Congo : lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie »

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso va procéder au lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie », mardi 19 octobre 2021.

 

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.

Le premier campus Terre d’Ecole sera bâti à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université Denis Sassou N’Guesso, sur un terrain de 15 hectares dont 10 recouverts de forêt. Les bâtiments seront donc entourés de champs que les enfants cultiveront dans le respect de l’environnement, des connaissances et des traditions de leurs parents et grands-parents.

Face à la mondialisation et à la disparition de la culture et des coutumes locales qui font la richesse et l’équilibre de ce continent, les élèves suivront un cursus scolaire traditionnel, tout en apprenant à cultiver leurs terres dans une démarche de développement durable: « cultiver en se cultivant », selon le projet TERRE d’ECOLE officiellement lancé en juin 2012 lors du congrès de la Terre Rio+20.

Ce premier campus TERRE d’ECOLE portera le nom de l’ancien PDG du Groupe Total, Christophe de Margerie, décédé tragiquement en 2014 au moment du décollage du Dassault Falcon 50 immatriculé F-GLSA et exploité par Unijet sur l’aéroport international de Vnoukovo, à Moscou (Russie). L’accident met en cause un engin de déneigement.

Ce projet sensibilisera et aidera les enfants à acquérir les bonnes habitudes pour protéger leur environnement et contribuer à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones qui leur enseignera les bases scientifiques.

Le programme scolaire favorise le développement durable en plaçant les coutumes et les connaissances ancestrales au cœur de l’enseignement dispensé, les méthodes occidentales ne servant qu’à donner du sens à la pratique.

Congo : Denis Sassou N’Guesso cité dans l’enquête des « Pandora Papers »

Le chef de l’Etat fait partie des 43 hommes politiques soupçonné de dissimuler des sociétés dans les juridictions secrètes.

 

Le consortium international des journalistes d’investigation vient de révéler que 43 hommes politiques africains auraient dissimulé des sociétés dans des pays riches. Ce sont des politiciens du Nigéria, Maroc, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Tchad, le Gabon, le République du Congo, le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.

Les chefs d’Etats africains dont les noms sont directement évoqués, sont ceux du Gabon et du Congo-Brazzaville et le Kenya. Il faut dire que les détails en ce qui les concernent n’ont pas encore été donnés. La publication révèle aussi que les États-Unis en particulier, sont apparus sur l’ensemble des dossiers consultés, comme étant une destination de plus en plus attractive pour la dissimulation des fortunes par des hommes politiques. Une information qui contraste avec l’habitude prise par les dirigeants de ce pays de fustiger la corruption et les détournements dans les pays pauvres.

Les « Pandora Papers » sont le nom donné à 11,9 millions de documents dans lesquels se retrouvent les noms de plus de 336 hommes politiques à travers le monde, qui auraient utilisé des entités dans des juridictions secrètes, pour acheter des biens immobiliers, détenir de l’argent en fiducie, posséder d’autres sociétés et d’autres actifs, parfois de manière anonyme. L’enquête menée par les journalistes qui collaborent au projet, révèle aussi comment les banques et les cabinets d’avocats travaillent en étroite collaboration avec les prestataires de services offshore pour concevoir des structures d’entreprise complexes.

Cette révélation survient alors que le débat sur une fiscalité plus juste progresse dans le monde, notamment avec la Covid 19 qui a mis au grand jour les difficultés pour les pays faibles, à mobiliser des ressources financières pour soutenir leurs économies, ou même mener des campagnes de vaccination, présentées comme vitales pour faire face à la pandémie qui continue de secouer le monde.

Les travaux du panel de haut niveau sur les flux financiers illicites présidé par Thabo Mbeki, l’ancien président d’Afrique du Sud, ont présenté l’évasion fiscale comme une des sources de flux financiers illicites à partir de l’Afrique. Le premier rapport sur l’Etat de la justice fiscale dans le monde publié par Tax Justice Network en novembre 2020 a estimé, sur la base de ses recherches, que cela représentait en moyenne chaque année un peu plus de 27 milliards $ de pertes de ressources potentielles pour les budgets des pays africains.

Congo : Félix Tshisekedi en mission d’Etat à Oyo

Le président de la République démocratique du Congo est arrivé à Oyo à plus de 400 km de Brazzaville au où il séjourne depuis samedi 02 octobre 2021.

 

Félix Antoine Tshisekedi est arrivé à Oyo, en République du Congo samedi 02 octobre 2021. Il faut noter qu’aucun détail n’a été donné sur le voyage du chef de l’Etat de la RDC. Il pourrait avoir un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi à Oyo intervient deux jours seulement après son retour de New York, via Bruxelles, où il a participé à la 76ème Assemblée générale des Nations Unies.

La ville d’Oyo, en République du Congo, est située dans le département de la Cuvette, chef-lieu du même nom, à plus de 400 km de Brazzaville, la capitale.

Congo : Denis Sassou-Nguesso et Mahamat Idriss Déby Itno appellent au dialogue

C’est ce qui ressort d’un tête entre le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso et son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a reçu ce week-end son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno. Ils ont lancé dimanche un appel à un dialogue multilatéral constructif dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Les deux chefs d’Etat se sont exprimés dans le communiqué final ayant sanctionné la visite de travail et d’amitié effectuée les 25 et 26 septembre à Brazzaville par le président du Conseil militaire de transition du Tchad.

« S’agissant de la prochaine conférence de Glasgow sur les changements climatiques (COP 26), les deux chefs d’Etat ont appelé à un dialogue multilatéral constructif et à l’établissement d’une réelle communauté d’actions pour maîtriser les effets néfastes du changement climatique », ont-ils lancé.

Le sujet sur le coronavirus faisait parte des sujets abordés par les deux personnalités. Les présidents congolais et tchadien ont souligné la prise de conscience au plan international de la nécessité d’un accès de tous les pays aux vaccins, tout en appelant à la matérialisation des engagements pris par la communauté internationale.

En matière de sécurité, les deux présidents se sont dits préoccupés de la situation économique, politique et sécuritaire prévalant en Afrique centrale, déplorant la présence de mercenaires étrangers en Libye.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Ramtane Lamamra

Le président de a République congolaise a eu un échange avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail de deux jours en République du Congo. Ramtane Lamamra a été reçu en audience par Denis Sassou Nguesso. Il était porteur d’un message cordial d’amitié de la part de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est du moins ce qu’a précisé le diplomate.

« Les discussions ont permis de mettre en exergue la détermination qui anime les deux chefs d’Etat d’insuffler une nouvelle dynamique aux liens de fraternité, de coopération et de solidarité qui unissent les deux pays, et leur volonté commune d’œuvrer dans le prolongement de leur engagement panafricaniste en faveur des causes justes et de l’unité du continent », souligne Ramtane Lamamra.

L’audience a été l’occasion d’aborder la situation qui prévaut en Libye. Le ministre a informé le président Sassou Nguessou, qui assure la présidence du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, des principales conclusions de la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue récemment à Alger et des perspectives d’une action conjointe des deux pays pour faire aboutir le processus de sortie de crise et de réconciliation nationale.

Les deux personnalités ont également abordées les questions de paix et de sécurité en Afrique, en particulier la situation prévalant dans l’espace sahélo-saharien.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le ministre a eu également une séance de travail avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Congo-indépendance : le chef de l’Etat entend gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire

C’est ce qui en ressort du discours du président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a invité, dans son discours à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, son peuple à s’engager dans la voie d’une véritable révolution agricole pour gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire.

Sassou N’Guesso qui s’adressait samedi soir à ses compatriotes, a estimé que les efforts déployés pour parvenir à un secteur agricole au diapason des objectifs visés ont été souvent entravé par le peu d’intérêt des populations vis-vis de l’agriculture.

« Au Congo, sous l’ère coloniale ou même après l’indépendance, l’agriculture était toujours reléguée en arrière-plan. Les travaux agricoles n’attiraient guère les jeunes qui se passionnaient plutôt pour les emplois de bureau, de préférence dans les rangs de la fonction publique, au point de contribuer, de manière continue, à l’amplification de la dépendance alimentaire de notre pays », a-t-il rappelé.

Il a appelé à un changement de mentalités en vue de la mobilisation de la population, particulièrement la jeunesse, au service du développement économique et social du pays.

« Au regard des atouts de notre pays, tels que la grande disponibilité en terres arables, la pluviométrie abondante, la densité et la régularité du réseau hydrographique, la main-d’œuvre jeune et suffisante, l’agriculture au sens large devrait emporter la conviction de notre peuple, comme vecteur structurant de la diversification de l’économie nationale », a déclaré le chef de l’Etat.

Le Congo dispose d’une superficie de 342.000 kilomètres carrés pour un nombre d’habitants estimé à 5 millions d’âmes. Cette situation a conduit les autorités du pays à lancer, par le passé, plusieurs initiatives qui se sont révélées infructueuses, en dépit des engagements pris au plus haut niveau de l’Etat, rappellent des observateurs locaux.

À travers le pays, les petits exploitants pratiquent essentiellement une agriculture d’autoconsommation. Les autorités veulent désormais imprimer un rythme d’intensification de l’agriculture en vue de diversifier l’économie du pays et de réduire sa dépendance aux revenus du pétrole.

« Le Plan national de développement 2022-2026 concentrera les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique. Il s’agit prioritairement, entre autres, de l’agriculture », a précisé M. Sassou N’Guesso.

Congo-UA : Mohamed Younis el-Menfi chez Denis Sassou N’Guesso

L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

 

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a reçu lundi 26 juillet à Brazzaville le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younis el-Menfi. C’est en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne que le chef de l’Etat congolais a eu cet entretien. L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

La visite de Mohamed Younis el-Menfi fait suite à celle effectuée le 20 juin dernier, à Brazzaville, par le Tunisien Cheikh Farhat Jaabiri, le leader spirituel des ibadites, un homme qui avait pris part aux pourparlers sur la sortie de la crise libyenne tenus en 2015

Mohamed Younis el-Menfi, qui arrive ce lundi 26 juillet en milieu d’après-midi, doit, selon le programme officiel, avoir des entretiens en tête-à-tête avec le chef de l’État congolais. Denis Sassou-Nguesso devrait quant à lui, et selon des sources diplomatiques, indiquer à son interlocuteur la démarche que l’UA entend mettre en œuvre pour que la Libye puisse régler son conflit armé, et comment elle entend accompagner les autorités libyennes jusqu’à l’organisation d’élections, dont les conditions et la date restent à déterminer.

Cette démarche passe notamment, selon les mêmes sources, par l’envoi par l’Union africaine de conseillers et autres émissaires auprès des autorités libyennes. Car la situation en Libye inquiète la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Lors d’un sommet tenu début juin à Brazzaville, les dirigeants de cet ensemble ont évoqué les conséquences de cette crise libyenne dans la sous-région, notamment au Tchad, qui subit parfois des incursions des bandes armées.

Ils ont également affirmé que la solution à la situation qui prévaut en Libye viendrait incontestablement de l’Afrique. De ce fait, l’UA ne peut être mise à l’écart par les puissances occidentales.

RDC : Denis Sassou N’Guesso aux obsèques du cardinal Laurent Monsengwo

Le président congolais est arrivé, mardi, à Kinshasa, pour prendre part aux funérailles du cardinal qui s’est déroulé ce 21 juillet 2021.

 

Le cardinal Laurent Monsengwo qui est décédé à Paris, le 11 juillet, a été inhumé ce mercredi 21 juillet 2021.

Le président de la République du Congo est arrivé, mardi, à Kinshasa, en RDC, pour les funérailles du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya qui ont eu lieu ce jour. Denis Sassou N’Guesso a été accueilli à sa descente d’hélicoptère dans les jardins du Palais de la nation de la capitale Rd-congolaise par son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les deux chefs d’Etat se sont rendus au Palais du peuple où été exposée la dépouille du cardinal et ont procédé ensemble au rituel du dépôt de la gerbe de fleurs, avant de suivre l’éloge funéraire dit par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part cérémonie funèbre.

Congo : un émissaire angolais chez Sassou N’Guesso

Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures a été reçu par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso le 6 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 6 juillet à Brazzaville le ministre angolais des Relations extérieures, Antonio Tete. Celui-ci état porteur d’un message du président angolais João Lourenço.

Ce message témoigne l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux Etats et ravive les liens d’amitié entre les deux dirigeants qui jouent un rôle important dans la sous-région.

« Dans nos esprits, nous ne pouvons pas dissocier les deux pays, encore moins leurs chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et João Lourenço, qui dirige actuellement la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) », a indiqué Antonio Tete.

Notons que le ministre angolais des relations extérieures a souligné que les deux présidents restent préoccupés par la situation sociopolitique qui prévaut en République centrafricaine.

Congo : Brazzaville demande à la Chine une restructuration de sa dette

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a eu un entretien téléphonique lundi 21 juin 2021, avec son homologue chinois Xi Xiping.

 

L’échange entre les deux hommes d’État a duré une demi-heure. Le président congolais a demandé de restructurer la colossale dette de son pays, jugée insoutenable, qui empêche de reprendre langue avec le Fonds monétaire international (FMI). Ils ont passé en revue la coopération entre Brazzaville et Pékin. Trois membres du gouvernement ont assisté le président Denis Sassou-Nguesso, dont celui des Finances Rigobert Roger Andély.

« Les deux présidents ont évidemment évoqué la question de la dette qui est un obstacle à l’heure actuelle à la conclusion et à la poursuite des bonnes relations avec le FMI. Notre président a posé à son pair la question et en lui faisant une proposition. Depuis 2019, a-t-il dit, le Covid-19, la crise s’est accentuée de notre côté et la dette est devenue encore plus insoutenable. Est-ce qu’il n’est pas temps de faire une deuxième restructuration pour permettre au pays d’avoir un peu plus de ressources pour faire face à ses besoins internes, puis de lever cet obstacle aux bonnes relations avec le FMI ».

Le président chinois a apporté une réponse favorable à la demande de son homologue, selon le ministre Rigobert Roger Andély : « Les deux présidents sont convenus de renvoyer la question du deuxième tour de la restructuration de la dette aux experts chinois et congolais pour pouvoir en fixer les modalités et les conditions », a-t-il affirmé.

En 2019, la Chine avait déjà restructuré la dette du Congo qui lui doit actuellement 1300 milliards de francs CFA sur une dette globale de plus 6000 milliards de francs CFA.

Congo-conflit libyen : Denis Sassou N’Guesso reçoit le soutien de la communauté Ibadite

Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, multiplie des initiatives entre les parties libyennes.

 

Cheikh Farhat Jaabiri, l’une des références de la communauté Ibadite, est venu ce dimanche 20 juin 2021, traduire au Président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso le soutien de la communauté Ibadite, dans son action dans le conflit libyen.

Le chef d’Etat congolais qui pilote le dossier de cette crise libyenne, depuis plusieurs années, n’a pas hésité de dégainer depuis longtemps : cette crise « reste et demeure, avant toute autre considération, un problème africain, n’en déplaise à ceux qui pensent autrement ou auraient souhaité ne pas voir le continent engager des initiatives pour contribuer à sa résolution ».

Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, Denis Sassou N’Guesso en bon « panafricaniste convaincu », a multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

Le caractère complexe de ce conflit qui préoccupe au plus haut point la communauté internationale explique pourquoi toutes les initiatives pour y mettre un terme doivent être mises en commun et les acteurs concernés associés à toutes les concertations.

En novembre 2017, les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes avaient salué à Brazzaville, les efforts fournis par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso pour le retour de la paix dans leur pays pris en otage par des gangs à la solde de certaines puissances étrangères depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Congo-Chine : vers un renforcement de la coopération

Deux mois après son investiture, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso s’entretiendra au téléphone avec son homologue chinois, Xi Jinping lundi prochain à 10 heures.

 

Selon le site en ligne lesechos-congobrazza.com, le président Denis Sassou Nguesso aura un entretien téléphonique avec son homologue Chinois, Xi Jinping lundi 21 juin 2021. Cet entretien téléphonique servira notamment à affirmer les liens entre les deux pays malgré la dette de Congo vis-à-vis de son partenaire la Chine.

L’endettement vis-à-vis de la Chine qui prête à tout-va ces dernières années au Congo est estimé à deux milliards de dollars.

En avril dernier, la Chine, le plus gros créancier de Brazzaville, a annoncé le rééchelonnement des quelque 3,15 milliards dollars de dette congolaise détenus par Pékin (35 % de l’endettement total de Brazzaville, évalué par le FMI à 9 milliards de dollars, soit 90,2 % du PIB du pays). Une bouée certes pour un pays riche en pétrole, mais asphyxié depuis 2014 par la chute du prix du pétrole. Une chute non anticipée et très brutale liée au même moment au ralentissement chinois.

Aux yeux du FMI, la dette est restée lourde et insoutenable atteignant 110 % du PIB, d’où la nécessité pour Pékin et Brazzaville d’aboutir très vite à un accord afin de sortir le pays du bourbier du désespoir.

En 2014, le Congo et la Chine ont célébré le cinquantenaire de leur coopération. C’est pour la renforcer davantage que le président chinois Xi Jinping avait effectué une visite de travail à Brazzaville. Il s’agit de la première visite d’un haut responsable chinois au Congo, un pays où Pékin a beaucoup investi ces dernières années dans les secteurs tels que les routes, les barrages ou encore les hôpitaux.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs. Au nombre des importants accords conclus entre les deux pays ces dix dernières années, figure l’accord-cadre de partenariat stratégique, assorti d’une enveloppe d’un milliard de dollars. C’est grâce à cet accord que le Congo a réalisé sa première route entre Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique. Le premier tronçon de cette route, long de 160 kilomètres, qui a coûté 512 millions d’euros, est opérationnel depuis fin 2011.

En 2012, Brazzaville et Pékin ont paraphé une série d’accords d’un montant global de 975 millions d’euros. Une partie du financement a été utilisée pour la reconstruction du quartier de Mpila, détruit par les explosions de mars 2012.

Depuis mai 2011 le Congo a inauguré son plus grand barrage, d’une capacité de 120 mégawatts. La Chine a apporté 85 % de son financement, estimé à 370 millions de dollars.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité à la biennale de Luanda

Le chef de l’Etat congolais a reçu son invitation de la ministre d’Etat en charge des Affaires sociales de Luanda, Carolina Cerqueira.

 

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a échangé, le 8 juin, avec  la ministre d’Etat en charge des Affaires sociales de Luanda, Carolina Cerqueira, porteuse d’une invitation du président angolais Joao Lourenço, adressée à son homologue Congolais.

L’invitation concerne la tenue de la biennale de Luanda, deuxième édition du forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence en Afrique et de la diaspora africaine prévue du 4 au 8 octobre prochain à Luanda, en Angola.

La biennale de Luanda est organisée autour de trois axes principaux : le Forum des partenaires alliance pour l’Afrique ; le Forum d’idée des jeunes et des femmes ; et le festival des cultures pour la promotion de la diversité culturelle des pays africains et de leurs diasporas, ainsi que de leur capacité de résilience aux conflits et violences.

Cette année 2021, la deuxième édition de la « Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix », qui est réalisée conjointement par l’Unesco, l’Union africaine (UA) et le gouvernement de la République d’Angola, se tiendra dans un format hybride en direct de Luanda. La rencontre sera diffusée au monde entier, fusionnant les événements numériques et physiques.

La deuxième édition du forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence s’inscrit dans le cadre du plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique adopté à Luanda (Angola) lors du Forum panafricain de 2013. Elle fait suite à la décision adoptée en 2015, lors de la 24e session de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, demandant à la Commission de l’Union africaine d’œuvrer à son organisation, en consultation avec l’Unesco et le gouvernement de la République d’Angola.

L’initiative renforce la mise en œuvre des Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies, plus particulièrement les objectifs 16 et 17, et des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en particulier: « l’Agenda pour la Paix » et le Projet phare « Faire taire les armes à l’horizon 2020 ».

Le forum participe, par ailleurs, à la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle de l’Unesco pour la priorité Afrique (2014-2021) visant à apporter des réponses africaines aux transformations qui affectent les économies et les sociétés africaines.

Congo : saisie du jet privé de Sassou N’Guesso en France

La cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 3 juin 2021, la saisie d’un avion appartenant au président Denis Sassou-Nguesso.

 

La justice française a saisi un jet privé du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. La saisit de cet avion s’inscrit dans le cadre d’une affaire liant le Congo à la Commissimpex, qui réclame un peu plus d’un milliard d’euros à l’Etat congolais. Le jet privé, un Falcon 7X, avait été immobilisé en juin dernier à la demande de l’entreprise de l’homme d’affaires libanais, Mohsen Hojeij

L’aéronef estampillé « République du Congo » avait été arraisonné alors qu’il venait d’atterrir à l’aéroport de Bordeaux. Une saisie, dont la justice française vient de confirmer la légalité. Les avocats de l’Etat congolais avaient pourtant multiplié les procédures pour tenter de reconnaître qu’il s’agit d’un atout diplomatique et donc protégé comme tel au nom de la Convention de Vienne. Dans leur plaidoirie, ils ont indiqué que l’engin est un appareil d’Etat et, en tant que tel, ne saurait être saisi.

Des arguments rejetés par la cour d’appel. Dans sa décision finale, la justice française a indiqué que la Convention de Vienne ne concerne que les biens liés à la représentation diplomatique d’un Etat, en l’occurrence l’ambassade du Congo à Paris. Le tribunal a, en outre, condamné l’Etat congolais à verser à Commissimpex, 50 000 euros d’indemnités. Notons que le Congo annonce qu’il fera appel de cette décision devant la Cour de cassation.

Congo : Sassou N’Guesso appelle à une transition apaisée au Tchad

Le président Sassou N’Guesso l’a indiqué ce 4 juin à Kintélé, à l’occasion d’une conférence extraordinaire de la CEEAC.

 

La ville de Kintélé dans le nord du Congo abrite un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Trois chefs d’Etat ont en effet fait le déplacement de Brazzaville. Il s’agit de Joao Lurenço de l’Angola, Faustin-Archange Touadera de la RCA et Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC. Ils discutent actuellement à huis clos de la situation de ce pays.

Réunis dans la salle de conférence internationale de Kintélé, pour discuter de la situation politique et sécuritaire de la République du Tchad. Ce pays est au centre des préoccupations régionales et de la communauté internationale depuis la mort du président Idriss Deby dans des affrontements contre des rebelles.

Le chef de l’Etat congolais a tenu préciser que la responsabilité à l’égard de la sous-région les invitait à un engagement « encore plus fort » au service d’une transition apaisée au Tchad.

« Dans la phase délicate que traverse ce pays frère, nous devrions prendre toute la mesure des enjeux politiques, diplomatiques et sécuritaires pour notre communauté et avoir à l’esprit leur importance géostratégique pour l’avenir de toute notre sous-région », s’est adressé Sassou N’Guesso à ses homologues.

« Votre présence ici témoigne de toute votre compassion pour le peuple frère du Tchad. Elle traduit votre fidélité à la mémoire du président Idriss Déby Itno et participe de la solidarité agissante entre nos peuples », a déclaré le chef de l’Etat congolais

Congo : entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Claudio Descalzi

Le président de la République du Congo et le Président directeur général d’Eni se sont entretenus samedi 29 mai 2021.

 

La rencontre entre les deux personnalités portait sur le développement de l’agriculture au Congo et la transition écologique, à travers la production des produits alternatifs au pétrole tel que le biocarburant, ont constitué la toile de fond de leur échange.

ll faut le dire, le développement de l’agriculture au sens large est le premier des défis à relever le long du quinquennat qui vient de commencer. Il s’agira, entre autres, de sa mécanisation à travers une usine de montage de tracteurs et d’équipements agricoles en cours d’installation à Maloukou au nord de Brazzaville, la mise en place d’une filière agricole qui repose sur une production renforcée par l’irrigation, l’utilisation intelligente des engrais et des semences et la commercialisation des produits agricoles tant à usage domestique qu’à celui de l’exportation.

France : Denis Sassou N’Guesso prend part au Sommet sur le financement des économies africaines

Le Chef de l’Etat congolais est arrivé dans la capitale française, Paris le 17 mai 2021, où il a été à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle par l’ambassadeur du Congo à France, Rodolphe Adada.

 

Le Président est à Paris où il prendra part ce 18 mai 2021, au Sommet sur le financement des économies africaines. Il sera présent en tant que le Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les échanges porteront sur les mécanismes à mettre en œuvre pour financer les économies africaines frappées par la chute du coût des matières premières et la crise sanitaire liée au coronavirus.

Il va aussi s’agir au cours de ce Sommet de définir de stratégies de traitement de la dette des pays africains vis-à-vis des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ; d’engager des réformes nécessaires au renforcement du secteur privé africain en vue de son implication dans les relances des économies en Afrique et promouvoir de nouvelles sources de financement la croissance sur le continent. Séance plénière au Palais de L’Élysée.

Notons que Denis Sassou N’GuessoIl a été reçu le 17 mai 2021 au palais de l’Élysée par le couple présidentiel français pour un dîner entre Chefs d’État.

Congo : Denis Sassou N’Guesso regagne Brazzaville ce mercredi

Après un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette. Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement.

 

Le Président Denis Sassou N’Guesso retourne à Brazzaville ce mercredi 12 mai 2021. Le chef de l’Etat a passé quelques jours à Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement sortant qui seront conduits par le Premier ministre démissionnaire, Clément Mouamba.

Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Oyo le 21 avril dernier. Le chef de l’Etat a rendu hommage, le 10 mai, comme il le fait chaque année, à « maman Emilienne Mouébara », celle qu’il affectionnait et envers qui il reste fermement attaché depuis son décès le 10 mai 1982 à Paris en France.

Depuis son arrivée au bord de l’Alima, Denis Sassou N’Guesso a déployé une intense activité diplomatique. Il a ainsi reçu, tour à tour le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat ; le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedadé Verissimo ; le directeur adjoint du cabinet civil du président du Conseil militaire de la transition (CMT) du Tchad, Abdelkerim Idriss Deby, personnalités avec lesquelles, les entretiens se sont focalisées sur la situation politico-sécuritaire au Tchad, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina qui a assuré au Congo du soutien de son institution pour les cinq prochaines années dans les domaines des infrastructures, énergie, agriculture, transports et la gouvernance.

UA-CEEAC : le Tchad au centre de l’entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Moussa Faki Mahamat

La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile.

 

La situation politique au Tchad, était au menu de l’entretien entre le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat  à Oyo (Cuvette), le 1er mai.

D’après l’émissaire de l’organisation panafricaine, la mission qui incombe aux institutions de la sous-région d’Afrique centrale et du continent est d’accompagner les autorités de transition : « il y a une transition qui se met en place et il est tout à fait naturel qu’une concertation entre la CEEAC et l’Union africaine se tienne. Donc nous avons examiné les voies et moyens pour appuyer la transition démocratique dans le pays », a commenté Moussa Faki Mahamat à la presse, à l’issue de l’entretien.

Pour le moment l’UA ne parle pas de l’envoi de troupes dans le pays : « Il ne s’agit pas de contingents militaires, il s’agit d’un accompagnement. Il y a une situation politique donnée, l’Union africaine a envoyé sur place une commission d’évaluation et d’enquête pour voir qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que le Conseil de paix et de sécurité prenne ses décisions. Dans pareille circonstance, la communauté économique régionale et l’organisation continentale se concertent et mettent en place un dispositif d’accompagnement pour que progressivement le pays renoue avec la légalité constitutionnelle », a conclu le président de la Commission de l’Union africaine.

La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile, alors que les combats se poursuivent entre les forces régulières et les rebelles du FACT.

L’Union africaine qui souhaite une sortie pacifique de la crise tente de mobiliser les acteurs tchadiens mais aussi les pays d’Afrique centrale à travers la CEEAC pour conduire cette mission primordiale à son terme pour le retour de la quiétude au Tchad.

Congo-Obsèques d’Idriss Deby Itno : Denis Sassou N’Guesso signe le livre de condoléances

Le chef de l’Etat congolais a signé le 23 avril au siège de l’ambassade du Tchad à Brazzaville le livre de condoléances en mémoire à son homologue tchadien.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a signé le livre de condoléances en mémoire du président tchadien, Idriss Deby Itno, décédé le 16 avril à N’Djamena. C’était ce vendredi 23 avril au siège de l’ambassade du Tchad à Brazzaville.

« Le vendredi 16 avril, le président Idriss Deby Itno était encore ici, à Brazzaville, en compagnie de sa chère épouse, pour prendre part à la cérémonie de mon investiture. Initialement, par une lettre datée du 15 avril 2021, il devait être représenté à cet événement par son ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale et son directeur de cabinet civil adjoint, pour des raisons internes à son pays.

Mais, comme un aimant, notre solide proximité, assise sur une longue et vieille amitié, une profonde fraternité, l’ont irrésistiblement attiré à Brazzaville. Moins d’une semaine après cette ultime rencontre, le président Idriss Deby Itno nous quitte en héros. L’héroïsme vrai consiste à savoir courir de grands dangers pour réaliser de grands desseins.

Douloureuse est cette épreuve, et vive est mon émotion. Je gémis tout en espérant, pour la République du Tchad, la paix. Si les paroles les plus belles sont les voix même du silence, en cette pénible circonstance, le silence est la voix de mon cœur meurtri. Que le peuple tchadien frère et la famille endeuillée trouvent ici l’expression de ma profonde compassion et l’assurance de toute ma solidarité ainsi que celle du peuple congolais, en ces moments combien difficiles ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso au mini-sommet de la CIRGL

Le chef de l’Etat congolais est arrivé à Luanda, capitale angolaise mardi 20 avril pour prendre part au mini-sommet de la CIRGL.

 

Denis Sassou N’Guesso séjourne en Angola où il prendra part à un mini-sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). La réunion a été convoquée par le chef d’État angolais, João Lourenço, en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Il va s’agir de parler de la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine.

Le mini-sommet réunira à Luanda les présidents de la République centrafricaine, Faustin Touaderá, du Rwanda, Paul Kagame, du Congo, Dennis Sassou N’Guesso, et le président du Conseil souverain de transition de la République du Soudan, Abdul Fatah al-Burhan. Des délégations de haut niveau représentant le Tchad, le Cameroun et la République démocratique du Congo y participeront également.

Rappelons que le 28 janvier dernier, il s’est tenu à Luanda un premier mini-sommet qui portait toujours sur la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine. Au cours de celle-ci, les chefs d’État et de gouvernement du CIRGL avaient demandé aux groupes rebelles en RCA d’observer un cessez-le-feu unilatéral et immédiat. Une demande qui visiblement pas fait un grand écho puisqu’ils se retrouvent cette semaine pour le même sujet.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : une vingtaine de Chefs d’Etats africains à Brazzaville

Ils ont répondus présent ce vendredi 16 avril 2021, à l’invitation de leur homologue Dénis Sassou N’Guessou élu, le 21 mars, pour un nouveau quinquennat avec 88,40% des voix.

 

Arrivés dans la capitale congolaise, mercredi, les présidents bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo et sénégalais, Macky Sall, ont été rejoints jeudi et vendredi par leurs homologues Idriss Deby Itno (Tchad), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana) Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Joao Lourenço (Angola), George Weah (Liberia), Mohamed Bazoum (Niger), Mohamed Ould El-Ghazaouani (Mauritanie), Hage Geingob (Namibie), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Bah N’Daw (Mali).

Il faut ajouter à la liste, de nombreux chefs de délégation de pays amis. Son discours solennel du président nouvellement élu portera sur ses priorités au cours de ce quinquennat.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment ce 16 avril

Le chef de l’Etat congolais sera investi en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

 

C’est une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre en République du Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso prêtera serment ce vendredi 16 avril 2021. Il entame son quatrième mandat qui devra durer 5 ans. Cet évènement se déroulera en présence de plusieurs Chefs d’Etats africains qui pour certains sont arrivés à Brazzaville depuis quelques jours et des représentants des organisations internationales.

C’est ce vendredi au Palais des Congrès, que la cérémonie d’investiture du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin du 21 mars 2021 pour un nouveau mandat de cinq ans se déroulera. Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

Le président Denis Sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent des voix, selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki.

Il est important de noter que le taux de participation à la présidentielle en République du Congo était de 67,55 pour cent.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : des chefs d’Etats déjà à Brazzaville

Les présidents du Sénégal, Macky Sall, Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum sont arrivés au Congo.

 

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall s’est rendu à Brazzaville pour assister à la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou-Nguesso prévue vendredi 16 avril 2021. En provenance de la capitale Belge, après ses différentes consultations et échanges dans le cadre des coopérations bilatérales et multilatérales, est arrivé mercredi 14 avril à  Brazzaville. En effet, dans la capitale congolaise, le chef de l’État sénégalais fait partie des invités d’honneur de la cérémonie d’investiture de Denis Sassou N’Guesso, fraîchement réélu avec 88, 57% des voix.

À son arrivée, le président Macky Sall a été accueilli par son homologue âgé de 77 ans. Les deux hommes ont eu un entretien au salon d’honneur du pavillon présidentiel de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville à l’issue duquel, le président réélu accompagnera son hôte jusqu’à son lieu de résidence.

Comme lui, Les présidents Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum séjourne à Brazzaville dans le cadre de l’investiture de Denis Sassou N’Guesso.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment le 16 avril 2021

La cour constitutionnelle a confirmé la réélection du Chef de l’Etat congolais. Son investiture aura lieu le 16 avril au palais des congrès.

 

Denis Sassou N’Guesso va entamer un quatrième mandat en République du Congo. Il est le vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est déroulé les 17 et 21 mars 2021. La cour constitutionnelle a confirmé sa réélection et son investiture est prévue le 16 avril prochain au Palais des congrès.

Face aux crises sanitaire, économique et financière, Denis Sassou N’Guesso sera confronté à une présidence des plus difficiles. Le 16 avril marquera un nouveau tournant dans la vie politique nationale. Après son investiture, le Président de la République s’adressera au peuple congolais dans une allocution solennelle.

L’opposant et candidat malheureux à la présidentielle du 21 mars dernier, Mathias Dzon continue de protester les résultats de la présidentielle de 21 mars 2021. Dans un communiqué de presse, ce dernier a réaffirmé que « les résultats ne sont pas conformes aux vrais résultats sortis des urnes ».

Congo-présidentielle 2021 : Alassane Ouattara félicite Denis Sassou N’Guesso

Le Chef d’Etat ivoirien a adressé ses félicitations à son homologue congolais qui vient d’être réélu pour un quatrième mandat.

La cour constitutionnelle de Brazzaville a confirmé la réélection de Denis Sassou N’Guesso à la magistrature du suprême de la République du Congo. Son homologue ivoirien, Alassane Ouattara l’a congratulé « pour brillante réélection ».

« J’adresse mes chaleureuses félicitations à mon ami et frère, Denis Sassou N’Guesso pour sa brillante réélection à la présidence de la République du Congo. Je lui réitère ma disponibilité à œuvrer au raffermissement des excellentes relations de fraternité et de coopération qui unissent nos deux pays », a écrit le Président ivoirien sur son compte Twitter.

Rappelons qu’en décembre 2020, Alassane Ouattara qui avait prêté serment palais présidentiel d’Abidjan, avait remercié Denis Sassou N’Guesso de sa présence en le désignant par un surnom affectueux : « Empereur ».

Congo-présidentielle 2021 : la cour constitutionnelle approuve la victoire de Denis Sassou N’Guesso

Après avoir rejeté les recours de l’opposition, la plus haute instance juridique de la République du Congo valide l’élection du Candidat Denis Sassou N’Guesso.

 

C’est définitif, Denis Sassou Nguesso est de nouveau élu à la magistrature suprême de la République du Congo. La Cour constitutionnelle de la République du Congo a entériné sa réélection ce mardi 6 avril 2021 et a rejeté les recours de l’opposition.

« Sur les résultats définitifs de l’élection (…), la Cour constitutionnelle a procédé aux rectifications et ajustements nécessaires. Est déclaré élu le candidat Denis Sassou Nguesso qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40% », a déclaré Auguste Iloki, président de la plus haute instance judiciaire du pays.

L’élection présidentielle s’est tenue en République du Congo le 17 mars pour les militaires et le 21 mars pour le reste de la population. Il s’est agi d’élire le président de la République du Congo pour un mandat de cinq ans.

Congo-présidentielle 2021 : Dave Uphrem Mafoula félicite Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection

Le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires.

 

Dave Uphrem Mafoula, 38 ans, le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires de l’élection présidentielle et félicite Denis Sassou N’Guesso, Président réélu, « par amour patriotique ».

Le candidat malheureux, Dave Uphrem Mafoula, rappelle en outre que le peuple s’attend à une « gouvernance juste et équitable ».

Dirigeant survivant de l’époque des partis uniques, Denis Sassou N’Guesso a été réélu dès le premier tour à la tête du Congo-Brazzaville, avec 88,57% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale, annoncés mardi par le ministre de l’Intérieur.

Sassou N’Guesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, distance très largement son principal rival, Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi (7,84%). L’ancien ministre Mathias Dzon obtient 1,90% et les autres candidats sont en dessous de 1% d’après ces mêmes résultats.

La participation au scrutin de dimanche 21 mars 2021 s’est établie à 67,55%.

L’opposant congolais, Mathias Dzon, 73 ans, a déposé jeudi 25 mars 2021 un recours en annulation du scrutin présidentiel du 21 mars. Il pense que le vote a été entaché de nombreuses irrégularités et doit être annulé également suite à la mort d’un candidat en plein processus, notamment Guy-Brice Parfait Kolélas.

La Cour constitutionnelle dispose de deux semaines pour proclamer les résultats définitifs.

Congo-présidentielle 2021 : Denis Sassou N’Guesso obtient 88, 57 % de voix (résultats provisoires)

Le président congolais est sorti vainqueur de la récente élection présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021. Il va entamer un quatrième mandat.

 

Ce n’est pas vraiment une surprise, dès le premier tour, Denis Sassou N’Guesso a été réélu avec 88,57 % des voix pour un mandat de cinq ans. C’est du moins ce que révèlent les résultats provisoires officiels de la commission électorale. C’est le ministre de l’intérieur qui a annoncé ces résultats.

Sassou-Nguesso, 77 ans, dont trente-six au pouvoir, devance largement son principal rival Guy-Brice Parfait Kolelas, mort lundi (7,84 %) du Covid-19 à l’âge de 60 ans, d’après ces mêmes résultats qui peuvent faire l’objet d’un recours devant la Cour constitutionnelle. La participation s’est établie à 67,55 %.

Lundi 22 mars 2021, l’opposant Mathias Dzon (1,90 % des voix) a annoncé, son intention de déposer un recours pour demander l’annulation du premier tour qu’il qualifie de « calamiteux ».

Senis Sassou N-Guesso entamera un quatrième mandat, après déjà trente-six années au pouvoir.

Congo : vers le payement des arriérés des retraités

C’est du moins ce que a annoncé le président Denis Sassou Nguesso lors de sa rencontre avec la presse le 06 mars, à Pointe-Noire.

Les retraités auront bientôt la totalité de leurs arriérés de salaire. C’est une annonce faite par le Chef de l’Etat congolais dans la ville océane, au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale au Congo. Le président sortant et candidat à sa propre succession, était face à la presse nationale et internationale.

« Toutes les dispositions sont prises. Nous y sommes et cela est prévu dans notre projet de société. Le gouvernement a également pris toutes les dispositions, les textes qui permettent la mise en œuvre effective de la décentralisation. Quant aux pensions, le gouvernement se bat pour que les retraités touchent leur pension. Je peux vous rassurer qu’avant de quitter Brazzaville pour Pointe-Noire, le gouvernement avait déjà bouclé le mécanisme de financement qui va permettre à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de payer totalement les arriérés des retraités », a-t-il assuré à la presse.

Le candidat de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Gueso, répondait aux questions de la presse après un bref exposé de son projet axé sur neuf points et dans lequel il « accorde de l’attention à la jeunesse ».