Congo : deux présidents de Conseils départementaux ont été relevés de leurs fonctions

François Joseph Olandzobo et Blanche Akouala n’exerceront plus comme présidents des conseils départementaux pour avoir mis en péril les intérêts de leurs collectivités locales.

La décision est tombée ! Le président du Conseil départemental de la Cuvette, François Joseph Olandzobo, et son homologue des Plateaux, Blanche Akouala, ont été sanctionnés et n’exerceront plus leurs fonctions au motif d’avoir mis en péril les intérêts de leurs collectivités locales, a décidé le Conseil des ministres de ce mercredi 24 juillet 2019 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Le gouvernement relève une série d’inconduites développées par les deux responsables sur une période assez longue.

Pour le président du Conseil départemental des Plateaux, on signale entre autres, les absences répétées et prolongées à son poste basé à Djambala, et ce malgré le rappel par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation de l’obligation de résidence, par lettre n°0310/MID/CAB du 12 avril 2019, la non tenue des réunions hebdomadaires du bureau, malgré le rappel sur leur périodicité fait par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation par lettre n°02/MID/CAB du 24 avril 2019 et l’existence de dissensions internes au sein du bureau, situation qui empêche le fonctionnement normal et régulier de l’assemblée locale.

Il est reproché au président du Conseil départemental de la Cuvette, les « faiblesses dans le style de management » du bureau du conseil, l’existence de dissensions internes au sein du bureau exécutif, empêchant le fonctionnement normal et régulier de l’assemblée locale, l’insubordination du vice-président et du secrétaire du bureau, se traduisant par des absences répétées et sans permission, le mauvais fonctionnement dudit bureau, se traduisant par l’absence de réunions hebdomadaires et la prise de décisions solitaires par le président, malgré la circulaire n°02/MID/CAB du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation du 24 avril 2019 et la paralysie de l’administration du Conseil du fait de la désertion du vice-président et du secrétaire, avec pour conséquence un état de grève larvée du personnel.

Le Conseil des ministres a donné quitus au Ministère de l’Intérieur et de la décentralisation de convoquer de nouvelles élections dans les deux entités administratives conformément à la loi.

Congo : vers la création des zones économiques spéciales de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso

Le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars sous la présidence du chef de l’Etat, a examiné et approuvé trois projets de loi déterminant les conditions générales de création de ces zones.

Quatre villes ont été  sélectionnées pour abriter les zones économiques spéciales destinées, entre autres, à soutenir le programme gouvernemental de diversification de l’économie. Il s’agit d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire

Le Conseil des ministres s’est réuni sous l’égide du président de la République, Denis Sassou Nguesso, pour examiner et approuver trois projets de loi déterminant les conditions générales de création et de fonctionnement des zones de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Notons que c’est en conformité avec la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, qui porte création des zones économiques spéciales, détermine leur régime et leur organisation. Cette dernière est adossée à la loi d’orientation datant de 2014 qui concerne l’aménagement et le développement du territoire national. Il faut souligner que les études dans le cas de la zone de Pointe-Noire sont avancées.

Congo : conseil des ministres ce samedi 6 octobre

L’ensemble des ministres du gouvernement que dirige Clément Mouamba est attendu ce samedi 6 octobre au Palais du Peuple pour le conseil des ministres.

Denis Sassou Nguesso, le chef de l’Etat présidera ce samedi 6 octobre le conseil des ministres du gouvernement au Palais du peuple. Selon des sources dignes de foi, l’ordre du jour portera notamment sur la relance de l’économie à la diversification de l’économie, sous fond de réduction des cours du pétrole. Des sujets tels que la réduction du train de vie de l’état, l’apport de certaines niches longtemps maintenues en friche, le regain quantitatif dans la production pétrolière, les probants résultats des régies financières seront aussi au rendez-vous.

Rappelons que l’une des résolutions phares du dernier conseil des ministres du 20 septembre 2018 était la dissolution de l’actuelle Commission nationale de lutte contre la corruption, ainsi que l’Observatoire anti-corruption. Il s’agit pour le gouvernement  de les remplacer par une Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC) afin d’atteindre l’objectif de rupture avec les mentalités déviantes et les comportements négatifs du passé, et dans le souci de prévenir et réprimer plus efficacement les actes de corruption, de concussion et de fraude.

Congo : conseil des ministres ce 11 juillet à Brazzaville

Très attendu, le conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi 11 juillet s’inscrit un élan de reformes.

Denis Sassou Nguesso recevra l’ensemble du gouvernement ce mercredi 11 juillet au palais du peuple pour un conseil de ministres. Il faut dire que le contexte socio-économique du Congo Brazzaville inquiète. Il y a urgence au niveau des grandes reformes afin de faire bouger les lignes, pas seulement dans la grande administration, mais dans tous les secteurs de la vie publique.

L’autre challenge pour le président congolais sera de traiter la question des partis de l’opposition congolaise qui ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole. Les grandes résolutions sont attendues à l’issue de ce conseil qui s’annonce spécial vu le contexte.

 

Le gouvernement lance le programme Manioc-Banane-Cacao

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, les crédits alloués au démarrage immédiat de ces trois programmes ont été fixés à quatre milliards six cent quatre-vingt six millions de francs CFA (4.686.000.000) au titre du budget exercice 2018.

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement congolais a ciblé trois programmes concernant le manioc, la banane et le cacao pour le compte du ministère de l’Agriculture, au titre de l’année 2018.

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, les crédits alloués au démarrage immédiat de ces trois programmes ont été fixés à quatre milliards six cent quatre-vingt six millions de francs CFA (4.686.000.000) au titre du budget exercice 2018.

Ces crédits seront ventilés de la manière suivante : 1 750 000 000 de francs CFA pour le programme Manioc, 1 150 000 000 francs CFA pour la Banane et le plantain, 1 786 000 000 de francs CFA pour le programme Cacao-culture.

Le dossier présenté par le ministre d’État Henri Djombo comprend un document déclinant, pour chaque programme ciblé : son contexte et sa justification ; les objectifs du programme ; les contraintes à surmonter ; la stratégie de promotion ; les résultats attendus ; les mesures d’accompagnement ; le coût du programme ; enfin, le plan de décaissement des crédits au cours de l’année 2018.

Sur le fond, les programmes viseront essentiellement, pour l’année 2018, la production et la diffusion du matériel végétal sain (boutures, rejets ou plants).

Ce matériel sera déployé sur toute l’étendue du territoire national, avec comme cible prioritaire les petits producteurs. D’autre part, la réussite de ces programmes nécessitera le recrutement spécial de cadres et techniciens compétents pour l’animation et l’exécution des mesures préconisées.

À titre indicatif, les besoins potentiels sont estimés à 1 050 agents, soit 600 pour l’agriculture, 200 pour l’élevage et 250 pour la pêche.

Pour assurer la réussite de la première phase de ces programmes, le ministre d’Etat Djombo a insisté sur la nécessité de sécuriser et de rendre disponibles les crédits alloués dans les meilleurs délais.

Le président de la République a demandé que l’année 2018 soit l’année d’impulsion de ces programmes. Il a instruit le gouvernement d’orienter les crédits ainsi alloués vers le secteur privé agricole, avec comme cibles prioritaires les petits planteurs ainsi que les regroupements de coopératives, notamment féminines.

Conseil des ministres prévu ce mercredi

Présidé par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, la réunion se penchera sur des dossiers essentiellement économiques. Les réflexions menées lors du conseil de cabinet du 15 février dernier seront également portées sur la table du conseil des ministres.

Le conseil des ministres se réunira ce mercredi 28 février 2018 à 10h au Palais du Peuple sous la haute autorité du président Denis Sassou N’Guesso. Les dossiers économiques sont pour l’essentiel inscrits à l’ordre du jour.

De la relance de l’économie à la diversification de l’économie, sur fond de réduction des cours du pétrole, le gouvernement congolais s’emploie depuis quelques temps à redresser les équilibres macroéconomiques, en dépit de la situation difficile.

Les réflexions menées lors du conseil de cabinet du 15 février dernier seront portées sur la table du conseil des ministres, afin d’y donner corps.

Il va s’en dire, qu’en dépit de la situation économique fortement dégradée, du fait des cours des matières premières dont le Congo est fortement tributaire, il subsiste des raisons d’espérer une embellie à cours terme.

De nombreux indicateurs présentent des signaux positifs quant à la reprise, même si le Congo tarde à finaliser son programme avec le fonds monétaire international.

La réduction du train de vie de l’état, l’apport de certaines niches longtemps maintenues en friche, le regain quantitatif dans la production pétrolière, les probants résultats des régies financières, participent d’une assiette qui sans être à l’équilibre, atténue tant soi peu les effets de la crise.

Reste que la lutte contre la corruption et autres anti-valeurs désormais lancée, freine la saignée des finances de l’État. Le conseil des ministres ne manquera sans doute pas de s’y pencher.