Vers la tenue du premier forum sur l’alimentation scolaire 

Ce forum sur l’alimentation scolaire est prévu du 27 février au 1er mars prochain à Brazzaville.

Le Représentant résident du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) au Congo, M. Jean Martin Bauer, a annoncé le 16 janvier à Brazzaville, la tenue, du 27 février au 1er mars prochain, du premier forum sur l’alimentation scolaire au Congo.

Cette annonce a été faite à la sortie de l’audience que le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation M. Anatole Collinet Makosso, a eu avec M. Bauer, dans le but de réaffirmer les liens de coopération entre le ministère de l’éducation primaire et secondaire et le PAM.

«Le 1er mars, c’est la journée africaine de l’alimentation scolaire. Nous souhaitons, à l’occasion de cette journée, réunir au tour d’une même table, tous les partenaires qui interviennent dans le domaine de l’alimentation scolaire pour qu’on puisse discuter ensemble de la mise en oeuvre effective du programme national d’alimentation scolaire pour qu’il ait une cantine scolaire dans chaque établissement du Congo», a-t-il indiqué.

A cette occasion, les deux interlocuteurs ont également parlé de l’achat du haricot produit par les paysans de la Bouenza, qui est un programme mis en place avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, mené en collaboration avec la FAO et le FIDA. Ce programme qui appuie une vingtaine de producteurs de haricot est financé par l’Union Européenne.

Le PAM, a-t-on appris, achète ce haricot pour le distribuer au niveau des cantines scolaires. A cet effet, le PAM a pu acheter 13 tonnes de haricots directement aux petits producteurs de la Bouenza. «Pour nous, c’est une première au niveau de ce programme, donc nous sommes fièrs de nous appuyer de plus en plus sur les potentialités productives du Congo, pour pouvoir les mettre au bénéfice des enfants qui sont dans les écoles du pays», a-t-il fait savoir.

Pour lui, ce sont des nouvelles positives que le PAM a discuté avec le ministre. Pour cela, il a souhaité pouvoir faire des cantines scolaires, une véritable plateforme pour l’agriculture, la nutrition et pour l’éducation dans le pays.

Actuellement, a dit M. Bauer, le PAM est en train de couvrir un nombre limité des départements compte tenu des contraintes financières que cet organe a connu. Par ailleurs, le représentant du PAM a annoncé l’arrivée, à partir du mois d’avril, des produits alimentaires des Etats Unis d’Amérique pour un programme qui couvrira les départements de la Likouala, de la Bouenza, du Niari, du Pool, des plateaux et de la cuvette dont bénéficieront 54000 élèves en mois d’avril.

«Nous sommes actuellement à un niveau plus bas. Nous avons aussi discuté avec le ministre sur les voies et moyens pour améliorer et augmenter le volume de la couverture des cantines scolaires», a-t-il reconnu.

Le Congo va adhérer à l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole (OPEP)

La nouvelle vient d’être rendue publique par le biais d’un communiqué de la présidence de la République du Congo.

Le Congo a décidé d’adhérer à l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole, (OPEP), en vue de placer le pays «au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales», indique un communiqué de la présidence de la République du Congo, publié récemment à Brazzaville.

Selon le communiqué, «ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur le prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres».

«A travers cette démarche, qui est une volonté du Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, la République du Congo entend se donner les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décisions au sein de cette organisation», poursuit le communiqué.

L’initiative d’appartenance à l’OPEP, précise la source, «a été saluée par le ministre saoudien des affaires étrangères, lors de sa visite de travail à Brazzaville, le 8 janvier 2018», rappelle-t-on.

La mairie centrale légalise une trentaine de parkings

La légalisation de ces parkings à arrêter l’évasion des recettes générées par les chargeurs de ces bus et les commissaires de police.

La mairie centrale a accordé, le 15 janvier dernier à Brazzaville, les autorisations d’exploitation et de gestion à une trentaine de parkings de véhicules de transport en commun sur plus de 100 parkings existant dans le département de Brazzaville, en vue d’arrêter l’évasion des recettes générées par les chargeurs de ces bus et les commissaires de police.

Pour éviter le désordre dans ce secteur qui était encore à l’état informel, le maire central, M. Christian Roger Okemba, a décidé de récupérer et de légaliser ce secteur, en octroyant des autorisations d’exploitation de gestion de ces parkings, a souligné M. Ngatse Itoua Mboula, secrétaire général de la Fédération Syndicale des Transports du Congo (FESYPTC) de Brazzaville, à l’occasion de la cérémonie de remise de ces autorisations.

De son côté, le premier vice-maire, M. Guy Marius Okana, a précisé que «nous avions mis en gestion indirecte ces parkings en délivrant les autorisations d’exploitations provisoires de trois mois. Désormais, la police n’a plus le droit de mettre la main sur les recettes générées par ces parkings, c’est le travail de la mairie».

En effet, chaque bus verse au responsable du parking une somme de 100 FCFA ou 150 FCFA à chaque embarquement des clients. A la fin de la journée, le chargeur totalise une recette de 10.000 FCFA ou 15.000 FCFA, cela constitue un gain important. Malheureusement, la plupart des commissaires de police prennent cet argent, mettant ainsi à mal les droits de la mairie centrale.

Créer les conditions pour une recherche Scientifique à la portée du peuple

La promesse vient d’être faite à Brazzaville par le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a promis, récemment à Brazzaville, lors d’une communication, de créer toutes les conditions pour que la recherche scientifique et l’innovation technologique soient à la portée du peuple congolais.

S’adressant le 12 janvier dernier à ses collaborateurs, le ministre Coussoud-Mavoungou a dit que la recherche scientifique et l’innovation technologique «doivent savoir se sauver et doivent savoir créer les conditions de leur positionnement dans le dispositif congolais».

«Nous n’allons pas attendre que l’on vienne nous sauver, alors que nous avons tous ensemble les moyens nécessaires de créer toutes les conditions pour que la recherche scientifique et l’innovation technologique soient à la portée du peuple congolais», a-t-il fait remarquer, indiquant «ne pas vouloir de la recherche pour la recherche, mais la recherche dans l’intérêt des populations de notre pays».

Il a invité les cadres et agents de ce ministère à faire de sorte que la recherche scientifique et l’innovation technologique en République du Congo avancent, tout en les amenant à comprendre le rôle et l’importance de la recherche dans un Etat.

Il est nécessaire que la communauté scientifique mette en place le dispositif qui va faire de telle sorte que la recherche scientifique ait sa place dans le dispositif national de production de richesses et des meilleures conditions de vie des populations, a-t-il signifié.

Il a prescrit que «sans recherche un Etat ne peut pas évoluer, et si elle n’est pas bien orientée, la recherche au Congo sera une opération vaine», a insisté le ministre en charge de la recherche scientifique aux agents de son département.

Congo-Algérie : renforcer les relations parlementaires entre les deux pays

La décision a été prise au cours d’une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale du Congo et l’ambassadeur de l’Algérie au Congo.

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur de l’Algérie au Congo, M. Mohamed Benattou ont souligné, le 15 janvier à Brazzaville, la nécessité de renforcer la coopération entre les Assemblées nationales des deux pays.

Reçu en audience par M. Mvouba, le diplomate algérien a transmis le message écrit du président de l’Assemblée nationale populaire d’Algérie à son homologue congolais. La teneur de ce message n’a pas était révélé, explique une source bien informée, expliquant qu’il pouvait avoir trait aux relations entre les deux parlements.

L’Algérie et le Congo entretiennent des relations d’amitié et de solidarité de si longue date. Les universités et les instituts de formation accueillent annuellement un bon nombre d’étudiants congolais. Les deux pays travaillent pour la réactivation de la commission mixte de coopération.

Cette coopération bilatérale a connu une redynamisation significative, suite à la visite d’Etat qu’avait effectuée, en mars dernier, le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, en Algérie. A cette occasion, plusieurs accords de coopération ont été signés et une série de rencontres ministérielles effectuées.

La Banque mondiale au secours de la forêt congolaise

La Banque Mondiale, par le canal de son sous-comité du Programme pour l’investissement forestier (PIF), a approuvé le financement de deux projets REDD+ du plan d’investissement de la stratégie congolaise REDD+ en vue de promouvoir l’économie verte au Congo, a appris, mercredi 17 janvier, auprès du service de communication de cette institution financière internationale.

Selon cette source, avec l’approbation de ce financement survenue le 13 décembre 2017 à Washington, le Congo qui est arrivé au terme de la première phase du processus REDD+ dite « de préparation », au cours de laquelle les principaux outils de sa mise en œuvre ont été élaborés, est autorisée à passer à la 2e phase dite « d’investissement » et à la 3e phase dite « de paiement de crédits carbone ».

« Cette décision ouvre la voie au financement de deux projets soumis par le gouvernement congolais au Programme pour l’investissement forestier, pour contribuer à la réduction de la déforestation et au développement économique des départements de la Likouala et de la Sangha au Nord du pays représentant plus de la moitié de la superficie forestière nationale », souligne Julian Lee, spécialiste de l’environnement à la Banque mondiale.

Le premier projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme de réduction des émissions Sangha-Likouala, prévoit le développement des plantations agro-forestières. Il s’agit de la cacao-culture sous ombrage et des associations fruitiers/cultures vivrières, sur des superficies dégradées dans les départements de la Likouala et de la Sangha.

Le second projet sera mis en œuvre dans les Départements du Pool et des Plateaux, qui constituent un bassin d’approvisionnement de Brazzaville en bois énergie, avec l’accompagnement de la Banque africaine de développement. Il développera des plantations agro-forestières et de bois-énergie.

Le Programme d’investissement forestier statuera sur l’enveloppe financière à accorder à la République du Congo, lors de sa réunion prévue pour fin février 2018.

A cette occasion, il sera annoncé le montant accordé au Mécanisme de financement dédié aux initiatives des populations autochtones du Congo.

Le Plan d’investissement de la Stratégie nationale REDD+ du Congo, a été élaboré pour servir de cadre de référence destiné à assurer la mobilisation des investissements nécessaires à la réalisation des projets et programmes.

Sous-tendu par des programmes habilitant et des programmes géographiquement intégrés, il sera mis en œuvre pour la période 2018-2025. Son élaboration a été financée par le PIF et l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale (CAFI).

Port d’insignes de grade pour les promus de la garnison de Brazzaville de la ZMD n° 9

La cérémonie était présidée par le Chef d’Etat-major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC,) le général de division Guy Blanchard Okoï.

Environ 100 militaires de la garnison de Brazzaville, de la Zone Militaire de Défense (ZMD) n° 9 ont porté, le 13 janvier dans la ville capitale, des insignes de grade au titre du premier trimestre 2018, sous le patronage du Chef d’Etat-major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC,) le général de division Guy Blanchard Okoï.

A cette occasion, le CEMG a, au nom du haut commandement des FAC, félicité les bénéficiaires, tout en leur demandant de redoubler d’ardeur pour bénéficier encore plus de la confiance des chefs. Il a exhorté aussi ceux qui n’ont pas été promus de redoubler d’efforts pour que prochainement ils soient sur le tableau des promus.

S’adressant à toutes les troupes, le général Okoï a rappelé les orientations du Président de la République, Chef suprême des armées, le 31 décembre 2017, lors du réveillon d’armes, demandant à la force publique d’être aux côtés du gouvernement en ces temps difficiles pour faire respecter les objectifs de 2018.

«Il nous a aussi surtout félicité parce que dans les conditions difficiles, nous avons fait l’essentiel de nos missions», a-t-il poursuivi. Selon lui, il leur a été demandé pour 2018 de travailler sur trois axes. Le premier est celui du renforcement des capacités à tous les niveaux, notamment dans la discipline et l’organisation. Le 2ème axe est le maintien de la relation armée et nation et le 3ème axe porte sur le respect des engagements tant nationaux qu’internationaux.

Pour le CEMG, l’objectif  du premier axe ne pourra qu’être atteint que s’il y a d’abord renforcement des capacités spirituelles, intellectuelles, éthiques et physiques, mais aussi de la compétence y compris la capacité à s’entrainer en tout temps, à mieux gérer les hommes et le matériel mis à disposition.            Pour le 2ème axe, a-t-il dit,  il faut toujours porter  la protection des populations au village dans leurs responsabilités. «Il faut que les droits fondamentaux des citoyens soient  respectés à commencer par nous-mêmes», a-t-il indiqué.

Le 3ème axe, a rappelé le CEMG concerne le respect des engagements nationaux et internationaux. Sur le plan national, il a fait état de  l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool, signé le 23 décembre 2017 à Kinkala. «Pour nous, cela veut dire que le ramassage des armes, le retour et la protection des populations avec la réorganisation de la force publique, c’est à cela que nous devons nous employer», a-t-il instruit.

Pour atteindre ces objectifs, a précisé le général Okoï, «il faut encore que les FAC s’appuient sur la cohésion à tous les niveaux, la discipline librement consentie qui fait, comme toujours, la porte principale des armées et non de  la leur,  l’instruction,  et l’entrainement».

Tout en souhaitant une bonne et heureuse année 2018 à toutes les troupes et leurs familles et au sein de leurs unités, dans leurs différentes activités, il a imploré  les bienfaits de l’Eternel des armées afin qu’il puisse les inspirer, les guider et les protéger tout au long de l’année 2018.

Pool: la commission de suivi de l’accord de paix tient sa première réunion

Il est question ce mercredi 17 janvier 2018, d’une prise de contact entre les autorités et les représentants du pasteur Ntumi.

Les travaux de la Commission de suivi de l’accord de paix, signé le 23 décembre à Kinkala dans le département du Pool, sont sur le point de débuter. C’est une première réunion de « prise de contact » ce mercredi 17 janvier entre les autorités et les représentants du pasteur Ntumi, principal protagoniste de la rébellion armée depuis 2016.

Officiellement, ces discussions doivent déboucher sur la rédaction d’une feuille de route destinée à poursuivre le processus de paix. Mais avant de se pencher sur les modalités concrètes d’application de cet accord, les représentants du pasteur Ntumi entendent bien y apporter certaines modifications.

Premier point à négocier : le sort du pasteur. Ce dernier se trouve toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt. Ses délégués demandent la levée des poursuites. « On ne peut négocier les poings liés », explique Philippe Ané, son représentant au sein de la délégation envoyée à Brazzaville.

« Nous sommes venus discuter avec la partie gouvernementale pour enrichir l’accord, pour étoffer l’accord, pour apporter quelques rectificatifs à un certain nombre d’éléments qui n’ont pas été pris en compte dès le départ. Les points qui n’ont pas été inscrits – de l’accord -, on va devoir rééquilibrer, recadrer, de façon que l’accord en question soit un accord complet. Les questions notamment liées à la levée du mandat d’arrêt, par exemple. Parce qu’on ne peut pas aujourd’hui désamorcer cette crise avec les mains liées. Donc ce sont ces questions préliminaires qu’il faut que nous voyions avant. Lorsque ces questions seront résolues, je crois que les autres choses suivront. Les autres points devront être exécutés très progressivement, en fonction, bien entendu, de ce que nous aurions arrêté avec la partie gouvernementale », conclut-il.

Deuxième point de négociation : les revendications formulées par le pasteur dans un enregistrement audio diffusé quelques jours après la signature de l’accord de Kinkala par Jean-Gustave Ntondo. Parmi ces revendications : la libération de tous les détenus politiques, l’adoption de la loi d’amnistie générale ou encore l’organisation d’un dialogue inclusif sous l’égide d’observateurs internationaux.

Cette rencontre entre les autorités congolaises et les représentants du leader de la rébellion du Pool n’est donc qu’une première étape. Aucun calendrier n’a encore été fixé.

La production pétrolière pourrait atteindre 117 millions de barils en 2018

Avec cette production de barils, le Congo entend engranger en 2018 des recettes pétrolières de plus de 749 milliards de FCFA.

Le Congo s’attend en 2018 à une production de 117 millions de barils de pétrole brut, selon les prévisions budgétaires du gouvernement, a annoncé le 12 janvier dernier,  une source proche du ministère  des Finances.

Avec cette production prévue de 117 millions de barils et le prix d’un baril du brut congolais s’élevant à 60 dollars, le Congo entend engranger en 2018 des recettes pétrolières de plus de 749 milliards de FCFA.

Selon la même source, ces recettes pétrolières sont en nette augmentation de quelque 357 milliards de FCFA par rapport à l’année 2017 qui a enregistré de faibles recettes de l’ordre de 391 milliards de FCFA.

Elles représentent 2/3 du PIB national soit 75% des recettes publiques et 90% des recettes d’exportation. Le pétrole est la première source de revenu du Congo qui, avec une production d’environ 350.000 barils de brut par jour, s’est hissé au 4ème rang des producteurs africains subsahariens.

Pourtant, la chute du prix du baril sur le marché international a plongé le Congo dans une crise socio-économique profonde.

Congo: 1600 milliards F CFA pour le projet de budget 2018

Il est en baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi, 28 décembre, à Brazzaville, Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement

Le projet de budget 2018 au Congo est estimé à près de 1600 milliards F.CFA, et a subi une baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi à Brazzaville, le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Par ailleurs souligne Thierry Moungalla ce projet de budget dégage un excédent budgétaire prévisionnel de 219.000.000.000) de frs CFA, destiné à résorber le déficit en ressources de trésorerie.

Malgré la conjoncture économique internationale plutôt favorable le porte-parole du gouvernement congolais a déploré que  l’économie congolaise continue de subir « les effets de la récession constatée en 2016 et accentuée en 2017, avec une croissance négative de 4,6%. »

Il relève toutefois que le Congo devrait renouer avec une légère croissance, dont le taux prévisionnel est fixé à +0,7% en 2018, et ce
grâce à un regain d’activités du secteur pétrolier, caractérisé entre autres, par l’entrée en production du nouveau champ MOHO Nord. Un retour timide à la croissance qui devrait permettre une résorption des déséquilibres des finances publiques.

Ce projet de budget sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption dans les prochains jours a conclu, Thierry Lézin Moungalla.

Congo: l’accord de paix du Pool est-il réel?

Le gouvernement de Brazzaville a annoncé, durant le week-end de Noël, un accord de paix avec les rebelles du pasteur Ntoumi, dans la fertile région du Pool

Le gouvernement de Brazzaville a annoncé, durant le week-end de Noël, un accord de paix avec les rebelles du pasteur Ntoumi, dans la fertile région du Pool. Des opposant au régime Sassou Nguesso affirment cependant qu’il a été signé par un homme de Ntoumi libéré de prison pour l’occasion et qu’il n’engage pas vraiment les combattants.

Le Congo-Brazzaville a connu cinq conflits armés depuis 1993, opposant divers chefs de guerre entre eux, notamment Denis Sassou Nguesso, officier originaire du nord, qui totalise 33 ans à la Présidence de la République (1979-1992 et 1997 à aujourd’hui). En 1998, les miliciens « Ninjas » du Pool (région fertile du sud du pays, entre Brazzaville et le port de Pointe-Noire) qui avaient déjà guerroyé sous l’autorité de Bernard Kolelas, sont réunis par Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntoumi, pour un nouveau conflit, qui s’étendra jusqu’en 2003-2005. En 2007, il se voit proposer un poste dans le cabinet du président Sassou Nguesso, qu’il acceptera deux ans plus tard, sortant enfin de sa retraite du Pool pour gagner Brazzaville.

Référendum constitutionnel

Entre 2014 et 2016, toutefois, le président Sassou procède à un recensement de la population controversé, puis à un référendum – entaché d’irrégularités – modifiant la Constitution afin de lui permettre de s’incruster au pouvoir, puis à une élection présidentielle ne laissant aucune chance à ses adversaires – dont deux sont aujourd’hui en prison pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ». C’en est trop pour le pasteur Ntoumi, alors âgé de 52 ans, qui a repris le maquis en avril 2016.

Or, samedi 23 décembre, les autorités de Brazazaville ont annoncé qu’un accord avait été signé entre le ministre de l’Intérieur et un des hommes de Ntoumi, Jean-Gustave Ntondo. Le gouvernement assure que ce dernier est un représentant du chef rebelle. Mais un collectif d’opposants au président Sassou, « Sassoufit », a indiqué à l’AFP que « M. Ntondo était en prison. Il a été libéré, il est surveillé, il n’est pas libre de ses mouvements… Il n’a pas été en contact avec ceux qui sont dans le maquis ». M. Ntondo a en effet été libéré le 6 novembre et assure avoir été en contact avec le pasteur Ntoumi depuis lors.

L’accord signé entre le ministre de l’Intérieur et M. Ntondo prévoit que la partie rebelle s’engage à « faciliter le ramassage des armes détenues par les ex-combattants » et à « ne créer aucune entrave » au rétablissement de l’autorité de Brazzaville dans le Pool. En échange, le gouvernement garantit « le processus de démobilisation, de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex-combattants après le ramassage des armes ». Sera-t-il appliqué?

L’accord de paix dans le Pool a été signé « sous contraintes » selon un collectif d’opposants

L’accord a été signé entre le gouvernement et Jean-Gustave Ntondo, présenté par les autorités comme le représentant du chef rebelle, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui a pris les armes en avril 2016

Le Congo-Brazzaville a annoncé samedi un accord de paix pour mettre fin aux hostilités à huis clos avec les rebelles de la région du Pool, qui s’étaient soulevés en avril 2016 contre Brazzaville.

Un accord signé « sous contraintes » a cependant dénoncé auprès de l’AFP un collectif d’opposants.

Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, a supervisé la signature de cet « accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités » avec Jean-Gustave Ntondo, présenté par les autorités comme le représentant du chef rebelle, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui a pris les armes en avril 2016.

L’accord a été signé dans le département du Pool à Kinkala, à 70 km au sud de Brazzaville, avant une conférence de presse dans la capitale.

« L’accord entre en vigueur aujourd’hui » (samedi), a déclaré M. Ntondo, secrétaire général du Conseil national des Républicains (Cnr), le parti du pasteur Ntumi.

« L’accord est une bonne nouvelle à un moment où la situation économique n’est pas très bonne », a réagi auprès de l’AFP le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla.

Adversaire du régime du président Denis Sassou Nguesso, le collectif Sassoufit a cependant dénoncé « un accord sous contrainte ».

« M. Ntondo était en prison, il a été libéré, il est surveillé, il n’est pas libre de ses mouvements…Il n’a pas été en contact avec ceux qui sont dans le maquis », a indiqué à l’AFP depuis Paris le porte-parole de ce collectif principalement actif sur internet, Andrea Ngombet.

« Que vaut réellement un accord signé sous la menace de la torture et de la prison ? Rien », a ajouté le collectif dans un communiqué.

Après plusieurs mois de prison, Jean-Gustave Ntondo et l’un des porte-parole du pasteur Ntumi, Franck Euloge Mpassi, ont été libérés le 6 novembre. Ils affirment avoir été en contact avec Ntumi depuis leur libération jusqu’à la signature de l’accord.

Huis clos médiatique 

Les « Ninjas » du Pasteur Ntumi ont pris les armes dans le département du Pool au sud de Brazzaville en avril 2016 contestant la réélection du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 33 ans au pouvoir dont 20 d’affilée.

La violence des rebelles et la réponse militaire de Brazzaville a eu lieu dans un huis clos médiatique total.

Le conflit a engendré des conséquences bien réelles pour l’économie malade du Congo-Brazzaville, pays pétrolier d’à peine cinq millions d’habitants touché par une sévère récession depuis que le prix du baril plafonne à 50-60 dollars.

Le chemin de fer Congo-Océan et la route entre Brazzaville et le port pétrolier de Pointe-Noire ont été coupés à la circulation en novembre 2016 en raison de l’insécurité.

Les élections législatives n’ont pas pu se tenir dans neuf des quatorze circonscriptions du Pool en juillet dernier. Le Parti congolais du Travail (PCT) du président Sassou Nguesso a sans surprise hérité d’une confortable majorité à l’Assemblée.

Surtout, les violences ont placé 138.000 personnes dans une situation humanitaire difficile, selon les estimations.

Selon cet accord dont l’AFP a reçu copie et qui tient en deux paragraphes, le révérend Pasteur Ntumi Bintsamou Frédéric s’engage à « faciliter le ramassage des armes détenues par les ex-combattants » et à « ne créer aucune entrave » au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans le département du Pool.

Le gouvernement s’engage lui à garantir « le processus de démobilisation, de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex-combattants après le ramassage des armes ».

Brazzaville veut aussi garantir « la réinstallation des populations dans leurs localités d’origine » et la « libre circulation des personnes, des biens et des services dans le département du Pool ».

Une commission mixte paritaire sera mise en place pour l’application de l’accord.

Le Pasteur Ntumi demandait aussi « l’arrêt immédiat des bombardements dans le Pool » et la « libération sans condition de tous les détenus politiques », affirme le porte-parole du collectif Sassoufit.

Après être déjà entré en rébellion contre Brazzaville depuis sa région du Pool de 1998 à 2003, Ntumi était ensuite devenu un notable local, avant de se rebeller de nouveau en 2016.

Deux anciens candidats à l’élection présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, sont en prison, officiellement poursuivis « pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».

Des activistes ont demandé cette semaine la libération de l’opposant Paulin Makaya, arrêté le 25 novembre 2015 pour avoir organisé une marche interdite contre le changement de Constitution, et condamné à deux ans de prison. Ses soutiens estiment qu’il a purgé sa peine.

 

 

Pool : Accord sous contrainte, paix des charniers ?

Par Andréa Ngombet, Coordinateur du Collectif #Sassoufit

Après les fausses dettes, les faux rapports au FMI, les fausses attaques de Ninja en RDC, le faux terroriste islamiste, serions nous face à une fausse paix de Noël ?

Comment croire à la réalité d’un accord de paix qui s’effectuerait en écartant l’ensemble de la classe politique, la société civile congolaise et le journaliste Ghys Fortuné Dombe emprisonné justement pour complicité supposée avec Ntumi ?

Le discrédit est immense pour Sassou Nguesso qui ne comptait déjà plus dans les cercles politiques internationaux. Ce gouvernement est celui qui a bombardé sciemment des populations civiles, emprisonné, torturé et enlevé des personnes en raison de leur origine ethnique supposée. Cette fausse paix le disqualifie définitivement, aux yeux de tous, pour continuer à diriger l’Etat congolais.

Quel crédit peut on apporter à des accords signés par un émissaire qui hier encore croupissait dans les geôles de la tristement célèbre DGST ?

La paix pour Sassou, c’est la reddition, l’assassinat ou l’emprisonnement de ses opposants. Il l’a longuement démontré en violant systématiquement tous les accords de paix depuis son retour par les armes en 1997.

Le Collectif Sassoufit, organisation de la société civile congolaise, en remplacement de cet accord sous contrainte, propose  un accord élargi à l’ensemble des acteurs pour la paix véritable au bénéfice de l’ensemble des Congolais dont voici le contenu :

  1. Libération des prisonniers politiques
  2. Déploiement d’une force internationale d’interposition pour désarmer les parties
  3. Création d’une commission vérité, justice et réconciliation sur les violations des droits humains.
  4. Ouverture d’une négociation sous contrôle international pour aboutir à une transition.

 

 

Valentin Oko, nouveau directeur de la Presse présidentielle du Congo

Le nouveau directeur de la Presse présidentielle, Valentin Oko, a pris ses fonctions le 20 décembre 2017 au cours d’une cérémonie solennelle de passation des services, patronnée par le Directeur du cabinet du secrétaire général du Gouvernement, Stevie Péa

Le nouveau directeur de la Presse présidentielle, Valentin Oko, suite à sa nomination le 19 décembre dernier, a pris ses fonctions ce 20 décembre 2017 au cours d’une cérémonie solennelle de passation des services, patronnée par le Directeur du cabinet du Secrétaire Général du Gouvernement, Stevie Péa.

La cérémonie officielle a été précédée par un huis clos entre les deux directeurs ainsi que d’autres personnalités. De la cérémonie officielle, les deux personnalités ont échangé sur certains documents. Lisant le procès verbal, M. Gambomi a planté de décors du déroulement de passation des services. Le procès verbal renseigne que le directeur sortant, André Ondelé, a remercié son successeur et l’a encouragé dans ses nouvelles fonctions. Et à son tour, Valentin Oko, le nouveau Directeur de la presse présidentielle a, tout d’abord remercié le président de la République de la confiance qu’il lui a faite, en le nommant à ce poste, avant de remercier Mme le Conseilleur spécial, Claudia Lemboumba Sassou N’Guesso. Il a aussi pris acte des documents qui lui ont été concédés par son successeur.

Prenant la parole en premier, André Ondelé, a reconnu que la cérémonie du jour a été celle « d’adieu qui est le dernier cycle, pour lui, qui se ferme et, en même temps, signe d’un nouveau commencement. »

Avant d’inviter son successeur à bien apprécier la valeur intrinsèque du temps. Au terme de son discours, André Ondelé a remis au nouveau directeur de la presse présidentielle, Valentin Oko, « quelques documents pour lui permettre, en amorçant ce long voyage vers d’autres nombreux voyages, de mieux planter ses dix orteils dans le sol, avant d’en poser le premier pas. »

Valentin Oko, pour sa part, a reconnu, dans son mot de circonstance, que « la mission qui lui incombe ainsi que ceux de ses collaborateurs est pleine de contraintes et d’exigences. »

Sur ce, le nouveau Directeur de la presse présidentielle a sollicité l’ensemble de son personnel d’une collaboration étroite et sans faiblesses.

Reconnaissant la lourde tâche, la responsabilité énorme, Valentin Oko est persuadé qu’elle sera accomplie avec toute rigueur voulue.

A noter que le nouveau directeur de la Presse présidentielle, fruit du département de la communication et des médias, a rassuré tout le personnel dudit département ainsi qu’à Mme le Conseiller spécial, Claudia Sassou N’Guesso, bien qu’il quitte ce département aujourd’hui, en réalité pour mieux les retrouver demain.

En conclusion, Valentin Oko a rappelé à son prédécesseur qu’il aura toujours besoin de son concours pour pérenniser et élever davantage le niveau du travail collectif.

Il sied de signaler que Valentin Oko, n’est pas novice dans le milieu de la présidence. Il a occupé bon nombre de fonctions dans cette institution de la République, notamment le poste de rédacteur en chef de l’agenda officiel de la République.

Le Congo « menacé de suspension du processus ITIE »

Le Congo pourrait être exclu du processus de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), d’après Brice Makosso, co-cordonnateur de la branche congolaise de la Coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP)

L’alerte est donnée par Brice Makosso, co-cordonnateur de la branche congolaise de la Coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP), un groupe d’Ong œuvrant au monitoring des paiements effectués par les industries extractives aux différents États à travers le monde et particulièrement en Afrique.

Dans une interview accordée récemment au Bi-hebdomadaire catholique « La Semaine Africaine », le défenseur des droits de l’homme révèle que le Congo tarde à publier le rapport des paiements de 2015, car c’est le 31 décembre prochain, la date butoir.

Un retard qui pourrait valoir au Congo une exclusion de l’ITIE. S’il s’abstient de donner les raisons du retard, parce que « n‘étant pas membre du gouvernement », Brice Makosso dit connaître la situation des entreprises extractives au Congo. « En ma qualité de membre du Comité de mise en œuvre de l’ITIE, je sais que les compagnies pétrolières, en l’occurrence Total, Eni, Chevron et toutes les autres ont fourni leurs déclarations. Malheureusement la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et les agences du Gouvernement, c’est-à-dire le Trésor, les Impôts, la Douane n’ont pas fourni leurs déclarations. Ils doivent le faire pour que le rapport soit prêt », explique-t-il.

Ce qui, à priori ne devrait pas poser problème pour le Congo, puisque l’adhésion à l’ITIE est volontaire. Le processus n’a donc aucun caractère coercitif ni répressif vis-à-vis des pays qui n’en font pas partie. Seulement, redoute Brice Makosso, les conséquences sont nombreuses. « Les investisseurs veulent évoluer dans un environnement où il y a la transparence et où il n’y a pas de corruption. Mais une fois que le Congo est suspendu, le pays sera considéré comme un Etat ‘’non-transparent’’ ou un état corrompu. Des investisseurs sérieux ne peuvent pas venir dans un tel environnement. Et c’est d’autant plus grave que le Congo est aujourd’hui en train de solliciter de l’argent auprès du FMI ».

Makosso propose ainsi à l’Etat congolais de « prendre la mesure de la situation ».

Les membres du comité national ITIE devraient se réunir ce mercredi à Brazzaville, rapportent des sources concordantes sans révéler l’ordre du jour de ces retrouvailles. Sans doute pour voir comment publier ce rapport dès le 31 décembre.

Le ministre des Sports propose des réformes pour « relever » le niveau du football congolais

Hugues Ngouelondele, ministre congolais des Sports et de l’Education physique, a rencontré les gestionnaires de la Fecofoot et des clubs de football le 13 décembre

Le football congolais est malade, c’est le constat qui pouvait être fait par tous les participants aux deux séances de travail organisées par le ministre congolais des sports en matinée et en milieu d’après-midi le 13 décembre 2017. Il a été déduit que le football congolais « peine à se relever, malgré l’appui significatif de la FIFA, de la CAF et du gouvernement congolais. »

Hugues Ngouelondele, avant de présenter les grandes lignes des reformes et le point d’orgue à mettre sur la formation, a fait observer aux membres de la fédération congolaise de football et aux dirigeants des équipes de football, que « les associations sportives en général et les clubs sportifs en particulier ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne socio-économique, qui est la mondialisation des faits et la naissance de l’économie du sport. »

S’appuyant sur les mauvaises performances réalisées par le football congolais et répondant aux préoccupations et inquiétudes de ses hôtes, le ministre de tutelle entend mettre fin à la gestion financière inappropriée des clubs de football et l’irrationnel, ainsi que la débrouillardise.

C’est à ce niveau qu’il a exposé son ambition, sa vision pour révolutionner le football en République du Congo. Il est exigé, dorénavant à chaque club d’élite, ligue 1 et 2 de la Fecofoot, d’un directeur du centre de formation, d’un entraîneur principal, un adjoint et un autre qui s’occupe des gardiens, un préparateur physique, un médecin, un kinésithérapeute, un intendant général et une cellule de recrutement.

Les réformes proposées touchent également le volet administratif et juridique du fonctionnement d’une association sportive évoluant sur le territoire congolais. Pour ce faire, afin d’exister, précise le ministre congolais des sports, toute association sportive devrait disposer « d’un récépissé délivré par le ministère de l’intérieur qui la reconnait comme association civile, un agrément du ministère des sports qui la reconnait comme association à caractère sportif et un acte d’affiliation à la fédération de sa discipline. »

A ces exigences s’ajoutent d’autres, telles que toute association sportive devrait disposer d’un siège officiel, d’un compte bancaire, d’un terrain d’entrainement, d’un numéro de téléphone, d’un fax, d’un site internet, d’un émail, d’un budget, un sponsor ou des sponsors et d’un équipementier.

S’agissant de la formation, le ministre leur a notifié qu’elle devrait porter sur la formation des équipes (juniors et cadets) pour le renouvellement de l’élite. Une commission à mettre en place de manière urgente par le ministre, après consultation des différents acteurs, de chargera de proposer un plan d’actions se fondant sur les remèdes proposés lors de la journée de réflexion sur le football congolais du 24 avril 2001, à Brazzaville.

Au demeurant, Hugues Ngouelondele fait obligation aux clubs de football de se comporter comme des opérateurs économiques, en application du droit commun des affaires. Pour qu’il en soit ainsi ces associations sportives doivent diversifier leur source de financement, en fonctionnant comme des sociétés commerciales à vocation sportive (loi de 1904 : société à objet sportif, société anonyme sportive professionnelle, entreprise uni-personnelle à responsabilité limitée…). Des mesures que le ministre congolais juge salutaires pour développer le football au Congo.

Au cœur de la réussite d’une telle entreprise, Hugues Ngouelondele place et invite tous les acteurs concernés à faire taire leurs égoïsmes, à faire preuve de solidarité, de responsabilité, à l’harmonie. C’est à ce prix que l’on parlera du football de niveau et des résultats. En somme, dès que le sport roi, c’est-à-dire le football se portera bien, les autres disciplines sportives emboîteront le pas. Le ministre congolais des Sports et de l’Education physique est plus que convaincu que ces pistes de solutions feront renaître le football congolais.

La CAF projette de construire six nouvelles académies de football au Congo dès 2018

Les six académies seront érigées à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie Owando et Ouesso, selon les explications de Jean Michel Bénezet, le chef du projet

La Confédération africaine de football (CAF) entend pourvoir le Congo de six académies de football à partir de l’année prochaine. C’est l’annonce faite par Jean Michel Bénezet, conseiller spécial du président de l’institution, lors d’une conférence de presse animée le 08 décembre à Brazzaville.

Les six académies seront érigées à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Owando et Ouesso, selon les explications de Jean Michel Bénezet qui, en qualité de chef du projet, venait de visiter des installations sportives du Congo. Ces infrastructures subiront une série de travaux de réhabilitation et de modernisation.

Le premier objectif de ces académies sera de détecter des talents au sein des enfants de 15 à 16 ans. « Le challenge est énorme. Puisqu’il y a devant nous neuf mois pour organiser ces académies. Il faut détecter les talents et trouver les éducateurs pour qu’en octobre 2018, les premiers pensionnaires puissent rentrer. Le but est de regrouper, à travers l’immense plan de détection, environ vingt à vingt-cinq joueurs de talents par académie. On devrait ainsi avoir un total de cent cinquante pensionnaires de 15 à 16 ans qui intégreront ces académies sur un programme spécifique de football », a expliqué le délégué de la CAF.

Avec ces académies, le Congo pourrait réaliser un grand bon en avant de manière à se doter d’une ossature footballistique aussi efficace que celle des années 1970 qui avait remporté en 1972 et 1974 respectivement la coupe d’Afrique des Nations et la coupe des clubs champions.

Quand le chef d’Etat congolais s’assoit sur le droit

Par René Mavoungou Pambou, Activiste politique

Le leader de Unis Pour le Congo (UPC) Paulin Makaya, prisonnier politique, ayant effectivement purgé une peine arbitraire deux ans d’emprisonnement ferme, est maintenu à la maison d’arrêt de Brazzaville de manière illégale et arbitraire.

Il faille souligner que dans le meilleur des mondes, et de surcroit dans un pays de droit, jouissant de l’indépendance de son  institution judiciaire, le leader de l’UPC aurait pu recouvrer la liberté de manière spontannée, au regard de législation du système judiciaire. Mais au Congo-Brazzaville, la situation de la justice et surtout de celle des droits des prisonniers politiques semblent avoir pris un sérieux coup. Il y a cependant lieu de s’en inquiéter!

D’emblée, il convient de signaler que Paulin Makaya n’est nullement coupable de haute trahison, n’a jamais tué personne encore moins d’avoir pillé les caisses de l’Etat et entraîné le Congo à la ruine, comme l’ont fait allègrement et en toute impunité les dirigeants de ce pays. Or tout le monde sait que les véritables criminels qui ont mal géré, pillé des sociétiés publiques et les ont méné à la faillite n’ont jamais été inquiétés. L’exemple en date est celui de la compagnie aérienne ECAIR (Equatorial Congo Airlines) qui a mis la clé sous le paillasson en moins de cinq ans de fonctionnement. Et à la surprise générale, personne de ses gestionnaires indélicats n’a jamais été interpellé devant “son parquet” par le petit procureur de Brazzaville Oko Ngakala!

C’est pourquoi on peut affirmer sans coup férir que le Congo-Brazzaville est pris en otage par une mafia à la tête de cet Etat et dont on ne saurait évaluer l’ampleur des dégâts au niveau du tissu social, des institutions publiques ainsi que la gravité des crimes économiques et de sang. Aussi, on ne peut pas comprendre que pour une simple marche pacifique de protestation contre un référendum illégal et impopulaire; et ce, en rapport avec une disposition de la loi fondamentale, Paulin Makaya puisse indéfiniment subir des représailles sinon une persécution injuste de la part d’un pouvoir notoirement criminogène, liberticide et régicide. Hélas, dans ce pays on est devant un paradoxe tel que les innocents sont embastillés et les véritables criminels et traîtres à la patrie courent encore. Cette situation est symptomatique de l’insoutenable réalité d’une justice à deux vitesses. Comme qui dirait deux poids, deux mesures!

C’est dans ces conditions que la demande de libération conditionnelle introduite quelques mois plus tôt par maître Ibouanga auprès du parquet avait reçu une fin de non-recevoir. Les deux ans d’emprisonnement ferme prononcé par une justice aux ordres viennent d’être purgées totalement et Paulin Makaya, contre toute attente, n’a toujours pas quitté l’univers carcéral. Il y’a donc lieu d’être consterné et scandalisé de constater qu’après une semaine de la date butoir, le pouvoir congolais s’illustre par un mépris des droits d’un prisonnier politique. On est donc réduit à se demander ce que l’on reproche encore à Paulin Makaya pour qu’il soit l’objet d’un tel acharnement. Pourquoi le juge d’application des peines ne statue-t-il pas pour la libération d’un prisonnier ayant observé un comportement irréprochable durant sa détention? Ne pourrait-on interpréter cette indécision par une inféodation de l’institution judiciaire à l’exécutif, de la part duquel elle recevrait des ordres; ce qui prouverait l’instrumentalisation de la justice congolaise?

Cette situation insolite et surréaliste prouve à suffisance qu’au Congo-Brazzaville on a bel et bien affaire à un régime totalitaire et tyrannique pratiquant le terrorisme d’Etat et dont l’arbitraire est la règle. En effet, outre la situation de Paulin Makaya, nombreux sont les prisonniers politiques et d’opinion qui croupissent depuis longtemps dans les geôles du pouvoir maléfique; et ce, sans jugement. Sassou Nguesso s’est donc allègrement assis sur le droit congolais! Il est de notoriété publique que la justice et le droit sont les protecteurs de la liberté et de l’égalité fondamentale des citoyens devant la loi et, par conséquent, du fonctionnement normal de la démocratie. C’est pourquoi il convient d’affirmer qu’il ne saurait y avoir de démocratie là où règne l’arbitraire et où le droit ainsi que la justice sont dévoyés.


Le groupe Cofina démarre ses activités au Congo

La Compagnie financière africaine (Cofina), première institution africaine de mésofinance, démarre ses activités dans un sixième pays en cette fin d’année 2017

Après le Sénégal, la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Mali, Cofina ouvre une nouvelle filiale en Afrique centrale pour desservir ce marché.

Cofina Congo a pour ambition de révolutionner le marché financier congolais en proposant à ses clients une offre de produits innovants et un service personnalisé à la clientèle. Cette nouvelle offre s’adresse à un large éventail de clients aux profils variés. Petites et moyennes entreprises (PME), petites et moyennes industries (PMI) et particuliers pourront bénéficier d’un accompagnement sur mesure en fonction de leurs besoins.

L’équipe de Cofina Congo est constituée de 48 personnes dont 28 hommes et 20 femmes. Ils pourront s’appuyer sur un réseau de quatre points de vente : trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire. Un réseau qui sera amené à grandir au cours des prochains mois pour satisfaire la demande sur le territoire congolais.

« L’ambition de Cofina est de devenir un acteur économique qui favorise une montée en gamme des services financiers en Afrique. En investissant dans le secteur privé déjà très dynamique, nous participons à la formalisation du marché des affaires africain. Cofina fait de l’inclusion financière son premier cheval de bataille », affirme Jean-Luc Konan, fondateur de Cofina et également Président du Conseil d’Administration de la nouvelle filiale congolaise.

Son expérience de plus de 20 ans dans le secteur bancaire fait de lui un expert des systèmes financiers en Afrique. Passé par BNP Paribas, Citibank puis Barclays pour la zone Afrique de l’Ouest, il a également dirigé les implantations d’Ecobank puis de UBA au Gabon et au Sénégal en tant que Directeur général. C’est après avoir quitté ce dernier poste que Jean-Luc Konan décide en 2013 de lancer Cofina et d’en faire le modèle panafricain de la finance inclusive.

Avec à son actif plus de 32 000 projets financés et une équipe de près de 1 000 collaborateurs, Cofina a su s’imposer ces dernières années comme la référence en matière de financement des petites et moyennes entreprises en Afrique francophone. Cofina s’est donné pour défi de réduire la fracture financière dont est victime une importante partie de la nouvelle classe moyenne africaine. Un engagement qui pousse l’institution à continuer de développer ses activités et à s’implanter dans de nouveaux pays pour conquérir de plus en plus de clients.