Congo-CEEAC : les chefs d’Etat attendus à Brazzaville

La capitale congolaise va abriter un sommet sur la paix et la sécurité qui va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

A Brazzaville le 19 janvier 2022, les chefs d’Etat des pays membres de la CEEAC se réuniront. Ce sera à l’occasion d’un sommet consacré sur les questions de paix, de sureté et de sécurité maritime dans cette sous-région.

Prélude à ce sommet qui se tiendra en présentielle, des experts du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) se sont réunis ce jeudi par visioconférence. Ces experts ont, à l’occasion, évoqué les aspects liés notamment l’arrimage des organes du COPAX au traité révisé de la CEEAC, l’implantation d’un dépôt logistique régional et la nécessité de mettre en place un comité des sages de l’Afrique centrale.

« Les problématiques inscrites à l’agenda de votre réunion sont révélatrices d’un tel niveau d’attentes », a indiqué le chef d’état-major général adjoint des Forces armées congolaises, le général de division René Boukaka, qui a rappelé aux experts les défis sécuritaires de la CEEAC.

Le ministre Jean-Claude Gakosso reçu en audience par Ali Bongo Ondimba

Profitant de l’audience à lui accordée par le président en exercice de la CEEAC, le patron de la diplomatie congolaise a présenté les conclusions des travaux de la 5ème session ordinaire du COPAX à Ali Bongo Ondimba.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu lundi en audience, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, par ailleurs rapporteur du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX).

Au cours de cet entretien, le patron de la diplomatie congolaise a présenté les conclusions des travaux de la 5ème session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) au président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba.

Deux points majeurs ont été au cœur des échanges entre les deux hommes : les défis politiques et sécuritaires qui minent la sous-région Afrique centrale et par conséquent freinent son développement.

Face à ces obstacles dont nos Etats ont pris conscience, les dirigeants d’Afrique centrale ont décidé d’apporter une réponse collective en mutualisant leurs efforts et leurs moyens.

Le chef de l’Etat gabonais a également rappelé la nécessité pour les différents gouvernements de la sous-région de travailler davantage en synergie face à une menace terroriste de plus en plus grandissante.