Congo : les FUSYNEC demandent un statut particulier des agents de l’éducation

Une demande formulée le 26 décembre dernier à Brazzaville le par Président de la plateforme dénommée les Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (FUSYNEC), Daniel Ngami.

 

Les Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (FUSYNEC), plaident pour le statut particulier des agents de l’éducation nationale. Au cours d’une assemblée générale, les plateformes syndicales des enseignants ont décidé de reconduire de commun accord les revendications liées à la publication de l’arrêt qui met en œuvre les articles 54 et 55 des agents particuliers de l’éducation nationale, le paiement de rappel de solde des activités dues aux enseignants dont la dernière paye date du 30 décembre 2020.

Les enseignants ont formulé un ensemble de recommandations notamment la mise en place de la commission tripartite pour le recrutement des enseignants dans la fonction publique, la publication des textes campagne 2023, la mise en œuvre des quotas 2023-2024, pour éviter les doubles emplois et permettre l’ouverture de la CAP 2025.

Ils suggérent qu’un quota spécial soit accordé aux enseignants communautaires de deuxième langue, en l’occurrence Russe, Espagnol, Latin, Allemand et autres, le paiement régulier de bourse dû aux enseignants communautaires et volontaires, la publication des listes fiables des enseignants communautaires recrutables, département par département, enfin les listes définitives d’enseignants communautaires et volontaires à prime de bonne séparation.

Congo : la grève des enseignants des FUSYNEC se poursuit

Le mouvement de grève entamé en janvier par les forces unies des syndicats des enseignants du Congo (FUSYNEC) reste maintenu.

 

Les enseignants affiliés aux FUSYNEC et les comités des enseignants volontaires et communautaires ont tenu une assemblée générale samedi 17 février 2024. Il était question de faire le point de la grève qu’ils avaient entamé le 20 janvier dernier. A l’issu de cette rencontre, il a été décidé que le mouvement de grève reste maintenu.

« Nous demandons aux chefs d’établissements de ne pas intimider les enseignants, en accomplissant leurs tâches selon les règles de l’art », a dit le coordonnateur de FUSYNEC, Daniel Ngami au terme de l’Assemblée générale.

Les raisons de cette décision sont entre autres la publication de l’arrêté conjoint fixant les montants des primes et indemnités dues aux enseignants, conformément aux articles 54 et 55 du statut particulier des agents du cadre de l’éducation nationale.

Autres revendications on note le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, dont la publication de tous les textes issus des commissions administratives et paritaires (CAP), organisées en 2023 et égarés dans le circuit d’approbation et ce, jusqu’à présent ; le paiement de tous les enseignants communautaires et volontaires ; les intégrations dans la fonction publique de tous les enseignants volontaires  en général,  et  communautaires âgés 45 à 50 ans, en particulier et ce , conformément à la lettre  et l’esprit de la loi N° 068-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique.

Les forces unies des syndicats des enseignants du Congo et comités des enseignants volontaires et communautaires demandent la prise en compte de leurs revendications pour mettre fin à la grève.