Smib : la 17e édition pourrait rejoindre la liste des activités reportées

Le traditionnel Semi-marathon international de Brazzaville (Smib) organisé dans le cadre des festivités marquant la célébration de l’indépendance du Congo pourrait rejoindre lui aussi la longue liste des rencontres sportives reportées.

La crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus continue à bouleverser le calendrier des compétitions majeures au Congo et partout d’ailleurs. Chaque jour qui passe rapprocherait  le Smib  vers un report, son tout premier après  seize éditions d’affilée. Il n’est pas exclu que cette course ne figure pas cette année au  programme officiel des activités marquant la célébration des 60 ans de l’indépendance du pays. L’information n’est certes pas encore confirmée. Mais la déception qui se lit déjà sur les visages des dirigeants de la Fédération congolaise d’athlétisme (FCA) en dit long.

Les membres de la FCA étaient très heureux après l’annonce, par le gouvernement, sur le déconfinement du deuxième palier. Car seuls les sports individuels sans public de plus de cinquante personnes étaient autorisés à reprendre. Dans la foulée, la FCA dont la discipline fait partie des sports individuels a tenu une réunion du comité exécutif au cours de laquelle elle a décidé de réorganiser son calendrier national de quelques activités majeures dans le but de sauver la saison 2019-2020.

Parmi les activités confirmées figuraient la tenue, le 11 août, de la session du conseil fédéral préparatoire à l’assemblée générale ordinaire de la FCA, l’organisation du 21 au 23 août des championnats nationaux et la tenue des assemblées générales électives du 30 au 31 octobre. La FCA n’avait non plus oublié le Smib, l’activité phare de la fédération, lequel a été aussi confirmé à sa date officielle, c’est-à-dire  le 14 août, jusqu’à ce que les dernières conclusions de la réunion de la coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 ne refroidissent les ardeurs.

Selon les dernières informations, le programme d’organiser la compétition qui rassemble chaque année plusieurs centaines d’athlètes congolais et étrangers aurait glissé.

« Avec la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une période de vingt jours à compter du 10 juillet, la fermeture de toutes les frontières et en plus l’interdiction de rassemblement de plus de cinquante personnes dans les lieux public et privé, tous nos projets tombent dans l’eau », a regretté la FCA, dont les athlètes affûtaient, depuis janvier, grâce à l’appui de son principal sponsor la Société nationale des pétroles du Congo(SNPC),  les armes au Kenya pour préparer le Smib. Le sport reconnu dans sa vocation d’unir les peuples a,  cette fois-ci, vu le coronavirus lui interdire de jouer son rôle de rassembler.

L’histoire du Smib remonte  à 2001, lorsque le président de la République avait organisé le marathon pour fédérer la jeunesse congolaise, lui donner une âme citoyenne et civique, et l’amener au cœur de la reconstruction de la  paix sociale et de l’unité nationale mises à mal par les affrontements récurrents que le pays a connus. Selon la SNPC, le  Smib est donc né  de la volonté politique du chef de l’Etat de faire converger les jeunes vers un seul et même objectif : consolider la paix,  faire prendre aux jeunes une part active dans ce processus,  favoriser le brassage de la jeunesse, afin d’abandonner toute velléité de conflit. Le Smib est organisé chaque année  sur le thème: «   Energie  au service du sport pour l’unité des Nations ».

Congo-Covid 19 : Système des Nations Unies appelle à un confinement efficace

Le Système des Nations Unies au Congo se veut solidaire avec le peuple congolais et s’attèle à soutenir le processus de mobilisation de fonds pour la riposte au COVID-19.

La République du Congo, à l’instar des autres pays du monde, n’échappe pas à la menace du COVID-19 devenu « l’ennemi commun » de toute l’humanité. Confirmant les mesures déjà prises par le Gouvernement à cet égard, le Président de la République a décrété l’Etat d’urgence sanitaire dans le pays, qui se traduit, entres autres, par un confinement général et un couvre-feu de 20 jours.

Selon les exhortations du Secrétaire Général des Nations Unies aux Etats membres, « les pays doivent, en effet, passer à la vitesse supérieure (…) en mettant en place des stratégies de confinement efficaces, en activant et en améliorant les systèmes d’intervention d’urgence, en augmentant les capacités de dépistage et de prise en charge des patients, en préparant les hôpitaux, en veillant à ce qu’ils aient les installations, le matériel et le personnel nécessaires et en mettant au point des interventions médicales qui sauvent des vies ».

Le système des Nations Unies en République du Congo considère tout à fait adéquates et appropriées les mesures et dispositions prises par les autorités du pays et félicite à cet égard le Chef de l’Etat et le Gouvernement pour leur engagement à arrêter la propagation du COVID-19. Ces mesures et ces dispositions contribueront certainement à contrôler la flambée de l’épidémie si elles sont mises en œuvre de manière approfondie et complète.

Tout en observant le confinement décrété par le Gouvernement, les Agences des Nations Unies pratiquent le télétravail afin de poursuivre leur mission première en République du Congo qui est celle d’accompagner le pays sur la voie du développement et venir en aide aux populations les plus vulnérables. Concrètement, ces agences sont sur le terrain pour aider les équipes nationales de réponse à suivre et à répondre à la maladie. L’OMS, l’UNICEF, le HCR et d’autres agences et partenaires participent aux activités quotidiennes de riposte aux flambées dans les communautés et les établissements de santé.

Les organismes des Nations Unies veillent à ce que les plus vulnérables soient pris en charge lorsqu’ils accordent la priorité au soutien social et économique et réorientent une partie de leurs programmes et ressources vers ces groupes vulnérables, tels que les populations autochtones, les personnes atteintes de maladies chroniques ou les réfugiés. Par ailleurs, ils continuent à fournir comme par le passé l’assistance pour le renforcement des politiques et des capacités techniques et opérationnelles, dont le système sanitaire. Ils s’efforcent de maintenir la mise en œuvre de leurs programmes y compris l’assistance humanitaire aux réfugiés et aux victimes d’inondation dans la partie septentrionale du pays.

Le Système des Nations Unies au Congo se veut solidaire avec le peuple congolais et s’attèle à soutenir le processus de mobilisation de fonds pour la riposte au COVID-19. A cet égard, il salue le personnel médical et paramédical et tous les acteurs sociaux pour leur dévouement et leur élan de solidarité manifeste en faveur de la lutte contre cette pandémie et les encourage à poursuivre leurs efforts pour un soutien multiforme au plan de réponse du pays pour atténuer les impacts sociaux-économiques du COVID-19.