Congo : Paulin Makaya reçoit le CSLC

La rencontre a eu lieu mardi 08 septembre, et s’inscrit dans les consultations entreprises par Conseil supérieur de la liberté de communication après des différents acteurs des partis politiques.

Paulin Makaya, président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), a reçu mardi, la délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) conduite par son président, Philippe Mvouo. La réunion a eu lieu au siège de l’UPC à Madibou. Il s’est agi de parler entre autres, de la communication politique en période électorale en vue de préserver la paix en République du Congo.

A six mois de la présidentielle au Congo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a entrepris une série de consultations auprès des différents acteurs politiques du pays. L’objectif est de trouver des moyens pour préserver la paix pendant l’élection présidentielle de mars 2021.

C’était une autre occasion pour Paulin Makaya, de réitéré ses positions politiques, notamment la tenue au préalable d’un véritable dialogue national inclusif, gage sûr pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, libre transparente et démocratique.

Le président de l’UPC a également formulé des propositions consignées dans un document intitulé : « Congo-Brazzaville, contribution pour une communication politique efficace et efficiente en période électorale ».

Dialogue national : le comité continue ses consultations

Ce lundi 21 octobre, le comité du dialogue a entamé sa troisième semaine des consultations, avec une partie des organisations de la société civile.

Partis politiques, sociétés civile et autres forces vives de la République du Congo seront tous consultés par le comité du dialogue. Rappelons que ces échanges permettent à chaque partie de remettre un mémorandum au comité. A la fin, un rapport sera fait par cette instance et c’est de ce rapport que seront tirés les sujets à l’ordre du jour du dialogue.

La Fédération de l’opposition que dirige Claudine Munari dit ne pas s’attendre à grand-chose. Elle qui a longtemps appelé au dialogue, mais s’interroge tout de même sur les thèmes à débattre. « C’est une simple balade pour le Comité du dialogue. Tout le monde sait de quoi souffre le pays », a déclaré Claudine Munari. On se souvient tout de même qu’il n’y a pas longtemps, la présidente de la fédération de l’opposition a appelé à la libération des prisonniers politiques.

Le Comité du dialogue a annoncé qu’il fera le point de toutes ses activités en décembre prochain. Après cette déclaration du comité du dialogue, sous-entend que le dialogue national ne se tiendra pas avant la fin de l’année 2019.

Dialogue national : les consultations se poursuivent

Le Conseil national du dialogue entame ce lundi 14 octobre la deuxième semaine consécutive de consultations auprès des formations politiques.

Des consultations qui doivent permettre d’arrêter les termes qui figureront à l’ordre du jour du dialogue national que le président Denis Sassou Nguesso prévoit de convoquer dans les tous prochains jours.

Leader du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Clotaire Mboussa-Ellah fait partie de l’opposition dite « républicaine » qui a été consultée en premier lieu. Il apprécie l’initiative et propose les sujets à mettre sur la table lors du dialogue.

« Il faut dire que c’est une bonne initiative : il faut dialoguer ; il faut se parler. Et, nous avons relevé que dans notre pays il y avait un problème de gouvernance politique et sur la gestion de la démocratie tout court. A cela il faut ajouter les questions de gouvernance électorale, à la gouvernance économique et surtout la corruption. Sans oublier le règlement définitif de la crise du Pool. Ce sont autant de points qui nous divisent auxquels il faut trouver des solutions », nous explique Mboussa-Ellah.

Membre de l’opposition qualifiée de « radicale », Clément Miérassa s’interroge sur la forme du dialogue avant de souligner que « en réalité le pays est bloqué. Le dialogue politique inclusif se révèle comme la seule alternative pacifique du sursaut national et patriotique ». Lors du dialogue, la situation des prisonniers politiques doit être débattue avant tout, déclare un autre opposant.

« Pendant les consultations nous échangerons avec toutes les forces vives de la nation. Personne ne sera oublié », promet un responsable du Conseil national du dialogue précisant que la convocation du dialogue relève de la seule compétence du chef de l’Etat.

Dialogue national : Martin Mbéri a commencé les consultations avec les acteurs politiques

Après sa rencontre avec l’opposition, le secrétaire permanent du Conseil consultatif du dialogue va s’entretenir avec la majorité présidentielle ce vendredi 11 octobre 2019.

Le Congo entend tenir un dialogue politique très prochainement. Les hostilités sont lancées avec les consultations entre Martin Mbéri et les acteurs politiques congolais. Le 09 octobre dernier, il a eu un moment d’échange avec les opposants. Les échanges avec les partis de l’opposition politique congolaise que dirige Pascal Tsaty Mabiala se sont déroulés au siège de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads). Ils ont tourné autour des points qui devraient figurer à l’ordre du jour du prochain dialogue national, notamment la gouvernance politique, électorale et économique ainsi que la situation du département du Pool.

C’est au tour de la majorité présidentielle. Cette classe politique doit échanger avec le secrétaire permanent du Conseil consultatif du dialogue, ce vendredi 11 octobre 2019, au Palais des congrès de Brazzaville. Après cette rencontre de vendredi, cette institution constitutionnelle pourrait rencontrer les leaders d’autres franges de l’opposition dont celles dirigées par Mathias Dzon et Claudine Munari.

Il faut le dire, Martin Mberi avait dévoilé récemment les quatre étapes de ces consultations devant conduire à la tenue de la concertation tant souhaitée par les différents acteurs de la vie nationale.

En effet, la première phase, lancée le 9 octobre, se poursuivra jusqu’à décembre et permettra d’établir des contacts liminaires avec les responsables des forces vives de la nation, afin de recueillir leurs impressions, préoccupations et propositions, et de mettre en place un cadre de réflexion.

La deuxième phase qui démarrera en début d’année prochaine consistera à ouvrir un espace d’échanges entre le secrétariat permanent et les forces vives de la nation, à travers le cadre de réflexion préalablement mis en place par la cellule de communication. La troisième sera consacrée aux contacts avec la diaspora congolaise et la dernière portera sur les échanges entre le secrétariat permanent et les forces vives de la nation à l’intérieur du pays, entre avril et mai 2020.

Ainsi, le secrétaire permanent compte élaborer, en juin 2020, un rapport synthèse des différentes préoccupations, impressions et propositions recueillies pendant toutes ces rencontres. Un rapport qui sera présenté au président de la République pour exploitation et décision.

Agriculture : un forum pour rendre le secteur productif performant

Le forum national sur l’agriculture, l’élevage et la pêche a débuté le 17 avril à Kintélé, au nord de Brazzaville.

 

Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo a lancé ces consultations qui s’étaleront sur trois jours à Kintélé. Les travaux, consacrés aux grandes réformes, vont déterminer l’avenir du domaine agricole et rural. En d’autres termes, il est question de valider la politique agropastorale et halieutique du Programme National de Développement agricole (PND) de 2018 à 2022 ; des avant-projets de lois portant réglementation des secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche ; de la note technique sur la création des agences de l’agriculture et de la pêche et de leurs avant-projets de lois et statuts.

Aussi, sont réunis pour la circonstance, plus de deux cent participants et partenaires à l’instar des experts et techniciens agricoles, des responsables des ministères sectoriels, des groupements et coopératives, de petits producteurs locaux, ainsi que la Banque mondiale (BM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO).

« Ce forum est un haut niveau d’échanges entre les parties prenantes et les représentants du monde rural. La présence des intelligences pluridisciplinaires et multisectorielles en son sein me réjouit et me convainc que les résultats de ces assises engendreront les réformes souhaitées et donneront une nouvelle dynamique au secteur rural », a déclaré Henri Djombo.

En effet, le secteur agricole du Congo, en effet, repose sur une agriculture familiale rudimentaire et peu compétitive, dont les femmes constituent les principaux acteurs (54,4%). En 2017, il représentait 5% du produit intérieur brut (PIB) et 1 à 2% du taux d’exportation, alors qu’en 1994, il contribuait à +10% du PIB. Avec plus de dix millions d’hectares de terres arables, la République du Congo dispose cependant de tous les atouts naturels. C’est la raison pour laquelle, les attentes de la population sont nombreuses. Elles concernent en l’occurrence, la sécurisation des terres agricoles, l’accès aux matériels et intrants, l’encadrement et la formation techniques nécessaires, la disponibilité des infrastructures de stockage, de transformation, d’entrepôt et de transport ; l’accès au financement, la couverture de risques et catastrophes, l’électrification et l’irrigation du bassin de production.

Pour la représentante résidente de la FAO, Suze Percy Filippini, la pauvreté peut être réduite et le développement durable peut être amélioré d’une manière considérable. « Il faut améliorer la productivité agricole pour atteindre un taux de croissance moyen de la production de 6% au moins, et dans l’hypothèse favorable un taux de 10,8% autrefois annoncé dans le PND 2012-2016, avec un accent particulier sur les petits producteurs et les femmes », a-t-elle affirmé.

La Banque Mondiale quant à elle, compte sur les résultats du nouveau Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale, qu’elle finance à hauteur de cent millions de dollars. Amadou Oumar Ba, le chef de projets agricoles auprès de l’institution financière a affirmé sur la question que « La BM reste mobilisée et disposée à accompagner les efforts du gouvernement en faveur de la relance du secteur ».

Il faut toutefois noter que dans la loi des finances exercice 2018, l’Etat a prévu près de cinq milliards de francs CFA pour relancer les filières du manioc, de la banane plantain et du cacao. Car, la nouvelle politique agricole du gouvernement congolais demeure respectueuse de l’environnement et des besoins sociaux de la population.