Congo : le CSLC demande la poursuite de la campagne « être citoyen en ligne »

Cette activité vise entre autres à combattre le discours de haine et la désinformation dans les médias sociaux.

 

Lancée le 15 mai dernier, 13 délégations du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) ont été déployées dans les chefs-lieux de département. Ils avaient pour mission de mener la campagne à travers des actions d’affichage des banderoles, de rencontres et d’échanges avec les autorités et les forces vives locales.

« Lors de la mission, les délégués ont sensibilisé les jeunes, les femmes, les journalistes et les activistes des réseaux sociaux, à élever l’esprit de responsabilité dans l’usage des moyens de communication que sont les réseaux sociaux, de combattre le discours de haine et la désinformation dans les médias sociaux », a expliqué Philippe Mvouo, président du CSLC

La CSLC souhaite que la campagne se poursuive avec le relais des autres institutions afin de poursuivre l’éveil des consciences des populations dans l’utilisation des réseaux sociaux. Philippe Mvouo a exhorté les professionnels de l’information et de la communication à s’impliquer davantage dans l’usage des réseaux sociaux.

Congo : la chaîne Tsiéléka écope d’un blâme

C’est ce qui ressort de la plénière du collège des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

Tsiéléka Média reçoit d’un blâme assorti des excuses dans son prochain éditorial. C’est la décision du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) qui a tenu sa plénière mardi 16 juillet 2024.

« En date du samedi 22 juin 2024, Tsiéléka Media a mis en ligne, un éditorial exprimant sa prise de position sur la séance de questions orales au gouvernement avec débat, qui avait eu lieu vendredi 21 juin. Après analyse du document en cause et audition  des responsables de Tsiéléka média, la commission a relevé qu’il y a eu dans cette production, manipulation de l’opinion publique par confusion  des genres journalistiques entre le reportage, l’éditorial diffamatoire par l’emploi de termes de mépris  comme  »populisme dangereux ‘’ ; volonté  de mettre les peaux de banane sur le premier ministre, un scénario destructeur au  détriment de la stabilité politique», a fait savoir Agnès Isabelle Nioko, secrétaire-Comptable du CSLC, lors de la plénière du collège des membres du CSLC.

Tsiéléka Média est accusé d’avoir enfreint aux normes et règles du métier de journaliste, par la diffusion d’un éditorial sous la forme d’un reportage, créant ainsi une confusion de genres journalistiques visant la manipulation de l’opinion publique et comportant des accusations infondées, constitutives de diffamation suivant les articles 195 et 197 de la loi n°8 du 12 novembre 2001 sur la liberté de l’information et de la communication.

Selon le CSLC, la diffusion de cet éditorial a retenu l’attention du conseil supérieur de la liberté de communication qui a procédé par auto-saisine de la commission administrative et juridique chargée de la déontologie et de l’éthique, conformément à l’article 6 du manuel de procédure.

Congo : le CSLC entame une lutte contre les fausses informations sur les réseaux sociaux

Le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) a procédé, le 15 mai à Brazzaville, au lancement d’une campagne de lutte contre les fausses informations sur les réseaux sociaux dénommée « Être citoyen en ligne ».

 

La campagne nationale « Être citoyen en ligne » vise à sensibiliser les internautes à un usage citoyen et responsable de l’Internet et des réseaux sociaux, à lutter contre la publication des discours d’incitation à la haine tribale ou à la xénophobie et à encourager l’adoption des comportements responsables dans les publications et les partages des contenus en ligne.

« Les réseaux sociaux sont des outils qui se sont intégrés dans le quotidien des citoyens. Ils deviennent aujourd’hui les principaux canaux de diffusion des informations de diverses natures et ont la capacité de diffuser l’information en temps réel à l’échelle planétaire », a expliqué Idriss Antonin Bossoto, enseignant à l’Université Marien Ngouabi.

Pour cet enseignant d’université, on assiste à des usages et pratiques numériques déviantes qui menacer l’équilibre social. Il s’agit entre autres des atteintes à la personnalité, la calomnie, la diffamation des personnalités publiques et des simples citoyens, des incitations devenant de plus en plus visibles à la haine raciale, tribale, à la xénophobie, de manipulation et du chantage en ligne.

Toutes ces fausses informations ou des informations non avérées constituent des véritables fakes news dans les réseaux sociaux, qui peuvent porter préjudices aux uns et aux autres.

Bon à savoir, les messages ou les fausses informations diffusées peuvent emmener à des sanctions disciplinaires et pénales sont passibles de poursuites et de peines.

Congo-Sénatoriales 2023 : atelier de restitution des rapports du CSLC

Les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), se sont réunis hier mercredi 30 août, en atelier pour faire une restitution de leurs rapports sur la régulation de la couverture médiatique des sénatoriales.

 

Le CSLC fait le point de ces missions pendant les sénatoriales du 20 août 2023. Au cours de la séance de restitution, un groupe de travail supervisé par le secrétaire général du conseil a été mis en place. Le but étant de procéder à la rédaction du rapport final qui sera transmis à qui de droit.

La République du Congo a tenu ses élections sénatoriales le 20 août 2023. A cette occasion, le CSLC a déployé des délégués dans onze des douze départements du pays pour s’assurer de la régulation de la couverture médiatique des élections sénatoriales.

Cette institution a entre autres pour missions en période électorale de de participer à l’établissement de la liste des formations et groupements politiques habilités à utiliser les antennes du service public de radiodiffusion et de télévision pour les émissions de propagande électorale ; fixer les règles pour la durée de la campagne électorale qui s’impose à tous les exploitants de services de communication audiovisuelle autorisés.

Autres missions du CSLC, arrêter la liste des médias autorisés à couvrir la campagne électorale ; répartir le temps d’antenne et le temps de parole entre les différents candidats ; déterminer les règles et les conditions de diffusion des activités des candidats, des partis et groupements politiques dans les médias retenus ; suivre et contrôler le respect scrupuleux du principe d’égalité de traitement aussi bien dans le cadre de la campagne électorale officielle que celui de l’information largement diffusée par les chaînes de communication audiovisuelle.

Congo : vers une journée consacrée au régulateur des médias

C’est ce qui ressort de la conférence-débat organisée mercredi 31 mai par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

La proposition d’instituer une « Journée du régulateur du Congo » qui se célébrera tous les 31 mai de chaque année a été plébiscité. C’était au cours d’une conférence-débat organisée par le CSLC. Les intervenants à ladite conférence ont demandé à l’organe de régulation des médias de murir la proposition.

Le président du CSLC, Philippe Mvouo, a marqué son accord sur la proposition d’une journée du régulateur. Il a tout de même précisé que le collège des membres de cette institution va prendre une délibération y relative puis proposer au gouvernement un avant-projet de décret portant institution de cette journée.

La conférence-débat organisée par le CSLC s’est tenue sous le thème « Journée du régulateur du Congo ». Plusieurs sous thèmes ont meublé ces assises notamment « Présentation de la nouvelle loi sur les missions du CSLC et son interaction avec la presse et les institutions nationales »« Liberté d’expression et liberté de la presse : quelles limites ? »; et « Réseaux sociaux : pour ou contre ? » .

Congo-Présidentielle 2021 : le Conseil de la communication déplore une campagne déguisée sur des médias

Au moins six mois avant cette échéance, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) fait un rappel à l’ordre.

Conformément à la Constitution en vigueur, le Congo-Brazzaville va organiser sa prochaine élection présidentielle courant mars 2021. Au moins six mois avant cette échéance, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) s’étonne de constater une campagne déguisée sur les médias qu’il rappelle à l’ordre. Un rappel à l’ordre salué par l’opposition qui se dit « exclue » des médias d’État et demande au Conseil de jouer pleinement son rôle de régulateur.

Face aux responsables des différents médias d’État et privés Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, a donné son constat : « Depuis trois mois au moins, les hommes politiques entreprennent des activités politiques qui frisent même la campagne électorale. Et cela doit attirer notre attention. Pas seulement la nôtre en tant que régulateur, mais aussi la vôtre en tant qu’acteurs de terrain. Vous ne devez pas servir de relais de tout propos recueilli dans les activités politiques. »

L’élection arrive et les médias doivent savoir quel type d’information servir à l’opinion, a exhorté Philippe Mvouo. Ses déclarations ont provoqué la réaction de l’opposant Clément Mierassa, président du Parti social-démocrate congolais (PSDC) : « Je trouve que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication a beaucoup de courage, beaucoup de modestie et beaucoup d’humilité, mais, il prêche dans un désert. Parce que lorsqu’on fait déjà une campagne déguisée, qu’est-ce qui vous garantit que l’élection présidentielle de 2021 sera libre, démocratique et transparente. »

Philippe Mvouo a échangé avec la presse après avoir rencontré les responsables politiques de la majorité et de l’opposition. Il se propose d’aller échanger également avec l’ancien chef rebelle, le Pasteur Ntumi, dans son fief du Pool.

Congo-Présidentielle 2021 : le CSLC rappelle aux médias leur rôle

C’est au cours d’une rencontre jeudi 22 septembre 2020, que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo s’est exprimé.

Il était face aux médias et leurs responsables ce 22 septembre à Brazzaville, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo. Celui-ci leurs a rappelé leur rôle et leurs a demandé de ne pas s’en écarter en cette période précédant l’élection présidentielle qui se tiendra le 2021.

Philippe Mvouo a énuméré les fondamentaux du métier de la presse qui, selon lui, sont basés sur le triptyque, informer, éduquer et divertir.  Pour le président du CSLC, cette période est sensible, c’est d’ailleurs pour cette raison que le rôle des médias est plus que capital dans l’harmonisation de la vie sociale.

La médiatisation ne signifie pas la diffusion de toutes les informations, les médias sont les chiens de garde, garder la paix, la tranquillité, a lancé Philippe Mvouo. « Les médias doivent éviter la nocivité », a-t-il dit.

Au moment où la nation s’achemine vers l’élection présidentielle les médias doivent impérativement garder leur neutralité, ne pas prendre position pour tel ou tel parti, se garder de diffuser des informations nocives tendant à nuire à la paix et à l’unité nationale, a insisté Philippe Mvouo.

C’était aussi l’occasion pour lui de rappeler d’application du code d’éthique et de déontologie

Congo : Paulin Makaya reçoit le CSLC

La rencontre a eu lieu mardi 08 septembre, et s’inscrit dans les consultations entreprises par Conseil supérieur de la liberté de communication après des différents acteurs des partis politiques.

Paulin Makaya, président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), a reçu mardi, la délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) conduite par son président, Philippe Mvouo. La réunion a eu lieu au siège de l’UPC à Madibou. Il s’est agi de parler entre autres, de la communication politique en période électorale en vue de préserver la paix en République du Congo.

A six mois de la présidentielle au Congo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a entrepris une série de consultations auprès des différents acteurs politiques du pays. L’objectif est de trouver des moyens pour préserver la paix pendant l’élection présidentielle de mars 2021.

C’était une autre occasion pour Paulin Makaya, de réitéré ses positions politiques, notamment la tenue au préalable d’un véritable dialogue national inclusif, gage sûr pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, libre transparente et démocratique.

Le président de l’UPC a également formulé des propositions consignées dans un document intitulé : « Congo-Brazzaville, contribution pour une communication politique efficace et efficiente en période électorale ».

Congo-CSLC : Philippe Mvouo accusé de « mauvaise gestion »

Cette accusation ressort de la réunion urgente du collège des conseillers qui avait pour objectif d’examiner la situation financière qui prévaut actuellement au sein du Conseil supérieur de liberté de communication.

Les hauts conseillers, membres du Conseil supérieur de liberté de communication (CSLC) ont signé, le 9 avril à l’unanimité, une pétition contre le président de l’institution. Ces hauts conseillers, installés il y a à peine quatre mois, accusent Philippe Mvouo d’avoir décaissé du trésor public une somme de 51millions de Fcfa qu’il aurait confisqué, pourtant prévu au paiement de leurs émoluments.

Le collège des conseillers s’est réuni en urgence pour examiner la situation financière qui prévaut actuellement au sein du Conseil. A l’issue de la réunion, ces derniers ont signé à l’unanimité une pétition contre le président de l’organe de régulation des médias.

Dans leur pétition, les hauts conseillers dénoncent la gouvernance financière du président de l’institution. Une gestion selon eux, caractérisée, entre autres, par l’absence de transparence dans la gestion financière et l’opacité dans les recouvrements des recettes internes du CSCL. Ils reprochent également à Philippe Mvouo de prendre les décisions unilatéralement sans se référer au collège des membres du CSCL, seul instance de délibération.

Le CSLC compte au total dix hauts conseillers. Il s’agit de Christian Hubert Kimbémbé, Rodrigue Morapenda, Joachim Mbanza, Jean Obambi, Pascal Mongo Slhym, Asie Dominique, Jean Pierre Goma, Agnès Isabelle Nioko, Godeffroy Yombi et Noel Nkodia Ramata.