Jean Pierre Mafouana présente « Couleurs tropicales »

Parus en juillet aux éditions Harmattan, Couleurs tropicales est une œuvre fictionnelle de poésie dans laquelle l’auteur aborde des valeurs de la culture et de la tradition ancestrale pour une unité nationale.

Premier recueil de poèmes de Jean Pierre Mafouana. En quarante-six pages, Couleurs tropicales est un vif partage de chaleur au lecteur qui se plonge dans l’essence même de la culture, la tradition et le vivre ensemble,  à en croire l’auteur, sous l’arbre. Là « se multiplient, se ressemblent et se confondent sur le sol éclairé par un même feu les peuples. Les paniers regorgent de vivres qui sortent de toutes les cuisines. Manioc, banane, igname, viande, poisson et légume aiguisent l’appétit et réconfortent les présents », en pense Jean Pierre Mafouana.

La lecture de Couleurs tropicales replonge le lecteur dans les creux d’une culture et d’un univers qui ne cessent d’émerveiller les conservateurs, mais également ceux qui veulent s’approprier une culturelle originelle et s’y ressourcer.

Au travers de son livre, Jean Pierre Mafouana entend rappeler et renforcer le patriotisme qui fonde une nation en chaque lecteur. Il vise également une recherche de l’éveil citoyen par le renforcement de l’unité nationale afin de mieux se ressourcer dans les traditions pour le vivre ensemble non politisé.

Né en 1934 à Yembo, près de Kakamoéka en République du Congo, Jean Pierre Mafouana a occupé de nombreuses fonctions administratives et politiques : ambassadeur en 1962, directeur des écoles primaires, adjoint au maire, arrondissement 3 Tié Tié, député-maire de Pointe-Noire (1975-1979).

Claudy Siar à Brazzaville pour galvaniser la jeunesse

Claudy Siar a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il a animé que comprendre le dynamisme des artistes congolais au-delà de leurs péripéties quotidiennes est l’un des points saillants de son équipe durant son séjour à Brazzaville et Pointe-Noire.

Le chroniqueur de l’émission « Couleurs Tropicales », Claudy Siar, a révélé, le 22 février à Brazzaville, que sa semaine culturelle au Congo laissera libre cours à la jeunesse de s’exprimer au regard des difficultés sociopolitiques que traversent le Congo.

Claudy Siar a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il a animé que comprendre le dynamisme des artistes congolais au-delà de leurs péripéties quotidiennes est l’un des points saillants de son équipe durant son séjour à Brazzaville et Pointe-Noire.

Pour Claudy Siar, « Rien ne doit empêcher les artistes d’une contrée de rayonner ».

Ce chroniqueur engagé qui prône la grandeur de la diversité culturelle des pays africains à travers le monde a affirmé que tout artiste est un ambassadeur de son pays. Il a expliqué que les artistes sont l’image, sinon le reflet d’un pays dont la richesse est centrée autour de la culture et l’identité véhiculées au travers des mélodies chantées.

Expliquant sa mission au-delà des frontières, Claudy Siar a, dans ses échanges, fait comprendre que sa présence au Congo traduit son immense plaisir de découvrir ce qui fait la force de ce pays. Avec son équipe, Claudy Siar rendra compte, en l’espace d’une semaine, de la vivacité du Congo dans sa dimension culturelle à travers la création musicale.

A 22 ans de carrière, Claudy Siar qui lutte contre vents et marrées a toujours exhorté les artistes à être eux-mêmes, à demeurer dans l’ère du temps. « Traduire ce que sont les gens et redonner au public leur rendu est la moindre des choses à faire », a complété le journaliste qui entend être au service de ceux qui témoignent cette perspicacité de créer.

Claudy est apte à écouter les musiciens de renom au même titre que les musiciens dans l’ombre. « Tout ce que je diffuse à la radio n’est pas forcément à mon goût mais je respecte, ce qui est primordiale, la création artistique. Un texte fort est à mon avis, un texte bien écrit », a conclu Claudy Siar.

Le vendredi 23 février, un atelier « Génération consciente » sera animé par Claudy. Le Samedi 24 février dans la soirée, le chroniquer de Couleurs tropicales donnera un concert public qui va rassembler de nombreux artistes congolais à retrouver sur l’antenne de RFI du 26 février au 2 mars pour une émission spéciale « Couleurs tropicales au Congo ».

Musique : « Couleurs Tropicales » organisera un concert à Brazzaville

Le 24 février prochain, l’émission présentée par Claudy Siar, sur RFI, mettra sur le podium de nombreux artistes congolais. L’Institut français du Congo est le lieu du rendez-vous. Le spectacle sera gratuit, donc ouvert au public. Tout sera relayé sur les antennes de RFI du 26 février au 2 mars pour une semaine spéciale « Couleurs tropicales au Congo ».

Bien avant, le 23 février notamment (10 h), Claudy Siar animera un atelier « Génération consciente » sur le thème : « L’Afrique est-il un continent d’avenir pour la jeunesse ? ». L’actualité de ces derniers mois a, en effet, permis à la jeunesse africaine de s’exprimer sur son devenir et les récents épisodes survenus sur le continent, notamment de la Libye aux déclarations du président américain, Donald Trump, de la culture à la politique…

Les musiques du Congolais Zao programmées dans une émission spéciale de Couleurs tropicales

Couleurs Tropicales a offert, du 18 au 23 décembre 2017, une semaine spéciale thématique animée par Claudy Siar et ses chroniqueurs sur RFI

Comment les artistes répondent-ils en musique ? C’est la question que s’est posée Celine Guillaume qui a consacré sa spéciale aux chansons interprétées en réponse à des rumeurs. Pour illustrer son propos, elle a choisi les titres du chanteur guadeloupéen Admiral T On S’en Fout, les Camerounais Blanche Bailly et Minks en duo sur Mimbayeur, le groupe américain Destiny’s Child avec Bootylicious et enfin le regretté Patrick Saint Eloi avec Palé Palé.

Chansons à textes ludiques et humoristiques. C’est ainsi que Kerwin Mayizo a souhaité revenir sur l’année 2017, et bien plus loin encore, car, il a choisi dans sa playlist le célèbre parolier ivoirien considéré comme l’un des pionniers du zouglou du début des années 2000, Petit Denis, le Congolais de Brazzaville Zao (lauréat du Prix Découvertes RFI 1982), le Camerounais Francis Bebey mais aussi le rappeur Franco-Congolais Kamini connu pour son tube Marly Gomont. 

Six femmes qui ont marqué l’année 2017 en musique. Féminisme a été élu mot de l’année 2017 le 12 décembre dernier par le plus important dictionnaire américain. Quelques jours auparavant, Time Magazine avait dévoilé sa traditionnelle personnalité de l’année et il s’agissait des femmes ayant brisée le silence et révélé l’affaire Weinstein. C’est donc tout naturellement que Florelle Manda est revenue sur l’année 2017 en faisant la part belle à ces femmes qui se sont illustrées. Dans sa playlist, Beyoncé a ouvert le bal avec Formation suivi d’une chanson issue de la campagne de publicité de l’Unicef au Bénin contre le mariage forcé et le viol des jeunes filles avec la participation d’Angélique Kidjo, Zeynab, Danialou Sagbohan, Sessimé, Dibi Dobo. Puis Rihanna, Yemi Alade, Aya Nakamura et Daphnée ont clôturé cette présentation. Vous pouvez réécouter la spéciale de Florelle Manda dans Couleurs Tropicales ici.

Les 20 ans de carrière du groupe de rap français La Rumeur. Hortense Volle est revenue sur les 20 ans de carrière du groupe de rap français La Rumeur. Après quatre albums et un long-métrage salué par la critique en 2016 (Les Derniers Parisiens, avec Reda Kateb), deux de ses MCs (Hamé et Ekoué) viennent de publier Il y a toujours un lendemain, aux éditions de l’Observatoire. La Rumeur est un groupe qui a souvent dérangé les institutions et le pouvoir en place de l’ère Sarkozy notamment. Hortense Volle revient sur ce passage de leur histoire et la création d’un certain rap français.

L’afro-futurisme. C’est le thème que je vous ai proposé, en racontant ce qu’est l’afro-futurisme, ce courant qui fait le pont entre technologie et racines, musique traditionnelle et musique électronique, histoire de la communauté noire et métaphysique. Là où les afrocentristes prônent un retour à la terre originelle, l’afro-futurisme propose même un aller pour Jupiter. Loin d’être une idéologie fantasque, de nombreux artistes se revendiquent de ce mouvement. On peut citer les Afro-Américains Erykah Badu, Janelle Monae, Jidenna, ou encore le Tchadien Afrotronix et le DJ centrafricain Boddhi Satva. Au-delà de la musique, la photographie, l’art plastique, la danse, le cinéma, la mode et même l’art culinaire sont largement imprégnés d’afro-futurisme.

Les Gnawas. Vanessa Meflah nous parle des Gnawas, de la culture et de la musique Gnaoui, cette fusion de plusieurs cultures africaines venue des descendants d’esclaves déportés d’Afrique noire au Maghreb, durant la traite arabe. Elle revient sur leur histoire, leur culture, leur musique, leur emprunte au Maroc et la mutation de leur musique liée à leur internationalisation.

Le rap de gosses de riches. C’est tout le programme que nous propose Mickael Quiroga qui se penche sur le rap pratiqué par les « gosses de riches », ou plus simplement par ceux qui ne sont pas sortis du ghetto. C’est le cas en France du groupe Assassin, créé en 1985 par Mathias Cassel, frère de l’acteur Vincent Cassel. Aux États-Unis, il y a l’exemple de la rappeuse Queen Latifah, fille d’un père policier et d’une mère professeur ou encore l’immense acteur Will Smith actuellement à l’affiche du film Bright sur Netflix et dont la B.O est composée de poids lourds du rap actuel. La preuve que le hip hop a toujours attiré des gens de tous horizons.

Les meilleures productions reggae de 2017. Malik Boulibaï, le spécialiste reggae de Couleurs Tropicales revient sur les meilleures productions du genre de l’année écoulée. Le fameux Boulibaï Mix fait le bilan de ce que représente cette culture rastafari aujourd’hui, de Kingston en Jamaïque à Addis Abeba en Ethiopie en passant par Ouagadougou. Dénoncer le système esclavagiste, renouer avec les racines historiques, voici ce qu’est le reggae aujourd’hui selon lui.

Les collaborations dans les musiques lusophones. Carina Brito a proposé une spéciale consacrée à cinq des meilleures collaborations musicales de l’année 2017 dans les pays lusophones. Un peu de tristesse, beaucoup d’amour et d’importants échanges culturels, voici ce que l’on retrouve dans ces duos de mélodies tropicales aux accents kizomba et founana. La Bissau-Guinéenne Yasmine et le Cap-Verdien Badoxa, l’Angolais C4 Pedro et le groupe kenyan Sauti Sol, les Cap-Verdiens Elida Almeida (lauréate du prix découvertes RFI 2015) et Djodje et enfin le duo de Sao Tomé et Principe, Calema.

Le top des reprises des chansons caribéennes. C’est avec Laura Beaudi que cette semaine spéciale s’est achevée. Avec elle, nous sommes revenus sur les plus belles reprises de chansons caribéennes, entre tradition et modernité. Un voyage dans le temps en somme. Le tout en musique bien sûr, avec les chansons du Martiniquais E.sy Kennenga, Zoukamine, la Guyanaise K-Reen, le Guadeloupéen DJ Jairo, la Martinico-Espagnole Kim et enfin l’enfant de Saint Anne en Guadeloupe, Matt Houston.