Pool : plus de cinq cents personnes déplacées reçoivent des ballots de friperie

L’objectif de ce don est pour l’ONG une façon d’apporter tant soit peu sa contribution aux personnes du 3e âge du département du Pool déplacées après les émeutes des miliciens ninjas.

Les bénéficiaires identifiés depuis le mois de novembre dernier ont reçu, le 28 janvier, des mains du coordonnateur national de l’ONG « Livre du Congo Blanc », Garcel Dubblon, un don de vêtements au siège de l’organisation à Mfilou-Ngamaba, le 7e arrondissement de Brazzaville. 

 

Le don a été composé de ballots de friperie, de vivres ainsi que de frais de transports. Il permettra à ces personnes vulnérables d’exercer un petit commerce par le biais de leurs familles d’accueil, a expliqué Garcel Dubblon.

Peu avant la distribution, il a exprimé son amour envers cette catégorie de personnes. « L’organisation ne pouvait pas rester indifférente à votre souffrance causée par la bêtise humaine. Les hostilités organisées dans ce département ont conduit à l’arrêt brutal de vos activités quotidiennes. Nos portes sont ouvertes pour vous accueillir et bien d’autres personnes au cas où, vous éprouveriez le besoin de nos services », a-t-il indiqué.

Après avoir réceptionné le don, Bernard Mafoua, un agriculteur de Kibouendé âgé de 75 ans, a salué l’initiative de l’ONG. Le geste est très grand, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que cela leur permettra de vendre ces vêtements d’occasion et tirer le maximum de bénéfices pour survivre avec leurs familles d’accueil.

Notons que l’organisation « Livre du Congo Blanc » est une association créée en 2010. Elle œuvre dans le cadre social entre les institutions de développement socio humanitaire et de préservation de l’environnement. Son action s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la vieillesse au Congo en apportant des aides sanitaires et administratives. Parmi ses activités menées, figurent des dons en faveur de ces personnes, des formations de jeunes en langues étrangères au Congo, en médecine, ainsi que l’organisation de conférences sur l’impact socio-économique du vieillissement au Congo et bien d’autres.

Fifi Tamsir Niane Cochery fait un hommage à Jean Rouch

Durant presque tout le mois de février, l’Institut français du Congo (IFC) organisera une exposition dénommée Boulevard d’Afrique sur le thème : « Boulevard Jane et Jean Rouch ». Elle est consacrée à l’œuvre cinématographique du grand cinéaste français, Jean Rouch et son épouse.

L’une des artistes formées par Jean Rouch, Fifi Tamsir Niane Cochery, invitée à l’exposition de Brazzaville, évoque, avec forts souvenirs, dans un entretien exclusif avec Les Dépêches de Brazzaville, celui qui lui a donné le goût de devenir actrice du cinéma.

Assise dans son luxueux salon de la case De-Gaulle dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, Bacongo, Fifi Niane Cochery nous reçoit jovialement pour réaliser une interview sur un personnage qui l’a beaucoup marquée. D’entrée de jeu, elle nous demande d’être plus détendus que d’habitude, parce qu’elle va parler de son « père spirituel », presque tuteur.

A la question de savoir comment elle s’était rencontrée avec Jean Rouch, Fifi Cochery répond, toute souriante : « J’avais à peine 22 ans, en 1986, quand je regardais l’émission de télé Le cinéma de minuitet je tombe sous le charme de Moi un noir, un film de Jean Rouch.  J’ouvre le bottin téléphonique et je trouve le numéro du réalisateur, je l’appelle et je tombe sur Jane, son épouse. Je prends un rendez-vous et ainsi commence ainsi notre relation professionnelle ».

A cette époque, poursuit-elle, Niane n’avait l’idée ni l’ambition de devenir cinéaste. Après quelques années de fréquentation de Jean Rouch et la participation comme figurante dans les films de Rouch, elle prend goût du cinéma.

Le premier film de Niane sous la conduite de son mentor est sa première pièce de théâtre dénommée: Bac ou mariage réalisée en 1988. Ce film traite d’une histoire d’amour. En effet, à Dakar, Soukey qui vient d’obtenir son brevet apprend que son père a choisi pour elle entre le baccalauréat et le mariage, en lui faisant épouser un vieux polygame directeur d’usine. Soukey se révolte et tente de s’enfuir, aidée par ses amis.

Evoquant la forte implication de Jane dans les œuvres de son époux, Niane Cochery a constaté que pendant le centenaire d’hommage à Jean Rouch, rendu dans beaucoup de pays, notamment en France, on a parlé peu de son épouse, Jane.

Niane se donne le plaisir, a-t-elle indiqué, de rendre hommage à cette femme de culture qui lui a permis de rencontrer son époux. « Son regard de l’Afrique est bien souvent associé, et les gens ne le savent pas, à celui de son épouse », a-t-elle expliqué.

De son vivant, Jean Rouch a visité plusieurs pays africains, a laissé entendre Niane avant d’ajouter, cela reste à vérifier que Jean Rouch était également au Congo et aurait son studio de montage ou de réalisation à Pointe-Noire, la ville économique. « C’est bien dommage, parce que le temps ne m’a pas permis de vérifier l’exactitude de cette information », a-t-elle indiqué.

Notons que du 3 au 23 février, il est prévu à IFC, entre autres activités :  une projection du « Petit à petit », un film hommage à Jean Rouch et une conférence-débat sur le thème : « Jean Rouch et le cinéma », avec la participation de Fifi Tamsir Niane Cochery (artiste), Pierre-David Fila (cinéaste), Véronique Joo’ Aisenberg (responsable de la cinémathèque Afrique à l’Institut français de Paris) et Ana Lisa de Santana Afonso (représentante de l’Unesco au Congo).

Retenons que Jean Rouch est décédé en 2004 et son épouse Jane Rouch en 1987.

Le dépistage précoce de la lèpre demeure un défi

Partant de ce constat, la ministre de la Santé et de la population a invité les Congolais à se faire dépister le plus tôt possible, afin d’éviter les invalidités.

La ministre de la Santé et de la population, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a invité récemment à Brazzaville, les populations congolaises à se faire dépister très tôt de la maladie de la lèpre, pour éviter les invalidités découlant de celle-ci.

Dans son message publié à l’occasion de la célébration, le 28 janvier dernier, de la journée mondiale de la lèpre, à l’hôpital des lépreux de Kinsoundi, appelé hôpital Raymond-Poaty, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé, la ministre Mikolo a dit que  le gouvernement tient à renouveler ses engagements dans la mise en place et le renforcement des programmes nationaux de lutte contre les maladies tropicales négligées, présentes dans le pays.

Il s’agit d’une élimination et d’une éradication réelle ainsi que de la réinsertion sociale des malades. Pour éviter les invalidités qui découlent de la maladie, Mme Mikolo a mis à la disposition de la structure sanitaire, un don de médicaments et des vivres au profit de ceux qui souffrent de la lèpre, une  maladie infectieuse chronique.

Pour sa part, le directeur de l’hôpital des lépreux, M. Gaston Ngoma Massala, a indiqué que cette structure est le seul centre spécialisé encore fonctionnel dans la prise en charge des malades.  Il a déploré le manque de personnel et plaidé pour le renforcement des capacités du centre. «Nous sommes conscients de l’attention que le gouvernement nous porte et de l’appui des partenaires, mais il y a encore à faire», a-t-il dit.

Au Congo, la lutte contre la lèpre a pris corps dans les années 1980 à travers la création d’un programme de lutte contre cette endémie, la signature d’accords avec des partenaires-acteurs dans la lutte contre la lèpre, notamment la Fondation Raoul-Follereau, qui travaille en partenariat avec le centre Raymond-Poaty de Kinsoundi.

La société Regal vandalisé à Pointe-Noire

Le fait s’est produit dans la matinée lorsqu’un agent de la Société Régal voulait se rendre en banque pour effectuer un versement, a expliqué le responsable de cette société.

Deux personnes armées et cagoulées ont braqué, le 29 janvier dernier, un agent du magasin de la société Régal à Pointe-Noire, s’emparant d’une somme de soixante-quatre millions cent mille FCFA, rapporte Les Dépêches de Brazzaville.

Le fait s’est produit dans la matinée lorsqu’un agent de la Société Régal voulait se rendre en banque pour effectuer un versement, a expliqué le responsable de cette société.

«Ce matin à 8 h 40 mn, notre collaborateur devrait partir en banque pour un versement comme nous le faisons d’habitude avant d’aller payer notre fournisseur. Quand il est descendu du bureau pour prendre la voiture, en face se trouvait une autre voiture. Dès qu’il est rentré dans le véhicule, un taxi est venu s’arrêter juste à côté de lui.  Les deux passagers à bord, cagoulés, sont sortis et l’un d’eux lui a pointé une arme. Comme les vitres de la voiture étaient fermées, il a résisté. Le braqueur a cassé la vitre, l’a contraint à sortir, et a pris le sac qui contenait. Ils ont, ensuite, pris la fuite dans leur taxi vers le port», a-t-il indiqué.

Très indigné de cet acte qui s’est produit pour la première fois depuis ses 12 ans à la tête de cette société, ce responsable qui a requis l’anonymat souhaite l’arrestation de ces bandits. «Nous avons pris l’immatriculation du taxi et saisi le commissariat de Lumumba, du centre-ville et la brigade anti- criminalité dans l’espoir qu’ils mettront la main sur ces malfrats», a-t-il dit.

«Nous n’arrivons pas à comprendre comment ils ont été informés. Aujourd’hui, c’est arrivé à nous et demain peut-être à une autre société», a-t-il fait remarquer, en attendant l’aboutissement de l’enquête.

Tenue prochaine à Dolisie d’un concert gratuit de musiques urbaines

Dénommé «Dolisie loves Muzik», ce concert sera organisé, le 14 février prochain en vue de promouvoir le Hip-Hop congolais.

Un concert gratuit de musiques urbaines dénommé «Dolisie loves Muzik» sera organisé, le 14 février prochain dans la ville de Dolisie dans le Niairi, en vue de promouvoir le Hip-Hop congolais.

Près de 24 artistes vont prester pour permettre aux amoureux de la musique à Dolisie, capitale de l’or vert, de bien célébrer la fête de la Saint Valentin.

Il s’agit pour Brazzaville de Ludafrick, Fox N3g4, Noiiz April, Galactik 242 et pour Pointe-Noire, Mixton, Nestelia, Teddy Benzo, DO’rel, M&F, Mitraya, Six Pyramides, La Triade, Big Tyger, Prototype, Nova.

La ville de Dolisie sera représentée par Black Armany, MC Flash, Vaimu Frayeur, Veck Marley, Top One, Yoman Houston, DJ Ceny, Vitch Prod et Raz Mix.

L’orchestre Bantous de la capitale fêtera son 60eme anniversaire le 15 août prochain

Le programme prévoit l’arrivée de nombreux invités en provenance de l’extérieur, notamment de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine.

L’orchestre les «Bantous de la Capitale», fondé le 15 août 1959, chez Faignond, à Brazzaville, fêtera son 60èmeanniversaire le 15 août prochain dans la capitale congolaise, une occasion pour prouver aux férus de la rumba congolaise que ce patrimoine national regorge encore plein de talents et résiste toujours à l’épreuve du temps.

Le programme prévoit l’arrivée de nombreux invités en provenance de l’extérieur, notamment de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Après tant d’années passées à égayer le public, les Bantous de la Capitale du Congo n’ont pas rompu malgré les difficultés. Ils répètent chez Macedo, à Bacongo, dans le 2èmearrondissement de Brazzaville.

L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par Emile Faignond. Les Bantous de la Capitale (appelés aussi Bantous Jazz) sont alors composés de grands auteurs, compositeurs, instrumentistes et interprètes comme Edouard «Edo» Nganga et Célestin «Célio» Kouka (voix), Dicky Baroza (guitare solo), Dignos Dingari (guitare rythmique), Daniel Lubelo «De La Lune» (basse, voix), Jean-Serge Essous (clarinette, sax, flûte, voix), Dieudonné Nino Malapet (saxophone) et Saturnin Pandi (tumba)…

Ils ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise. Après maintes séparations et réformations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.

Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

Interconnexion imminente du réseau fibre optique Pointe-Noire-Mbinda-Gabon

Le coordonnateur du projet CAB, M. Yvon Didier Miéhankanda a avancé la date du 14 février 2018, ce 30 janvier à Brazzaville.

Le réseau de la fibre optique Pointe-Noire-Mbinda sera interconnecté à celui du Gabon, le 14 février prochain, a annoncé le 30 janvier à Brazzaville, le coordonnateur du projet CAB, M. Yvon Didier Miéhankanda.

Intervenant au cours de la réunion du comité de pilotage du Projet Central Africain Backbone (CAB) CIT CG et du projet CAB dorsale à la fibre optique d’Afrique Centrale composante Congo-Gabon, M. Miéhakanda a indiqué cette interconnexion marque l’achèvement des travaux du projet du réseau Pointe-Noire-Mbinda, commencés depuis 2011.

«C’est l’activité la plus importante qui permettra non seulement d’apporter des nouvelles voies et opportunités de connexion aux opérateurs qui commercialisent les capacités de connexion internet au Congo, mais également d’avoir des voies de secours; puisqu’aujourd’hui nous n’avons qu’une seule sortie vers l’étranger, la sortie de Matoumbi à travers le câble Wacs», a-t-il dit.

«On en aura une deuxième qui nous permettra d’avoir un réseau plus stable et plus redondant en cas de problème comme ce que nous avons connu en juin 2017», a souligné M. Miéhakanda dans son discours prononcé à cette réunion.

Il a précisé que le budget pour l’année 2018 sur la partie CAB Banque Mondiale n’est pas très élevé. «Il est de 2 milliards 700 millions, puisque nous arrivons à la fin de cette phase avec cette institution financière mondiale».

«Nous avons bénéficié d’un financement additionnel de 5 millions de dollars l’année dernière et nous avons déjà utilisé 1 milliard 700 millions de FCFA pour terminer le financement du réseau entre le Congo et le Gabon», a-t-il affirmé.

Selon M. Miéhakanda, il reste encore à financer 1 milliard 300 millions de FCFA sur 2 milliards 700 millions de FCFA qui restent pour l’année 2018. Un milliard 300 millions de FCFA sera utilisé pour le financement du réseau et le reste soit 1 milliard 400 millions sera consacré à la 3èmephase avec l’appui d’un incubateur local 2, permettant la création d’un fonds d’investissement pour le développement de l’économie numérique.

«Nous allons lever des fonds qui seront ensuite attribués à des entreprises start up, à des entrepreneurs pour les aider à créer de la valeur, des emplois et des entreprises dans le pays», a-t-il expliqué.

De son côté, le directeur de cabinet du ministre des postes, des télécommunications, chargé de l’économie numérique, M. Franck Siolo, a, à cette occasion, rappelé qu’à «l’heure où le gouvernement s’emploie, de plus en plus, à rendre physique, visible et palpable cette nouvelle donne que nous appelons  diversification de l’économie, il  est plus indiqué que le projet CAB (…), soit mené avec beaucoup plus de dextérité».

Il a invité les membres du comité de pilotage à veiller à ce que toutes les orientations prises au cours de ces réunions puissent faire l’objet d’une exécution pratique et pragmatique  du projet CAB. Il a appelé à «plus de vigilance, de clarté et à plus d’implication dans tout ce que nous engageons comme initiative», dénonçant le non suivi d’une manière peu conséquente de celle-ci.

«Nous déplorons le fait que la mise en œuvre de différents grands axes que nous retenons ici, et que la coordination national du projet CAB se trouve quelque peu seul à pouvoir agir, car c’est à nous de veiller»,   a-t-il prescrit.

Coopération sanitaire : le Congo et l’Ordre de Malte liés par un protocole d’accord

La signature du document a eu lieu le 30 janvier à Brazzaville par la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, et le président des Œuvres hospitalières françaises de l’Ordre de Malte, Yann Baggio.

Le protocole d’accord signé entre le Congo et l’Ordre de Malte fixe les axes de coopération sanitaire. Il s’agira, pour les Œuvres hospitalières françaises de l’Ordre de Malte, de contribuer à la réalisation des campagnes de vaccination, à la prise en charge médicale des patients souffrant de la lèpre, du paludisme, de la tuberculose, de la malnutrition, des maladies tropicales négligées et celles liées à la mortalité infantile. L’Ordre de Malte participera également au plan de riposte contre les endémies, la formation du personnel de santé, et approvisionnera les structures de santé en équipements, en médicaments, en vaccins et consommables. « Au niveau de la Likouala notamment, cet accord nous permettra de renforcer notre action dans la prise en charge sanitaire de la population autochtone, dans la réduction du taux de mortalité infantile et améliorer la protection maternelle à travers la gestion de Saint Kisito à Brazzaville », a expliqué le président Œuvres hospitalières françaises de l’Ordre de Malte, Yann Baggio.

La ministre de la Santé et de la population s’est dit satisfaite de la signature de cet accord d’autant plus que l’Ordre de Malte est disposé à aider le Congo dans l’offre des soins de santé de qualité à la population vivant dans des contrées reculées, parfois difficilement accessibles. Le cas du département de la Likouala, dans la zone septentrionale du pays, où le partenaire du Congo est à pied d’œuvre sur plusieurs projets actuels et futurs.  Dans le cadre de ce protocole d’accord, le ministère facilitera l’obtention des conditions spéciales sur les biens d’équipements hospitaliers, les médicaments et produits de laboratoire, les travaux de construction ou de réhabilitation des bâtiments…

L’Ordre de Malte mène depuis plusieurs années déjà des projets de santé au Congo, notamment dans le département de la Likouala. L’accord qui vient d’être signé est le deuxième du genre.  Le premier, à en croire Yann Baggio, était moins précis sur des axes vers lesquels l’action devrait être menée. Ce nouvel texte, par exemple, en mentionnant expressément les programmes de santé concernés, pallie les insuffisances du premier.  Le Congo n’est pas l’unique pays d’Afrique à travailler main dans la main avec l’Ordre de Malte dans le domaine sanitaire. Vingt-et-un autre pays d’Afrique subsaharienne sont concernés, selon les explications du président des Œuvres hospitalières françaises de l’Ordre de Malte.

Extension du réseau d’eau potable : trois sociétés soumissionnent à l’appel d’offres

Le groupement Sogea, Satom, SGEC congo et Razel puis Eiffage et Denys se portent candidats pour réaliser les travaux d’extension, de renouvellement du réseau de distribution et de branchement à Brazzaville.

L’ouverture des plis relatifs au projet a eu lieu le 30 janvier, à Brazzaville. Les montants proposés par les soumissionnaires varient entre dix-neuf et quarante-six milliards de FCFA.

Les travaux se focaliseront sur la fourniture et la pose de canalisation d’eau potable assortie de branchement et d’accessoires. Il s’agit notamment du réseau d’adduction d’eau potable à étendre sur 690 km, du renouvellement du réseau sur 211km et de l’extension à hauteur de 62 631 branchements. Parmi les compléments opérationnels du projet portant sur l’extension en zone périphérique et le renforcement du service d’eau potable à Brazzaville, figurent la fourniture et la pose de câble électrique souterrain de 20kv, de canalisation sur 2,8 km et de deux réducteurs de pression.

Trois pompes seront remplacées pour un débit total de 225 m3/h. 83 vans du réseau primaire de distribution d’eau de Brazzaville y compris divers accessoires. De même, il est prévu la construction d’une station de pompage de 37m3/h.

« La problématique du développement durable conduit à la réorganisation des services de proximité. Celle-ci se traduit par une amélioration substantielle des prestations offertes à la population aux nombres desquelles la mise en place d’un arsenal d’infrastructures de base de dispositifs susceptibles de la mettre à l’abri des maladies hydriques », a indiqué la coordonnatrice des marchés publics et de la réglementation, Caddy Elisabeth Ndala.

Signalons que l’Agence française de développement accompagne financièrement le gouvernement dans son programme visant à augmenter la capacité de production d’eau et à moderniser les réseaux de sa distribution en zone périphérique et à Brazzaville.

Les questions de coopération au centre de l’entretien entre Denis Sassou-N’guesso et L’Emir Juma al Maktoum

Dubaï va apporter au Congo des financements pour investir dans la construction des infrastructures, la transformation du gaz en énergie électrique, a promis l’émir au terme de cet entretien.

Le chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu récemment à Dubaï aux Emirats Arabes Unis avec l’émir de cette ville, M. Sheikh Ahmed bin  Dalmook  Juma al Maktoum, sur des questions liées à la coopération entre les deux pays, apprend-on de source présidentielle.

Dubaï va apporter au Congo des financements pour investir dans la construction des infrastructures, la transformation du gaz en énergie électrique, a promis l’émir Sheikh Ahmed bin Dalmook Juma al Maktoum, au terme de cet entretien. Les dossiers y relatifs sont déjà ficelés et la mise en œuvre des projets pourrait démarrer dans à peu près un an, a déclaré l’émir à sa sortie d’audience.

La ville de Dubaï des Émirats arabes unis est producteur du pétrole et deuxième grand marché de commerce international de détail, indique-t-on.

Avant d’arriver à Dubaï, le chef de l’Etat congolais a assisté, le 22 janvier dernier à Moronvia au Libéria, à l’investiture du nouveau Président de ce pays, M. Georges Weah, âgé de 51 ans. Il succède à Mme Ellen Johnson Sirleaf qui a dirigé le Liberia pendant 12 ans.

Congo/UA: Le président Denis Sassou-Nguesso au 30ème sommet de l’Union Africaine

Le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour partager avec ses pairs l’expérience du Congo dans le domaine de la corruption.

Le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso,  a représenté le Congo au 30ème sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenu, du 28 au 29 janvier à Addis-Abeba (Ethiopie) sur le thème «L’Afrique à l’assaut de la corruption», apprend-on de source présidentielle.

M. Sassou-N’Guesso qui a participé à ce sommet aux côtés de ses pairs africains, a partagé à cette occasion l’expérience du Congo dans le domaine de la corruption et a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination pour lutter contre les flux financiers internationaux illicites, précise la source.

Ce sommet a été précédé des réunions des experts et des ministres africains des affaires étrangères. Il s’est tenu également, le 26 janvier dernier, la réunion du Conseil exécutif de l’UA qui a abouti à l’entrée du Maroc au sein de cette structure.

C’est le président rwandais Paul Kagame qui a pris le relais du président guinéen Alpha Condé à la tête de l’UA, à l’issue de ce sommet.

Crises à répétition dans le Pool : Pascal Tsaty Mabiala propose la tenue d’une table ronde

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale ( Upads) estime que seul un colloque peut aider à cerner l’origine des conflits récurrents que connaît le département depuis 1963.

Le premier secrétaire de l’Upads a donné son point de vue sur la résolution définitive de la situation du Pool devant les militants et sympathisants de son parti, le 27 janvier, lors de l’assemblée générale de la coordination départementale de Brazzaville. « Il faut une table ronde sur le Pool pour voir pourquoi des crises à répétition dans ce département. Tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays depuis Youlou ont eu des problèmes avec le Pool. Il faut qu’on s’asseye pour voir cela. »,  a-t-il martelé.

En ce qui concerne Frédéric Bintsamou, Pascal Tsaty Mabiala a signifié que « ce dernier doit venir à Brazzaville en homme libre, le faire asseoir, parler avec lui pour reconstruire le Pool ».

Outre le problème du Pool, le premier secrétaire de l’Upads a évoqué d’autres questions, notamment celle de l’alternance démocratique en rappelant aux militants que leur parti doit réfléchir sur les moyens de reconquerir le pouvoir.

 « Voilà  vingt ans que nous sommes à l’opposition et il nous faut maintenant réfléchir sur les moyens de repartir au pouvoir. Depuis 1997, la réalité politique a fait que nous restons à l’opposition pour préparer l’alternance et c’est cela le fonctionnement démocratique. On est à l’opposition pas pour y demeurer et même au pouvoir pas pour y rester indéfiniment non plus, il faut l’alternance. Nous sommes des démocrates convaincus, des républicains et il faut qu’on s’en donne les moyens mais pas par la violence. », a-t-il souligné.

La tâche ne sera pas facile, a reconnu Pascal Tsaty Mabiala qui compte surtout sur les jeunes et les femmes du parti. « C’est notre responsabilité, c’est votre responsabilité », a-t-il lancé.

Abordant le volet économique du pays, le premier secrétaire de l’Upads s’est, entre autres, appesanti sur le programme de municipalisation accélérée qui a été, selon lui, une mauvaise politique pour développer l’arrière-pays. Certes, a-t-il souligné, beaucoup de réalisations ont été faites mais de façon trop rapide. « En six ou douze mois, il fallait un stade, un aéroport, un palais dans une même localité. Il fallait au contraire procéder par la décentralisation. C’est par le biais de la décentralisation qu’on allait voir nos départements se reconstruire avec tous les secteurs multiplicateurs d’emplois. », a argumenté le premier secrétaire de l’Upads, désormais chef de file de l’opposition congolaise. Il a enfin appelé les militants de son parti à l’unité et la cohésion pour d’autres victoires à l’avenir.

 

Annulation de l’élection de septembre 2016 du CSLC

«l’arrêt de la Cour Suprême n°24/GCS du 19 octobre 2017 et l’arrêt n°129 du 06 décembre 2017 de la Cour d’Appel», annulent cette élection ayant permis d’élire le nouveau vice-président et la nouvelle secrétaire-comptable.

La Cour Suprême et la Cour d’Appel du Congo ont par arrêts respectifs publiés aux mois d’octobre et de décembre 2017, prononcé l’annulation de l’élection du 22 septembre 2016 organisée par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC), ayant permis d’élire deux nouveaux membres du bureau de cette institution de régulation des médias.

Les documents reçus, notamment «l’arrêt de la Cour Suprême n°24/GCS du 19 octobre 2017 et l’arrêt n°129 du 06 décembre 2017 de la Cour d’Appel», annulent cette élection ayant permis d’élire le nouveau vice-président et la nouvelle secrétaire-comptable, précisément Zéphirin Dibangou et Adeline Ndoundou.

Ces deux institutions condamnent le CSLC aux dépens, rapportent les documents. Le verdict de ces deux hautes juridictions du pays met ainsi fin au litige opposant le CSLC aux deux membres en l’occurrence Claude Antoine Siassia, vice-président sortant et Hobain-Mongo Bienvenue Gertrude, secrétaire-comptable sortante.

Les deux membres sortants de l’ancien bureau du CSLC reprochent à cette institution d’avoir organisé une élection le 22 octobre 2016, pour compléter le nouveau bureau, sans respecter les clauses prescrites dans le règlement intérieur de la session élective des membres du Conseil.

En effet l’article 3 du règlement intérieur de la session élective des membres du CSLC dispose que «Le présidium des travaux est composé du Président du CSLC assisté du Conseiller aux institutions du Président de la République».

Le CSLC organe de régulation des médias au Congo est dirigé par un bureau de trois membres. Le président de l’institution est nommé par le Chef de l’Etat et les deux autres membres sont élus par les autres Hauts conseillers au cours d’une session élective. Le CSLC compte 11 membres, rappelle-t-on.

Zone économique de Pointe-Noire : le Congo et la Chine examinent le plan conceptuel

Les deux parties se sont retrouvées le 29 janvier, à Brazzaville, pour peaufiner la dernière version du document.

La délégation congolaise a été conduite par le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES), Gilbert Mokoki, et celle de la Chine par le président du conseil d’administration de la société China overseas infrastructure development and investment corporation limited (COIDIC) et vice-président du Fonds de développement Chine-Afrique, Zhou Chao.

« Trois rapports ont été faits dans le cadre des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire. Aujourd’hui, nous recevons une forte délégation pour faire le point des études », a lancé le ministre Mokoki.

Il a informé la partie chinoise de l’adoption par les deux chambres du parlement de la loi portant création de la ZES de Pointe-Noire, de l’examen en cours au niveau du gouvernement du projet des statuts de l’agence de planification des ZES, ainsi que du renouvellement de la commission chargée des expropriations.

« Nous renouvelons notre engagement de réaliser ce projet dans le cadre du partenariat stratégique entre le Congo et la Chine », a déclaré Gilbert Mokoki.

Réagissant sur les expropriations, le chef de la délégation chinoise a souligné qu’il serait difficile, sans celles concernant la première phase de 8,1km, pour développer le projet. Zhou Chao a signifié que la société COIDIC prenait à bras le corps la seconde phase des études de la ZES de Pointe-Noire, annonçant la sélection des sociétés chargées de réaliser les études techniques et économiques de ce projet.

Pendant son séjour à Pointe-Noire, le président du conseil d’administration de COIDIC a lancé les études du quai multifonctions et de la voie d’accès à la ZES, d’une longueur de 15km.

Le Congo et la Chine seront amenés à créer une société qui assurera le fonctionnement et la gestion de la ZES de Pointe-Noire. Actuellement, les documents relatifs à la mise sur pied de ladite société sont en cours d’élaboration.

Rappelons qu’en 2016, un accord a été conclu à Beijing, en Chine, entre les deux parties pour la réalisation des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire par la société COIDIC.

Une mission de la BAD attendue à Brazzaville

La délégation de l’institution financière sera conduite par le directeur du département de la gouvernance, Abdoulaye Coulibaly, et échangera avec les autorités congolaises sur un possible appui budgétaire et institutionnel.

La mission d’identification et de préparation d’un appui budgétaire et institutionnel de la Banque africaine de développement (BAD) vient en soutien au programme financier et économique en cours de négociations entre la République du Congo et le Fonds monétaire international. Durant son séjour dans la capitale congolaise, la délégation de la BAD a prévu rencontrer les ministères sectoriels tels que le Plan, les Finances et le budget, les Mines, l’Agriculture et les PME.

L’arrivée de la mission intervient quelques mois après la demande d’appui formulée par le gouvernement congolais, en juin 2017, auprès de cette institution financière panafricaine. Celle-ci devrait accompagner le Congo dans la mise en œuvre des réformes macroéconomiques et financières et du projet de développement économique et social.

La ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka-Babackas, venait de prendre part, à la mi-janvier 2018, au siège de la BAD à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la réunion de consultation régionale Afrique centrale des gouverneurs de la Banque panafricaine. Sa mission de travail a permis, sans doute, d’accélérer ce processus de coopération avec la BAD.

En marge des assises d’Abidjan, la ministre du Plan a eu des entretiens avec les dirigeants de la banque sur les modalités de mise en œuvre de l’apport de la BAD en faveur du Congo, dans le cadre d’un plan stratégique.

Outre cette question, la délégation congolaise est parvenue à convaincre son partenaire d’une aide au projet de soutien à la diversification économique, à la mise en place du Plan national de développement 2018-2022 et à l’installation d’un bureau local de la BAD à Brazzaville.

De manière générale, la BAD s’est engagée à accompagner les Etats de la zone Cémac dans la relance de la croissance et du développement, avec en toile de fond, les réformes de l’environnement macroéconomique, la diversification économique et l’emploi, l’augmentation générale du capital et les innovations du Fonds africain de développement.

 

Soutenir la mise en place d’une plate-forme de formations des enseignants

L’initiative a été annoncée à Brazzaville par la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

«Nous sommes en ce moment en train de soutenir la mise en place d’une plate-forme de formation des enseignants pour une assurance de la qualité de l’enseignement», a annoncé, le 23 janvier à Brazzaville, la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

La représentante de l’institution onusienne a fait cette annonce, en présence du coordonnateur régional de l’éducation au bureau de Yaoundé, M. Hilaire Mputu, et de Mme Fatou Niang de l’Unesco/Paris,  à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua.

Considéré comme l’une des priorités du gouvernement, le projet de la plate-forme de formation des enseignants se trouve renforcé avec l’encadrement effectif des enseignants. «Jusqu’à présent, nous avons formé 800 enseignants en Technologies de l’information et de la communication (TIC) et en Technologies de l’information et de la communication appliquées à l’éducation (TICE)», a fait savoir Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

Au cours de l’entretien, Mme Santana Afonso et la délégation de l’Unesco ont, entre autres, évoqué avec M. Itoua la question de la révision et de l’évaluation de la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 ainsi que celle de l’excellence au niveau de l’enseignement supérieur, notamment la mise en place d’une agence d’assurance qualité. Cette dernière question a trait à l’adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à l’orientation scolaire.

Ce projet, a-t-on appris, est financé par la Chine à hauteur de huit millions de dollars, soit environ quatre milliards de FCFA. Cette aide intervient dans le cadre de l’accord de fonds en dépôt passé entre l’Unesco et la Chine pour le soutien des activités de cette organisation onusienne en faveur de l’éducation en Afrique pour un enseignement de qualité.

Selon Mme Santana Afonso, grâce à ce projet, plusieurs réalisations ont été faites au Congo, parmi lesquelles la mise en place d’une bibliothèque virtuelle et des salles équipées pour la formation présentielle des enseignants dans six localités du pays.

Au regard du retrait des Etats-Unis d’Amérique (USA) et de l’Israël de l’Unesco, Mme Ana Elisa de Santana Afonso a dit que l’institution onusienne est prête à poursuivre ses missions avec les ressources qu’elle pourra mobiliser.

Pour ce qui concerne le Congo, elle a lancé un appel aux agences du système des Nations Unies qui œuvrent dans le domaine de l’enseignement, aux mécènes et aux partenaires pour une contribution au développement de l’éducation dans ce pays.

CHAN 2018 : fin de l’aventure pour le Congo

L’équipe du Congo-Brazzaville a été éliminée par celle de Libye en quart de finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018), ce 28 janvier à Agadir. Les Congolais ont cédé aux tirs au but (3-5) après avoir résisté aux Libyens dans le jeu (1-1 après prolongations). Au prochain tour, la Libye affrontera le Mastoc, le 31 janvier.

L’aventure de l’équipe de République du Congo au CHAN 2018 s’est achevée en quart de finale du tournoi, ce 28 janvier 2018 à Agadir. C’est paradoxalement le pilier congolais qui a failli face à la Libye. Le capitaine emblématique des « Diables Rouges » Barel Mouko a en effet concédé un but évitable en début de match avant de rater un tir au but en toute fin de partie.

A la 15e minute de jeu, sur un centre, l’ex-joueur de Dijon, Gueugnon et Lille (France) repousse ainsi maladroitement le ballon en plein dans l’axe. Le Soudanais Saleh Taher Saeid reprend la balle instantanément de volée, du pied gauche : 0-1.

A la 37e minute, l’attaquant Junior Makiesse rattrape la bévue de son aîné avec une demi-volée (1-1).

Le gardien libyen, lui, rêve de doublé

Durant le reste du temps réglementaire et les prolongations, le gardien libyen Mohamed Abdalla Nashnush est, lui, bien plus en verve. A la 66e minute, il s’interpose notamment sur deux tirs puissants et lointains de Junior Makiesse, en l’espace de quelques secondes.

Durant la séance de tirs au but, Mohamed Abdalla Nashnush peut exulter en voyant Mouko envoyer le ballon largement au-dessus du cadre.

Celui qui était déjà dans l’équipe de Libye sacrée au CHAN 2014 disputera une place en finale de l’édition 2018, le 31 janvier à Casablanca. Pour cela, il affrontera le Maroc devant son public.

Côté Congo, on ne voulait pas accabler davantage Barel Mouko. « On ne peut pas condamner quelqu’un, relativise ainsi le sélectionneur Barthélémy Ngatsono, au micro d’Antoine Grognet. C’est un grand joueur. On sait qu’il a beaucoup apporté à notre équipe, tant sur le plan de l’encadrement des jeunes que sur celui de la performance. […] Il faut au contraire l’encourager pour qu’il continue à nous aider ».

SOPECO et SIKAR Finance renforcent leurs capacités dans les transferts d’argent

Développer les activités économiques à forte valeur ajoutée, créatrice de richesses et d’emplois qualifiés à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’un des sous thèmes développés au cours de l’atelier « L’industrie financière et les TIC : cas du transfert d’argent au Congo », tenu à Brazzaville du 19 au 20 janvier 2018.

80 participants (cadres et agents de la SOPECO et SIKAR Finance) venus de tous les départements du pays, exerçants dans le monde des finances, ont bénéficié de cette formation de renforcement des capacités. Laud Obamiexpert en TIC qui a exposé en premier sur « L’industrie financière et les TIC : cas du transfert d’argent au Congo », a souligné l’importance de l’utilisation des TIC qui servent à stimuler le développement de multiples activités génératrices de revenus.

Il a conclu en disant que la meilleure façon de mesurer l’impact des TIC sur le développement est de conduire des études comparatives à l’exemple du Rwanda. Il a aussi soutenu que le partenariat SOPECO-SIKAR-FINANCE devrait tirer profit des TIC afin de réaliser des exploits dans le déploiement des produits et services à travers le pays, et d’accroitre la marge bénéficiaire.

Le but visé était de présenter l’impact des TIC sur le transfert d’argent, de regarder dans son ensemble les outils qu’il faut acquérir pour une bonne organisation managériale afin de se doter des outils numériques nécessaires pour le contrôle, la conformité et la gestion de la trésorerie.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) deviennent de plus en plus une donne incontournable qui modifie radicalement l’environnement national et international. Elles apportent un nouvel élan à la croissance des entreprises et au bien-être des individus. Au Congo, les TIC ont une incidence positive sur l’offre et la demande dans l’industrie financière.

Afin de répondre aux demandes d’un marché mondialement intégré, les entreprises financières se tournent de plus en plus vers les technologies de l’information et des communications (TIC) en vue de favoriser l’innovation et de concevoir des produits et services qui offrent sécurité et efficacité aux utilisateurs finaux.

Les TIC jouent depuis longtemps un rôle déterminant dans la réussite du secteur des services financiers. Souvent décrite sous l’appellation « e-finances », la technologie liée aux services financiers désigne l’accessibilité aux services financiers par l’utilisation de communications électroniques.

Dans l’innovation des services Mobile money en Afrique, le premier et le plus célèbre étant M-Pesa de l’opérateur kenyan Safaricom (filiale du britannique Vodafone). Depuis, Orange, MTN, Airtel et d’autres opérateurs lui ont emboîté le pas. Si le service convainc et continue d’intéresser, c’est bien parce qu’il a su allier simplicité, accessibilité et faibles coûts.

Les travaux de cet atelier de renforcement de capacité ont été ouverts par le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon Juste Ibombo, qui a insisté sur l’importance des TIC dans le développement de l’industrie financière.

C’est ainsi que le Ministère en charge des TIC contribue et contribuera efficacement à l’atteinte d’une des ambitions du Président Sassou N’guesso dans la mise en œuvre du programme « la marche vers le développement : Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ».

Coopération, pêche et foot au menu de la presse congolaise

La coopération entre Dubaï et Brazzaville, le projet de développement des ressources halieutiques du Congo pour près de 10 milliards FCFA et le CHAN de football qui se joue au Maroc font la une des quotidiens congolais parus ce vendredi.
« Coopération : Dubaï prêt à investir au Congo », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville, selon qui « L’Emirat de Dubaï compte coopérer avec le Congo dans les secteurs des infrastructures et de l’industrie gazière sur des projets bouclés, selon les conclusions du séjour du président congolais, Denis Sassou N’Guesso dans ce pays le 25 janvier. »

Le même quotidien rappelle que l’Agence pour la promotion des investissements(API) du Congo venait de s’est dotée mercredi dernier d’un « Guide électronique pour l’attractivité des investissements », en vue d’améliorer le climat des affaires dans le pays.

Dans ce même volet de développement, l’hebdomadaire Sel-Piment fait mention du projet de développement de la pêche et de l’aquaculture continentale (PDPAC) que le Congo envisage de mettre en œuvre pour une montant de près de dix milliards FCFA. A ce propos, il écrit :  « l’information a été donnée par le ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage, Henri Djombo, au cours du lancement dudit projet dont le but est d’améliorer les revenus des pêcheurs et des agriculteurs le 24 janvier dernier.»

Le bihebdomadaire La Semaine africaine relaie le cri du cœur d’un ancien ministre de la République sous le gouvernement Lilongo en 1992, Jean Luc Malékat, sur les recommandations de la Commission mixte paritaire pour le règlement de la crise du pool. Ce dernier se demande « pourquoi toute cette effusion de sang pour arriver à ça ». Pour lui « les responsabilités des uns et des autres devraient être établies et le nombre de morts devrait être répertorié afin de dédommager les familles. »

Par ailleurs, ce journal fait un gros plan à sa ‘’Une’’ sur le CHAN 2018 au Maroc et, sous le titre : « CAN 2018 : Place aux duels sans merci et sans calcul ! », il écrit : « l’on est fixé désormais sur le menu définitif des quarts de finale qui démarrent le 27 janvier après la fin de la phase de poules (…) Le Maroc, la Zambie, le Nigeria et le Congo peuvent nourrir quelques espoirs après avoir dominé leurs groupes respectifs ».

Concernant toujours le CHAN, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, sous le titre « L’heure de vérité pour les Diables rouges est arrivée », note que « premiers du groupe D avec sept points pour trois buts marqués contre zéro but encaissé, les Diables Rouges qui ont bouclé, sans faute, la phase de poules de 5ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan), comptent passer les quarts de finales (…) avec succès ».

Vernissage : Punch Mak valorise son talent

L’exposition de l’artiste, ouverte le 11 janvier à l’Institut français du Congo de Brazzaville, prendra fin le 30janvier.

L’exposition, dénommée « Source de lumière », est l’introduction de la tournée internationale de Punch Mak qui se présente sous différents chapitres dont le premier aura lieu aux ateliers Sahm, au mois de mars. « C’est une installation d’arts contemporains d’abord, c’est un travail qui est différent de celui sur la toile », a indiqué l’artiste.

Le thème « Source de lumière » n’est autre que l’éveil de conscience. « Les gens doivent s’éveiller, on doit quitter le négatif vers le positif. On ne peut parler du développement sans l’éveil », a-t-il expliqué.

Creusant un peu plus profondément sur son thème, Punch Mak se rend compte qu’il y a tellement des secteurs à toucher, notamment le spirituel, le social, etc. « Je me sens obligé de faire une tournée internationale sinon ce serait égoïste de ma part. », a-t-il dit.

 Des ampoules électriques allumées sous les moustiquaires installées en hauteur dans le hall de l’Institut français du Congo ont une signification particulière. Pour l’artiste, la moustiquaire symbolise le sommeil, l’ampoule allumée signifie l’éveil.

L’image de la femme nue éblouie par la lumière sous la moustiquaire explique une certaine idée de la nuit. « Cette femme dans ma tête n’est pas nue, il faut voir le contexte dans lequel elle se trouveJe peins beaucoup plus la femme pour le respect que j’ai pour elle, mais il m’arrive aussi de peindre les hommes « , a-t-il signifié.

 Formé en peinture à l’atelier collectif clef, Punch Mak, de son vrai nom Punch Caprice Makouangou Mantsounga, est un adepte du clair-obscur dont il fait usage par l’acrylique ou l’aquarelle. Sa rencontre avec le centre transcende son style à travers le collage des moustiquaires dont il se sert désormais pour transposer ses idées. Punch Mark évolue au sein des ateliers Sahm depuis 2015.

Enjeux et défis de l’économie numérique en Afrique

Internet, bien plus que de la bande passante. Internet aujourd’hui, c’est toute une économie… environ 25 % de parts dans l‘économie mondiale. Et la cadence est à l‘évolution. Dans ce monde en pleine mutation numérique, l’Afrique devrait aussi jouer sa partition afin d’en tirer les bénéfices.

C’est toute l’ambition de la conférence sur « Les nouveaux usages du smart internet au service de vos entreprises » ouverte ce mercredi 24 janvier à l’initiative de la compagnie Skytic, à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo-Brazzaville.

La rencontre se voulait un tremplin pour des solutions internet en vue d’accompagner les entreprises, actrices de développement économique. De Skytic Telecom, à Tata Communication en passant par Pi Service ou Oracle, les acteurs du secteur offrent une palette d’outils : l’interconnexion panafricaine et mondiale, sécurisation des données, régulation de la bande passante, le cloud pour le stockage des données.

De nombreux paliers restent toutefois à franchir, notamment dans le développement des infrastructures comme les data centers, nécessaires à l’expansion numérique sur le continent.

L’Afrique est-elle prête pour ce défi ? Réponse affirmative de Jean Arnaud Ngoua, responsable à l’ARPCE, l’agence de régulation des télécommunications du Congo.

Les acteurs du numérique sont formels : internet, c’est le pétrole de demain. Mais pour qu’il réponde à ses promesses, il urge que décideurs et entreprises en saisissent les enjeux pour entrer de plein pied cette sphère compétitive qu’est la mondialisation.

Freddy Libeba, rebelle congolais en cavale, s’exprime

Evadés il y a une semaine du camp de Roux à Bangui, les rebelles congolais Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu affirment être sur le territoire de la RDC. Les deux hommes avaient été arrêtés en juin 2017, soupçonnés de vouloir recruter des mercenaires et de préparer des plans de déstabilisation de la RCA. Que faisaient-ils en RCA ? Quelles étaient leurs relations avec les groupes armés centrafricains ? Comment se sont-ils évadés ? Freddy Libeba livre sa version.

A l’autre bout d’un téléphone satellite, Freddy Libeba Laongoli affirme avoir regagné le territoire de la RDC. Où ? « C’est secret. On a quitté la RCA pour rejoindre nos hommes en RDC », concède simplement cet ancien colonel originaire de la province de l’Equateur. Il affirme être à la tête de son propre groupe rebelle, « l’Armée libre kongolaise », et tient à raconter son histoire.

9 Juin 2017. Freddy Libeba vit clandestinement à Bangui depuis 2013 sous l’identité de Jean-Philippe Yapende. Son compatriote Alexandre Misthiabu l’a rejoint « il y a deux ou trois ans ». Les deux hommes sont devant le Stade 20 000 Places de Bangui. Ils discutent quand la police les arrête puis les conduits à l’OCRB (Office central de répression du banditisme). Le ministre de l’Intérieur en personne, Jean-Serge Bokassa, dirige alors les opérations. « L’OCRB a perquisitionné nos maisons le soir même, mais ils n’ont rien trouvé de suspect, pas de trucs militaires, rien », commente l’ancien colonel en cavale. « La RCA, c’était notre base arrière. J’ai une femme ici. On faisait notre truc. Mais on était là pour le Congo, pas pour la RCA. » Selon ses dires, Libeba et ses hommes préparent alors une opération en territoire congolais pour le 30 juin, date anniversaire de l’indépendance de la RDC. « Des officiers devaient nous rejoindre, mais on a été trahi. Par qui ? On ne sait pas. »

« Zoundeko, c’était un ami »

Les autorités centrafricaines sont en effet prévenues que quelque chose se trame. « Ils avaient apparemment des informations selon lesquelles on était en complicité avec la Seleka pour déstabiliser la Centrafrique. Mais c’est faux. D’ailleurs après 7 mois d’investigations, ils n’ont rien trouvé là-dessus. Ils ont trouvé que nous, ce qui nous intéresse, c’est le Congo. On a passé pas loin de deux semaines à l’OCRB. Ils nous ont posé des questions sur nos relations avec Noureddine [Adam, chef du FPRC, faction issue de l’ex-Seleka, NDLA] et les autres chefs de guerre. Noureddine ou Abdoulaye Issène, je les ai rencontrés à l’époque où je suis arrivé, ils étaient au pouvoir. Mais non, on ne s’est pas mélangé pour faire quelque chose avec eux. On était en relation avec Zoundeko [Joseph Zoundeko, un des chefs historiques de la Seleka, leader du RPRC, tué en février 2017, NDLA] parce que c’est lui à l’époque qui contrôlait le secteur Mobaye–Mbongo [à la frontière avec la RDC, NDLA] avec Ali Darass. Mais lui je ne lui ai jamais parlé. Zoundeko, c’était un frère, un ami, paix à son âme. C’était un type bien. Il nous a beaucoup aidés (…) Mais la RCA c’était juste notre base arrière, nos relations avec Zoundeko c’était juste pour le passage. » Au cours de l’entretien, Libeba martèle que son affaire ne concerne en rien la RCA. Pas question de recruter des mercenaires centrafricains pour faire le coup de feu du côté congolais de la rivière Oubangui.

L’évasion

Le 17 janvier dernier, Libeba et Mitshiabu parviennent à s’évader dans des circonstances que la justice centrafricaine essaie encore d’établir précisément. Selon une source proche de l’enquête, les deux hommes sont extraits de leur prison et emmenés sous escorte par un médecin militaire chez lui pour y être examinés. Toujours selon cette source, l’officier centrafricain aurait renvoyé l’escorte et permis, volontairement ou non, l’évasion des deux Congolais. Il a été placé en garde à vue dès l’évasion connue, tout comme les gardes. Mais cette version, Libeba la dément. « Il n’y a pas de complicité du médecin. Oui, il y avait des gardes et il les a fait sortir. Un médecin ne peut ausculter en présence d’autres gens. C’est dans le serment d’Hippocrate. Le médecin a été arrêté injustement. Les militaires avec nous ne savaient rien de notre évasion. Le médecin nous a emmenés chez lui, mais il habite à 10 m de l’hôpital, dans la même concession. Il est innocent ». Le Congolais en cavale ne détaillera pas davantage son évasion.

« Kabila ne respecte aucun engagement »

Durant la détention de Freddy Libeba et d’Alexandre Mitshiabu, le ministère congolais de la Défense demande dès le 12 juin, par une note verbale à Bangui, de lui remettre les deux hommes qu’il qualifie de « terroristes ». « La RDC a essayé de nous rapatrier, mais ça n’a pas marché parce qu’il y avait les gens des droits de l’homme de l’ONU qui suivaient le dossier. Le CICR aussi, et beaucoup d’autres organisations. » Invoquant l’article 64 de la Constitution de la RDC pour s’octroyer une légitimité à prendre les armes contre le régime Kabila, Libeba se défend : « Nous ne sommes pas des terroristes. Nous sommes des fils du pays. C’est dans la Constitution, si celui qui est au pouvoir ne respecte pas la Constitution, le peuple a le droit de prendre ses préoccupations en main ». Que pense-t-il du processus politique en cours dans son pays, de l’accord de la Saint-Sylvestre et des élections programmées pour la fin 2018 ? « Sans coup de botte, Kabila ne peut pas partir. Kabila ne respecte aucun engagement. On le connaît très bien, on était dans l’armée avec lui. Le 21 janvier, il a jeté des bombes lacrymogènes dans des églises. Il fait tirer des balles réelles et des lacrymogènes sur des gens qui marchent avec des bibles ! »

Au moment de l’arrestation en juin 2017, Freddy Libeba et Alexandre Mitshhiabu sont présentés comme appartenant à un mouvement politico-militaire dirigé par un autre officier supérieur congolais en rupture de ban, John Tshibangu, lui-même réputé proche du M23. Aujourd’hui Freddy Libeba dément avoir été envoyé à Bangui par Tshibangu, comme ce dernier l’affirmait pourtant. « C’est un frère de lutte. Dans la lutte il y a des alliances. S’il veut éloigner Kabila, on peut faire quelque chose ensemble. Mais ce n’est pas lui qui nous a envoyés. En tout cas l’heure n’est pas à la polémique », conclut Freddy Libeba.

Collinet Makosso souligne la portée socioculturelle et artistique du programme « Averda va à l’école »

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a demandé, lors du lancement officiel de la campagne de sensibilisation, aux directeurs départementaux de son sous-secteur de l’éducation ainsi qu’aux chefs d’établissements concernés, de favoriser la réussite de cette opération.

La société CES Averda (Congo Environment Service) a lancé récemment un programme de sensibilisation des jeunes scolarisés au respect de l’environnement dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo. En effet, cette opération de six mois démarrera officiellement le 15 février, à l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville. Selon le ministre Anatole Collinet Makosso, la campagne de sensibilisation « Averda va à l’école » est la bienvenue en milieu scolaire car elle présente un portrait environnemental, sanitaire et éducatif important en faveur des écoles et villes concernées.

« Cette campagne revêt une portée socioculturelle et artistique indispensable à l’épanouissement psychologique et au développement personnel des apprenants. Compte tenu de son importance en milieu scolaire, les élèves, ainsi que leurs représentants, sont appelés, en dehors des heures de cours, à y participer dans l’ordre et la discipline », a invité le ministre.

Il s’est félicité d’avance du déploiement prochain des femmes et des hommes d’Averda dans les établissements scolaires des cycles primaire et secondaire pendant plusieurs semaines. Lourde de sens, l’opération « Averda va à l’école », a-t-il rappelé, invite les différents acteurs à garder l’école et la ville propres par la bonne gestion des déchets et à éviter désormais que les écoles deviennent des dépotoirs, des décharges publiques. « Garder l’école et la ville propres veut dire observer les règles d’hygiène environnementale et corporelle, bien gérer les déchets, faire régulièrement la salubrité et conserver un environnement propre. Cela veut aussi dire ne jamais mettre sous terre les ordures, ni les laisser à l’air libre, ni les jeter dans la cour ou dans un coin de l’école, dans un caniveau, dans une rivière ou sous un arbre, mais les déposer dans un bac à ordures Averda ou une poubelle appropriée », a précisé Anatole Collinet Makosso.

Outre le déploiement de son personnel, la société CES Averda a prévu également de faire des dons des bacs à ordures dans chaque établissement pendant le déroulement de cette campagne. Une initiative salutaire pour le ministre qui pense qu’à côté de la leçon liée à la matière étudiée, les enfants doivent apprendre comment vivre en harmonie avec leur milieu et leur environnement, le transformer et le développer selon les règles établies par la société.

Congo: polémique autour de la question des ex-réfugiés rwandais

Ils sont 8 460 ex-réfugiés rwandais au Congo-Brazzaville à se retrouver sans papier depuis le 31 décembre 2017, suite à ce qu’on appelle la « clause de cessation de leur statut ». Une politique proposée par le HCR à tous les pays qui accueillaient des réfugiés rwandais ayant fui le Rwanda entre 1959 et 1998 et mise en œuvre par le gouvernement congolais en consultation avec Kigali. Ces réfugiés devaient bénéficier de plusieurs options : retour au Rwanda, intégration locale ou exemption. Une association congolaise, l’Adhuc, avait plusieurs fois mis en garde les autorités congolaises comme le HCR, leur demandant de maintenir ce statut de réfugié.  Le bilan est là : 802 ont vu leur statut de réfugié maintenu, 104 ont choisi de rentrer au Rwanda, 18 seulement ont bénéficié de l’intégration locale. Le HCR se dit aujourd’hui encore prêt à accueillir ces milliers de personnes pour les aider à trouver une solution.

Pourquoi 104 seulement ont choisi de rentrer au Rwanda ? Pour le HCR, c’est tout simplement parce qu’une majorité d’entre eux sont nés au Congo-Brazzaville, se sont mariés ou cultivent des champs là-bas, ils auraient donc trop peu de liens avec le Rwanda.

En tout cas, si la clause de cessation a été proposée pour ces réfugiés rwandais, explique une porte-parole du HCR, c’est parce que la situation s’est stabilisée durablement au Rwanda. Pour l’Adhuc, le HCR oublie que ces Rwandais ont d’abord été réfugiés en RDC après le génocide et qu’ils y ont été massacrés, notamment dans les camps du HCR, entre 1996 et 1998 par l’armée rwandaise et ses alliés, ce qui justifierait leur crainte de rentrer.

« Nous, on parle de l’amélioration de la situation au Rwanda, pas de la RDC », insiste la porte-parole du HCR. Pourquoi 18 seulement (sur près de 9 000) ont obtenu des papiers congolais ? Pas d’explication précise sur ce point, pas d’inquiétude non plus, mais ce que le HCR dit avoir noté, c’est que 71 seulement se sont présentés pour se renseigner sur cette option et que 18 sont finalement allés jusqu’au bout de la procédure.

Et le HCR se dit prêt à les aider s’ils souhaitent vraiment régulariser leur situation. Pour l’Adhuc, il y a une explication simple, la crainte encore : pour entamer leur démarche à Brazzaville, selon cette ONG congolaise, ces réfugiés devaient retirer un papier à l’ambassade du Rwanda.

Des kits scolaires pour l’école primaire de l’amitié Congo-Chine

Le don a été remis le 24 janvier à Brazzaville au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, par l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo, Xia Huang.

L’aide apportée par le diplomate chinois est composée, entre autres, des ordinateurs de bureau, des imprimantes, des tableaux blancs ainsi que des kits scolaires pour élèves. Pour faciliter la pratique des activités sportives au sein de l’école de l’amitié Congo-Chine, l’ambassade de Chine l’a dotée également des ballons de football et basketball et des cordes à sauter. Mis en service en octobre 2009, cet établissement, situé dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri, est un don du gouvernement chinois. Il compte actuellement 2009 élèves dont 812 filles pour 30 enseignants parmi lesquels 16 bénévoles.

Ce don vient tant soit peu soulager certaines difficultés auxquelles l’administration faisait face surtout en cette période de crise financière et économique. « Le quartier qui l’abrite porte aujourd’hui le même nom de Congo-Chine. Grâce à cette école, tous les élèves de ce quartier sont scolarisés », a expliqué la directrice de la vague A, Reine Olga Solange Mougnaléa.

Remettant un échantillon du don au ministre, l’ambassadeur de Chine au Congo a salué l’excellence des relations entre les deux pays. Selon Xia Huang, l’éducation est l’une des composantes importantes de la coopération qui lie son pays au Congo depuis plus de cinquante ans. « J’ai tout fait pendant mon séjour au Congo pour que ce secteur soit retenu comme domaine prioritaire. Je pense que ce choix rejoint les grandes orientations de la politique chinoise en matière de coopération avec l’Afrique et je suis sûr que le gouvernement chinois et l’ambassade de Chine à Brazzaville feront toujours davantage pour que ce secteur soit mieux pris en compte dans notre coopération ultérieure », a-t-il laissé entendre, ajoutant que la construction de cette école dans cette partie de la ville a permis à ce quartier de Brazzaville de trouver plus de dynamisme et de vigueur.

Faire le bilan des dix ans d’existence de cette école en 2019

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a salué la collaboration et la coopération agissante et stratégique entre le Congo et la Chine, surtout dans le domaine de l’éducation. D’après Anatole Collinet Makosso, l’école de l’amitié Congo-Chine a facilité la scolarisation de tous les enfants de cette zone à l’époque très reculée, éloignée du savoir. Revenant sur les effectifs communiqués par les responsables de l’école, il a indiqué qu’il s’agissait d’une population scolaire importante allant même au-delà des normes applicables à l’école. « Pour une école primaire, cela doit être quelque chose d’important qui permet de recueillir autant d’élèves d’abord par la qualité des infrastructures. Vous pouvez donc imaginer l’importance de l’acte que vous avez posé en 2009 », a-t-il souligné, suggérant de faire le bilan des dix ans d’existence de cette structure scolaire depuis 2009 afin d’évaluer son impact dans le développement du système éducatif congolais. Après la réception du don, Anatole Collinet Makosso l’a transmis aux ayant-droits.

Lancement des activités du corps des volontaires et bénévoles chinois

Profitant de cette occasion, l’ambassadeur de Chine au Congo a lancé les activités du corps des volontaires et bénévoles chinois, composés surtout des jeunes travaillant dans des entreprises chinoises basées au Congo. D’après Xia Huang, il s’agit d’une action concertée de l’Etat et de tous les acteurs de la société chinoise. « Soyez rassurés que tous ces acteurs publics et privés travailleront dans le même sens, notamment le renforcement sans discontinuer des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays. Soyez également rassurés de notre disponibilité et de notre bonne volonté dans cette direction», a conclu le diplomate chinois.

Des experts discutent sur la mise en œuvre du plan climat

Des cadres de différents ministères concernés par la question se sont retrouvés, le 23 janvier à Brazzaville, au cours d’un atelier dit ‘Facilité adapt action’ avec la délégation des experts du groupe d’expertise de France et de l’Agence française de développement (AFD).

Plusieurs points ont fait l’objet des discussions, entre autres, la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) dans le secteur de l’utilisation des terres et de la forêt, le fonds bleu, son financement, son opérationnalisation ainsi que le fonds vert.

« Cette approche nous permet d’appréhender vos priorités, stratégies afin de voir ensemble comment nous devions pouvoir vous accompagner, appuyer au travers d’un instrument facilité adapt action.  Cet instrument a la possibilité de vous apporter un soutien à la fois pour renforcer la coordination, la gouvernance diplomatique. Vous accompagner également dans les études de pré-faisabilité ou de faisabilité sur quelques projets sur lesquels nous pourrions intervenir dans la recherche de financement », a indiqué Lionel Cafferini, chef  local de l’ AFD.

Il a également fait savoir qu’une nouvelle stratégie climat développement a été adoptée en novembre dernier, pour la période 2017-2022.  Cette stratégie représente trois enjeux principaux dont la recherche d’une grande sélectivité des projets financiers, la maximisation de l’attaque de l’action en augmentant le volume de financement ; et le rôle de facilitateur dans la co-construction avec le pays d’intervention de la stratégie climat.

L’objectif, a dit Lionel Cafferini, c’est d’atteindre 50% de financement en 2020, ce qui représenterait cinq milliards de financement à l’horizon 2020. Il s’agit aussi de rechercher plus largement des effets d’entraînement en mobilisant les secteurs privés autour des projets financiers, et la société civile sur les actions qui s’inscrivent dans le cadre de politique publique et non des projets isolés ou individuels.

Ouvrant les travaux, Roger Mpan, directeur général de l’environnement et point focal de la convention de baie a espéré que « Les experts feront des contributions qui permettront d’atteindre l’objectif visé par l’AFD, notamment répondre à la demande du pays en développement en matière de soutien à la mise en œuvre de leur CDN pour le volet adaptation et, permettre la montée en puissance des investissements d’adaptation au changement climatique des pays volontaires ».

Sopeco et Sikar finance appelées à s’adapter à la donne public-privé

Le Ministre des Postes a fait cette exhortation à la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des personnels de la SOPECO et de SIKAR Finance.

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a exhorté récemment à Brazzaville les personnels de la SOPECO et de SIKAR Finance à s’adapter à la nouvelle donne  du partenariat public-privé. M. Ibombo a fait cette exhortation à la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des personnels de la SOPECO et de SIKAR Finance, placé sous le thème «L’industrie financière et les TIC: Cas du transfert d’argent au Congo».

A cette occasion, il a fait savoir que l’entreprise privée va accompagner le secteur public pour maximiser les intérêts du secteur privé, soulignant la nécessité pour le secteur public de préserver d’abord les acquis sociaux à travers les emplois.

Il s’agira ensuite de penser à la maximisation des ressources des entreprises publiques afin de participer au développement du pays, a-t-il poursuivi.

«Notre devoir est d’accompagner Sikar-Finance. Si les travailleurs de la SOPECO ne sont pas performants, la société disparaîtra. Mais si vous êtes performants, nous pouvons faire en sorte qu’on puisse arrimer la SOPECO à l’ambition du président de la République, «la marche vers le développement». Cela arrimera le Congo au développement de l’économie numérique», a-t-il dit.

A cette occasion, M. Ibombo s’est appesanti sur deux points,  notamment l’adaptation aux mutations et la performance. Concernant l’adaptation aux mutations, il a expliqué qu’on ne peut pas être une entreprise dans un secteur concurrentiel si on ne trouve pas des mécanismes ou des moyens de s’adapter aux mutations internationales.  Aujourd’hui, a-t-il dit, l’une des grandes mutations dans le secteur des entreprises, même dans les secteurs administratifs, est de s’arrimer au développement de l’économie numérique parce qu’on ne peut plus rien faire sans les TIC.

S’agissant de la performance, il  a noté qu’on ne peut pas être une entreprise et être dans un secteur concurrentiel si on n’est pas performant. «On disparaît si on ne peut pas être performant. Il n’y a pas d’alternative. Cette disparition entraîne le chômage des masses et d’autres problèmes sociaux vont s’ensuivre», a-t-il précisé.

Cet atelier a eu, entre autres, pour buts de présenter l’impact des TIC sur le transfert d’argent, de regarder dans son ensemble les outils qu’il faut acquérir pour un bon chef, le coaching à développer dans une organisation entrepreneuriale ainsi que de se doter des outils nécessaires sur le contrôle, la conformité et la gestion de la trésorerie.

Intervenant à cette occasion, les participants ont  pris l’engagement de remplir à terme un contrat de performance, indiquant que la finance et les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont deux secteurs dans lesquels les pays de l’Afrique en général, la République du Congo en particulier, ont des atouts pour développer les activités économiques à forte valeur ajoutée, créatrice de richesses et d’emplois qualifiés.

«Nous remarquons que des avancées très importantes ont été réalisées par le gouvernement dans le domaine de l’industrie des TIC avec l’arrivée de la fibre optique qui nous permet aujourd’hui de subvenir à une partie de nos besoins locaux», ont souligné les participants  dans le communiqué final.

Ils ont aussi précisé que  le transfert d’argent, cas principal du thème de l’atelier lié aux TIC, constitue à ce jour le moteur des activités de production dans plusieurs domaines de notre société. 

Au cours de cet atelier, deux autres thèmes ont été développés, à savoir «L’amélioration de la performance des organisations», «Le contrôle, la conformité et la gestion de la trésorerie sur le produit MoneyGram», a-t-on appris.

La Banque mondiale entend contribuer a la dynamique de développement agricole

Les assurances ont été données lors de la restitution au gouvernement de la mission de pré-évaluation du Projet de Transformation Agricole pour l’Afrique de l’Est et du Centre.

Le représentant résident de la Banque Mondiale en République du Congo, M. Djirilla Issa, a indiqué, le 19 janvier dernier à Brazzaville, que son institution va contribuer à la dynamique de développement de l’agriculture et à la diversification de l’économie.

«Le potentiel agricole du Congo est indéniable avec tout ce qu’il y a comme ressources en eau, comme ressources agricole, comme marché domestique, mais aussi comme marché régional et sous-régional. Nous sommes ravis à la Banque Mondiale de pouvoir contribuer à cette dynamique de développement de l’agriculture», a déclaré M. Djibrilla, lors de la restitution au gouvernement de la mission de pré-évaluation du Projet de Transformation Agricole pour l’Afrique de l’Est et du Centre, effectuée par l’équipe de la Banque Mondiale du 15 au 19 janvier 2018.

La Banque Mondiale est disposée à  appuyer le Congo pour que ce projet puisse se faire dans les bonnes conditions,  pour relever les défis de présenter ce projet au conseil d’administration de la BM en mai 2018, a révélé M. Issa, ajoutant qu’elle va appuyer les efforts du Congo pour le développement de l’agriculture, pour la sécurité alimentaire mais aussi pour  l’agriculture commerciale.

Il a notamment remercié les Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, M. Henri Djombo, et de la recherche et de l’innovation Technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, de leur engagement pour le leadership de conduire toute cette stratégie de  développement agricole, mais aussi de réunir  tous les acteurs qui sont concernés. Le représentant de la Banque Mondiale a invité tous les départements qui sont concernés à travailler ensemble pour relever les défis d’une activité qui est transversale par nature, le développent de l’agriculture.

Il a souligné le fait que l’agriculture et le projet ECAAT, qui est en préparation, sont en droite ligne et correspondent bien aux orientations du gouvernement. Diversifier l’économie devient maintenant un impératif pour le Congo et l’agriculture a le potentiel qu’il faut pour le faire.

«La recherche est un élément fondamental pour le développement de l’agriculture. Il ne faudrait pas que nous ayons des solutions qui viennent d’ailleurs, mais que nous ayons aussi des solutions qui soient adaptées au contexte et aux besoins du Congo pour que nous puissions le faire et c’est par la recherche fondamentale et la recherche opérationnelle», a-t-il dit.

Pour lui, le Congo ne peut rien entreprendre sans une bonne connaissance des enjeux et surtout de la matière. «L’on ne peut réussir sans réflexion préalable. La recherche constitue le domaine par excellence de la réflexion, de l’anticipation, la connaissance de ce domaine», a-t-il notifié.

A cet effet, il a signalé la nécessité de la coordination de la synergie à plusieurs niveaux. Il s’agit de la collaboration au niveau du gouvernement et du ministère de l’agriculture réuni autour de lui tous les départements qu’il faudrait pour que ce projet soit porté par toutes les parties prenantes. Au-delà du ministère de la recherche, le projet associe le ministère de l’enseignement supérieur, de l’enseignement professionnel, le ministère du commerce et celui des transports.

Il s’agit  également de la synergie, de la collaboration et du partenariat qui devraient inclure aussi le secteur privé et d’autres partenaires techniques et financiers qui ont un intérêt et des connaissances en matière agricole et de recherche, ce qui pourrait aider à la mise en œuvre de ce projet.

«Permettre que les échanges sud-sud se développent de façon plus prononcée surtout en matière de recherche, en matière de centre d’excellence et en la matière le projet ECAAT est un  élément fondamental qui puisse nous permettre d’arrimer l’Afrique Centrale à l’Afrique de l’Est qui a fait beaucoup de progrès en la matière», a précisé M. Issa.

Selon lui, l’agriculture reposera sur des structures d’accompagnement comme la recherche, le service national du sol, des semences améliorées, la formation et l’éducation sans lesquels le Congo ne peut pas aspirer à des hauteurs appréciables du niveau de notre agriculture.

«Le Congo a fait par le passé  des recherches très importantes qui ont été utilisées par plusieurs pays. La Banque Mondiale voudrait donc ramener cela au-devant de la scène,  montrer que le Congo apporte ses connaissances et sa recherche mais bénéficier aussi de la synergie au niveau régional», a signifié le représentant de la Banque Mondiale.

La finalité de ce travail c’est de pouvoir présenter ce dossier au conseil d’administration de la Banque au mois de mai, a-t-on appris.

Polémique autour de la question des ex-réfugiés rwandais au Congo

Ils sont 8 460 ex-réfugiés rwandais au Congo-Brazzaville à se retrouver sans papier depuis le 31 décembre 2017, suite à ce qu’on appelle la « clause de cessation de leur statut ». Une politique proposée par le  HCR à tous les pays qui accueillaient des réfugiés rwandais ayant fui le Rwanda entre 1959 et 1998 et mise en œuvre par le gouvernement congolais en consultation avec Kigali. Ces réfugiés devaient bénéficier de plusieurs options : retour au Rwanda, intégration locale ou exemption. Une association congolaise, l’Adhuc, avait plusieurs fois mis en garde les autorités congolaises comme le HCR, leur demandant de maintenir ce statut de réfugié.  Le bilan est là : 802 ont vu leur statut de réfugié maintenu, 104 ont choisi de rentrer au Rwanda, 18 seulement ont bénéficié de l’intégration locale. Le HCR se dit aujourd’hui encore prêt à accueillir ces milliers de personnes pour les aider à trouver une solution.

Pourquoi 104 seulement ont choisi de rentrer au Rwanda ? Pour le HCR, c’est tout simplement parce qu’une majorité d’entre eux sont nés au Congo-Brazzaville, se sont mariés ou cultivent des champs là-bas, ils auraient donc trop peu de liens avec le Rwanda.

En tout cas, si la clause de cessation a été proposée pour ces réfugiés rwandais, explique une porte-parole du HCR, c’est parce que la situation s’est stabilisée durablement au Rwanda. Pour l’Adhuc, le HCR oublie que ces Rwandais ont d’abord été réfugiés en RDC après le génocide et qu’ils y ont été massacrés, notamment dans les camps du HCR, entre 1996 et 1998 par l’armée rwandaise et ses alliés, ce qui justifierait leur crainte de rentrer.

« Nous, on parle de l’amélioration de la situation au Rwanda, pas de la RDC », insiste la porte-parole du HCR. Pourquoi 18 seulement (sur près de 9 000) ont obtenu des papiers congolais ? Pas d’explication précise sur ce point, pas d’inquiétude non plus, mais ce que le HCR dit avoir noté, c’est que 71 seulement se sont présentés pour se renseigner sur cette option et que 18 sont finalement allés jusqu’au bout de la procédure.

Et le HCR se dit prêt à les aider s’ils souhaitent vraiment régulariser leur situation. Pour l’Adhuc, il y a une explication simple, la crainte encore : pour entamer leur démarche à Brazzaville, selon cette ONG congolaise, ces réfugiés devaient retirer un papier à l’ambassade du Rwanda.

L’ambassadeur du Congo en Ouganda prend fonction

Guy Nestor Itoua a présenté, le 18 janvier à Kampala, ses lettres de créance au président de la République d’Ouganda, Yoweri Museveni.

Guy Nestor Itoua a été nommé en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en République d’Ouganda, avec résidence à Kigali, au Rwanda. Le Congo et l’Ouganda entretiennent des relations diplomatiques depuis 1964. Celles-ci sont soutenues par un Accord général de coopération et assorties d’une Commission mixte.

Le nouveau diplomate a précisé qu’il existe également un Accord spécifique de coopération entre la Chambre nationale de commerce et d’industrie de l’Ouganda et les Chambres de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers du Congo. « C’est un cadre juridique et diplomatique qui prédispose le Congo et l’Ouganda à la dynamisation de leur coopération, tout en diversifiant les secteurs d’activités, tant dans les domaines économique, commercial, culturel, qu’environnemental », a déclaré Guy Nestor Itoua, plaçant son mandat en Ouganda sous le signe de la diplomatie économique. Car, estime-t-il, « l’Ouganda est un pays de grande tradition agricole et il y a donc de l’expérience à partager entre Brazzaville et Kampala ».

En revanche, s’agissant des questions de paix et de sécurité, le diplomate congolais a confié que l’Ouganda accueille actuellement d’importantes vagues de réfugiés en provenance du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo (RDC) et de bien d’autres pays environnants, « ce qui préoccupe énormément le président Yoweri Museveni qui est, par ailleurs, médiateur dans la crise burundaise ».

Des préoccupations que partage pleinement le président Denis Sassou N’Guesso en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs dont l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la RDC, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie sont les Etats membres.

A titre de rappel, Guy Nestor Itoua, en résidence au Rwanda depuis sa prise de fonctions en juillet 2016, est également accrédité en Tanzanie et au Burundi. La cérémonie ougandaise a constitué la dernière étape d’accréditation. Avec les quatre pays de sa juridiction, il opère désormais dans la plénitude de ses fonctions d’ambassadeur.