Congo-Covid 19 : un vol commercial spécial pour les ressortissants français

La rotation aérienne partira de Brazzaville le 21 avril, en direction de Roissy Charles de Gaulle, via Kinshasa en République démocratique du Congo.

« L’ambassade de France a sollicité l’accord du gouvernement congolais pour la mise en place d’un nouveau vol commercial exceptionnel, afin de permettre aux compatriotes qui le souhaitent, en priorité aux Français de passage au Congo ou ceux qui se trouvent en situation de fragilité personnelle, de regagner leur pays », précise un communiqué de l’ambassade publié le 17 avril.

Comme les précédents vols organisés depuis le 29 mars sur Pointe-Noire et Brazzaville, le vol de mardi n’embarquera, selon l’ambassade, aucun passager au départ de Paris, conformément aux règlements sanitaires en vigueur sur le territoire de la République du Congo.

« Nous invitons les ressortissants français intéressés à se rendre à l’agence Air France de Brazzaville (uniquement à l’agence Air France de l’aéroport Maya-Maya). Des dispositions ont été prises par l’ambassade de France avec les autorités congolaises afin que chaque voyageur potentiel puisse se rendre à l’agence Air France et, le jour du vol, à l’aéroport international Maya-Maya », explique le communiqué.

Par ailleurs, l’ambassade demande aux voyageurs d’avoir en leur possession des documents ci-après : une attestation de déplacement dérogatoire que chaque voyageur présentera aux compagnies de transport avant l’embarquement ; une attestation de déplacement international dérogatoire vers la France métropolitaine.

Ces attestations devront aussi être présentées par tous les passagers, quelle que soit leur nationalité, aux autorités en charge du contrôle des frontières, à l’arrivée en France.

« Il est également impératif pour chaque voyageur de télécharger et de compléter, avant de se rendre en France, l’attestation de déplacement dérogatoire, afin de pouvoir rejoindre son domicile depuis l’aéroport de Roissy (cocher : déplacement pour motif familial impérieux) », indique le document.

S’agissant de l’accueil à l’arrivée, en raison des mesures de confinement en France, il est demandé aux passagers de s’assurer que « s’ils souhaitent se faire récupérer par un proche, que cette personne dispose aussi d’une attestation spécifique justifiant son déplacement et l’emploi de son véhicule personnel ».

A défaut, il est demandé aux passagers de prévoir ou de réserver un moyen de transport depuis l’aéroport pour regagner leur domicile ou leur site de confinement, muni d’une attestation individuelle et d’une pièce d’identité.

 

Congo: des magasins pillés à Brazzaville pendant le couvre-feu

Mais depuis quelques jours les commerçants sont surpris de constater que des magasins sont pillés la nuit.

Le Congo vit sous couvre-feu nocturne depuis le 31 mars. Une mesure associée au confinement et initiée pour barrer la route à la propagation du Covid-19.

Parmi les nombreuses mesures édictées par les autorités pour faire face au Coronavirus, le couvre-feu est scrupuleusement respecté. Chaque soir, dès 20 heures, Brazzaville ressemble à une cité abandonnée : les habitants sont terrés chez eux.

Seules les forces de défense et de sécurité veillent. Elles organisent des patrouilles pédestres et mobiles. Mais, depuis un moment, au réveil, quelques commerçants retrouvent leurs boutiques décadenassées, éventrées marchandises et recettes emportées.

Ces commerçants ont bien des soupçons. « Il y a bien des cas de vols. Au quartier Ngamakosso (dans le VIe arrondissement, NDLR) devant des boutiques qui ont été cambriolées, on a retrouvé les empreintes des rangers. Au moment où il y avait des policiers tout le monde était dans sa maison observant le couvre-feu. Alors ! Qui a volé ? », dénonce un boutiquier sous couvert d’anonymat.

Mise en garde du Premier ministre

Les habitants des quartiers quant à eux pointent du doigt des jeunes désœuvrés qui évoluent dans l’informel et aujourd’hui sont bloqués à la maison à cause du confinement. « Il n’y a pas de boulot ici. Un jeune qui ne travaille pas, qu’est-ce qu’il peut faire à la fin. Il n’a rien à manger. Pour trouver l’argent c’est difficile. À la fin, il va aller piller ou voler même si ce n’est pas sa volonté ou dans ses habitudes. Il est obligé de le faire par rapport à l’état de la situation », déclare un habitant.

La question des boutiques éventrées nuitamment a été, la semaine écoulée, au menu d’une interpellation de l’exécutif par le Parlement. Le gouvernement a souhaité que des investigations soient menées pour faire la lumière. Le Premier ministre Clément Mouamba a prévenu que tout homme en uniforme qui se serait muté en cambrioleur serait radié des effectifs de la force publique si sa culpabilité était établie.

De son côté, le syndicat des commerçants du Congo a indiqué jeudi qu’il était en train de travailler à répertorier toutes les boutiques éventrées pour établir une liste. Une liste qui sera ensuite soumise à la task-force, cette structure chargée de la gestion de la riposte contre le Covid-19, pour une éventuelle réparation du préjudice.

Congo-Covid 19 : un deuxième médecin est mort à Pointe-Noire

Le Dr Joseph Ngala, qui était chargé de la surveillance épidémiologique dans la ville océane, a succombé au virus à l’hôpital Adolphe-Cissé.

En première ligne face au Covid-19, les médecins ont enregistré leurs premiers décès. A Pointe-Noire dans le Kouilou, le Dr Joseph Ngala, chargé de la surveillance épidémiologique dans la ville océane, a succombé au virus à l’hôpital Adolphe-Cissé, portant le total à deux médecins morts depuis l’arrivée de la pandémie au Congo.

« On l’a donné pour mort avant sa mort avérée qui est survenue aujourd’hui vers 4 heures du matin. Il avait été testé positif avec des images TDM des poumons détruits à 80%. Admis en réa, intubé, ventilé jusqu’à ce qu’il rende l’âme. C’est triste. C’est absolument dramatique, pour lui, sa famille, ses patients et nous tous. Le virus est bel et bien à nos portes », nous a confié anonymement un médecin à Pointe-Noire tout en soulignant le courage extraordinaire dont font preuve l’ensemble des médecins, des soignants, des pompiers, de toutes les personnes qui permettent de sauver des vies chaque jour.

Médecins, infirmiers…Voici un état des lieux d’une profession qui paie un lourd tribut dans la lutte contre le Covid-19, en raison de son exposition aux patients contaminés.

La pandémie de Covid-19 continue de propager à travers le monde, et notamment au Congo Brazzaville, avec un nombre de cas hausse. Le pays qui entame sa deuxième semaine de confinement compte désormais 117 cas confirmés, dont 83 transmissions locales (37 à Pointe- Noire et 43 à Brazzaville, 1 dans le Pool, 1 dans la Cuvette et 1 dans la Sangha). 10 cas ont été guéris et 5 décès.

Covid 19 : le Dr Maurice Itous-Ibara présente les premiers résultats de sa recherche

Le chercheur biologiste congolais, les a présentés mardi 15 avril 2020, à Brazzaville.

Dr Maurice Itous-Ibara qui a reçu récemment, à Brazzaville, un prix dit d’esprit pour son invention du premier pétrole de laboratoire au monde, par l’Académie des sciences et des arts du Congo, a présenté mardi 14 avril 2020 dans la capitale congolaise, les premiers résultats de sa recherche sur le Covid 19 pour faire avancer la recherche vers un traitement efficace contre le Coronavirus.

« C’est notre pierre à l’édifice. Ce produit nous l’appelons Atol 18. Nous allons le présenter au Ministère de la santé pour des analyses médicales », a déclaré le Dr Maurice Itous-Ibara.

La prochaine étape sera donc la certification d’Atol 18 auprès du comité des experts du Covid-19.

Un avis scientifique très important et déterminant avant la présentation du produit dans les hôpitaux pour soulager l’humanité souffrante.

C’est pour quand ?

Les attentes sont donc très fortes, d’autant que certains des traitements testés en France sont déjà disponibles dans d’autres indications, ce qui fait dire à certains congolais « pourquoi attendre ? »

Le timing propre à la recherche clinique a pourtant subi une accélération inédite.

Si Atol 18 s’avère « extrêmement efficace », il pourrait être opérationnel le plus rapidement possible dans les pharmacies et hôpitaux.

Hôpital Loandjili de Pointe-Noire : les employés réclament 15 mois d’arriérés de salaire

Alors que la pandémie Covid 19 gagne du terrain au Congo-Brazzaville (117 cas confirmés), l’hôpital Loandjili à Pointe-Noire dans le Kouilou est en crise.

Des employés : infirmiers, médecins…ont gagné les rues de la ville océane sans masques et sans maintenir une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes en vue de réclamer le paiement de 15 mois d’arriérés de salaire. Ils se plaignent aussi de n’avoir pas reçu des équipements nécessaires pour se protéger contre le Covid 19 dans le cadre de leur travail.

Ils critiquent le comportement du gouvernement et menacent de fermer les portes de l’hôpital Loandjili, si rien n’est fait pour répondre à leurs revendications.

Congo-Covid-19 : le nombre de contaminés passe à soixante-dix

Tous les contaminés sont sous surveillance médicale et aucun d’entre eux n’a atteint un niveau sévère de la maladie.

« Du 8 au 10 avril, cinquante-six sujets y compris les personnes contacts ont été testés au Laboratoire national de santé publique. Dix cas se sont révélés positifs au Covid-19. Le nombre total des contaminés au Congo passe donc à soixante-dix », a expliqué le coordonnateur technique national de la riposte contre le Covid-19, le Dr Gilbert Ndziessi, faisant le point de la situation épidémiologique de la pandémie à la date du 11 avril.

Au niveau de Brazzaville, la répartition des cinquante-sept cas contaminés par arrondissement se présente comme suit : Madibou (1 cas), Makélékélé (1 cas), Bacongo (5 cas), Poto-Poto (4 cas), Moungali (11 cas), Ouénzé (15 cas), Talangaï (7 cas), Mfilou (6 cas), Djiri (7 cas).

Le taux de contamination n’est pas le même qu’à Pointe-Noire : Lumumba : (6 cas), Mongo-Poukou (3 cas), Tié-Tié (2 cas), Loandjili (1 cas), Mvoumvou (1 cas) soit treize cas au total. Sur l’ensemble des cas, l’on note quarante cas de contamination locale et trente cas importés.

Congo: coupures d’électricité à Brazzaville

La population de Brazzaville est soumise aux coupures et délestages d’électricité, ce qui n’est pas sans conséquences dans leur quotidien.

Les habitants de Brazzaville, la capitale congolaise, vivent le confinement et le couvre-feu en vigueur depuis le 31 mars dans le noir.

Dans cette maison située à environ 500 mètres de l’église catholique Saint-Grégoire à Massengo, la famille jubile : après plusieurs heures de coupure, il est 17 h, le courant est de retour. Mais, c’est une joie de courte durée parce que la coupure suivante durera toute la nuit au grand regret de Nancy, une mère de 27 ans qui allaite.

« Souvent, on dort sans le courant. Ces derniers temps, il y a des coupures à partir de 18 h et ça ne revient que le lendemain. On ne suit pas non plus le journal. J’ai un bébé que j’allaite et je lui enlève les couches dans le noir. C’est dangereux », témoigne-t-elle.

De jour comme de nuit, les coupures et délestages sont répétés depuis le début du confinement et du couvre-feu initiés pour barrer la route à la propagation du Covid-19 comme l’explique ce couple qui a requis l’anonymat. « Le courant nous rend encore la tâche plus difficile avec le confinement. Le courant part à tout moment. Nous l’avons pendant 10 ou 15 minutes seulement. Ca fait quatre ou cinq jours, nous ne suivons même pas le journal », affirme-t-il.

Nombreux sont ceux qui craignent que leurs provisions se retrouvent à la poubelle du jour au lendemain. « Ça peut bien nous gaspiller notre nourriture. Je ne sais pas comment on va faire avec ce courant jusqu’à la fin du mois [d’avril ndlr]. On a même peur pour les provisions qu’on a eues à faire », se lamentent les habitants du quartier Massengo.

La Société énergie électrique du Congo (2EC) évoque des perturbations sur une ligne haute tension reliant Pointe-Noire à Brazzaville et promet d’améliorer la desserte une fois les travaux de maintenance terminés.

Congo-Covid 19 : Clément Mouamba sensibilise dans les marchés

Le Premier ministre s’est rendu au marché Total de Brazzaville, mardi 07 avril, pour s’assurer de l’effectivité du respect des mesures prises pour combattre le coronavirus.

Le constat est alarmant, les recommandations prescrites par le gouvernement ne sont presque pas respectées. Aucune distanciation sociale respectée, pas de port de masque, l’hygiène n’est pas au rendez-vous. Face à cela, le chef du gouvernement a appelé à « plus de discipline dans l’application des mesures » barrières contre l’épidémie de Coronavirus Covid-19.

Pour le premier ministre Clément Mouamba, le respect des gestes barrières ainsi que le changement de certaines habitudes de nos modes de vie pourraient sauver plusieurs vies.

Les populations de Brazzaville et Pointe-Noire désavouent le confinement dès la première semaine, au cours des prochains jours, la mesure sera totalement foulée aux pieds si jamais le gouvernement n’y prend garde. Si de nuit, la population se confine à cause du couvre-feu, la journée, la plupart envahissent les ruelles et avenues.

Ce non-respect des mesures prises pour limiter la propagation du Covid 19 n’est motivé que par les difficultés d’ordre social de la population.

Congo-Covid 19 : 60 cas au compteur

Selon le dernier bilan effectué, la république du Congo enregistre 60 cas confirmés de coronavirus, 05 morts et 05 guéris.

Le ministère de la santé a annoncé récemment 11 nouveaux cas et 3 guérisons de Covid-19. Ce qui porte le bilan à 60 cas enregistrés 5 guérisons et 5 décès. Un résultat qui inquiète le gouvernement, car la maladie prend de plus en plus de l’ampleur.

Le gouvernement insiste une fois de plus sur le respect des mesures prises notamment éviter tout rassemblement, rester confiné chez soi et surtout le respect des règles d’hygiène à savoir se laver les mains avec de l’eau et du savon, se désinfecter les mains et aussi porter des masques chirurgicaux.

Plusieurs autres mesures avaient été instituées par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso notamment la restriction des déplacements jusqu’au 30 avril 2020.

Covid-19 : des personnes vulnérables reçoivent des vivres

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a remis le 7 avril à Brazzaville des vivres aux personnes démunies et aux étudiants résidant dans les cinq campus de l’université Marien-Ngouabi.

Les orphelinats, les hospices des personnes du troisième âge et d’autres centres d’accueil des personnes vulnérables de Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie ont reçu, du gouvernement, des vivres de diverses natures. L’initiative vise à assurer l’accompagnement des couches sociales fragiles en cette période de confinement qui est une des mesures édictées par le président de la République afin d’éviter la propagation de la pandémie à coronavirus (Covid-19).

Par ailleurs, bien avant l’entrée en vigueur du confinement, les étudiants résidant dans les campus universitaires, à l’image des autres Brazzavillois, ont quitté la capitale. En date du 7 avril, l’on dénombrait environ 760 étudiants confinés dans les cinq campus de l’université Marien-Ngouabi.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire a remis des vivres à ces derniers, ainsi que les gels hydro-alcooliques et bien d’autres intrants hygiéniques. « Nous sommes satisfaits de cet élan de solidarité que le gouvernement affiche vis-à-vis des étudiants», a déclaré l’étudiante Dellau Thystère Vani, du campus de l’Ecole normale supérieure dit « La forêt ».

Face aux étudiants, la ministre Antoinette Dinga-Dzondo a insisté sur le respect des mesures barrières. « Il ne faut pas prendre à la légère cette pandémie qui est une menace pour la santé au plan mondial. Le gouvernement est avec vous, à votre tour respectez les mesures édictées pour éviter la propagation du Covid-19 », a-t-elle dit.

Covid-19: 49 cas testés positifs au Congo

C’est ce qui ressort du rapport de la situation épidémiologique du coronavirus au Congo, publié par le ministère de la santé.

De ce rapport, il en ressort que 4 nouvelles personnes ont été testées positives faisant ainsi passer le bilan de 41 à 49 cas en seulement 48 heures.

Au Congo, le dernier état épidémiologique sur le Covid-19 a révélé que 4 nouvelles personnes sont atteintes. Le bilan actuel porte à 49 le nombre de personnes contaminées par le Coronavirus avec Brazzaville et Pointe-Noire où on enregistre respectivement 36 et 13. Selon ledit rapport, ce nombre d’infections aurait pu être plus élevé si le gouvernement congolais n’avait pas très tôt ordonné la fermeture intégrale des frontières.

Pour anticiper une énième vague de cas, Gilbert Ndziessi,coordonnateur de la riposte contre le Covid-19 a annoncé qu’un dispositif est mis en place afin de cartographier les potentiels patients qui seraient d’une manière ou d’une autre entrés en contact avec les 49 cas déjà recensés positifs sur le pays.

Covid 19 : le Congo reçoit 600 millions FCFA de France

L’information a été donnée dans un communique de l’ambassade de France, qui a été publié lundi 06 avril 2020.

La France accorde la somme de 600 millions de FCFA à la république du Congo. L’ambassade de France a publié cette information dans un communiqué qu’elle a rendu publié ce lundi 06 avril.

« Sollicitée par les plus hautes autorités de la République du Congo pour soutenir la mise en œuvre du Plan national de riposte à l’épidémie de Covid-19, la France s’est engagée à mobiliser, en urgence, des ressources pour mettre en œuvre des projets concrets ayant un effet immédiat », indique le communiqué.

La France rappelle qu’elle est « activement » engagée au sein de l’Union européenne et auprès des organisations internationales, notamment à travers ses contributions au Fonds Mondial, pour soutenir les plans de riposte Covid-19 des pays africains.

« Fidèle à sa longue relation d’amitié avec la République du Congo, la France est en train d’identifier d’autres actions, de court et moyen terme, afin de soutenir le plan national de riposte contre le Covid-19, d’atténuer l’impact économique et social de la pandémie et de contribuer au renforcement du système sanitaire congolais », assure la note.

Congo-Covid 19 : 41 cas confirmés

Cette information a été donnée par le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie.

 « A ce jour 2 avril, nous comptons quarante et un cas confirmés de Covid-19 : vingt-huit à Brazzaville et treize à Pointe-Noire », a fait savoir le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie. Il a également précisé que trois cent cinquante personnes ont été dépistées en date du 2 avril sur toute l’étendue du territoire national. Tous les tests ont été réalisés au Laboratoire nationale de santé publique. Sur un total de soixante-dix-neuf prélèvements, dix-neuf se sont révélés positifs.

Par ailleurs, le nombre de personnes sans antécédent de voyage dans les pays à risques qui ont contracté le Covid-19 s’élève à onze. Huit à Pointe-Noire et trois à Brazzaville. Selon le Dr Gilbert Ndziessi, le listage et le suivi des contacts des nouveaux cas confirmés est en cours par les équipes de surveillance épidémiologique. Deux cent soixante-quatorze personnes qui sont des sujets contacts sont en cours de suivi. Deux contaminés sont guéris tandis que le nombre de morts passe à trois.

Congo-Covid 19 : Clément Mouamba reçoit un chèque de 50 millions de FCFA

Ce jeudi 2 avril, le premier ministre congolais a reçu ce chèque de la part du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le bureau et les présidents des commissions.

Le premier ministre congolais, Clément Mouamba a reçu un chèque de 50 millions de FCFA de la part du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le bureau et les présidents des commissions. Cet argent vise à accentuer la lutter contre la propagation du Covid-19.

Officiellement, le Congo enregistre dix-neuf cas confirmés de COVID-19. Deux d’entre eux sont arrivés à un niveau de guérison totale et deux décès. Le ministère de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo a fait le bilan épidémiologique du Covid-19 en République du Congo en début de semaine.

Congo-Covid 19 : les congolais feront trois mois sans payer l’eau et l’électricité

Cette mesure prise par le gouvernement vise à faciliter la vie des citoyens en cette période de crise sanitaire.

Le gouvernement congolais pour faire face à la pandémie de coronavirus, a pris certaines mesures. Notamment un confinement obligatoire des populations, un couvre-feu. Le premier ministre, Clément Mouamba a demandé à tous les commerçants installés sur toute l’étendue du territoire national de réduire de 50% les prix des produits de première nécessité (riz, pain, sel, café, sucre, savon, sardines, tomates…). Les compagnies de téléphonie mobile ne sont pas épargnées.

Clément Mouamba s’est concerté ensuite avec les responsables d’ E2C et la Congolaise des Eaux pour réfléchir à des mesures visant à faciliter la vie des citoyens malgré les mesures drastiques prises pour faire face au COVID-19. Pendant trois mois (avril, mai et juin), la fourniture d’eau et d’électricité sera gratuite pour les ménages.

Enfin, à cette gratuité de la fourniture en eau et électricité, l’exécutif a levé d’autres mesures pour aider les ménages à faire face à cette crise sanitaire, entre autres :

L’exonération pour une durée de six mois de tout impôt, droit, taxe et redevance sur l’importation et la vente des intrants et produits pharmaceutiques ainsi que sur les matériels et équipements médicaux et une enveloppe de 150 milliards de francs CFA consacrée à l’achat de vivres pour l’aide alimentaire d’urgence.

Le Congo enregistre 19 cas confirmés au covid-19.

Congo-Covid 19 : deux décès déclarés

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a donné cette information mardi 31 mars 2020, au cours d’une conférence de presse.

La République du Congo a enregistrés deux décès de coronavirus. Une nouvelle qui arrive quelques heures après l’entrée en vigueur du confinement à domicile de toute la population.

Dans un point de presse, la ministre de la Santé Jacqueline Lydia Mikolo a révélé que l’épidémiologique du coronavirus dans le pays fait état de 22 cas confirmés dont deux décès et deux guérisons.

« Nous déplorons deux décès dus au COVID-19. Il s’agit malheureusement de cas inconnus des services de santé. Ils ne font pas partie des personnes suivies et se sont présentés aux services de santé en situation de détresse », a indiqué la ministre.

Pour rappel, le Congo a signalé son premier cas de coronavirus le 14 mars et a annoncé la fermeture de ses frontières le 21 mars. Le président Denis Sassou N’Guesso a décrété l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu entre 20h (19h GMT) et 5h (4h GMT) depuis ce 31 mars 2020.

Congo-Covid-19 : deux cas guéris sur les dix-neuf

L’annonce a été faite dimanche 29 mars,  par le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla.

Le Congo a enregistré deux cas de guérison du Covid-19 sur les 19 recensés. Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a fait cette annonce dimanche 29 mars 2020.

« Après avoir développé les symptômes, ces deux cas du COVID-19 ont été soignés et déclarés guéris par le corps médical », a déclaré Thierry Moungalla.

Pour le porte-parole du gouvernement, cette information vise à porter à la connaissance des populations que l’apparition des symptômes et le développement de la maladie n’est pas synonyme de mort.

Pour éviter la propagation du virus, le chef de l’État Sassou Nguesso a évoqué une série de mesures dont l’instauration d’un couvre-feu qui entre en vigueur ce mardi 31 mars 2020.

Congo-Covid-19 : Yhombi Opango est mort

L’ancien président de la république du Congo est décédé lundi 30 mars en France des suites du Covid-19 à l’âge de 81 ans.

L’ancien président congolais Jacques Joachim Yhombi Opango, qui a dirigé le Congo-Brazzaville entre 1977 et 1979, est décédé lundi 30 mars en France des suites du Covid-19 à l’âge de 81 ans, a indiqué sa famille.

L’état de santé de l’ancien président s’était dégradé ces derniers temps, le contraignant à vivre loin du Congo, en France notamment, selon sa famille. Il vivait entre la France et le Congo depuis la fin de son exil en 2007.

« Mon père, l’ancien président Yhombi Opango, est mort ce lundi après-midi à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine près de Paris. Il a été bien victime du Coronavirus », a déclaré au téléphone à l’Agence France-presse, son fils Jean-Jacques Yhombi Opango. Et l’information a été confirmée plus tard dans la soirée par la télévision publique, Télé-Congo.

Originaire de la Cuvette (nord), Jacques Joachim Yhombi Opango était né en 1939. Ancien officier, il a été porté à la tête du pays juste après le toujours mystérieux assassinat du président Marien Ngouabi (1968-1977). Le nouveau président Yhombi Opango se rapproche alors de Paris, où il rencontre, dès juin 1977, le président Valéry Giscard d’Estaing. Ce dernier donnera le feu vert à l’envoi à Brazzaville de deux commissions d’experts, l’une pour relancer l’exploitation de la potasse, l’autre pour apprécier la situation économique du pays.

Sassou N’Guesso « Je vous engage tous à mener le combat contre le COVID-19 »

Suite à l’ampleur du coronavirus, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé à ces compatriotes. L’intégralité de son discours sur journaldebrazza.com.

Mes Chers Compatriotes,

Depuis trois mois, l’humanité entière est ébranlée par un virus, appelé COVID-19.

Du nord au Sud, de l’Est à l’Ouest de la planète terre, aucun pays n’est épargné ou ne sera épargné, affirment les scientifiques.

Aujourd’hui, les personnes contaminées recensées à travers le monde se comptent par certaines de milliers et les morts par milliers.

Toutes les grandes puissances économiques mondiales se disent désormais en guerre contre le COVID-19. Et, le mal est là, toujours agressif et encore souvent mortel. Il résiste farouchement et s’étend chaque jour un peu plus.

Le COVID-19 est désormais le principal ennemi à combattre et à vaincre. Il mobilise toutes les énergies et a pris le dessus sur tout, dans le monde.

Et pourtant, trois mois seulement avant, nombre de dirigeants dans beaucoup de pays et même ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé ne se faisaient pas à l’idée que le nouveau coronavirus deviendrait très vite une pandémie, décimant des milliers de vies et créant le chaos à travers tous les continents.

Très Chers Compatriotes,

Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, le nouveau coronavirus, ce mal absolu, est encore là, bien là. Il continu de gagner du terrain.

Peu à peu, il s’installe dans notre pays. Les dernières statistiques font état de 19 personnes contaminées, dûment recensées sur le territoire national.

L’histoire qui s’écrit sous nos yeux nous enseigne que si nous ne nous mettons pas en ordre serré de bataille, dès à présent, le mal va vite percer nos lignes de défenses et se répande comme une traînée de poudre sur l’ensemble du territoire national.

Aussi, Mes Chers Compatriotes, je vous engage tous à mener le combat contre le COVID-19.

Pour ce combat-ci, ce ne sont pas seulement nos services de santé et nos forces de défense et de sécurité qui doivent monter seuls au front. C’est tout le peuple qui doit se porter en première ligne pour arrêter net la progression de l’ennemi, le COVID-19.

Voilà pourquoi, en ce jour, samedi 28 mars 2020, j’invite solennellement toutes les Congolaises et tous les Congolais à prendre une part active au combat déjà en cours contre le COVID-19.

Nous allons tous combattre pour que le coronavirus ne se propage pas partout dans le pays, n’atteigne pas un grand nombre d’entre nous et ne détruise pas plusieurs vies sur notre territoire.

Nous allons tous combattre pour préserver chaque vie humaine menacée.

Nous allons tous combattre pour sauver notre économie et notre société de la noyade consécutive au règne de la pandémie de COVID-19.

Nous allons tous combattre pour que le pays reste débout et poursuive avec hardiesse sa marche vers le développement.

Nous allons tous combattre pour que l’engagement triomphe sur le fatalisme, que la responsabilité triomphe sur l’inconscience et que l’organisation triomphe sur le peur.

Congolaises, Congolais,

On ne va pas au combat, on ne mène pas le combat, on ne gagne pas le combat, sans règles strictes à observer, sans détermination inébranlable et sans discipline de fer. A la vérité, l’observance de toutes les règles édictées, la détermination et la discipline de tous forment l’essentiel du combat. Combattre pour soi, combattre pour nous tous, c’est avant tout s’y conformer.

Tout cela appelle es sacrifices. Le combat en vaut la chandelle, auraient dit nos ancêtres.

A partir de maintenant, notre vie ne peut plus être pareille à celle d’il y’a un mois.

Depuis le 14 mars dernier, sur mes instructions, le Gouvernement met progressivement en place des mesures de prévention et de protection du pays et de son peuple contre la pandémie de COVID-19.

Les dernières en date étant :

– la fermeture des lieux de culte ;

– la fermeture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire général, technique et professionnel, ainsi que des établissements d’enseignement supérieur tant publics que privés ;

– la fermeture des bars-dancing, boîtes de nuit et des établissements communément appelés VIP et Caves ;

– L’interdiction des réunions ou rassemblements de plus de 50 personnes ;

– La célébration, dans la plus stricte intimité, de tous les événements familiaux (mariages, veillées mortuaires, etc…)

– La fermeture jusqu’à nouvel ordre e toutes les frontières terrestres, fluviales, maritimes et aériennes sauf pour les navires et vols cargos.

– le réquisitionnement de certaines formations sanitaires dans les départements de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Cuvette.

En tenant compte de la virulente manifestée du COVID-19, que nous pouvons observer au travers des médias du monde, il nous faut aller plus loin , pour espérer gagner le combat, sans trop de pertes en vies humaines.

Après avoir consulté le Président du Senat, le Président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Président de la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour suprême et des éminents scientifiques :

Je décide, en votre nom à vous tous, pour les trente jours à venir, avec effet à compter du mardi 31 mars 2020, ce qu’il suit :

– l’instauration, dans notre pays, de l’état d’urgence sanitaire ;

– le confinement à domicile de l’ensemble de la population, à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ;

– l’interdiction de la circulation sur l’ensemble du territoire nationale, à l’exception des déplacements jugés essentiels ;

– la fermeture de tous les lieux de vente autres que ceux des aliments et des produits essentiels ;

– la régulation des ventes sur les marchés domaniaux ;

– la mise en place d’un couvre-feu, de 20 heures à 5 heures du matin ;

– la mobilisation générale des forces de défense et de sécurité afin de faire respecter sans faille l’ensemble de ces décisions ;

– la création d’un Fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, la compensation des pertes de revenus des actifs et l’aide aux personnes vulnérables. Ce fonds doit mobiliser au moins 100 milliards de francs CFA courant avril 2020.

Congolaises, Congolais,

Mes Chers Compatriotes,

Pour mener à bien ce combat dans lequel nous sommes dorénavant tous engagés, j’ai mis en place :

– la Coordination nationale de gestion de la pandémie de COVID-19 ;

– la Task-force sur l’impact économique et social du COVID-19

– le Comité national de la riposte à la  pandémie de COVID-19 ;

– et le collège des experts.

Sous mon autorité, la Coordination nationale se charge de définir et de faire exécuter des politiques et mesures de nature à préserver les vies humaines et à atténuer les préjudices des chocs et de restauration des équilibres économiques et sociaux.

La Task-force prendre régulièrement la mesure exacte des effets économiques et sociaux résultant du contexte dans lequel nous nous trouvons. Elle proposera des solutions d’amortissement des chocs et de restauration des équilibres économiques et sociaux.

Le Comité national de riposte prend en charge tous les aspects sanitaires, partant de la prévention au traitement des malades.

Le Collège des experts, composé des scientifiques et autres experts dans différents domaines de la vie donnera à la Coordination nationale des avis sur les mesures prises et celles à prendre.

Peuple Congolais,

Au-delà de l’efficacité des institutions et des décisions, il y’a votre comportement. Il doit être exemplaire. La santé, et peut-être même la vie, de chacun et de tous en dépend.

Vive la responsabilité !

Vive la solidarité !

Vive la République.

Congo : le covid-19 virus au centre du conseil des ministres

Le conseil des ministres se tiendra ce jeudi 26 Mars 2020 à 10h au Palais du Peuple, sous la très haute autorité du président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Ce Conseil des ministres va se tenir jeudi dans un format normal avec la présence physique de tous les ministres présents sur le territoire national afin d’examiner entre autres, une partie des mesures permettant de répondre à l’urgence dans le pays où quatre cas du Coronavirus ont été déjà confirmés.

 

Congo : Thierry Moungalla rend hommage à Aurlus Mabélé et Manu Dibango

Le ministre congolais de la communication a fait un tweet ce matin dans lequel un salut les mémoires de ces deux légendes de la musique africaine.

Les artistes Aurlus Mabélé et Manu Dibango sont décédés tous deux de coronavirus, cette pandémie qui fait des ravages dans le monde. Le roi du soukouss, le congolais Aurlus Mabélé et le saxophoniste mondialement connu, le camerounais Manu Dibango, sont désormais dans la liste des nombreuses victimes du covid 19.

« L’Afrique culturelle et musicale paie un lourd tribut au COVID 19. Elle perd successivement deux monstres sacrés, du soukouss pour Aurlus Mabélé et du jazz mâtiné de nos rythmiques pour le saxophoniste mondialement connu Manu Dibango. Que la terre leur soit infiniment légère », a écrit le porte-parole du gouvernement congolais sur son compte Tweeter.

Le musicien Manu Dibango est décédé ce mardi des suites du Covid-19,  avait connu la gloire mondiale grâce à « Soul Makossa », initialement sorti à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 1972, au Cameroun.

Aurlus Mabélé, ce grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l’Ouest, s’est éteint jeudi 19 mars à l’hôpital Simone Veil d’Eaubonne en région parisienne. victime d’un AVC dont il trainait de graves séquelles depuis plus de dix ans déjà. Son organisme affaiblit n’a pas résisté aux infections opportunistes, à l’instar du coronavirus.

 

Congo-Covid 19: l’opposition appelle à la solidarité nationale

La présidente de la plateforme de l’opposition, Claudine Munari, a invité le 21 mars les populations au respect strict des mesures édictées par les autorités pour vaincre le coronavirus.

Dans une déclaration rendue publique à Brazzaville, la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) a appelé les Congolais à la solidarité nationale. Pour elle, les populations devraient suivre, partout où elles se trouvent sur le territoire national, les consignes d’hygiène annoncées par le gouvernement. « Face à un mal pour lequel aucun endroit est assez éloigné pour être un abri sûr, la solidarité et la responsabilité sont les seules valeurs-refuges. Le rassemblement de toute une nation, la conjugaison des efforts et du travail de tous : gouvernement, parti politique, société civile sont requis pour vaincre ce fléau qui nous menace individuellement et collectivement », a déclaré Claudine Munari.

La présidente de cette plate-forme encourage le gouvernement à appliquer les mesures annoncées et celles ayant fait leurs preuves ailleurs. La mise en quarantaine est, a-t-elle rappelé, l’une des mesures qui devront recevoir une application stricte et sans discrimination de race ou de condition sociale. « Le gouvernement est la seule institution disposant des leviers d’action pour faire face à cette crise de santé publique mondiale. De leurs voix inaudibles, les Congolais attendent du gouvernement un sursaut d’engagement à protéger leur vie », a poursuivi Claudine Munari, insistant sur la responsabilité individuelle et la nécessité de la prise de conscience du temps très court séparant la contamination au pire.

Consciente de la faiblesse des infrastructures sanitaires dans le pays, elle a souligné la nécessité de se procurer des stocks de consommables et l’acquisition des équipements permettant de traiter et sauver les personnes contaminées. « Ce sont là des impératifs qui l’emportent sur les économies, parce que la vie n’a pas de prix. Sous toutes les considérations, la lutte contre le Covid-19 doit être envisagée individuellement et collectivement comme la priorité des priorités. Aucun mal n’est éternel. Ne baissons pas les bras. Que chacun de nous fasse avec conscience sa part et dans l’unité, nous le vaincrons », a-t-elle conseillé.

Au regard des quatre cas déjà déclarés au Congo et de l’insuffisance des équipements appropriés, la FOC a exhorté le gouvernement à communiquer davantage. « Il y a un point que nous devons mettre en exergue, l’information. Elle doit circuler et nous devons être informés. Comment ont été gérés les entourages des quatre cas déclarés sur le territoire national ? C’est cela que nous voulons savoir. C’est l’affaire de tout le monde, nous devons être solidaires sinon nous n’en sortirons pas. Où est la cellule de crise pour que nous puissions nous adresser aux autorités ? », s’est interrogée Claudine Munari, sans jeter l’anathème sur le gouvernement.

Notons que la FOC est composée de l’Initiative pour la démocratie au Congo (l’IDC), du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et la Composante Jean-Marie Michel Mokoko (CJ3M).

 

Covid 19 : les hôpitaux réquisitionnés se préparent à accueillir des malades

Dans le cadre de la riposte au Covid-19, la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a effectué, le 22 mars à Brazzaville, une descente dans les structures sanitaires retenues par le gouvernement pour accueillir les malades.

Il a été question pour la ministre d’évaluer les  besoins de ces structures  en vue de leur aménagement. « Il est question de réunir toutes les conditions pour recevoir les cas dépistés positifs au Covid-19 dans le cadre de la phase 3 de la riposte même si nous n’y sommes pas encore », a expliqué la ministre en charge de la Santé après avoir visité l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou et la clinique municipale Albert Leyono, les deux structures sanitaires retenues à Brazzaville.

Il s’agit de réaménager les espaces pour élargir la capacité d’accueil et de renforcer les équipements et intrants pour une meilleure prise en charge des cas de Covid-19 qui pourraient s’avérer positif. Des formations spécifiques du personnel à la prise en charge de l’épidémie sont également prévues.

Par ailleurs, Jacqueline Lydia Mikolo a appelé le personnel médical à travailler  avec professionnalisme sans céder à la panique. « Le gouvernement fera de son mieux pour  mettre en place toutes les mesures d’accompagnement possibles pour que vous puissiez travailler dans de bonnes conditions », a assuré la ministre.

Sur le choix de l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou, Jacqueline Lydia Mikolo a souligné que la délégation médicale chinoise de cette structure sanitaire a une expertise dans la gestion de ce genre d’épidémie. Les médecins chinois y évoluant ont d’ailleurs mis à la disposition du ministère un document sur les méthodes permettant de contrer la propagation du coronavirus. Aussi, selon la ministre le souhait est d’avoir dans toutes les extrémités de la ville une structure sanitaire d’accès facile pour les populations du fait de la proximité.

En dehors des hôpitaux retenus à Brazzaville, le Centre de santé intégré à paquet minimum d’activités élargi de Mouissou Madeleine de Pointe-Noire ainsi que le service de médecine de l’hôpital général Lucie-Edith-Bongo-Ondimba d’Oyo dans le département de la Cuvette sont également concernés.

Congo-covid 19 : les églises respectent la consigne du gouvernement

Les pasteurs et leurs fidèles des Eglises dites « de réveil » et l’Eglise catholique respectent scrupuleusement la mesure de fermeture des lieux de cultes prise il y a cinq jours par le gouvernement en vue de barrer la route à la prorogation du Coronavirus dans le pays où quatre cas ont été déjà confirmés.

Les deux principales entrées du Ministère de la voie du salut (MVS), église située dans le quatrième arrondissement de Brazzaville sont restées closes depuis que le gouvernement applique sa mesure. Son pasteur, le prophète Flavien Léandre Ndoundi, un homme au physique imposant, affirme qu’aucun homme de Dieu ne peut bafouer l’autorité de l’Etat.

« Toute personne doit se soumettre aux autorités qui gouvernent l’Etat car les autorités qui existent ont été établies par Dieu. Donc, nous devons les respecter comme autorités établies par Dieu pour gouverner une nation », explique le prophète Ndoudi, qui prie désormais au téléphone pour ses fidèles. « Celui qui est dans le besoin peut me joindre et je peux prier pour lui au téléphone et je le soutiens. Je prie pour lui et pour le monde ».

Dimanche 22 mars l’Eglise catholique devrait célébrer le 43e anniversaire de la mort du cardinal Emile Biayenda. Mais, aucune manifestation n’a été constatée à la cathédrale Sacré Cœur où les portes sont restées closes.

« On est obligés de se soumettre (à la loi). Nous, chrétiens, ne sommes pas obligés de venir prier seulement à l’église. La messe en groupe nous manque pour des raisons de sécurité. La prière individuelle on peut la faire à la maison ou aller à la grotte », déclarent des fidèles rencontrés à quelques encablures de la cathédrale.

Prise le 18 mars, la mesure gouvernementale interdisant les lieux de cultes doit durer trente jours. Elle sera reconduite en cas de besoin.

Mais outre les lieux de culte, le gouvernement a décidé également de la fermeture des écoles, bars dancing, boîtes de nuit et de toutes les frontières. La municipalité de Brazzaville a sorti une circulaire qui réglemente les inhumations des corps. Ceux-ci ne sont plus exposés aux domiciles. Le nombre de personnes devant assister à la levée des corps à la morgue est désormais très limité.