RDC-Kananga : des morts et des dégâts matériels enregistrés après une forte pluie

La pluie qui s’est abattue, mardi 26 décembre, à Kananga dans le Kasaï-Central, a fait des nombreuses victimes.

 

Plusieurs personnes englouties par des éboulements et de nombreux bâtiments emportés. C’est le bilan provisoire à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de lundi jusque dans l’après-midi de mardi 26 décembre 2023, à Kananga. Pendant la mairie évoque une dizaine de décès, d’autres sources affirment qu’il y a eu jusque-là vingt-deux corps retrouvés à la suite de la catastrophe.

Dans la localité Bikuku, une maison s’est écroulée et a englouti toute une famille : une femme et ses huit enfants. Des sources locales, dénombrent sept morts dans le quartier Kamayi, cinq à Tshisambi. Dans la localité Bikuku, une maison s’est écroulée et a englouti toute une famille soit une femme et ses huit enfants.

Autres dégâts enregistrés : un temple de l’église Cité Bethel, sur l’avenue Kasa-Vubu, commune de Kananga, a été touché par une érosion. L’usine de captage d’eau de la REGIDESO a également été noyée à la suite du débordement des eaux, au quartier Azda. Un mur de l’Athénée de Kamayi, en réhabilitation par la Banque mondiale, s’est écroulé.

D’autres cas ont été rapportés dans la commune de la Nganza et au quartier Hôpital, sans plus de précisions. Le maire du Kananga, Rose Musube appelle à l’aide du Gouvernement central pour assister les familles sinistrées, et l’enterrement des personnes décédées.

Congo : une messe en mémoire de Papa Wemba le 24 avril à Paris

Pour commémorer le sixième anniversaire du décès de l’artiste congolais, une messe d’action de grâce sera célébrée, à l’église Saint Roch à Paris.

 

Cela fait 6 ans qu’est mort l’artiste congolais Papa Wemba. A l’occasion de la commémoration de son décès, une messe d’action de grâce sera organisée à l’église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, dimanche 24 avril 2022 à partir de 14 heures.

Le chanteur, surnommé le « roi de la rumba congolaise » est mort à la suite d’un malaise, à l’âge de 66 ans à Abidjan en Côte d’Ivoire, fondateur du label « Viva la Musica », en 1977.

Invité du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), fondé par le groupe ivoirien Magic System, l’artiste congolais avait effectué le déplacement de la capitale économique ivoirienne pour deux prestations. Prestations qu’il n’achèvera pas.

Né en 1949 en République démocratique du Congo, Papa Wemba a donné à la rumba congolaise ses lettres de noblesse. A cette musique très populaire des années 1950, il y ajoute des instruments électriques.

Ses tubes « Analengo », « Maria Valencia » ou encore « Yolele » ont largement dépassé le continent africain, faisant de l’artiste l’un des ambassadeurs de la « world music ».

Congo : décès de Jean-Félix Tchicaya

Le président de la Commission éducation, culture, science, information et technologie du Sénat, est mort le 16 octobre, à Pointe-Noire.

 

Le sénat vient de perdre son président de la Commission éducation, culture, science, information et technologie. Jean-Pierre Tchystère est décédé samedi 16 octobre 2021 à Pointe-Noire.

Né le 18 novembre 1956 dans la ville océane. Il était un comptable de formation, qui s’est engagé plus tard en politique et adhère au Rassemblement pour la démocratie et le progrès social, parti créé par feu Jean-Pierre Tchystère –Tchicaya peu avant la tenue de la Conférence nationale souveraine en 1991.

Jean-Félix Tchicaya a dirigeait la Commission éducation, culture, science, information et technologie depuis le début de la troisième législature en septembre 2007.

Congo : décès de l’ancien entraîneur Casimir Molongo

Le vainqueur de la Coupe d’Afrique avec l’Etoile du Congo et les Diables rouges, est décédé le 24 septembre à Brazzaville des suites d’un malaise.

 

La famille sportive congolaise est en deuil. Casimir Molongo, ancien entraîneur de handball féminin a tiré sa révérence le 24 septembre à Brazzaville des suites d’un malaise.

Casimir Molongo fait partie de ceux qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire du handball congolais dans sa version féminine. L’ancien international d’athlétisme avait trouvé du plaisir dans le handball dont il ne pouvait pas s’en séparer.

Sous sa direction, les Diables rouges seniors dames ont collectionné quatre titres continentaux, notamment en 1979, 1981, 1983 et 1985. L’ancienne génération des joueuses   qu’il avait façonné  pour accomplir de tels exploits comme Yvonne Makouala, Micheline Okemba, Eugenie Atipo, Hortense Avounou, Solange Koulenka…attendent depuis lors leurs successeures.

Congo : décès cardinal Laurent Monsengwo Pasinya

L’influent archevêque émérite de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, est décédé dimanche à Paris à 81 ans.

 

Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, est décédé dimanche à Paris à 81 ans, six jours après son évacuation dans un « état critique », a-t-on appris de source religieuse.

« Son Éminence cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a la profonde douleur d’annoncer à la communauté chrétienne catholique et à toutes les personnes de bonne volonté le décès du cardinal Laurent Monsengwo, ce dimanche 11 juillet 2021 en France (Versailles) », a écrit dans un communiqué l’abbé Georges Njila, chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa.

« Vaillant Soldat du Christ, repose en paix. En attendant les dispositions officielles de la chancellerie de Kinshasa, nous prions pour l’âme de notre Archevêque Émérite de Kinshasa », avait tweeté un peu plus tôt l’abbé Jean-Marie Konde, chargé de la communication de l’archidiocèse de Kinshasa.

Vers 16H15, ce dimanche, les cloches de la cathédrale Notre-Dame du Congo ont retenti. Un sacristain est venu installer l’effigie du prélat défunt à l’autel alors que des femmes, en pleurs, ont commencé à affluer dans l’église, a constaté une journaliste de l’AFP.

Ordonné prêtre en 1963, fait cardinal par Benoît XVI en 2010, cette grande figure de l’Église catholique africaine avait cédé son fauteuil à la tête de l’archidiocèse de Kinshasa à Mgr Ambongo en novembre 2018.

L’Église catholique en RDC, seule institution réellement présente sur l’ensemble du territoire et dont se revendiquent environ 40% de la population, jouit d’une audience sur les questions politiques et sociales qui dépasse largement le cercle de ses fidèles.

Ainsi, avec la conférence épiscopale et sous l’influence de Laurent Monsengwo, l’Église catholique a joué un rôle majeur pour l’ouverture démocratique pendant les dernières années du règne du défunt président Mobutu Sese Seko (1965-1997).

Mgr Monsengwo fut l’une des voix critiques à l’égard des différents régimes qui se sont succédé en RDC (ex-Zaïre), de Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila (1997-2001), Joseph Kabila (2001-2019), à l’actuel président, Félix Tshisekedi.

Congo-diplomatie : décès d’un ambassadeur au Japon

Affecté en juin 2017 comme ambassadeur du Congo au Japon, Félix Ngoma est décédé à Tokyo des suites d’une courte maladie.

 

Décédé le 13 juin dernier, à Tokyo, suite à une courte maladie. La dépouille de Félix Ngoma en partance du Japon par vol régulier est arrivée ce samedi 26 juin à Brazzaville.

En poste depuis 2017, Félix Ngoma a représenté le Congo au Japon. Il aura été de tous les dossiers d’avancement de la coopération entre les deux pays. Durant son exercice, il a rempli sa mission, à savoir, développer les relations bilatérales entre le Congo et le Japon, pays avec lequel, en appui des institutions de coopération technique pour l’assistance multiforme, le Congo a établi des relations diplomatiques en 1960.

En 2018, le centre d’appui à la pêche artisanale de Pointe-Noire a été construit pour améliorer la qualité des produits marins. Dans le domaine de la coopération au développement des ressources humaines, de nombreux étudiants congolais ont été formés au Japon.

C’est sous son mandat que s’est tenue, du 28 au 30 août 2019, la Conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo, une conférence organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.

Sa mort est une perte pour la République du Congo.

 

Congo : les habitants de Nkayi en grève du port de masque

Ils s’indignent contre le décès d’une femme survenue après avoir été interpellée puis bastonnée par la gendarmerie pour n’avoir pas porté son masque.

Nkayi, 4ème ville de la République du Congo, les habitants ont décidé de ne plus porter le masque. C’est leur manière d’exprimer leur colère depuis la mort de la dénommée Merveille Bazonzila. Cette jeune femme de 22 ans est décédé après avoir été interpellée puis bastonnée par la gendarmerie parce qu’elle n’avait pas porté de masque.

Son décès a plongé toute la population de Nkayi dans la tristesse, celle-ci a décidé de ne plus porter de masque. Les habitants de Nkagi demandent que les auteurs du crime soient punis.

Cette désobéissance civile a été à l’origine de manifestations au cours desquelles les populations en colère ont mis le feu à des dizaines de masques en présence même des forces de l’ordre.

Pour les autorités locales, il serait judicieux de laisser cette situation se tempérer avant d’insister auprès des populations sur l’importance de porter les masques en ces temps de coronavirus.

 

France : les congolais se mobilisent pour rapatrier du corps de Rod Calvet Alain Louhoho

Cet originaire de la république du Congo serait décédé à l’hôpital de Melun à la suite d’un AVC qui aurait subi à bord du train RER D.

Rod Calvet Alain Louhoho est décédé en France. Il aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), à bord du train RER D qui le ramenait à son domicile de Le Mée-sur-Seine.  La mort de ce citoyen congolais avait laissé la tristesse au sein de la communauté congolaise de France. Celle-ci en appui avec l’association la Flamme du Congo de Sarcelles, organisent une collecte de fonds susceptibles de permettre le rapatriement du corps au Congo

Il est important de noter que Rod Calvet Alain Louhoho n’avait de famille en France et était sans ressources, donc toutes les démarches sont effectuées par les amis proches.

Le décès de Rod Calvet Alain Louhoho est survenu à quelques jours de la célébration du soixantième anniversaire de l’indépendance du Congo.

« Au moment où nous célébrons l’unité de notre pays, nous en appelons à la solidarité congolaise des 342 000 km² pour que notre compatriote retrouve la terre de ses ancêtres », confie un des amis proches. Un lien internet a été créé pour la circonstance  Louhoho-Alain-Rod-Calvet – Leetchi.com.

Congo : le « sombre » avenir des artistes

En république du Congo, aucune organisation n’est mise sur pieds pour prendre en charge les cotisations et la protection sociale des artistes.

Dieudonné Sambadio est mort mercredi 03 juin 2020, des suites d’une longue maladie. Il avait été admis au centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU) le 16 mai. L’on se souvient que cet artiste avait lancé un cri de détresse pendant sa maladie, ou il demandait de l’aide.

Le décès de Dieudonné Sambadio dans une telle précarité soulève une fois de plus ici, un certain nombre de problème. Notamment la nécessité d’instituer un Statut d’Artiste au Congo et bien sûr la mise en place d’un organisme qui prendra en charge les cotisations et la protection sociale des artistes auteurs et des artistes créateurs. L’affiliation à cet organisme devra dans ce cas être obligatoire. Il faudra aussi définir la cotisation de l’artiste, l’apport de l’Etat (subvention) et celui du Bureau National des droits d’auteur.

Congo-Covid 19 : cinq décès enregistrés

La république du Congo à ce stade de la maladie a à son compter cinq morts de coronavirus.

Cinq (5) c’est le nombre de morts de coronavirus qu’enregistre le Congo à ce jour. La propagation ne semble pas faiblir. Les contaminés sont 45 dont 32 à Brazzaville et 13 à Pointe-Noire, selon le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie.

Le nombre des cas de transmission locale est passé de 11 à 12 dont 8 dans la ville océane et 4 dans la capitale.

« Nous précisions que les deux derniers décès ont été enregistrés dans les structures sanitaires privées. A ce sujet, nous demandons aux responsables des formations sanitaires privées de se rapprocher de la coordination nationale de la riposte pour mieux encadrer nos interventions », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi.

Trois cent cinquante-sept personnes sont dans les sites de quarantaine.

Covid 19 : le Congo aurait plus d’une vingtaine de cas

Depuis mardi 31 mars, les frontières, lieux de cultes, écoles, restaurants et boîtes de nuit sont fermés, la population est théoriquement confinée et sous couvre-feu.

Le gouvernement réitère ses appels à la population pour le respect des gestes barrières. Il rassure sur la maîtrise de la prise en charge des malades du coronavirus. Le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B) a connu une scène de panique mardi 31 mars. En début d’après-midi, suite à la mort d’un haut fonctionnaire de l’État qui aurait contracté le covid 19 lors d’un séjour en France. Celui-ci se serait présenté à l’hôpital à un stade de maladie très avancé .

La famille du défunt a publié sur les réseaux sociaux des vidéos montrant sa dépouille à la traîne dans une salle du CHU. Une scène qui a créé la panique au sein de l’hôpital. Dans le compartiment où se trouvait le défunt, toutes les salles ont été vidées par les autres malades, qui souffraient d’autres pathologies. Ils ont préféré, selon des témoins, rentrer chez eux ou changer de structures pour poursuivre leurs soins.

La peur a également gagné le personnel soignant, qui n’a plus daigné circuler dans ce compartiment. Cette épisode a révolté plus d’un au Congo.

Brice Mackosso, coordonnateur de la coalition Tournons la page, demande aux autorités plus de « transparence » et de publier un « plan d’action » et de prise en charge des malades.

« Le confinement en lui-même ne va pas régler tous les problèmes. La contamination est dans le pays, il faut bien que les gens soient soignés. L’OMS a recommandé de tester et de soigner. Là, nous ne sommes pas en train de voir ce que le gouvernement fait pour répondre à ces préoccupations de l’OMS. Il devrait annoncer si nous disposons de suffisamment de tests, si nous avons des respirateurs. L’absence d’informations va augmenter l’angoisse au sein de la population. Nous venons d’enregistrer les premiers décès au CHU de Brazzaville et nous avons pu voir comment le personnel de santé s’est comporté, paniqué, en train de quitter l’hôpital et il est important que ce genre de situation ne se reproduise plus. », déplore Brice Mackosso.

Congo-Covid 19 : deux décès déclarés

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a donné cette information mardi 31 mars 2020, au cours d’une conférence de presse.

La République du Congo a enregistrés deux décès de coronavirus. Une nouvelle qui arrive quelques heures après l’entrée en vigueur du confinement à domicile de toute la population.

Dans un point de presse, la ministre de la Santé Jacqueline Lydia Mikolo a révélé que l’épidémiologique du coronavirus dans le pays fait état de 22 cas confirmés dont deux décès et deux guérisons.

« Nous déplorons deux décès dus au COVID-19. Il s’agit malheureusement de cas inconnus des services de santé. Ils ne font pas partie des personnes suivies et se sont présentés aux services de santé en situation de détresse », a indiqué la ministre.

Pour rappel, le Congo a signalé son premier cas de coronavirus le 14 mars et a annoncé la fermeture de ses frontières le 21 mars. Le président Denis Sassou N’Guesso a décrété l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu entre 20h (19h GMT) et 5h (4h GMT) depuis ce 31 mars 2020.

Décès: Ernest Bompoma Ikiele n’est plus

L’écrivain congolais est mort des suites d’un accident cardio-vasculaire le mardi 06 février 2018 à Brazzaville.

L’écrivain, nouvelliste, Président du Forum des Gens des Lettres du Congo (F.G.L), Ernest Bompoma Ikiele, agent du Contrôle d’Etat, est décédé le 06 février 2018 à Brazzaville des suites d’un accident cardio-vasculaire (AVC).

Né le 7 décembre 1966 à Mbéti dans le département de la Likouala, M. Ernest BOMPOMA IKIELE a débuté sa carrière professionnelle au lycée Thomas Sankara avant de la poursuivre au lycée de la Révolution.

Diplômé de de Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (E.N.A.M), option administration générale, il rejoint l’Inspection Générale d’Etat. Il est co-fondateur des Vendredis des Arts et des lettres, une activité de promotion du livre qui se réunissait chaque vendredi à la Préfecture.

Ernest Bompoma Ikiele laisse derrière lui trois titres, un recueil de nouvelles (le compte à rebours) et deux romans (le Chaoset la république des Renards).