Sommet tripartite Angola-Congo-RDC ce mercredi à Kinshasa

Initiée par Denis Sassou N’Guesso, les débats entre les trois Chefs d’État tourneront autour des questions liées à la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Il pourrait s’agir de la poursuite des discussions entamées le 9 décembre dernier à Brazzaville.

Un mini sommet se tient ce 14 février à Kinshasa, regroupant les Présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo-Brazzaville, João Manuel Gonçalves Lourenço d’Angola et Joseph Kabila Kabange de la République démocratique du Congo.

Cette rencontre est initiée par Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de Président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et Président du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC.

Les débats entre les trois Chefs d’État tourneront autour des questions liées à la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Il pourrait s’agir de la poursuite des discussions entamées le 9 décembre dernier à Brazzaville.

Parmi les sujets qui avaient été évoqués à cette occasion par les trois Chefs d’État, figuraient la publication du calendrier des élections en RDC et l’aboutissement du processus électoral au Kenya avec l’élection du Président Uhuru Kenyatta.

S’agissant de la RDC, les Présidents Denis Sassou N’Guesso et João Laurenço avaient été très clairs avec leur homologue Joseph Kabila Kabange, en exprimant leurs grandes inquiétudes sur la situation politique qui prévaut dans ce pays.

«La RDC est la mère de toutes les crises. Car, ce qui s’y passe affecte toute la région des Grands Lacs», déclarait récemment le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto.

Aux yeux des Présidents Denis Sassou N’Guesso et João Laurenço, ainsi que de plusieurs observateurs de cette situation d’ailleurs, la tenue des élections à la date fixée par la commission électorale, c’est-à-dire le 23 décembre 2018, est une condition sine qua non pour la paix en RDC.

Le Comité laïc de coordination, initiateur des marches des chrétiens, exige que le Président Kabila ne se présente pas à la prochaine présidentielle, pour avoir terminé ses deux mandats constitutionnels.

Le Congo, invité à participer au 6ème forum mondial sur l’eau au Brésil

L’invitation lui a été transmise par l’ambassadeur du Brésil au Congo, M. Raül De Taunay, au cours d’une audience qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions liées à ce forum, notamment les aspects sur l’importance de l’eau dans la société actuelle moderne.

La ministre congolaise du tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a été invitée le 9 février dernier à Brazzaville, à prendre part au 6ème forum international sur l’eau qui se tiendra du 18 au 23 mars 2018 à Brasilia au Brésil.

L’invitation lui a été transmise par l’ambassadeur du Brésil au Congo, M. Raül De Taunay, au cours d’une audience qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions liées à ce forum, notamment les aspects sur l’importance de l’eau dans la société actuelle moderne ; le traitement de l’eau dans beaucoup de situation pour gérer l’eau potable.

Les débats seront également centrés sur tous les aspects qui parlent de l’eau, dont les besoins sont chaque fois croissants, mais les problèmes et les questions y relatives remplissent à tout moment les agendas internationaux, a dit M. De Tauney.

Les problèmes liés à l’environnement constituent une affaire extrêmement présente d’avant-garde pour laquelle le Brésil a tenu d’en discuter avec la représentante du Congo, la ministre du tourisme et de l’environnement et aussi avec le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et de l’élevage, M. Henri Djombo, a-t-il expliqué.

Selon lui, la participation du Congo à ce forum est très importante parce que pour le Brésil, «le Congo est le pays qui a les plus grandes réserves hydriques forestières». « Si le monde respire encore aujourd’hui sans doute, c’est beaucoup grâce au Congo, à toute la région du bassin du Congo et au Brésil », a-t-il reconnu, relevant que « les rivières congolaises sont l’une des choses les plus importantes pour le monde, et le Brésil le reconnait».

« Maintenant, il faut commencer à trouver d’autres pays dans le monde, dans cette planète bleue, si l’on veut que ça continue à être ainsi », a souhaité le diplomate brésilien, exhortant les gens à reconnaître l’importance de l’environnement.

«Le Brésil a toujours été à l’avant-garde dans les forums internationaux multilatéraux sur les questions écologiques et de moyen ambiant », a ajouté M. Djombo, soulignant que « le Brésil a toujours été un défenseur de toutes les questions d’eau, de forêts et du fonds bleu. Il défend toujours l’ambiance de la nature, des forêts et de la façon de vivre des gens qui habitent plus simplement dans leur milieu naturel ».

Extra Musica annonce la sortie de son nouvel album

Le groupe congolais, porté par Roga Roga annonce « 242 », son nouveau titre, le 8 mars prochain avec en prime, une tournée dans quelques pays.

Extra Musica signe son grand retour à partir du 8 mars 2018. C’est la date de sortie officielle de leur nouvel album, intitulé « 242 ». « L’album d’Etat » comme indiqué sur la pochette du disque, est celui de la maturité, puisque le groupe vient de totaliser 25 ans d’existence.

Dans ce nouveau projet commun, tous les membres ont signé, indique Roga Roga. Le leader du groupe annonce par ailleurs que les tournages des titres se feront en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis… Le clip qui accompagnera la sortie de 242 a d’ailleurs été tourné en plein cœur de Brazzaville.

L’un des messages dans ce nouvel opus, précise Roga Roga, est d’encourager les jeunes à choisir un bon modèle social, celui du travail et de la réussite au bout de l’effort pour que vive l’Afrique.

Parlant des tournées de la formation, Roga Roga et ses potes sont attendus à Conakry le 1er mai prochain. Le 26 mai, le groupe sera au Bataclan à Paris et le 2 juin à Chicago. Occasion pour les fans de célébrer les 25 ans du groupe et de découvrir en salle, l’album de maturité.

Le musicien congolais parlait de ce nouveau projet musical au cours de l’émission « A l’Affiche », diffusé sur la chaîne de télévision France 24.

Aimé Ange Bininga met en garde les gestionnaires des prisons

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones a interpellé, le 13 février à Brazzaville, les responsables des Maisons d’arrêt, contre tout traitement inhumain ou dégradant infligé aux détenus.

Le garde des sceaux a haussé le ton sur la question, à l’ouverture du séminaire de renforcement des capacités, organisé au bénéfice des agents de l’administration pénitentiaire, principaux gestionnaires des établissements et centres de détention.

 « Conformément aux principes édictés par les traités et conventions internationaux sur le respect des droits humains, et repris par notre cadre juridique, aucune personne, en détention dans nos Maisons d’arrêt, ne doit être l’objet d’un traitement inhumain ou dégradant », a souligné le ministre de la Justice.

Aussitôt interpellés, les agents et responsables de l’administration pénitentiaire ont compris la nécessité de gérer avec professionnalisme les prisons, mais surtout les enjeux de garantir aux détenus leurs droits fondamentaux, tels que prévus dans les textes.

« Dans  ses instructions, le ministre de la Justice a été très claire. Il veut qu’à l’issue de ce séminaire, le personnel de l’administration pénitentiaire soit aguerri, prêt à répondre à toute éventualité, en vue de bien mettre en application les orientations du ministre », a indiqué, pour sa part, le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean-Blaise Komo.

 Le séminaire de formation de deux jours, organisé avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), permet de transmettre aux gestionnaires des Maisons d’arrêt de nouvelles connaissances théoriques. « Puisqu’il est question ici du renforcement de vos capacités, j’ose espérer que ce séminaire vous permettra d’améliorer votre savoir-faire dans l’exercice de votre profession. Les personnes détenues sont les principaux bénéficiaires de cette formation. Une nette différence devra donc se ressentir dans leur traitement, en rupture totale avec les antivaleurs dénoncées par le chef de l’Etat », a renchéri Aimé Ange Wilfrid Bininga.

Pour le chef de la délégation du CICR pour l’Afrique centrale, Markus Brudermann, cette formation vient à point nommé. Elle vise quelques objectifs fondamentaux, dont le plus essentiel est la consolidation du dialogue avec les autorités congolaises sur la détention.

Le Japon donne plus de 2,7 millions dollars pour les populations vulnérables du Pool

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Le Japon a octroyé lundi 12 février au Congo, selon un accord de don, une aide de 2,75 millions de dollars (plus de 1,3 milliard de FCFA) destinée au financement d’un projet de promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool en faveur de ses populations vulnérables qui sortent d’une latente crise. Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Accordée par le Japon à travers son Fonds de développement social, cette aide accordée aux populations vulnérables du Pool affectées par la violence arrive à point nommé, selon Ingrid Olga Ebouka Babackas, ministre du Plan : « Il faut restaurer l’autorité de l’Etat. L’Etat doit pouvoir apporter toutes les garanties pour que les populations retrouvent une capacité à travailler, à répartir vers leurs activités quotidiennes. C’est en cela que ce don est particulièrement important pour nous le Congo », a-t-elle indiqué.

Cette aide va toucher également le volet DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion) qui est lui-même diversifié, selon les explications d’Euloge Landry Kolélas, Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants : « Le DDR est un tout. On ne peut pas s’occuper rien que des ex-combattants sans s’occuper des populations civiles qui ont aussi beaucoup souffert. Donc, ce don (japonais) concerne le relèvement communautaire », a-t-il dit.

Le don sera géré par la Banque mondiale. Djibrila Issa, son représentant résident au Congo a relevé un fait : « Il est temps de passer des projets d’urgence à des projets d’avenir, car l’absence des perspectives d’avenir mène au désespoir et le désespoir peut mener à la violence », a renchéri Issa.

A en croire les autorités congolaises, la coopération entre Brazzaville et Tokyo est très dynamique.

Denis Sassou N’Guesso convoque le Conseil supérieur de la magistrature

Par un décret publié à Brazzaville, le président Denis Sassou N’Guesso a convoqué le Conseil Supérieur de la Magistrature en session ordinaire pour le 20 février 2018.

Cette convocation s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’État congolais, de réformer de la justice, exprimée dans son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès.

La session du Conseil Supérieur de la Magistrature qui se tiendra prochainement à Brazzaville est vivement attendue de tous.

Dans son message du 30 décembre dernier, le président Denis Sassou N’Guesso en avait esquissé les grandes approches, pour «insuffler plus d’efficacité à la justice congolaise gangrenée par la corruption».

Aussi, il sera question à cette rencontre, d’examiner les questions liées au fonctionnement de la justice dans le pays et de la lutte contre la corruption qui ronge les institutions de la République, avait-il expliqué dans son message.

Le Chef de l’État a prescrit que la lutte contre la corruption soit menée dans tous les secteurs de l’État et plus particulièrement au niveau des régies financières et les magistrats en sont les principaux garants.

Le nouveau bâtiment du siège de la Fécofoot en construction

La date de la livraison du chantier débuté en janvier 2017 et les caractéristiques du bâtiment n’ont pas été communiquées pour le moment. Il ne reste que quelques travaux de finition.

Le nouveau siège de la Fédération Congolaise de Football (Fécofoot) est en plein chantier sur le site qui lui a été donné par le président congolais, Denis Sassou Nguesso.

La Fédération internationale de football association (Fifa) fidèle à sa promesse, a mobilisé les fonds pour doter la Fédération d’un cadre de travail qui lui faisait défaut depuis plusieurs années.

La date de la livraison du chantier débuté en janvier 2017 et les caractéristiques du bâtiment n’ont pas été communiquées pour le moment. Il ne reste que quelques travaux de finition.

SDF, depuis sa création, l’organe gestionnaire du football national ne squattait que les locaux donnés temporairement soit par le ministère des Sports, le Comité national olympique et sportif congolais ou soit par la présidence de la République.

Le Japon vient en aide aux populations vulnérables du Pool à hauteur d’1,3 milliard de FCFA

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Le Japon a octroyé lundi 12 février au Congo, selon un accord de don, une aide de 2,75 millions de dollars (plus de 1,3 milliard de FCFA) destinée au financement d’un projet de promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool (sud) en faveur de ses populations vulnérables qui sortent d’une latente crise.

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Cette aide va toucher également le volet DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion) qui est lui-même diversifié, selon les explications d’Euloge Landry Kolélas, Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

Enquête à la DGST : Jean Didier Elongo « balance » le ministre Gilbert Ondongo

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Jean Didier Elongo n’a pas sa langue dans la poche, surtout en matière de partage de responsabilités. À la DGST où il est entendu, et où il vient de passer sa troisième nuit, l’homme s’est montré bien loquace, plaçant le ministre Gilbert Ondongo au cœur d’un système dont lui ne serait qu’un des maillons.

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Les enquêteurs ont mis à jour un système de détournement de fonds publics savamment organisé par un réseau bien outillé de « gros bonnets ».

Vraisemblablement, Jean Didier Elongo devrait être déféré à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.

Et si madame Ambiéro qui en son temps, dénonçait un système mafieux dans la gestion du CHU avait raison ?

Pointe-Noire : Les travaux de construction du marché central stoppés

La chute drastique des prix du pétrole au niveau international expliquerait toute la lenteur de l’ensemble des chantiers engagés par le gouvernement congolais à travers le pays. Le marché central de Pointe-Noire subit les mêmes affres de cette crise financière. Le chantier est au point mort depuis son lancement en juin 2017, alors que le délai d’exécution est fixé à vingt-quatre mois.

Situé non loin du centre-ville de Pointe-Noire, le marché central fait partie des lieux qui ont fait l’histoire de la ville océane.

Pour améliorer le cadre de vie des citoyens, les autorités du pays avaient décidé de démolir l’ancien marché devenu vétuste, pour en construire un autre beaucoup plus moderne.

Exécutés par la société Franco Villa Ricci, les travaux du nouveau marché central ont démarré il y a quelques mois.

Le nouveau marché a tout pour séduire les Ponténégrins. Son architecture prévoit un ouvrage moderne composé d’un bâtiment R2 de deux blocs avec environ 5 000 places. Il sera constitué, entre autres, de chambres froides, d’un supermarché, de restaurants et terrasses.

Ali Bongo Ondimba attendu à Brazzaville par Denis Sassou Nguesso

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba entame ce mardi une tournée africaine dans quatre Etats membres de la CEEAC. Objectifs de ces consultations avec ses pairs de la sous-région : discuter de sujets d’intérêt commun relatifs au fonctionnement de la communauté d’une part en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et ces pays amis d’autre part.

Ali Bongo Ondimba, est attendu ce mardi au Rwanda, point de départ d’une tournée africaine qui le mènera également en Angola, au Congo Brazzaville et enfin en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de ce périple africain, le président gabonais par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’entretiendra en tête-à-tête avec ses homologues rwandais, Paul Kagamé, angolais, João Lourenço, congolais, Denis Sassou Nguesso et de la RDC, Joseph Kabila.

La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba dans ces pays frères, qui entretiennent d’excellentes relations avec le Gabon, entre dans le cadre des consultations régulières entre chefs d’Etat.

Les questions d’intégration sous régionale, de sécurité, de terrorisme, de migrations et d’autres sujets internationaux d’intérêt commun seront au cœur des échanges entre le chef de l’Etat gabonais et ses pairs africains.

Le Gabon souhaite davantage développer et raffermir les relations d’amitié, de fraternité, de coopération multiforme et multisectorielle avec ces pays d’Afrique centrale.

Une prostituée violée, poignardée et étranglée à mort à Nkayi

Une jeune prostituée, la vingtaine révolue, a été violée, poignardée et étranglée à mort dans le périmètre du lycée de la ville de Nkayi dans le département de la Bouenza (sud).

Apparemment la victime dont l’identité n’a pas été révélée, a été sérieusement violée avant d’être égorgée, puisque son corps sans vie couché sur le dos fait voir sa nudité et son sous vêtement bien déchiré jeté à proximité du lieu de crime, selon une source policière.

L’enquête est ouverte pour arrêter les coupables de cet acte criminel.

Coupe de la Confédération CAF : CARA du Congo (0-1) battu par Asante Kotoko du Ghana

Asante Kotoko du Ghana a dominé dimanche CARA du Congo –Brazzaville sur un score de un but à zéro (1-0) dans le cadre du tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération CAF.

Le tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération CAF a commencé vendredi 9 février 2018 avec le match nul concédé à domicile par l’AS Onze Créateurs de Niaréla du Mali contre le CR Belouizdad d’Algérie (1-1). Il s’est poursuivi samedi 10 février 2018 avec 12 autres rencontres et huit le dimanche 11 février 2018.

Les résultats du dimanche 11 février 2018

Simba SC (Tanzanie) 4–0 Gendarmerie Nationale Djibouti (Djibouti)

Africa Sports (Cote d’Ivoire) 1–1 FC Nouadhibou (Mauritanie)

RS Berkane (Maroc) 2–1 Mbour Petite Côte (Sénégal)

Akwa United (Nigeria) 1–2 Hawks FC (Gambie)

APR FC (Rwanda) 4–0 Anse Reunion FC (Seychelles)

Zimamoto FC (Zanzibar) 1–1 Wolaitta Dicha FC (Ethiopie)

Asante Kotoko SC (Ghana) 1–0 CARA Brazzaville (Congo)

AFC Leopards SC (Kenya) 1–1 FOSA Juniors FC (Madagascar)

Jean Didier Elongo est toujours entendu à la DST

Le directeur général du Contrôle des marchés publics est entendu dans le cadre de l’affaire du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Depuis plus de deux jours déjà, le directeur général du Contrôle des marchés publics, Jean Didier Elongo est entendu à la DST. L’homme qui se disait serein, pour répondre aux questions, n’en est toujours pas ressorti et ce n’est pas bon signe.

Le 17 janvier dernier Jean Didier Elongo expliquait devant la presse que sa direction générale ne participe pas aux transactions financières qui se font entre le maître d’ouvrage et l’opérateur économique retenu par celui-ci pour exécuter un chantier. Aussi assurait-il que tout ce qui se disait sur lui n’était pas fondé, car il n’intervient pas dans la transaction financière dans la procédure d’octroi des marchés publics.

En dépit de ces dénégations spontanées, l’homme a tout de même été convoqué à la DST où il est toujours entendu, non pas pour des dossiers liés aux grands travaux, mais sur le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Depuis quelques temps, les agents de la DST ont révolutionné leurs méthodes de travail. Ils accumulent préalablement les éléments de preuve avant une quelconque interpellation, plaçant de facto l’intéressé devant le fait accompli. S’en suivent les aveux.

Informé d’une éventuelle convocation à la DST, Jean Didier Elongo avait improvisé une « communication-déminage » qui aura conforté le dicton : « qui s’excuse, s’accuse ».

Selon quelques indiscrétions, « Jean Didier Elongo est mal barré» et il ne fait aucun doute qu’il sera dans les prochains jours déféré devant le procureur de la république qui lui signifiera son placement à la Maison d’arrêt, tant les éléments à charge contre lui constituent un dossier bien lourd.

Dans cette affaire, outre Jean Didier Elongo, des médecins chevronnés et des cadres ayant exercé au ministère de la Santé sont dans le collimateur des agents de la DST.

Rencontre et dédicace avec l’auteur congolais Christ Kibeloh à Paris

L’auteur d’ «Une vie d’Enfer », né le 19 juin 1995 à Brazzaville, la capitale du Congo, nous promènera dans ses œuvres.

Rencontre et dédicace avec Christ Kibeloh écrivain romancier et scénariste d’origine congolaise, passionné de littérature et de football, le samedi 10 mars prochain de 14h à 17h, dans le 10ème arrondissement de Paris.

L’auteur d’ «Une vie d’Enfer », né le 19 juin 1995 à Brazzaville, la capitale du Congo, nous promènera dans ses œuvres tant qu’elles occupent une place originale dans le panorama de la littérature française ou africaine.

Autant de moments drôles et émouvants qui vous conduiront du rire aux larmes avec Christ Kibeloh dont le rêve est d’apporter un plus à la littérature française ou africaine et faire voyager ses livres partout dans le monde pour le grand bonheur des férus des œuvres de l’esprit.

Le ministre de la Culture instaure les cahiers de présence dans les services

«Pour votre gouverne, l’échelle des sanctions prévues par la loi 01/82 du 7 janvier 1982 va de l’avertissement à la révocation sans droit à la pension, a -t-il lancé à l’endroit de ses administrés.

Un employeur doit veiller aux heures de travail effectuées par son salarié. Pour exhorter les fonctionnaires du Ministère congolais de la Culture et des Arts à plus de rigueur, de responsabilité dans l’accomplissement de leurs tâches, le patron de ce département Dieudonné Moyongo a pris l’engagement d’instaurer, le plus rapidement possible, des cahiers de présence dans les différents service du Ministère dont il a la charge et des comptes à rendre au premier ministre et au président de la République.

«Pour votre gouverne, l’échelle des sanctions prévues par la loi 01/82 du 7 janvier 1982 va de l’avertissement à la révocation sans droit à la pension. En conséquence, j’ordonne aux directeurs généraux, au commissaire général du Festival panafricain de musique, aux directeurs centraux, aux chefs de service et aux chefs de bureau d’instituer, à compter de ce jour, des cahiers de présence », a déclaré Dieudonné Moyongo au cours d’une adresse à l’endroit des agents de son Ministère, le 7 février, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi.

«Cadres et agents du Ministère de la Culture et des Arts, mettons-nous résolument au travail et n’oublions surtout pas que nous sommes des gestionnaires d’un secteur de la vie qui se situe au départ et à l’arrivée de notre destin commun », a-t-il ajouté.

Ces anciens collègues ministres qui ont instauré cette politique dans le passé, avec le slogan à la mode à l’époque, « 8 heures de travail et non 8 heures au travail », ont tous échoué. Mais ceux qui pensent à un énième slogan, comme le Congo a su en produire au long des ans, et qui ont brillé par des anti-valeurs de tout temps décriés, sont désormais placés devant le fait accompli. Les écritures ne disent-elles pas, « il y a un temps pour tout ».

On rappelle qu’au Congo, l’absentéisme au travail a marqué une «légère hausse».

Si la santé ou des motifs personnels sont «naturellement» citées comme premières causes d’absence, les fonctionnaires congolais sont aussi démotivés par leurs conditions de travail. Les locaux sont souvent rudimentaires, voire insalubres, les moyens bureautiques font cruellement défaut, la formation professionnelle est, pour ainsi dire, inexistante.

Les multiples plans de modernisation et d’informatisation ne vont pas plus loin que les sphères ministérielles.

La plupart des cadres moyens et subalternes se contentent de venir faire acte de présence le matin. L’après-midi, ils vaquent à leurs multiples occupations informelles, politique, commerce, artisanat, cultures maraîchères…

La corruption règne, les systèmes d’avancement restent opaques. Bref, les services publics vont à vau-l’eau.

Désormais, les congolais ne s’en cachent pas. Ils pointent les pouvoirs publics dans la dépréciation de leurs conditions de vie. Les salaires ne sont pas en adéquation avec le coût des besoins vitaux.

Et si cette situation expliquait entre autres, la corruption tant décriée, qui pour beaucoup devient une alternative pour arrondir les angles ?

Dolisie : Pas d’électricité et d’eau au grand marché, les commerçants connaissent des difficultés

Le dossier est sur la table du maire de la ville depuis longtemps selon certaines sources. Quant aux commerçants, ils sont toujours dans l’expectative.

Le bâtiment abritant le grand marché de Dolisie compte parmi les édifices qui font le charme de la capitale départementale du Niari (sud). Mais l’ambiance tranche avec la luxuriance de ce joyau architectural depuis la coupure d’électricité et d’eau. Les charcutiers ont du mal à reprendre les couteaux pour découper des tranches de jambon, les commerçants ont du mal à arriver pour déballer les étals.

Cette situation qui date depuis plusieurs mois et qui complique beaucoup la tâche des commerçants de la troisième ville du Congo pousse plusieurs vendeurs de ne plus pouvoir s’installer au grand marché, en raison de cette pénurie d’eau et du manque d’électricité.

Force est de constater que le grand marché est moins bien garni qu’auparavant. Les détenteurs des chambres froides, les propriétaires des boucheries ont tous des visages courroucés car les pertes à ce niveau sont énormes.

Le dossier est sur la table du maire de la ville depuis longtemps.

Les commerçants sont toujours dans l’expectative.

Les réfugiés rwandais invités à obtenir le passeport de leur pays

L’ambassadeur du Rwanda au Congo, Jean Baptiste Habyarimana, a appelé, mercredi, à Brazzaville, ses compatriotes réfugiés dans le pays depuis près de 20 ans à obtenir un passeport rwandais, a annoncé jeudi la radio publique.

« Nous demandons aux Rwandais résidant aux Congo de passer impérativement à l’ambassade du Rwanda dans ce pays s’approprier d’un passeport rwandais », a lancé le diplomate rwandais, à l’issue d’un entretien avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

L’ambassadeur rwandais a demandé que chaque réfugié, même intégré localement au Congo, devrait se présenter avec sa carte de réfugié à l’ambassade, pour se faire établir un passeport rwandais pour être conforme à la loi.

« Il y a des formalités minimales à remplir avant d’acquérir un passeport, car ces passeports sont signés à Kigali qui nous les fait parvenir dans un délai de deux à trois mois », a précisé Habyarimana.

Par ailleurs, l’ambassadeur rwandais a saisi cette occasion pour remercier le Congo qui, pendant 20 ans, a ouvert « ses bras aux réfugiés rwandais pour leur servir de pays d’accueil alors que le Rwanda traversait une guerre fratricide entre Hutus et Tutsis ».

A propos de la situation statutaire des réfugiés rwandais encore présents sur le territoire congolais, après la date butoir du 31 décembre 2017, l’ambassadeur a indiqué que la procédure était en marche pour le rapatriement des uns et l’intégration locale des autres tant sur le plan social, économique voire administratif.

Les antivaleurs : le ministre de la Culture et des arts interpelle le personnel sous tutelle

Au cours d’une adresse à l’endroit des agents de son ministère, le 7 février, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, Dieudonné Moyongo a procédé à une pédagogie préventive avant d’annoncer des sanctions curatives.

L’adresse du ministre de la Culture et des arts au personnel sous tutelle du département de Brazzaville intervient après celle des départements du Kouilou et de Pointe-Noire. Dieudonné Moyongo a commencé par rappeler que depuis le deuxième semestre de l’année 2014, le Congo connaît une crise économique sévère due à la chute drastique des prix du baril de pétrole qui demeure malheureusement la principale source de revenus du pays. « Je voudrais profiter des retrouvailles de ce jour pour vous rappeler qu’il existe des valeurs qui peuvent nous permettre de sortir de cette situation désobligeante. Parmi les valeurs qui façonnent, élèvent et magnifient l’homme, figure en bonne place le travail, une valeur évoquée dans la devise de notre pays : Unité-Travail-Progrès. », a dit le ministre.

Le président de la République, a-t-il poursuivi, conscient du fait que toutes les œuvres humaines sont soumises à la loi de l’évolution, a toujours saisi toute occasion pour exhorter, inviter ses concitoyens à plus de rigueur, de responsabilité dans l’accomplissement des tâches confiées à chacun d’eux. C’est ainsi que parlant de la rupture en 2016, a expliqué Dieudonné Moyongo, il invitait l’ensemble des Congolais à dénoncer et à combattre avec détermination les antivaleurs qui constituent un véritable frein à la marche du Congo vers le développement. Citant le message sur l’état de la nation, le ministre de la Cuture a indiqué à l’endroit de son personnel que  les antivaleurs dont parlait le président de la République, le 30 décembre 2017, sont la fraude, la concussion, le trafic d’influence, la paresse, la corruption, le laxisme, le repli identitaire, l’irresponsabilité, l’inconscience, l’instinct grégaire, la gabegie, le non-respect de la chose publique, l’incivisme, le manque de patriotisme, … Ces antivaleurs qui conduisent inexorablement vers le chaos constituent une menace pour la paix et la cohésion nationale qui ont toujours été le crédo du président de la République.

Dieudonné Moyongo a poursuivi en disant que pour faire marquer au Congo un pas de plus vers le progrès, il sied de suivre les orientations du chef de l’Etat. « Je dois vous dire que des principes ont été édictés à travers les lois et règlements pour codifier la vie du fonctionnaire congolais. Cependant, rien n’équivaut à la conscience du travailleur qui doit se sentir comme le maillon d’une chaîne, qui libérera le pays des pesanteurs du sous-développement et ses conséquences néfastes », a-t-il déclaré.

Instauration des cahiers de présence au poste

Le ministre de la Culture et des arts, qui à travers cette adresse a choisi de faire de la pédagogie préventive avant de passer aux sanctions curatives, le cas échéant, a rappelé une fois encore aux agents de l’Etat qu’en 2017, tous les salaires des fonctionnaires traités et mandatés au service de la solde ont été régulièrement payés. Dès lors, rien ne saurait expliquer l’absentéisme qui gangrène dangereusement l’administration publique.

A ce sujet, il est revenu sur la loi du 7 janvier 1982, relative aux règles disciplinaires applicables aux agents de l’Etat, qui demeure toujours en vigueur, de même que le décret du 29 décembre 1984 fixant les horaires de travail dans les administrations publiques.

« Pour votre gouverne, l’échelle des sanctions prévues par la loi 01/82 du 7 janvier 1982 va de l’avertissement à la révocation sans droit à la pension. En conséquence, j’ordonne aux directeurs généraux, au commissaire général du Festival panafricain de musique, aux directeurs centraux, aux chefs de service et aux chefs de bureau d’instituer, à compter de ce jour, des cahiers de présence. Alors, cadres et agents du ministère de la Culture et des arts, mettons-nous résolument au travail et n’oublions surtout pas que nous sommes des gestionnaires d’un secteur de la vie qui se situe au départ et à l’arrivée de notre destin commun », a-t-il conclu.  

Pointe-Noire : Un agent de Total perd 18 millions de FCFA dans un incendie qui a consumé sa maison

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre.

Un agent de Total, Honoré Tchitembo, 52 ans, de nationalité congolaise, a perdu une somme de 18 millions de FCFA, le fruit de ses économies, dans un incendie d’une rare violence qui a pulvérisé toute sa maison au quartier Loandjili.

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre. En plus de sa maison, le sinistré, père d’une nombreuse famille, a perdu une somme de 18 millions de FCFA qu’il gardait jalousement et secrètement à la maison comme Harpagon le personnage principal du livre « L’avare » de Molière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un compteur défectueux serait à l’origine de cet incendie dans la capitale économique où beaucoup de maisons sont construites de façon sommaire avec du bois.

On rappelle que Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, les trois principales villes du Congo, sont souvent victimes des incendies spectaculaires.

L’habitat précaire, les mauvaises installations électriques, les marmites oubliées au feu par des étourdis, les bougies allumées à proximité des matelas pour faire face aux délestages, sont les principales causes de ces sinistres à répétition.

Dissolution de la SNDE : les syndicats dénoncent le manque de communication

Dans une déclaration rendue publique, le 8 février à Brazzaville, le collectif des partenaires sociaux de l’entreprise a demandé au gouvernement de communiquer davantage sur la nécessité de la continuité de services jusqu’à la dissolution effective de la société.

Le collectif des syndicats de la Société nationale de distibution d’eau (SNDE) rend seul responsable le gouvernement  des préjudices qui en découleront en cas de manque de communication. Car, estime-t-il, depuis l’annonce de la décision portant dissolution de la SNDE, les effets négatifs induits se sont installés. Il s’agit notamment de la réticence des usagers à honorer les factures de consommation d’eau ; le refus des consommateurs de recevoir les visites des agents ; l’installation du climat de méfiance entre les partenaires (banques, fournisseurs, Agence française de développement) et la société. L’autre manque à gagner pour l’entreprise concerne la démotivation généralisée des travailleurs.

Sans s’opposer à la démarche enclenchée en attendant l’adoption du projet de loi par le parlement, les syndicalistes rappellent que les pouvoirs publics n’ont jamais échangé régulièrement avec eux, comme le prétend le compte rendu du Conseil des ministres. « Les partenaires sociaux prennent date avec le chef de l’Etat qu’il n’y aura pas de plan social du fait de la dissolution de la SNDE. Nous manifestons également notre entière disponibilité dans la suite du processus de réformes », ont-ils conclu, dans une déclaration lue par le secrétaire général de la section Confédération syndicale congolaise de la SNDE, Aimé Christian Ouazet.

Rappelons que le gouvernement a approuvé, le 2 février, en Conseil des ministres, en raison de leurs contre-performances, la dissolution de la Société nationale d’électricité et de la SNDE. « Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquence de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables », expliquait le ministre de tutelle, Serge Blaise Zoniaba.

Concernant la SNDE, la société en création sera chargée de gérer le patrimoine hydraulique de l’Etat en zone urbaine et semi-urbaine, par le biais de contrats de délégation de service public conclus entre l’Etat et les exploitants.

Salon : le cabinet Pro’Invest représente le Congo à Eurobois

La structure a présenté, du 6 au 9 février, dans la ville de Lyon, en France, des opportunités d’affaires et d’investissement dans la filière bois au Congo, à l’occasion du salon de référence du secteur et véritable lieu d’échange pour l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux.

Le Salon du bois, des techniques de transformation et d’agencement que la ville de Lyon abrite dans le Parc d’exposition Euroexpo peut compter sur le stand Congo, repéré par les visiteurs désireux de nouer de nouveaux débouchés. Si le marché congolais du bois a attiré l’attention des professionnels de divers horizons, de réelles approches d’affaires se sont nouées sur ce stand, offrant ainsi à l’ensemble de la filière bois française et européenne d’incontestables potentiels et de nouvelles opportunités de développement.

Pour Donald Fylla Saint-Eudes, patron du cabinet Pro’Invest, initiateur et superviseur du stand Congo, « la moisson est bonne ». « Les professionnels européens du bois, bien que quelque peu surpris par la présence du stand sur le salon, se sont très vite rapprochés et ont complètement adhéré à la démarche qui a consisté à présenter le bois congolais dans sa diversité. Nous leur avons montré le secteur, les produits issus de la transformation, et autres opportunités », souligne-t-il.

Avec un peu plus d’un millier de passages physiques et de visiteurs sur le stand, en trois jours de participation, Donald Fylla Saint-Eudes affirme, par ailleurs, que plus d’une centaine de demandes d’informations clairement formulées ont été enregistrées. « Une douzaine de contacts qualifiés et de potentiels investisseurs d’ores et déjà intéressés, prêts et même déjà d’accord pour l’organisation d’une mission de prospection économique sur place au Congo-Brazzaville », se réjouit -il.

Les objectifs de participation atteints, la société Pro’Invest, dont la délégation du bureau de Brazzaville regagne la capitale bientôt, affine d’ores et déjà ces retombées au profit du secteur bois en bonne position parmi les produits d’exportation. Pro’Invest estime que des contacts fructueux devront se poursuivre avec l’administration du domaine forestier qui couvre au Congo 22 millions d’hectares, soit 65% du territoire national et 12% de forêts d’Afrique centrale.

Plus de vingt mille professionnels ont pris part à cette édition Eurobois 2018, avec comme leitmotiv : l’information, la formation et l’innovation. Experts de l’exploitation forestière, ceux de la transformation du bois, menuisiers, ébénistes, industriels du meuble, agenceurs, etc., s’y sont croisés au travers de conférences, expositions et business.

 

Zones économiques spéciales: l’ambassadeur des Etats-Unis s’imprègne du projet

Le ministre de tutelle, Gilbert Mokoki, a conféré le 8 février, à Brazzaville, avec Todd P. Haskell sur les privilèges accordés aux entreprises désireuses d’investir dans le domaine.  

« Nous avons parlé des Zones économiques spéciales (ZES) et de la façon dont des investisseurs américains peuvent y investir. Nous avons aussi échangé sur l’Agoa, un programme américain qui donne des préférences aux sociétés africaines d’exporter aux Etats-Unis », a indiqué Todd P. Haskell.

 « Nous entendons travailler sur les possibilités devant permettre d’augmenter les relations commerciales entre les deux pays. La chose la plus importante, c’est que les investisseurs américains sachent la manière dont fonctionnent les ZES », a-t-il ajouté.

Le Congo a prévu de créer quatre ZES en vue de diversifier son économie. Ainsi, les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso ont été retenues pour accueillir ces zones.

« L’avantage des zones économiques, c’est que ce sont des lieux où s’appliquent les régimes spéciaux avec beaucoup d’avantages fiscalo-douaniers et des facilités en matière d’installation. C’est ce qui pourrait attirer les investisseurs américains, parce que les zones économiques ont pour vocation d’attirer les investissements directs étrangers », a expliqué, pour sa part, Gilbert Mokoki.

La ZES de Pointe-Noire est la première qui verra le jour dans le pays avec l’appui technique et financier de la Chine. Selon Gilbert Mokoki, les entreprises intéressées à s’installer dans la ZES peuvent appartenir à n’importe quel pays.

« Nous avons, par exemple, une entreprise congolaise qui s’est prononcée pour la production de l’électricité à base du gaz dans la ZES de Pointe-Noire. Cette zone n’est pas réservée seulement aux Chinois », a-t-il précisé.

 

A Makabana, un jeune de 18 ans meurt par noyade

Bertrand Coffrant Miyanda a perdu la vie alors qu’il est allé se baigner avec ses deux amis. Une enquête est ouverte par la police de Makabana pour comprendre les circonstances de son décès.

A cause de la canicule qui prévaut actuellement à Makabana (sud), la victime Bertrand Coffrant Miyanda, 18 ans, habitant au quartier CQ8O, s’est rendu jeudi après-midi au fleuve Niari avec ses deux amis pour prendre un bain frais.

Une fois au fleuve, les trois amis se baignaient quand le jeune Miyanda a subitement disparu sous l’eau. Ses deux amis ont tenté de trouver du secours en regagnant la berge mais quand les secours sont arrivés, il était déjà trop tard.

Le corps, sans vie, du jeune homme a été retrouvé vers 18 heures.

Aucune cellule psychologique n’a été mise en place pour la famille et notamment les deux cousins visiblement très choqués.

Une enquête est ouverte par la police de Makabana qui privilégie à ce stade, la thèse du malaise.

A noter qu’en un mois, c’est le deuxième drame survenu dans la commune urbaine de Makabana. Le dernier cas en date remonte au 7 janvier dernier lorsqu’une personne de 3ème âge, Niaty Mboungou, a trouvé la mort dans le lit du même fleuve.

La découverte de ce corps sans vie et en état de putréfaction très avancé a semé l’émoi dans la ville.

La police locale a fait le constat. Le corps sans vie a été aussitôt inhumé.

Jusqu’à nos jours, aucun renseignement n’a été fourni sur les raisons de cette noyade. La famille attend toujours.

A Dolisie, les abonnés de la SNE et SNDE refusent de payer leurs factures

Plusieurs agents de recouvrement de la SNE et SNDE ne savent plus à quel saint se vouer pour renflouer les caisses de leurs sociétés « toujours déficitaires », selon le gouvernement. Malgré l’intervention des policiers dans certains quartiers de la ville, aucun client ne veut ouvrir le chéquier.

Suite à la décision du gouvernement congolais de dissoudre la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), plusieurs abonnés de ces deux sociétés refusent catégoriquement de payer leurs factures à Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud).

Plusieurs agents de recouvrement de la SNE et SNDE ne savent plus à quel saint se vouer pour renflouer les caisses de leurs sociétés « toujours déficitaires », selon le gouvernement.

Malgré l’intervention des policiers dans certains quartiers de la ville, aucun client ne veut ouvrir le chéquier.

On rappelle que la SNE et la SNDE se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel.

En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités. Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau.

Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

CFCO : Le train Mbinda a déraillé faisant un mort et plusieurs blessés graves

L’accident s’est produit s’est produit entre la gare de Moubotsi et celle de Mont-Belo dans le Niari (sud). Les blessés ont été évacués à Pointe-Noire pour des soins, selon une source policière.

Un accident de train CFCO communément appelé train Mbinda s’est produit entre la gare de Moubotsi et celle de Mont-Belo dans le Niari (sud) faisant au moins un mort (Harcel Mampassi, 20 ans) et plusieurs blessés graves.

Le train, qui transportait plusieurs passagers aux environs de 8 heures, roulait trop vite et a déraillé en faisant des dégâts considérables.

Les blessés ont été évacués à Pointe-Noire pour des soins, selon une source policière.

On rappelle que les accidents de train ne sont pas rares au Congo-Brazzaville, où le manque d’investissement dans le réseau ferroviaire est souvent dénoncé sur les lignes Brazzaville-pointe-Noire (510km) construite entre 1921 et 1934 et Dolisie-Mbinda (285km) construite entre 1959 et 1962.

L’ambassadeur de Chine fait ses adieux au président Sassou Nguesso

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat. »Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement » a t-il lancé.

Le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu jeudi en audience, l’ambassadeur de la République de Chine au Congo-Brazzaville, Xia Huang, venu faire ses adieux au chef de l’Etat.

Au cours de leur entretien, Denis Sassou Nguesso et le diplomate chinois ont échangé essentiellement sur les points de coopération bilatérale entre Pékin et Brazzaville.

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat.

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Il a soutenu aussi garder un bon souvenir du Congo-Brazzaville.

«Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage. Les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples », a déclaré Xia Huang.

Le Mouloudia est au Congo-Brazzaville

Les Vert et Rouge se sont déplacés mercredi au Congo-Brazzaville où ils se préparent pour le match de la Ligue des champions africaine face à Otoho d’Oyo.

Les supporters mouloudéens attendent ce rendez-vous avec impatience pour voir leur équipe de cœur renouer avec la compétition africaine. Sortis en quart de finale de la coupe de la CAF, lors de sa dernière édition face au Club Africain, les Vert et Rouge veulent réussir une bonne entrée en matière et compte réussir leur premier match de la Ligue des champions africaine. La délégation mouloudéenne était hier matin à l’aéroport national Houari-Boumedienne, ou un vol spécial leur a été réservé afin d’éviter les désagréments des vols réguliers. En effet, la direction mouloudéenne a comme d’habitude voulu tout mettre en place afin que le déplacement se déroule dans les meilleures conditions et d’éviter trop de fatigue aux joueurs et au staff technique. Le vol aura duré un peu plus de six heures et les joueurs en ont profité afin de se reposer. Ils ont ensuite directement rejoint leur hôtel.

Une délégation de 35 membres

La délégation mouloudéenne présente à l’aéroport national hier matin, qui a fait le déplacement au Congo-Brazzaville, était composée de 35 personnes. Les joueurs étaient au nombre de 20 sans oublier le staff technique, le staff médical et les accompagnateurs. Tout a été programmé à l’avance par les dirigeants mouloudéens et les joueurs n’ont eu qu’à déposer leurs bagages et rejoindre l’avion qui leur a été réservé pour ce voyage. En tout cas, l’ambiance était bonne et les joueurs étaient motivés afin de débuter la compétition africaine, surtout les nouvelles recrues de cet hiver.

Kaci-Said en chef de délégation

Le directeur sportif mouloudéen Kaci-Said Kamel a fait le déplacement avec l’équipe et est le chef de la délégation. Ce dernier a préféré accompagner l’équipe afin de suivre le travail du groupe et surtout prendre part à cette rencontre importante. En tout cas, le déplacement de l’équipe s’est déroulé dans de bonnes conditions, tout a été fait afin de pouvoir fournir les meilleures conditions aux joueurs pour leur permettre de rester concentrés uniquement sur leur match.

 

Casoni : « II n’y a pas de favoris »

Le premier responsable de la barre technique mouloudéenne s’est exprimé sur les chances de son équipe de revenir avec un bon résultat du Congo.

Après un autre mauvais résultat en championnat, les Vert et Rouge n’ont qu’une idée en tête, revenir avec un bon résultat de leur déplacement au Congo-Brazzaville. Ces derniers veulent offrir une victoire à leurs supporters qui n’attendent que ça. Même si le haut du tableau s’éloigne en Ligue 1 Mobilis, le Mouloudia Club d’Alger jouera sur trois fronts cette saison, et la Ligue des champions africaine fait partie de ses objectifs. Alors que tout le monde annonce les Vert et Rouge comme favoris pour cette rencontre, surtout que le retour se jouera à Alger, Bernard Casoni ne pense pas la même chose : « Quand on ne connaît pas l’adversaire, il n’y a pas de favoris. En Champion’s League, il faut respecter l’adversaire et ensuite il faut mettre tous les moyens afin d’essayer de se qualifier. En tout cas, ce sera à nous de faire le maximum afin d’y arriver.»

« On va découvrir le Congo »

Le premier responsable de la barre technique mouloudéenne a ensuite déclaré : « On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre ; on sait que ce sera un match compliqué, mais pour le moment, on ne peut rien dire, on va découvrir le Congo. » Il a ensuite ajouté : « De toute façon, on n’a pas le choix, on va découvrir le pays, les conditions du match. Il y a une différence de température sans oublier le terrain. Je pense qu’on est bons, on est sur la continuité. Même s’il y a eu un petit coup d’arrêt à Médéa, on est dans une bonne dynamique.»

« Je vais avoir plus de renseignements sur notre adversaire »

Concernant l’adversaire, Bernard Casoni nous dira : « Je vais avoir des renseignements sur notre adversaire. On n’a pas eu beaucoup d’images de cette équipe du Congo. On sait qu’ils ont cinq ou six internationaux et si c’est le cas, c’est qu’ils ont de la qualité. Ils ont repris leur championnat il n’y a pas longtemps, donc ils ont fini leur préparation. Je pense qu’ils sont à cent pour cent ; ce sera alors à nous d’être en très bonne forme aussi.»

« Quand je fais tourner mon équipe, je sais ce que je fais »

L’équipe mouloudéenne déplore des absents de taille pour cette rencontre : « Quand je dis que je suis obligé de faire tourner mon équipe afin de préserver tout le monde pour les autres compétitions, je sais de quoi je parle. Quand on prépare les joueurs à tourner et à être opérationnels à cent pour cent, c’est pour ne pas avoir d’excès de match pour chacun, éviter les blessures et d’avoir tout le monde prêt. A nous d’être fort dans nos têtes, car c’est mental au départ. On joue tous les trois ou quatre jours et la récupération est importante, mais c’est le mental qui fera la différence», a conclu Casoni.

Kaci-Said : «On a une idée sur notre adversaire»

Le directeur sportif mouloudéen, Kamel Kaci-Said, sait que la mission de l’équipe au Congo s’annonce difficile.

Ayant fait le déplacement avec le groupe en tant que chef de délégation, Kamel Kaci-Said s’est exprimé sur l’adversaire du Mouloudia Club d’Alger lors de cette première sortie africaine : « En ce qui concerne notre adversaire, on a une idée sur lui. On est conscient que c’est une bonne équipe qui a de bons éléments. Notre adversaire a des joueurs très rapides auxquels il faudra faire attention. En tout cas, on a notre idée sur l’équipe congolaise. » Il faut savoir que les Mouloudéens ont visionné des vidéos d’Otoho d’Oyo et ont étudié son jeu. Bernard Casoni veut réussir un bon match et surtout revenir avec un bon résultat afin d’avoir toutes les chances de son côté avant le prochain match. En plus, les Vert et Rouge, veulent se racheter des derniers mauvais résultats et comptent sur une victoire au Congo afin de donner de la joie aux supporters.

« On peut jouer sur trois fronts »

Cette saison, comme la saison passée, le Mouloudia Club d’Alger a un programme chargé et se retrouve à jouer sur trois fronts. Les Vert et Rouge sont impliqués dans la Coupe d’Algérie, le championnat et la Ligue des champions africaine. Pour Kamel Kaci-Said, les joueurs sont capables de gérer ça : « On a une bonne expérience dans les compétitions africaines, surtout après l’année passée où l’on a pris part à la coupe de la CAF. Je pense que l’on peut jouer sur les trois fronts. » En tout cas, le groupe est motivé et tout le monde attend un bon résultat de la part des Vert et Rouge.

Ould Ali encourage l’équipe

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait le déplacement hier matin à l’aéroport Houari-Boumediene, où il a rencontré la délégation mouloudéenne. M. El Hadi Ould Ali a voulu encourager l’équipe avant de s’envoler pour le Congo-Brazzaville, comme à chaque déplacement. Les joueurs, le staff technique et les dirigeants ont beaucoup apprécié ce geste et veulent revenir avec une victoire.

Boudebouda n’a pas fait le déplacement

Alors que son cas n’était pas encore très clair à quelques jours du déplacement pour le Congo-Brazzaville, l’arrière-gauche mouloudéen est finalement resté à Alger. Brahim Boudebouda n’est pas encore prêt et a toujours besoin de repos. Le staff médical a jugé qu’il n’était pas apte à prendre part à cette rencontre et devra rater ce rendez-vous.

Amada dans le groupe

L’autre changement dans le groupe mouloudéen concerne Amada. Ce dernier a finalement fait le déplacement avec son équipe. Il faut savoir que le milieu de terrain des Vert et Rouge n’était pas sûr de participer au match, c’est au dernier moment qu’il a été décidé de le compter parmi la délégation mouloudéenne. Ce dernier est absent depuis les deux derniers matchs et a dû faire le déplacement avec le groupe afin de pallier le forfait de Brahim Boudebouda.

Dieng et Bouhenna, les grands absents

Le milieu de terrain mouloudéen et le défenseur central de l’équipe seront les grands absents lors de cette rencontre. Ces derniers n’ont pas fait le déplacement avec le groupe. Rachid Bouhenna, absent depuis un moment déjà, continue à soigner sa blessure afin de revenir rapidement à la compétition. Son absence se fait fortement ressentir au sein du groupe. Quant à l’absence de Dieng, qui n’est pas encore qualifié, elle sera aussi de taille pour l’équipe mouloudéenne.

Les questions d’œcuménisme et de paix au centre de l’entretien entre l’ACERAC et Denis Sassou-Nguesso

Conduite par l’archevêque de Bangui, cette délégation est venue présenter au Chef de l’Etat congolais, le nouveau président du comité permanent de l’ACERAC.

Le Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu le 2 février dernier à Brazzaville avec une délégation de l’Association de la Conférence Episcopale de la Région de l’Afrique Centrale (ACERAC) sur les questions d’œcuménisme et de paix dans la sous-région.

Conduite par l’archevêque de Bangui, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, cette délégation est venue présenter au Chef de l’Etat congolais, le nouveau président du comité permanent de l’ACERAC, l’évêque de Malabo (Guinée Equatoriale). Ce prélat a été récemment consacré à Yaoundé au Cameroun, lors d’une réunion placée sous le thème «Dialogue interreligieux et œcuménisme».

S’exprimant à cette occasion, le cardinal Dieudonné Nzapalainga a noté que la religion est une solution de paix entre les peuples. «Nous devons ouvrir les portes du dialogue à l’intérieur de nos communautés chrétiennes avec d’autres religions pour nous connaitre, nous estimer, nous respecter, et surtout cheminer ensemble vers la cohésion, l’acceptation des uns et des autres», a-t-il souhaité.

Par ailleurs, l’ACERAC a tenu à remercier le Chef de l’Etat congolais pour son acte de générosité posé à l’endroit de l’église catholique, pour la construction de son siège de Brazzaville, ainsi que pour la construction du musée-galerie érigé dans l’enceinte de la basilique Sainte Anne de Brazzaville, à Poto-Poto, dans le 3ème arrondissement de la capitale congolaise.

La délégation de l’ACERAC était accompagnée, entre autres, de l’évêque d’Owando, Mgr Victor Abagna-Mossa. Le cardinal Dieudonné Nzapalainga avait célébré une messe d’action de grâce à la basilique Sainte Anne de Poto Poto, le 15 octobre 2017, en présence du Président de la République et d’autres autorités congolaises, rappelle-t-on.

Arrêté par la police, un voleur se confesse : «J’ai volé pour payer la dot de ma fiancée »

Le présumé voleur sera donc déféré au parquet en attendant son jugement.

Les faits se passent à Madingou dans le département de la Bouenza (sud). Justin Mabiala, 46 ans, a été arrêté mercredi après-midi par la police de la ville au moment où il tentait de dérober 35.000 FCFA à une vendeuse. Implorant le pardon, l’homme confie qu’il a agi à cause de la pression de la part de sa fiancée et sa famille pour payer la dot était trop pour lui.

«Je n’ai jamais volé dans ma vie, c’est la première fois. Il y a la crise dans le pays. Difficile pour moi de trouver un emploi dans la ville. Ma fiancée s’est enfuie de ma maison depuis deux mois et je l’ai suppliée de revenir, mais elle m’a dit qu’elle reviendrait à condition que je vienne payer d’abord sa dot, ce qui m’a poussé à voler », a confié M. Mabiala aux forces de l’ordre pour justifier de but en blanc la raison de son larcin.

Le présumé voleur sera donc déféré au parquet en attendant son jugement.