La crise au sein de l’Union des démocrates humanistes yuki (UDH-Yuki) ne semble toujours pas trouver de voie de sortie au regard des contradictions qui divisent les différents clans, particulièrement celui de Diata et de Mpissa.
Au départ, cette crise s’expliquait par les textes régissant ce parti que les uns et les autres interprétaient à leur manière. Cependant, lors de la tenue du Congrès, qui malheureusement a été suspendu, de nouveaux textes, notamment le règlement intérieur et les nouveaux statuts, ont été adoptés. Malgré cela, les violons ne semblent toujours pas s’accorder.
La publication de l’acte 009 du 25 juillet dernier par le premier vice-président de ce parti, Pascal Ngouanou, portant suspension de certains membres du parti qui auraient troublé l’ordre du Congrès ainsi que la liste des candidats aux sénatoriales n’ayant pas mentionné deux noms, notamment celui de Kolélas née Taty Nathalie à Brazzaville et de Samba Zacharie dans le Pool ne cessent de raviver la tension au sein de cette formation.
Des voix s’élèvent d’un peu partout pour trouver des solutions à cette crise. Jean Bonard Moussodia, lors de la présentation de sa feuille de route le 7 juillet dans le cadre de la campagne précédent le Congrès, avait indiqué qu’il compte unir les deux clans : celui de Diata et de Mpissa, s’il est élu à la présidence de cette formation politique. « Je vais rassembler le clan de Diata et de Mpissa. Nous devons rester ensemble pour travailler au service de l’UDH-Yuki », déclarait-il.
De son côté, le porte-parole du parti, Justin Magloire Nzoloufoua, pense qu’il faut s’unir dans un effort démocratique. A cela, il propose quelques pistes de solution, à savoir remettre la compétence à la facilitation, remettre en selle le comité d’organisation du Congrès, passer par voie de vote pour ou contre les neufs candidats en lice, aller plus loin dans l’application stricto sensu de chaque critère.