Congo-Affaire hôpital général de Dolisie : cinq accusés à la barre

Les prévenus qui ont comparu jeudi 5 décembre dernier, sont accusés de détournement des fonds dans des établissements hospitaliers.

 

Un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire et cinq autres employés de l’hôpital général de Dolisie dans le département du Niari, étaient devant la barre jeudi 5 décembre 2024. Ils ont comparu devant la Cour criminelle de Brazzaville pour de détournement des fonds publics et d’abus de fonction.

Il s’agit du directeur général de l’hôpital général de Dolisie, de l’ancien gestionnaire de crédit de ce centre hospitalier, du directeur économique et financier, des conseillers techniques et à la documentation du ministre de la Santé et de la Population ainsi que l’administrateur des SAF de cet hôpital.

L’audience criminelle a été dirigée par le président de la Cour d’appel de Brazzaville, Jean Ngombo. Les prévenus avaient été présentés au procureur de la République, André Gakala Oko, en juillet dernier après leur interpellation par des services de sécurité et de répression.

Cinq personnes accusées de détournement des fonds à l’hôpital général de Dolisie, dans le département du Niari, ont comparu devant la Cour criminelle le 5 décembre à Brazzaville. Hormis elles, la justice reproche également pour les mêmes faits un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire.

Congo : André Okombi Salissa condamné à 20 ans de travaux forcés

Le verdict est tombé mercredi 06 mars, cet opposant accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre a été reconnu coupable.

Mercredi 06 mars 2019, la Cour criminelle de Brazzaville a reconnu coupable André Okombi Salissa. Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est reproché d’avoir porté atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Le président de la Cour criminelle de Brazzaville, au Congo, a suivi mercredi le réquisitoire du parquet général. Celui-ci avait requis vingt ans de travaux forcés contre André Okombi en affirmant que les faits étaient suffisamment acquis à son encontre. Cinq proches d’André Okombi Salissa, accusés de complicité, ont écopé de la même sentence et doivent verser un franc symbolique à l’Etat à titre de dommages et intérêts.

André Okombi Salissa a assisté aux plaidoiries de la partie civile et aux réquisitions du parquet général sans sa défense. Ses six conseils, dont trois venus de l’étranger, ont quitté les débats, dénonçant le non-respect de leurs droits et une procédure irrégulière.

« Personne n’est dupe. J’ai assez parlé pour prouver mon innocence. Je n’ai pas de défense. Je me soumets à votre conviction. Que vous me condamniez à 20, 30 ou 40 ans, j’assume, parce que je suis citoyen congolais », a déclaré l’opposant juste après les réquisitions du procureur.

La Cour lui a donné la possibilité de se pourvoir en cassation dans les trois jours prochains.

Pour rappel, cet ancien ministre devenu opposant était jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre.