Lutte contre les crises humanitaires : le Congo apporte une contribution de deux millions de USD

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a annoncé que son pays  apporte une contribution de deux millions de dollars pour abonder le Fonds humanitaire commun de l’Union africaine (UA).

 

Le chef de l’État congolais l’annoncé lors de la conférence des donateurs tenue  jeudi 26 mai  dernier à Malabo, en Guinée Équatoriale.

L’Union Africaine a tenu  jeudi 26 mai à Malabo, en Guinée Équatoriale, le sommet sur la situation humanitaire en Afrique. Les travaux de ce sommet  ont connu la participation de plusieurs Chefs d’Etat dont le congolais Denis Sassou Nguesso.

Dédié à la conférence des donateurs, ce sommet vise à mobiliser le soutien et les ressources continentales et internationales pour l’action humanitaire sur le continent. Ce, au bénéfice des personnes en détresse et vulnérables dont les réfugiés. 

Coopération : 08 nouveaux accords signés entre le Congo et le Rwanda

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques…

 

Le président rwandais séjourne en République du Congo depuis lundi 11 avril 2022. Sa visite de travail à Brazzaville a permis à ces deux chefs d’Etats de renforcer la coopération de leur pays. Huit accords ont été signés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame.

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques et le raffermissement des liens culturels, précise le communiqué.

S’agissant des questions régionales et sous-régionales, le président rwandais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont « encouragé le recours au dialogue politique et à la voie diplomatique, comme seuls moyens de résoudre les différends pouvant éventuellement survenir entre les Etats ».

 

Ils ont exhorté les institutions de la transition en Libye, les forces politiques, sociales et religieuses, à œuvrer pour qu’il soit mis fin à la crise née de la résurgence de deux gouvernements rivaux, appelant à la réconciliation inter-libyenne en vue d’un processus électoral consensuel, inclusif et apaisé.

 

Par ailleurs, concernant la situation en Ukraine, ils ont exprimé le souhait ardent de voir aboutir le processus de négociations en cours et ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, afin de donner de réelles chances de succès à ces négociations.

Congo : plus de 800 rwandais attendent une régularisation

Le président rwandais Paul Kagame est attendu ce lundi 11 avril 2022 à Brazzaville capitale de la République du Congo.

 

 

Le chef de l’État rwandais Paul Kagame arrive ce lundi 11 avril à Brazzaville. Il doit s’adresser au Parlement congolais, signer des accords avec son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président Kagamé ira visiter des fermes au nord du pays jusqu’à mercredi 13 avril prochain.

Notons que la visite de Paul Kagamé est attendue par  plus de 8 000 de ses compatriotes basés en République du Congo. Ils avaient fui le génocide rwandais en 1994 pour se réfugier au Congo et ils n’ont plus leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Ces hommes et femmes sollicitent une intégration locale.

Ces ressortissants rwandais qui ne sont plus des réfugiés suite à l’application d’une clause intervenue le 31 décembre 2017, vivent dans la quasi-totalité des Départements du Congo. Ils sollicitent la régularisation de leur statut.

« Les gens qui ont perdu leur statut (de réfugiés) sont au nombre de 8 460. Vis-à-vis des autorités congolaises qui nous ont reçus depuis près de 25 ans, nous sollicitons la nationalité. Cette nationalité, nous la désirons. Que l’État puisse nous aider à trouver une pièce qui pourrait nous aider à circuler librement », lance à RFI Aloïse Bayingana, le président de cette communauté.

Ces ex-réfugiés sont nombreux à avoir formulé la demande, mais attendent encore la réponse des autorités congolaises, selon Aloïse Bayinganga qui affirme qu’ils sont bien intégrés. « Il y a des gens qui vivent de l’agriculture et d’autres du petit commerce. On participe, avec les forces vives de la nationale (congolaises, Ndlr), au développement du pays », précise-t-il.

Avant la date butoir du 31 décembre 2017, à peine 104 réfugiés rwandais avaient pu être rapatriés volontairement dans leur pays qui a établi des relations diplomatiques avec le Congo en 1982.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit quatre nouveaux ambassadeurs

Eugene Stewart Young, Luigi Diodati, Henri Nsika et Larbi El Hadj Ali ont remis leurs lettres de créance au chef de l’Etat mercredi 30 mars 2022.

 

La république du Congo accueille quatre nouveaux ambassadeurs. Ils ont présenté leurs lettres de créances à Denis Sassou N’Guesso le 30 mars 2022. Ces diplomates ont été reçus tour à tour au Palais du peuple de Brazzaville.

Eugene Stewart Young, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique. Henri Nsika, représentant de la Fédération des Prieurés autonome du Souverain Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, chevalier de Malte ; Luigi Diodati, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République italienne et Larbi El Hadj Ali de la République algérienne démocratique et populaire.

Les quatre nouveaux ambassadeurs ont exprimé leurs sentiments dans le livre d’or. Ils ont exprimé leur volonté d’œuvrer en faveur du renforcement des liens de coopération entre leur pays respectif et la République du Congo.

Congo : Denis Sassou Nguesso au 9e Forum mondial de l’eau

Le chef de l’Etat prendra part au 9e forum mondial de l’eau qui se déroulera du 21 au 26 mars sous le thème : « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

 

Denis Sassou Nguesso prend part au 9e Forum mondial de l’eau qui s’est ouvert ce lundi 21 mars dans la capitale sénégalaise Dakar. Le président de la République congolais a entamé un séjour de travail à Dakar, au Sénégal, ce dimanche 20 mars. Il a été accueilli au pied de l’avion par son homologue sénégalais Macky Sall.

Dans la capitale sénégalaise, Denis Sassou Nguesso prendra part au 9e forum mondial de l’eau qui se déroulera du 21 au 26 mars sous le thème : « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

Le Chef de l’Etat congolais sera aux côtés de ses pairs et d’environ 30 000 autres participants parmi lesquels les décideurs économiques, des institutions multilatérales et les universitaires.

La société civile et le secteur privé sont également attendus à ce plus grand événement international sur l’eau.

Ces assises porteront sur la sécurité de l’eau et de l’assainissement, l’eau pour le développement rural, la coopération ainsi que les outils et moyens incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations en matière hydraulique.

Ce forum est organisé tous les trois ans depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat en partenariat avec un pays et une ville hôte.

Congo : Denis Sassou Nguesso appelle à une fin de crise en Libye

Le chef d’Etat congolais a lancé un « appel vibrant » à la chambre des représentants et au Haut conseil d’Etat de saisir toutes les initiatives de bonne.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a appelé jeudi 10 mars, les Libyens à saisir toutes les initiatives de bonne volonté pour mettre fin à la crise que traverse leur pays.

Il a lancé un « appel vibrant » à la chambre des représentants et au Haut conseil d’Etat de saisir toutes les initiatives de bonne volonté visant à mettre fin à la crise en Libye. C’est du moins ce qu’indique un communiqué publié lors de la visite du vice-président du Conseil présidentiel libyen, Abdallah Alafi, en République du Congo.

Les deux dirigeants ont axé leurs échanges sur les exigences afférentes à la réussite des élections présidentielle et législatives en Libye, prévues le 24 décembre 2021, reportées cependant en 2022. Ils ont aussi évoquant les défis urgents concernant la mise en place d’un cadre constitutionnel consensuel devant soutenir le processus électoral.

A la tête d’une forte délégation, Alafi a effectué une visite de travail du 9 au 10 mars à Oyo, ville à 400 km au nord de Brazzaville.

Grands Lacs : sept chefs d’Etats à Kinshasa pour parler de paix et de sécurité

Félix Tshisekedi a reçu les présidents Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, Yoweri Museveni d’Ouganda, João Lourenço d’Angola, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Faustin Archange Touadéra de Centrafrique et Evariste Ndayishimiye du Burundi.

 

Sept chefs d’Etat sont réunis jeudi 24 février 2022 à Kinshasa. Ils ont évalué l’application d’un accord sur la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs africains signé il y a neuf ans à Addis Abeba.

Notons que c’est leur dixième sommet, après celui organisé en 2018 à Kampala. Selon un diplomate de la région interrogé par l’AFP, les sept dirigeants devraient « condamner les acteurs qui apportent des appuis en termes d’approvisionnement, de logistique, en ressources humaines (aux forces négatives) ou qui soustraient les responsables des forces négatives à toute poursuite judiciaire ».

Les chefs d’Etat devraient aussi prendre « note » des opérations militaires menées contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) par les armées congolaise et ougandaise, et féliciter la RDC et la Mission des Nations unies (Monusco) pour « les efforts notables » fournis dans la lutte contre les groupes armés dans l’est congolais.

Dans la sous-région, les sept chefs d’Etat devraient saluer l’amélioration des relations entre le Rwanda et l’Ouganda, ainsi qu’entre le Rwanda et le Burundi après des périodes de tension.La lutte contre l’impunité est également au programme des discussions.

Le Burundi a accepté d’abriter le onzième sommet qui se tiendra en 2023.

Les Nations unies, représentées par leur secrétaire général adjoint chargé des opérations de paix Jean-Pierre Lacroix, l’Union africaine, représentée par Moussa Faki, le président de sa commission, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs africains (CIRGL) sont des institutions garantes de l’accord signé le 24 février 2013 à Addis Abeba par 11 pays.

Deux pays supplémentaires, le Kenya et la Tanzanie, avaient adhéré à cet accord quelques années après.

Congo : un mini-sommet à Oyo

Félix Tshisekedi ; Yoweri Museveni ; Fauré Gnassingbé et Denis Sassou N’Guesso se sont retrouvés samedi 12 février à Oyo.

 

Le président Denis Sassou N’guesso a accueilli samedi à Oyo, dans le nord de la République du Congo, ses homologues de la RDC, Félix Tshisekedi, de l’Ouganda, Yoweri Museveni et du Togo, Fauré Gnassingbé. Il s’est agi de parler  de la sécurité en Afrique centrale, après la série de putschs enregistrée dans des pays ouest-africains.

Cette rencontre a permis aux présidents des quatre pays de discuter sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans ces deux sous-régions africaines et sur les questions d’intérêt commun des trois pays.

Selon un communiqué de la présidence de la RDC, les quatre chefs d’Etat se sont «réjouis des succès remportés par les Forces armées congolaises et ougandaises dans leurs opérations conjointes face aux terroristes ADF dans la province de l’Ituri».

Les troupes ougandaises sont déployées depuis novembre dernier à l’Est de la RDC où de nombreux groupes armés se livrent à des violences meurtrières contre la population locale. Parmi ces mouvements rebelles figurent le groupe ADF (Forces démocratiques alliées), originaire de l’Ouganda et présent en RDC depuis 25 ans.

Les quatre présidents ont aussi salué la réouverture de la frontière terrestre entre l’Ouganda et le Rwanda, signe d’un dégel des relations entre les deux Etats voisins. En Centrafrique, ils ont apprécié les mesures prises par les autorités de Bangui pour favoriser la participation de l’opposition au Dialogue national.

Concernant les coups d’Etat menés au Mali, en Guinée Conakry et récemment au Burkina Faso, ces chefs d’Etat ont affiché leur «soutien total» à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pris des sanctions à l’encontre des trois pays concernés.

Congo : le compte rendu du Conseil des ministres

Le Conseil des ministres s’est réuni ce lundi 31 janvier 2022 par visioconférence et sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Onze affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

  • Un projet de loi portant approbation des statuts de l’agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises, au titre du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel ;
  • Quatre projets de décret au titre du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique ;
  • Quatre projets de décret au titre du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ;
  • Deux communications au titre du ministère de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local et de celui des Affaires sociales et de l’Action humanitaire.

      I/- Ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel

Projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises

Invitée par le président de la République à prendre la parole Mme Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, a rappelé que la loi n°4-2020 du 26 février 2020 portant création de l’Agence de développement des Très petites, petites et moyennes entreprises, prévoit en son article 8 que ses attributions, son organisation et son fonctionnement sont fixés par des statuts approuvés en Conseil des ministres.

Les membres du Conseil ont donc examiné le projet de statuts soumis à leur approbation.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises.

      II/- Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

Invité à son tour par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a soumis à l’examen et adoption du Conseil des ministres quatre projets de décret dont l’objet est de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la loi n°10-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes.

Le projet de décret portant désignation de l’opérateur postal en charge du service postal universel doit permettre que les Congolaises et les Congolais bénéficient de l’offre minimale des services postaux de base, sur un marché fortement concurrentiel, dans lequel ces services essentiels ne sont pas pris en charge par les sociétés présentes dans le secteur marchand concerné.

C’est dans ce contexte que le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant désignation de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) comme opérateur en charge du service postal universel.

Ensuite, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret fixant les modalités d’approbation des tarifs des services relevant du service postal universel et des services réservés ; ces services ayant été confiés exclusivement à l’opérateur postal en charge du service postal universel, à savoir Sopéco, le décret adopté lui donne la compétence pour fixer les tarifs de ces services.

Enfin, et pour compléter l’arsenal réglementaire organisant le service postal universel, le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de décret fixant, pour le premier, le poids limite des envois relevant des services réservés et, pour le second, fixant la liste des matières et des objets interdits dans les envois postaux par les usagers.

      III/- Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Invité à prendre la parole, M. Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, a tout d’abord soumis à l’examen et adoption du Conseil des ministres un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de l’éducation physique et sportive.

La création de cet important organe découle des grandes orientations données depuis plusieurs années au gouvernement par son excellence monsieur le président de la République, et visant la dynamisation de l’éducation physique et sportive au Congo.

Les réflexions tant nationales entérinées par le gouvernement que les décisions découlant d’instruments internationaux auxquels le Congo a souscrit, ont abouti à la nécessité de doter les pouvoirs publics d’un organe pédago-administratif à caractère consultatif, qui aura pour objet d’émettre des avis et de faire des recommandations sur toutes les questions relatives à l’enseignement de l’éducation physique et sportive.

Poursuivant son propos, le ministre Ngouélondélé a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres deux projets de décret portant organisation, pour le premier, des enseignements de l’éducation physique et sportive dans les écoles de formation professionnelle et, pour le second, organisation des enseignements de l’éducation physique et sportive dans les établissements spécialisés en République du Congo.

Ces deux projets de décrets, élaborés en application des dispositions de la loi n°11-2000 du 31 juillet 2000 portant organisation et développement des activités physiques et sportives, ont pour objet de combler un vide juridique lié à l’inexistence de programmes d’enseignement spécifique à ces matières, tout en luttant contre le déficit de formation constaté.

Le réaménagement des contenus de programme d’enseignement spécifiques permettra d’une part, d’ouvrir une nouvelle filière dans les instituts de formation des enseignants d’éducation physique et, d’autre part, d’intégrer des modules d’enseignements spécifiques à chaque type de handicap.

Enfin, le ministre Ngouélondélé a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret portant enseignements, organisation et évaluation de l’éducation physique et sportive. Ce projet de décret vise à pallier l’absence de cadre réglementaire relatif à l’évaluation de l’enseignement de l’éducation physique et sportive dans notre pays.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant enseignements, organisation et évaluation de l’éducation physique et sportive

      IV/- Communications 

Enfin, le Conseil des ministres a suivi deux communications.

La première communication, présentée par M. Guy Georges Mbacka, ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, était relative à la concertation politique prélude aux élections législatives couplées aux élections locales prévues en juillet 2022.

Prenant la parole à cet égard, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, a rappelé aux membres du Conseil des ministres que ces discussions attendues, qui réuniront la classe politique et la société civile, s’inscrivent dans sa volonté constante, depuis 1997, de privilégier la discussion et la concertation comme moyens de consolider la paix et le climat de concorde dans notre pays.

Le chef de l’Etat a insisté sur la nécessaire bonne foi et la volonté constructive qui doivent habiter les différents acteurs participant à cet important moment de la vie démocratique ; il a rappelé que le gouvernement a la responsabilité particulière d’apporter au débat qui sera engagé avec les différentes parties en présence tous les éléments d’appréciation, les avancées accomplies comme les obstacles éventuellement rencontrés dans la quête perpétuelle de l’approfondissement du processus démocratique au Congo.

Après ces orientations importantes du président de la République, le Conseil des ministres a décidé des date et lieu de tenue de la concertation politique prélude aux élections législatives couplées aux élections locales prévues en juillet 2022.

Ainsi, la concertation aura lieu du 3 au 6 mars 2022 à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette.

La seconde communication, présentée par Mme Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, née Goma, ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, était relative à la situation des catastrophes humanitaires dans le nord-Congo et les solutions envisagées.

La recrudescence des précipitations et des inondations qui s’en sont suivies depuis le dernier trimestre de l’année 2021, ont affecté plusieurs localités des départements de la Sangha, de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux ; à ce jour, 108 173 personnes, soit 22 770 ménages, sont sinistrés ; ces événements ont amené le Gouvernement à rendre publique une « déclaration de situation d’urgence », permettant l’ouverture de possibilités d’assistance de la part des agences du Système des Nations unies et des ONG partenaires habituelles en la matière.

Cependant et sans attendre, le gouvernement a pris ses responsabilités et commencé à débloquer une aide d’urgence, dont le montant estimatif global devrait être d’environ 1,8 milliard de frs CFA.

Après avoir pris note de ces informations, le Conseil des ministres a exprimé sa compassion et la solidarité des pouvoirs publics à l’endroit des populations sinistrées ; il a invité les ministères et services compétents à poursuivre l’assistance qui leur est due.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h45.

 

Fait à Brazzaville, le 31 janvier 2022

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

Congo : Amy Holman attendue à Brazzaville

La sous-secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis pour les Affaires de l’Afrique centrale sera  reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Amy Holman est attendue à Brazzaville où elle sera reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Les deux personnalités échangeront sur des questions liées à la politique américaine en Afrique centrale, au partenariat entre les deux Etats dans la lutte contre le changement climatique et les questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

La sous-secrétaire d’Etat adjointe donnera l’appréciation des Etats-Unis sur leadership du président congolais dans la préservation de la faune et de la flore en Afrique centrale et la protection des forêts du bassin du Congo.

Congo : un dernier hommage à Clément Mouamba

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021).

 

En présence des corps constitués nationaux et diplomatiques, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021) qui sera inhumé ce 26 janvier à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou.

« Un esprit consensuel et apaisant, chantre de la non-violence, un sens du compromis qui lui fait détester les conflits et les rivalités, Clément Mouamba a servi la République jusqu’au dernier jour de sa vie », a déclaré le secrétaire permanent de la Task force des politiques économiques et sociales, Rigobert Maboundou, donnant lecture de l’oraison funèbre d’une voix chargée d’émotion. Celui-ci fut, en effet, un des étudiants de l’illustre disparu dont il a par ailleurs été directeur de cabinet à la Primature.

L’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, avait rendu l’âme le 29 octobre 2021 à Paris, en France, victime de la covid-19. La pandémie qu’il s’était pourtant engagé à combattre, quand il exerçait les fonctions de chef du gouvernement, a finalement eu raison de lui à l’âge de 78 ans. Le 25 janvier, en début de matinée, avant que la nation ne lui rende un dernier hommage, le Parti congolais du travail (PCT) lui a témoigné sa gratitude pour les services rendus à la nation dans une cérémonie solennelle présidée par le secrétaire général de ce parti, Pierre Moussa, en présence de nombreux responsables des formations politiques alliées, membres de la majorité présidentielle.

Parcours

La densité intellectuelle de l’illustre disparu a commencé à se constituer à l’école catholique de Moussounda où il a fait ses études primaires et secondaires, avant d’accéder au lycée technique 1er mai à Brazzaville. Clément Mouamba a ensuite obtenu une bourse pour la France où il a décroché un doctorat en sciences économiques. La Banque des Etats de l’Afrique centrale est l’institution au sein de laquelle il a passé nombre d’années de sa vie professionnelle.

De 1975-1979, il est conseiller économique du Premier ministre Henri Lopes ; de 1979-1983 Clément Mouamba a assumé les mêmes fonctions auprès du Premier ministre Louis Sylvain Ngoma. 1983-1992, il est conseiller économique et financier du président Denis Sassou N’Guesso. De septembre 1992 à juin 1993, Clément Mouamba a assumé les fonctions de ministre des Finances.

Sa longue carrière politique, faite de marxisme puis de social-démocratie, l’a conduit au PCT, sous le monopartisme, puis à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale. Il est par la suite retourné au PCT, où il a été membre du bureau politique jusqu’à sa mort.  Le 23 avril 2016, Clément Mouamba est nommé Premier ministre, chef du gouvernement. Le tout premier de la nouvelle République après le référendum constitutionnel de 2015.

Son inhumation à Sibiti, où il est né le 13 novembre 1943, est un choix testamentaire pour son repos éternel sur la terre de ses ancêtres

Congo : le président Sassou N’Guesso entend construire un chemin de fer pour relier le sud et le nord

Le président de la République du Congo a proposé ce projet au du conseil des ministres qui s’est tenu le 17 janvier 2022.

 

Denis Sassou N’Guesso propose le 17 janvier, la construction d’un chemin de fer d’une longueur d’environ 1000 Km. Ce chemin devra unir le département de la Sangha (nord) et celui de Pointe-Noire (sud).

Le chef de l’Etat juge à la fois utile et stratégique pour accélérer le développement du pays, grâce à un effet de levier sur des projets, miniers situés dans d’autres départements du Congo ou ceux notamment liés au développement de la production de gaz liquéfié dans d’autres zones du Congo.

La construction d’une voie de chemin de fer entre le département de la Sangha et celui de Pointe-Noire et la mise à disposition des productions ainsi transportées au port minéralier en devenir de Pointe-Noire; projets intégrateurs et régionaux, dans la mesure où ils impliquent le pays voisin et frère du Cameroun.

Ces infrastructures impliqueront la création de centaines d’emplois et le développement des localités concernées dans le département de la Sangha. L’ambition du pays est, grâce à ces gisements et si leurs promesses sont tenues, de devenir un des trois plus grands producteurs de fer au monde.

Le consortium formé par la société Sangha Development Mining et ses partenaires entend débuter le développement de ces mines durant cette année et compte investir plus de 10 milliards de dollars, soit environ 5 400 milliards de frs CFA, pour une perspective de production annuelle de 10 millions de tonnes de fer à partir de l’année 2023, le secteur des mines apportant alors une valeur ajoutée inestimable à notre économie nationale et contribuer au développement.

Le numéro un congolais a ajouté que l’enjeu d’une mise en production diversifiée et significative dans ce secteur économique vital doit s’accompagner d’une action résolue du gouvernement, afin que soient mises à la disposition du secteur minier les infrastructures qui permettront de le rendre économiquement rentable.

Mais le gouvernement congolais se garde bien de donner une date pour la mise en service totale de ce chemin de fer, dont le coût total n’a pas été précisé.

Le calendrier est très lié aux questions de logistique et d’approvisionnement du ballast, des rails et des traverses béton dans des zones parfois difficiles d’accès.

Congo : le président Sassou N’Guesso reçoit les vœux les membres du corps diplomatique

Ils étaient conduits par l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République démocratique du Congo, Christophe Muzungu.

 

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a reçu les vœux des membres du corps diplomatique. Ceux-ci étaient conduits par leur doyen, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République démocratique du Congo, Christophe Muzungu. Les diplomates ont échangé les vœux mardi 04 janvier 2021, avec le président et son épouse, Antoinette Sassou N’Guesso, à l’occasion de la nouvelle année.

Prenant la parole le premier, le diplomate Rd-congolais, a salué l’hospitalité dont ils sont l’objet dans leur pays d’accueil et souhaité que les échéances électorales à venir, en particulier les élections législatives et locales de cette année, se déroulent dans les conditions optimales de paix et de consensus.

Le chef de l’Etat a dépeint un contexte international marqué par de nombreuses crises : la crise sanitaire de covid-19, la crise économique, la crise migratoire, le terrorisme, le changement climatique et plaidé pour plus de solidarité entre les nations. Sur les difficultés auxquelles le Congo fait face au plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré être optimiste pour l’avenir. Le président congolais a, par ailleurs, réitéré son engagement à poursuivre sa mission à la tête du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, afin, a-t-il insisté, que « ce pays frère retrouve la paix et la stabilité ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso dénonce la corruption dans le système judiciaire

Le président de la République du Congo, a dénoncé mardi 28 décembre, à Brazzaville la corruption au sein du système judiciaire du pays.

 

« Le gain facile et déshonorant du trafic d’influence, de la corruption, de la concussion (…) défie le professionnalisme de ceux qui sont chargés, au nom du peuple congolais, de dire le droit », a-t-il déploré dans son message sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès.

« Nul ne peut tolérer ces atteintes nocives qui affectent notre système judiciaire et asphyxient la noblesse du droit et l’impartialité de la justice dans notre pays », a-t-il prévenu.

Il a instruit le gouvernement de mener « à bon port » la réforme du système judiciaire, à travers la numérisation de la justice, la réforme des procédures pénales et civiles, le sens et l’efficacité des peines et l’organisation territoriale des juridictions.

Concernant la détermination de limiter les importations alimentaires onéreuses pour le pays, un autre point important dans le message, le président a appelé ses compatriotes à engager une croisade en faveur du développement de l’élevage.

« En rapport avec cette question cruciale et récurrente des importations alimentaires, il sied d’engager une véritable croisade en faveur du développement de l’élevage bovin, porcin, caprin et de volaille, ainsi qu’une pisciculture à grande échelle », a-t-il noté.

« Le coût des denrées alimentaires importées par notre pays et essentiellement composées de viande, de volaille et de produits halieutiques, varie entre 500 et 700 milliards de FCFA par an », a-t-il dit, annonçant la création de quatre zones agricoles protégées dans le pays pour l’élevage de petits ruminants et la production des denrées de base, tels le manioc, l’arachide, le maïs et le soja.

La République du Congo qui compte moins de 6 millions d’habitants, dispose d’énormes potentialités agro-pastorales, notamment de près de 10 millions d’hectares de terres arables, mais à peine un tiers est exploité de façon manuelle.

Congo : Denis Sassou-Nguesso fait son bilan devant le Congrès

Dans un discours, le chef de l’État de la République du Congo s’est félicité mardi 28 décembre 2021, de la politique menée dans son pays.

 

Costume bleu nuit, cravate rouge : Denis Sassou-Nguesso, 78 ans a d’abord évoqué l’impact du Covid-19 et a rappelé que le vaccin est l’unique solution. Il a donc exhorté la population à faire attention pour les fêtes de fin d’année : « La couverture vaccinale espérée pour la fin de cette année, au moins de 30% de la population totale du Congo, ne pourra pas être atteinte », a-t-il concédé.

Dans un appel très clair aux bailleurs, le chef de l’État congolais a indiqué que tout était en place pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. « Le gain facile de la corruption défie le professionnalisme de ceux qui sont chargés de dire le droit », estime-t-il.

Signe que le marché des hydrocarbures n’est pas stable, c’est une priorité pour 2022, Denis Sassou-Nguesso souhaite que l’agriculture devienne un pilier de l’économie. « Pour l’élevage de petits ruminants et la production de denrées de base telles le manioc, l’arachide, le maïs, le soja », a-t-il précisé.

En vue des législatives, Denis Sassou-Nguesso, qui estime que la présidentielle s’est déroulée dans la sérénité, s’est adressé à la classe politique et a invité « l’ensemble de ces acteurs intéressés par les prochaines élections législatives à privilégier la paix ». « Vive le Congo, je vous remercie », a-t-il conclu.

Denis Sassou-Nguesso a également fait des promesses d’ordre social, dans un contexte de grogne : « Je veillerai à ce que le gouvernement, qui consent de plus en plus d’efforts face à la demande sociale, assure le règlement effectif des charges et autres droits attenant aux obligations pendantes, telles les bourses des étudiants, les pensions de retraite et diverses indemnités dues aux sinistrés et expropriés. Ces différentes créances sur l’État restent exigibles et seront couvertes au fur et à mesure de la disponibilité des ressources nécessaires. »

Claudine Munari, présidente de la plateforme de l’opposition Frocad, juge toutes les thématiques abordées loin des préoccupations premières des Congolais. « Tous les discours du président Sassou-Nguesso se ressemblent. C’est un copier-coller d’autosatisfaction surtout », estime-t-elle.

Congo : Denis Sassou N’Guesso de retour dans son pays

Le président congolais est revenu dans son pays ce dimanche 14 novembre 2021 après un séjour de travail à Paris en France.

 

Le chef de l’Etat du Congo, Denis Sassou N’Guesso est de retour à Brazzaville après voir a séjourné à France.  Il a pris part au forum de Paris sur la paix et à la conférence internationale pour la Libye.

Cette rencontre avait pour objectif de d’apporter un soutien international à la Libye pour la poursuite de la transition politique engagée. Il s’est aussi agi de trouver des solutions pour la tenue des élections selon le calendrier prévu. La conférence visait également à soutenir la Libye dans sa demande de retrait des forces étrangères et des mercenaires.

Ce forum a permis de mettre en œuvre une répartition équitable et transparente des richesses du pays. Il a également permis de réaffirmer l’engagement collectif à renforcer le soutien de la communauté internationale pour répondre aux besoins urgents et lutter contre les trafics d’êtres humains.

COP 26 : Denis Sassou N’Guesso fait un plaidoyer du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

Le président Denis Sassou N’Guesso est monté à la tribune de la Cop-26 le lundi 1er novembre, pour livrer le message du Congo.

 

L’intégral du discours du président Denis Sassou N’Guesso.

« Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernements,

Distingués Délégués,

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi, avant tout propos, d’exprimer mes sincères remerciements à Sa Majesté la Reine Elisabeth II, au Gouvernement et au Peuple du Royaume-Uni, pour l’hospitalité et l’accueil chaleureux qui ont été réservés à ma délégation et à moi-même.

Permettez-moi aussi, en ma qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo regroupant 16 États d’Afrique Centrale et de l’Est, ainsi que le Royaume du Maroc, de dire toute l’importance que nous accordons à cette COP 26, particulièrement cruciale pour l’avenir de l’Humanité.

Mon pays, la République du Congo, se situe au sein du Bassin du Congo, cet immense massif de forêts et de tourbières qui est aujourd’hui le premier capteur de carbone net de la planète après la déforestation de l’Amazonie.

À elles seules, les tourbières de la Cuvette Centrale séquestrent 31 milliards de tonnes de carbone, soit trois années d’émissions mondiales. La place qu’occupe le Bassin du Congo dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris est donc absolument incontournable.

Vous l’avez clairement compris : le Bassin du Congo rend au Monde des services écosystémiques inestimables. Mais, que reçoit-il en échange ? Hélas, très peu.

En effet, les pays industrialisés, à qui incombe la responsabilité historique du dérèglement climatique, se montrent réticents à mobiliser les financements nécessaires à la concrétisation de leurs engagements. Les grandes difficultés auxquelles se heurte l’application de l’Article 6 de l’Accord de Paris, qui engage les pays riches à soutenir les efforts d’atténuation et surtout d’adaptation des pays en développement, en sont la preuve évidente.

La République du Congo, en ce qui la concerne, a déjà soumis au Secrétariat de la Convention sa Contribution Déterminée au niveau national révisée. Nos ambitions, qui prennent en compte l’ensemble des secteurs d’émission des gaz à effet de serre, ont été rehaussées et la République du Congo fait figure d’élève modèle au palmarès de l’écologie mondiale.

Je ne cesse de le répéter sur toutes les tribunes, depuis le Sommet de Rio en 1992, la détermination des pays du Bassin du Congo en général, et celle de la République du Congo en particulier à préserver ce vaste ensemble est totale. Toutefois, cet engagement va de pair avec la volonté, tout aussi inexorable, de poursuivre notre développement économique et social, pour le bien-être de nos populations. Ces deux objectifs ne s’excluent pas, ils se complètent.

Exiger de nous un ralentissement de notre développement pour que la Planète respire mieux, serait en effet profondément, injuste et même immoral.

C’est pourquoi vous me permettrez de faire ici, une fois de plus, le plaidoyer du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, initiative commune des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo auxquels s’est joint le Royaume du Maroc, et qui n’attend plus qu’à être abondé avec l’engagement de tous nos partenaires.

En prenant la décision de protéger et de conserver le Bassin du Congo pour le bien de l’humanité, nous avons su prendre nos responsabilités.

A chacun désormais d’assumer les siennes.

Je vous remercie. »

Congo : lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie »

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso va procéder au lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie », mardi 19 octobre 2021.

 

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.

Le premier campus Terre d’Ecole sera bâti à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université Denis Sassou N’Guesso, sur un terrain de 15 hectares dont 10 recouverts de forêt. Les bâtiments seront donc entourés de champs que les enfants cultiveront dans le respect de l’environnement, des connaissances et des traditions de leurs parents et grands-parents.

Face à la mondialisation et à la disparition de la culture et des coutumes locales qui font la richesse et l’équilibre de ce continent, les élèves suivront un cursus scolaire traditionnel, tout en apprenant à cultiver leurs terres dans une démarche de développement durable: « cultiver en se cultivant », selon le projet TERRE d’ECOLE officiellement lancé en juin 2012 lors du congrès de la Terre Rio+20.

Ce premier campus TERRE d’ECOLE portera le nom de l’ancien PDG du Groupe Total, Christophe de Margerie, décédé tragiquement en 2014 au moment du décollage du Dassault Falcon 50 immatriculé F-GLSA et exploité par Unijet sur l’aéroport international de Vnoukovo, à Moscou (Russie). L’accident met en cause un engin de déneigement.

Ce projet sensibilisera et aidera les enfants à acquérir les bonnes habitudes pour protéger leur environnement et contribuer à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones qui leur enseignera les bases scientifiques.

Le programme scolaire favorise le développement durable en plaçant les coutumes et les connaissances ancestrales au cœur de l’enseignement dispensé, les méthodes occidentales ne servant qu’à donner du sens à la pratique.

Congo : Denis Sassou N’Guesso cité dans l’enquête des « Pandora Papers »

Le chef de l’Etat fait partie des 43 hommes politiques soupçonné de dissimuler des sociétés dans les juridictions secrètes.

 

Le consortium international des journalistes d’investigation vient de révéler que 43 hommes politiques africains auraient dissimulé des sociétés dans des pays riches. Ce sont des politiciens du Nigéria, Maroc, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Tchad, le Gabon, le République du Congo, le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.

Les chefs d’Etats africains dont les noms sont directement évoqués, sont ceux du Gabon et du Congo-Brazzaville et le Kenya. Il faut dire que les détails en ce qui les concernent n’ont pas encore été donnés. La publication révèle aussi que les États-Unis en particulier, sont apparus sur l’ensemble des dossiers consultés, comme étant une destination de plus en plus attractive pour la dissimulation des fortunes par des hommes politiques. Une information qui contraste avec l’habitude prise par les dirigeants de ce pays de fustiger la corruption et les détournements dans les pays pauvres.

Les « Pandora Papers » sont le nom donné à 11,9 millions de documents dans lesquels se retrouvent les noms de plus de 336 hommes politiques à travers le monde, qui auraient utilisé des entités dans des juridictions secrètes, pour acheter des biens immobiliers, détenir de l’argent en fiducie, posséder d’autres sociétés et d’autres actifs, parfois de manière anonyme. L’enquête menée par les journalistes qui collaborent au projet, révèle aussi comment les banques et les cabinets d’avocats travaillent en étroite collaboration avec les prestataires de services offshore pour concevoir des structures d’entreprise complexes.

Cette révélation survient alors que le débat sur une fiscalité plus juste progresse dans le monde, notamment avec la Covid 19 qui a mis au grand jour les difficultés pour les pays faibles, à mobiliser des ressources financières pour soutenir leurs économies, ou même mener des campagnes de vaccination, présentées comme vitales pour faire face à la pandémie qui continue de secouer le monde.

Les travaux du panel de haut niveau sur les flux financiers illicites présidé par Thabo Mbeki, l’ancien président d’Afrique du Sud, ont présenté l’évasion fiscale comme une des sources de flux financiers illicites à partir de l’Afrique. Le premier rapport sur l’Etat de la justice fiscale dans le monde publié par Tax Justice Network en novembre 2020 a estimé, sur la base de ses recherches, que cela représentait en moyenne chaque année un peu plus de 27 milliards $ de pertes de ressources potentielles pour les budgets des pays africains.

Congo : Félix Tshisekedi en mission d’Etat à Oyo

Le président de la République démocratique du Congo est arrivé à Oyo à plus de 400 km de Brazzaville au où il séjourne depuis samedi 02 octobre 2021.

 

Félix Antoine Tshisekedi est arrivé à Oyo, en République du Congo samedi 02 octobre 2021. Il faut noter qu’aucun détail n’a été donné sur le voyage du chef de l’Etat de la RDC. Il pourrait avoir un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi à Oyo intervient deux jours seulement après son retour de New York, via Bruxelles, où il a participé à la 76ème Assemblée générale des Nations Unies.

La ville d’Oyo, en République du Congo, est située dans le département de la Cuvette, chef-lieu du même nom, à plus de 400 km de Brazzaville, la capitale.

Congo : Denis Sassou-Nguesso et Mahamat Idriss Déby Itno appellent au dialogue

C’est ce qui ressort d’un tête entre le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso et son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a reçu ce week-end son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno. Ils ont lancé dimanche un appel à un dialogue multilatéral constructif dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Les deux chefs d’Etat se sont exprimés dans le communiqué final ayant sanctionné la visite de travail et d’amitié effectuée les 25 et 26 septembre à Brazzaville par le président du Conseil militaire de transition du Tchad.

« S’agissant de la prochaine conférence de Glasgow sur les changements climatiques (COP 26), les deux chefs d’Etat ont appelé à un dialogue multilatéral constructif et à l’établissement d’une réelle communauté d’actions pour maîtriser les effets néfastes du changement climatique », ont-ils lancé.

Le sujet sur le coronavirus faisait parte des sujets abordés par les deux personnalités. Les présidents congolais et tchadien ont souligné la prise de conscience au plan international de la nécessité d’un accès de tous les pays aux vaccins, tout en appelant à la matérialisation des engagements pris par la communauté internationale.

En matière de sécurité, les deux présidents se sont dits préoccupés de la situation économique, politique et sécuritaire prévalant en Afrique centrale, déplorant la présence de mercenaires étrangers en Libye.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Ramtane Lamamra

Le président de a République congolaise a eu un échange avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail de deux jours en République du Congo. Ramtane Lamamra a été reçu en audience par Denis Sassou Nguesso. Il était porteur d’un message cordial d’amitié de la part de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est du moins ce qu’a précisé le diplomate.

« Les discussions ont permis de mettre en exergue la détermination qui anime les deux chefs d’Etat d’insuffler une nouvelle dynamique aux liens de fraternité, de coopération et de solidarité qui unissent les deux pays, et leur volonté commune d’œuvrer dans le prolongement de leur engagement panafricaniste en faveur des causes justes et de l’unité du continent », souligne Ramtane Lamamra.

L’audience a été l’occasion d’aborder la situation qui prévaut en Libye. Le ministre a informé le président Sassou Nguessou, qui assure la présidence du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, des principales conclusions de la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue récemment à Alger et des perspectives d’une action conjointe des deux pays pour faire aboutir le processus de sortie de crise et de réconciliation nationale.

Les deux personnalités ont également abordées les questions de paix et de sécurité en Afrique, en particulier la situation prévalant dans l’espace sahélo-saharien.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le ministre a eu également une séance de travail avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Congo-indépendance : le chef de l’Etat entend gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire

C’est ce qui en ressort du discours du président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a invité, dans son discours à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, son peuple à s’engager dans la voie d’une véritable révolution agricole pour gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire.

Sassou N’Guesso qui s’adressait samedi soir à ses compatriotes, a estimé que les efforts déployés pour parvenir à un secteur agricole au diapason des objectifs visés ont été souvent entravé par le peu d’intérêt des populations vis-vis de l’agriculture.

« Au Congo, sous l’ère coloniale ou même après l’indépendance, l’agriculture était toujours reléguée en arrière-plan. Les travaux agricoles n’attiraient guère les jeunes qui se passionnaient plutôt pour les emplois de bureau, de préférence dans les rangs de la fonction publique, au point de contribuer, de manière continue, à l’amplification de la dépendance alimentaire de notre pays », a-t-il rappelé.

Il a appelé à un changement de mentalités en vue de la mobilisation de la population, particulièrement la jeunesse, au service du développement économique et social du pays.

« Au regard des atouts de notre pays, tels que la grande disponibilité en terres arables, la pluviométrie abondante, la densité et la régularité du réseau hydrographique, la main-d’œuvre jeune et suffisante, l’agriculture au sens large devrait emporter la conviction de notre peuple, comme vecteur structurant de la diversification de l’économie nationale », a déclaré le chef de l’Etat.

Le Congo dispose d’une superficie de 342.000 kilomètres carrés pour un nombre d’habitants estimé à 5 millions d’âmes. Cette situation a conduit les autorités du pays à lancer, par le passé, plusieurs initiatives qui se sont révélées infructueuses, en dépit des engagements pris au plus haut niveau de l’Etat, rappellent des observateurs locaux.

À travers le pays, les petits exploitants pratiquent essentiellement une agriculture d’autoconsommation. Les autorités veulent désormais imprimer un rythme d’intensification de l’agriculture en vue de diversifier l’économie du pays et de réduire sa dépendance aux revenus du pétrole.

« Le Plan national de développement 2022-2026 concentrera les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique. Il s’agit prioritairement, entre autres, de l’agriculture », a précisé M. Sassou N’Guesso.

Congo-UA : Mohamed Younis el-Menfi chez Denis Sassou N’Guesso

L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

 

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a reçu lundi 26 juillet à Brazzaville le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younis el-Menfi. C’est en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne que le chef de l’Etat congolais a eu cet entretien. L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

La visite de Mohamed Younis el-Menfi fait suite à celle effectuée le 20 juin dernier, à Brazzaville, par le Tunisien Cheikh Farhat Jaabiri, le leader spirituel des ibadites, un homme qui avait pris part aux pourparlers sur la sortie de la crise libyenne tenus en 2015

Mohamed Younis el-Menfi, qui arrive ce lundi 26 juillet en milieu d’après-midi, doit, selon le programme officiel, avoir des entretiens en tête-à-tête avec le chef de l’État congolais. Denis Sassou-Nguesso devrait quant à lui, et selon des sources diplomatiques, indiquer à son interlocuteur la démarche que l’UA entend mettre en œuvre pour que la Libye puisse régler son conflit armé, et comment elle entend accompagner les autorités libyennes jusqu’à l’organisation d’élections, dont les conditions et la date restent à déterminer.

Cette démarche passe notamment, selon les mêmes sources, par l’envoi par l’Union africaine de conseillers et autres émissaires auprès des autorités libyennes. Car la situation en Libye inquiète la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Lors d’un sommet tenu début juin à Brazzaville, les dirigeants de cet ensemble ont évoqué les conséquences de cette crise libyenne dans la sous-région, notamment au Tchad, qui subit parfois des incursions des bandes armées.

Ils ont également affirmé que la solution à la situation qui prévaut en Libye viendrait incontestablement de l’Afrique. De ce fait, l’UA ne peut être mise à l’écart par les puissances occidentales.

RDC : Denis Sassou N’Guesso aux obsèques du cardinal Laurent Monsengwo

Le président congolais est arrivé, mardi, à Kinshasa, pour prendre part aux funérailles du cardinal qui s’est déroulé ce 21 juillet 2021.

 

Le cardinal Laurent Monsengwo qui est décédé à Paris, le 11 juillet, a été inhumé ce mercredi 21 juillet 2021.

Le président de la République du Congo est arrivé, mardi, à Kinshasa, en RDC, pour les funérailles du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya qui ont eu lieu ce jour. Denis Sassou N’Guesso a été accueilli à sa descente d’hélicoptère dans les jardins du Palais de la nation de la capitale Rd-congolaise par son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les deux chefs d’Etat se sont rendus au Palais du peuple où été exposée la dépouille du cardinal et ont procédé ensemble au rituel du dépôt de la gerbe de fleurs, avant de suivre l’éloge funéraire dit par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part cérémonie funèbre.

Congo : un émissaire angolais chez Sassou N’Guesso

Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures a été reçu par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso le 6 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 6 juillet à Brazzaville le ministre angolais des Relations extérieures, Antonio Tete. Celui-ci état porteur d’un message du président angolais João Lourenço.

Ce message témoigne l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux Etats et ravive les liens d’amitié entre les deux dirigeants qui jouent un rôle important dans la sous-région.

« Dans nos esprits, nous ne pouvons pas dissocier les deux pays, encore moins leurs chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et João Lourenço, qui dirige actuellement la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) », a indiqué Antonio Tete.

Notons que le ministre angolais des relations extérieures a souligné que les deux présidents restent préoccupés par la situation sociopolitique qui prévaut en République centrafricaine.

Congo : Brazzaville demande à la Chine une restructuration de sa dette

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a eu un entretien téléphonique lundi 21 juin 2021, avec son homologue chinois Xi Xiping.

 

L’échange entre les deux hommes d’État a duré une demi-heure. Le président congolais a demandé de restructurer la colossale dette de son pays, jugée insoutenable, qui empêche de reprendre langue avec le Fonds monétaire international (FMI). Ils ont passé en revue la coopération entre Brazzaville et Pékin. Trois membres du gouvernement ont assisté le président Denis Sassou-Nguesso, dont celui des Finances Rigobert Roger Andély.

« Les deux présidents ont évidemment évoqué la question de la dette qui est un obstacle à l’heure actuelle à la conclusion et à la poursuite des bonnes relations avec le FMI. Notre président a posé à son pair la question et en lui faisant une proposition. Depuis 2019, a-t-il dit, le Covid-19, la crise s’est accentuée de notre côté et la dette est devenue encore plus insoutenable. Est-ce qu’il n’est pas temps de faire une deuxième restructuration pour permettre au pays d’avoir un peu plus de ressources pour faire face à ses besoins internes, puis de lever cet obstacle aux bonnes relations avec le FMI ».

Le président chinois a apporté une réponse favorable à la demande de son homologue, selon le ministre Rigobert Roger Andély : « Les deux présidents sont convenus de renvoyer la question du deuxième tour de la restructuration de la dette aux experts chinois et congolais pour pouvoir en fixer les modalités et les conditions », a-t-il affirmé.

En 2019, la Chine avait déjà restructuré la dette du Congo qui lui doit actuellement 1300 milliards de francs CFA sur une dette globale de plus 6000 milliards de francs CFA.

Congo-conflit libyen : Denis Sassou N’Guesso reçoit le soutien de la communauté Ibadite

Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, multiplie des initiatives entre les parties libyennes.

 

Cheikh Farhat Jaabiri, l’une des références de la communauté Ibadite, est venu ce dimanche 20 juin 2021, traduire au Président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso le soutien de la communauté Ibadite, dans son action dans le conflit libyen.

Le chef d’Etat congolais qui pilote le dossier de cette crise libyenne, depuis plusieurs années, n’a pas hésité de dégainer depuis longtemps : cette crise « reste et demeure, avant toute autre considération, un problème africain, n’en déplaise à ceux qui pensent autrement ou auraient souhaité ne pas voir le continent engager des initiatives pour contribuer à sa résolution ».

Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, Denis Sassou N’Guesso en bon « panafricaniste convaincu », a multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

Le caractère complexe de ce conflit qui préoccupe au plus haut point la communauté internationale explique pourquoi toutes les initiatives pour y mettre un terme doivent être mises en commun et les acteurs concernés associés à toutes les concertations.

En novembre 2017, les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes avaient salué à Brazzaville, les efforts fournis par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso pour le retour de la paix dans leur pays pris en otage par des gangs à la solde de certaines puissances étrangères depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Congo-Chine : vers un renforcement de la coopération

Deux mois après son investiture, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso s’entretiendra au téléphone avec son homologue chinois, Xi Jinping lundi prochain à 10 heures.

 

Selon le site en ligne lesechos-congobrazza.com, le président Denis Sassou Nguesso aura un entretien téléphonique avec son homologue Chinois, Xi Jinping lundi 21 juin 2021. Cet entretien téléphonique servira notamment à affirmer les liens entre les deux pays malgré la dette de Congo vis-à-vis de son partenaire la Chine.

L’endettement vis-à-vis de la Chine qui prête à tout-va ces dernières années au Congo est estimé à deux milliards de dollars.

En avril dernier, la Chine, le plus gros créancier de Brazzaville, a annoncé le rééchelonnement des quelque 3,15 milliards dollars de dette congolaise détenus par Pékin (35 % de l’endettement total de Brazzaville, évalué par le FMI à 9 milliards de dollars, soit 90,2 % du PIB du pays). Une bouée certes pour un pays riche en pétrole, mais asphyxié depuis 2014 par la chute du prix du pétrole. Une chute non anticipée et très brutale liée au même moment au ralentissement chinois.

Aux yeux du FMI, la dette est restée lourde et insoutenable atteignant 110 % du PIB, d’où la nécessité pour Pékin et Brazzaville d’aboutir très vite à un accord afin de sortir le pays du bourbier du désespoir.

En 2014, le Congo et la Chine ont célébré le cinquantenaire de leur coopération. C’est pour la renforcer davantage que le président chinois Xi Jinping avait effectué une visite de travail à Brazzaville. Il s’agit de la première visite d’un haut responsable chinois au Congo, un pays où Pékin a beaucoup investi ces dernières années dans les secteurs tels que les routes, les barrages ou encore les hôpitaux.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs. Au nombre des importants accords conclus entre les deux pays ces dix dernières années, figure l’accord-cadre de partenariat stratégique, assorti d’une enveloppe d’un milliard de dollars. C’est grâce à cet accord que le Congo a réalisé sa première route entre Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique. Le premier tronçon de cette route, long de 160 kilomètres, qui a coûté 512 millions d’euros, est opérationnel depuis fin 2011.

En 2012, Brazzaville et Pékin ont paraphé une série d’accords d’un montant global de 975 millions d’euros. Une partie du financement a été utilisée pour la reconstruction du quartier de Mpila, détruit par les explosions de mars 2012.

Depuis mai 2011 le Congo a inauguré son plus grand barrage, d’une capacité de 120 mégawatts. La Chine a apporté 85 % de son financement, estimé à 370 millions de dollars.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité à la biennale de Luanda

Le chef de l’Etat congolais a reçu son invitation de la ministre d’Etat en charge des Affaires sociales de Luanda, Carolina Cerqueira.

 

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a échangé, le 8 juin, avec  la ministre d’Etat en charge des Affaires sociales de Luanda, Carolina Cerqueira, porteuse d’une invitation du président angolais Joao Lourenço, adressée à son homologue Congolais.

L’invitation concerne la tenue de la biennale de Luanda, deuxième édition du forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence en Afrique et de la diaspora africaine prévue du 4 au 8 octobre prochain à Luanda, en Angola.

La biennale de Luanda est organisée autour de trois axes principaux : le Forum des partenaires alliance pour l’Afrique ; le Forum d’idée des jeunes et des femmes ; et le festival des cultures pour la promotion de la diversité culturelle des pays africains et de leurs diasporas, ainsi que de leur capacité de résilience aux conflits et violences.

Cette année 2021, la deuxième édition de la « Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix », qui est réalisée conjointement par l’Unesco, l’Union africaine (UA) et le gouvernement de la République d’Angola, se tiendra dans un format hybride en direct de Luanda. La rencontre sera diffusée au monde entier, fusionnant les événements numériques et physiques.

La deuxième édition du forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence s’inscrit dans le cadre du plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique adopté à Luanda (Angola) lors du Forum panafricain de 2013. Elle fait suite à la décision adoptée en 2015, lors de la 24e session de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, demandant à la Commission de l’Union africaine d’œuvrer à son organisation, en consultation avec l’Unesco et le gouvernement de la République d’Angola.

L’initiative renforce la mise en œuvre des Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies, plus particulièrement les objectifs 16 et 17, et des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en particulier: « l’Agenda pour la Paix » et le Projet phare « Faire taire les armes à l’horizon 2020 ».

Le forum participe, par ailleurs, à la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle de l’Unesco pour la priorité Afrique (2014-2021) visant à apporter des réponses africaines aux transformations qui affectent les économies et les sociétés africaines.