Congo : le Directeur général des Impôts arrêté pour faux et usage de faux

Ludovic ITOUA est arrivé dans la soirée de mardi 02 avril à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville après son déferrement devant le procureur de la République.

 

Le Directeur général des impôts, Ludovic ITOUA vient d’être incarcéré dans le cadre de lutte contre la corruption. Il est arrivé mardi soir à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville après son déferrement devant le procureur de la République. Il est accusé de faux et usage de faux et de détournement de fonds.

Le président de la République Denis Sassou Nguesso avait promis au peuple congolais de se lancer dans une vaste lutte contre la corruption et les derniers publics. « Il n’y aura ni menu fretin, ni gros poisson. (…) Tout passera dans la nasse du droit et de la justice. Seule prévaudra la loi », avait déclaré le chef de l’Etat.

Selon lesechos-congobrazza.com, l’arrestation du DG des impôts, Ludovic ITOUA, pour des accusations de faux et de détournement de fonds, est un pas important vers la responsabilisation et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques.

Congo : la 4e édition de la Traversée du Mayombe se tiendra du 18 au 24 mai

Une conférence de presse annonçant le programme et le contenu de cet évènement a été organisée ce mardi 02 avril à la Maison bleue du diabète au Congo.

 

La 4e édition de la Traversée du Mayombe se tiendra du 18 au 24 mai entre Pointe-Noire et Brazzaville. Le président de la plateforme Marcher courir pour la cause (MCPLC), Rodrigue Dinga Mbomi, a organisé, le 2 avril, une conférence de presse. Il s’est agi au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, de présenter le programme et le contenu de cette 4e édition du challenge à la fois sportif, sanitaire, humanitaire et touristique.

La Traversée du Mbomi vise, entre autres, à attirer l’attention de la population et des pouvoirs publics sur les enjeux des maladies non transmissibles, en général, et du diabète, en particulier. Selon les organisateurs, la marche va se dérouler en six étapes à savoir : Malélé-Mvouti, Mvouti-Dolisie, Dolisie-Nkayi, Nkayi-Loutété, Loutété-Mindouli, Mindouli-Ignié et Ignié-Brazzaville.

« Nous avons la volonté de mettre en place, de façon pérenne, des maisons de santé dans certaines localités qui auront pour but de recevoir, accompagner les personnes qui souffrent du diabète. C’est un combat que nous menons depuis longtemps et nous n’allons pas nous fatiguer car il faut informer la population », a expliqué Rodrigue Dinga Mbomi.

Notons que pour cette 4e édition, il est prévu un dépistage gratuit du diabète dans la ville de Madingou. Tous ceux qui seront dépistés positifs au diabète seront suivis et pris en charge. Une centaine de participants sont attendus.

Le Congo lance le PDIDE

L’élaboration du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique du Congo (PDIDE) permettra d’accroître la contribution du secteur industriel congolais dans le Produit intérieur brut (PIB).

 

Le gouvernement congolais a lancé, le 28 mars à Brazzaville, les travaux d’élaboration du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique du Congo (PDIDE). C’est le produit d’un partenariat entre le Congo, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Selon adiac-congo, l’élaboration du PDIDE permettra d’accroître la contribution du secteur industriel congolais dans le Produit intérieur brut (PIB) et de tirer le meilleur parti de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf).

Les experts venus des ministères sectoriels et des institutions habilitées vont, en tenant compte des richesses naturelles que dispose le Congo, élaborer, secteur par secteur, un plan directeur global d’industrialisation et de diversification économique. Un document stratégique à base duquel le gouvernement va s’appuyer pour mieux orienter ses investissements, conformément aux priorités inscrites dans le Plan national de développement (PND) 2022-2026.

Congo : Compte rendu du conseil des ministres du jeudi 28 mars 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Jeudi 28 Mars 2024 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Onze (11) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Deux (2) projets de loi au titre du Ministère des hydrocarbures ;
– Cinq (5) projets de décret au titre du Ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande ;
– Deux (2) projets de décret au titre du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique ;
– Deux (2) communications, aux titres respectifs du Ministère de l’économie forestière d’une part et, au titre du Ministère du de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs.

I/- Ministère des hydrocarbures.

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des hydrocarbures, a soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres deux textes ; le premier est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production NANGA II Bis entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Cio Ltd, d’autre part.

Situé dans l’onshore du bassin côtier du Kouilou, le permis Nanga II Bis, a une superficie d’environ 784 kms2. Dans le cadre de l’exécution des opérations pétrolières qu’elle accomplissait au titre du permis KAYO, la société WING WAH EP SAU a mis en évidence des réservoirs minéralisés en hydrocarbures, caractérisés par de bons indices d’huile dans les formations de Chela, Pointe indienne supérieure, Mengo et Djéno.
En janvier 2022, la société Dingheng Mining a manifesté un intérêt pour le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit Nanga II Bis.

Après une enquête ayant permis d’évaluer les capacités de cette société à endosser le rôle d’opérateur, les pouvoirs publics ont attribué à la SNPC un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit Nanga II Bis pour une durée de quatre ans, renouvelable deux fois pour 3 ans chacune. Le contracteur est composé comme suit : SNPC (titulaire 15%) Dingheng Mining Co. Ltd (opérateur 85%).

Le 23 novembre 2023, la République du Congo a signé un contrat de partage de production Nanga II Bis avec la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Ci. Ltd.

Un programme minimum des travaux à exécuter a été établi sur trois périodes respectives de 4 ans pour la première, 3 ans pour la deuxième et 3 ans pour la dernière.

Le coût total d’investissement relatif aux travaux d’exploration est estimé à 100 millions de dollars américains. Le Ministre ITOUA a ensuite précisé aux Membres du Conseil des ministres les paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production Nanga II Bis.

Outre le bonus de signature effectivement versé à l’Etat, le contracteur s’engage à réaliser les projets suivants : versement d’une contribution de 500.000 dollars US, dont la moitié pour le développement des infrastructures dans le bassin de la Cuvette, dans un délai de 90 jours à compter de la publication de la loi portant approbation du contrat de partage de production, d’une part ; réalisation de projets sociaux d’intérêt public pour chaque permis découlant du permis d’exploration Nanga II Bis, selon un programme à déterminer entre le Congo et le contracteur.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production NANGA II Bis entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Cio Ltd, d’autre part. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le Ministre ITOUA a présenté au Conseil un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Nanga IV. Situé dans l’onshore et doté d’une superficie de 108,39 kms2 et divisé en deux blocs, le permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux Nanga IV a été attribué à la SNPC, après que la société Dingheng a exprimé son intérêt pour ce permis d’exploration attribué pour une durée initiale de quatre ans renouvelables. Ainsi, le groupe contracteur est composé ainsi qu’il suit : SNPC (titulaire 15%) Dingheng Mining Co. Ltd (opérateur 85%).

Le coût total d’investissement relatif aux travaux d’exploration est estimé à 100 millions de dollars américains. Le Ministre ITOUA a ensuite précisé aux Membres du Conseil des ministres les paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production Nanga IV.

Outre le bonus de signature effectivement versé à l’Etat, le contracteur s’engage à réaliser les projets suivants : versement d’une contribution de 400.000 dollars US, dont la moitié pour le développement des infrastructures dans le bassin de la Cuvette, dans un délai de 90 jours à compter de la publication de la loi portant approbation du contrat de partage de production, d’une part ; réalisation de projets sociaux d’intérêt public pour chaque permis d’exploitation découlant du permis d’exploration Nanga IV, selon un programme à déterminer entre le Congo et le contracteur.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production NANGA IV entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Cio Ltd, d’autre part. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

II/- Ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.

Invité à son tour par le Président de la République à prendre la parole, M. Honoré SAYI, Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, a soumis à l’examen du Conseil des Ministres cinq (5) projets de textes. Le premier d’entre eux est un projet de décret portant approbation du programme national de facilitation de l’aviation civile. Ce programme a été élaboré conformément aux orientations du modèle de programme national de facilitation du transport aérien de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Il s’agit d’aider les Etats membres, dont le Congo, à satisfaire à la norme 8.17 de la convention relative à l’aviation civile internationale, transposée en droit positif communautaire dans le code de l’aviation civile de la CEMAC. Il s’agit d’assurer la fluidité des personnes et des biens dans les aéroports et aérodromes, tout en respectant les contraintes de sécurité, de sûreté et de santé.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation du programme national de facilitation de l’aviation civile.

Le deuxième texte présenté est un projet de décret déterminant les autorités compétentes en matière de facilitation du transport aérien. La facilitation dont il est ici question, consacrée par l’organisation de l’aviation civile internationale, nécessite le concours et la coordination de différents services de l’Etat en vue d’assurer la fluidité du mouvement des personnes et des biens aux aéroports ; il s’agit également d’assurer la visibilité de l’Etat à l’international, notamment en matière de délivrance et de retrait de passeport, de profilage de passagers et de contrôle sanitaire, tout en respectant les libertés publiques et les droits humains. La facilitation du transport aérien nécessite donc l’identification des autorités nationales compétentes, afin de respecter les exigences internationales dont l’inobservation peut être préjudiciable à nos compatriotes qui se rendent à l’étranger ; c’est l’objet du projet de décret soumis au Conseil.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant les autorités compétentes en matière de facilitation du transport aérien.

Poursuivant son propos, le Ministre SAYI a soumis aux membres du Conseil un projet de décret relatif aux dispenses d’application des mesures de sûreté dans le domaine de l’aviation civile. Elaboré en application de l’article 4 de la loi n°007-90 du 30 août 1990 fixant les règles applicables en matière de sûreté des transports aériens, en vue de donner suite aux recommandations issues de l’audit du système de supervision de sûreté de la République du Congo, effectué par l’organisation de l’aviation civile internationale en novembre 2016.

Le texte prend en compte l’évolution de la menace et consacre des pratiques d’exemption admises par la communauté aéronautique internationale, à condition qu’elles soient encadrées et ne concerne qu’un nombre restreint de personnalités et de biens. Le projet de décret fixe donc la liste des personnes et de biens dont le statut, la fonction ou l’urgence les exemptent de certaines formalités aéroportuaires.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret relatif aux dispenses d’application des mesures de sûreté dans le domaine de l’aviation civile.

Le Ministre SAYI a ensuite présenté un projet de décret fixant les modalités d’agrément à l’activité de transport sanitaire. En application d’une décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) du 16 janvier 2012 qui détermine les critères de délivrance et de maintien en validité des agréments par les Etats membres, le projet soumis à l’examen des membres du Conseil a pour vocation de réglementer la profession de transporteur sanitaire utilisant tous modes de transport en République du Congo.

Il faut noter que l’agrément de transport sanitaire ne pourra être octroyé par le ministre chargé de la santé que si les demandeurs ont au préalable obtenu celui du ministre chargé des transports, qui devra certifier qu’ils sont techniquement aptes à assurer l’activité envisagée en toute sécurité.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’agrément à l’activité de transport sanitaire.

Enfin, le Ministre SAYI a présenté un dernier texte, soit un projet de décret relatif aux règles relatives de facilitation et d’assistance des personnes vivant avec handicap lors des voyages aériens. Ce projet vise à donner suite aux prescriptions de la convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale de 1944 en matière de transport aérien des personnes vivant avec handicap. Ces textes recommandent aux Etats de veiller à ce que les personnes vivant avec handicap reçoivent une assistance spéciale leur garantissant les services habituellement offerts au public, tout en respectant la dignité humaine. Le transport des personnes vivant avec handicap doit être assuré dans des conditions où les obligations des transporteurs aériens, des aéroports et des organisateurs de voyages en matière d’assistance soient formellement détaillées et établies.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret relatif aux règles relatives de facilitation et d’assistance des personnes vivant avec handicap lors des voyages aériens.

III/- Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Invitée par le Chef de l’Etat à prendre la parole, Mme le Professeur EMMANUEL, née Delphine Edith ADOUKI, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, a soumis à la sagacité des membres du conseil deux projets de décret. Le premier texte est un projet de décret portant approbation des statuts de l’agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur.

Prévue par l’article 7 de la loi n°87-2022 du 30 décembre 2022 portant création de l’agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, l’adoption d’un projet de décret approuvant ses statuts, permettra d’organiser et d’optimiser son fonctionnement. L’agence d’assurance qualité de l’enseignement supérieur doit contribuer à l’amélioration des performances et à la qualité du système d’enseignement supérieur et des institutions publiques et privées d’enseignement supérieur.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur.

Poursuivant son propos, la Ministre EMMANUEL a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant réorganisation de la commission nationale pour l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Le projet examiné modifie le décret n°2000-417 du 30 décembre 2000 portant institution de la commission nationale congolaise pour l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Elaboré en exécution des recommandations de l’assemblée générale de l’UNESCO, le projet vise à combler les insuffisances de la commission nationale congolaise pour l’UNESCO, afin d’élargir ses compétences, renforcer ses capacités, assurer la visibilité et l’efficacité de l’action de l’UNESCO au Congo.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation de la commission nationale pour l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

IV/- Communications.

Enfin, le Conseil des Ministres a suivi deux communications. La première communication était relative aux préparatifs de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR 1). Prenant la parole à cet effet, Mme Rosalie MATONDO, Ministre de l’économie forestière, a informé les membres du Conseil des Ministres du la tenue de cette conférence du 2 au 5 juillet 2024, au Centre de conférences internationales de Kintélé.

Placée sous le haut patronage de SEM. Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, elle permettra un échange entre le Chef de l’Etat et ses homologues invités. La conférence, à laquelle prendront également part des ministres et autres représentants des Etats, des organisations politiques et économiques sous régionales, les partenaires techniques et financiers et bailleurs de fonds, la communauté scientifique mondiale, ainsi que les organisations internationales des forêts, du climat et de la biodiversité.

Les résultats attendus de la conférence sont, notamment : l’adoption de la stratégie mondiale d’afforestation et de reboisement ; l’adoption et la publication de la Déclaration mondiale sur l’afforestation et le reboisement, ainsi que l’inscription de la Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation dans l’agenda des Nations unies ; la désignation de l’organe de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la conférence.

Le Conseil des Ministres a en outre été informé de la mise en place par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, de la commission nationale d’organisation de l’événement. Les membres du Conseil ont instamment souhaité que les préparatifs, qui vont bon train, permettent le dépôt des conclusions de la future conférence de Kintélé sur le bureau de l’assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra courant septembre 2024.

La seconde communication, présentée par Mme Marie-France Lydie Hélène PONGAULT, Ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, était relative à la participation du Congo au Salon ITB de Berlin et au Salon mondial du tourisme de Paris.
La participation de notre pays à ces deux événements marque son retour sur le marché international du tourisme après dix ans d’absence. Ainsi, la Ministre PONGAULT a participé, successivement, au salon ITB Berlin du 5 au 7 mars 2024 et au salon mondial du tourisme de Paris du 14 au 17 mars 2024.

Le salon ITB est le premier du monde en termes de notoriété, tandis que le salon de Paris marque le retour de notre pays au sein de la plus grande vitrine du tourisme francophone. Outre les contacts multiformes pris avec les professionnels, ainsi qu’avec des autorités politiques tant allemandes que françaises, l’objectif de ces deux participations était de promouvoir la « destination Congo », en vue de redynamiser le tourisme, 4ème pilier du Plan national de développement (PND 2022-2026).

Le Conseil a noté avec satisfaction la distinction décernée à notre pays lors de ces salons, à savoir la médaille d’or du tourisme international par la Fédération internationale du tourisme ainsi que l’importante fréquentation de nos deux stands par les visiteurs.
Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos la réunion et levé la séance.
Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 12h00.

Fait à Brazzaville, le 28 mars 2024
Le Ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement
Thierry Lézin Moungalla.

Congo : coup d’envoi des contrôles sur les activités commerciales exercées par les étrangers

Ces vérifications concernent divers secteurs, dont les commerces de détail, les boulangeries, le transport urbain, les pharmacies, les cabinets médicaux, et les écoles privées.

 

Le ministère du commerce à travers la direction de la Concurrence et de la répression de la fraude commerciale a lancé mercredi 27 mars, des contrôles sur des commerces exercés par les étrangers vivant au Congo. Ces vérifications concernent plusieurs secteurs notamment le commerce de détail, les boulangeries, le transport urbain, les pharmacies, les cabinets médicaux, et les écoles privées. Ces mesures visent à rappeler l’importance de respecter les lois nationales dans chaque secteur d’activité. C’est du moins ce qu’a souligné Philippe Nsondé Mondzie, directeur général de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales.

Notons que les propriétaires de ces commerces avaient jusqu’au 25 mars 2024 pour se conformer à ces dispositions. Au-delà de cette date, des contrôles stricts seront effectués et tout contrevenant sera sanctionné selon la loi en vigueur. Ces contrôles seront étendus dans les 12 départements du Congo.

Congo : le Pagir financé à hauteur de 42 milliards FCFA

Le Programme accéléré de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir), a été lancé jeudi 28 mars à Brazzaville.

 

La République du Congo vient de lancer Programme accéléré de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services. Financé à hauteur de 42 milliards FCFA, le Pagir est une œuvre de la coopération entre le Congo et le groupe de la Banque mondiale. Il vise à accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et de la gestion des dépenses avec un accent particulier sur les secteurs de la santé et de l’éducation.

Le Pagir est subdivisé en deux composantes, à savoir le Programme axé sur les résultats (PfoR) et le Projet d’investissement (IFP). Selon adiac-congo.com, le PfoR appuiera l’obtention des résultats dans les domaines de l’augmentation de la mobilisation des ressources nationales, la modernisation de la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la budgétisation par programme et la mise à l’essai des réformes clés de la gestion des finances publiques afin d’assurer une meilleure prestation de service dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Cette composante est financée à hauteur de 33 milliards FCFA. La composante IFP pour sa part est financée à hauteur de 9 milliards FCFA.

Mois de la femme, les équipes féminines d’AGL se mobilisent au Congo

Les 8 et 23 mars 2024, les équipes féminines des filiales congolaises d’Africa Global Logistics (AGL) ont participé à Pointe-Noire et Brazzaville à deux conférences distinctes sur les thèmes « renforcer son impact au travail : outil et bonne pratique »   et « investir en faveur des femmes, accélérer le rythme ». La première a été animée par les équipes de Deloitte Congo :  Sandrine BIBISSI – Manager C&I et Nelcy BOSSA- Formatrice/Consultante. La seconde par Jeannette SCHUTZ – Responsable commerciale AGL ; Natacha BOUZINGOU – Responsable documentation AGL ; Justie MOUKOUBOUKA- commerciale MSC /SAGA Congo et Serge BATCHI-BOUITY – Responsable cellule planification Congo Terminal.

Plus de 60 femmes évoluant à Congo Terminal, AGL et Terminaux du Bassin du Congo (TBC), MSC/Saga Congo à Brazzaville et à Pointe-Noire ont pris part la 1ere conférence.

Plus de 30 femmes de AGL Congo ont pris part à la 2eme conférence qui fut précédé d’une visite du terminal à conteneurs au cours de laquelle, elles ont pu mesurer l’impact des investissements réalisés par le groupe au port de Pointe-Noire.

Le 15 mars 2024, la Directrice financière régionale d’AGL Maïmouna Drame Dolo, la Directrice d’Exploitation de Congo Terminal Sandrine Wamy et la Directrice Générale Adjointe de Maersk Charlesse Ngangoue ont également animé une conférence initiée par l’association WILA Congo (Woman in Logistics-Africa) sous le thème « la place de la femme dans le secteur du transport et de la logistique »

« Mars est pour nous un mois essentiel qui réunit les femmes, elles se mobilisent sur tous les fronts, rappellent la vision du groupe sur la parité & l’inclusion, partagent leurs expériences pour aider les autres à aller encore plus loin, dans un monde en pleine mutation loin des barrières d’hier » soutient Patricia EKEY-MISSE, Responsable régionale communication et développement durable AGL Congo/RDC et Angola.

Jeux africains : le Congo occupe la 39éme place avec 5 médailles en bronze

La 13e édition des Jeux africains a officiellement mis la clé sous le paillasson samedi 23 mars 2024, à Accra au Ghana.

 

La République du Congo a pris part à la 13eme édition des Jeux africains qui se sont déroulés du 08 au 23 mars 2024, à Accra au Ghana. Les équipes de Karaté, de Badminton, de Football, d’athlétisme, de Judo et de Tennis de Table sont celles qui ont représenté le Congo.

Le pays termine à la 39ème au classement des médailles avec 5 médailles de bronze. L’athlétisme et au karaté sont les deux disciplines qui ont sauveur l’honneur du pays.

Les quatre médailles de bronze ont été remporté aux épreuves de karaté dans la catégorie des moins de 61kg avec Abigaël Mbemba et dans les moins de 75kg avec Abraham Sagesse Bikoka. Les deux autres médailles ont été obtenues grâce aux Diable Rouge Dame et Homme Kumite.

Congo : un député arrêté après sa vidéo dans laquelle il critique le pouvoir

Aimé Hydevert Mouagni qui est détenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (Cid), ne serait pas encore formellement inculpé.

 

C’est la troisième nuit que passe le député de la majorité Aimé Hydevert Mouagni dans les services de renseignements. Il y est pour répondre aux questions au sujet d’une vidéo qu’il a publié sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci, le parlementaire aurait dénigré les services de sécurité du pays.

Selon RFI, Aimé Hydevert Mouagni ne serait pas encore formellement inculpé mais il reste retenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (Cid), l’ex- Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

RFI précise que Aimé Hydevert Mouagni, a déjà été interrogé à deux reprises pour « flagrance », sans autres précisions. Son domicile a été perquisitionné par les services de police et dans la semaine, il sera présenté au procureur de la République.

Le média poursuit en disant que dans un échange téléphonique authentifié par les services de police sur les réseaux sociaux, on entend Aimé Hydevert Mouagni critiquer vertement la gestion du pays, notamment les détournements des fonds publics, le non-paiement des émoluments dus aux parlementaires. Il y pointe du doigt également l’insécurité dans les grandes villes du pays, indexant clairement le ministre de l’Intérieur et les services de sécurité : d’après lui, ces derniers ne sont pas en mesure d’éradiquer cette insécurité.

Congo : estimé à plus de 800 000 milliards F le coût total du PNDS

Les experts de la santé et les partenaires au développement se sont réunis autour d’un atelier ouvert le 21 mars 2024 afin d’examiner le Plan national de développement sanitaire (PNDS).

 

Le coût total du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2026 est estimé à 817,644 milliards de FCFA. C’est ce qui ressort d’un atelier ouvert le 21 mars 2024. Au cours ce celui-ci, les experts de la santé et les partenaires au développement se sont réunis, d’examiner le PNDS et également le rapport d’évaluation finale dudit document pour la période 2018-2022.

Le coût total du PNDS 2023-2026 vise principalement à faire progresser le Congo vers la couverture sanitaire universelle, en alignement avec l’Objectif de développement durable numéro 3, qui vise à garantir une vie saine et à promouvoir le bien-être pour tous.

 

Congo : un culte spécial en la mémoire de Guy Brice Parfait Kolélas

Fondateur du parti de l’opposition Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), Guy Brice Parfait Kolelas est décédé le 21 mars 2021.

 

Un culte de commémoration du décès de l’opposant Guy Brice Parfait Kolélas a été organisé jeudi 21 mars 2024, dans la capitale congolaise.

« La commémoration de la mort de Guy Brice Parfait Kolélas, nous appelle non seulement à avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme mais aussi pour réaffirmer les idées humanistes. A l’instar des chrétiens fidèles consacrés, les grands hommes ne meurent jamais. Leurs idées restent immortelles. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes réunis en ce lieu en faveur de notre Soldat », a fait savoir le pasteur Urbain Loubacky de l’église Armée du salut.

L’actuel responsable de ce parti de l’opposition congolaise, Joseph Badiabiogarde de son mentor le souvenir d’un patriote exemplaire et d’un démocrate modèle. « J’ai un challenge en prenant les commandes de ce parti. Guy Brice Parfait Kolelas était un exemple de patriote et un modèle de démocrate, un leader éclairé et charismatique hors pair. C’est un homme dont le parcours m’a beaucoup marqué. Généreux, tolérant et bon, le fondateur de notre parti était un homme inspirant qui savait s’entourer des bons collaborateurs », a-t-il souligné.

Rappelons que Guy Brice Parfait Kolelas, fondateur de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), est mort le 21 mars 2021.

Semaine du cinéma africain : le Congo va accueillir la 4eme édition

Le rendez-vous culturel se tiendra au mois de juillet à l’auditorium du deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

 

La quatrième édition de « La semaine du cinéma africain » se prépare. Après le Cameroun et le Niger, c’est au tour de la République du Congo d’abriter ce festival. Ce rendez-vous du cinéma africain vise à impulser le cinéma africain à travers la formation et la valorisation des compétences africaines afin de construire une industrie compétitive sur le plan international.  Au mois de juillet prochain, plusieurs acteurs du 7e art se retrouveront à l’auditorium du deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

C’est pour préparer cet événement culturel panafricain que le représentant dudit festival au Congo-Brazzaville, Rama Aba Gandzion, est allé rencontrer la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa. L’objectif de la rencontre était tout d’abord de demander l’accompagnement de cette dame de culture, dans la mise en œuvre de ce projet et aussi de solliciter son parrainage.

La tenue de cet évènement permettra de présenter le côté touristique et historique du Congo à d’autres pays du monde.

Congo : vers l’assainissement du secteur de la santé

Le sujet était au centre du point de presse animé vendredi 15 mars, par le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

 

Le secteur privé de la santé a besoin d’assainissement. C’est pour attirer l’attention des acteurs de ce secteur que le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé a animé un point de presse le vendredi 15 mars dernier au cabinet du ministère de la Santé et de la population à Brazzaville.

Au cours de cette rencontre, le Pr Richard Bileckot a parlé de la mise en place, cette année, d’un système de veille et d’alerte dans le but d’assainir le secteur de la Santé pour le bien-être sanitaire de la population.

« Nous avons identifié des structures qui offrent des soins de santé, ces structures pour certaines sont en règle et doivent s’efforcer dans le cadre sanitaire à offrir des soins de qualité, d’autres par contre exercent en toute illégalité et mettant même en danger la santé d’autrui lorsqu’il ne s’agit pas uniquement de but mercantile », a déclaré l’inspecteur général de la santé, dans cet extrait tiré de congomediatime.com.

Des sanctions s’en suivront pour ceux qui ne s’aligneront pas. « Ces sanctions vont des amendes jusqu’à la fermeture, nous allons faire appliquer la loi », a-t-il dit.

A cette rencontre étaient présents des responsables de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOC), de l’Ordre national des médecins, de l’Alliance du secteur privé de la santé ainsi que de la police administrative.

Congo : 21 personnes accusées de détournements de fonds publics

Le montant des fonds détournés s’élève à plus de deux milliards de FCFA.

 

Elles sont 21 personnes poursuivies pour détournement de fonds publics. Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, a engagé des poursuites contre ces personnes. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué du procureur.

« Suite au crime économique commis au préjudice de l’Etat congolais dans le domaine des douanes en septembre 2023, une enquête de flagrance a été ouverte par les services de la Centrale d’Intelligence et Documentation de Brazzaville. Au terme de cette enquête, 21 personnes présumées auteurs des faits, ont été déférées devant le parquet de la République », a expliqué le procureur dans le communiqué.

Selon china.org.cn, le montant des fonds détournés s’élève à plus de deux milliards de FCFA.

Le procureur André Oko Ngakala souligne dans son communiqué qu’« Au regard de la sensibilité et de l’extrême gravité des faits, j’ai décidé, suivant la procédure de crime flagrant, d’engager des poursuites contre ces personnes pour des faits de détournement de fonds publics, faux et usage de faux, intrusion frauduleuse dans un système informatique… Ces personnes sont mises aux arrêts pour être jugées conformément à la loi »

Congo : 12 projets financés par la Banque mondiale en 2024

La Banque mondiale met 463,5 milliards de francs CFA à la disposition de la République du Congo pour le financement de 12 projets.

 

L’annonce a été faite mardi 19 mars par la représentation de la Banque mondiale (BM) en République du Congo. L’établissement va financer 12 projets de développement à hauteur de 463,5 milliards de francs CFA. C’est ce qu’on retient de l’ouverture des travaux de la revue annuelle de la performance des projets financés par la BM à Brazzaville. 463,5 milliards de francs CFA contre 344,5 milliards de francs CFA en 2023, on note une augmentation par rapport à l’année dernière.

Des ministres, partenaires du groupe de la BM, unités de coordination des projets de développement, ainsi que le secteur privé et les organisations de la société civile bénéficiaires ont pris part à la revue annuelle de la performance des projets, couplée aux journées de partage de connaissance.

Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la République du Congo et la BM pour la période 2020-2025.

Congo : une collecte de fonds pour financer une plante contre un détournement

Une dizaine d’ONG de droits de l’homme a lancé ce week-end un appel à la collecte de fonds en vue de financer une plainte contre X contre la corruption.

 

La Coalition citoyenne du Congo-Brazzaville contre les crimes économiques et financiers veut mettre la lumière sur un présumé détournement d’un fonds de 14 000 milliards de francs CFA. Selon la plainte contre X déposée en juillet dernier par cette dizaine ONG, cet argent était destiné « aux générations futures ».

« C’est depuis 2015, après le référendum constitutionnel, que nous avons constaté qu’il y a eu disparition de 14 000 milliards de francs CFA. Le président de la République avait promis que cet argent logé dans un compte à la Banque centrale devrait être audité chaque année, puis les comptes devraient être rendus publics. Mais, jusqu’aujourd’hui, les Congolais ne savent plus où sont partis les 14 000 milliards de francs CFA », a déclaré Bertrand Menier l’un des signataires et coordonnateur du mouvement citoyen Ras-le-bol.

Deux numéros de téléphone ont été mise à la disposition du public pour recevoir de l’argent. Celui-ci servira à la couverture des charges d’assistance juridique des avocats. La Coalition espère collecter au moins 20 millions de francs CFA.

Congo : Perenco va optimiser sa production

Les projets d’investissement du groupe pétrolier ont été dévoilés par le directeur Afrique, Denis Chatelon, mardi 12 mars, à Oyo.

 

La société pétrolière Perenco prévoit d’augmenter sa production des hydrocarbures au Congo. La compagnie franco-britannique l’a annoncé mardi 12 mars à Oyo, lorsqu’elle dévoilait ces projets d’investissement. C’était en faveur d’une rencontre entre le directeur Afrique du groupe, Denis Chatelon et le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso.

Selon adiac-congo.com, Denis Sassou N’Guesso et Denis Chatelon ont fait le point des opérations de recherche, notamment des deux découvertes géologiques qui vont permettre à la compagnie d’augmenter sa production. Ils ont, enfin, évoqué les nouveaux projets essentiellement dans le pétrole que la compagnie compte réaliser. « Le groupe Perenco a développé des techniques particulières pour relancer des puits pétroliers en fin de vie afin de pouvoir récupérer le pétrole encore non exploité. Il y a un tas de projets dans un champ pétrolier, permettant à la fin de calculer le taux de récupération du pétrole disponible et du volume retiré », a indiqué le directeur Afrique de Perenco.

Depuis 2001, la compagnie Perenco exploite principalement les champs d’Emeraude, de Likouala, de Yombo avec l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement La Noumbi et la concession Pointe-Noire grand fond Sud.

Congo : un nouveau projet pour améliorer le système éducatif Praased

Il vise entre autres à la réhabilitation et la construction des établissements scolaires ; la formation des enseignants.

 

La République du Congo adopte un nouveau projet éducatif. Le sujet était au centre de la rencontre entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, et la représentante de la Banque mondiale au Congo, Louise Pierrette Mvono. Il était question au cours de cette rencontre mercredi 13 mars à Brazzaville, de faire le point sur le nouveau projet.

Selon adiac-congo.com les deux parties, ce nouveau projet va être aligné sur la Stratégie sectorielle de l’éducation de la République du Congo. Ainsi, seront pris en compte l’éducation préscolaire, le développement des compétences de base chez les jeunes apprenants, le recrutement et le déploiement des enseignants sur l’ensemble du territoire national, les systèmes d’information et de gestion de l’éducation de manière à ce que ce secteur soit géré sur la base des évidences, des statistiques.

Ce nouveau projet éducatif viendra consolider les acquis déjà obtenus et que ses résultats seront à la hauteur des attentes. C’est du moins ce que pense Louise Pierrette Mvono, représentante de la Banque mondiale.

 

Congo-Elections : introduction de la biométrie, des opposants dénoncent leur exclusion

Ils n’étaient conviés mardi 12 mars, à la réflexion sur l’emploi de la biométrie dans le processus électoral initiée par le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou.

 

Seize partis politiques de l’opposition dénoncent leur exclusion de la réunion convoquée par le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou. Tenue mardi 12 mars dernier, celle-ci avait pour but de discuter sur la possibilité d’introduire la carte électorale biométrique dans le processus électoral.

Parmi ces formations politiques on cite la Chaîne, du Rassemblement pour la démocratie et le développement, de l’Union patriotique pour le renouveau national, de la Renaissance, du Conseil national des républicains, du Congrès des démocrates africains et autres. C’est dans une déclaration publiée le même mardi jour de la réunion qu’ils ont exprimé leur indignation.

« Les partis politiques de l’opposition écartés de la réunion rappellent que la classe politique nationale est composée par des partis politiques constitués conformément à la loi n°20-2017-du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques. Ils lui reprécisent que le groupement n’existe que par la volonté des partis politiques, conformément à la loi précitée qui stipule : « Les partis politiques peuvent se constituer en union ou groupement politique, en alliance ou en fusion de partis » », ont-ils relevé déclaration.

Ces partis politique dénoncent l’attitude du ministre de l’Intérieur en violation de la Constitution et de la loi et annoncent la création de l’inter-coalition.

Congo : 5 morts au commissariat Angola libre de Brazzaville

Une bagarre déclenchée entre détenus, principalement des jeunes surnommés « bébés noirs », est la cause de ce drame.

 

Au commissariat Angola libre de Brazzaville, cinq détenus « bébés noirs » ont perdu la vie à la suite d’une bagarre. Quatre prisonniers, identifiés comme Ngolo, surnommé Maréchal, Massamba, Sampayo et Coulibaly, ont été pointés du doigt comme les présumés responsables de cette tragédie.

Selon congomediatime.com, le climat de tension aurait émergé suite au refus de nouveaux détenus, majoritairement des « bébés noirs », de se soumettre à l’autorité imposée par une hiérarchie informelle dirigée par Ngolo.

« Ce lundi 11 mars aux environs de 2h du matin, de nouveaux prisonniers, principalement des « bébés noirs », refusent de se soumettre au diktat de cette hiérarchie. Ordre est donné au chef de discipline de les envoyer dans une cellule attenante pour les discipliner. En guise de brimades, on leur aurait fait subir des violences de tous genres, y compris sexuelles », rapporte le confrère du Le Troubadour de Brazzaville

Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités et faire toute la lumière sur ce drame et la sécurité a été renforcée au commissariat Angola libre de Brazzaville.

Congo : la Fecofoot adopte plus de 2 milliards FCFA de budget

La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a tenue son assemblée générale ordinaire samedi 09 mars à Sibiti.

 

2 100 000 000 de Francs CFA, c’est le budget pour l’exercice 2024, de la Fécofoot. La cagnotte a été arrêté samedi à Sibiti, lors de l’assemblée générale ordinaire de l’instance faitière du football congolais.

Pendant la rencontre, dix-neuf points ont été examinées notamment l’adoption du budget de l’année en cours. On note une augmentation de ce budget par rapport aux années précédentes. En comparaison, le budget voté pour l’exercice 2022 s’élevait à 1 milliard 257 millions de Francs CFA, tandis qu’en 2019, il se limitait à 1 781 945 000 Francs Cfa.

L’assemblée générale de la Fécofoot s’est déroulée en présence du conseiller Administratif et juridique représentant le ministre des Sports, Icka Séraphin Hervé.

Congo : vers l’intégration de la biométrie dans le processus électoral

Le sujet sera au centre d’une réunion ce mardi 12 mars, organisée par le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou.

 

Représentants des groupements politiques de la majorité, opposition, société civile et autres sont convoqués à une réunion ce mardi 12 mars 2024. Ladite rencontre est convoquée par Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local.

Les discussions vont porter sur l’intégration de la biométrie pendant les prochaines élections. Les groupements politiques sont autorisés à envoyer cinq représentants pour participer aux discussions.

Le Congo prépare la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement

Le sujet était au centre de la rencontre mardi 05 mars, entre le la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo.

 

La République du Congo va abriter la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement en juin prochain. Les préparatifs ont été au menu de l’échange, le 5 mars à Brazzaville, entre la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo. De cet entretien, on retient que l’Union européenne a confirmé sa participation aux assisses.

La conférence internationale mettra l’accent sur la nécessité d’une participation collective englobant divers acteurs pour définir des stratégies, dans le but de renforcer la lutte contre le changement climatique grâce à des plantations forestières et agroforestières capables d’assurer une vie plus sûre sur la planète et la préservation de la biodiversité.

Le gouvernement congolais avait fait part de son engagement à organiser cette conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement au cours de la COP27, à Charm el-Cheikh (Egypte) en 2022. Cet évènement se tiendra au Congo après le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète, notamment l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo, tenu en octobre 2023 à Brazzaville.

Congo : les transporteurs en commun menacent de grever

Le Syndicat des transporteurs en commun reproche entre autres au gouvernement d’avoir augmenté le prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d’immatriculation.

 

Les transporteurs en commun ont signé lundi 04 mars, un avis de grève de trois sur l’ensemble du territoire nationale. L’arrêt momentané de leur acticité est prévu du 11 au 13 mars. Cette décision fait suite au préavis de grève déposé auprès des autorités compétentes.

Ils refusent le renouvellement du permis de conduire à 56 000 FCFA, la durée de permis de conduire à 10 ans, l’augmentation des frais d’établissement de la carte grise ainsi que le prélèvement de la somme de 500 FCFA sur chaque passager de l’hinterland.

Le Syndicat des transporteurs en commun reproche au gouvernement d’avoir augmenté le prix du transport interurbain et la création d’autres taxes:  l’augmentation du prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d’immatriculation. Ils dénoncent aussi à cette occasion le blocage des permis de conduire des usagers en établissement à la direction générale des transports terrestres.

Ils envisagent par conséquent, d’augmenter le prix de la course de taxi de 1000 à 1500 FCFA et du bus de 150 à 250 FCFA.

Salon international du tourisme de Berlin : le Congo expose sa palatte touristique

La République du Congo est représentée par le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

 

Le stand du Congo met en lumière entre autres le site touristique de Ngabé, Wild Safari Tour, WCS, l’hôtel Pefaco, le parc d’Odzala-Kokoua ou encore le parc de Nouabalé-Ndoki. Selon adiac-congo.com, le Grand hôtel de Kintélé est également présent, ainsi que le jeune chef Alf qui, durant ces trois jours, va régaler les visiteurs de ses créations inventives aux arômes du pays, du cacao, moringa, gingembre et baobab aux arachides, safou ou bissap.

« Notre pays recèle de richesses naturelles et culturelles incomparables. Refuges d’espèces animales protégées, nos vastes forêts tropicales abritent une biodiversité exceptionnelle tandis que nos parcs nationaux préservent des écosystèmes uniques au monde. De Brazzaville à Pointe-Noire en passant par le fleuve Congo et ses affluents, chaque département révèle un large éventail de paysages, de cultures et de traditions. C’est toute cette particularité touristique et culturelle que nous sommes venus montrer ici à Berlin aux investisseurs comme au public en quête de nouveaux horizons », a expliqué Lydie Pongault, la ministre en charge du Tourisme

Le salon international du tourisme de Berlin (ITB) va se tenir pendant trois jours. Ces sont près de 180 000 personnes qui sont attendues à cet évènement mondial.

Congo : le déploiement des médecins formés à Cuba renvoyé à une date ultérieure

Ce renvoie fait suite à un non accord entre le ministère de la santé et ces jeunes médecins.

 

Annoncé pour le 4 mars, le déploiement de la troisième cohorte des médecins formés à Cuba dans des hôpitaux de Brazzaville et Pointe-Noire est renvoyé à une date ultérieure. Les raisons de ce renvoie sont liés aux questions logistiques, difficultés financières et les capacités d’accueil dans les hôpitaux.

Selon le calendrier préétabli par le gouvernement, les 700 médecins formés à Cuba et rentrés au Congo en octobre 2022 seront divisés en deux vagues pour leur mise en stage d’imprégnation dans les hôpitaux. La première vague devait être déployée du 4 mars au 3 septembre 2024 et la seconde du 4 septembre 2024 au 3 mars 2025.

La direction générale des ressources humaines du ministère de la Santé et de la Population, a annoncé que le prochain planning de stage sera communiqué ultérieurement, notamment à la suite de la réunion avec le ministre de tutelle.

Congo : le Conseil Consultatif de la Jeunesse adopte son règlement intérieur

L’Assemblée générale du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ) s’est achevée lundi 04 mars 2024, au Centre international de conférences de Kintélé.

 

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a pris part le 04 mars à la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale du CCJ. La rencontre se tenait sous le thème : « Jeunesse congolaise et insertion socio-économique dans la perspective du développement durable ». Les membres de cette institution ont adopté le règlement intérieur, répertorié les défis urgents de la jeunesse et de proposé les pistes de solutions.

C’était aussi l’occasion pour ces jeunes d’exprimer leurs doléances au chef de l’Etat.

« Conscient qu’une année ne suffit pas pour régler les attentes légitimes des jeunes, nous, jeunesse du Congo, nous vous prions de décréter deux années supplémentaires dédiées à la jeunesse pour commencer à percevoir de manière plus palpable les retombées de votre si grande vision », a indiqué Prince Michrist Kaba Mboko, secrétaire exécutif du CCJ.

Un mémorandum a été remis au président Denis Sassou N’Guesso. Celui-ci contenait les conclusions des travaux de l’assemblée générale qui se sont déroulés au Palais des Congrès de Brazzaville du 28 février au 02 mars 2024.

Congo : le lieutenant Aymard Brice Mboulou accusé de meurtre

Le présumé auteur du crime a été déféré au parquet de la République lundi 4 mars 2024.

 

Le lieutenant de police Brice Mboulou poursuivi pour le meurtre le 1er mars dernier à Brazzaville, du nommé Erresse Destin Mongo Moby. Une affaire qui a beaucoup fait parler d’elle, même sur les réseaux sociaux avec plusieurs versions. Le problème à la base serait un litige de parcelle de terre.

Un communiqué du procureur dela République indique que « Suite au meurtre commis sur la personne de Erresse Destin Mongo Moby, le 1er mars 2024, une enquête a été ouverte le même jour par les services du commandement territorial des forces de police de Brazzaville. A l’issue de cette enquête, le nommé Aymard Brice Mboulou, présumé auteur des faits, vient d’être déféré au parquet de la République ce jour 4 mars 2024 ».

La même source souligne qu’au regard de l’extrême gravité des faits, une information judiciaire est ouverte à son encontre pour des faits de meurtre, faits prévus et punis par les dispositions des articles 295 et 304 du code pénal.

Pays les plus influents d’Afrique 2024 : le Congo à la 33ème place

C’est ce qui ressort du rapport élaboré par le cabinet britannique de conseil en évaluation Brand Finance.

 

La République du Congo occupe le 33ème rang des pays les plus influents en Afrique pour l’année 2024. L’information a été révélé dans le rapport publié par Global Soft Power Index le jeudi 29 février dernier.

Avec un score de 29.2 sur 100, le Congo se positionne au 146ème rang mondial en termes d’influence, et se hisse à la 33ème place en Afrique. Global Soft Power Index a pris en compte un nombre record de 72 nouveaux participants, marquant un tournant significatif dans la recherche menée par Brand Finance, qui classe pour la première fois les 193 Etats membres des Nations Unies.

Il est important de mentionner que l’indice Global Soft Power de Brand Finance repose sur les perceptions mondiales recueillies auprès de plus de 170 000 personnes réparties dans plus de 100 pays. Les critères pris en compte incluent les affaires et le commerce, la gouvernance, les relations internationales, la culture, la communication, l’éducation, la science, les valeurs et le développement durable.

Même si aucun pays africain ne figure dans le Top 30, les trois pays du continent les plus influents en 2024 demeurent l’Egypte (39ème mondial), l’Afrique du Sud (43ème mondial) et le Maroc.

Voici le Top 20 des Soft Powers africains selon l’indice :

  1. Egypte – 39ème mondial (en baisse de 1 place)
  2. Afrique du Sud – 43ème mondial (en baisse de 3 places)
  3. Maroc – 50ème mondial (en hausse de 5 places)
  4. Algérie – 73ème mondial (en hausse de 13 places)
  5. Tunisie – 77ème mondial (en hausse de 6 places)
  6. Nigeria – 79ème mondial (en hausse de 14 places)
  7. Ghana – 85ème mondial (en hausse de 7 places)
  8. Tanzanie – 93ème mondial (en hausse de 5 places)
  9. Sénégal – 94ème mondial (en hausse de 9 places)
  10. Kenya – 95ème mondial (en hausse de 5 places)
  11. Maurice – 97ème mondial (en baisse de 30 places)
  12. Madagascar – 103ème mondial (en baisse d’une place)
  13. Rwanda – 104ème mondial (en baisse de 19 places)
  14. Côte d’Ivoire – 108ème mondial (en baisse de 21 places)
  15. Cameroun – 110ème mondial (en baisse d’une place)
  16. Zambie – 113ème mondial (en baisse d’une place)
  17. RDC – 114ème mondial (en baisse de 7 places)
  18. Éthiopie – 115ème mondial (en baisse de 5 places)
  19. Angola – 116ème mondial (en baisse de 5 places)
  20. République Centrafricaine (Classée pour la première fois)

Congo : ouverture des candidatures Miss Kitoko 242

Le casting de la première édition du concours de beauté et d’élégance dénommé « Miss kitoko 242 » se tiendra le 23 mars prochain.

 

Qui sera la toute première miss Kitoko 242 ? Le casting de ce concours de beauté est prévu le 23 mars à Pointe-Noire. L’initiative est de L’opérateur culturel Chris Perphety. La future « Miss kitoko 242 » aura pour mission de lutter contre les violences faites au genre, de promouvoir l’art et la culture et de contribuer à valoriser l’entrepreneuriat en milieu juvénile.

Les candidates devront répondre à des critères spécifiques pour être retenus. Entre autres être de nationalité congolaise, avoir au minimum un niveau de la terminale, avoir entre 18 et 25 ans, mesurer au moins 1,65 m et disposer d’un projet entrepreneurial.

Autres critères, elles ne doivent pas être mariées ni avoir d’enfant et ne pas avoir poster des photos, des images ou tout autre contenu à caractère obscène sur les réseaux sociaux. Les candidates disposant de tatouages et des piercings seront autorisées à concourir avec l’approbation du comité d’organisation. Elles devront également fournir un certificat de nationalité ou d’une copie de la pièce nationale d’identité, d’un formulaire de candidature au concours dument renseigné et signé ainsi que le paiement des frais de participation non remboursables qui s’élèvent à 10 000 FCFA.

La cagnotte de la miss s’élève à 1 000 000 FCFA et la grande finale de ce concours aura lieu le 03 mai 2024, à Pointe-Noire.