Congo/Etats-Unis : une collaboration concrète

Après la présence signalée du virus Ebola à Bikoro en RDC, une localité frontalière à celle de Liranga, dans le département de la Likouala, une équipe médicale américaine est arrivée au Congo pour éviter la propagation de cette malade.

Le ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé sa satisfaction vendredi 06 juillet, face à la « promptitude », de l’appui médical américaine. C’était pendant sa visite au Laboratoire national de santé publique, en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, à l’occasion de la célébration de la coopération scientifique entre les Etats-Unis et cette structure.

Pour le ministre, le Laboratoire national de santé publique est la matérialisation de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. Sa réhabilitation fait partie des priorités du gouvernement congolais.

« Le ministère de la Santé est en train de mener huit réformes importantes dont celle portant sur le Laboratoire national qui devrait, à terme, devenir l’Institut national de santé publique dont le plateau technique sera réhabilité », a-t-elle déclaré.

« Le partenariat marche très bien entre le gouvernement et l’Institut national de santé aux Etats-Unis. Le personnel de cet institut était venu au Congo pour former ceux d’ici, dans le cadre de la maladie à virus d’Ebola, afin de s’assurer de la bonne santé de la population », a indiqué Todd P. Haskell.

Le diplomate américain en visite ce 06 juillet dans cette structure, a, expliqué que le but de sa visite était de montrer la collaboration et l’engagement entre les deux pays dans la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus d’Ebola et de se rendre compte du matériel avec lequel les Congolais travaillent pour détecter les autres maladies.

Le Laboratoire national de santé publique coopère avec les Etats-Unis depuis les années 2000.  Une coopération qui a débuté par des échanges et des prises de contact et les liens ont été établis depuis 2001.

Coopération : le Congo et la Belgique renforcent leurs relations

A travers un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié.

Les gouvernements congolais et belge ont signé en fin de semaine à Bruxelles un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié. La signature a eu lieu à l’occasion d’une visite de travail du chef de la diplomatie congolais en Belgique.

Le Congo et la Belgique ont signé en fin de semaine à Bruxelles, un mémorandum d’entente. « Le document a été signé à Bruxelles en Belgique lors de la visite de travail qu’a effectuée le ministre congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso du 5 au 6 juillet 2018 », a indiqué le ministère congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger. La source précise que l’accord permettra de renforcer et de consolider les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Commentant la signature de l’accord, le vice-premier ministre belge, Didier Reynders, qui a paraphé les documents avec le ministre Jean-Claude Gakosso, a déclaré qu’il était « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales ».

« Ce document permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certain nombre d’autres sujets, dont les relations économiques et les investissements que les entreprises belges entendent réaliser au Congo Brazzaville », a fait ensuite remarquer le vice-premier ministre belge.

Selon lui, le mémorandum d’entente contribuera au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération Brazzaville et Bruxelles.

Des consultations politiques régulières annoncées

Concernant les détails prévus par le mémorandum d’entente, des sources proches du gouvernement congolais ont indiqué que des consultations politiques régulières auront lieu entre les responsables des ministères des affaires étrangères des deux pays. Ces échanges leurs permettront d’évoquer les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun.

L’accord permettra également aux diplomates congolais et belge, lors de ces consultations, d’évoquer les questions d’actualité du continent africain, de l’Europe et du monde. Sur ce point, les questions concernant l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement seront notamment abordées, soulignent les sources officielles qui ajoutent que les questions de coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi que de la lutte contre le terrorisme, seront aussi inscrites à l’ordre du jour.

Signalons que la signature de ce mémorandum d’entente intervient environ un mois seulement après la signature des accords de coopération dans le domaine des transports le 12 juin dernier à Bruxelles.

 

L’Union européenne réaffirme son aide au Congo

A l’occasion de la célébration de la journée de l’Europe, l’ambassadeur de l’Union européenne, Saskia De Lang, est revenue sur les objectifs de la coopération entre son institution et le Congo.

Saskia De Lang, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, a réaffirmé mercredi 09 à Brazzaville, l’engagement de son institution à soutenir ce pays. Bâtir le port autonome de Pointe-Noire, améliorer la gouvernance économique, apporter de l’aide à la population du Pool sont entre autres les objectifs à atteindre de l’UE.

Dans son discours, à l’occasion de la journée de l’Europe, Saskia De Lang a rappelé les actions de l’UE au Congo qui visent les mêmes objectifs d’un partenariat équitable. ‘’Dans notre relation avec le Congo, l’engagement de l’Union européenne s’exprime, non seulement par ses programmes de coopération, mais aussi par la mise en service du nouveau bâtiment de la délégation, avec son architecture emblématique. En investissant dans nos propres services à Brazzaville, nous investissons dans la relation avec le Congo‘’, a-t-elle déclaré.

‘’ Nous nous appuyons largement sur la société civile congolaise et européenne, dont de nombreux représentants sont présents ce soir. Ils enrichissent notre travail sur les droits de l’homme, sur l’environnement et l’aide sociale‘’, a-t-elle souligné, rappelant le ‘’ fort ‘’ engagement du Congo dans le domaine de la conservation des forêts et de l’environnement.

Pour la diplomate européenne, l’engagement du Congo, s’exprime aussi par la nomination d’un nouvel ambassadeur à Bruxelles, par la visite récente de conseillers présidentiels dans cette même ville, ainsi que par la tenue, à Brazzaville, d’un dialogue avec l’UE sur le secteur de la justice.

‘’Un secteur qui saura livrer, nous l’espérons vivement, des jugements équitables et transparents, dignes d’un Etat de droit. Il y va de la crédibilité du Congo, d’abord envers ses propres citoyens, et ensuite envers le monde extérieur‘’, a martelé Saskia De Lang.

Saskia De Lang pense que , les jeunes sont à l’honneur, au regard de nombreuses activités organisées cette année qui les impliquent directement et qui ont connu un énorme succès.

L’ambassadeur a cité, entre autres, le festival du film européen qui réunissait, à chaque projection, entre trois cents et cinq cents jeunes cinéphiles, la conférence sur le partenariat Europe-Afrique à l’Institut français du Congo, etc. La présence des jeunes au sommet Europe/Afrique, tenu en novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, n’est pas passée sous silence.

«Si notre attention se tourne vers les jeunes, c’est parce qu’ils constituent la richesse de l’Afrique. C’est parce que demain, ce sont eux qui seront appelés à prendre la relève dans le secteur privé, la société civile et dans la politique. Créer des emplois, favoriser le climat des affaires et les secteurs productifs, voilà aussi ce à quoi s’engage l’UE, ici et ailleurs en Afrique», a signifié la diplomate.

La journée du 9 mai commémore la déclaration de Robert Schuman qui a posé les bases de l’UE, marquant ainsi le début de la construction communautaire. Cette journée est l’occasion de familiariser les citoyens avec l’Europe.

A cette occasion, la délégation de l’UE au Congo a prévu plusieurs activités : le forum annuel des projets au cours duquel elle présentera au public, le 17 mai, la gamme des activités mises en œuvre par la société civile. Puis le 19 mai, un concert sera donné dans la Basilique Sainte-Anne, pour rendre hommage aux compositeurs européens, avec le chœur Credo et l’orchestre symphonique Kimbanguiste.

Coopération sanitaire : les équipes médicales cubaines vont s’étendre Congo

Une délégation cubaine, conduite par la vice-ministre de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, est en visite au Congo pour faire le point sur la coopération sanitaire entre les deux pays.

La vice-ministre cubaine de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, accompagnée d’une équipe médicale sont en République du Congo. Ils sont rencontrés la ministre congolaise de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Il s’est agi au cours de cette réunion de faire le point de la coopération sanitaire entre la Congo et Cuba, et de voir dans mesures les médecins cubains se déploieront dans certains départements congolais où ils n’y sont pas encore.

Au sortir de cette réunion, à Brazzaville, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que cette coopération est au beau fixe avec de bonnes perspectives. « La perspective la plus immédiate est que les équipes médicales cubaines vont arriver et seront déployées dans d’autres départements du pays », a-t-elle fait savoir.  Sangha, Likouala, Plateaux, Cuvette ouest et la Bouenza, sont les départements dans lesquelles s’installeront les équipes sanitaires cubaines.

Autre point à l’ordre du jour de cette rencontre, la situation des médecins congolais étudiant à Cuba, l’on retient que la situation de ces apprenants a été également. « Ils continuent à suivre leur formation comme il se doit. D’ici à deux ans, nous allons recevoir la première vague de ces médecins en formation », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, précisant que progressivement, le pays est en train de réunir des conditions pour les recevoir.

Notons que le e séjour de la délégation cubaine au Congo se poursuit. Les échanges sont prévus entre elle et plusieurs membres du gouvernement.

Le nouvel ambassadeur de Chine promet de porter plus haut l’étendard de l’amitié sino-congolaise

Nouvellement affecté au Congo, Ma Fulin a été reçu en audience, le 20 avril à Brazzaville, par le président du Sénat, Pierre Ngolo.

La première rencontre de l’ambassadeur de Chine au Congo avec le président du Sénat s’inscrivait dans le cadre d’une visite de courtoisie. Faisant le point de la coopération entre les deux Etats, déjà fructueuse, Ma Fulin a promis de porter encore plus haut le flambeau de cette collaboration, au bénéfice des deux peuples.

« Je dois vous promettre que notre coopération doit absolument aller de l’avant. Nous n’avons aucune raison de ralentir ou d’arrêter ces relations de coopération qui vont dans l’intérêt des deux pays. Nous continuerons à travailler avec le Congo sur la manière, le mode et le rythme de cette coopération afin qu’elle chemine à un rythme plus durable et raisonnable, dans la mesure des possibilités », a indiqué Ma Fulin.

Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué aussi la nécessité de renforcer et de développer la coopération entre le parlement congolais et celui de la Chine. Selon Ma Fulin, cette collaboration devrait être confortée et élargie dans tous les domaines.

Parlant du développement économique du Congo, le diplomate chinois est resté confiant. A cet effet, il a estimé que le Congo, à travers la coopération avec la Chine, a déjà posé les jalons nécessaires, capables d’entraîner et soutenir un essor économique tous azimuts.

« Au temps où l’économie marchait bien, le Congo a eu beaucoup d’argent. Le gouvernement a bien fait de construire beaucoup d’infrastructures qui contribuent au développement économique du pays », a apprécié Ma Fulin.

Répondant à la question sur la dette congolaise, pour laquelle le pays est en négociation avec le Fonds monétaire international, l’ambassadeur chinois a fait savoir qu’aucun problème n’est insurmontable.

 

Le Congo et l’Unesco envisagent d’approfondir leurs relations

En mission de travail à Brazzaville, le sous-directeur général de l’Unesco pour l’Afrique, Firmin Edouard Matoko, a échangé, le 4 avril, avec plusieurs autorités congolaises, dont le Premier ministre, Clément Mouamba, et le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.

Avant de s’entretenir avec le ministre de l’Enseignement supérieur, en sa qualité de président de la Commission nationale pour l’Unesco, Firmin Edouard Matoko et sa délégation ont évoqué quelques aspects de la coopération avec le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, et le Premier ministre, Clément Mouamba. « J’ai eu l’occasion de discuter avec les différents ministres, notamment de la Culture, la Jeunesse et l’éducation civique, pour évoquer quelques points de coopération. Vous savez que le ministre de l’Enseignement est également président de la commission nationale congolaise pour l’Unesco. Donc, il est de mon devoir d’avoir des entretiens plus approfondis avec lui, parce que c’est lui qui coordonne les activités de cette agence au niveau du pays », a expliqué le Congolais Firmin Edouard Matoko, à sa sortie d’audience avec Bruno Jean Richard Itoua.

En effet, plusieurs dossiers liés à la culture, notamment les sites du patrimoine culturel, ont été évoqués. Avec le ministre de l’Enseignement supérieur, ils ont discuté des questions liées à la qualité de l’éducation et à la formation des enseignants. Le but étant, a-t-il dit, d’améliorer la qualité de l’éducation qui est un grand défi non seulement pour le Congo mais aussi pour l’Afrique.

« Nous avons aussi évoqué des sujets liés aux nouvelles formes d’éducation, qui s’appuient sur le numérique, notamment la formation à distance et en ligne. Toutes ces questions font évidemment partie du mandat de l’Unesco et nous espérons les approfondir. Nous avons déjà des pistes de collaboration, nous espérons approfondir davantage ces questions et mettre en place des programmes qui vont accompagner le Plan national de développement économique du Congo », a promis Firmin Edouard Matoko.

Notons que lors de son séjour en terre congolaise, le sous-directeur général par intérim de l’Unesco pour l’éducation a, par ailleurs, coupé le ruban symbolique marquant l’ouverture de la bibliothèque numérique de cette agence onusienne à Brazzaville. À la tête d’une forte délégation, comprenant, entre autres, le directeur régional du bureau de Yaoundé pour l’Afrique centrale, Salah Khaled, la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, et le représentant de l’Unesco en République démocratique du Congo, Abdourahamane Diallo, Firmin Edouard Matoko a aussi participé à la cérémonie de lancement du projet sur l’éducation à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le Congo et l’Arabie saoudite consolident leurs relations

Riyad et Brazzaville ont établi leurs relations diplomatiques, en 1999, et sont disposés à les consolider pour le bien-être des peuples saoudien et congolais.

En séjour de travail à Riyad, capitale d’Arabie saoudite, le président Denis Sassou N’Guesso a eu des entretiens, le 25 mars, au palais d’Al Yamamah, avec sa majesté Salman Bin Abdelaziz Al Saoud. Les deux hommes d’Etat ont évoqué le renforcement de la coopération entre l’Arabie saoudite et le Congo, puis fait le tour d’horizon des sujets de politique internationale, en particulier la crise libyenne et la lutte contre le terrorisme.

S’agissant de la coopération entre les deux pays, le roi Salman Bin Abdelaziz Al Saoud et le président Denis Sassou N’Guesso ont exprimé leur volonté de consolider la coopération bilatérale, notamment en œuvrant ensemble dans les domaines commerciaux, pétrolier et agricole. Il a été également question de l’aide que l’Arabie saoudite pourrait apporter au Congo à travers le fonds saoudien de développement, qui finance, par ailleurs, divers projets à travers le monde.

Observateur au sein de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs du pétrole, le Congo tente de diversifier ses partenaires dans ce domaine en mettant en place une stratégie globale d’ouverture aux Etats du golfe. Dans ce sens, le président Denis Sassou N’Guesso a échangé avec Amin Nasser Ben Hamad Al-Nasser, président directeur de la société Aramco, spécialisée dans l’exploitation du pétrole et du gaz. Avec un chiffre d’affaires de 318 milliards de dollars en 2015, cette compagnie saoudienne d’hydrocarbures est de loin la première compagnie pétrolière mondiale avec une production de 10,5 millions de barils par jour. Le Congo pourrait logiquement rechercher son appui pour une meilleure coopération dans le domaine pétrolier.

Pour ce qui est de la Libye, le chef de l’Etat congolais a réitéré à son interlocuteur sa volonté de voir la crise en cours dans ce pays être résorbée à travers le processus du dialogue enclenché depuis plusieurs mois sous l’égide de la communauté internationale et de l’Union africaine. Evoquant la lutte contre le terrorisme en Afrique, le roi Salman et le président Denis Sassou N’Guesso ont convenu de l’urgence de bâtir un front logistique commun contre ce fléau et de sensibiliser, de façon continue, les couches juvéniles au vrai rôle de la religion islamique.

Le ministre Jean-Claude Gakosso reçu en audience par Ali Bongo Ondimba

Profitant de l’audience à lui accordée par le président en exercice de la CEEAC, le patron de la diplomatie congolaise a présenté les conclusions des travaux de la 5ème session ordinaire du COPAX à Ali Bongo Ondimba.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu lundi en audience, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, par ailleurs rapporteur du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX).

Au cours de cet entretien, le patron de la diplomatie congolaise a présenté les conclusions des travaux de la 5ème session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) au président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba.

Deux points majeurs ont été au cœur des échanges entre les deux hommes : les défis politiques et sécuritaires qui minent la sous-région Afrique centrale et par conséquent freinent son développement.

Face à ces obstacles dont nos Etats ont pris conscience, les dirigeants d’Afrique centrale ont décidé d’apporter une réponse collective en mutualisant leurs efforts et leurs moyens.

Le chef de l’Etat gabonais a également rappelé la nécessité pour les différents gouvernements de la sous-région de travailler davantage en synergie face à une menace terroriste de plus en plus grandissante.

La Turquie se propose de rentabiliser les infrastructures sportives au Congo

« Nous avons envisagé la possibilité des partenariats gagnants-gagnants afin de créer des opportunités pour les sportifs congolais et entre les clubs de football des deux pays » a dit l’ambassadeur de Turquie au Congo, au sortir d’un échange avec le ministre des Sports.

L’ambassadeur de Turquie au Congo, Can Incesu, a fait savoir le 20 février, à Brazzaville au ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, que son pays était prêt à aider le Congo à faire de ses infrastructures sportives des structures génératrices de ressources financières.

« Nous avons discuté de la possibilité de coopération dans le domaine sportif. Nous avons envisagé la possibilité des partenariats gagnants-gagnants afin de créer des opportunités pour les sportifs congolais et entre les clubs de football des deux pays. Actuellement, il y a des footballeurs Congolais en première division turque de football. Il y a donc intérêt de venir chercher de nouveaux talents au Congo », a dit Can Incesu.

Cet échange qui entre dans le cadre de la diplomatie sportive, inscrite dans le protocole d’accord que le Congo et la Turquie signeront les mois prochains, a permis à Hugues Ngouélondélé et Can Incesu de discuter sur les infrastructures sportives, la facilitation d’octroi des visas aux sportifs congolais évoluant au pays, la formation des élites de footballeurs congolais et les échanges de compétences entre les deux pays.

Pour Can Incesu, les infrastructures sportives du Congo représentent une manne financière qu’il faut exploiter.

« Nous savons que le Congo a de très bonnes infrastructures sportives mais elles restent encore infructueuses pour l’instant. Nous allons donc travailler sur la valorisation de ces installations sportives », a-t-il ajouté.

Can Incesu s’est également dit disposé à faciliter l’entrée des footballeurs congolais évoluant dans les clubs locaux congolais en Turquie.

« Concernant la facilitation d’obtention des visas de Turquie aux sportifs congolais, nous avons des instructions pour rendre cela accessible à tous ceux qui seront enrôlés par des clubs et des agents de joueurs turcs », a conclu l’Ambassadeur de Turquie au Congo

L’ambassadeur de Chine fait ses adieux au président Sassou Nguesso

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat. »Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement » a t-il lancé.

Le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu jeudi en audience, l’ambassadeur de la République de Chine au Congo-Brazzaville, Xia Huang, venu faire ses adieux au chef de l’Etat.

Au cours de leur entretien, Denis Sassou Nguesso et le diplomate chinois ont échangé essentiellement sur les points de coopération bilatérale entre Pékin et Brazzaville.

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat.

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Il a soutenu aussi garder un bon souvenir du Congo-Brazzaville.

«Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage. Les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples », a déclaré Xia Huang.

Le Groupe marocain BMCE BANK s’engage à poursuivre sa coopération avec le Congo

Le Groupe Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) veut poursuivre sa coopération avec le Congo, a déclaré son Administrateur-Directeur général exécutif, Brahim Benjelloun-Touimi, à l’issue d’un entretien, lundi, à Brazzaville avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso, rapporte mardi la radio publique.

« Nous avons réaffirmé notre soutien et notre engagement de continuer d’être présents en tant qu’acteur, en tant que gestionnaire pour mobiliser les ressources humaines et le savoir-faire en intime collaboration avec nos partenaires et amis investisseurs congolais, dont l’Etat, dans l’intérêt de l’inclusion financière ici au Congo », a notamment indiqué le Directeur général exécutif du Groupe bancaire BMCE BANK.

Le président congolais et Brahim Benjelloun-Touimi se sont également entretenus de l’appui qui est apporté au Congo par un actionnaire et gestionnaire de La Congolaise des Banques (LCB), une banque majeure dans le paysage congolais.

Les projets que le groupe BMCE BANK envisage pour La Congolaise des Banques, notamment dans le domaine de tout ce qui est money-banking et formation, ont également figuré au centre des entretiens, selon M. Benjelloum-Touimi.

Congo/Afrique du Sud: les parlements des deux pays entendent renforcer leurs liens de coopération

C’est l’essentiel à retenir de l’entretien qu’il y a eu entre l’ambassadeur de la République Sud-Africaine au Congo et  le président du Sénat congolais.

L’ambassadeur de la République Sud-Africaine au Congo, M. Richard Baloyi, a réitéré le 02 février à Brazzaville, la volonté de son pays de pouvoir travailler en étroite collaboration avec le Congo.  

Il a traduit cette volonté à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le président du Sénat congolais, M. Pierre Ngolo, au cours duquel M. Baloyi a indiqué qu’«il est venu renouveler en tant qu’ambassade, la volonté de pouvoir travailler avec le Sénat et de renforcer en ce début d’année 2018, les relations qui existent entre les deux pays».

Cette rencontre a permis à l’ambassadeur de l’Afrique du Sud de pouvoir réaffirmer le rôle du législateur et encourager le contact entre les deux Parlements, à savoir ceux du Congo et de l’Afrique du sud. Elle a également permis de faire de telle sorte que le Sénat congolais puisse travailler avec le conseil provincial de l’Afrique du sud, a-t-il ajouté.

La République d’Afrique du Sud étant avancé sur le secteur aérien, va regarder au niveau du Parlement quelles sont les règles qui ont été adoptées pour pouvoir partager l’expérience afin de promouvoir  la diplomatie économique entre les deux pays. «Là où l’Afrique du sud est fort,  le Congo doit tirer profit et là où le Congo est fort l’Afrique du Sud doit aussi en bénéficier», a-t-il fait comprendre.

Les questions de coopération au centre de l’entretien entre Denis Sassou-N’guesso et L’Emir Juma al Maktoum

Dubaï va apporter au Congo des financements pour investir dans la construction des infrastructures, la transformation du gaz en énergie électrique, a promis l’émir au terme de cet entretien.

Le chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu récemment à Dubaï aux Emirats Arabes Unis avec l’émir de cette ville, M. Sheikh Ahmed bin  Dalmook  Juma al Maktoum, sur des questions liées à la coopération entre les deux pays, apprend-on de source présidentielle.

Dubaï va apporter au Congo des financements pour investir dans la construction des infrastructures, la transformation du gaz en énergie électrique, a promis l’émir Sheikh Ahmed bin Dalmook Juma al Maktoum, au terme de cet entretien. Les dossiers y relatifs sont déjà ficelés et la mise en œuvre des projets pourrait démarrer dans à peu près un an, a déclaré l’émir à sa sortie d’audience.

La ville de Dubaï des Émirats arabes unis est producteur du pétrole et deuxième grand marché de commerce international de détail, indique-t-on.

Avant d’arriver à Dubaï, le chef de l’Etat congolais a assisté, le 22 janvier dernier à Moronvia au Libéria, à l’investiture du nouveau Président de ce pays, M. Georges Weah, âgé de 51 ans. Il succède à Mme Ellen Johnson Sirleaf qui a dirigé le Liberia pendant 12 ans.

Coopération sino-africaine : le prochain forum prévu en septembre

L’information a été donnée récemment à Brazzaville par l’ambassadeur de Chine en République du Congo, Xia Huang.

Les dirigeants chinois et africains se réuniront une nouvelle fois à Beijing pour discuter de la politique sur leur coopération amicale et élaborer les programmes dans la nouvelle ère. Ce qui contribuera, d’après les deux parties, non seulement à approfondir le partenariat sino-africain de coopération stratégique et globale et à apporter plus de bénéfices au bien-être de près de 2,5 milliards de personnes en Chine et en Afrique, mais également à apporter une énergie positive à la préservation de la paix et de la stabilité ainsi qu’au développement dans le monde.

« Je suis sûr que ce sera une occasion pour nous, la Chine et les pays africains, d’envisager un avenir plus ambitieux pour notre coopération. Compte tenu de la qualité de la confiance politique entre nos deux pays, c’est une occasion pour la Chine et le Congo, d’envisager un plan plus ambitieux pour leur coopération.  Je suis sûr que devant nous, c’est un avenir prometteur », a indiqué le diplomate chinois, lors de la remise des kits scolaires à l’école de l’amitié Congo-Chine.

Selon le site du ministère chinois des Affaires étrangères, la Chine et l’Afrique font toujours une communauté de destin. « Réaliser la coopération gagnant-gagnant et le développement partagé avec les pays africains est l’engagement initial pris par la Chine dans le développement de ses relations avec l’Afrique. Promouvoir le développement de l’Afrique par le développement de la Chine est un devoir qui nous incombe dans les relations sino-africaines », indique-t-on.

En effet, l’organisation de ce sommet a été confirmée au début de cette année par les présidents chinois, Xi Jinping, et sud-africain, Jacob Zuma. « Quel que soit le niveau de développement qu’elle aura atteint et quoi qu’il advienne dans la situation internationale, la Chine se tiendra toujours au côté des pays en développement dont les pays africains et restera à jamais amie fidèle et partenaire digne de confiance de l’Afrique », soutient la partie chinoise.

 » De nouvelles opportunités procurées pour le développement de l’Afrique »

Le président chinois avait partagé cette idée avec ses pairs africains à Beijing, à l’issue du XIXe congrès national du Parti communiste chinois (PCC). Ainsi, le nouveau sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) ouvrira une nouvelle ère pour la coopération solidaire entre la Chine et l’Afrique. Car un nouveau programme pour le développement de la Chine a été élaboré pendant le dernier congrès national du PCC. « L’édification intégrale d’une société de moyenne aisance en Chine et la construction sur tous les plans d’un pays socialiste moderne et puissant offriront des opportunités historiques extraordinaires à tous les pays du monde, et tout particulièrement aux pays africains », poursuit le site du ministère.

Le FCSA de septembre prochain se tiendra après celui de 2015 de Johannesburg, en Afrique du sud. À cette occasion, le président chinois, Xi Jinping, annonçait dix programmes afin d’élever les relations au niveau du partenariat de la coopération stratégique globale. Pour la concrétisation de cette décision, un soutien financier de soixante milliards de dollars pour les dix programmes de coopération a été annoncé. « Les dix grands programmes pour la coopération sino-africaine nous ont procuré de nouvelles opportunités pour le développement de l’Afrique, et en vue de bien associer avec ces derniers, de nombreux pays ont élaboré de nouveaux programmes pour leur propre développement », déclarait récemment le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.