Congo : harmonisation des documents juridiques des coopératives

Les coopératives agricoles ont bénéficié d’un document juridique aux normes Ohada.

 

Les animateurs du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) ont organisé, le 27 novembre, à Brazzaville, un atelier. Il s’est agi de restituer la mission de formation sur le bien-fondé de l’acte uniforme Ohada et assistance à la mise en harmonie des documents juridiques des sociétés coopératives.

Selon le coordonnateur national du Pdac, Isidore Ondoki, ce travail qui a été réalisé par le cabinet KPMG marque une évolution dans le secteur agricole puisque les coopératives devraient se transformer en structures organisées, susceptibles de booster l’économie congolaise. Ce document permettra au gouvernement d’établir les textes conformes à l’acte uniforme Ohada.

A en croire le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Pascal Robin Ongoka, cette initiative va renforcer la gouvernance et le climat des affaires dans le secteur agricole.

Notons que le Pdac vise à améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés de groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agroindustrielles, dans des zones sélectionnées, et d’apporter une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou de situation d’urgence répondant aux critères d’admissibilité.

Congo-Pdac : cinq coopératives produisent 25 hectares de manioc à Makoua

Ils avaient reçu les fonds du Projet d’appui au développement de l’agriculture (Pdac), a permis la production de 25 hectares de manioc.

A Makoua, dans le département de la cuvette, cinq coopératives bénéficiaires du fonds à coûts partagés du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac), cultivent du manioc sur 25 hectares, soit cinq hectares par groupement.

Pour se rendre compte de l’évolution des activités après le décaissement par le projet de la première tranche de la subvention dont le montant global s’élève à plus de 35 millions FCFA, le Pdac a organisé une visite de terrain, le 13 mars, conduite par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Michel Elenga.

« Nous sommes venus discuter avec vous pour savoir ce que vous avez réalisé avec l’argent reçu du Pdac. Nous sommes rassurés que la terre sur laquelle vous travaillez n’est pas objet à problème », a indiqué Michel Elenga.

Rassurant le directeur de cabinet, le responsable de la coopérative « Offrande de la forêt et du sol », l’un des bénéficiaires, a indiqué qu’il avait signé un accord à durée indéterminée avec les propriétaires fonciers. « Sur ce point, il n’y a aucun souci à se faire », a-t-il lancé.

Le premier financement du Pdac a permis à ce groupement en activité depuis 2009 et composé des membres d’une même famille, de faire l’abattage, le morcellage, le ramassage puis de s’acquitter de certaines charges. « Le Pdac est pour nous une bouffée d’oxygène. Nous leur disons merci », a reconnu le secrétaire du groupement, Prince Guélor Okouango.

Outre les producteurs agricoles, le groupement agropastorale Jéhova Jiré production, spécialisé dans la pisciculture a été aussi visité. « Les jeunes travaillent bien, nous les félicitons. Tout ce que nous souhaitons c’est que les exploitations comme celles relatives à la pisciculture soient faites sur une terre où la propriété foncière est bien établie. Car, les installations qu’on y érige sont plus ou moins de longue durée », a signifié le coordonnateur du Pdac, Isidore Ondoki.

Après avoir ouvert à la circulation la piste Pamba-Odzaka-Okombe le 12 mars dernier, le Pdac s’active à la réhabilitation de celle reliant Owando- Ikongono-Ollendet (44 km). Les travaux ont fait l’objet le 13 mars d’une visite de la délégation du ministère de l’Agriculture et du Pdac.

L’ouvrage est réalisé par l’établissement Etami services et concerne la mise en place de la couche de forme, le bétonnage, le terrassement, la construction de quatre nouveaux dalots.

Une fois terminée, cette piste permettra aux coopératives « Etinga », « Terre promise », « Offrande de la forêt et du sol », « Dzalala » et « Onoho Mbia Endzongadouma » d’évacuer facilement leur production vers les centres de consommation. Impraticable depuis quelques années, cette piste en réhabilitation soulage déjà les populations riveraines qui se déplacent en général par vélo.