Congo : Denis Sassou N’Guesso invité à Malabo

Le chef de l’Etat a reçu une invitation de son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour les assisses de la 24e session ordinaire de la CEEAC.

 

Denis Sassou N’Guesso, a accordé, le 28 février à Pointe-Noire, une audience au ministre des Affaires étrangères de la Guinée équatoriale, Siméon Oyono Esono Angue. Le ministre équato-guinéen était porteur d’un message de son président de la République Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo souhaite la présence de son homologue congolais, à l’organisation prochaine à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, de la 24e session ordinaire de la conférence des chef d’Etat et de gouvernement de la CEEAC.

« Le sommet de la CEEAC se tiendra le 9 mars à Malabo. En attendant cette date, le sommet des chef d’Etat et de gouvernement a déjà commencé avec la réunion technique, dans le cadre de la paix et de la sécurité, de la justice et du commerce. Le président Obiang m’a chargé d’inviter son excellence Denis Sassou N’Guesso pour y assister », a déclaré le diplomate guinéen, au sortir de l’audience.

Denis Sassou N’Guesso et Siméon Oyono Esono Angue ont également évoqué la coopération bilatérale entre le Congo et la Guinée équatoriale.

Notons que la 24e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC sera organisée sur le thème « La CEEAC à la croisée des chemins : vers la consolidation de la réforme pour relever les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale ».

La rencontre aura pour objectif général de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la communauté, de contrôler et de suivre la mise en œuvre des politiques ainsi que des décisions approuvées par les instances communautaires.

 

Congo : Dieudonné Bantsimba met en garde contre l’évasion des recettes

Il s’est exprimé mardi 27 février, à l’ouverture de la quatrième session ordinaire budgétaire Conseil départemental et municipal de Brazzaville.

 

Les travaux de la quatrième session ordinaire budgétaire du Conseil départemental et municipal de capitale politique se sont ouverts mardi 27 février 2024. Dans son discours d’ouverture, le président dudit Conseil Dieudonné Bantsimba a mis en garde les agents municipaux qui s’impliqueront dans l’évasion des recettes.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, nous parviendrons à doter notre assemblée locale d’un budget réaliste qui tient compte des ressources mobilisables et des priorités des Brazzavillois. Notre bureau exécutif mettra tous les moyens en jeu pour traquer les agents municipaux qui participent à l’évasion des recettes municipales. Pour relever ce défi, les conseillers municipaux seront mis à contribution », promet Dieudonné Bantsimba.

Neuf affaires seront examinées lors de cette quatrième session ordinaire budgétaire qui va se clôturer le 7 mars. Pendant cette session, le Conseil départemental et municipal va adopter son budget exercice 2024 ainsi que son programme d’investissements. Il examinera également le projet de délibération portant enlèvement des épaves dans le périmètre urbain.

 

Le Congo connecté au câble 2Africa de Meta

Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé mercredi 28 février à Pointe-Noire, à l’activation de ladite connexion.

 

La République du Congo compte parmi les trente-trois pays connectés au câble sous-marin 2Africa. Le chef de l’Etat a marqué officiellement la connexion de ce câble à fibre optique avec l’ensemble des villes du pays. Il a également procédé à la mise en service du Data center TIER 3+, le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique. C’est du moins ce que confirment les spécificités techniques dévoilés par le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Selon adiac-congo.com, la connexion de ce centre de données aux deux câbles sous-marins, à savoir le Wacs et 2Africa, adossés sur deux backbones et de deux points d’échanges internet, ainsi que des technologies de pointe en gestion énergétique, fera du Congo un hub numérique incontesté de la sous-région, confortant ainsi sa position de pays de transit pour l’ensemble de l’Afrique centrale.

Pour ce qui est du Data center, il va pouvoir héberger l’ensemble des données de l’administration publique, du secteur privé, mais aussi celles des entreprises étrangères qui souhaitent déjà y loger leurs équipements et leurs données.

Les travaux de construction de ces infrastructures, ont duré plus de deux ans et ont coûté 8,2milliards de FCFA. C’est un ensemble composé d’un immeuble R+1 abritant le Data center de type TIER3+, et d’un autre bâtiment R+6 abritant 80 bureaux, des salles de réunions et une salle de conférence de 75 places.

Congo : la première cargaison du Gaz naturel liquéfié est disponible

La production du gaz liquéfié de la société ENI Congo a officiellement été lancée mardi 27 février, à Pointe-Noire, par le président Denis Sassou N’Guesso.

 

ENI Congo vient de produire sa première cargaison du gaz naturel liquéfié. La cérémonie officielle de lancement a été présidée mardi 27 février, dans la capitale économique du Congo, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

D’une valeur de 5 milliards de dollars, Congo Gaz naturel liquéfié fait partie d’un projet qui se déploie en plusieurs phases. La première a débuté fin 2023, avec l’installation de la première usine flottante de liquéfaction de gaz naturel (Tango FLNG) d’une capacité de 0,6 million de tonnes par an (MTPA) de GNL. L’usine exploite les importantes ressources gazières, répondant aux besoins énergétiques locaux tout en permettant les exportations vers d’autres pays, principalement vers l’Europe, en utilisant son port comme principal port d’escale, renforçant ainsi la sécurité énergétique.

La deuxième phase actuellement en construction et dont le démarrage est prévu en 2025, verra la mise en service d’une deuxième usine FLNG, portant la capacité totale de liquéfaction à 3 MTPA.

A travers ce projet, la République du Congo se positionne comme premier membre des pays exportateurs de GNL.

Le Congo reçoit près de 100 millions de FCFA destinés aux victimes des inondations

Le protocole d’accord d’aide humanitaire a été signé entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan, et la ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Près de 100 millions de francs CFA, c’est la somme que vient de recevoir la République du Congo. C’est un don de la Chine destiné à accompagner le pays à faire face aux phénomènes d’inondations.

Lors de la signature du protocole d’accord d’aide humanitaire entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan et la ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, la diplomate a indique que « C’est la troisième année consécutive que la Chine accorde au Congo, ce type d’aide humanitaire qui est une illustration de la solidarité entre nos deux peuples et la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique ».

Près d’un million des congolais sont affectés par les dernières inondations dont plus de cinq cent mille ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence. C’est une information donnée par Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa qui précise que les crues de 2023 sont les plus importantes que le Congo ait connu depuis plus d’un demi-siècle.

Congo : plus de 2000 kits à distribuer dans les structures sanitaires

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a procédé lundi 26 février, au lancement de distribution des kits de gratuité de la césarienne et d’autres interventions obstétricales.

 

Deux mille un (2001) kits de césarienne et d’autres interventions obstétricales seront distribués dans les différents hôpitaux du pays. Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a lancé lundi 26 février, à Brazzaville, l’opération de distribution de ces équipements. Ces kits ont été acquis par le programme national chargé de la césarienne. L’objectif est d’améliorer l’accessibilité de la césarienne et des soins obstétricaux néonataux d’urgence.

« Le paquet des soins offerts couvre, entre autres, la césarienne urgente et programmée, la prise en charge de l’hémorragie de la délivrance, la réanimation, la laparotomie pour grossesse extra utérine, la laparotomie pour rupture utérine », a expliqué le Dr Fabien Boungou, directeur du programme national chargé de la césarienne.

La stratégie de la distribution des kits de césarienne dans les établissements de santé répond à une nécessité pressante, celle de la réduction du taux de la mortalité maternelle et néo-natale. C’est du moins ce qu’a évoqué le directeur des soins et services de santé, le Pr Germain Monabeka

Les chiffres évoqués par le directeur du Programme national chargé de la césarienne indiquent qu’en 2022 le ratio de mortalité maternelle était estimé à 414 décès, pour 100 000 naissances vivantes tandis que celui des nouveau-nés à 28,86 décès pour 100 000 naissances vivantes.

Congo : injustice déplorée dans l’intégration des journaliers de la E2C

Le collectif des journaliers de la Société Energie électrique du Congo (E2C), dénoncent des recrutements fictifs du personnel.

 

C’est une déclaration publiée samedi 24 février, que le collectif des journaliers de la E2C, ont exprimé leur mécontentement. Ils affirment que sur les 258 agents recrutés par la E2C, 204 sont des journaliers et le reste sont des recrutements fictifs. Ce groupement crie à l’injustice et demande la régularisation des autres journaliers.

« Depuis des années nous avons demandé aux responsables de la Société Energie électrique du Congo de débloquer notre situation. Mais jusqu’à ce jour aucune évolution. Pour ce faire nous sollicitons l’intervention du Président de la République afin que notre situation professionnelle soit décomptée », a dit le porte-parole du collectif des journaliers de E2C Yvon Moussahoudi.

Les journaliers proposent un arrangement à l’amiable de la situation liée à leur intégration avec le Directeur général de la E2C. « Nous avons servi avec loyauté au sein de la société E2C. Et nous vous supplions de nous intégrer dans l’entreprise ».

Congo : le patronat invité à offrir des opportunités d’emploi à la diaspora

C’est un appel lancé jeudi 22 février, à Brazzaville par Hugues Ngouélondélé, ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi.

 

Le ministre Hugues Ngouélondélé, a tenu une séance de travail ce jeudi 22 février à Brazzaville avec l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo) et l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc).

Il était question au cours de cette rencontre de parler de l’inauguration prochaine du bureau de liaison de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) à Paris, en France. Ce bureau aura pour mission essentielle d’accueillir, d’informer, d’enregistrer et d’orienter les demandeurs d’emploi congolais résidant à l’étranger. Il facilitera également la mise en relation entre les employeurs établis au Congo et les talents de la diaspora.

Le ministre en charge de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé a profité de l’occasion pour solliciter l’engagement du patronat à offrir des opportunités d’emploi à la diaspora congolaise.

« Beaucoup de jeunes qualifiés font des petits boulots. Il faudrait que le jeune qui est à Paris puisse discuter avec une entreprise ici à Brazzaville. » a expliqué le ministre.

L’initiative vise à favoriser l’intégration professionnelle des Congolais de l’étranger.

 

Congo : la Fécofoot tiendra son assemblée générale en mars à Sibiti

C’est ce qui ressort des assisses du comité exécutif de l’instance faitière du football qui se sont tenues du mercredi 21 au jeudi 22 février 2024.

 

Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a tenu sa session ordinaire du 21 au 22 février 2024. Il en ressort de ces assisses que la Fécofoot tiendra sa prochaine assemblée générale le 09 mars prochain à Sibiti, dans le département de la Lékoumou.

« Au cours de notre dernière session du mois dernier, nous avions pris la résolution de tenir notre assemblée générale ordinaire le 9 mars prochain, à Sibiti. La présente session est donc préparatoire à cette grande messe qui va réunir les membres statutaires de notre instance suprême », a expliqué Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fécofoot.

L’enjeu de cette assemblée générale consiste à « s’approprier de nouveaux outils qui serviront à bien réguler le fonctionnement de notre institution ». C’est du moins ce qu’a précisé Jean Guy Blaise Mayolas.

Au menu des ces prochaines assisses selon le président Jean Guy Blaise Mayolas, des débats, des échanges, des idées constructives et novatrices. Pendant deux jours, il sera question pour les participants de trouver des solutions et de prendre des engagements pour améliorer le football congolais.

Congo : 76% des entreprises incubées par Kosala sonr tenues pas des femmes

Au cours de l’année 2023, 4186 entrepreneurs ont été accompagné et 4135 autres incubées par la pépinière d’entreprises Kosala.

 

Kosala a injecté au cours de l’année 2023, des fonds dans les secteurs comme l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le petit commerce et autres services, soit 96% consacrés aux micros entrepreneurs et 4% aux entrepreneurs. L’incubateur Kosala a cette même année reçu 16 450 demandes d’accompagnement. 4186 entrepreneurs en ont bénéficié et 4135 entreprises ont été incubées.

Ces informations ont été détaillé dans un rapport d’activité que le directeur de l’entreprise, Trésor Dexter Omono, a présenté mardi 20 février, à Brazzaville. Selon ce rapport, 76% des entreprises incubées sont tenues par des femmes et 24 % par des hommes.

Pour cette année, Trésor Dexter Omono a annoncé une diversité de projets et programmes qui seront mis en place, tels des clubs de business servant de pont entre les Congolais de la diaspora et ceux restés au pays; un programme itinérant visant à doubler l’impact de l’action menée par l’incubateur Kosala auprès des jeunes.

Kosala a néanmoins formulé des recommandations concernant l’accès au financement. L’entreprise propose entre autres au gouvernement de favoriser le développement des capitaux-risques locaux et des fonds d’investissement pour soutenir les entreprises en démarrage ; de mettre en place des incitations fiscales pour les investisseurs qui soutiennent les start-up et entreprises à fort potentiel de croissance. Sur la sensibilisation et l’éducation à l’entrepreneuriat, l’incubateur suggère d’en intégrer dans les programmes scolaires dès le primaire ; d’encourager les partenariats entre les entreprises, les universités et les centres de recherche en vue de favoriser l’innovation et le transfert de technologie.

Congo : pose de la 1ere pierre de l’Institut national des aveugles

Le complexe va abriter la formation spécialisée des personnes vulnérables, notamment les aveugles et les jeunes filles en situation difficile.

 

Les travaux de l’Institut national des aveugles ont été lancé mardi 20 février, par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa. Le projet est financé par la Fondation Conacce Chaplain avec un appui du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

Le complexe sera constitué entre autres, des salles de classe, un réfectoire avec une capacité d’accueil de 120 personnes, un atelier dédié aux activités pratiques et créatives, une infirmerie. L’objectif est d’offrir un enseignement adapté aux besoins spécifiques aux enfants aveugles en mettant un accent sur le développement des compétences académiques et sociales nécessaires pour réussir leur vie en société.

Congo : dix-sept élèves du lycée technique 5-Février-1979 à la barre

Le procès s’est ouvert mardi 20 février devant la sixième chambre correctionnelle du tribunal.

 

Ils sont inculpés pour « dégradation d’un objet d’utilité ou de décoration publique ». Le procès des dix-sept élèves du lycée technique 5-Février-1979 de Brazzaville, s’est ouvert mardi 20 février, devant la sixième chambre correctionnelle du tribunal de la capitale.

Pendant près de six heures, les accusés ont été entendus. Ils ont pour certains reconnu partiellement les faits, mais sans expliquer pourquoi ils ont remplacé le drapeau vert-jaune-rouge par une étoffe bleue nuit, couleur de leur uniforme.

D’autres ont affirmé avoir été interpellés dans la confusion ou par un excès de zèle des policiers. L’audience a été suspendue et reprendra le 27 février prochain par l’audition des témoins.

Congo : la grève des enseignants des FUSYNEC se poursuit

Le mouvement de grève entamé en janvier par les forces unies des syndicats des enseignants du Congo (FUSYNEC) reste maintenu.

 

Les enseignants affiliés aux FUSYNEC et les comités des enseignants volontaires et communautaires ont tenu une assemblée générale samedi 17 février 2024. Il était question de faire le point de la grève qu’ils avaient entamé le 20 janvier dernier. A l’issu de cette rencontre, il a été décidé que le mouvement de grève reste maintenu.

« Nous demandons aux chefs d’établissements de ne pas intimider les enseignants, en accomplissant leurs tâches selon les règles de l’art », a dit le coordonnateur de FUSYNEC, Daniel Ngami au terme de l’Assemblée générale.

Les raisons de cette décision sont entre autres la publication de l’arrêté conjoint fixant les montants des primes et indemnités dues aux enseignants, conformément aux articles 54 et 55 du statut particulier des agents du cadre de l’éducation nationale.

Autres revendications on note le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, dont la publication de tous les textes issus des commissions administratives et paritaires (CAP), organisées en 2023 et égarés dans le circuit d’approbation et ce, jusqu’à présent ; le paiement de tous les enseignants communautaires et volontaires ; les intégrations dans la fonction publique de tous les enseignants volontaires  en général,  et  communautaires âgés 45 à 50 ans, en particulier et ce , conformément à la lettre  et l’esprit de la loi N° 068-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique.

Les forces unies des syndicats des enseignants du Congo et comités des enseignants volontaires et communautaires demandent la prise en compte de leurs revendications pour mettre fin à la grève.

Le Congo reçoit environ 36 milliards FCFA de la BM

L’enveloppe est destinée à financer l’extension du nouveau complexe de l’Institut national de la statistique (INS), d’une salle de conférence, d’un amphithéâtre et des salles de classe supplémentaires.

 

L’institution de Bretton Woods accorde environ 36,4 milliards FCFA (60 millions de dollars) à la République du Congo. Cet argent va servir à renforcer les acquis du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT). Notons que la Banque mondiale est le principal partenaire du PSTAT, financé à hauteur de 24 milliards FCFA entre avril 2015 et septembre 2023.

Les 36,4 milliards FCFA sont destinés à l’extension du nouveau complexe de l’Institut national de la statistique (INS), la construction d’une salle de conférence, d’un amphithéâtre et des salles de classe supplémentaires. L’inauguration du complexe de l’INS a eu lieu le 13 février dernier.

« Je vous invite instamment à faire preuve de créativité pour vulgariser les sciences statistiques afin d’aider les profanes et le grand public à mieux en comprendre les enjeux, à s’y familiariser et à savoir en faire bon usage. Les statistiques ne sont pas que des chiffres. Elles traduisent une réalité qui impacte la vie de nos concitoyens. Les appréhender aidera la communauté à s’en approprier et à les intégrer dans ses pratiques de vie courante », a déclaré le directeur des opérations de la BM pour la République du Congo, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et la Guinée équatoriale, Cheick Fantamady Kanté.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 février 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 14 février 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Onze affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ;
  • Quatre projets de décret au titre du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs ;
  • Deux projets de décret au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère de l’Enseignement technique et professionnel ;

      I/- Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi et un projet de décret.

Le premier texte présenté est un projet de loi portant création de l’Agence nationale de réinsertion sociale et d’éducation civique. Notre pays est confronté depuis des années à des comportements juvéniles antisociaux ou déviants. Ces actes constituent le plus souvent une menace à la cohésion sociale et au vivre-ensemble. Les causes de ce phénomène sont multiples.

Etablissement public à caractère administratif, l’Agence nationale de réinsertion sociale et d’éducation civique s’inscrit dans l’optique d’une prise en charge de ce phénomène, en vue de la protection de la société. Cette agence a pour moyens d’actions l’accompagnement moral, éducatif et professionnel des jeunes concernés. Il s’agit, à travers l’agence, d’assurer la réinsertion sociale des jeunes, en délicatesse ou non avec la loi, recrutés sur la base de leur consentement ou au moyen des procédures y relatives ou instituées, à cet effet.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant création de l’Agence nationale de réinsertion sociale et d’éducation civique. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le ministre Ngouélondélé a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national de lutte antidopage dans le sport (CNLAD).

Cet organisme a pour objet de prévenir et de réprimer l’usage de produits dopants dans le sport, conformément aux lois, règlements et conventions internationales ratifiées par notre pays, notamment la Convention internationale de l’Unesco de 2005 contre le dopage dans le sport.

Cet organisme fonctionnant de fait, la régularisation initiée ce jour par le présent projet de décret permettra sa reconnaissance officielle par l’Agence mondiale antidopage, seule structure mondiale chargée d’établir la liste des substances interdites lors des compétitions organisées sur le sol national.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du CNLAD.

II/- Ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs  

Appelé par le président de la République à prendre la parole M. Jean-Rosaire Ibara, ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, a soumis à l’examen du Conseil quatre projets de décret.

Le premier texte est un projet de décret fixant les modalités de l’évaluation de la performance de l’action publique. Le ministre Ibara a souligné le fait qu’une action publique performante permet de garantir, d’une part, une gestion saine et responsable des affaires publiques et, d’autre part, une dépense publique efficace et efficiente.

Au Congo, ces principes ont été inscrits dans la loi n°36-2017 du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances. De même, la loi d’orientation de la performance de l’action publique du 10 octobre 2019 a inscrit dans ses textes la vision plusieurs fois réitérée de son excellence monsieur le président de la République relative à l’obligation de transparence, de reddition des comptes et de suivi et évaluation de la gestion des affaires publiques.

Le gouvernement a engagé notre pays dans un processus de réformes, à l’effet d’optimiser le cadre administratif, d’améliorer la qualité du service public et de combattre les antivaleurs, afin de restaurer la confiance avec les partenaires internes et externes.

Par ailleurs, la loi du 10 octobre 2019 érige la gestion axée sur les performances comme mode de gestion de l’administration publique et a pour objectif de promouvoir la bonne gouvernance. Pour y parvenir, le décret du 6 juillet 2021 sur les attributions du ministre en charge de la Qualité du service public place ce département au cœur de l’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale de recherche de performance du secteur public.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de l’évaluation de la performance de l’action publique.

Présentant le deuxième texte, à savoir un projet de décret portant approbation de la Politique nationale du contrôle d’Etat (PNCE) en République du Congo, le ministre Ibara a rappelé aux membres du Conseil que la logique de la performance, au cœur de la gouvernance publique, implique la mise en place d’un dispositif d’audit, de contrôle interne et de gestion des risques. L’enjeu majeur de cette politique nationale du contrôle d’Etat est la mise en place d’un Système intégré du contrôle d’Etat, pilier du système de management de la performance de l’action publique.

Ce système intégré est fondé sur quelques activités/actions, dont : la réorganisation des organes de contrôle interne ; la mise en place d’un comité interministériel d’audit, de contrôle interne et de maitrise des risques ; la responsabilisation des gestionnaires publics et la sécurisation de leur gestion.

L’objectif général de cette politique est l’amélioration, le renforcement et la promotion du contrôle interne et de l’évaluation de la performance de l’action publique en vue d’en faire un outil d’aide à la gestion à travers des objectifs spécifiques transcrits dans six axes stratégiques.

La politique nationale du contrôle d’Etat s’articule, de ce fait, autour de six enjeux, dont la recherche de l’efficacité des contrôles ; la fiabilité et l’intégrité de l’information ; la modernisation et la professionnalisation du contrôle interne.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la PNCE en République du Congo.

Le troisième texte défendu par le ministre Ibara est un projet de décret portant approbation de la politique nationale de la qualité du service public en République du Congo. S’inscrivant dans le même cadre que les textes précédents, cette politique nationale se décline en six objectifs spécifiques, dont le renforcement des capacités pour l’amélioration des prestations du service public ; l’amélioration des conditions de travail des agents du service public ; la promotion de l’égalité hommes-femmes ainsi que l’égalité devant le service public et l’administration.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la politique nationale de la qualité du service public en République du Congo.

Enfin, le dernier texte, à savoir un projet de décret portant approbation de la politique nationale de la lutte contre les antivaleurs en République du Congo, a permis au ministre Ibara de souligner que l’objectif principal de celle-ci est d’éradiquer les antivaleurs dans notre société. Ses objectifs spécifiques se déclinent en trois axes stratégiques, parmi lesquels l’amélioration de la communication et des capacités des acteurs ainsi que le renforcement de la coordination des interventions en matière de lutte contre les antivaleurs.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la politique nationale de la lutte contre les antivaleurs en République du Congo

III/- Ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale

Invitée à son tour par le chef de l’Etat à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, a soumis à l’examen du Conseil deux textes. Le premier est un projet de décret portant approbation des statuts du Centre national de formation en statistique, démographie et planification. Créé par la loi n°18-2023 du 27 mai 2023, en remplacement du Centre d’application de la statistique et de la planification, lui-même créé en 1983, le projet de décret vise à rendre opérationnel cet établissement.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts du Centre national de formation en statistique, démographie et planification.

Le second texte soumis aux membres du Conseil par la ministre Ebouka-Babackas est un projet de décret fixant le cadre général de gestion des investissements publics. Dans le cadre de la politique d’amélioration de la gestion des finances publiques, les pouvoirs publics ont décidé de remplacer, à compter de 2024, l’ancienne logique de moyens pour consacrer le basculement du budget en mode programme.

Ce changement vise principalement les dépenses d’investissement public. Il implique la mise en place de procédures claires établissant une répartition rationnelle des responsabilités ainsi que le renforcement de la qualité de la dépense publique. Il consacre l’obligation pour atteindre l’objectif d’assainissement des finances publiques de notre pays, de s’appuyer sur la bonne gestion des investissements publics.

Le cadre juridique sur lequel se fondent ces exigences porte, entre autres, sur la loi du 9 mars 2017 portant code relatif à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des finances publiques ainsi que sur la loi organique du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances.

Devant l’imminence du basculement vers le budget en mode programme, le projet de décret fixe le cadre général de gestion des investissements publics tel que prescrit par cette réforme.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant le cadre général de gestion des investissements publics.

 IV/- Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ghislain Thierry Maguessa Ebome, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret. Le premier texte est un projet de décret portant institution, organisation et statut de l’Institut professionnel et technologique d’Oyo.

L’amélioration de la carte scolaire dans notre pays ainsi que la nécessité de rapprocher la formation de la population ont justifié la création de l’Institut professionnel d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Son objet est d’assurer la formation des apprenants dans les métiers de l’industrie, des technologies de l’information et de la communication, ainsi que dans le domaine des services. L’institut a vocation à renforcer l’employabilité des jeunes ainsi formés.

L’institut offre des formations de niveau 1 pour les titulaires du brevet technique ou diplôme équivalent et des formations de niveau 2 pour les titulaires des baccalauréats technique et professionnel ou un diplôme équivalent.

Les diplômes délivrés seront le brevet d’études professionnelles et le baccalauréat professionnel pour le niveau 1 et le brevet de technicien supérieur pour le niveau 2.

Les filières prévues sont les suivantes : génie civil et rural ; électrotechnique ; mécanique générale ; mécanique automobile ; maintenance industrielle ; réseaux et télécommunications ; informatique industrielle ; informatique et métiers du numérique ; transport et logistique ; hôtellerie et tourisme.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant institution, organisation et statut de l’Institut professionnel et technologique d’Oyo.

Le deuxième texte présenté par le ministre Maguessa-Ebome est un projet de décret portant institution, organisation et statut de l’Institut polytechnique de Kintélé. Cet établissement de formation technique et professionnelle est le fruit de la coopération entre notre pays et la Chine, à travers la société Cina State Construction Engineering Cooperation Limited.

Dédié aux métiers du génie civil et notamment de la construction, cet institut doit permettre un transfert effectif de compétences dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. L’accès à cet institut se fera par voie de concours pour les élèves titulaires des baccalauréats technique et professionnel. Les différentes formations seront sanctionnées par les diplômes de Brevet de technicien supérieur.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant institution, organisation et statut de l’Institut polytechnique de Kintélé.

Enfin, le ministre Maguessa-Ebome a présenté aux membres du Conseil un projet de décret portant institution et organisation du certificat d’aptitude professionnelle et du certificat de compétences professionnelles. Face à la faiblesse des conditions de formation et d’homologation des compétences acquises en milieu professionnel dans notre pays, il apparaît nécessaire de restructurer les certificats d’aptitude professionnelle (CAP) et dans les autres compétences professionnelles. Si le CAP est délivré après deux années de formation, il est parfois nécessaire de délivrer des certificats de compétences professionnelles pour attester d’un certain niveau d’employabilité acquis, notamment grâce à des formations en alternance, prévoyant un temps de présence en entreprise variant entre 50% à 75% du temps de formation selon les modules.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant institution et organisation du certificat d’aptitude professionnelle et du certificat de compétences professionnelles.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à   13h25.

 

Fait à Brazzaville, le 14 février 2024

Pour le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le ministre des Hydrocarbures

Bruno Jean Richard Itoua

Le Congo et la RCA échangent leurs expériences sur la lutte contre les antivaleurs

C’était au cours d’un échange jeudi 15 février, à Brazzaville, entre le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui.

 

La République du Congo et la République centrafricaine entendent renforcer leur coopération en matière de lutte contre les antivaleurs. C’est pour en parler que le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara, a échangé, le 15 février à Brazzaville, avec le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui.

Jean-Rosaire Ibara a également eu un échange avec le directeur de cabinet du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Simplice Mounianga Boukongou et les autres cadres.

« Nous avons échangé nos expériences sur les mécanismes de contrôle au niveau des deux pays, la République centrafricaine et la République du Congo. Cela m’a permis de connaître les attributions en termes d’organisation institutionnelle de ce département ministériel qui est technique et politique au niveau de la République du Congo. Le brillant exposé fait par le directeur de cabinet m’a permis de voir, en termes de positionnement institutionnel, comment le contrôle d’Etat est positionné et quelles sont les attributions », a expliqué Roméo Gribingui à la presse.

La rencontre a aussi été une occasion pour le Congo d’informer son hôte de l’adoption en Conseil des ministres du 14 février d’un projet de décret portant approbation de la Politique nationale du contrôle d’Etat.

Congo : un sit-in des membres de la FESY-POSTEL

Les travailleurs de la société des Postes et de l’épargne du Congo exigent le départ de la directrice générale de cette entreprise.

 

Les membres de la Fédération des syndicats des postes et télécommunications ( FESY-POSTEL ) ont organisé un sit-in mercredi 14 février dernier, à Brazzaville. Ils exigent la révocation de la directrice générale de la société des Postes et de l’épargne du Congo (SOPECO). Ces employés se plaignent du mauvais management.

« Nous voulons un nouveau management au sein de la société des Postes et de l’épargne du Congo et cela passe par un changement de dirigeant. Nous exigeons le départ de la directrice générale de la SOPECO et toute son équipe. Cela fait six ans qu’elle dirige cette société mais il n’y a aucune évolution. Nous souffrons énormément à la SOPECO », a indiqué le secrétaire général de la Fédération des syndicats des postes et télécommunication auprès de la société des Postes de l’épargne du Congo, Franck Siassia

Ces employés revendiquent également le paiement de leurs salaires impayés qui s’élèvent à 41 mois. « Nous sollicitons l’intervention du Président de la République d’écouter notre cri de cœur, afin que nous trouvions gain de cause au paiement de nos arriérés de salaires, dont nous accumulons 41 mois », a ajouté Franck Siassia.

Notons que les travailleurs de la SOPECO ont plusieurs fois organisé des manifestions mais leurs n’ont jusqu’ici pas été pris en compte.

Le Congo appelé à rejoindre l’OIT

Le directeur général adjoint de l’Organisation internationale du travail (OIT), André Bogui, a lancé cet appel jeudi 15 février à Brazzaville.

 

La délégation de l’OIT a pris part du 13 au 15 février dans la capitale congolaise à la retraite des directeurs des bureaux de la région Afrique de l’OIT. En marge de cet évènement que le directeur de cette organisation, André Bogui a été reçu en audience par le président du Congo Denis Sassou-Nguesso. C’est à l’issu de cet entretien que le directeur général de l’OIT a exprimé son souhait de voir la République du Congo à rejoindre leur initiative encore appelé « la Coalition mondiale pour la justice sociale’ ».

« Les crises sont des défis que nous devons surmonter. C’est la raison pour laquelle le directeur général de l’OIT a initié et fait adopter par le Conseil d’administration une importante initiative à laquelle nous pensons que le Congo va se joindre pour aussi apporter son appui. Elle s’appelle la Coalition mondiale pour la justice sociale », a-t-il indiqué.

Le Congo et l’Algérie consolident leur coopération bilatérale

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a eu une séance de travail mardi 13 février, avec un groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo.

 

Une délégation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo est en séjour à Brazzaville. Elle a eu une séance de travail mardi 13 février, avec le président de l’Assemblée national, Isodore Mvouba. Les échanges ont porté sur la consolidation de la coopération bilatérale à travers la diplomatie parlementaire.

Conduite par le président du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo, Beghdad Ben Amara, qui a indiqué qu’« Il est important, en tant que groupe parlementaire d’amitié, que nous puissions contribuer à créer les conditions appropriées pour soutenir et stabiliser la coopération dans les domaines économique, culturel, législatif et diplomatique afin d’aider les générations futures à travers des relations fortes et constructives. Nous devons renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays à travers la diplomatie parlementaire »

Notons que la mission de Brazzaville fait suite aux échanges virtuels que les deux parties ont eus en décembre dernier. Le Congo et l’Algérie entretiennent une relation d’amitié depuis plus de 60 ans.

Congo : les médecins sensibilisés sur les antivaleurs

Le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé, a entamé mardi 13 février, une sensibilisation, à l’hôpital de référence de Talangaï.

 

Les médecins de l’hôpital de référence de Talangaï, ont reçu en visite mardi 13 février, le Pr Richard Bileckot. L’inspecteur général de la santé a entamé une campagne de sensibilisation à valeur pédagogique au sein des centres hospitaliers du Congo. Les médecins de cet l’hôpital, ont été les premiers à être sensibilisés sur les antivaleurs.

La descente de l’inspecteur général de la santé dans les hôpitaux s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les comportements déviants qui gangrènent les structures sanitaires pour lesquels les médecins sont souvent cités. Le Pr Richard Bileckot les a rappelé qu’ils sont tenus de respecter l’éthique et la déontologie professionnelle de leur profession conformément au serment d’Hypocrate qu’ils ont prêté.

« Le ministre de la Santé nous a demandé de mettre en place un système de veille et d’alerte contre les antivaleurs dans les hôpitaux. Il fallait sensibiliser les médecins avant de sanctionner ceux qui s’illustreront dans des pratiques sordides. Nous amorçons la sensibilisation par l’hôpital de Talangaï, parce que ces derniers temps, il fait l’objet de vives critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux en termes de mauvais accueil, de gestion calamiteuse des médicaments et de bien d’autres défaillances », a précisé le Pr Richard Bileckot.

Il a profité de l’occasion pour appeler à l’ordre les médecins véreux. La sensibilisation se poursuivra dans tous les grands centres hospitaliers de Brazzaville.

Congo : les permis de conduire seront désormais numérique

Ce nouvel outil vise à standardiser l’identification des citoyens congolais dans un souci de sécurité.

 

Le gouvernement s’engage à numériser les permis de conduire. L’outil a été présenté le 8 février 2024, par Mopaya Atali, directeur général du Transport terrestère au ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Initialement annoncé en 2023, l’objectif est de renforcer la sécurité, simplifier les processus administratifs, améliorer la sécurité routière et favoriser l’intégration avec d’autres services numériques. Il est aussi question pour le gouvernement de remédier la problématique de la formation insuffisante des chauffeurs.

Notons que l’outil intervient quelques mois après le déploiement en juin dernier, du Système d’uniformisation des plaques d’immatriculation et de lecture automatique (Supila) des véhicules.

Congo : un bateau humanitaire pour soutenir les victimes des inondations

Cette assistance tient en compte des besoins exprimés par la population à l’issue d’une mission d’évaluation rapide des inondations.

 

Le gouvernement a déployé un convoi humanitaire pour une assistance aux victimes des inondations dans la zone septentrionale du Congo. Le bateau a quitté la capitale Brazzaville, mardi 13 février en matinée. Cette assistance humanitaire est constituée des tonnes de vivres et de non-vivres. Elle a tenu compte des besoins exprimés par la population à l’issue d’une mission d’évaluation rapide des inondations faite par le gouvernement et le système des agences des Nations unies.

« Sur toute l’étendue du territoire national, la population, notamment les victimes des inondations et autres intempéries doivent savoir que l’Etat ne les abandonnera jamais seules à leur triste sort », a fait savoir le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

Cette évaluation précise que neuf départements sont touchés. Plus d’un million de personnes sont dans le besoin. Brazzaville (38 614 personnes dans le besoin) ; Cuvette (31 593 personnes dans le besoin), Kouilou (4 536 personnes dans le besoin) ; Likouala (348 212 personnes dans le besoin) ; Niari (426 personnes dans le besoin) ; Plateaux (58 986 personnes dans le besoin) ; Pointe-Noire (20 921 personnes dans le besoin) ; Pool (16 235 personnes dans le besoin) ; Sangha (5 933 personnes dans le besoin).

Ce sont 193 130 personnes expriment les besoins en médicaments, vaccination et moustiquaires imprégnées. Dans le domaine de l’éducation, 43 883 personnes, notamment les élèves, ont besoin de fournitures scolaires. 352 206 ont besoin de sécurité alimentaire tandis que 210 236 veulent des abris et des biens non alimentaires.

Congo : Faure Gnassingbé en visite de travail à Brazzaville

Il a été accueilli mardi 13 février, à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso.

 

Le président du Togo, Faure Gnassingbé est en visite de travail en République du Congo. Il a été accueilli mardi 13 février, à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso.

Les deux chefs d’Etats ont eu un entretien dans le salon d’honneur de l’aéroport, après les usages protocolaires sur le tarmac. Denis Sassou N’Guesso et Faure Gnassingbé ont par la suite rallié le palais du peuple où ils se sont de nouveau retrouvés en tête à tête et à huis clos.

Notons que la rencontre entre les deux chefs d’Etats se tient à la veille du sommet de l’UA à Addis-Abeba. Ainsi, les deux présidents ont certainement échangé sur ce sommet prévu pour les 17 et 18 février 2024. Mais aussi de l’excellente relation de coopération et d’amitié entre leurs deux pays et aussi de l’actualité en Afrique et dans le monde.

Congo : plus de 59 milliards de FCFA pour lutter contre 3 maladies

C’est une subvention du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

 

Le Fonds mondial accorde plus de 59 milliards de FCFA à la République du Congo. Cette enveloppe servira à la prise en charge des personnes souffrant du VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, pendant la période de 2024 à 2026. L’annonce a été faite mercredi 07 février, par le directeur régional de cet établissement, Ibrahim Faria. C’était au cours du lancement du 7ème cycle de financement des subventions du Fonds mondial de lutte contre VIH Sida, le paludisme et la tuberculose.

Selon Ibrahim Faria, cette cagnotte va servir au traitement des 85 millions de personnes souffrant du VIH SIDA, 20 mille tuberculeux ainsi que 528 milles malade du paludisme. Le Comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial entend œuvrer pour l’effectivité ces activités en République du Congo.

Congo : tenue du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye à Brazzaville

Cette réunion est la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

 

La capitale congolaise, accueillait lundi 5 février 2024 une réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. L’objectif de cette rencontre, encadrer la voie du retour à la paix dans ce pays nord-africain déchiré par une guerre civile depuis 2011.

Cette rencontre, la neuvième depuis la création du comité de haut niveau de l’Union africaine, a été l’occasion de demander aux responsables de la Libye de mettre sur pied, dans les plus brefs délais, un commissariat national de réconciliation. C’était la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

« Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du cœur et de la raison des frères libyens eux-mêmes. En vue de résoudre cette crise, nous avons toujours privilégié le dialogue inclusif inter-libyen, comme levier de réconciliation et préalable à tout processus électoral. » a interpellé les Libyens, Denis Sassou-Nguesso, chef de l’État congolais et président du Comité de haut niveau.

« La crise libyenne a trop duré et coûté très cher à son peuple. Elle a été la source nourricière du terrorisme au Sahel dont les conséquences ont produit ce qu’elles ont produit en termes de destructions et d’instabilité politique. » pense pour sa part Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA.

Congo : reprise annoncée des travaux de la route Kindamba-Ngamandzambala

Longue de 49,400km, les travaux de cette voie qui avaient été lancés le 7 juillet 2022, sont en arrêt.

 

Lors de la restitution des conclusions de la 4e session ordinaire de l’Assemblée nationale, il est ressorti qu’une ligne budgétaire a été inscrite pour les travaux de réhabilitation de la route Kindamba-Ngamandzambala. Lancés le 7 juillet 2022, les travaux de réhabilitation de ladite voie, longue de 49,400km, sont en arrêt. Dans la loi de finances exercice 2024, le financement de la route en latérite Ngamandzambala-Kindamba a été arrêté à hauteur de 850 000 000 de F CFA.

Le député de la circonscription électorale unique de Kindamba, dans le département du Pool, Isidore Mvouba, a effectuer une tournée parlementaire dans cette partie du pays. Le président de la chambre brasse a assuré la population que « Cette préoccupation de la route Kindamba-Ngamandzambala est également la mienne. Elle me chagrine beaucoup parce que les travaux sont arrêtés. Aujourd’hui, le ministère chargé de l’Aménagement du territoire a trouvé un autre opérateur, les travaux vont commencer et cela va se faire. Nous attendons l’arrivée de la petite saison sèche. Je ne vous ai pas laissé tomber ».

Congo-inondations : les Etats-Unis promettent une aide de plus de 300 millions F

Cette enveloppe permettra de porter assistance aux victimes des inondations en République du Congo.

 

Suite aux inondations qui ont touchées certaines parties du pays, le Congo a été placé en état d’urgence humanitaire. C’est dans cette optique que les Etats-Unis par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), entend apporter son aide pour soutenir les victimes des récentes inondations. L’annonce a été faite lundi 29 janvier 2024.

Les Etats-Unis fourniront 500 000 dollars, soit environ 302 483 650 FCFA d’aide humanitaire au Congo. « Les Etats-Unis sont aux côtés du peuple congolais qui se remet de ces inondations dévastatrices et se tiennent prêts à fournir une assistance vitale. Le peuple américain est le plus grand donateur d’aide humanitaire à la République du Congo. Depuis octobre 2019, l’Usaid a fourni 17 millions de dollars pour l’aide alimentaire et nutritionnelle ainsi que pour la réponse d’urgence aux inondations », rappelle un communiqué de l’ambassade.

Rappelons que, Depuis la fin de l’année 2023, les fortes pluies et les inondations qui en résultent ont affecté plus de 350 000 personnes dans des communautés situées dans neuf des douze départements de la République du Congo.

Congo : le Conseil d’administration de la CNSS approuve son plan d’action exercice 2024

Il concerne son budget adopté à plus de 96 milliards FCFA et son rapport d’activités exercice de l’année 2024.

 

Constitué en recettes et en dépenses, le budget 2024 de la CNSS est arrêté à la somme de 96 620 974 129 FCFA. Ledit budget connait une augmentation de 9,85% par rapport à celui de l’année écoulée qui était adopté à la somme de 87 955 3000 678 FCFA.

En dehors de son budget annuel, la CNSS aussi approuvé plan d’action exercice 2024. Il va s’agir de renforcer de la gouvernance en vue d’une amélioration des règles de gestion financière et comptable de la caisse. De même, d’optimiser le recouvrement afin de pourvoir la caisse en ressources et d’améliorer la gestion en vue de prévenir les risques professionnels.

Le Conseil d’administration a aussi planché sur la revendication des agents de la CNSS en vue de la revalorisation de la valeur du point d’indice. La direction générale à procéder aux négociations de l’accord d’établissement de la CNSS pour le réajustement de la valeur du point d’indice dans la limite des prévisions budgétaires.

Au terme des travaux, les administrateurs ont adopté neuf délibérations, dont celles portant adoption du procès-verbal de la session bilancielle du 25 janvier 2023 et adoption des états financiers au 31 décembre 2021.

Congo : la CNSS arrête son budget annuel à plus de 96 milliards FCFA

Le budget de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) exercice 2024 est en nette augmentation de 9,85% par rapport à celui de 2023 qui était plus de 87 milliards FCFA.

 

Le Conseil d’administration de la CNSS a adopté mardi 30 janvier, le budget 2024 de cet établissement à 96 620 974 129 FCFA en recettes et en dépenses. On note une nette augmentation de 9,85% par rapport à l’année dernière qui était de 87 955 3000 678 FCFA. Ce budget est constitué à 93,39% des ressources issues des cotisations sociales.

Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 17,47 % et celles d’investissement représentent 3,56% du budget global. Pour ce qui est de dépenses, les prestations sociales représentent 79,01% du budget global.

Le Conseil d’administration a aussi approuvé le plan d’action exercice 2024 qui prévoit quatre axes prioritaires. Ceux-ci portent sur le renforcement de la gouvernance en vue d’améliorer les règles de gestion financière et comptable de la caisse. Il entend également optimiser le recouvrement afin de pourvoir la caisse en ressources et d’améliorer la gestion en vue de prévenir les risques professionnels.

Congo : plus de 8072 ménages reçoivent une assistance humanitaire

C’est un ensemble constitué de vivres et de non-vivres qu’ont reçu les victimes des inondations de Talangaï et de Madibou.

 

Ce sont 20 114 personnes soit 7 529 ménages dans le sixième arrondissement, Talangaï et 1176 personnes, soit 543 ménages, du huitième arrondissement, Madibou, qui ont été les premiers à recevoir une assistance humanitaire d’urgence. Ces victimes des inondations ont reçu des vivres, des kits sanitaires et éducatifs. C’était dimanche 28 janvier, à Brazzaville, lors du lancement de l’opération d’assistance à ces sinistrés.

« Cette aide humanitaire est mise à disposition pour préserver la vie des victimes des inondations et minimiser les impacts socio-économiques et sanitaires qui en découlent », a indiqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa,

La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre en charge de l’Action humanitaire a été accompagnée de celui de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, ainsi que celui de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

L’opération d’assistance va s’étendre dans le reste des localités touchées par les inondations. Le gouvernement et ses partenaires travaillent sur la seconde phase de l’assistance.

Rappelons que les localités plus touchées par les inondations sont celles du corridor fluvial, de Ngabé, dans le Pool, à Liranga, dans la Likouala, suivies de celles situées le long de la rivière Oubangui ainsi que Brazzaville et Pointe-Noire.