Une cellule de crise pour rapatrier les Congolais vivant en Ukraine

La République du Congo enregistre des centaines de ressortissants en terre ukrainienne, dont 300 étudiants.

 

Le gouvernement congolais a annoncé samedi 26 février avoir mis en place une cellule de crise afin d’identifier et organiser le rapatriement des Congolais vivant en Ukraine, pays actuellement sous les bombardements de la Russie. Mais l’opposition veut une intervention plus urgente.

Lors d’une session de questions orales avec débat devant le Parlement, le gouvernement a été interpellé par des députés sur la situation des Congolais vivant en Ukraine. Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a assuré que les responsables du ministère des Affaires étrangères et ceux de l’Enseignement supérieur travaillaient en permanence dans cette cellule de crise, placée sous sa tutelle.

Le chef du gouvernement a invité les Congolais qui ont des proches en Ukraine à se rapprocher de cette cellule s’ils souhaitent avoir plus d’informations. Le Congo compte des centaines de ressortissants en terre ukrainienne, dont 300 étudiants. Près de 160 d’entre eux ont déjà été identifiés par les autorités, selon le Premier ministre.

L’opposition veut que le gouvernement se presse

De son côté, l’opposant Dave Mafoula, candidat à la présidentielle de 2021, a demandé aux autorités gouvernementales d’agir en urgence. « Lorsque ça ne va pas, on doit aller chercher ses compatriotes pour les ramener à la maison. Le mieux serait de les ramener à la maison le plus tôt possible parce que la situation est très grave », a suggéré M. Mafoula.

Dave Mafoula exhorte la communauté internationale à user de sa diplomatie pour faire cesser les hostilités en Ukraine. Le Congo a établi les relations diplomatiques depuis 1964 avec la Russie, qui a envahi l’Ukraine depuis quelques jours.

Congo-coronavirus : les congolais accourent de plus en plus vers les centres de vaccination

L’affluence des Congolais et sujets étrangers vers les centres de vaccination contre la covid-19 grandit de plus en plus dans les différents centres retenus pour la circonstance.

 

A l’hôpital Blanche-Gomes, un des centres retenus pour la vaccination à Brazzaville, les files d’attente sont longues, les demandeurs de vaccin étant nombreux. S’enregistrer, attendre l’appel, échanger avec le psychologue, se faire prendre la tension artérielle avant de prendre le vaccin.  , a expliqué un citoyen ayant requis l’anonymat.

Le coordonnateur du site de vaccination à Blanche-Gomes, Jiguel Nganongo, a signifié que le volume du travail augmente chaque jour. « Depuis que nous avons commencé les gens viennent de plus en plus. Le travail de communication que nous faisons consiste à leur faire prendre conscience de l’importance de la vaccination qui est le moyen le plus sûr pour se protéger contre la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Dans l’ensemble, les sites de vaccination ne sont pas fréquentés au même rythme. Les centres d’accès facile reçoivent plus de demandeurs de vaccin. Les agents de la force publique se sont fait vacciner à la clinique médicale de la Garde républicaine à M’pila, à l’hôpital central des armées Pierre-Mobengo, à la direction générale de la sécurité civile (Sapeurs-pompiers).

Pour les agents de santé y compris ceux évoluant dans les officines, quatre sites sont retenus, notamment : le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville ; le Centre de santé intégré Marien-Ngouabi à Talangaї ; l’hôpital de base de Makélékélé ; l’hôpital spécialisé Mère-enfant Blanche-Gomes. Les autres départements seront retenus dans la deuxième phase.

Parmi les personnes qui viennent se faire vacciner, certaines d’entre elles connaissent leur statut virologique pour avoir déjà fait des tests Covid-19 par le passé. Les autres par contre le font de façon directe à titre préventif. Il convient de rappeler qu’au plus fort de la pandémie, les contaminés ont été suivis médicalement, sans vaccination, dans des sites de prise en charge. La vaccination est gratuite et concerne toutes les personnes qui n’ont jamais été vaccinées.

France : plus de 3000 passeports biométriques pour la diaspora congolaise

Une note d’information de la chancellerie congolaise à Paris confirme la mise à sa disposition de ces nouveaux documents importants.

Ce sont plus de 3000 Passeports biométriques qui sont arrivés au Consulat Général du Congo en France. C’est document seront distribués aux bénéficiaires. C’est du moins ce dit une note d’information de la chancellerie congolaise à Paris. La distribution de ces passeports se fera dans les locaux de l’Ambassade du Congo en France les mardi, jeudi et vendredi de 9h à 15h, précise la même source.

En 2018, au regard du nombre croissant de demandes à traiter, les autorités congolaises ont décidé d’envoyer une délégation venue de Brazzaville avec, dans son bagage, le système d’enrôlement susceptible de se faire délivrer les passeports biométriques qui répondent aux critères donnant une viabilité internationale absolue.

Il faut le noter, il ne sera plus question d’aller au Congo pour obtenir son passeport.

 

Les artistes des deux Congo préparent un spectacle à Brazzaville

Les artistes Kratos Mawaza, Gerald Bantsimba et Beat Box de Kinshasa en RDC offriront un concert le 28 janvier 2021 à l’Institut français du Congo, à  Brazzaville

Ce spectacle meublera la 4e édition de la : « Nuit des idées ». Les trois artistes dont deux de République démocratique du Congo monteront ensemble sur la scène. Ce sera un mélange de trompette, de chorégraphie, percussion et conte. C’est une création musicale du groupe Afro Beat box Kongo Jazz. L’évènement est prévu pour une heure de temps. Le beat box dont il est question, est une technique artistique qui permet de produire divers sons par la bouche. L’artiste Héritier Mawaza est l’une des figures qui se bat pour qu’il ne disparaisse pas dans la sphère de la musique urbaine. Il y travaille avec plusieurs artistes.

Chaque artiste démontrera ce qu’il fait le mieux dans le monde musico-artistique artistique.

 

Congo-Paris : l’exposition « Kings of Kin» met à l’honneur trois artistes congolais

L’évènement qui se déroule jusqu’au 30 octobre 2020 à la galerie Magnin-A et à la galerie Natalie Seroussi est consacrée à trois artistes emblématiques de Kinshasa, en RDC : Bodys Isek Kingelez (1948-2015), Moke (1950-2001) et Chéri Samba (1956-).

L ‘exposition « Kings of Kin », indique-t-on, rassemble une trentaine d’œuvres inédites et historiques de ces artistes inspirés par la vie quotidienne, les faits de société kinois et l’actualité internationale. « Témoins de la vie politique et des changements de leur pays, leurs œuvres traduisent l’incroyable énergie de la société congolaise avec ses espoirs et ses tourments », indiquent les organisateurs.

Pionniers de la scène artistique congolaise, fait-on savoir, ces « Kings of Kin », sont les véritables gardiens de l’indépendance de leur pays. « Moké peint l’ambiance et les sentiments, Chéri Samba porte un regard critique sur les événements mondiaux et Bodys Isek Kingelez imagine le futur. Tandis que la roue de la vie politique tourne, leurs œuvres se déploient toujours davantage et sont aujourd’hui présentes dans les plus grandes collections privées et publiques, dont celle du MoMA à New York qui a récemment consacré une rétrospective à Bodys Isek Kingelez ».

Chéri Samba, Moké et Bodys Isek Kingelez, renseigne-t-on, ont traversé tous les changements politiques de leur époque. Ils ont grandi au Congo belge, sont devenus des peintres reconnus pendant que le pays prenait le nom de Zaïre. De même, ces artistes ont vécu la naissance de la République démocratique du Congo. « Au coeur de ces espoirs et de ces tourments, ils ont créé des œuvres singulières qui se répondent ».

Un dialogue d’œuvres artistiques

La galerie Magnin-A choisit de faire dialoguer des buildings de Bodys Isek Kingelez, les toiles historiques de Moké réalisées entre 1974 et 1986 et des œuvres récentes et inédites de Chéri Samba. « Le « Grand peintre Moké » influencé par la vie quotidienne, l’agitation et les bruits de la ville, développe une peinture dans laquelle les Kinois se retrouvent. La peinture de Chéri Samba décrit de façon ostentatoire les péripéties de sa vie d’artiste et ses réflexions sur le monde », indique la galerie.

Pour sa part, la galerie Natalie Seroussi, explique-t-on, fait un focus sur les buildings « utopiques et colorés » de Bodys Isek Kingelez. « Dans ses maquettes imaginaires, Kingelez projette l’image d’une Afrique moderne, prospère et forte. En utilisant le plus souvent des matériaux de récupération pour construire ses bâtiments, Kingelez rappelle aux Congolais qu’ils peuvent eux aussi être maîtres de leurs rêves. Réalisées entre 1990 et le début des années 2000, les sculptures présentées par Natalie Seroussi sont, elles aussi, exposées pour la première fois au public ».

Congo : les populations demandent la levée du couvre-feu dans les deux grandes villes

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire estiment que cette mesure les empêche d’exercer leurs activités quotidiennes.

Vingt (20h) heures à 5 heures du matin, c’est l’intervalle des heures auxquelles les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont le droit de se retrouver dehors. Ce couvre-feu a été instauré dans les deux grandes villes congolaises depuis six mois dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Pour les congolais de ces parties du pays, ça commence à être long et à des conséquences dans leur quotidien. Ils demandent la levée de cette mesure.

L’activiste Charlin Kinouani arbore un tee-shirt qui dénonce la pratique du couvre-feu dès 20h. « Là j’ai lancé une action citoyenne qui s’appelle « image expressive ». Elle vise principalement la levée du couvre-feu », affirme-t-il, insistant que le couvre-feu constituait « un poison pour les libertés individuelles et collectives ».

Pour l’universitaire et acteur politique Vivien Manangou, le couvre-feu n’a plus sa raison d’être. « Vous voyez déjà que lorsque vous allez dans les rues, les populations n’en peuvent plus. Donc aujourd’hui, le couvre-feu à 20 heures à Brazzaville et à Pointe-Noire ne se justifie plus ni sur le plan économique, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan social », dénonce-t-il.

Le Congo est sous état d’urgence sanitaire, renforcé par un couvre-feu depuis le mois d’avril. A Brazzaville et à Pointe-Noire, le couvre-feu commence dès 20h, donnant l’aspect de villes fantômes.

Des ONG locales dénoncent l’atteinte des libertés fondamentales. Le défenseur des droits de l’Homme Joe Washington Ebina affirme que le couvre-feu asphyxie les populations.

« Les marchés de Fond Tié-Tié à Pointe-Noire, de Dragages, de Ta Nkeoua, de Ta Ngoma à Brazzaville, qui font vivre beaucoup de familles. Mais cette activité est bloquée. Le couvre-feu n’est plus adapté par rapport à la situation », déplore Ebina qui souligne également « la panique » qui s’en suit dès qu’il est 19h, car chacun voudrait très rapidement rentrer chez soi.

La semaine prochaine, la coordination nationale de gestion de la pandémie à Covid-19 devrait se réunir, et une réponse pourrait certainement être apportée ces nombreuses plaintes.

Foire aux livres : les écrivains congolais invités à s’inscrire

Dans le cadre de la deuxième édition de la saison des lettres congolaises, un appel à candidatures a été ouvert jusqu’en fin mars pour permettre aux écrivains congolais de participer aux programmes de l’événement et, éventuellement, présenter leurs œuvres à travers la foire aux livres.

La saison des lettres congolaises revient encore cette année du 25 au 28 avril à Brazzaville et Pointe-Noire autour d’une panoplie d’activités entre le public et le livre.  La foire aux livres figure parmi les activités phares de cette manifestation culturelle. Comme le stipulent les organisateurs, cette foire est un moyen judicieux pour les écrivains d’étendre leurs visibilités et de toucher un nouveau et large public en allant à sa rencontre. En effet, chaque auteur pourra présenter, vendre, dédicacer ses ouvrages ; échanger librement avec les lecteurs ; rencontrer d’autres écrivains et nouer des contacts avec des éditeurs. Aussi les potentiels auteurs pourront-ils également trouver leur compte à la faveur des discussions autour du livre et de l’écriture.

Pour candidater, chaque postulant doit envoyer son nom et prénom, les titre(s) du ou des livres(s) à exposer, le résumé en cinq lignes maximum de l’œuvre, l’éditeur, l’année de publication et le genre littéraire de l’œuvre (roman, poésie, nouvelles, essai, théâtre…). Les éléments de candidatures sont à faire parvenir à l’adresse : leséditionsplus@leséditionsplus.com.

Lors de la précédente édition de cet événement, la foire aux livres s’était notamment invitée à la Poste centrale de Brazzaville.  Pendant trois jours, le public a découvert de nombreux auteurs et leurs œuvres, échanger ensemble et profiter des lectures en séance tenante.

S’agissant de cette deuxième édition de la saison des lettres congolaises, le programme exact n’est pas encore défini. Néanmoins, outre la foire aux livres, cet événement prévoit également des conférences, prix littéraires et biens d’autres activités. Créée en 2019, la saison des lettres congolaises est une initiative de Maha Lee Cassy, écrivain congolais et responsable des éditions Plus. L’objectif du projet, promouvoir les auteurs et la littérature du Congo, tant au niveau national qu’international.

Afrique du Sud : l’ambassade du Congo à Pretoria appelle les congolais à la prudence

C’est à travers un communiqué que l’ambassade du Congo à Pretoria, a invité les congolais résidents en Afrique du Sud à une prudence accrue dans leurs déplacements.

L’Afrique est le théâtre depuis quelques des violences xénophobes. On assiste à des scènes de pillages et d’incendies des boutiques des étrangers au centre de Johannesburg et en périphérie.

Suite à ces violences, l’Ambassade de la République du Congo à Pretoria a invité dans un communiqué, les ressortissants congolais, à une prudence accrue dans leurs déplacements, de même que sur les lieux de travail et de résidence.

Mardi 03 septembre, le chef de l’État sud-africain a condamné ces violences qu’il juge d’inacceptables.

Pèlerinage à la Mecque : 440 congolais sont attendus

Le Comité national du pèlerinage du Congo a invité, le 23 juin, les fidèles à se faire enregistrer pour le pèlerinage du mois d’août, en Arabie saoudite.

L’appel a été lancé lors de la réunion d’évaluation des activités trimestrielles organisée à Brazzaville, sous la conduite du coordonnateur général du comité, Bernard Soumana Yoka, intronisé le 31 mars dernier par le président du Conseil supérieur islamique, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.

Le calendrier de ce comité prévoit que la date limite pour les enrôlements est fixée à la fin de ce mois (juin). Les pèlerins quitteront le Congo le 30 juillet et reviendront le 27 août 2019.

Pour ce qui concerne le volet des activités réalisées, le comité national a souligné que les résultats sont significatifs, notamment l’obtention pour la première fois dans l’histoire de l’organisation du pèlerinage, d’un quota de quatre cent quarante pèlerins pour le Congo.

Parmi ceux-ci, figurent également l’harmonisation des relations avec l’administration publique congolaise, le plaidoyer du Congo pour les mesures exceptionnelles auprès du ministre de l’Oumra et du pèlerinage du royaume d’Arabie saoudite ainsi que l’acquisition de l’équipement technique et opérationnel pour l’octroi des visas d’accomplissement de ce déplacement à la Mecque.

Les chefs d’entreprises congolais en prospection à Paris

C’était dans le cadre  de la mission du club Congo-France-numérique, qu’une délégation de congolais a séjourné en France du 18 au 21 juin 2019.

Pour la première mission économique du club Congo-France-numérique, a favorisé des rencontres à caractères économique dans la capitale française. Les Congolais sont venus prospecter auprès de leurs homologues français les affaires et les opportunités à saisir.

L’objectif était de faire connaître les différentes opportunités dans l’écosystème digital, de mettre en lumière les atouts des entreprises congolaises et favoriser les échanges entre les professionnels du numérique par la création de clusters d’entreprises. C’est du moins ce qu’a expliqué Luc Missidimbazi, conseiller aux postes, télécommunications et numérique du Premier ministre.

Parmi les rendez-vous rendus publics, ceux de Bercy, au ministère de l’Economie, et du lab innovation, de la banque de France à Paris. Les entretiens ont permis de déterminer des axes d’actions et de partenariats pour 2020. Une priorité s’est dégagée pour l’innovation, la formation et les services.

Au terme de la mission, « nous avons facilité les projets d’investissements des entreprises et acteurs congolais en France, ainsi que des entreprises françaises », a indiqué Luc Missimbazi, chef de la délégation congolaise. Il a estimé avoir rempli le premier acte par le biais du club Congo-France numérique à la quête de la promotion et la création d’un écosystème dynamique et structuré.

Congo : la coopération sino-congolaise au cœur des débats

Les Congolais font le point sur les investissements de la Chine dans leur pays, à l’occasion du sommet Chine-Afrique.

A l’occasion du sommet Chine-Afrique qui s’est ouvert lundi 03 septembre à Beijing, les Congolais font le point sur les investissements de la Chine dans leur pays. Les avis sont divers, si pour certains le bilan est satisfaisant pour d’autres doutent de la qualité des infrastructures réalisées et estiment que le partenaire chinois a oublié l’agriculture, un secteur clé pour booster une économie en panne.

La République du Congo est représentée à ce sommet par son président, Denis Sassou Nguesso.

Un journaliste et analyste économique, Christian Sahir, juge positive la coopération entre la Chine et le Congo. « La coopération entre le Congo et la Chine a permis à notre pays de se doter d’un certain nombre d’infrastructures. Je prendrais pour exemple la route nationale numéro 1 Pointe-Noire-Brazzaville (longue de plus de 500 kilomètres, ndlr) qui a un impact économique très très important », commente-t-il.

Le barrage hydroélectrique d’Imboulou de 120 mégawatts est également le fruit de cette coopération. Mais, les investissements chinois ont plus été consentis dans le bâtiment. « Des fissures par-ci, des carreaux décapés par-là, des sièges dans les salles de réunions qui perdent leurs accoudoirs dès inauguration des bâtiments, c’est ce que nous vivons parfois avec les Chinois », témoigne un chef de quartier sous couvert d’anonymat.

Léon Mayeko enseignant d’économie à l’université publique, trouve que le développement passe par l’agriculture et non par le bâtiment : « Ce qui a fait de la Chine aujourd’hui l’une des puissances mondiales, c’est l’agriculture. Ce n’est pas avec ces bâtiments que nous pouvons nous développer », analyse-t-il.

Il est important de noter que le Congo et la Chine ont établi leurs relations depuis 1964.

Société : 1297 passeports diplomatiques congolais retirés

Les personnalités en question ont été sommés par Jean-Claude Gakosso de ramener le précieux document au ministère des affaires étrangères du Congo Brazzaville.

Jean-Claude Gakosso, le ministre des affaires étrangères a publié le 19 juin passé une note annulant le passeport diplomatique de prés de 1297  Congolais. Il s’agit notamment des anciens ministres, sénateurs, députés, magistrats, officiers supérieurs, directeurs de banques, retraités de la haute fonction publique. Sont également concernés, certains membres de la famille présidentielle ainsi que des enfants ou conjoints des ministres en exercice.

Concrètement, toutes les personnes concernées par cette liste, devront dorénavant se résoudre à voyager avec un passeport ordinaire. Leurs passeports diplomatiques annulés par décret présidentiel sont désormais frappés de nullité et exposeraient ceux qui continueraient de s’en servir à être puni par la loi. Le ministère des affaires étrangères congolais est chargé de récupérer ces différents passeports.