Brésil : séance de travail entre Sassou Nguesso et une délégation de la FAO

Le président de la République, Dénis Sassou Nguesso prends part au sommet su l’Amazonie à Belém au Brésil.

 

En marge du sommet sur l’Amazonie à Belém au Brésil, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu une séance de travail le 8 août avec une délégation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Nous avons parlé de la manière dont la FAO peut accompagner dans certaines discussions, notamment les marchés du carbone, la préservation de la biodiversité. Nous avons également évoqué les problématiques liées à la gestion du climat et de la biodiversité », a expliqué la directrice générale adjointe de la FAO, Helena Maria Semedo.

Notons que le Congo va organiser en octobre prochain le sommet des trois bassins du monde à Brazzaville

Congo : Ma Fulin fait ses adieux à Denis Sassou Nguesso

C’était en faveur d’une audience que le chef de l’Etat a accordé à l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo.

 

Denis Sassou N’Guesso, a échangé, le 7 août, au Palais présidentiel avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ma Fulin. Le diplomate chinois était faire ses adieux après avoir passé cinq ans au Congo.

A l’issue de l’audience, l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, a souligné devant la presse l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

« La Chine et le Congo ne cessent de consolider leurs relations d’amitié et de coopération globale. Les progrès enregistrés par la coopération entre les deux pays sont encourageants. Durant mon mandat, j’ai bénéficié de la confiance du président de la République Denis Sassou N’Guesso. Je saisis l’occasion pour présenter ma gratitude au président de la République », a déclaré le diplomate chinois.

Rappelons que pendant les cinq ans passés au Congo, Ma Fulin qui représentait son pays la Chine au Congo, a participé à la réalisé de nombreux projets, entre autres, les constructions du Palais du parlement, des deux tours jumelles de Mpila.

Congo : allocution de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement rwandais

Le président de la République du Congo a effectué une visite d’Etat le 21 et 22 juillet 2023 au Rwanda. Pendant sa visite, le chef de l’Etat s’est exprimé devant le Parlement rwandais. Voici l’intégralité de son discours.

 

Monsieur le président de l’Assemblée nationale

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mesdames et messieurs les membres du gouvernement ;

Honorables parlementaires

C’est avec respect et honneur que je prends la parole devant votre auguste institution, dépositaire des plus belles pages de l’histoire commune partagée des filles et fils de la République du Rwanda.

En cela, votre parlement prend toute sa place au cœur de l’armature institutionnelle de votre pays.

Représentants du peuple vous êtes l’expression affirmée de la souveraineté rwandaise.

Vous êtes le peuple, la force authentique du rayonnement de votre Nation dans le monde.

La proximité et l’estime de mes compatriotes pour le peuple rwandais constituent une véritable richesse, inscrite au fronton de la fraternité, de l’amitié, de la confiance et de la solidarité.

Permettez-moi de vous témoigner le sentiment de fierté du peuple congolais et de vous adresser mes remerciements les plus chaleureux pour l’honneur que vous me faites à travers la présente communication devant votre parlement.

Votre institution, Monsieur le président, jouit d’une notoriété exemplaire, justifiée par le dynamisme d’une diplomatie parlementaire menée sous votre leadership.

Le Parlement rwandais est régulièrement cité et magnifié par la présence majoritaire des femmes qui représentent plus de 60% de parlementaires au sein de votre hémicycle.

D’aucuns parlent d’une leçon provenant d’Afrique et donnée au monde.

Notre continent, qui s’est engagé en faveur de la promotion et de l’intégration de la femme au développement, s’emploie à concrétiser cette problématique de genre.

En tout état de cause, la parité Homme-Femme trouve assurément ici au Parlement rwandais l’onction de son auréole.

Honorables parlementaires

Je suis à ma  deuxième visite d’Etat au Rwanda. Je retrouve aujourd’hui une réelle constance dans la qualité de l’accueil qui m’a été réservé, un accueil fraternel au diapason des liens qui unissent nos deux pays.

Sur cette terre pétrie de souvenirs, je salue le Rwanda, un pays qui, après la tragédie du génocide, s’est courageusement relevé pour refaire son unité, retrouver la concorde et la cohésion,  ramener la paix et la sécurité et se placer, avec détermination, sur la voie du développement.

A maintes reprises, à l’occasion de nos échanges avec mon frère,  le président Kagame, j’ai pu constaté que votre parcours exaltant vers le progrès et la modernité se poursuit avec optimisme.

Mais, à l’instar de la plupart des États africains, l’effort à consentir reste encore colossal.

Aucun État ne peut, tout seul, faire face aux coûts onéreux des projets destinés à doter nos pays d’équipements et des voies de communication modernes, tels infrastructures ferroviaires, aéroportuaires et énergétiques.

Les enjeux et les défis  en présence appellent à une reconfiguration effective de notre manière de penser l’essor de nos économies.

Il nous faut par exemple, instituer une véritable synergie d’ensemble pour assurer à l’Afrique une part importante et de plus en plus croissante de la production industrielle mondiale.

Il nous faut lever l’option salvatrice de parvenir, dans les délais raisonnables, à un niveau d’autonomie collective suffisante, en vue du développement industriel du continent.

Convenons que lorsqu’elle s’est unie, l’Afrique a pu se libérer de la colonisation, conquérir son indépendance, vaincre l’apartheid et engager les chantiers du développement.

A ce titre, l’Acte constitutif de l’Union africaine, créée en 2002 à Durban, stipule : je cite : « inspiré par les pères fondateurs de l’OUA et par des générations de panafricanistes, ces dirigeants se donnent, entre autres objectifs :

-l’unité et la solidarité des pays d’Afrique ;

-La défense de l’intégrité et la défense de ses  pays ;

-l’accélération de l’intégration politique et socio-économique du continent ;

-La recherche scientifique et technologique ;

-la promotion internationale des positions africaines communes ;

-l’harmonisation et l’intégration des politiques économiques régionales » fin de citation.

Honorables parlementaires

Pour des opportunités plus probantes de développement, une volonté politique affirmée s’avère nécessaire.

Les défis auxquels se trouve confronter l’Afrique ne peuvent être abordés que de manière globalisante.

La mise en place d’outils pertinents d’intégration et de partenariat économique régional global, à l’image de la Zone de libre-échange continentale africaine, participe de cette option fondamentale pour une Afrique unie, libre et prospère.

Cette vision, qui s’est confirmée au fil du temps, consacre encore aujourd’hui la justesse de la pensée des pères fondateurs du panafricanisme. Elle magnifie les découvertes de la science qui, étudiant l’évolution de l’espèce humaine, a formellement établi que les australopithèques premiers hommes d’un genre éteint ont bel et bien vécu en Afrique où ils  firent leur apparition.

L’Afrique est donc bel et bien le berceau de l’humanité.

Plus que jamais le panafricanisme, qui garde toute son actualité, est un mouvement et une idéologie politiques qui promeut l’indépendance totale du continent africain et encourage la solidarité entre les pays africains.

Le panafricanisme est une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation et d’intégration de nos peuples.

Aujourd’hui, le panafricanisme trouve incontestablement ses leviers de base au travers des regroupements des États africains au sein des communautés régionales de développement.

En parallèle, il nous faut aussi revisiter le brassage des peuples d’Afrique, au-delà des contingences spécifiques de leur histoire et de leur culture respectives.

Le vicomte de Mirabeau déclarait pendant la Révolution à l’Assemblée nationale française,

Je le cite:

« L’insouciance, la paresse et l’aversion au travail sont naturelles aux habitants de l’Afrique. Si l’humanité m’ordonne d’améliorer le sort des nègres, la raison me commande de conformer leur esclavage »  Fin de citation.

Face à ceux qui continuent de le penser, nous devons, sans détour, leur rappeler que la force de travail des esclaves africains a permis de poser les bases du développement de l’Occident.

Nous ne devons nourrir aucun complexe même lorsqu’il s’agit de la maîtrise des nouvelles technologies.

Comme nous le savons tous, l’avenir du continent africain passe aussi par la transformation sur place de ses ressources naturelles.

L’histoire ancienne, l’histoire contemporaine et l’actualité ambiante le témoignent à suffisance.

En cela, nos richesses, véritables atouts de notre développement ne doivent être exploitées à vil prix ou sans contreparties conséquentes.

Dans cet ordre, l’Afrique, qui abrite l’un des trois poumons verts de l’humanité et ne contribue que très peu aux émissions de gaz à effet de serre avec moins de 6% des émissions mondiales, consent d’importants sacrifices en renonçant à l’exploitation de certaines ressources afin de préserver la biodiversité et les écosystèmes forestiers. A ce titre, l’on doit reconnaître au continent africain sa dimension de véritable havre d’air pur au service de l’humanité et appeler la communauté internationale au respect des engagements pris, en termes d’équité et de compensations financières y attenantes.

Dans cette optique et pour densifier nos efforts en matière de préservation de l’environnement et de gestion des écosystèmes forestiers, j’ai initié l’organisation du sommet des trois bassins forestiers tropicaux l’Amazonie – Bornéo Mékong – Congo qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville.

Honorables parlementaires ;

C’est en terre africaine qu’ont été construites les monumentales pyramides, fruits d’une certaine ingéniosité déjà évidente à l’époque des pharaons d’Egypte. Notre continent sera de plus en plus sollicité alors que s’accélère la mondialisation et pointe à l’horizon l’exigence d’un nouvel ordre économique international.

Pour ces échéances futures, l’Afrique dispose d’importantes réserves minières mondiales.

En termes d’atouts essentiels pour son développement, l’Afrique regorge :

– de richesses minérales, pétrolières et gazières ;

– des forêts tropicales séquestrant d’importantes quantités de carbone et faisant du continent l’un des poumons écologiques majeurs de la planète ;

– d’une faune et d’une flore riche et diversifiées ;

– de vastes étendues arables, de grands cours d’eau, d’un niveau appréciable d’ensoleillement ;

– des richesses culturelle, paléontologique et archéologique.

Notre continent demeure le plus grand réservoir des matières premières de la planète.

En outre, le fleuve Congo, le Nil, le Zambèze ou la volta ont permis à l’Afrique d’être dotée d’un considérable potentiel hydroélectrique, estimé à 300 gigawatts, peu égalé par le reste du monde et très largement sous-exploité.

Pour sa part, le Bassin du Congo, à travers le site de Inga avec un potentiel de 40.000 mégawatts et celui de Tombo-Manianga à raison de 20.000 mégawatts, jouit aussi d’un niveau d’ensoleillement élevé et suffisant durant toute l’année, susceptible de permettre la production d’une énergie solaire de qualité, à moindre coût et respectueuse de l’environnement.

La mise en valeur de cet immense potentiel hydroélectrique permettrait à notre continent de devenir l’un des principaux, sinon le plus puissant exportateur de l’électricité dans le monde.

Développer l’Afrique reste donc à notre portée. Mais, il nous faut œuvrer, chaque jour, à la consolidation de la paix. Il faut que cessent les violences et que règne la sécurité en Afrique.

Il n’y a ni salut, ni développement sans la paix.

C’est pourquoi, il nous  faut toujours prôner le bon voisinage et la cohabitation pacifique, pour une intégration effective et irréversible des peuples d’Afrique. Cette option, qui défie les frontières, rapproche les peuples et favorise la solidarité et complémentarité.

A ce sujet, honorables parlementaires, souvenons-nous de cette belle image qui a fait le tour du monde, principalement celui de toute l’Afrique, lorsque, à l’occasion du 27e sommet de l’Union africaine ici même à Kigali en juillet 2016, mon frère Kagame a exhibé, pour la première fois devant les organes de presse, le passeport panafricain, comme pour montrer à tous la voie du salut, la voie à suivre.

Ce moment rare de notre histoire commune a conforté davantage notre foi en une grande intégration continentale, tout en suscitant, au sein de nos populations, l’espoir, en tant que citoyens africains de circuler, de travailler et de vivre sans restriction ou entrave de toute nature dans tous les pays africains, en fait sur leur propre continent.

La victoire la plus décisive donc, pour l’Afrique, est celle du maintien et de la restauration de la paix, de la promotion du dialogue et de la consolidation d’un vivre-ensemble mieux structuré, gages d’espérance, d’optimisme et de succès sur le chemin du développement.

Honorables parlementaires ;

Depuis l’Antiquité, un questionnement a toujours hanté la plume de nombreux auteurs, même les plus célèbres, à savoir « quelle nouveauté nous vient d’Afrique ? »

La réponse était toujours trouvée par des raccourcis.

Pour Aristote, la Libye apportait sans cesse quelque chose d’étrange, dès lors qu’elle abritait toutes sortes d’animaux féroces aux formes étranges.

Pour PLINE L’ANCIEN, en Afrique des bêtes sauvages s’accouplaient entre elles, y compris entre races différentes en donnant ainsi naissance à des monstres.

Pour l’écrivain français Rabelais, l’Afrique était mère de nouveautés étranges et monstrueuses.

De nos jours, ce questionnement sur la nouveauté venant d’Afrique est devenu un proverbe qui rappelle que les maux et les difficultés peuvent toujours faire irruption sans crier gare dans notre existence.

C’est autant dire aussi qu’il y a encore actuellement dans le monde de nombreuses personnes qui croient que les nouveautés venant d’Afrique sont toujours assimilées aux monstres.

Fort heureusement, l’hécatombe annoncée durant la pandémie de Covid-19 ne s’est pas produite en Afrique, la pertinence et l’efficacité des mécanismes de solidarité agissante ayant apporté un cinglant démenti aux annonces d’apocalypse faites par les prophètes de malheur.

Ainsi, quand le continent aura totalement assumé son destin, la nouveauté venant d’Afrique, ce seront ses deux milliards d’habitants, majoritairement jeunes et convenablement nourris et soignés.

Ce seront ses ressources humaines hautement qualifiées et compétentes ainsi que ses infrastructures modernes.

Donc, ce qui viendra d’Afrique, ce sera la grande fierté individuelle et collective d’être un continent en paix, débarrassé de tragédies récurrentes et résolument tourné vers la modernité, vers le développement.

Vive la coopération entre le Congo et le Rwanda !

Vive l’Afrique dans la paix et la sécurité !

Je vous remercie.

Coopération Dongo-Kenya : signature de 18 protocoles d’accords

Ces accords ont été signés samedi 08 juillet, à Brazzaville lors de la visite de travail au Congo du président du Kenya, William Ruto.

 

Le président kenyan, William Ruto a séjourné en République du Congo du 07 au 09 juillet 2023. Cette visite a été ponctué par la signature du dix-huit protocoles d’accords entre autres, le protocole d’accord relatif à l’exemption de visa pour les passeports diplomatiques, de service et ordinaire ; les mémorandums d’entente sur la coopération dans le domaine du tourisme ; sur la coopération en matière de la gestion durable des forêts et de développement. Il y a aussi le protocole d’accord et de coopération entre le ministère des Industries minières et de la Géologie de la République du Congo et le ministère des Mines de la République du Kenya dans les domaines des mines et de la géologie ; le mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de la communication et des médias.

Ces dix-huit protocoles d’accords visent à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Congo et le Kenya ont été paraphés en présence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue kényan, William Ruto.

Selon Denis Sassou N’Guesso, le Congo va profiter de la riche expérience du Kenya dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme et dans bien d’autres secteurs. Pour lui, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine devrait prendre corps afin de faciliter les échanges intra-africains.

Congo : Denis Sassou N’Guesso s’envole pour la France

Le président de la République a quitté Brazzaville ce mercredi 21 juin 2023, en compagnie de son épouse Antoinette Sassou N’Guesso.

 

Sur invitation du président français Emmanuel Macron, le président de la République du Congo va prendre part au sommet international pour un nouveau pacte financier mondial. L’événement va rassembler une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement du 22 au 23 juin 2023 à Paris.

Les objectifs de ce sommet sont entre autres d’accroitre la solidarité financière entre les pays du Nord et les pays du sud ; faciliter l’accès des pays les plus vulnérables aux changements climatiques aux financements internationaux pour leur permettre de mieux répondre aux défis climatiques financière entre les pays du Nord et les pays du sud ; faciliter l’accès des pays les plus vulnérables aux changements climatiques aux financements internationaux pour leur permettre de mieux répondre aux défis climatiques.

Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Denis Sassou-Nguesso en visite d’État en Côte d’Ivoire

De cette visite qui va se poursuivre jusqu’au 15 juin prochain, 13 accords ont été signés dans les domaines de la pêche, l’agriculture, l’élevage et du tourisme.

 

La visite d’Etat du président de la République a débuté le 12 juin dernier. Celle vise à renforcer les liens de coopération entre la République du Congo et la Côte d’Ivoire. Treize accords ont déjà été signés dans le domaine de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme.

Pendant plus d’une heure, les chefs d’État congolais et ivoirien ont passé en revue plusieurs sujets de coopération.

À l’issue de cet entretien, le président ivoirien, Alassane Ouattara salue le rôle de médiateur de son homologue congolais sur le continent. Rôle, qui selon lui, a porté ses fruits en Côte d’Ivoire. « Je me souviens que vous avez, en tant que président de la conférence des chefs d’État de l’Union africaine, passé plusieurs jours avec nous ici en Côte d’Ivoire a essayé de nous réconcilier, les présidents Bédié, Gbagbo et moi-même, a rappelé Alassane Ouattara. Et je sais que ce n’était pas une tâche facile. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, vous avez réussi, puisque nous sommes totalement réconciliés. »

Mais au-delà de la coopération, il a aussi été question de l’initiative de paix conduite tout prochainement par sept chefs d’État africains entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

Autre chantier qui occupe le président congolais : le conflit entre la Russie et l’Ukraine. En fin de semaine, Denis Sassou-Nguesso et six autres présidents africains rencontreront les principaux acteurs de ce conflit, pour porter un message de paix. « Les peuples africains ont toujours privilégié la palabre, le dialogue. C’est donc la résolution des problèmes par la diplomatie, le dialogue et non pas par les canons. Et c’est donc ce message que l’Afrique souhaiterait passer aux belligérants à travers cette initiative. »

Pour le président congolais, ce sera aussi l’occasion d’expliquer de vive voix, l’impact négatif de conflit sur l’économie africaine.

Congo : le FESPAM est de retour au rythme de la rumba

Après 7 années d’absence, le Festival Panafricain de Musique (FESPAM) fait son grand retour en République du Congo. Cette  onzième édition se tiendra du 15 au 22 juillet 2023.

 

Une nouvelle occasion d’entendre et d’admirer des stars de toute l’Afrique, à commencer par le bassin du Congo, qui sera très bien représenté. Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et porté par le ministère de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, le FESPAM tiendra sa onzième édition du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Une édition haute en couleur dédiée à la rumba congolaise inscrite en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

A en croire la direction de la Communication du FESPAM, pendant sept jours, des concerts, conférences et expositions dans les lieux mythiques de Brazza la Verte vont explorer les sonorités multiples des pionniers de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo et témoigner de l’étendue de ses influences à travers les continents.

Hier Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Franklin Boukaka, Les Bantous de la capitale, Grand Kallé, Papa Wemba ou Pamelo Mounka. Aujourd’hui Roga Roga, Koffi Olomidé, Extra Musica, Wenge Musica, Tidiane Mario, Fally Ipupa, Dadju, Afara Tsena, ils ont fait et continuent de faire danser et chanter la planète, contribuant au rayonnement de l’Afrique et du Bassin du Congo.

La musique en partage

Partie intégrante du patrimoine mondial, élément de langage universel, la musique est plus que jamais un outil d’influence dans un environnement dématérialisé et sans frontières. Dans ce contexte, le FESPAM, avec à travers lui le Marché de la musique africaine – MUSAF -, doit aujourd’hui entrer dans une nouvelle dimension.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.

Avec le FESPAM, l’Union africaine et la république du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.

Le Bassin du Congo caisse de résonance de la rumba

Villes musicales et créatives, Brazzaville et Kinshasa sont le berceau historique de la rumba élevée au rang de tradition et d’art de vivre.

Car c’est de Loango qu’est partie vers les Amériques et les Caraïbes dans les cales des bateaux négriers, la Nkumba – danse du nombril en kikongo – pour devenir la rumba à Cuba et finalement retourner dans les grands ports africains dans les années 30 pour devenir la rumba congolaise.

Compagne des indépendances, jumelle de la Sape, mère nourricière des musiques contemporaines que sont le soukouss, le ndombolo, le tchatcho ou le coupé-décalé, la rumba congolaise envoûte, séduit et continue de conquérir le monde, contribuant à l’essor de la culture africaine.

Congo : inauguration de la centrale thermo-solaire d’Impfondo

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a inauguré lundi 22 mai 2023, la centrale hybride thermique et solaire de Impfondo.

 

D’un coût de 2,9 milliards de francs CFA, la centrale thermique diesel a été construite en appoint des groupes électrogènes qui alimentent la ville d’Impfondo en électricité.

Ladite centrale a été construite parallèlement à la centrale solaire, qui a une puissance installée de 6.480 kilovoltampères (kVA) grâce à 11.520 panneaux de type cristallins de 450 W sur une surface de 11 ha.

Il est important de noter que la construction de cette centrale hybride va permettre à la commune d’Impfondo de disposer d’une électricité pérenne. Elle intègre le projet gouvernemental de l’électrification des campagnes et des chefs-lieux des départements du pays.

Congo : pose de la première pierre du siège de la SNPC

Denis Sassou N’Guesso, a posé, le 26 avril dans la capitale économique, la première pierre de construction du futur siège de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

 

La SNPC va se doter d’un nouveau siège dans la ville de Pointe-Noire. L’ouvrage sera construit sur une superficie d’environ 10 000 m2 sur l’avenue Moe Telli, au quartier Plateau-ville, dans le premier arrondissement, Emery-Patrice-Lumumba. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, mercredi 26 avril 2023.

Le projet de construction de cette structure s’inscrit dans le cadre de la célébration du centenaire de la ville de Pointe-Noire et du 25e anniversaire de la création de la SNPC. Ce sera un immeuble de 16 étages composé des bureaux, salle de conférence, auditorium de 528 places, restaurant, cinq ascenseurs, deux monte-charges, parking souterrain, parking extérieur, salle de sport, des salles polyvalentes.

La tour de la SNPC sera construite dans le respect des normes de sécurité exigées au niveau international, notamment la sécurité incendie, la détection, l’extinction, le compartiment automatique et le désenfumage, la possibilité d’évacuation rapide, le contrôle d’accès, la vidéo surveillance.

Le début des travaux du futur siège de la SNPC est prévu en juin prochain pour une durée de vingt-quatre mois. L’entreprise chargée de la construction de l’édifice est la société turque Centurion Partners Sarl.

Congo-RGPH : Denis Sassou N’Guesso remplit sa fiche de recensement

Le chef de l’Etat en séjour de travail à Pointe-Noire depuis lundi 24 avril, a reçu une équipe des argents de recensement.

 

Le président de la République et son épouse, Antoinette Sassou N’Guesso ont rempli leurs fiches de recensement. C’était à Pointe-Noire, où il séjourne depuis le 24 avril dernier, dans le cadre de son travail. Denis Sassou N’Guesso a reçu une équipe des agents recenseurs conduite par le directeur général de l’Institut national de la statistique, Gaspard Symphorien Mbou Likibi.

Pour la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas, présente sur les lieux, l’acte du chef de l’Etat témoigne de l’intérêt qu’il accorde à cette opération.

Lancé officiellement ce 25 avril, le cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) se poursuivra jusqu’au 24 mai prochain.

Congo : vers l’exportation du gaz naturel liquéfié

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, les travaux de construction d’une usine de traitement du gaz naturel liquéfié.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire,

La République du Congo entend exporter le gaz naturel liquéfié. Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a lancé mardi 25 avril 2023, les travaux de construction de l’usine de traitement du gaz naturel liquéfié. C’est le fruit d’un partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le projet, qui s’inscrit dans une approche de zéro-torchage, prévoit l’installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans d’autres champs qui doivent encore être développés. Le premier FLNG, en cours de conversion, a une capacité de 0,6 million de tonnes par an et va entrer en production cette année. Le second FLNG en construction sera opérationnel en 2025 avec une capacité de 2,4 millions de tonnes par année. A terme, il est attendu une production de 3 millions de tonnes par an, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes par an à partir de 2025.

Le Congo a son nouveau centre de recherche pour les énergies renouvelables

Le président Denis Sassou N’Guesso l’a inauguré dimanche 23 avril 2023, à Oyo, en présence de son homologue biseau-guinéen, Umaru Cissoko Embalo.

 

La République du Congo vient de se doter d’un centre de recherche pour les énergies renouvelables. Ledit centre a été mis en service dimanche 23 avril à Oyo, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Ce centre est bâti sur un terrain sablonneux de 10 000 mètres carrés à la sortie nord d’Oyo. Cet établissement est le « fruit de la coopération » entre le Congo, le groupe pétrolier italien Eni et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

« C’est un centre qui vise à développer des recherches appliquées dans le domaine des énergies renouvelables. Notre pays a de grandes potentialités en matière des ressources énergétiques renouvelables, et ces potentialités s’articulent autour de l’hydroélectricité, la biomasse, l’éolienne et le solaire », explique Gabin Dimitri Ngantso, attaché à la recherche scientifique au ministère en charge de la Recherche scientifique à RFI.

Les travaux du centre d’Oyo ont duré cinq ans et leur coût est estimé à 24 millions d’euros, soit plus de 15,7 milliards de francs CFA. Le Centre d’Oyo accueillera des chercheurs du Congo, et d’ailleurs.

Le centre de recherche sur les énergies renouvelables a été inauguré en présence du président de la Guinée-Biseau, Umaru Cissoko Embalo.

Congo-Burundi : vers une redynamisation de la coopération entre les 2 pays

Le président burundais Evariste Ndayishimiye a effectué une visite officielle de 48 heures à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

 

La visite officielle de 48 heures du chef de l’État burundais Évariste Ndayishimiye à Brazzaville a pris fin lundi 27 février. Avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso, les échanges ont porté sur la coopération entre leurs deux pays et le besoin de la redynamiser. Il a aussi été question de la paix et de la sécurité dans la sous-région, notamment en République démocratique du Congo.

Les deux chefs d’État ont « réitéré leur attachement ferme à l’initiative africaine de faire taire les armes sur le continent à l’horizon 2030 », ont-ils dit dans le communiqué conjoint, publié à la fin de la visite d’Évariste Ndayishimiye.

Quant au conflit armé qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo, ils ont encouragé toutes les parties prenantes concernées à résoudre la crise sécuritaire par les moyens pacifiques. Le président burundais a dit toute sa disponibilité à contribuer au retour de la stabilité dans ce pays.

« Nous sommes tous solidaires pour aider nos frères de la RDC pour retrouver la paix et la sécurité et commencer à œuvrer pour le développement de leur pays », a déclaré Évariste Ndayishimiye.

Toujours au sujet de la crise en RDC, le président Denis Sassou-Nguesso a appelé à la stricte application des différentes résolutions prises à Luanda, Nairobi ou Bujumbura :

« Il ne faut pas prendre les résolutions sans les mettre en œuvre. Et, lorsque les résolutions prises sont mises en œuvre avec le soutien des populations, je crois que nous allons atteindre les objectifs. »

Enfin, concernant la coopération entre Brazzaville et Bujumbura, les deux présidents ont demandé à leurs ministres des Affaires étrangères et de la coopération de réactiver les travaux de la commission mixte de coopération.

Vers une nouvelle dynamique entre le Congo et le Niger

C’était l’un des sujets abordés par le président du Niger Mohamed Bazoum et le président Dénis Sassou-N’Guesso, mercredi 22 février 2023.

 

Dans un communiqué conjoint, les deux chefs d’Etats à leur gouvernement respectif de créer un cadre juridique approprié capable de dynamiser les relations entre les deux pays. Ils ont réitéré leur engagement en faveur de l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et renouvelé leur attachement à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

Autre sujet abordé par Mohamed Bozoum et Denis Sassou N’Guesso, la crise en Libye. Le problème libyen est « délicat » parce que ce pays est très riche, a-t-il dit, soulignant que les enjeux sont extrêmement importants et les interférences internationales très nombreuses.

Le président du Niger Mohamed Bazoum a bouclé mercredi 22 février une visite dans la capitale congolaise.

Congo : Mohamed Bazoum reçu par Sassou N’Guesso à Brazzaville

Le président nigérien Mohamed Bazoum est arrivé dans la capitale congolaise mardi 21 février 2023, pour une visite de travail.

 

Mohamed Bazoum a été accueilli mardi soir au bas de la passerelle de l’avion par son homologue Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes d’État vont discuter en tête-à-tête ce mercredi au palais présidentiel. Des entretiens qui, selon des sources poches de la présidence congolaise, doivent porter autour de la paix et de sécurité au Sahel mais aussi en Afrique Centrale.

En effet, au Sahel, zone dont fait partie le Niger, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée depuis 2011. Elle est la conséquence de l’instabilité en Libye. Le Congo qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a présenté au dernier sommet de l’UA un rapport sur la situation dans ce pays. Une conférence de réconciliation libyenne doit se tenir prochainement. La date et le lieu restent à déterminer. Le soutien diplomatique du Niger pour l’organisation de cette conférence est sollicité.

Notons aussi que la visite de Mohamed Bazoum devrait être marquée par la signature d’accords de coopération entre Niamey et Brazzaville qui accueille une importante communauté nigérienne, très active dans le commerce.

Congo : Mohamed Bazoum attendu à Brazzaville

Le président de la République du Niger sera dans la capitale congolaise ce mardi 21 février 2023, pour une visite de travail.

 

Mohamed Bazoum, président de la République du Niger sera en visite de travail à Brazzaville ce mardi 21 février 2023. Le programme du chef de l’Etat nigérian prévoit un tête à tête avec son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.

Outre la coopération bilatérale, les deux présidents vont parler des problèmes de sécurité et de paix en Afrique.

Le président Bazoum regagnera son pays mercredi prochain à 15h (14 h GMT). Ce voyage sera sa deuxième visite en République du Congo après celle effectuée en 2021, à l’occasion de l’investiture du président Sassou Nguesso.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 15 février 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 15 février 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Treize affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

  • Cinq projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Quatre projets de décret au titre du ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé ;
  • Des nominations au titre du ministère de la Santé et de la Population.

      I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois séries de décret.

La première série concerne deux projets de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) de deux permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, le premier étant dit « permis Loango III » et le second dit « permis Zatchi III ».

Initialement attribués pour 20 ans aux sociétés SNPC, ENI Congo et Total E&P Congo, ces deux permis ont été entérinés par deux lois du 13 juin 2014. Situés dans le bassin côtier, et d’une superficie respective de 115,761 km2 et de 77,5 km2, ils font à présent l’objet, après les retraits des sociétés ENI et Total notifiés à l’administration des hydrocarbures par courriers du 29 juin 2021, d’une mise en valeur sollicitée par la SNPC, associée aux sociétés Ammat Global resources, Transfal, Bluegreen et Rosetti.

Conformément aux dispositions légales, les sociétés susmentionnées, à l’exception de la SNPC, devront s’acquitter du versement à l’Etat d’un bonus d’attribution du permis d’exploitation, considéré comme un coût pétrolier non récupérable.

C ’est dans ce contexte que le Conseil des ministres a été amené à examiner et adopter les deux projets de décret portant attribution, pour le premier, d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, dit « permis Loango III » et, pour le second, d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, dit « permis Zatchi III ».

Poursuivant son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Tilapia II ».

Ce permis, situé à la fois en onshore et en offshore, et limité par les permis de recherches Kayo et Marine III, a été initialement attribué à la SNPC en 2005, pour une durée de 10 ans renouvelable pour 5 ans. Il est définitivement arrivé à expiration le 17 juillet 2020. Son exploitation était depuis lors assurée par la société Sonarep. Par lettre du 3 mai 2022, la SNPC a présenté à l’administration une demande d’attribution de ce permis. A l’issue de l’enquête d’utilité publique prescrite par les textes, la société associée à la SNPC, à savoir la société Olive Energy, a été déclarée apte à assurer le rôle d’opérateur du permis d’exploitation Tilapia II, le groupe contracteur étant constitué, outre les deux sociétés précitées, de la DMT Overhood comme associée.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Tilapia II ».

Enfin, et présentant ensemble les projets de décret portant attribution à la SNPC, pour le premier, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga II bis » et, pour le second, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga IV », le ministre ITOUA a précisé que ces deux permis sont situés dans la zone onshore du bassin côtier dans le département du Kouilou. D’une superficie respective de 784 km2 et 108,9 km2, ces deux permis ont antérieurement permis à la société Wing Wah de mettre en évidence des réservoirs minéralisés en hydrocarbures.

C’est ainsi qu’en dates respectives du 12 janvier 2023 pour le premier permis et du 18 octobre 2022 pour le second, la société Dingheng Mining Co. Ltd a manifesté son intérêt pour leur reprise.

Ces deux permis font ainsi l’objet d’une durée respective de 4 ans renouvelables deux fois pour 3 ans.  Le groupe contracteur inclut, pour chaque permis, la société SNPC, titulaire du permis. La société Dingheng Mining Co. Ltd versera à l’Etat un bonus d’attribution du permis d’exploration pour chaque permis.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret portant attribution à la SNPC, pour le premier, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga II bis » et, pour le second, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga IV ».

      II/- Ministère de l’Economie forestière

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière en mission, M. Paul Valentin Ngobo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret.

Ces textes sont pris en application de la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier. Ils matérialisent la volonté des pouvoirs publics de garantir une gestion durable, contrôlée, parcimonieuse transparente et participative des ressources forestières.

Le premier texte est un projet de décret qui détermine les modalités d’exercice du consentement libre, informé et préalable en matière de classement d’une forêt. Pris en application de l’article 40 de la loi portant code forestier, il s’agit d’une innovation en matière de gouvernance. Par ce texte, notre pays se conforme aux engagements pris au niveau international, dans le cadre de la gestion participative et inclusive des ressources naturelles, du respect des droits des communautés locales et notamment des populations autochtones.

Le deuxième texte est un projet de décret portant attributions, composition et fonctionnement de la commission interministérielle de validation des études d’inventaire des ressources forestières et des études complémentaires. Faite en application de l’article 84 du code forestier, l’institution de cette commission est un gage de respect des Objectifs de développement durable, de transparence et de consolidation de la fiabilité des données d’inventaire et des études associées, bases sur lesquelles sont prises les décisions concernant les ressources forestières.

Enfin, le troisième texte, à savoir un projet de décret portant attributions, composition et fonctionnement de la commission forestière, se rapporte à la mise en œuvre de l’article 141 du code forestier. Cet organe est déterminant dans la chaine de la gouvernance forestière ; il est garant de la transparence du processus d’attribution des titres d’exploitation dans le secteur forestier.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret examinés : le premier qui détermine les modalités d’exercice du consentement libre, informé et préalable en matière de classement d’une forêt ; le deuxième portant attributions, composition et fonctionnement de la commission interministérielle de validation des études d’inventaire des ressources forestières et des études complémentaires et le troisième portant attributions, composition et fonctionnement de la commission forestière.

     III/- Ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, a soumis à l’examen du Conseil des ministres quatre projets de décret ; les trois premiers, pris en application de la loi n°20-2015 du 29 octobre 2015 réglementant le système national de normalisation et de gestion de la qualité, consacrent l’alignement de notre pays sur les normes internationales et les unités de grandeur et de mesure applicables dans leurs domaines respectifs.

Il s’agit en premier lieu du projet de décret déterminant les unités et grandeurs multiples et sous-multiples correspondant au système international d’unités en République du Congo. Pris en application des dispositions des articles 10, 11 et 12 de la loi précitée, le texte précise que le système international d’unités est un ensemble de grandeurs physiques qui permet de tout mesurer, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Ce système, capital dans l’industrie et la vie courante, compte sept unités de base : le mètre, le kilogramme, la seconde, l’ampère, le kelvin, le candela et la mole.

Le projet de décret précise les unités de base et les autres unités, et ce conformément aux unités adoptées par le Conférence générale des poids et mesures, instance internationale chargée d’assurer l’unification mondiale des mesures.

Le deuxième texte est un projet de décret fixant les conditions et les modalités d’attribution, d’usage, de suspension et de retrait de la marque nationale de conformité aux normes. Mis en œuvre par l’agence congolaise de normalisation et de la qualité, le processus de certification est matérialisé par l’apposition de la marque nationale de conformité. Le décret soumis à l’examen du Conseil propose ainsi la création de la marque nationale de conformité aux normes, représenté par le « NCGO », qui signifie « conformité aux normes congolaises ». L’apposition de cette marque sur un produit signifie que celui-ci remplit les conditions prescrites des spécifications techniques fixées dans une norme congolaise. Il s’agit donc d’une garantie pour les consommateurs quant à la qualité des services et produits mis à leur disposition.

Le troisième texte est un projet de décret fixant les modalités de contrôle métrologique légal des instruments de pesage à fonctionnement non automatique. Un instrument de pesage non automatique est un instrument nécessitant l’intervention d’un opérateur au cours du processus de pesée, pour décider que le résultat de la pesée est acceptable. Les instruments concernés par le décret sont ceux utilisés dans les cas suivants : transactions commerciales, sécurité, santé publique, protection de l’environnement ; opérations postales, répartition des produits ou marchandises, détermination de la valeur d’un objet, détermination de la quantité d’un produit, etc.

Le décret précise les obligations des utilisateurs des instruments de mesure, définit le type de vérifications, fixe leur périodicité, les exigences réglementaires et les conditions dans lesquelles la surveillance métrologique est effectuée ainsi que les conditions d’agrément des organismes intervenant dans le domaine de la métrologie légale.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté les trois projets de décret soumis à son examen, à savoir, pour le premier, le décret déterminant les unités et grandeurs multiples et sous-multiples correspondant au système international d’unités en République du Congo ; pour le deuxième, le décret fixant les conditions et les modalités d’attribution, d’usage, de suspension et de retrait de la marque nationale de conformité aux normes ; enfin, pour le troisième, le décret fixant les modalités de contrôle métrologique légal des instruments de pesage à fonctionnement non automatique

Le ministre Fylla Saint-Eudes a ensuite présenté un projet de décret portant approbation des statuts de l’Office congolais de la propriété industrielle. Il est pris en application de la loi n°70-2022 du 16 août 2022 portant création de cette structure. L’office a pour missions de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de propriété industrielle et d’assurer la représentation au Congo de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le décret portant approbation des statuts de l’Office congolais de la propriété industrielle

      IV/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes pour le Ministère de la santé et de la population.

  • Président du Comité de direction du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville : M. Armand Moyikoua, professeur titulaire Cames d’orthopédie-traumatologie ;
  • Président du Comité de direction de l’Hôpital spécialisé mère-enfant Blanche Gomes : M. Léon Hervé IlokiL, professeur titulaire de gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction ;
  • Président du Comité de direction de l’Hôpital Adolphe Sice : M. Alexis Elira Dokiekas, professeur titulaire en hématologie et médecine interne ;
  • Président du Comité de direction de l’Hôpital général de Dolisie :  M. Léon Jean-Jacques Moka, docteur en médecine, spécialiste en sciences de la santé ;
  • Président du Comité de direction du Laboratoire national de santé publique : M. Raphaël Taty-Taty, infectiologue-virologue.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h00.

Fait à Brazzaville, le 15 février 2023

 

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : des proches du pasteur Ntumi demande sa réhabilitation

L’ancien chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), vit retranché dans son fief du Pool.

Des proches du pasteur Ntumi, ancien chef rebelle, ont demandé au gouvernement la réhabilitation de celui qui vit retranché au Pool, un département du sud du pays qui avait été le théâtre d’une nouvelle crise, en 2016-2017.

Au Congo, après la dernière crise de la région du Pool dans le sud du pays (2016-2017), crise née de la contestation de la réélection du président Denis Sassou-Nguesso en 2016, le pasteur Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, avait perdu son statut de Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre. Ces derniers jours, les proches de l’ancien chef rebelle demandent sa réhabilitation.

Ce sont les accords de paix conclus fin 2017, entre le gouvernement et le camp du pasteur Ntumi, qui ont mis un terme au conflit. Il était donc prévu dans les termes de l’accord que le gouvernement lui définisse un statut particulier.

Depuis lors, l’ex-chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), une formation politique qui se réclame de l’opposition, vit retranché dans son fief du Pool.

« Il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement »

Sa réhabilitation professionnelle et la réinsertion de ses éléments, les ex-combattants ninjas, préoccupent Ané Philippe Bibi, chargé de l’organisation du CNR : « Nous rappelons au gouvernement qu’il est de bon aloi, afin de consolider les acquis de la paix dans le département du Pool, que le statut particulier du révérend-pasteur Ntumi soit déterminé, concomitamment à la procédure de réinsertion socio-économique des ex-combattants. Aujourd’hui, cinq ans après la signature de l’accord, l’on peut dire avec certitude et assurance que, de ce point de vue, il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement pour déterminer la stature parfaite du révérend-pasteur Ntumi en ce qui concerne ses fonctions. »

La détermination du statut du pasteur Ntumi devrait renforcer sa sécurité par l’affectation d’une garde, selon Ané Philippe Bibi qui appelle également l’armée à libérer deux domaines privés du révérend qu’elle occupe dans le Pool.

Pour le moment, les déclarations des proches du pasteur faites ces derniers jours n’ont pas encore suscité une réaction des autorités gouvernementales.

Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

Congo : Denis Sassou Nguesso attendu en Belgique

Le président de la République du Congo effectuera du 10 au 12 février une visite officielle à Bruxelles, en Belgique.

 

Sur invitation du président du Conseil européen Charles Michel, le président Denis Sassou Nguesso se rendra en Belgique en février. Le chef de l’Etat séjournera du 10 au 12 janvier 2023 à Bruxelles. Il va s’agir de consolider le partenariat entre les deux parties.

« Cette visite aura lieu pour discuter de notre partenariat, de sujets concernant la sécurité, les relations internationales, la biodiversité et bien d’autres questions portant sur les relations entre l’Union européenne et le Congo », a déclaré ce lundi l’ambassadeur de l’Union européenne en République du Congo, Giacomo Durazzo, à sa sortie de l’audience avec le président Sassou Nguesso.

Congo : « la paix en Libye freinerait le drame des migrants », Denis Sassou N’Guesso

En tant que, président du Comité de haut niveau de l’UA sur la résolution de la crise en Libye, le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso,  a accordé une  interview au journal Le Figaro le 12 janvier 2023 sur la sécurité en Afrique.

 

Selon le site Adiac Congo, à la question de savoir s’il a l’espoir de mettre fin à la guerre civile en Libye, le président de la République du Congo et du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso, a répondu : « Sur place, les populations ne demandent que cela, car elles sont épuisées. J’ai bon espoir que la conférence interlibyenne de réconciliation se tienne avant l’été prochain et que, dans la foulée, des élections puissent être organisées, débouchant sur les résultats acceptés par toutes les parties ».

En outre, invité à préciser les conséquences de ce conflit pour le continent africain, Denis Sassou N’Guesso a déclaré : « On ne mesure pas encore tous ses effets désastreux, tout le mal que la désintégration de la Libye a causé. Il est certain que cette guerre a contribué au développement du djihadisme au Sahel, mais aussi au Nord du Cameroun, à la frontière de la République démocratique du Congo et de l’Ouganda, et ailleurs encore. Ce conflit a aussi fait de la Libye un point de passage pour des milliers de jeunes migrants africains, qui viennent de partout, au péril de leur vie en traversant le désert puis la Méditerranée en direction de l’Europe. La fin de la guerre en Libye stabiliserait le Maghreb et, au-delà, limiterait les trafics en tous genres. La paix dans ce pays freinerait le drame humain des migrants en Méditerranée. La Libye ne doit plus être un trou béant ».

Répondant à la question relative au sentiment antifrançais qui se développe actuellement en Afrique, le président de la République du Congo a précisé: « Selon moi, ce sentiment antifrançais n’existe pas comme tel. Mais, c’est vrai, il demeure des pesanteurs. Des comportements néocoloniaux peuvent persister. Ce mouvement prend surtout corps chez les jeunes. Avec la France, ils veulent être aujourd’hui dans une relation de partenariat et non plus sous l’emprise d’une espèce de paternalisme. Ils veulent que ça évolue, en finir avec les schémas anciens. Ils l’ont d’ailleurs dit à Emmanuel Macron lors d’une rencontre France-Afrique organisée à Montpellier en 2021, rencontre dont je n’ai pas beaucoup apprécié le format, je dois dire ».

A propos de l’affaire des biens mal acquis pour laquelle plusieurs pays africains sont pointés du doigt dont le Congo, Denis Sassou N’Guesso a donné la réponse ci-après : « Cette histoire est un coup tordu qui relève du harcèlement médiatique et judiciaire en France. Où sont les preuves de ce détournement ? Par ailleurs, ce ne sont pas les Congolais qui me poursuivent, mais une association étrangère qui a décidé de s’en prendre à trois pays dans le monde, comme par hasard seulement en Afrique : Guinée équatoriale, Congo et Gabon. Je n’aime pas parler de cette provocation. Un jour, j’en suis sûr, la raison l’emportera ».

A propos de l’attitude de son pays vis-à-vis de la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat congolais a précisé: « J’estime que l’Afrique peut jouer un rôle de médiation dans cette guerre dont elle ne doit  pas être l’otage. Ce conflit nous ramène à l’opposition Est-Ouest, que l’on croyait derrière nous depuis la chute du mur de Berlin. L’Afrique doit encourager le dialogue entre ces deux pays car ce n’est que par le dialogue qu’une issue sera trouvée. Le Congo, comme d’autres, souffre économiquement de cette guerre qui perturbe nos importations de blé et d’engrais».

A la question de savoir s’il sera à la conférence de Libreville, au Gabon, sur la préservation de la forêt en Afrique centrale, Denis Sassou N’Guesso a indiqué: « Je suis président de la Commission climat du Bassin du Congo et, à ce titre, je ne vois pas pourquoi je n’irai pas. Nous en avons parlé avec Emmanuel Macron. J’attache beaucoup d’importance à ce sujet, tout comme à l’agriculture au sens large, qui est l’un des piliers du plan de développement du Congo d’ici à 2026. Nos efforts doivent aller sur ce terrain-là, après ceux que nous avons déployés pour améliorer nos infrastructures. A ce propos, j’ai bon espoir que le projet d’un pont routier et ferroviaire reliant Brazzaville à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, voit le jour. Nos deux pays sont enfin d’accord avec la Banque africaine de développement, un tour de table financier pourrait être trouvé dès cette année».

Notre confrère voulait, en outre, savoir si le président de la Républque du Congo était inquiet des coups d’Etat survenus ces derniers mois dans plusieurs pays africains, voici sa réponse:« Ce qu’il vient de se passer au Brésil ou les violences du 6 janvier 2021 à Washington, dans la plus grande démocratie du monde, sont des événements, à mes yeux, beaucoup plus inquiétants pour l’équilibre politique mondial».

Répondant à la question de savoir s’il ne redoute pas l’usure du pouvoir après trente-huit ans de règne, Denis Sassou N’Guesso a déclaré: « Rester au pouvoir longtemps celui qui peut, pas celui qui veut, disait Paul Biya, le président du Cameroun, qui en sait quelque chose…Sachez que la Constitution congolaise me permettrait de me représenter dans quatre ans».

Rappelons que, du 12 au 16 janvier prochain le pays reçoit une importante réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

Le Congo va recevoir le comité consultatif permanent des Nations unies sur la sécurité

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a annoncé le 5 janvier à Brazzaville, la tenue du 12 au 16 janvier prochain d’une importante réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

 

C’est au cours de la cérémonie d’échange de vœux de Nouvel An avec le corps diplomatique, que cette annonce a été faite. Le chef de l’Etat pense que  cette conférence de réconciliation n’atteindra ses objectifs que,  si son essence inclusive et sa portée constructive et consensuelle sont préservées et observées sans conditions. « Elle pourra permettre à nos sœurs et frères libyens de renouer avec les vertus du dialogue et rendre possible le dépassement de chacun et  de tous pour reconstruire leur pays. J’ose croire que ce pays frère retrouvera définitivement, en 2023, le chemin de la paix qui passe par la tenue des élections générales, libres et transparentes et la mise en place d’un gouvernement unique », espère le président du Comité de haut niveau de l’UA dédié à cette crise.

Préoccupé par la problématique du changement climatique, le président de la Commission du Bassin du Congo a réitéré son appel visant à instituer la décennie mondiale de l’afforestation. « Je vous invite à porter le plaidoyer, auprès des dirigeants de vos pays respectifs, pour leur adhésion et une mobilisation effective autour de cette initiative, principalement dédiée à notre survie collective, au regard des désastres quotidiennement enregistrés ici et ailleurs du fait des dérèglements climatiques », a réitéré Denis Sassou N’Guesso.

A noter que, le Congo Siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA).  Le pays suit l’évolution de tous les foyers de tension à travers le monde et précisément en Afrique. « En ce qui concerne l’Afrique centrale, la situation en République démocratique du Congo est marquée par les exactions perpétuellement commises par les groupes rebelles sur les populations civiles. Tout en condamnant fermement ces barbaries, nous renouvelons notre soutien inconditionnel aux initiatives de paix engagées en vue de ramener le calme et la quiétude à l’Est de ce pays frère », a déclaré le président de la République, devant les ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi que les représentants des organisations internationales au Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso est d’ailleurs président du Comité de haut niveau de l’UA sur la résolution de la crise en Libye.

Congo : le colonel Basile Boka nommé commandant de la garde républicaine

Il a été nommé par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, le 3 janvier 2023.

 

Le président de la république a signé le 3 janvier 2023, un décret portant nomination du commandant de la garde républicaine. Le colonel Basile Boka, était jusqu’à sa nouvelle promotion commandant de la zone militaire de défense n°8, Kinkala, département du Pool.

Entre 1998 jusqu’en  2007, il a été chef d’état-major de la direction générale de la sécurité présidentielle. De 2009 et 2011, il a exercé les fonctions de commandement au 402e bataillon d’infanterie.

Il remplace à ce nouveau poste, le général de brigade, Gervais Akouangué, ayant occupé ses fonctions depuis janvier 2018.

Congo : message de vœux de nouvel an du président Denis Sassou N’Guesso

Le chef de l’Etat s’est adressé à la Nation le 31 décembre 2022. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son discours.

Mes chers compatriotes,

L’an 2022 s’achève et le temps qui passe, de manière irréversible, nous impose le devoir de mémoire, chaque année étant portée par ses péripéties propres.

C’est pourquoi, à l’endroit des familles endeuillées en 2022 par la perte d’un proche ou d’un être cher, j’exprime toute ma compassion et mes souhaits de réconfort face à cette ultime épreuve.

La fin de l’année 2022 est, sans conteste, l’occasion de réjouissance. Chacun célèbre ces moments d’allégresse selon ses motivations personnelles et l’on espère souvent vivre une année meilleure.

Les souhaits habituellement formulés prônent la santé, le bonheur, la prospérité et la longévité. De tels vœux magnifient toujours l’espoir. Et l’Espoir, en cette fin d’année, est permis.

A ce sujet, il y a quelques jours, dans mon message sur l’Etat de la Nation devant le parlement réuni en congrès, au terme duquel j’ai balisé le chemin pour l’année nouvelle qui s’ouvre, je me suis longuement appesanti sur l’itinéraire de notre marche vers le développement.

L’importance de nos ressources naturelles et la qualité de notre capital humain confortent nos convictions en un avenir prospère pour le Congo.

Pour y parvenir, seul notre engagement inlassable et sans faille dans le travail acharné, créateur de richesse, procurera à notre pays les bases solides de sa modernisation et de son développement.

C’est au prix de notre persévérance dans l’effort que nos ambitions et nos objectifs de développement se traduiront en réalités concrètes et apporteront des réponses adéquates aux attentes légitimes du Peuple, en termes de bien-être et d’épanouissement.

Dans cet ordre et en saluant la capacité de résilience de notre peuple devant l’adversité, je voudrais réitérer le fait que le Congo est bel et bien en phase avec les diverses contingences de son époque.

En cela, l’exemple que nous donnons au cœur de l’Afrique centrale ainsi qu’au reste du continent et au monde nous confère plus de responsabilité, en termes de bon voisinage d’Intégration sous régionale, de dialogue et de paix. La terre étant devenue un village planétaire, un conflit, une calamité, où qu’ils éclatent, impactent inévitablement la situation de l’humanité entière.

J’ose également espérer que 2023 sera l’année de l’affermissement et d’une prise de conscience nationale et internationale encore plus grande sur les questions climatiques et environnementales, afin que toutes les résolutions adoptées et les actions menées dans ce domaine ne restent guère à l’État de vœux pieux ou de stériles incantations.

A ce propos, nous comptons sur une mobilisation effective de la communauté internationale pour que notre initiative lancée lors de la COP 27 en Egypte, à l’effet d’instituer une « décennie mondiale de l’afforestation », commence réellement à prendre corps pour la survie de l’humanité.

Dans ce même contexte, le sommet Etats-Unis d’Amérique-Afrique, qui vient de se tenir à Washington il y a quelques jours, nous a permis de préciser notre ferme engagement de construire pour notre pays et au-moins le reste de l’Afrique, une usine de fabrication d’engrais et de fertilisants grâce à nos gisements de phosphate, de potasse et de gaz, disponibles dans un rayon de moins de 5 kilomètres du port en eau profonde de la ville de Pointe-Noire, au bord de l’océan Atlantique.

Je demande donc au gouvernement de porter, avec détermination, ce projet emblématique et d’amplifier, le plus largement possible, au niveau national et international, le plaidoyer engagé pour un gain d’intérêt légitime et une mobilisation agissante des partenaires techniques et financiers en faveur de sa mise en œuvre.

Il importe de renforcer la disponibilité des intrants nécessaires pour accélérer, grâce aux nombreux atouts et potentialités de ce secteur, l’essor de l’agriculture au sens large afin que le développement de ce pilier structurant de notre Plan national de développement 2022-2026 ne se résume guère à de vains slogans.

  • Mes chers compatriotes,

En donnant le meilleur de lui-même durant l’année écoulée, le Congo a renoué avec la croissance économique.

En 2023, il s’agira de relever, du mieux possible, le défi de l’optimisation pour consolider les acquis, en l’occurrence les performances économiques encourageantes obtenues et les avances sociales enregistrées.

Ainsi, dans le cadre d’un progrès cumulatif nécessaire pour notre pays, j’en appelle à un véritable esprit patriotique pour une préservation plus appropriée des investissements réalisés à grands coûts et une gestion plus efficace des infrastructures disponibles.

Nous devrons mieux sécuriser l’existant pour sortir du cercle pernicieux de la construction-destruction-reconstruction.

Grâce à une détermination sans faille, dans l’unité, car il nous faut toujours privilégier la cohésion nationale afin de surmonter les périls en présence pour le travail parce qu’aucun peuple ne s’est affranchi sans efforts pour atteindre le progrès. Ensemble, poursuivons notre marche vers le développement.

Bonne et heureuse année 2023 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : le taux de croissance estimé à 2,6% en 2022

C’est ce qui ressort du discours de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement réuni en congrès à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République.

 

A l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de la proclamation de la République, le chef de l’Etat s’est exprimé à la nation lundi 28 novembre 2022. Le chef de l’Etat a évoqué plusieurs sujets notamment la lutte contre la corruption, la pandémie à coronavirus, l’économie du pays et bien d’autres.

Sur le plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que l’économie de la République du Congo relance avec un taux de croissance estimé à 2,6% en 2022. Après la crise des matières premières notamment le pétrole et celle de la COVID-19, l’économie se relance progressivement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de l’Etat qui pense que l’espoir est toujours permis.

Cette relance est liée à la montée des cours de baril de pétrole sur le marché international, aux réformes entreprises dans le cadre du programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) et au programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Rappelons qu’en 2020, le Congo-Brazzaville a connu une croissance de -5,8% contre -0,5% en 2021.

Congo-coronavirus : le président appelle la population à la vigilance

La Covid-19 était l’un des points sur lesquels le président de la République a insisté dans son discours devant le parlement lundi 28 novembre 2022.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, était devant le Parlement réuni en congrès lundi 28 novembre 2022. C’était à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République. Dans son discours, le chef de l’Etat a appelé la population à la vigilance afin de remporter définitivement la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus.

Denis Sassou N’guesso reconnait tout de même les efforts de tout le peuple congolais pour le recul de cette maladie dans le pays depuis le mois de mars dernier.

« Le mal, on peut se permettre de le dire, a pu être conjuré et le pire écarté. A titre d’illustration, depuis la fin du mois de mars 2022, le Congo n’a enregistré qu’un seul décès des suites de COVID-19 », a déclaré le président congolais dans son message sur l’état de la nation devant le Parlement.

Rappelons que, le 14 octobre dernier, les autorités congolaises ont procédé à la dissolution du Comité de coordination et de ses organes de gestion ainsi qu’à la levée des restrictions liées à la lutte contre la pandémie.

Congo : première pierre de la zone économique spéciale

Le président Denis Sassou Nguesso, a procédé samedi 12 novembre au lancement des travaux de construction de la zone économique spéciale à Pointe-Noire.

 

La ZES de Pointe-Noire, qui s’étendra sur 2700 hectares, sera développée par le Groupe ARISE Integrated Industriel Platforms (ARISE IIP), un développeur panafricain d’écosystèmes industriels. La ZES de Pointe-Noire, qui s’étendra sur 2700 hectares, sera développée par le Groupe ARISE Integrated Industriel Platforms (ARISE IIP), un développeur panafricain d’écosystèmes industriels.

Les travaux de terrassement ont déjà été réalisés et le projet se déroule en deux phases et doit s’achever en 2027.

« En phase1, la Plateforme Industrielle du Congo de Pointe-Noire (PICP, filiale d’ARISE) projette d’attirer des investissements directs étrangers estimés à un milliard de dollars, dont 150 millions serviront au développement de l’écosystème industriel » de cette ZES, a déclaré le président directeur général d’ARISE, Shailesh Barot.

« Ce grand projet va générer dans sa première phase 8.000 emplois directs et 16.000 emplois indirects, soit sur la période 24.000 emplois à terme », a de son côté souligné le ministre congolais des ZES et de la Diversification économique, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Rappelons que le 4 octobre dernier, ARISE IIP a signé un partenariat public-privé avec le gouvernement, qui prévoit la création de quatre ZES dans le pays, en vue de la diversification de l’économie basée sur le pétrole.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Trois temps forts ont marqué le séjour de travail du chef de l’Etat dans la deuxième ville de la République du Congo.

 

L’avion du président Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Pointe-Noire mercredi 09 novembre 2022, en provenance de Charm-el-Sheikh en Égypte. Le chef de l’Etat en visite de travail dans la ville océane. A l’aéroport, le président de la République a assisté à une rencontre avec les autorités locales. À l’ordre du jour de la réunion, le coup d’envoi des travaux du centenaire de Pointe-Noire.

Après ce premier rendez-vous, le chef de l’Etat se rendra jeudi 10 sur le site de la centrale à gaz de Djeno pour y relancer les activités au terme de la réhabilitation effectuée par la société Aksa Energy. Puis il visitera la base vie d’une autre société, Wing Wah, qui s’installe à Tchiamba Nzassi et s’oriente dans l’exploitation pétrolière et halieutique.

Denis Sassou N’Guesso bouclera cette partie officielle de sa visite le 12 novembre par la pose de la première pierre de la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Congo : Denis Sassou N’Guesso plante un arbre à Oyo

C’était à l’occasion de la 36e journée nationale de l’arbre. Le chef de l’Etat a procédé au planting sur le site du port d’Oyo.

 

La République du Congo a célébré la 36e Journée nationale de l’arbre. L’évènement cette année se tenait sous le thème : « La planète a besoin de nous, plantons les arbres ». Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso n’a pas manqué au rendez-vous. Il a planté un wéngé sur le site du port d’Oyo, dans le département de la Cuvette.

Rappelons que la Journée nationale de l’arbre a été instituée en 1984 par le président Denis Sassou N’Guesso. Mais les initiatives de planting ont précédé la loi. C’est du moins ce qu’a souligné le président Sassou N’Guesso.

« Nous avons commencé le combat du reboisement bien avant l’adoption de la loi. Nous avons réussi le bouturage et le clonage des eucalyptus dont des millions ont été plantés autour de Pointe-Noire dans les années 1980. A cette époque, nous parlions déjà de la protection de la forêt du bassin du Congo », a-t-il indiqué.

Pour Denis Sassou N’Guesso, c’est un message fort au moment où se tient la 27e Conférence des Nations unies sur le climat, en Egypte.