Congo-présidentielle : Sassou N’Guesso prévoit de faire 12 meetings

Le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 21 mars 2021 entend organiser 12 meetings pour les 12 départements du Congo.

La République du Congo tiendra sa présidentielle le 21 mars prochain. La cour constitutionnelle a retenu 7 candidats sur les 08 qui avaient déposé leurs dossiers. Les stratégies se multiplient pour gagner l’électorat. Le candidat Denis Sassou N’Guesso prévoit d’organiser 12 meetings dans les 12 départements que compte le Congo, c’est-à-dire un meeting par département.

Denis Sassou N’Guesso organisera du 5 au 19 mars des meetings à Pointe-Noire, Loango (Kouilou), Dolisie (Niari), Sibiti (Lékoumou), Madingou (Bouenza), Kinkala (Pool), Impfondo (Likouala), Ouesso (Sangha), Ewo (cuvette-Ouest), Djambala (Plateaux), Owando (Cuvette) et Brazzaville.

Sa direction de campagne précise que, dans les zones jugées utiles à la visite du Président-candidat, les directeurs de campagne locaux devront prendre le relais et préparer aussi les futures élections législatives.

Rappelons que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 21 mars, s’ouvre le 5 mars et s’achève le 19 mars 2021.

Congo : Sassou N’Guesso en visite de travail à Pointe-Noire

Le Che de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso en séjour dans la ville océane a visité un certain nombre d’infrastructures socio-économique.

Lundi 22 février 2021, le président la République s’est successivement rendu dans trois arrondissements de Pointe-Noire. Il était à l’hôpital général dans l’arrondissement 6 Ngoyo puis aux voiries urbaines, dans l’arrondissement 3 Tié-Tié et enfin au siège du port autonome en bordure de mer dans le 1er arrondissement Lumumba.

Précisons que l’hôpital général de Pointe-Noire, déjà doté de ses premiers équipements, tout comme celui en cours d’achèvement à Brazzaville près du Centre national de radio et de télévision, à Djiri. La construction de ces infrastructures sanitaire s’inscrit dans le cadre du programme « Santé pour tous » du chef de l’État.

Les voiries urbaines quant à elles relèvent du programme mené par le gouvernement et la Banque mondiale pour désenclaver les quartiers périphériques des deux principales villes du Congo. Pour ce qui est du nouveau siège du Port autonome de Pointe-Noire, celui-ci contribue à l’amélioration des conditions de travail de cette entité stratégique dans la chaîne de l’économie du Congo.

Congo : le rédacteur en chef de la télévision Pointe-Noire a été suspendu

Henri-Michel Ngakeni aurait été suspendu de ses fonctions pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Le journaliste Henri-Michel Ngakeni a été suspendu. Le rédacteur en chef à la télévision Pointe-Noire, dans le Kouilou,  a été sanctionné jusqu’à nouvel ordre pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, portant ainsi entrave au fonctionnement harmonieux de l’administration.

Congo : la ville de Lékana connectée au réseau électrique national

La ligne haute et moyenne tension reliant les localités de Djambala et Lékana, dans le département des Plateaux, a été officiellement mise en service le samedi 13 février par le président Denis Sassou N’Guesso.

D’une longueur de 48km, la connexion de Lékana au réseau électrique national s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement en partenariat avec Eximbank of India. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya,

C’est un projet d’électrification des communautés urbaines dont le coût global est estimé à 69,4 millions de dollars américains soit environ 35 milliards de francs CFA. Ledit projet vise à électrifier les localités des différents départements du pays.

« Le gouvernement a décidé de s’attaquer aux défis majeurs par moult initiatives. Dans le secteur de l’énergie, il s’agit de densifier le réseau de distribution tout en continuant à gagner le pari de la production », a déclaré le ministre Jean-Jacques Bouya.

Le district de Lékana possède une vocation agropastorale comme Djambala, le chef-lieu des Plateaux. Son électrification offrira aux jeunes voire même aux adultes l’opportunité de s’adonner aux petits métiers, ainsi qu’à un certain nombre d’activités telles la vulcanisation, la soudure, la menuiserie.

« Aucun développement ne peut être envisagé sans une disponibilité énergétique suffisante », a indiqué le sous-préfet de Lékana, Egide Abou, invitant les pouvoirs publics à relever d’autres défis de la localité à savoir l’adduction d’eau potable et la réhabilitation de la route préfectorale.

Construite dans les années 80, la route Djambala-Lékana se trouve actuellement dans un état de délabrement au point où les populations accusent des difficultés pour se rendre à Brazzaville et à d’autres agglomérations du pays.

Pour sa part, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, a exhorté la population à faire bon usage des équipements électriques installés à Lékana. « C’est un bien commun pour tous les Congolais. Une panne survenue ici peut entraîner des perturbations sur l’ensemble du réseau. Veillez combattre les branchements pirates et le vol des câbles, éteindre les ampoules en plein jour », a-t-il renchéri.

De leur côté, les notables de Lékana ont demandé au président Denis Sassou N’Guesso de « continuer » tout en lui témoignant leur soutien pour l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en visite de travail dans le département des Plateaux

Le Chef de l’Etat passera deux jours dans le département des plateaux et procédera au lancement de la ligne électrique Djambala-Lekana.

Le Président de la République congolaise, Denis Sassou N’Guesso quitte Brazzaville, ce vendredi 12 février 2021, pour un séjour de travail de 48 heures dans le département des Plateaux. Le Chef de l’Etat, procédera au lancement de la ligne électrique Djambala-Lekana.

Cette ligne électrique vient renforcer les projets d’électrification rurale réalisés au cours de ces dernières années, notamment la mise en service des lignes Ollombo-Abala, Gamboma-Ongogni (Plateaux), et Boko-Songho dans le département de la Bouenza.

Le taux d’électrification en milieu rural reste très faible en République du Congo, soit moins de 10%, selon les sources officielles. Alors qu’en zone urbaine le taux d’électrification est estimé à 47 %.

Congo : Denis Sassou N’Guesso visite quelques chantiers de Brazzaville

Le Chef de l’Etat s’est rendu au centre commercial « Brazzaville Mall » et du Mémorial de l’Histoire du Congo, situés au quartier Mpila.

Les chantiers du centre commercial « Brazzaville Mall » et du Mémorial de l’Histoire du Congo, situés au quartier Mpila puis ceux du siège du nouveau parlement, à quelques encablures de l’Institut français du Congo (IFC) ont atteint un niveau très avancé. Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso les a visités, le 1er février 2021, en début de soirée, en présence du premier ministre, Clément Mouamba et de quelques membres du gouvernement.

L’un des plus grands projets de coopération réalisé en Afrique sub-saharienne sous forme de dons par la Chine se trouve être le nouveau siège du parlement congolais. Le président Denis Sassou N’Guesso est allé toucher du doigt le niveau d’avancement des travaux de ce chantier dont la première pierre a été posée le 22 mai 2027 par le président de la République du Congo.

Les présidents des deux chambres du parlement, Pierre Ngollo (Sénat) et Isidore Mvouba (Assemblée nationale), ainsi que le premier ministre et quelques membres du gouvernement ont accompagné le chef de l’Etat dans cette visite qui lui a permis de se faire une idée sur le niveau d’exécution des travaux de ce chantier qui s’étend sur une superficie totale de 24 408 mètre carrés.

La visite a commencé par les deux blocs avec deux bâtiments similaires de trois étages dotés d’une salle des conférences de 300 places pour le Sénat et de celle de 503 places pour l’Assemblée nationale. Le Chef de l’Etat et sa délégation ont également visité les bureaux des présidents des deux chambres, la salle polyvalente reliant les deux blocs et les locaux techniques.

Le centre commercial « Brazzaville Mall »

Le président de la République a terminé cette visite avec un sentiment de satisfaction, avant de poursuivre la route vers le centre commercial « Brazzaville Mall » à Mpila dans le 6ème arrondissement de Brazzaville, Talangaï.

Ici, le chantier du Mémorial de l’histoire du Congo, construit sur l’épicentre de la déflagration du 04 mars 2012 a inauguré la visite du chef de l’Etat qui est accompagné du premier ministre, Clément Mouamba et de quelques membres du Gouvernement. Conçu pour rendre hommage aux victimes de cet événement malheureux, ce Mémorial a une architecture de type R+2. Il est constitué de trois bâtiments en forme de flèche et d’un rez-de-chaussée, d’un hall, d’une salle d’exposition d’objets d’art.

Le centre commercial, « Brazzaville Mall » a constitué le clou de cette visite des chantiers. Une projection vidéo a permis d’édifier le chef de l’Etat et sa délégation sur les activités qui seront développées sur ce site. Hormis l’espace réservé au centre d’achats et aux restaurants ainsi qu’aux cafés, « Brazzaville Mall » comporte également des bâtiments dédiés aux services indispensables, tels que les banques, les pharmacies, les salons de beauté et les salles de sports.

« Le style du centre commercial sera un mélange de touches locales et internationales pour un rendu unique qui plaira aux plus grand nombre (…) A « Brazzaville Mall », les visiteurs apprécieront les marques internationales les plus prestigieuses, des endroits de divertissement sur mesure ainsi qu’une offre incroyable de magasins, restauration et services », expliquait, il y a quelques mois, Aurélia Liande, la présidente-directrice générale de Vision réal développement (VRD), la société promotrice du chantier.

A noter que, le centre commercial « Brazzaville Mall » est situé dans la zone où se trouvaient les casernes militaires détruites lors des explosions du 04 mars 2012.

Congo : Denis Sassou N’Guesso au sommet de la CIRGL

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville, jeudi 28 janvier 2021 pour Luanda, en Angola.

Dans la capitale angolaise, le Chef de l’Etat prend part ce vendredi au sommet de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIRGL). Le dit sommet est consacré à la situation sécuritaire dans la sous-région, notamment en République centrafricaine (RCA).

À l’initiative du Chef d’État angolais, João Lourenço, en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIRGL), l’événement réunit la RCA, le Congo-Brazzaville, le Rwanda, le Tchad et le Soudan, y compris l’Angola, en tant que pays hôte.

Rappelons que la CIRGL a pour mission de résoudre les problèmes de paix et de sécurité, après les conflits politiques qui ont dévasté la région en 1994.

Congo : le président Denis Sassou N’Guesso est candidat à la présidentielle de mars prochain

Il a officiellement fait l’annonce le 23 janvier 2021 dans le département du Niari, lors du lancement des travaux de construction de la route Dolisie-Kibangou

Récemment investi par le Partit congolais du travail (PCT), le président candidat, Denis Sassou N’Guesso annonce sa candidature pour un autre mandat au Congo. Les prochaines élections se dérouleront le 21 mars 2021. Le président congolais fait savoir que cette autre candidature, fait suite à l’appel des populations de la localité du Niari. Département depuis lequel, il informe qu’il est candidat.

« L’appel nous a été lancé par les anciens et par les jeunes et ils nous ont pratiquement placé au pied du mur puisque nous avons même reçus leur contribution financière. Et nous avons bien entendu cet appel. Avant eux, nous avons entendu l’appel du PCT et les partis de la majorité présidentielle. Nous disons oui et nous nous portons candidat à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 », a déclaré le président qui dirige le Congo d’une main de fer depuis plus de 30 ans

L’homme de 77 ans ajoute que : « ensemble, nous participerons à la paix pour poursuivre la marche vers le développement ». Aux populations du Niari, il fait la promesse que le scrutin se déroulera dans la transparence.

Il sied de rappeler que Denis Sassou N’Guesso est accusé par certains leaders d’opposition et des acteurs de la société civile d’avoir modifié la Constitution pour briquer un nouveau mandat.

Congo : le président Denis Sassou N’guesso a présidé la 15ème réunion sur le covid-19

Deux points étaient à l’ordre du jour, l’examen du 15ème rapport de la Task Force à la coordination nationale de gestion de la pandémie et les recommandations de ladite coordination

Il s’est tenu ce Jeudi 21 Janvier 2021, de 11h00 à 12h15, par visioconférence, la 15ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Les présidents du Comité d’experts, Pr Fidèle Yala et Antoine Ange Abena ont été invités à cette assise.

Voici le compte rendu du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement

    I/ – De l’examen du 15ème Rapport de la Task Force près la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.  

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille Public, Président de la Task Force, a indiqué à la Coordination Nationale qu’un an après sa survenue, la pandémie de COVID-19 continue de ravager le monde.

Aujourd’hui, on compte plus de 95 millions de personnes déjà contaminées et plus de 2 millions de morts à travers le monde.

Les Etats-Unis d’Amérique comptent à ce jour plus de 24 millions de personnes touchées par la maladie et 400.000 décès.

En Europe, la pandémie connait un fort rebond, notamment au Royaume- Uni, avec l’apparition d’un nouveau variant très contagieux et une augmentation moyenne de plus de 50.000 malades par jour.

Les autorités des différents pays d’Europe ont été contraintes de prendre des mesures de restriction qui ont souvent pris les formes suivantes : confinement total, couvre-feu nocturne, fermeture des frontières, etc.

En Afrique, depuis plus d’un mois, on assiste à la survenance de ce que les spécialistes qualifient de deuxième vague de contamination. L’Afrique du sud demeure le pays le plus touché de notre continent, avec environ 1 million 300.000 personnes contaminées et plus de 37.000 décès.

Dans notre pays, la tendance à la remontée de l’épidémie est malheureusement observée.

  1. EVOLUTION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
  1. L’EVOLUTION D’ENSEMBLE

 En décembre 2020, les principaux indicateurs du suivi épidémiologique de la COVID-19 se sont dégradés dans notre pays.

Le taux de positivité avoisinait 10% contre un peu plus de 5% en novembre, ce qui place notre pays au-dessus de certains Etats qui connaissent également une recrudescence de la pandémie. Le nombre de morts s’est élevé à 17 contre 2 en novembre et 3 en octobre.

En décembre 2020, les malades dépistés (cas actifs) étaient au nombre de 1224 contre 572 pour le mois de novembre et 268 pour le mois d’octobre. Il s’agit là des chiffres les plus mauvais depuis juillet 2020, mois au cours duquel le pic de la première vague de la pandémie avait été atteint dans notre pays.

Pendant les deux premières semaines de l’année 2021, la tendance ne s’est pas inversée. Le ministère de la santé a recensé, pour les deux premières semaines de janvier 2021, 578 personnes nouvellement contaminées, dont 116 hospitalisées dans des structures publiques. D’autre part, 7 décès supplémentaires sont à déplorer.

Il faut également noter que les deux principales structures hospitalières de traitement des malades de COVID-19 (la clinique LEYONO à Brazzaville et le centre Marie Madeleine MOUISSOU à Pointe-Noire) sont aujourd’hui saturées.

Le 19 janvier, on a comptabilisé 32 patients graves à LEYONO pour une capacité opérationnelle de 22 lits et 41 malades à MOUISSOU qui compte 43 lits opérationnels. Un débordement des structures sanitaires publiques de Brazzaville et de Pointe-Noire est à craindre dans les prochains jours.

  1. L’EVOLUTION DE L’EPIDEMIE PAR DEPARTEMENT

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire demeurent les principaux foyers de contamination, même si le ralentissement de la réalisation des tests de dépistage dans les autres départements du pays ne permet pas de conclure avec certitude sur ce point.

Le département de Brazzaville 65% la contamination avec 65% du total des contaminations, suivi par celui de Pointe-Noire, avec 27%. Brazzaville et Pointe-Noire sont probablement entrées dans une deuxième vague de contamination. Les autres départements ont connu une circulation du virus principalement due à l’arrivée de personnes venues y travailler.

Ces données alarmantes sont caractéristiques de la réalité de la survenance d’une deuxième vague dans notre pays. La Coordination Nationale déplore un relâchement général des populations et même des responsables, dans le respect des règles de distanciation physique et dans le port du masque.

La Coordination Nationale réaffirme solennellement que seule la prévention couplée au respect rigoureux des gestes barrières permettront à notre pays de sortir du long cauchemar pandémique dans lequel il est plongé depuis bientôt une année. Aussi, elle invite les Congolaises et les Congolais, du bas en haut de notre société, au ressaisissement et à l’application stricte des mesures pourtant édictées depuis près d’une année.

Sans cette discipline collective et individuelle, et face à une montée inexorable de la pandémie, les pouvoirs publics pourraient être amenés, de manière ponctuelle, à prendre leurs responsabilités et à renforcer les mesures de restriction afin d’’enrayer cette deuxième vagie qui frappe à la porte de notre pays.

  1. PREPARATION DE LA VACCINATION

Poursuivant l’analyse de la situation épidémiologique, la Coordination Nationale a relevé que les pays frappés par la pandémie de COVID-19 considèrent la vaccination comme l’espoir d’une sortie de la crise sanitaire.

Notre pays se doit donc de préparer le processus de vaccination susceptible de mettre fin à l’épidémie.

Ainsi, et à la demande du Président de la République, qui a donné des orientations claires sur le sujet lors du Message sur l’Etat de la Nation qu’il a délivré devant le Parlement réuni en Congrès en fin d’année 2020, il est créé, sous la supervision du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un comité ad hoc chargé de la vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19.

Ledit Comité est chargé notamment de :

  • collecter et analyser les informations afférentes à la disponibilité et l’accessibilité, aux caractéristiques et aux conditions d’acquisition des doses vaccinales pour le pays ;
  • faire des propositions au Gouvernement pour acquérir, dans les meilleurs délais, des doses vaccinales appropriées et en quantité suffisante pour une couverture vaccinale optimale ;
  • suggérer au Gouvernement toute initiative susceptible de lui permettre de tirer le meilleur profit de l’initiative internationale COVAX, dans sa composante de facilitation de l’accès aux vaccins ;
  • faire des propositions au Gouvernement sur les meilleures approches de vaccination des populations et sur les opérations d’organisation, de logistique et de réalisation de la vaccination des différentes catégories des populations ;
  • entrer en contact, pour le compte du Gouvernement, avec les fournisseurs des doses vaccinales pour préparer les contrats d’acquisition ;
  • élaborer les projets de budget des différentes opérations liées à la vaccination ;
  • suivre, évaluer et, le cas échéant, proposer la modification de la stratégie nationale de vaccination.

    II/ – Des recommandations de la Coordination Nationale.  

La Coordination Nationale recommande instamment que les autorités habilitées et les services compétents veillent à ce que les mesures déjà en place soient mieux respectées. Face à la remontée de l’épidémie, il s’agit de s’assurer d’une communication appropriée, en vue du respect des mesures barrières et de veiller à une prise en charge optimale des malades et de leurs contacts.

  1. LES RECOMMANDATIONS NOUVELLES
  • Relever le niveau de traitement des malades et de leurs contacts en assurant un approvisionnement plus important et régulier des structures sanitaires publiques de prise en charge des personnes contaminées.
  • Conclure des accords avec les centres sanitaires privés afin d’orienter certains malades vers ces structures au cas où les établissements publics de santé seraient saturés.
  • Accélérer les processus d’acquisition des vaccins et de vaccination des différentes catégories de la population.
  1. LES DECISIONS RECONDUITES
  • Proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, à compter du 25 janvier 2021.
  • Maintenir le couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 23 heures à 5 heures du matin pendant les jours ouvrés, et de 20 heures à 5 heures du matin le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés.
  • Adapter et poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention.
  • Faire observer, partout et par tous, toutes les mesures barrières.
  • Organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.
  • Interdire tout rassemblement, sur les lieux publics et privés, ne respectant pas les mesures barrières.
  • Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.
  • Limiter à la stricte intimité la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.
  • Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.
  • Faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif de moins de 72 heures pour tous les passagers arrivant au Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.
  • Interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes.
  • Faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation.
  • Faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour.

 

Congo : Denis Sassou N’Guesso à l’investiture de Nana Akufo-Addo

Le Chef de l’Etat congolais s’est rendu à Accra pour prendre part à la cérémonie d’investiture du président ghanéen, Nana Akufo-Addo.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont Denis Sassou-N’Guesso du Congo étaient à Accra, capitale ghanéenne, pour assister à la cérémonie d’investiture de Nana Akufo-Addo le jeudi 7 janvier 2021.

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a été réélu à l’issue d’un scrutin extrêmement serré mais sa victoire est contestée par l’opposition qui dénonce une « attaque » à l’encontre de la démocratie.

A Peine réélu, Nana Akufo devra très vite se mettre au travail pour relever l’économie du Ghana dans un contexte difficile marqué par la pandémie du coronavirus et la chute du prix du baril du pétrole dont le pays est producteur.

La croissance du pays en 2020 est tombée de 0,9%, selon le FMI, soit le taux le plus bas depuis plus de 30 ans.

Congo : Denis Sassou-N’Guesso sacré «empereur»

Guinée, ont honoré du surnom d’«empereur» du continent l’homme fort de Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, au pouvoir depuis trente-sept ans.

Un hommage inattendu, mais qui s’explique peut-être par la victoire du natif d’Edou, pour un troisième mandat en mars 2021.

En décembre 2019, Denis Sassou-N’Guesso a été désigné candidat à la présidentielle de 2021 à l’issue du congrès du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir).

Denis Sassou N’Guesso (77 ans) qui ne s’est pas encore prononcé, a été désigné encore candidat à la présidentielle de mars 2021, jeudi 10 décembre 2020 à Brazzaville par les partis membres de son regroupement politique.

La majorité présidentielle pense que, « de tous ses chefs, c’est le président Sassou N’Guesso qui réunit tous les atouts », a expliqué à la presse Pierre Moussa, président intérimaire de la majorité présidentielle, également secrétaire général du PCT.

«Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le Président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a-t-il ajouté.

Président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992, il est, depuis 1997, revenu au pouvoir par une intervention des forces armées angolaises après avoir renversé le Président élu Pascal Lissouba dans les premiers mois de la guerre civile du Congo.

Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants en place dans le monde, cumulant 37 années de pouvoir.

Crise en Centrafrique : Brazzaville surveille la situation

Parmi les voisins de la République centrafricaine, le Congo est particulièrement concernés par cette crise. Comment voit-on cette crise du côté de ce pays.

Dans sa casquette de président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou Nguesso consulte les chefs d’États membres et notamment le Rwandais Paul Kagame qui vient d’envoyer des troupes à Bangui. C’est ce qu’a expliqué une source diplomatique à Brazzaville.

Notons que l’ex-Chef d’Etat centrafricain, François Bozizé avait été reçu il y a quelques semaines par Denis Sassou Nguesso. « Et on sentait chez lui la rage », confie ce diplomate à Brazzaville. Le président congolais lui aurait alors intimé « de ne pas mettre le feu à la maison ». La source diplomatique assure en revanche que contrairement aux rumeurs, il n’y a pas eu de coup de fil récent entre François Bozizé et le chef de l’État du Congo.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit en audience François Louceny Fall

Le Président congolais et le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale ont échangé sur la situation politique et socioéconomique du Congo.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 17 novembre, en audience à Brazzaville, le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. Cette audience arrive quatre mois avant l’élection présidentielle au Congo.

Denis Sassou N’Guesso et François Louceny Fall ont échangé entre autres, sur le contexte politique et socioéconomique au Congo avant l’élection présidentielle de mars 2021.

Ils ont également abordé la situation en Afrique centrale à l’heure où Denis Sassou N’Guesso s’apprête, après le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à assumer la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Le Président de la République du Congo a été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence, lors de la 17ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC. Lors de la 18ème session ordinaire en novembre à Libreville au Gabon, Ali Bongo Ondimba passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Mardi matin, François Louceny Fall a reçu en audience, au siège du système des Nations-Unies (PNUD) à Brazzaville, une délégation de l’opposition congolaise conduite par son patron Pascal Tsaty Mabiala, également premier secrétaire de l’Upads.

La rencontre de Brazzaville a porté essentiellement sur des questions d’intérêt national, notamment l’organisation des élections crédibles en République du Congo, la gouvernance électorale (découpage électoral sur des bases objectives, la Commission Électorale Nationale véritablement indépendante, le recensement administratif spécial précédé du recensement général de la population et de l’habitation, les cartes d’électeurs biométriques, le fichier électoral, la concertation politique de Madingou, dans la Bouenza.

Congo : Sassou N’Guesso élevé au grade de « Docteur Honoris Causa »

L’Université Marien N’Gouabi de Brazzaville a élevé le président Denis Sassou N’Guesso au grade de « Docteur Honoris Causa ».

Le Président Denis Sassou N’Guesso a été élevé au grade de « Docteur Honoris Causa » par l’université Marien Ngouabi, le 12 novembre 2020 à Brazzaville. À l’occasion, le chef de l’État congolais a également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

La cérémonie qui a eu pour cadre le palais du parlement, a réuni le personnel universitaire, les corps constitués nationaux et étrangers, ainsi que des invités, ce dans le strict respect des mesures barrières sur la Covid 19.

Le président Denis Sassou N’Guesso a été revêtu de la toge universitaire, aux écussons et emblèmes de l’université Marien Ngouabi, correspondant au grade académique qui lui est décerné.

L’éclat de la cérémonie a été doublé d’une autre distinction, le chef de l’État congolais ayant également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

Signalons que le président Denis Sassou N’Guesso a déjà été élevé au grade de Docteur Honoris Causa, par de nombreuses universités prestigieuses, à travers le monde.

Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les établissements d’enseignement supérieurs. Il s’agit avec ce titre, d’honorer des personnalités en raison de services éminents rendus aux Sciences, aux Lettres et aux Arts.

Conférence internationale de Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso invite Paul Biya

Le président congolais a convie son homologue camerounais à la conférence internationale de Brazzaville qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères a été samedi 12 octobre par le président Paul Biya au Palais de l’Unité à Yaoundé. Il était porteur du carton d’invitation du président Paul Biya à la Conférence internationale de Brazzaville qui sera organisée le 24 octobre 2020.

Le président Paul Biya a confirmé cette information dans un tweet : « J’ai reçu ce jour en audience, le Ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, porteur d’une invitation du Président Denis Sassou Nguesso, à prendre part à la conférence internationale organisée à Brazzaville, le 24 octobre 2020 ».

Face à la presse, l’envoyé spécial de Sassou Nguesso a indiqué que cette conférence internationale permettra de rappeler le rôle important que l’Afrique en général, l’Afrique francophone et la sous-région en particulier, a joué dans l’édification d’un monde libre et de paix. Un rappel nécessaire « au moment où l’on assiste ici et là, à la résurgence des idéologies rétrogrades, telles que le racisme et la xénophobie ».

L’hôte de Paul Biya n’a pas manqué de rappeler que « Lorsque la puissance tutélaire qui était la France a été vaincue par les nazis, elle a en quelque sorte réfugié son honneur en Afrique-Équatoriale française. Brazzaville est devenue la capitale de la France libre. Et c’est de Brazzaville que des légions entières de Congolais, Camerounais, Centrafricains, Tchadien, etc. vont partir avec le général de Gaulle, le général Leclerc et d’autres généraux pour prendre part aux grandes batailles de la Deuxième Guerre mondiale ».

Pour le plénipotentiaire brazzavillois, la riposte de ces Africains qui ont pris faits et causes pour la France prend le contrepied de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », déclarait-il le 26 juillet 2007 à Dakar au Sénégal. « Lorsque quelques-uns prétendent que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire, ça nous fait rigoler, parce que l’Afrique est d’abord le berceau de l’humanité, l’Afrique est quelque part même la genèse de la civilisation à travers notamment l’Égypte des Pharaons. L’Afrique a pris sa part dans l’histoire du monde », réplique Jean-Claude Gakosso.

Congo : Paulin Makaya demande la libération des personnalités politiques qui sont en prison

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC) s’est exprimé jeudi 30 juillet  2020 dernier, au cours d’une conférence de presse.

A deux semaines de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a demandé, lors d’une conférence de presse à Brazzaville, au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison.

« Le Congo aura bientôt 60 ans d’âge le 15 août prochain, date de son indépendance, et c’est l’occasion pour le chef de l’Etat, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison », a déclaré Paulin Makaya qui a fait l’état des lieux de la situation globale du Congo, tout en réitérant sa proposition aux pouvoirs publics d’organiser un dialogue national inclusive avant l’élection présidentielle de 2021.

Parlant de la justice, l’opposant radical au pouvoir de Brazzaville a affirmé qu’elle est « aux ordres des pouvoirs publics et sans éthique ».

Au plan économique, le Congo, selon Paulin Makaya « fait figure de mauvais élève dans la lutte contre la corruption qui constitue un frein au développement ».

Au plan social, le chômage des jeunes a gagné le terrain avec un taux évalué environ 80%. La promesse de créer 40.000 emplois faite depuis 2011 par le président de la République, ainsi que l’intégration de 2000 enseignants à la Fonction publique déclarée l’année dernière sont restées lettres mortes, a martelé le président de l’UPC.

Pour Paulin Makaya, l’école congolaise connaît plusieurs difficultés structurelles et conjoncturelles. « Elle ne forme plus. Elle est corrompue, médiocre non compétitive et manque d’enseignants qualifiés ».

En janvier dernier, le président de l’UPC, avait expliqué à la presse nationale et internationale qu’il réfléchissait à se présenter à l’élection présidentielle de 2021 si toutes les conditions sont réunies, notamment, « la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa mais aussi des autres prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de Brazzaville et de Pointe-Noire, l’organisation d’un véritable dialogue national inclusif, l’élaboration d’un véritable fichier électoral, la mise en place d’une commission mixte et paritaire pour compiler toutes les propositions de sortie de crise… ».

En mai dernier, le président Denis Sassou N’Guesso a rappelé, dans un entretien exclusif accordé à RFI et France 24 depuis Brazzaville, que le pays ne compte aucun prisonnier politique, mais seulement des prisonniers de droit commun. Au Congo, tout citoyen est lié à la justice de son pays par un serment d’observation de la loi. Et la qualité d’homme politique ne confère aucune immunité juridictionnelle à qui que ce soit. La qualité de responsable de parti politique ne suffit nullement à conférer la qualité de prisonnier politique.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Congo : Michel Innocent Peya élevé au rang de Doctor Honoris Causa à Lyon

Lors de la célébration d’un double événement à l’Ecole de Commerce de Lyon, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya a reçu la distinction doctorale Honoris Causa.

C’était à l’occasion de la remise du trophée Gaïa 2020 de la Conférence internationale pour l’Afrique attribué à Denis Sassou N’Guesso, président du Congo, pays dans lequel est domicilié le Fonds bleu pour le développement durable du Bassin du Congo. Ce Fonds répond à de nombreuses exigences dont deux majeures pour cette sous-région d’Afrique : « préserver les forêts de cette zone du continent, deuxième réservoir de carbone du monde après celui du Bassin de l’Amazonie, tout en garantissant un développement économique permettant à population de la région d’améliorer sa qualité de vie ».

En parallèle de cette cérémonie, en tant qu’ambassadeur de la « la vision verte » chère au Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso, et auteur, entre autres, de l’ouvrage « Le Fonds Bleu / Mécanisme de financement et de gestion du Bassin du Congo pour la protection de l’environnement mondial », Michel Innocent Peya a reçu la distinction de Doctor Honoris Causa, en présence de  Michel Roussin, ancien ministre de la Coopération de France, Jean Claude Lassalle, directeur du Groupe de Presse le Progrès, Hervé Diaz, président de l’École de Commerce de Lyon, les députés Michel Terrot et Julien Aubert, Jean Jacques Ndomba le Géomètre, ancien international des Diables Rouges et de nombreuses personnalités institutionnelles africaines et françaises.

Pour l’ancien ministre de la Coopération, cette rencontre était essentielle compte tenu des efforts qui ont été fournis par le Congo depuis des années pour sensibiliser l’opinion internationale à ce problème de l’environnement. « Il fallait qu’ici à Lyon l’on reconnaisse les mérites de l’un des apôtres du développement durable et de l’ambassadeur, personne dont nous avons reconnu les travaux et élevé aujourd’hui au rang de Honoris Causa », s’est-il justifié.

Avant Michel Innocent Peya, cette distinction avait déjà honoré plusieurs personnalités dont Faustin-Archange Touadéra, Président de la République Centrafricaine, ou Clément Mouamba, Premier ministre de la République du Congo-Brazzaville, l’ayant reçu de Driss Guerraoui, il y a deux ans le mardi 6 février 2018 lui-même, Doctor Honoris Causa de l’École de Commerce de Lyon, établissement scolaire ouvert vers l’international, désireux d’entretenir un trait d’union déjà établi avec la République du Congo.

Profitant de son périple pour la promotion de la vulgarisation des idées protectrices de l’environnement, idées émises par le Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso depuis plusieurs années, l’écrivain-chercheur s’est rendu entre autres, au siège de la Fondation Charles de Gaulle où les responsables ont réaffirmé la reconnaissance de Brazzaville, ancienne capitale de France Libre.

Congo : le président Denis Sassou N’Guesso séjourne à Oyo

Le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso s’est envolé mercredi, 24 juin 2020 pour Oyo, dans la Cuvette, à environ 400 km, au Nord de Brazzaville.

Le président de la république, Denis Sassou N’Guesso est en visite de travaille à Oyo, depuis mercredi 24 juin 2020. L’agenda du chef de l’Etat prévoit plusieurs activités qui seront fait par visioconférence.

Il faut dire que, ce déplacement intervient dans un contexte difficile, à cause du coronavirus  qui a déjà fait payer un lourd tribut à l’économie nationale. En ce qui concerne ses incidences macroéconomiques, sur la base des informations collectées à fin mai 2020, la crise sanitaire a eu un impact très fort sur la bonne dynamique de l’économie congolaise dans plusieurs secteurs à cause des mesures de confinement mises en œuvre dans la quasi-totalité du pays pour freiner l’épidémie de coronavirus.

Une forte récession économique avec un taux de croissance négatif compris entre 10% et 7%, une forte augmentation du chômage, par la suppression d’emplois, notamment dans le secteur formel, une forte contraction du commerce extérieur, tant en exportations qu’en importations, une dégradation importante des finances publiques, actée par l’adoption de la loi de finances rectificative promulguée le 13 mai 2020.

Les entreprises de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont connu une baisse d’activités de 34% entre mars et avril 2020, les industries minières ont presque toutes arrêté leurs activités, à cause de la forte baisse de la demande mondiale et des prix. Les industries forestières et pétrolières ont eu à faire face aux mêmes contraintes. Les industries agroalimentaires ont vu leur production reculer de près de 55%, les entreprises du BTP ont enregistré un effondrement de leur activité qui a atteint 92%. Les cimenteries ont connu la même évolution.

Le commerce et les services ont affiché des taux de diminution d’activités de plus de 50%. Le secteur informel, lui aussi, a été lourdement précarisé.

Congo : Umaro Sissoco Embaló et Denis Sassou N’Guesso entendent renforcer coopération

Les deux dirigeants ont manifesté leur volonté de dynamiser, de diversifier et de renforcer davantage les relations entre les deux pays.

Le Président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló est arrivé à Brazzaville lundi pour une visite de travail et d’amitié. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international de Maya-Maya par le premier ministre congolais Clément Mouamba.

Au cours de cette visite, le Président Umaro Sissoco Embaló a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le Président Denis Sassou N’Guesso accordait une grande importance au développement de ses relations d’amitié et de coopération avec la Guinée Bissau, et entendait œuvrer ensemble avec ce dernier pour enrichir et dynamiser davantage le partenariat stratégique Congo-Guinée Bissau avec des actions et des résultats concrets.

Congo : le FMI examine la demande d’aide d’urgence

Le Congo-Brazzaville est frappé par la baisse de cette recette pétrolière en cette période de pandémie. Comment se déroulent les négociations, alors que les relations entre le FMI et Brazzaville ne sont pas au beau fixe ?

Selon certaines informations, la demande d’aide introduite par Brazzaville auprès du FMI porte sur 300 millions de dollars. La semaine dernière, le président Denis Sassou-Nguesso a affirmé au cours d’un entretien à RFI que les négociations étaient en cours.

Le FMI a demandé à Brazzaville de lui fournir un certain nombre de « garanties », explique une source au sein de l’institution : notamment le détail de ses opérations financières au premier trimestre, ainsi que celui des mesures de soutien aux entreprises en cette période de pandémie. La décision d’accorder ou non cette aide est en revanche « dissociée », assure cette source au sein du FMI, de l’épineuse question de la dette contractée par le Congo auprès de plusieurs négociants en pétrole. Une dette d’1,5 milliard de dollars qui empoisonne depuis longtemps les relations entre le Fonds et Brazzaville…

Lorsqu’en juillet dernier, le FMI avait finalement accepté de voler au secours du Congo en lui accordant un prêt de 448,6 millions de dollars sur trois ans, c’était à la condition que Brazzaville négocie une décote de 30% de cette dette avec ces pétroliers afin de rendre cette dette « soutenable », explique un économiste. Une condition toujours pas remplie… dix mois plus tard. Cela a poussé en décembre le FMI à suspendre ses versements.

« Nous avons confiance » a déclaré à ce sujet le président Denis Sassou-Nguesso à RFI la semaine passée. Mais ce contexte de négociation en inquiète plus d’un en cette période de grande turbulence pour l’économie du pays : « Nous avons perdu la confiance des institutions financières internationales » redoute une source congolaise proche de ce dossier.

Covid 19 : le Message du président Sassou N’Guesso sur la riposte

Mes chers compatriotes ;

Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au Covid-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.

Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus.

Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.

Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance.

Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger.

Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.

Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire.

Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de Covid-19 dans notre pays.

Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.

Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières. Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons.

La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience. Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.

La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du Covid-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’autre, jamais soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.

Mes chers compatriotes ;

Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre.

A l’heure de ce premier bilan, je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.

Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le Covid-19.

Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.

Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir.

C’est pourquoi je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur.

J’exhorte les dirigeants politiques et les organisations de la société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.

Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises.

A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finances rectificative pour un montant de 100 milliards de francs CFA.

Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille francs CFA, répartis comme suit :

  • Fonds Covid-19 : 1 milliard 124 millions de francs CFA ;
  • Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille francs CFA.

Tout en remerciant ces derniers, j’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédiée à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le Covid-19.

J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de francs CFA au Fonds national de solidarité.

Mes chers compatriotes ;

Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le Covid-19 afin d’anéantir la chaîne meurtrière de propagation.

Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des présidents des deux chambres du Parlement, J’ai décidé :

– de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conformément aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ;

– de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;

– la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au coronavirus ;

– du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;

– du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.

A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies.

L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 francs CFA.

Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.

Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, j’ai demandé au gouvernent de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.

Le gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.

Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelles facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.

Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maîtrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques.

Dans le domaine social, je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40000 dans les départements. La somme totale allouée à 10 milliards de francs CFA.

Mes chers compatriotes ;

Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.

Au cas  où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par palier à partir du 16 mai 2020.

La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au Covid-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient.

Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale. Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet.

 

Vive la République !

Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : le Cnuced entend le comité national de facilitation des échanges

L’annonce a été faite mercredi 04 mars, à Brazzaville par le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Mukshisa Kituyi.

Le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Mukshisa Kituyi, a annoncé le 4 mars à Brazzaville l’appui de son institution au comité national de facilitation des échanges de la République du Congo.

Il a fait cette annonce à l’issue d’un entretien avec le président de la République Denis Sassou N’Guesso, au Palais du peuple.

Selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine, la Cnuced est venue apporter son soutien au comité national de facilitation des échanges du Congo.

Le secrétaire général de la Cnuced a évoqué avec le chef de l’Etat congolais la nécessité de « renforcer les capacités de la jeunesse congolaise dans le commerce électronique pour rendre le pays compétitif ».

Il a saisi l’occasion pour lancer un appel au chef d’Etat congolais, ainsi qu’à ses pairs du continent d’œuvrer à l’accélération de l’intégration en Afrique.

Institution onusienne, la Cnuced vise, entre autres, à intégrer les pays en développement dans l’économie mondiale afin de favoriser leur essor.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Le couple présidentiel est arrivé dans la ville portuaire lundi 17 février 2020.

C’est un bain de foule qui a accueilli le couple présidentiel à Pointe-Noire, ce lundi 17 février. C’est  l’accueil qu’ont réservé  les ponténégrins au chef de l’Etat et à son épouse. L’affluence a été telle que le service d’ordre a eu toutes les peines à contenir les foules venues pour la circonstance.

À la vue de cette foule, on aurait cru que tout Pointe-Noire avait convergé vers l’aéroport, militants des partis politiques et autres groupes traditionnels ou religieux donnaient de la voix, dans un enthousiasme à peine contenu.

Cet enthousiasme ainsi que cette foule ont accompagné le couple présidentiel tout au long du parcours, ce tronçon le séparant de l’aéroport A.A.Neto à la résidence présidentielle située en bordure de mer.

Ça faisait un peu plus d’un an que Denis Sassou N’Guesso et madame n’avaient plus effectué pareille visite à Pointe-Noire, où leur dernier séjour remontait à fin novembre 2018.

Congo : 2.000 enseignants seront recrutés en 2020

Le président Denis Sassou Nguesso l’a annoncé ce 17 décembre 2019, à Brazzaville, devant le parlement réuni en Congrès.

L’année 2020 sera marquée par la reprise des recrutements dans la Fonction publique congolaise. A ce sujet, 2000 jeunes seront recrutés dans les services sociaux et prioritaires de l’enseignement. L’annonce a été faite par le président Denis Sassou N’Guesso devant le parlement réuni en congrès, ce 17 décembre 2019, à Brazzaville.

Dans son adresse sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, Denis Sassou N’Guesso a décliné les grands axes qui soutendront son action en 2020. Parmi les priorités figure l’emploi des jeunes et leur employabilité. Pour juguler le déficit constaté en termes de formateurs, des recrutements seront opérés dans la fonction publique. « J’annonce que le gouvernement procédera, dès 2020, à la reprise des recrutements dans les services sociaux et prioritaires dans l’enseignement… », a dit Denis Sassou N’Guesso qui a rassuré que « cette opération ira en s’amplifiant chaque fois que les ressources du pays le permettront. »

Le président congolais a, par ailleurs, stigmatisé la délinquance juvénile qui sévit dans les périphéries des grandes agglomérations urbaines communément appelée « les Bébés noirs, les Kulunas et autres. » Tout en plaçant les parents devant leur responsabilité, il a martelé que la loi s’appliquera pour ce genre de comportement déviant.

Au sujet des mesures gratuites relatives à la couverture sanitaire universelle au Congo, les instructions ont été renouvelées à l’endroit du gouvernement pour qu’en 2020 soit installée « l’Unité de préfiguration» de ce régime de sécurité sociale, en vue de son fonctionnement expérimental.

Dans son adresse, Denis Sassou N’Guesso est revenu également sur la mise en service imminente de la route Ketta-Sembé-Souanké-Ntam-frontière du Cameroun. Pour lui, celle-ci « renforcera le socle de l’intégration sous régionale grâce à la jonction, par voie terrestre, du Congo et du Cameroun. » En rapport avec les érosions constatées sur l’ensemble du territoire, le président congolais a demandé, à nouveau, au gouvernement « d’impliquer les unités du Génie militaire » pour intervenir dans la construction et l’entretien du réseau routier national.

L’électrification des communautés rurales, a rappelé Denis Sassou N’Guesso, figure parmi les projets en cours de réalisation, en dépit des rigueurs économiques et financières actuelles. A ce titre, le gouvernement a été appelé à « prendre des initiatives audacieuses et vigoureuses visant des réformes à impact mesurable à court, moyen et long termes, en matière d’affermissement du climat des affaires. »

Pour le président congolais, la mise en place des zones économiques spéciales consacrera l’attachement du Congo aux grands projets structurants, en cours de réalisation ou en phase de recherche de financement. Au nombre de ces projets figurent notamment la troisième turbine de la centrale électrique du Congo, le barrage de Sounda, le pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa, ainsi que la troisième phase de la fibre optique.

 

Présidentielle de 2021 : l’URC entend soutenir la candidature de Sassou N’Guesso

La formation politique que dirige Dominique Basseyila a appelé, le 30 novembre, le président de la République à faire acte de candidature au prochain scrutin prévu dans deux ans.

L’Union pour la restauration du Congo (URC), a tenue samedi à Brazzaville, sa convention nationale. Au cours de celle-ci, les responsables de la Convention des partis républicains et de l’Alliance des partis démocrates, Dominique Basseyila a invité les autres forces politiques, notamment celles regroupées au sein du Pôle du consensus de Sibiti, à se lever et créer un mouvement général de conscientisation, pour que le président Denis Sassou N’Guesso accepte de nouveau la charge qu’impose l’exercice de la magistrature suprême, dans l’intérêt du peuple.

Pour lui, les Congolais, comme les dirigeants politiques de toute obédience, doivent s’épargner des dérives de pensées, de comportements et d’agissements qui trop souvent, et de façon récurrente, occasionnent des crises au sein de la société.

Le dirigeant de l’URC a rappelé aux dirigeants politiques venus prendre part à ces assises que son parti aura été, d’ailleurs,  la première organisation politique à avoir demandé le changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

«Nous affirmons avec assurance et autorité que l’URC est un parti visionnaire. Elle inscrit son action dans une démarche rationnelle qui indique le chemin à suivre afin que les Congolais ne se laissent pas abuser par des politiciens de tout poil qui ambitionnent d’arriver au pouvoir en surfant sur des discours messianiques, qui projettent de prendre le pouvoir par des moyens non démocratiques, alors que l’époque de la conquête du pouvoir par les coups de canon est révolue », a-t-il dit, avant d’ajouter: « Il y a donc un intérêt à les combattre, en dénonçant leur syncrétisme religieux qui leur donne à penser qu’ils ont absolument vocation à commander, à diriger ce pays ».

S’agissant de la démocratie dans le pays, le président de l’URC a reconnu que le multipartisme a connu des avancées incontestables qui ont ouvert des champs remarquables. « Aujourd’hui, le Congo compte plus de soixante partis politiques légalement constitués. De plus, une multitude de formations réclament leur reconnaissance et un statut juridique bien établi », a-t-il souligné. Dominique Basseyila a fait remarquer malheureusement que la plupart de ces organisations n’ont ni idéologie propre ni d’ancrage territorial véritable. « …en fait des partis qui ne constituent que des groupes de pression.  C’est aussi un multipartisme aux germes conflictuels. Trop souvent, la Majorité et l’Opposition ne s’affrontent que sur la base des intérêts partisans, les dirigeants apparaissent comme des grands tribalistes militants », a -t-il dénoncé

Congo : Gianni Infantino rencontre Denis Sassou N’Guesso

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) a été reçu en audience, le 29 novembre à Brazzaville, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

L’avenir du football africain était au centre des échanges entre Gianni Infantino et Denis Sassou N’Guesso. Arrivé pour la première fois à Brazzaville, le président de la Fifa a échangé se dit serein quant à l’ambition de voir l’Afrique rayonner au sommet mondial du football.

Au sortir de l’audience, Gianni Infantino a affirmé aux journalistes que l’instance mondiale travaillera avec tout le continent pour hisser l’Afrique sur l’échiquier mondial. Il a aussi visité le complexe sportif La Concorde, dans la banlieue nord de la ville et a salué les efforts du gouvernement dans la construction des infrastructures sportives.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en séjour à Oyo

De retour de Sotchi, le chef de l’Etat congolais s’est rendu à Oyo dans le département de la Cuvette (Nord), son département d’origine ce mercredi 30 octobre 2019.

Après avoir pris part au sommet Russie-Afrique qui s’est tenu à Sotchi, en Russie, le président Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville ce mercredi 30 octobre 2019 pour un séjour à Oyo.

L’agenda du chef de l’Etat, il est prévu que Sassou N’Guesso procédera au dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes de ses regrettés parents, Julien N’Guesso et Emilienne Mouebara à Oyo et sur celle de sa fille aînée, Edith Lucie Bongo Ondimba à Edou. Ce rituel du président s’inscrit dans le cadre de a célébration de la fête de la Toussaint, le 1er novembre 2019.

Congo : Jean Marie Michel Mokoko autorisé à assister aux obsèques de sa mère

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’guesso autorise le détenu Jean Marie Mokoko, a prendre part aux funérailles de sa mère.

Sur instruction du président Denis Sassou N’Guesso, le général Jean-Marie Michel Mokoko,  en détention à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville depuis près de trois ans, prendra part aux obsèques de sa maman.

L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla sur son compte Twitter : « DECES MERE DU GENERAL MOKOKO : sur instruction du Chef de l’Etat, en concertation avec le conseil de famille, des dispositions seront prises pour des obsèques incluant son fils. »

Ce tweet de Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, vient donc confirmer que le général Jean Marie Michel Mokoko sera présent à l’inhumation de sa mère.

De sources dignes de foi, ces obsèques auront lieu à Brazzaville et non à Pointe-Noire où se trouve encore la dépouille mortelle de madame Louise Ongagna.

Pour rappel, le général Jean-Marie Michel Mokoko a été condamné en 2018 à 20 ans de prison ferme pour « atteinte à la sûreté intérieure et détention illégale d’armes et munitions de guerre ».