Congo-coronavirus : la société civile appelée à sensibiliser sur l’importance de la vaccination

La secrétaire générale adjointe de l’organisation associative Lisanga 242, Sonia Etoka, a persuadé, le 20 novembre à Brazzaville, les délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

 

Dans le cadre de l’opération « Coup de poing », l’organisation associative Lisanga 242 apporte sa contribution. La secrétaire générale adjointe de cette organisation a demandé aux délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

C’était au cours d’une rencontre qui était axée sur deux thèmes. C’est autour des thèmes « Immunité collective, seule issue pour renouer avec la vie d’autrefois » et « Droits de l’homme et Covid-19 » que les débats interactifs ont été organisés.

Il s’est agi de faire de faire comprendre aux leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations qu’ils ont la charge de relayer auprès de la population la nécessité et l’urgence de se faire vacciner contre la covid-19.  Pour cette association, la vaccination est l’un des moyens les plus efficaces pour diminuer le risque de contracter le virus et les complications qui y sont associées. La vaccination associée aux mesures de santé publique offre la meilleure protection possible contre la covid-19.

Il faut dire qu’en République du Congo, quatre types de vaccins sont administrés aux populations.  « La majorité des personnes qui décèdent sont celles qui ne sont pas vaccinées. Les personnes vaccinées qui sont encore contaminées font la forme simple de la maladie. Les leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations sont chargés de faire le relais des connaissances acquises », a expliqué le Dr Lucien Ibata.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso avait récemment lancé l’opération « Coup de poing ».

Congo-coronavirus : des nouvelles équipes mobiles pour intensifier la vaccination

La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 a annoncé lors de sa 30e réunion d’évaluation, la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles.

 

La République du Congo enregistre une baisse des cas confirmés de coronavirus. La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 l’a annoncé dans un communiqué. Ce communiqué a sanctionné la 30e réunion de la coordination nationale qui avait pour objectif de faire une évaluation de l’opération « Coup de poing ».

Au niveau national, l’évolution des cas confirmés et des décès depuis le lancement de l’opération « coup de poing » contre le coronavirus, présente une tendance en baisse avec 136 cas en date du 15 novembre, après le pic observé le 21 octobre. C’est ce que confirma le communiqué.

Le taux de létalité moyen sur la période du 28 octobre au 15 novembre est de 3,36%, soit un peu plus de deux fois supérieur au taux moyen observé depuis le début de la pandémie (1,79%), selon les derniers chiffres.

Ce taux s’explique par le fait que de nombreux patients arrivent trop tardivement dans les centres de prise en charge compétents pour gérer leur situation. Afin d’intensifier des opérations de vaccination, le gouvernement a annoncé la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles, à raison de 4 par district sanitaire, dont 40 à Brazzaville et 28 à Pointe-Noire.

Congo-coronavirus : la police contrôle le port du masque à Brazzaville

Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères de la capitale congolaise pour contrôler notamment le port du masque.

 

Le Congo-Brazzaville mène, depuis le 18 octobre, une opération « Coup de poing » qui doit durer 45 jours. Elle a pour but d’éviter l’expansion incontrôlée de la pandémie de Covid-19. Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères pour contrôler notamment le port du masque, tandis que les vaccinodromes mobiles sillonnent la capitale.

Placé devant le commissariat de police de Bacongo jouxtant le marché Total, au milieu des marchands qui exposent à même le sol, un vaccinodrome mobile reçoit des candidats à la vaccination contre le Covid-19. À tour de rôle, ils se font vacciner. Arnaud est sorti du vaccinodrome, malgré la douleur de la piqûre, avec le sourire aux lèvres.

« Je suis arrivé et j’ai attendu pendant plus d’une heure. Dieu merci, je me suis fait vacciner. Je l’ai fait parce qu’il y a une recrudescence de la maladie. C’est pour éviter d’être en marge de certaines réalités de la société », explique-t-il.

Le vaccinodrome mobile est une fourgonnette qui tient sur six roues. Le personnel soignant y a dressé des tables et des chaises où les personnes à vacciner prennent place. Les vaccins à inoculer sont minutieusement protégés dans les glacières. Entre 300 et 400 personnes reçoivent leurs doses par jour, témoigne un agent sous couvert d’anonymat. Les files d’attente sont longues à certaines heures.

« L’État a suggéré qu’on prenne le vaccin pour garantir et sécuriser nos milieux sociaux et protéger nos familles. Je me suis vaccinée à cause de la maladie ; elle est là. Tout le monde doit se vacciner. Il n’y a pas d’inconvénients », lâchent les personnes vaccinées.

Par le passé, les vaccinodromes mobiles ont servi au dépistage du VIH/sida. Le gouvernement ambitionne de vacciner au moins 750 000 personnes avant fin 2021.

Congo : mise en garde contre les réseaux qui délivrent des certificats aux non vaccinés

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination aux personnes non vaccinées.

 

Le Parlement a autorisé, le 2 novembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 29e fois consécutive. C’était aussi une occasion pour les parlementaires d’interpeller le gouvernement sur certains faits observés dans le cadre de la campagne de vaccination et la mise en œuvre des mesures barrières. A cet effet,  le ministre en charge de la Santé, Gilbert Mokoki, a annoncé avoir instruit le directeur du Programme élargi de vaccination pour retrouver les personnes ayant travaillé dans un centre de vaccination le vendredi dernier.

« J’ai eu un document qui est un vrai mais sur une personne qu’on a jamais vaccinée. Nous sommes en train de chercher à démanteler ce réseau. Le dispositif actuel a des faiblesses, il y a une équipe qui est en train de travailler pour faire le toilettage des bases de données en voie de pollution. Lorsqu’on introduit des faux dans une base des données, on pollue le dispositif et ce sera difficile de produire un document sécurisé », a indiqué Gilbert Mokoki.

Les députés ont également informé les membres du gouvernement des contraintes imposées aux personnes vaccinées dans certains centres pour l’obtention des fiches de vaccination. En effet, ces dernières devraient payer des sommes d’argent pour le retrait de l’attestation. « Nous avons appris que certains professionnels de santé vendent des pass sanitaires, d’autres les tripotent avec les outils informatiques actuels. Nous sommes en train de travailler pour mettre en place un dispositif qui devrait nous permettre d’en rattraper quelques-uns pour leur faire subir le poids de la sanction. Nous allons les retrouver, ils seront effectivement sanctionnés », a insisté, de son côté, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

De 3, 54 milliards FCFA, l’opération « Coup de poing » est passée  à 4,300 milliards

Lancée le 18 octobre par le Premier ministre, l’opération « Coup de poing » a effectivement démarré deux jours après. Son coût global est passé de 3 541 228 437 FCFA à 4, 300 milliards FCFA. Selon le gouvernement, 2, 800 milliards sont déjà débloqués dont 800 millions FCFA affectés aux services de sécurité pour le contrôle. « Je pense que le dispositif de contrôle est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres (Brazzaville et Pointe-Noire) qui enregistrent 70% du taux de contamination », a expliqué le ministre de la Santé, suite à la question d’un député qui demandait l’évaluation à mi-parcours de l’opération.

Congo : l’opération Coup de poing évaluée à plus de 4 milliards FCFA

Cette campagne d’une durée de 45 jours, vise à renforcer les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, notamment son variant Delta.

 

Le budget de l’opération Coup de poing passe de 3,5 milliards de francs CFA à 4,3 milliards de FCFA. Les autorités sanitaires l’ont annoncé mercredi 03 novembre 2021. Cette campagne d’une durée de 45 jours, vise à renforcer les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, notamment son variant Delta. Elle a été lancée le 18 octobre 2021 par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, a justifié cette augmentation par la gravité de la situation, notamment la recrudescence des cas de contamination dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, considérées comme l’épicentre de la pandémie.

« Le dispositif de contrôle de la maladie est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres qui enregistrent 70% du taux de contamination en l’espace de trois semaines », a-t-il expliqué.

La République du Congo enregistre 13.533 cas d’infection, dont 183 décès.

Congo-coronavirus : 50 décès enregistrés en deux semaines

Le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a annoncé mardi 26 octobre une montée inquiétante des cas de contamination.

 

La République du Congo enregistre une montée inquiétante de contamination de coronavirus. Cinquante décès liés au variant Delta ont été enregistrés en l’espace de deux semaines.

« A ce jour, notre pays connaît la troisième vague des contaminations caractérisée par la flambée des cas positifs, soit 1854 cas pour 50 décès enregistrés du 1er au 23 octobre », a déclaré le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse à laquelle il faisant le bilan du point épidémiologique de ce mois d’octobre.  Gilbert Mokoki a précisé que le Congo a enregistré, depuis la survenue du premier cas en mars 2020, 16.868 cas déclarés positifs, dont 200 morts.

« Sur 14.892 tests réalisés pendant cette troisième vague de contamination caractérisée par la flambée des cas positifs, 1854 cas se sont révélés positifs, soit un cas de positivité de 12,4% », a souligné le ministre de la Santé.

Pour contrer la propagation de la pandémie, le gouvernement avait lancé la semaine dernière l’Opération « Coup de poing » qui vise à vacciner le maximum des Congolais. Il faut aussi noter qu’à partir du 30 novembre 2021, la présentation du pass sanitaire entre en vigueur. Ce document concerne tous les déplacements entre les grandes agglomérations du pays, pour les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès des agents et usagers aux préfectures, banques, régies financières.

Congo-coronavirus : la lutte contre la maladie s’intensifie

Après Brazzaville, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé le 23 octobre l’opération Coup de poing à Pointe-Noire.

 

Les dernières statistiques montrent que la ville de Pointe-Noire est même en train de prendre la première place des contaminations. L’opération « Coup de poing » vient d’être lancée dans la ville. Celle-ci a pour objectif d’intensifier la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Le lancement de cette opération a été présidé par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. « Faisons attention, ce n’est pas parce que le pays fait preuve de résilience que nous arrivons à contenir la menace de la maladie, cela ne signifie pas que nous sommes à l’abri, sachant que même les pays qui croient avoir maîtrisé cette pandémie sont de temps en temps surpris par la recrudescence des contaminations et perdent ainsi le contrôle », a signifié Anatole Collinet Makosso.

Lors de cette cérémonie, Anatole Collinet Makosso a insisté sur l’importance de renforcer les mesures de prise en charge de la Covid-19, notamment le respect des mesures barrières mais également la nécessité de se faire vacciner davantage afin d’atteindre l’immunité collective.

Poursuivant son propos, il a instruit la force publique de faire respecter, avec la plus grande rigueur, les mesures barrières édictées dans le pays, à savoir le couvre-feu, l’interdiction des cérémonies de mariage, le port obligatoire du masque et la distanciation physique d’un mètre lors des manifestations publiques.

Le  Premier ministre a profité de l’occasion pour visiter les structures de santé réservées pour l’accueil des malades atteints de la covid-19. Notamment l’hôpital général Adolphe-Sicé et le centre de santé intégré Madeleine-Mouissou, situé à Mpaka, dans le troisième arrondissement Tié-Tié.

Congo-coronavirus : le gouvernement oblige un pass sanitaire à partir du 30 novembre

Les congolais devront à compter du 30 novembre présenter un pass sanitaire pour se déplacer entre les grandes agglomérations du pays.

 

C’est officiel, le pass sanitaire entre en vigueur à partir du 30 novembre en République du Congo. L’annonce a été faite mercredi 20 octobre par la coordination nationale de gestion de la pandémie.

La présentation de ce document servira de preuve pour toute personne vaccinée, concernera tous les déplacements entre les grandes agglomérations du Congo. Sont aussi concernés les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès dans certaines administrations publiques et privées.

L’on se souvient que lundi dernier, lors du lancement de l’opération « Coup de Poing », le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait indiqué que les modalités de mise en œuvre du pass sanitaire seront notifiées dans un document intitulé « Codification et réglementation ».

Rappelons que la mise en œuvre du pass sanitaire s’inscrit dans le cadre des nouvelles mesures récemment prises par le gouvernement. Ces mesures ont pour objectif de renforcer la vaccination en cette période de recrudescence de la pandémie en vue d’atteindre le chiffre hebdomadaire d’environ 60.000 nouvelles injections de doses de vaccin.