.

Commémoration de la mort d’Omar Bongo : Sassou N’Guesso invité au Gabon

Dix ans après la mort de l’ex-président gabonais, une cérémonie sera samedi 08 juin 2019, au Gabon. Plusieurs chefs d’Etats africains sont invités à cet évènement.

Dix ans qu’Omar Bongo est décédé à Barcelone en Espagne. Samedi 8 juin, jour anniversaire, plusieurs chefs d’État africains sont invités, comme Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Ibrahim Boubakar Keïta du Mali, ou Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale. Une cérémonie œcuménique est prévue ce jour-là. Un grand concert gratuit sera également donné. La question de l’héritage, elle, reste complexe.

Omar Bongo a eu de nombreux enfants… 54 enfants reconnus. 54 enfants, c’est autant d’héritiers. Dix ans après la mort de l’ancien président, la question de la succession n’est toujours pas réglée. Le dossier est très complexe.

L’immense fortune laissée par Omar Bongo est estimée à plusieurs centaines de millions d’euros. Des biens immobiliers, des parts dans des sociétés, des comptes bancaires aussi dont deux à Monaco. Ali et Pascaline Bongo sont les deux légataires universels. C’est-à-dire qu’ils se partageront à eux deux la moitié de l’héritage. En tout, 54 héritiers. Le dossier est plus que complexe. En 2014, Pascaline Bongo qui gérait la succession en qualité de mandataire unique a été évincée par son frère.

Des implications diplomatiques

L’affaire a également ses implications diplomatiques, puisque parmi les héritiers figurent Yacine Queenie et Omar Denis, deux petits-enfants de Denis Sassou Nguesso. Contestant les droits à la succession du chef de l’État, la fille de Chantal Myboto-Gondjout, elle aussi héritière, s’est emparée de la polémique sur l’état civil d’Ali Bongo à peine un an avant la présidentielle de 2016.

De péripéties en rebondissements, de jeu d’alliances en règlements de comptes, la succession n’est toujours pas réglée. « Certes il y a eu des attributions partielles, mais le dernier mandataire judiciaire a été suspendu », souligne un avocat, qui ironise : « S’il y a du monde dans l’avion, on a l’impression qu’il n’y a plus personne dans le cockpit. » « La raison finit toujours par l’emporter sur la passion. Tout se fait de manière légale et dans le respect de la famille », assure une autre source proche du dossier.

Obsèques d’Etienne Tshisekedi : Sassou N’Guesso se rendra en RDC

Les funérailles de cet opposant politique de la république démocratique du Congo, auront lieu du 31 mai au 1er juin au stade des Martyrs.

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso est l’un des six chefs d’Etats à avoir confirmés leur présence aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Les funérailles de l’ancien président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), le père du président actuel de la RDC, Étienne Tshisekedi, auront lieu du 31 mai au 1er juin au stade des Martyrs.

Les services de communication et presse de la présidence de la RDC, parle du président angolais João Lourenço, le rwandais Paul Kagame, Denis Sassou-Nguesso du Congo Brazzaville, Edgar Lungu de la Zambie, Faure Essozimna Gnassingbé du Togo et Alpha Condé de la Guinée.

Outre, ces Chefs d’États, le comité d’organisation des obsèques avaient également annoncé la présence du président français, Emmanuel Macron et du belge Charles Michel.

Etienne Tshisekedi est décédé le 1er février 2017 à Bruxelles, la dépouille de l’opposant historique, sera rapatriée le jeudi 30 mai 2019.

Denis Sassou N’Guesso élevé au rang de Docteur Honoris Causa

C’est un titre qu’il a reçu à l’institut d’État des relations internationales de Moscou au terme de sa visite officielle en République fédérale de Russie.

Une cérémonie a été organisée en l’honneur du Président congolais pour son œuvre diplomatique dans le monde. Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les établissements d’enseignement supérieurs. C’est une façon d’honorer des personnalités de nationalité étrangères pour leurs services rendus aux Sciences, aux Lettres, aux Arts…

Denis Sassou-N’Guesso, à Moscou a eu les honneurs de la Douma et du Kremlin, un passage devant les parlementaires russes, puis un entretien en tête à tête avec Vladimir Poutine.

Au cours de cette visite, des accords ont été signé notamment le départ des conseillers militaires par Moscou à Brazzaville pour assurer des missions de formation et de maintenance.

Parlement Russe : Denis Sassou N’Guesso évoque le projet de construction d’un oléoduc

Ce projet sera construit avec l’appui du Kremlin et doit traverser au Congo sur près de 1000 km.

Denis Sassou Nguesso est en visite à Moscou. Devant le parlement russe, le président congolais, a évoqué le projet de construction, avec l’appui du Kremlin, d’un oléoduc devant traverser le Congo sur près de 1000 km.

«Ce projet pourrait offrir à nos deux pays l’opportunité d’une grande action qui s’inscrira durablement dans l’histoire de notre coopération », a déclaré Denis Sassou N’Guesso.

L’oléoduc sera dédié à la fourniture des produits pétroliers et gazeux et devrait relier les villes de Pointe-Noire, de Brazzaville et d’Ouesso. L’objectif est de renforcer la capacité de transit du Congo, grâce à sa situation géographique.

Le Congo fait partie des 5 premiers pays producteurs de pétrole en Afrique. La principale raffinerie du Congo, comble à peine 35% des besoins locaux.

Coopération Congo-Russie : échanges entre Sassou Nguesso et Vladimir Poutine

Le chef de l’Etat congolais a été invité par son homologue russe, dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays.

Denis Sassou Nguesso qui est arrivé à Moscou, aura plusieurs entretiens avec Vladimir Poutine. Au cours de ces entretiens, les deux chefs d’État pourront échanger sur les questions d’intérêts communs, notamment les perspectives économiques entre les deux Nations. Cette rencontre de haut niveau entre les dirigeants des deux pays sera suivie d’une réunion élargie des deux délégations. Le premier sommet Russie-Afrique, prévu pour automne 2019 ne manquerait pas au menu de ces échanges entre Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine. Bien d’autres questions relatives au raffermissement des liens d’amitié entre les deux peuples pourraient retenir l’attention des deux hommes d’Etat.

A l’issue de cette séance de travail, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération. On peut penser que le projet de gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso via Oyo pourrait figurer au cœur de ces accords. En effet, la mise en œuvre de ce projet permettra au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur le territoire national, en mettant en même temps un terme à leur convoyage, à travers certains pays comme la République Démocratique du Congo.

Avant de clore son séjour de travail à Moscou, le président Denis Sassou-N’Guesso sera l’hôte des universitaires, à travers un institut russe qui lui fait honneur, en lui décernant une distinction honorifique de la dignité russe.

En rappel, les échanges entre les deux pays sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014. Et que la Russie a formé plusieurs cadres congolais dont les militaires et des policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe. Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, notamment, grâce au centre culturel russe de Brazzaville.

Congo : Denis Sassou-N’Guesso à Moscou

Le chef de l’Etat a entame une visite officielle de 4 jours qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération Congo-Russie, qui est vieille de plus de 55 ans.

Denis Sassou Nguesso a décollé de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville, lundi 20 mai 2019, en matinée. Il s’est rendu à Moscou, capitale de la République fédérale de Russie. Sur invitation de son homologue Vladmir Poutine, le président congolais passera 4 jours, qui pourraient s’achemine vers la conclusion d’un programme avec le FMI.

Il faut le dire, cette visite officielle s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de la coopération Congo-Russie. La coopération entre les deux pays vieille de plus de 55 ans, est marquée par des œuvres de développement dans divers domaines.

L’agenda de travail de Denis Sassou-N’Guesso annonce d’intenses activités diplomatique, politique et scientifique. En effet, le chef de l’Etat congolais s’adressera à la Douma (Parlement russe), à Moscou, ce 22 mai 2019. Il rencontrera aussi des hommes d’affaires russes, à qui il présentera les opportunités d’investissement du Congo, en vue de les inciter à choisir le Congo comme destination d’affaires.

En hommage aux soldats soviétiques tués durant la grande guerre patriotique de 1941 à 1945, Denis Sassou-N’Guesso déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, situé sous les murs du Kremlin. Un tête à tête au Kremlin, entre Denis Sassou-N’Guesso et son homologue russe, Vladimir Poutine suivra cet hommage et constituera le point culminant de ce voyage d’Etat.

Denis Sassou N’Guesso de retour à Brazzaville

Après un séjour de travail à Oyo, le chef de l’Etat a regagné la capitale congolaise mercredi 15 mai 2019.

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville ce mercredi 15 mai 2019 après un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette (nord).

Ce mercredi 15 mai, Denis Sassou Nguesso a quitté Oyo dans le département de la cuvette, pour son domicile à Brazzaville. Pendant son séjour, le chef de l’Etat a reçu en audience Akinwumi Adesina, président de la BAD, samedi 11 mai 2019.

Au centre des discussions des deux personnalités, le financement par la BAD des projets intégrateurs au Congo.

Denis Sassou N’Guesso a également procédé le lundi 13 mai 2019 à l’inauguration du siège de l’agence locale de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) à Oyo, en présence du gouverneur de la Banque des États d’Afrique Centrale Abbas Mahamat Tolli.

Denis Sassou Nguesso reçoit un émissaire béninois

Le 03 mai dernier, à Brazzaville, le chef de l’Etat a reçu Aurélien Agbenonci, ministre des Affaires étrangères du Bénin.

La visite du ministre béninois Aurélien Agbenonci, avait pour objectif de demander conseils au président congolais, suite au tumulte post-électoral qui règne au Bénin. Après les élections législatives du 28 avril dernier, le Bénin traverse une période post-électorale tumultueuse. Opposition et majorité présidentielle se rejettent la responsabilité des escarmouches qui ont plongé ainsi le pays dans une sorte de confusion totale.

C’est face à cette impasse que le président béninois, Patrice Talon, a dépêché son ministre des Affaires étrangères rencontrer le président Denis Sassou N’Guesso pour lui demander conseils.

A l’issue de l’audience avec le chef de l’Etat congolais,  Aurélien Agbenonci a déclaré « L’histoire des nations est marquée par des étapes, c’est-à-dire des hauts et des bas. Les partis de l’opposition ont boudé les élections alors que ces mêmes partis refusent d’appliquer ce qu’ils ont voté eux-mêmes ».

L’on se souvient, qu’avant ces élections législatives, le Bénin était considéré comme l’un des exemples de démocratie en Afrique.

Le Port de Brazzaville sera bientôt doté de nouvelles grues

Ce sera un don de l’Union européenne. L’annonce a été faite par l’envoyé spécial de cette institution pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke.

Le débarcadère fluvial de Brazzaville, la capitale congolaise va être doté, dans les prochains jours, de nouvelles grues par l’Union européenne (UE). L’annoncé a été faite le 20 mars à Brazzaville, par l’envoyé spécial de ladite institution pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke.

L’émissaire de l’UE est arrivé au Congo où il a eu un entretien avec le Président Denis Sassou Nguesso. Au sortir du tête à tête, Koen Vervaeke a indiqué que son institution entend investir davantage en Afrique pour aider le continent à réaliser la croissance économique et créer des emplois.

« En Europe, nous savons qu’avec nos partenaires africains, la croissance économique, la création d’emplois viendront de l’investissement et non de l’aide au développement. Nous avons créé les moyens et les instruments d’investir davantage sur le continent », a indiqué Koen Vervaeke.

En ce qui concerne la République du Congo, il a déclaré : « L’ambassadeur (de l’UE NDLR) a signé un contrat de construction d’un port de pêche à Pointe-Noire. Dans quelques semaines, on va installer des grues au port de Brazzaville. C’est ce genre d’actions que nous allons développer davantage ».

Rappelons que l’UE est partie prenante dans le projet de construction de la route Gambari-Mindouli, dans le département du Pool. Elle a, par le truchement de la Banque européenne d’investissement, contribué au financement du programme de modernisation des installations du Port autonome de Pointe-Noire.

Koen Vervaeke e Denis Sassou Nguesso ont évoqué les questions liées aux relations entre les deux parties. Ils ont également abordé les négociations entre le Congo et le Fonds monétaire international devant aboutir à la conclusion d’un accord de coopération économique.

Dans leur échange, les deux personnalités ont également parlé des questions liées à la paix et à la sécurité dans la région des Grands Lacs où l’UE appuie les efforts de certains pays en matière de sécurité et de développement.

Selon Koen Vervaeke, l’UE a mobilisé huit cents millions d’euros en faveur de la République centrafricaine, en soutien à l’accord de paix. L’UE a aussi déployé deux cents militaires pour former les futures Forces armées centrafricaines.

Total entend développer d’autres projets au Congo

L’information a été révélée le mardi 05 mars 2019, par le directeur de Total pour l’Afrique, Guy Maurice.

Mardi 05 mars dernier, à Brazzaville, le directeur de Total pour l’Afrique, a indiqué, que sa compagnie étudie la possibilité de réaliser des investissements supplémentaires au Congo, où elle opère depuis une cinquantaine d’années.

L’on se souvient de cette déclaration de Guy Maurice « Nous sommes en ce moment en pleine phase d’études et de prospection pour les futurs investissements ». Déclaration faite à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Lors de la rencontre avec le président Sassou Nguesso, le directeur de Total pour l’Afrique avait parlé de la production du gisement Moho Nord en ce début d’année 2019, ainsi que des perspectives.

Pour rappel, le pétrole est la première ressource d’exportation du Congo. Il y a quelques années, l’or noir contribuait aux recettes budgétaires du pays à plus de 70%.  Et les investissements de Total représentent deux tiers de la production pétrolière du Congo.

Niamey: Déclaration de Denis Sassou N’Guesso au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat de la région du Sahel

A l’invitation de son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, le président de la République du Congo a participé, le 25 février, dans la capitale nigérienne, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat de la région du Sahel. Dans la déclaration qu’il a prononcée à cette occasion, Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour un soutien approprié de la Communauté internationale à l’urgence mondiale de la préservation de l’environnement.

Voici l’intégralité de la déclaration du chef de l’Etat congolais, initiateur du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

« Monsieur le président de la République du Niger, président de la Commission climat de la région du Sahel

Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et messieurs les chefs des délégations,

Mesdames et messieurs,

Je voudrais, avant tout propos, adresser mes sincères remerciements à mon cher frère, le président Mahamadou Issoufou pour m’avoir convié à ce premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement  de la Commission climat de la région du Sahel.

C’est ici aussi, l’occasion de renouveler notre reconnaissance à Sa Majesté Mohammed Vi, roi du Maroc, pour l’intérêt constant qu’il ne cesse de porter à la mise en œuvre du Fonds bleu pour le Bassin du Congo ainsi que pour son soutien jamais démenti à la Commission climat pour la région du Sahel.

Par delà, l’agréable plaisir de me retrouver à vos côtés, aujourd’hui, ma conviction profonde est qu’il nous faut davantage accélérer nos réponses au dérèglement climatique. Je me réjouis des progrès accomplis au plan institutionnel dans nos différentes régions en matière de lutte contre le changement climatique.

Au cours de son premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu en avril 2018 à Brazzaville, la Commission climat du Bassin du Congo a désigné quatre ambassadeurs de bonne volonté en charge du plaidoyer en faveur de la mobilisation des ressources pour le Fonds bleu, son instrument financier.

Engagées dans le même combat, nos deux Commissions ont tout à gagner à mutualiser leurs efforts, notamment à travers un échange bénéfique des expériences. Ainsi, le projet de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel porté par l’Union africaine devant l’avancée du désert tirerait profit du clonage réussi dans les zones sablonneuses du Congo de certaines espèces résistantes d’arbres à croissance rapide.

Je mets solennellement cette expérience congolaise de reboisement à la disposition de nos frères du Sahel dans la perspective d’une bande de verdure qui traverse l’Afrique, de la côte atlantique du Sénégal au rivage de la mer rouge, à Djibouti.

Il en est de même de la baisse préoccupante du niveau des eaux du lac Tchad pour laquelle une coordination inter-régionale des efforts, tenant compte des impacts environnementaux, paraît nécessaire.

Devant l’assèchement progressif de cet espace vital de vie, la Commission climat du Bassin du Congo pourrait constituer, en synergie avec la Commission climat pour la région du Sahel, un cadre utile et consensuel de réflexion et d’actions.

Enfin, la question du financement des projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable constitue une priorité voire une urgence incontestable.

C’est pourquoi, j’en appelle, une fois de plus, à des partenaires efficaces et à la disponibilité effective de la communauté internationale pour un soutien adéquat à cette noble cause mondiale.

Je vous remercie ».