L’inhumation de ce défunt, loin des frontières nationales, est consécutive à une lettre de la direction de l’Institut Médico-Légal de Paris, qui évoquait son altération.
Le sujet était au centre des polémiques. Le corps de Guy-Brice Parfait Kolélas va enfin trouver le repos éternel. Ces funérailles arrivent plus de cinq mois après son décès des suites du Covid-19 lors de son évacuation sanitaire vers la France.
L’inhumation de l’opposant congolais et principal rival de Denis Sassou N’Guesso à la présidentielle de mars dernier, aura finalement lieu le 10 septembre prochain à Paris. Son inhumation est consécutive à une lettre de la direction de l’Institut Médico-Légal (L’IML) de Paris, signé du professeur Bertrand Ludes, depuis le 10 août par laquelle, elle informait la veuve Nathalie Kolélas de « l’altération du corps » de l’illustre disparu. Et que le long séjour du corps ledit Institut ne permet pas la conservation en l’état du cadavre. La décision de la famille de feu le président de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a été prise, le samedi dernier, au terme d’une réunion.