La salle du CFRAD s’est effondrée à Brazzaville

Le bâtiment avait été laissé à l’abandon depuis de nombreuses années déjà. Et pourtant le CFRAD est ce qui restait de la bâtisse totalement rénovée, du Cercle Civil construit de 1904 à 1906 par l’administration coloniale française.

Il était le siège par excellence du théâtre national congolais, la salle du CFRAD, lieu emblématique chargé d’histoire, s’est effondrée. Le bâtiment avait été laissé à l’abandon depuis de nombreuses années déjà.

Centre de formation et de recherche d’art dramatique, l’intitulé coïncidait avec l’âge d’or de l’art dramatique congolais.

Le CFRAD est ce qui restait de la bâtisse totalement rénovée, du Cercle Civil construit de 1904 à 1906 par l’administration coloniale française. Il fut le cadre en 1944 de la célèbre Conférence de Brazzaville dirigée par le général De Gaulle, où s’amorça la décolonisation.

Outre cette conférence qui en faisait un lieu éminemment chargé d’histoire, l’art y avait pris ses quartiers pour y écrire les plus belles pages du théâtre congolais.

Quoique situé dans le quartier hautement sécurisé de la présidence de la république, le CFRAD avait au long des ans accueilli de nombreux amoureux de l’art, troupes de théâtre et autres ballets y prestant à convenance.

C’est au CFRAD que furent montées et jouées les pièces d’anthologie du théâtre congolais. Les œuvres de Patrice Lhoni, Ferdinand Mouangassa, Sylvain Bemba ou autre Antoine Letembet Ambily y ont fait connaître par l’écrit marié aux planches, une autre école de la vie.

C’est du CFRAD que le théâtre congolais gagne de la notoriété dans le public grâce à son éclosion due au laborieux travail de Guy Menga, de 1967 à 1968 avec La Marmite de Koka Mbala et L’Oracle qui y sont jouées plusieurs fois.

Le CFRAD, ce fut aussi le lieu de l’éclosion de nombreux acteurs tels Pascal Nzonzi et Gilbert Massala Saladin.

Depuis des années, la salle du CFRAD tombait en ruine. Les différentes alertes pour la sauver, se sont heurtées à l’indifférence des pouvoirs publics. Les intempéries y ont asséné le coup de grâce.

Avec l’effondrement du CFRAD, s’éteint à l’évidence le souffle d’un élan culturel théâtral qui dans cette salle, tenait en haleine, le théâtre rempli.

Médias: Bientôt la fin de la diffusion des programmes en analogie au Congo

Une campagne de sensibilisation vient en effet d’être lancé à ce propos, par le président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo.

Le Président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo, a lancé le 16 février à Brazzaville, une campagne de sensibilisation sur la fin de la diffusion des émissions en analogie en République du Congo.

Au cours de cette rencontre, M. Mvouo a échangé avec les différents directeurs de la presse audiovisuelle, tant publique que privée, en indiquant que «la mutation que nous sommes en train de vivre au jour le jour dans notre domaine professionnel, depuis le 17 juin 2015, marquait la fin du système  de  diffusion analogique.  Ce rendez-vous mondial n’a pas permis à tous les Etats, dont le Congo, d’être présents à la ligne d’arrivée».

Les évaluations qui ont été faites au niveau du Réseau Francophone des Régulateurs de Médias (REFRAM), espace soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a montré que le Congo figure parmi les pays du sud du Sahara qui ne donnent véritablement pas de signes de mutation.

Autant le RIAC qui n’unit que des pays Francophones et des pays Anglophones, voire les pays lusophones, là aussi le Congo n’occupe pas une place de choix, a fait savoir le président du CSLC dans sa communication.

Selon le président du Conseil, le Chef de l’Etat dans sa vision avait en 2011 signé un décret qui mettait  en place une grande commission transversale  permettant au pays d’opérer vers la migration numérique. Malheureusement, a-t-il dit, cette commission n’a pas pratiquement pas  fonctionnée. Ce qui a causé un préjudice grave au Congo qui continue à patauger.

La stratégie nationale souhaitée par le Président de la République pour cette commission n’a jamais été élaborée. En effet, le CSLC avait initié un avant-projet de stratégie qui avait été soumis à l’analyse du ministre des Postes et Télécommunications, M. Thierry Moungalla, ancien ministre de l’époque. Avec lui, nous avons adopté en commun une pré-stratégie qui n’avait pas également été appliquée.

Pendant ce temps les pays avance  ce qui est rattrapable pour nous c’est que l’audiovisuel congolais soit au même niveau que les autres médias  audiovisuels. Il faut que le retard perdu soit rattraper car rien n’est perdu. S’il y a certaines étapes que nous avions ratées, nous pouvons quand même aujourd’hui nous mettre au pas.

Le Congo semble évoluer en marge des préoccupations qui concernent tous les domaines de l’audiovisuelle. Aujourd‘hui tous les pays membres du REFRAM doivent travailler pour que les médias publics puissent se métamorphoser, ce qui ferait que la démocratie puisse réellement gagner.

S’agissant de la TNT, le président du CSLC a également souligné des avantages que procure cette télévision numérique terrestre qui donne des sons et des images meilleurs. Elle a la possibilité de diffuser des programmes sur plusieurs fréquences et  de haute définition.

La numérique est la solution idoine aux différents problèmes que CSLC et les Télécommunications sont contraints d’agir en travaillant essentiellement sur les dividendes économiques qui vont générer de l’argent. c’est une façon d’apporter de l’aide aux médias.

« La chronique d’un riverain », le nouveau livre de Bernard Mantélé

Publié en janvier 2018 aux éditions Kinkopaul, «La chronique d’un riverain» est préfacé par M. Raymond Moundzakama, un journaliste de carrière. C’est un roman de 56 pages, dont le personnage principal est Nkondzamou.

Le journaliste congolais, M. Bernard Mantélé, a publié à Brazzaville son nouveau livre intitulé «La chronique d’un riverain», inscrivant ainsi une nouvelle œuvre dans la production littéraire congolaise.

Publié en janvier 2018 aux éditions Kinkopaul, «La chronique d’un riverain» est un récit romanesque de 56 pages, préfacé par M. Raymond Moundzakama, un journaliste de carrière.

Nkondzamou est le personnage principal du récit de M. Mantélé. Fils de pêcheur, il demeure attaché à la pratique de la pêche, le métier de ses aïeuls, malgré les contraintes de sa vie scolaire qui fait finalement de de lui un excellent cadre de l’administration de son pays, tel que l’avait prédit son père. Attaché à ses origines paysannes, Nkondzamou se sent investi du devoir de perpétuer les us et coutumes de son terroir.

«La chronique d’un riverain» a été présentée au public et dédicacé le 8 février dernier à Brazzaville, a-t-on appris.

Bernard Mantélé est un passionné de la littérature. Il fait des prestations dans différents organes de la presse écrite congolaise. Sa première publication, «Le mémento du journaliste», a connu un grand succès auprès du public, a-t-on rappelé.

Réforme du système de Santé: l’OMS s’engage à accompagner le Congo 

La directrice régionale de cette institution onusienne pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rébecca Moeti a fait cette promesse au cours d’un entretien avec le ministre des affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est engagée à accompagner le Congo dans la réforme du système de santé, a déclaré, le 16 février à Brazzaville, la directrice régionale de cette institution onusienne pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rébecca Moeti.

Elle a fait cette déclaration au cours de son entretien avec le ministre des affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso. A cet effet, elle a souligné que ces réformes permettront d’améliorer l’accès aux soins et à la prévention des maladies dans tout le pays.

«Nous sommes prêts pour la finalisation de quelques documents clés qui vont guider aussi bien l’action du gouvernement dans la définition des priorités que la contribution des partenaires techniques et financiers qui soutiennent le secteur sanitaire», a-t-elle fait savoir, ajoutant que l’OMS est aussi prête à appuyer plusieurs volets d’amélioration du fonctionnement des hôpitaux, parmi lesquels la formation des personnels en santé public, l’amélioration du fonctionnement des districts sanitaires ainsi que quelques programmes spécifiques tels que la vaccination et la santé maternelle.

«Nous avons fait récemment une évaluation de la capacité de notre bureau pays avec l’idée d’avoir un personnel mieux adapté aux besoins prioritaires du Congo. Nous voulons avoir une équipe qui puisse appuyer le gouvernement en vue de faire face aux problèmes sanitaires», a révélé le Dr Moeti.

Au cours de cette audience, les deux personnalités ont évoqué les questions liées au développement sanitaire, à quelques problèmes de la santé au Congo, à la lutte contre les maladies transmissibles ainsi qu’au taux élevé de la mortalité maternelle.

De même, ils ont échangé sur l’évolution des nouvelles maladies comme celles non transmissibles. Sur ce, M. Gakosso a assuré la directrice régionale de l’OMS que la santé est une grande priorité du gouvernement Congolais à travers  la construction de quelques infrastructures de santé.

L’OMS fait un don d’équipements informatiques à la bibliothèque de la Faculté des Sciences de la Santé

Remerciant la directrice régionale pour ce don, le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, a relevé que la Faculté des Sciences de la santé est un véritable centre d’excellence.

La directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a remis le 15 février à Brazzaville, un don d’équipements informatiques à la bibliothèque de la Faculté des Sciences de la Santé, en vue de renforcer la formation des étudiants.

L’OMS est engagée avec le ministère de la santé de renforcer la capacité en ressources humaines. «Nous sommes en train de chercher les moyens pour améliorer la santé au Congo», a souligné le Dr Moeti à cette occasion.

Elle a indiqué que la faculté des sciences de la santé joue un rôle important au Congo. «Nous espérons que nos facultés apporteront des soins préventifs et curatifs aux populations», a-t-elle souhaité, ajoutant que l’OMS va appuyer le pays à aller vers la Couverture Sanitaire Universelle.

«Nous aiderons le pays à faire face aux épidémies. Pour y arriver, nous devons en Afrique relever les déficits en ressources humaines», a-t-elle signifié.

Remerciant la directrice régionale pour ce don, le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, a relevé que la Faculté des Sciences de la santé est un véritable centre d’excellence et que le niveau est tellement apprécié partout.

«Nous devons nous consacrer à répondre ensemble Nous devons former des agents de santé dont l’hôpital à besoin et apporter une réponse locale en santé», a-t-il fait savoir, souhaitant que l’université Marien Ngouabi retrouve sa place parmi les meilleures universités en Afrique.

De son côté, la ministre de la santé et de la population, madame Jacqueline Lydia Mikolo, a émis le souhait de vite travailler pour former les médecins dont les hôpitaux congolaise ont besoin.

La directrice régionale de l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a par ailleurs fait un don de médicaments et de kits au service de maternité et pédiatrique au Centre de Santé Intégré (CSI) Marien Ngouabi, dans le 6ème arrondissement Talangaï.

Deux braconniers condamnés respectivement à cinq ans de prison ferme et à dix mois avec sursis à Ouesso

Les deux braconniers ont avoué, devant la barre, avoir abattu au premier abord quatre éléphants dans le parc national de Nki (Cameroun), avant d’en abattre dix autres un peu plus tard.

Après délibération, le tribunal de Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha (nord), a condamné respectivement Félicien Eboab Elogo et Pépin Blaise Momata à cinq ans de prison ferme et à dix mois avec sursis. Les deux braconniers doivent également payer la somme de cinq cent mille francs CFA d’amende.

Ils ont été arrêtés le 20 août 2017 en possession d’une arme de guerre de type Kalachnikov ainsi que de deux chargeurs vides et plus de trente munitions de guerre. Ils ont avoué, devant la barre, avoir abattu au premier abord quatre éléphants dans le parc national de Nki (Cameroun), avant d’en abattre dix autres un peu plus tard.

Les deux braconniers avaient déjà vendu les trophées en sus des pointes d’ivoires saisies et présentées devant les juges.

Le trafic des pointes d’ivoires est un commerce transnational. Il représente le 4ème crime mondial amassant de plus 20 millions de dollars chaque année. Avec une telle somme illicite, le financement d’activités terroristes par les trafiquants et leur bande à l’échelle internationale n’est à négliger.

L’API exhorte les opérateurs économiques français à investir davantage au Congo

On rappelle que la France est déjà fortement présente dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise. Elle représente près de 75% des investissements étrangers au Congo.

L’Agence pour la promotion des investissements (L’API) a exhorté jeudi dernier à Paris, des opérateurs économiques français à consolider et à densifier leur présence au Congo-Brazzaville où les avantages comparatifs demeurent nombreux et multiformes.

«Les perspectives de 2018 sont bonnes. Le Congo est la porte d’entrée en Afrique centrale avec son port en eau profonde. Il constitue naturellement un accès à un marché de plus de cent trente millions d’habitants en intégrant les zones de la CEEAC-Cémac, ou trois cent soixante-dix millions si l’on étend aux pays des Grands Lacs. Pays en friche en termes d’opportunités d’investissements dans les secteurs hors pétrole, il est en phase d’être aidé par le FMI. Il sort progressivement de la crise grâce à la bonne gouvernance. L’Etat a opté pour la réduction de son train de vie. Il a dynamisé sa lutte contre la corruption. Venir vous parler « d’investir au Congo aujourd’hui » n’est pas à assimiler à une opération marketing. C’est une convenable réalité », a expliqué la directrice générale de l’API, Annick Mongo.

Selon elle, le président de la République Denis Sassou Nguesso a inscrit le Congo dans une trajectoire inexorable de modernisation et de prospérité. Dans ce pays qui se construit, le Congo a pleinement conscience de la nécessité d’être accompagné par des partenaires au développement français.

«C’est nécessité qui fait loi. Et ce sont les entreprises qui vivent la nécessité. Donc c’est avec vous que nous allons faire la loi qui répond à la nécessité. C’est pour cela que nous avons besoin des entreprises françaises pour accompagner et guider les législations qui se mettent en place pour organiser les activités au Congo », a renchéri la directrice générale de l’API devant plusieurs opérateurs économiques français.

«Nous encourageons les entreprises françaises à s’orienter vers d’autres secteurs importants comme l’agro-industrie, la pêche, l’éco-tourisme ou les services », a conclu Annick Mongo avant d’ajouter que le gouvernement congolais ne ménage aucun effort pour créer toutes les conditions les plus favorables tant au niveau des reformes structurelles qui contribuent à rendre l’environnement des affaires plus sain, notamment les incitations fiscales et douanières et surtout l’accès à un marché sous-régional d’une centaine de millions de consommateurs.

On rappelle que la France est déjà fortement présente dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise. Elle représente près de 75% des investissements étrangers au Congo.

Les syndicalistes protestent contre la dissolution de la SNE et de la SNDE

Selon le président du collège syndical, Christian Diogo, il faut peut-être s’orienter vers un système verticalement intégré où la société reste une seule au lieu de la morceler comme le veut le gouvernement.

Les collectifs des syndicats de la Société nationale d’électricité (SNE) et de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE) se sont pliés à la volonté du gouvernement congolais d’apporter des réformes, mais sans pour autant les dissoudre.

Ils l’ont fait savoir lors d’une séance de travail avec le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo «Face à certaines contraintes, nous avons dit oui d’accompagner l’Etat dans ce processus de réformes, mais il ne faut pas que cela soit des réformes conçues déjà d’avance, où en réalité on ne sait pas qui viendra prendre l’entreprise. Encore une fois oui aux réformes, mais sans faire les choses que certaines institutions interdisent. La SNE est une société de très petite taille, avec à peine deux cent quatre-vingt-quinze mille abonnés et il y a des normes qui interdisent les petites entreprises d’être dissoutes. On peut réformer sans dissoudre l’entreprise et améliorer la gouvernance », a déclaré Le président du collège syndical, Christian Diogo.

Selon Christian Diogo, il faut peut-être s’orienter vers un système verticalement intégré où la société reste une seule au lieu de la morceler comme le veut le gouvernement.

De son côté, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rassuré les syndicats que le moment venu, la délibération de cette question au niveau du Sénat ne se fera pas de façon hâtive, mais plutôt dans l’intérêt de la République.

«Faisons cet effort-là, pour qu’il n’y ait pas de tension inutile, le pays a suffisamment de problèmes qu’il ne faut pas en ajouter d’autres. Travaillons tous ensemble dans le sens que commande l’intérêt de la République, sans passion, sans préjugé. Votre opinion sera prise en compte si elle va dans le sens de l’intérêt général. Nous devons également faire des réformes en tirant les leçons des expériences passées », a précisé Pierre Ngolo.

On rappelle que le gouvernement congolais a décidé de dissoudre la SNE et la SNDE.

«Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables», a déclaré le ministre congolais de l’Energie et de l’Eau, Serge Blaise Zoniaba.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel. En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités. Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau. Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

Selon le gouvernement, la SNE et la SNDE notamment sont des sociétés « toujours déficitaires ».

« Je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi un séjour dans une prison au Congo »

Le président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), Modeste Boukadia parlait ainsi de ses conditions de détention pendant 575 jours à la maison d’arrêt de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Le président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), Modeste Boukadia qui a animé récemment une conférence dans la salle Centre d’affaires NCI dans le 10ème arrondissement de Paris en France, a parlé avec luxe et détails de ses conditions de détention pendant 575 jours à la maison d’arrêt de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

«Je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi un séjour dans une prison au Congo. La torture y est monnaie courante », a déclaré Modeste Boudiaka d’une voix monocorde devant une centaine de congolais de France.

«On m’a torturé pour avoir réclamé un gouvernement d’union nationale. La misère de la partie nord est la même que dans le Sud », a-t-il ajouté avant de proposer l’organisation d’une Conférence internationale et un Programme commun de gouvernement pour résoudre les problèmes qui gangrènent le Congo-Brazzaville, notamment la crise financière qui paralyse le pays.

Après avoir été arrêté à sa descente d’avion à Brazzaville le 15 janvier dernier et condamné par contumace à 30 ans de travaux forcés par la Cour criminelle de Pointe-Noire en 2014, l’opposant Modeste Boukadia a finalement été libéré en août 2017.

Modeste Boukadia restait sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

De même il appelait à la sécession se prononçant comme l’autorité politique d’un Etat du « Sud Congo » à naître.

Congo – Russie : Signature d’un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civile

Le document a été signé coté Russe, par le directeur général adjoint et directeur du Département de la coopération internationale de ROSATOM Nicolaï Spasski, et côté congolais, par l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo en République fédérale de Russie David Madouka.

ROSATOM et le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique de la République du Congo ont signé un Mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire civile, le 13 février 2018, à Moscou.

Cet accord de coopération est le tout premier document signé entre le Congo et la Russie, dans le domaine de l’énergie nucléaire civile.

Le document a pour finalité de créer un cadre juridique visant à déployer la coopération bilatérale dans toute une série d’activités, notamment le développement de l’infrastructure nucléaire en République du Congo, l’élaboration de programmes de sensibilisation sur les technologies nucléaires et leur application, l’utilisation des radionucléides et des technologies radiatives dans l’industrie, l’agriculture et la médecine.

Le Mémorandum prévoit l’élaboration d’approches pour la mise en œuvre de projets comme la construction d’un Centre des Sciences et Technologies Nucléaires en République du Congo basé sur les réacteurs de recherche russes. Pour mener à bien le travail dans ces différents domaines, des groupes de travail seront constitués, réunissant des experts spécialisés des deux pays.

Bientôt l’ouverture du grand centre commercial de Mpila

L’annonce a été faite par le prince des Emirats arabes unis, Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum au président congolais, Denis Sassou Nguesso à Brazzaville. Le premier module de l’ouvrage sera livré dans six mois et l’ensemble des compartiments sera disponible en décembre 2018.

Sur un espace de 48 000m2 et comportant, entre autres, cent cinquante magasins, des restaurants, des boutiques et supermarchés, l’ouverture du grand centre commercial de Mpila à Brazzaville, c’est pour bientôt.

L’annonce a été faite par le prince des Emirats arabes unis, Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum au président congolais, Denis Sassou Nguesso le 12 février à Brazzaville.

«Nous nous sommes engagés auprès du gouvernement congolais d’avancer rapidement dans le cadre de ce projet pour le bien du pays et du peuple. Nous avons promis, en janvier dernier à Dubaï, de venir au Congo. Et, c’est dans la même volonté que nous allons réaliser les projets. Nous sommes heureux d’être ici et de partager la vision du président de développer ce pays », a déclaré le prince des Emirats arabes unis, Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum.

Le grand centre commercial, situé dans la zone des ex-casernes militaires détruites pendant les explosions du 4 mars 2012, fait partie d’un vaste projet dénommé ’’Brazzaville mall’’.

Le premier module de l’ouvrage sera livré dans six mois et l’ensemble des compartiments sera disponible en décembre 2018.

Le grand centre commercial de Mpila va non seulement attirer des investisseurs et changer l’image de la ville capitale, mais aussi, créer des emplois pour le bonheur des jeunes congolais étranglés par le chômage.

Ali Bongo Ondimba à Brazzaville, une visite axée sur la sous-région

Dans le communiqué conjoint sanctionnant cette visite, les deux chefs d’État se sont réjouis, de la décision prise par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) d’ouvrir intégralement leurs frontières à leurs ressortissants respectifs.

Les présidents Denis Sassou N’Guesso et Ali Bongo Ondimba ont exprimé, le 17 février dans la capitale congolaise, leur détermination à œuvrer davantage pour l’intégration régionale et le développement de l’Afrique centrale, à l’issue de la visite effectuée par le chef de l’État gabonais en terre congolaise.

Dans le communiqué conjoint sanctionnant cette visite, les deux chefs d’État se sont réjouis, de la décision prise par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) d’ouvrir intégralement leurs frontières à leurs ressortissants respectifs.

Les deux chefs d’État ont évoqué les sujets d’intérêt commun et la situation prévalant dans la sous-région. Ils se sont félicités de leur coopération bilatérale qui se traduit entre autres, par la réalisation des infrastructures routières communes et d’interconnexion de la fibre optique.

Les deux présidents ont en outre souligné la nécessité de renforcer la sécurité transfrontalière et demandé l’activation de la commission mixte de dialogue politique et de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière.

En sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Denis Sassou N’Guesso a informé son hôte des conclusions du sommet tenu, le 14 février à Kinshasa, en République démocratique du Congo, avec ses homologues Joseph Kabila et João Lourenço d’Angola.

Le chef de l’État gabonais, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a invité son homologue congolais de la tenue, le 6 mars à Libreville (Gabon), du sommet du conseil de paix et de sécurité de la région.

Denis Sassou N’Guesso présidera l’exposition sur l’œuvre de Marcel Gotène lundi à Kintélé

Exposition et vernissage de l’œuvre artistique de Marcel Gotène l’activité qui s’étalera sur trois mois s’ouvre ce lundi 19 février 2018, sous le patronage du chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le vernissage de l’exposition sur Marcel Gotene aura pour cadre le Centre international de Conférence de Kintélé, sous le thème « Gotène au cœur du cosmos ».

Cette exposition, qui est à la fois une manière de faire connaître et de rendre international les productions artistiques de Marcel Gotène, aura, outre le coté culturel, une partie scientifique.

Le programme y relatif prévoit pour le mardi, 20 février 2018, au même lieu, un colloque international marqué par une leçon inaugurale du Professeur Théophile Obenga.

Ce colloque sera le lieu de lire à travers l’art de Gotène, au-delà des couleurs, ce que l’artiste voulait dénoncer à  travers ses tableaux.

Naviguant entre le figuratif et l’abstrait, Marcel Gotène s’est voulu original, en créant des personnages, des paysages, des atmosphères au surréalisme déroutant. Son univers est fait de blanc, de bleu, de rouge, de jaune, de noir, de vert et d’un peu de marron. Il n’hésite pas à créer des êtres monstrueux à deux têtes. Une inspiration qui a fait de lui, le Gotène auquel le Congo rend hommage par cette exposition.

La carrière de Marcel Gotène a été couronnée de nombreux prix et distinctions au Congo et à l’étranger. « Je ne suis pas venu au monde pour changer l’homme, mais j’aime le respect », aimait à répéter Marcel Gotène.

Décédé en 2013, l’homme est resté vivant et immortel à travers sa peinture, mieux son art.

Le Congo décide d’adhérer à l’OPEP

Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’un des pays pétroliers du Golfe de Guinée, la République du Congo vient de décider d’adhérer à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP). Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’or noir étant la première richesse nationale, cette hausse de production occasionnerait un taux de croissance de plus de 3% en 2018 contre moins de 2% entre 2015 et 2016, selon les prévisions du gouvernement.

Le Congo doit cette embellie au gisement Moho Nord dont la production connaîtra un pic de100.000 barils par jour et à celui de Banga Kayo qui produira 50.000 barils par jour en 2018. Ces deux champs représentent respectivement un investissement de 11 et 2 milliards de dollars américains.

Dans un communiqué, la présidence congolaise justifie le choix du pays d’appartenir à l’OPEP. « Ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole et ce, dans l’intérêt des pays membres », indique le texte.

La capitale congolaise, Brazzaville, est le siège de l’Organisation des producteurs africains (APO), ex-Association des producteurs de pétrole africains (APPA).

Le pétrole constitue une ressource stratégique pour l’économie congolaise et contribue à hauteur de 70% dans les recettes budgétaires du Congo. Depuis l’avènement de la crise économique et financière en 2014, l’économie congolaise se trouve confrontée à des difficultés, malgré les performances du secteur non pétrolier.

Les bonnes perspectives de l’année en cours devraient permettre à l’Etat congolais de s’activer dans la diversification de l’économie. L’économie congolaise tirera également profit au cours de cette année de la dynamique portée par les secteurs des télécommunications, de la forêt et des services.

Il sied d’ajouter à cela, les recettes fiscales et douanières qui occupent actuellement une place de choix dans le budget de l’Etat. En ce qui concerne les impôts par exemple, l’on note une moyenne des recettes chiffrées à 68 milliards en 2015 et autour de 56 milliards de francs CFA en 2017.

Congo-Arabes Unis : Vers la construction des infrastructures hotellieres dans la zone de Mpila

Son Altesse Cheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum des Emirats Arabes Unis, a fait l’ annonce le 12 février dernier à Brazzaville, au cours d’un entretien avec le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.

Des infrastructures hôtelières et des magasins seront construits prochainement, dans la zone commerciale de Mpila, à Brazzaville,  dans le 3ème arrondissement Poto-Poto, par des opérateurs économiques des Emirats Arabes Unis, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Son Altesse Cheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum des Emirats Arabes Unis, a annoncé cette information, le 12 février dernier à Brazzaville, au cours d’un entretien avec le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.

«Des grands magasins, des supers marchés seront construits dans la zone commerciale de Mpila, ceci pour le bonheur de la population congolaise en général et brazzavilloise en particulier», a dit l’homme d’Etat émirati qui séjourne à Brazzaville pour une visite de travail qui a commencé dans certains sites où devraient être implantées ces infrastructures.

Dans sa vision, son Altesse se propose de convaincre les investisseurs émiratis à s’intéresser au développement économique du Congo. «Nous allons travailler avec le ministre de l’aménagement du territoire et des grands travaux, car le Président Denis Sassou-N’Guesso a signé un pacte important pour le développement du Congo», a-t-il souligné dans une interview à la presse, à l’issue de son audience avec le Chef de l’Etat congolais.

Lors de son séjour de travail à Dubaï, en janvier dernier, les deux personnalités se sont rencontrées pour rendre effectif la réalisation de certains projets d’ordre économique tel que la construction de certains infrastructures hôtelières.

Vernissage : un hommage à Marcel Gotene

Les œuvres de Marcel Gotene seront exposés du 19 février au 19 mais 2018, au centre international de conférence de Kintélé.

 » Gotene au cœur du cosmos », c’est le thème de l’exposition qui aura lieu, du 19 février au 19 mai 2018, au centre international de conférence de Kintélé pour rendre hommage à Marcel Gotene. Le président Denis Sassou N’guesso assistera au vernissage, la journée inaugurale.

Cette exposition, qu’est à la fois une manière de faire connaitre les productions artistiques de Marcel Gotene, aura une partie scientifique. Le programme y relatif prévoit, en effet, le mardi, 20 février 2018, un colloque international, marqué par une leçon inaugurale du Professeur Théophile OBENGA.

A la suite de la leçon inaugurale, d’autres thématiques seront développées autour de la personne et l’œuvre de Marcel Gotene. Les éminences grises scruteront le sens et l’essence des œuvres de Gotene. Une peinture sur tableau qui est pleine de scènes de danse, de petites maisons en paille, de rivières où glissent les pirogues, de chasseurs armés de sagaies…

Naviguant entre le figuratif et l’abstrait, Marcel Gotène s’est voulu original, en créant des personnages, des paysages, des atmosphères au surréalisme déroutant. Son univers est fait de blanc, de bleu, de rouge, de jaune, de noir, de vert et d’un peu de marron. Il n’hésite pas à créer des êtres monstrueux à deux têtes. Une inspiration qui a fait de lui Gotene, que le Congo rend hommage par cette exposition.

Artiste- peintre, sérigraphie et tapissier congolais. Marcel Gotene vint au monde vers 1939 à Yaba, dans le district d’Abala (département des Plateaux). C’est à l’age de 8 ans qu’il débarque à Brazzaville, où il est recueilli par un membre de sa famille. « Mal nourri, mal soutenu », il arrête ses études. A cette époque, une ambition l’anime et hante ses pensées : « Dessiner en se servant du charbon de bois comme pinceau et couleur à la fois. » ce qui deviendra, pour lui une passion et qui le conduit, en 1951, l’école de peinture de Poto-Poto, qui venait d’être créée la même année. Sa philosophe, « rester original », l’amène à dessiner. C’est ainsi qu’il se met à explorer sa personnalité. Au sein de l’école de peinture de Poto poto il s’emploiera à creuser ainsi qu’à tracer sa propre voie en recherchant avant tout sa liberté de création.

Il a exposé ses œuvres à la foire de Brazzaville, avec des gouaches. Les ventes sont plutôt bonnes : il gagne 8 000 francs, une somme importante à l’époque, une somme d’argent qui lui a permis de s’équiper et d’explorer d’autres cieux que son Congo natal. Sa première exposition à l’étranger, en 1954, au Cercle de la France d’Outre-mer à Paris a marqué un tournant décisif dans sa carrière artistique, devenant, ainsi le porte-étendard de la peinture congolaise dans les expositions les plus prestigieuses. L’homme s’oriente vers l’apprentissage.

S’il travaille avec le maître afin de s’améliorer, le jeune Gotene se sent isolé, d’autant qu’il ne maîtrise pas encore la langue française. Il en apprend néanmoins beaucoup avant de regagner son pays. Lors d’un nouveau séjour en France, il s’inscrit à l’École nationale des arts décoratifs d’Aubusson, où il étudie de façon plus académique la tapisserie. Il rentre dans son pays en 1975, avant de repartir en France en 1983.

La carrière de Marcel Gotene a été couronnée de nombreux prix et distinctions au Congo et à l’étranger. C’est bien au cours de cette aventure artistique qu’il a, autant, exposé et vendu de nombreux tableaux. Pourtant, être peintre et vivre de son art n’a pas été facile pour ce natif d’Abala. Mais il se souvient, avec une certaine amertume, d’une époque où il se sentait méprisé par la société. Aussi pouvait-il déduire : « Je ne suis pas venu au monde pour changer l’homme, mais j’aime le respect. »

Des Audiences pour juger des délinquants fauniques

Une série d’audiences se tiennent depuis le 14 février, dans les Tribunaux et Cours d’appel de Ouesso, Owando, Dolisie et Pointe-Noire, pour juger des présumés délinquants pris en flagrant délit de détention et commercialisation des pointes d’ivoire et autres trophées d’animaux intégralement protégés, annonce une source bien informée à Brazzaville.

A la Cour d’appel d’Owando dans le département de la Cuvette, l’audience spéciale s’ouvre le 14 février. Elle implique quatre délinquants fauniques, dont un commerçant. Ces braconniers ont été arrêtés, le 14 septembre 2017, par les services habilités, en flagrant délit de détention illégale et commercialisation de six pointes d’ivoire, acquises après avoir abattu des éléphants.

Au Tribunal de grande instance de Ouesso, dans la Sangha, dans le département de la Sangha, cependant, l’audience prévue le 15 février  concerne six présumés trafiquants d’ivoire, appréhendés, eux, le 29 janvier dernier, détenant illégalement quinze pointes d’ivoire qu’il tentait de commercialiser, correspondant à huit éléphants abattus dans les forêts, en complicité avec un réseau de peuples autochtones.

Le 15 février, à la Cour d’appel de Dolisie, dans le Niari, cinq autres abatteurs d’animaux protégés seront à la barre. Saisis la main dans le sac, le 18 décembre 2015, ces présumés inciviques détenaient et commercialisaient frauduleusement six pointes d’ivoire, pesant environ 38 kg, obtenues après un forfait d’éléphants.

Au niveau de la Cour d’appel de Pointe-Noire, par contre, quatre braconniers présumés, interpellés en juin 2016, répondront à la même date, pour détention illégale et commercialisation frauduleuse de deux peaux de panthère, des queues d’éléphants et autres trophées d’espèces fauniques intégralement protégées, sauvagement tuées dans la forêt.

Ces présumés délinquants risquent, d’après la loi en la matière, des peines sévères allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme, assorties des amendes financières à la hauteur de leurs actes ignobles, également prévues par la loi.

Ces présumés délinquants fauniques ont été arrêtés, grâce à la dextérité des agents de l’ordre, des eaux et forêts, avec l’aide du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune au Congo.

Gendarmerie nationale : plus de 800 sous-officiers obtiennent leurs diplômes de fin de stage

La cérémonie marquant la clôture des stages d’obtention du Diplôme de qualification supérieure de gendarmerie du 2e degré (DQSGII) et du Brevet de chef de groupe (BCG) a eu lieu, le 15 février, au Centre d’instruction de Kintélé, une banlieue nord de Brazzaville.

La fin des stages a été patronnée par le commandant de la gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny. S’agissant du DQSGII, ils sont au total 254 adjudants dont 48 femmes qui ont passé le stage. Au terme de celui-ci, 248 ont été déclarés admis et six recalés, soit un taux de réussite de 97, 63 %. Quant au BCG, sur les 607 maréchaux de logis chefs concernés, on notait 117 femmes. Selon les résultats présentés par le commandant de l’Ecole de la gendarmerie nationale, le colonel Levy Ndzaba Kombo, 585 sont admis et 22 recalés, soit un pourcentage de 95,05.

La seconde phase de ces deux stages qui permettront aux intéressés d’obtenir des grades d’adjudant-chef et d’adjudant a démarré le 26 janvier à Kintelé, après cinq mois passés dans les cinq centres (Brazzaville, Pointe-Noire, Owando, Dolisie et Kinkala). Proclamant les résultats, le commandant de l’école pense avoir amorcé un travail conformément à l’esprit et à la lettre des instructions du commandement insistant sur la qualité de la formation pratique en tenant compte de la réalité du terrain.

« A vous les stagiaires, je vous rappelle que vous venez de recevoir en un temps record les enseignements pratiques dans des domaines qui fondent l’efficacité de notre service en gendarmerie. Vous devez en prendre conscience. Mon souhait est de voir les commandants d’unités prendre le relais », a souhaité le colonel Levy Ndzaba Kombo.

Prenant acte des résultats présentés, le commandant de la gendarmerie nationale s’est félicité du travail abattu par les différents acteurs (encadreurs et stagiaires) en dépit des difficultés de l’heure. Selon le général Paul Victor Moigny, il fallait réaliser des stages de haut niveau pour les sous-officiers à partir des échelons subordonnés pour les terminer au niveau central. Chose qui n’a jamais été faite par le passé. « Faisant face de notre côté aux besoins réels de mise en condition opérationnelle de nos personnels et par-delà nos objectifs d’assurer leur plan de carrière par le biais de l’avance en grade, le commandement de la gendarmerie nationale a dû faire feu de tout bois pour mettre en place et réaliser ces stages dont l’importance s’avérait de plus en plus capitale et de plus en plus inquiétante avec le temps qui passait », a-t-il rappelé.

Les agents en mission commandée ne seront pas oubliés

S’adressant aux participants, il a rappelé que la formation s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la présence et l’optimisation du rendement des unités au servir de la population sur l’ensemble du territoire national. Il a aussi insisté sur le fait que ces désormais ex-stagiaires constituaient la base de la pyramide de la gendarmerie nationale car ils sont les garants de la solidité de l’édifice principal.

« J’ose croire que ces stages vous ont permis d’acquérir des atouts professionnels supplémentaires et que vous êtes désormais plus aptes à les appliquer sur le terrain en vue de mériter l’attention du commandement pour votre avancement aux grades supérieurs. Il vous revient donc de démontrer, par votre aptitude dans la prise en main des hommes, votre capacité à maintenir la discipline dans les rangs et à accomplir avec professionnalisme les missions qui vous sont confiées. », a poursuivi le général Moigny, précisant que la discipline constituait la force principale des armées.

Quant à ceux qui n’ont pas pu bénéficier de ces stages pour diverses raisons, notamment ceux qui sont en mission commandée, il les rassure que le commandement ne les oubliera jamais. En effet, le commandement fera, a-t-il dit, tout ce qu’il y a de son pouvoir pour prendre en compte leur situation et en apporter des solutions appropriées à leur avancement.

SNE : aucun licenciement n’est envisagé

Le président du conseil d’administration de la SNE, Eugène Ondzambé Ngoyi, a rassuré, le 15 février à Brazzaville, que dans le cadre des réformes envisagées, aucun agent ne sera remercié.

Le directoire de la Société nationale d’électricité (SNE), réuni en séance de travail, a informé les directeurs départementaux, centraux et chefs de service, ainsi que les chefs de division qu’aucun agent ne sera licencié suite aux réformes qui vont intervenir dans l’entreprise. Ces derniers ont été invités, à leur tour, à conforter leurs collaborateurs désespérés depuis l’annonce du gouvernement de dissoudre cette société.

« Les réformes sont annoncées dans le but d’apporter plus d’efficacité dans notre système de service public de l’électricité. Personne ne peut s’opposer à une amélioration. L’inquiétude qui animerait chacun d’entre nous serait celle liée à la perte de l’emploi. », a estimé le président du conseil d’administration, avant de relever que : « De ce point de vue, nous avons des partenaires sociaux qui avaient été reçus par les hautes autorités du pays. Ces derniers les ont rassurés du fait que personne ne sera mis à la porte dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de réformes à la SNE. Notre ministère de tutelle nous l’a confirmé ».

Dans la même optique, le directeur général de la SNE, Louis Kanoha Elenga, a souligné que quel que soit le nom que prendra l’entreprise, qu’elle soit para-étatique ou privée, les acteurs de l’électricité seront présents. Car, ils sont appelés à travailler sans relâche pour rendre disponible le produit.

Le bilan des activités de 2017 présenté à cette occasion indique que les résultats ont évolué positivement de façon globale. Les centrales hydroélectriques de Moukoukoulou et d’Imboulou, par exemple, ont bien fonctionné grâce aux investissements initiés par la société. La stabilisation des réseaux de transport s’est maintenue. Les coupures partielles et généralisées ont diminué. Au niveau du service de transport, le taux de perte a baissé. Il a été évalué à 5%, tel que le recommandent les normes internationales.

Dans le cadre de l’exercice en cours, l’entreprise compte élargir la base clientèle en électrifiant, entre autres, le quartier Vindoulou à Pointe-Noire. Elle envisage aussi de démanteler des branchements pirates puis de réduire des pertes commerciales.

La distribution de l’électricité constitue un autre goulot d’étranglement. « Nous n’arrivons pas encore à différencier les pertes techniques et commerciales. On va y travailler », a conclu le directeur général de la SNE.

Rappelons que c’est lors du conseil des ministres du 2 février que le gouvernement avait décidé de la mutation de la SNE en une société anonyme. 

La société Noble Energy souhaite explorer le sous-sol congolais

Le directeur général de cette compagnie américaine l’a évoqué au cours de son entretien avec le président Sassou Nguesso, le 15 février 2018.

Le président directeur général de la compagnie américaine Noble Energy, David L. Strover, a eu des échanges, le 15 février à Brazzaville, avec le président Denis Sassou N’Guesso, au terme desquels il a exprimé la volonté de sa société d’investir en République du Congo, dans les secteurs du pétrole et du gaz naturel.

Noble Energy est une société spécialisée dans l’exploration et la production du pétrole brut et du gaz naturel. Basée à Houston, au Texas, elle emploie plus de deux mille personnes.

David L. Strover s’est entretenu avec le chef de l’Etat congolais en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Selon ce dernier, le processus d’installation de sa société en terre congolaise est très avancé.

Exploitation pétrolifère : Une société américaine frappe aux portes du Congo

Il s’agit de la compagnie américaine Noble Energy. Son président David L. Strover vient en effet d’exprimer la volonté de sa société d’investir en République du Congo.

La république du Congo continue d’attirer les investisseurs. Et pour preuve, le président directeur général de la compagnie américaine Noble Energy, David L. Strover, a eu des échanges, le 15 février à Brazzaville, avec le président Denis Sassou N’Guesso, au terme desquels il a exprimé la volonté de sa société d’investir en République du Congo, dans les secteurs du pétrole et du gaz naturel.

Cette rencontre est la concrétisation des contacts préalables. David L. Strover s’était entretenu avec le chef de l’État congolais en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Le processus d’installation de sa société en terre congolaise est très avancé, a t-il confié.

Noble Energy est une société spécialisée dans l’exploration et la production du pétrole brut et du gaz naturel. Basée à Houston, au Texas, elle emploie plus de deux mille personnes.

Son implantation au Congo est de bon augure pour l’économie congolaise.

Agriculture : des projets participatifs chez Agromillenium

Le cercle de réflexion Agromillenium vise des relais de développement économique, en ciblant l’agro-alimentaire comme l’un des leviers principaux de l’essor du secteur agricole au Congo.

Agromillenium a été lancé en septembre 2017 et ambitionne déjà de faire de l’agriculture une alternative au modèle de développement existant. La plate-forme rassemble des profils professionnels divers et regorge des Congolais et d’autres nationalités de plusieurs horizons. Elle veut construire une communauté d’engagement, accompagner les nouvelles formes de promesses philanthropiques ainsi que les personnes voulant s’impliquer dans des projets en accord avec ses missions sociales.

En s’engageant dans l’agriculture, précisément dans le secteur de l’agro-alimentaire, Agromillenium veut mutualiser les efforts pour tenir le pari d’aider à la production des besoins alimentaires en matière agricole. Si c’est vrai que les moyens financiers sont indispensables à une telle démarche, la plate-forme compte d’abord sur l’expertise de ses membres.

« En matière d’expertise, d’analyse et d’approche, le continent africain regorge de talents. L’objectif d’Agromillenium est d’aller chercher ces talents là où ils sont, afin de mener à bien le projet. Notre équipe est donc constituée d’économistes, de financiers, d’agro entrepreneurs au sens large, et de communicants », souligne Josian Koukaye, initiateur d’Agromillenium, Congolais vivant et travaillant en France.

« L’Agriculture est le combat de notre génération », lâche-t-il. Comme preuve de cet engagement, Josian Koukaye rappelle les deux cents millions de personnes sous alimentées en Afrique subsaharienne, dont 20 % de la population congolaise. « Au Congo 26% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique alors que 39% des ménages ne sont pas capables de couvrir leurs besoins alimentaires et n’ont pas accès à l’apport calorique minimum de 2400 calories par jour », précise-t-il.

Pour porter haut ce projet, une équipe d’Agromillenium avait séjourné à Brazzaville en octobre dernier. Le but était de s’imprégner du quotidien des différents acteurs du secteur. C’était également l’occasion de discuter avec la jeunesse congolaise afin de sensibiliser au potentiel et à l’avenir que représente l’agriculture au Congo.

La diversification de l’économie congolaise pariant à fort potentiel sur l’agriculture, le projet ne doute pas de l’écosystème encourageant, misant sur l’urbanisme, l’aménagement des territoires, les multimédias pour tenir un tel pari.

L’analyse des réalités du marché étant désormais opérée, Agromillenium espère bientôt rencontrer les autorités congolaises pour passer à la deuxième étape de sa stratégie. Pour l’heure, les cotisations des membres battent leur plein, pendant que se peaufinent déjà des projets de collaboration avec les banques et les fonds d’investissement.

Primature : Conseil de cabinet consacré aux dossiers économiques

Le gouvernement de la république se réunit ce jeudi 15 février autour du premier ministre Clément Mouamba. La poursuite de l’examen des dossiers économiques est à l’ordre du jour de cette réunion.

De la relance de l’économie à la diversification de l’économie, sur fond de réduction des cours du pétrole, le gouvernement congolais s’emploie depuis quelques temps à redresser les équilibres macroéconomiques, en dépit de la situation difficile.

Selon la banque mondiale, l’économie congolaise subit de plein fouet les conséquences du tassement des cours du pétrole depuis 2014. Pour la quatrième année consécutive, la croissance du PIB cède du terrain, avec un taux négatif de -2,8 % en 2016 et d’au moins -1,1 % en 2017.

Cette évolution tient au déclin du PIB pétrolier (-1,5 %) sur la période 2014-16, les autres secteurs n’ayant pas véritablement pris le relais (3,3 %). En effet, après les bonnes performances de 2014 et 2015, tous les secteurs hors industries extractives ont reculé de 3,1 % en 2016 tandis que l’inflation, attisée par des difficultés dans le secteur ferroviaire, a atteint 3,6 %. Les perspectives économiques sont plutôt moroses, avec une croissance moyenne prévue de 0,9 % sur la période 2017-19 et ce, malgré l’entrée en production des nouveaux champs pétrolifères de Moho Nord qui augurent à terme des perspectives encourageantes.

Le Congo doit engager des réformes structurelles pour stimuler l’activité du secteur privé en s’appuyant notamment sur la relance de l’industrie et du bâtiment, pour renforcer une croissance qui atteignait en moyenne 2,5 % de 2014 à 2016.

Ces dispositions devraient permettre de ramener l’inflation sous l’objectif des 3 % fixé par la CEMAC mais également de réduire les déficits budgétaires et extérieurs, attendus respectivement à 3 et 2,8 % du PIB en moyenne sur la période 2017-19.

L’OMS Afrique entend appuyer les efforts du Congo

Le Congo fait des efforts dans l’amélioration de son système de santé, a reconnu la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique. Le gouvernement a, en effet, résolu d’augmenter de 11%, cette année, l’allocation budgétaire dans ce secteur malgré les difficultés financières que traverse le pays. « Avant que les partenaires viennent nous aider, nous devons nous-mêmes faire des efforts », a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Un principe qui encourage la communauté internationale à aider davantage le Congo dans le domaine sanitaire, a expliqué le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, promettant: « En deux ans, nous effectuerons trente missions pour soutenir les différents programmes de santé ici au Congo »

La problématique de la couverture sanitaire universelle a également été évoquée. Le gouvernement s’y attèle pour permettre à la population, notamment celle de l’arrière-pays, d’accéder facilement aux services de base et améliorer la prise en charge des malades. La formation des ressources humaines (médecins et infirmiers), les maladies transmissibles et non transmissibles qui prennent de l’ampleur, en l’occurrence l’hypertension dont le taux de prévalence chez les adultes au Congo est à 30%, figurent parmi les nombreux défis à relever. « Il y a beaucoup du travail à faire pour la prévention de cette maladie », a souligné la directrice régionale de l’OMS. Sur la formation des cadres en matière de santé, rappelons-le, deux mille étudiants congolais sont à Cuba. C’est dans deux ou trois ans que les premières promotions retourneront au pays.

Le programme de travail du Dr Matshidiso Rebecca Moeti l’a conduit, par ailleurs, chez le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Les membres du bureau de la chambre basse du parlement et la commission santé de cette institution ont échangé avec elle sur les priorités et défis du pays en matière de santé. « J’ai exhorté les parlementaires, notamment le président de l’Assemblée nationale, à accompagner le Plan national de développement sanitaire mis en place par le ministère dès que les fonds seront disponibles », a indiqué la directrice régionale de l’OMS.

Le Dr Matshidiso Rebecca Moeti a visité, en outre, la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé. Le haut fonctionnaire onusien s’est fait une idée des conditions de stockage des médicaments. La manière d’aider le Congo à trouver les fonds pour l’approvisionnement et la distribution des médicaments et produits de santé a fait l’objet des échanges entre les deux parties. La ronde que la directrice régionale de l’OMS a amorcée prendra fin le 16 février.

Tripartite Kabila-Sassou-Lourenco à Kinshasa

Le professeur Mwahila Tshiyembe estime que les chefs d’Etat visiteurs, qui sont membres de la CIRGL, viennent donner un coup de pouce au processus électoral en RDC marqué par quelques inquiétudes.

Les présidents de la RDC, Joseph Kabila, du Congo, Denis Sassou Ngouesso, et d’Angola, Joao Lourenco vont se retrouver mercredi 14 février à Kinshasa. Cette réunion tripartite est confirmée notamment par le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende.

En l’absence de communication officielle sur l’ordre du jour de la réunion, le professeur Mwahila Tshiyembe estime que les chefs d’Etat visiteurs, qui sont membres de la CIRGL, viennent donner un coup de pouce au processus électoral en RDC marqué par quelques inquiétudes.

Il est tout à fait normal que les deux pays, l’Angola et du Congo-Brazzaville qui ont piloté la CIRGL, viennent se pencher sur climat interne de la RDC « qui est en train de se corser, pour écouter probablement le président Joseph Kabila», affirme Mwahila Tshiyembe, le directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.

Il évoque notamment le calendrier électoral publié par la CENI, qui est appuyé par la communauté internationale mais critiqué par une frange de l’opposition congolaise. A cela s’ajoutent, selon lui, les divergences sur la mise en œuvre l’accord politique du 31 décembre 2016.

Mwahila Tshiyembe indique enfin que la rencontre entre les trois chefs d’Etats voisins pourrait aussi s’intéresser aux relations entre la RDC et la MONUSCO.

Festival international de la mode : le Congo invité à la cinquième édition

Le pays sera représenté à la manifestation qui se tiendra du 20 au 25 Février à Lomé, au Togo, par la styliste Adriana Talansi.

Le festival international de la mode rassemble chaque année des acteurs de divers horizons sur une même scène. Vingt créateurs de plusieurs pays d’Afrique sont attendus, notamment, des deux Congo, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Niger, du Sénégal, du Gabon et de la Zambie.

Cet évènement a pour vocation de promouvoir la mode dans toutes ses composantes; d’offrir l’occasion aux créateurs, mannequins et autres professionnels du domaine l’opportunité de dévoiler leurs potentialités, d’accroître leur visibilité et de profiter d’un marché de rencontre et de partage unique en Afrique. Il offre aussi une opportunité exceptionnelle aux nouveaux talents de la mode de poser leurs premières marques sur une sphère qui se nourrit de la beauté et de la créativité de ces acteurs.

Le festival se veut un cadre d’échange et une collaboration permanente entre les participants, mais aussi un tremplin pour les jeunes mannequins désirant se professionnaliser.

La cinquième édition prévoit une exposition de vêtements, un défilé grand public, un défilé VIP et une foire de modes qui clôturera l’évènement.

 Qui est donc Adriana Talansi ?

Designer, née à Brazzaville, Adriana Talansi est passionnée depuis sa jeune enfance pour le dessin de mode. Elle suit en 2012 des formations en couture avec Me Christian et Me Fall et concrétise son rêve en 2014 en lançant sa première collection nommée « Simple et Sublime ». Elle a participé aux défilés de mode en Angola où sa créativité s’est fait remarquer et devient l’habilleuse du comité de Miss au Cabinda puis à Brazzaville.

La même année, la talentueuse participe à la Sorom Fashion Indépendance Women 3 (Brazza Fashion Night) et remporte le prix de la meilleure styliste. Celle -ci marque un pas de plus en remportant la Main d’Or, l’un des prix les plus convoités par les créateurs congolais.

En 2016, la styliste présente sa collection « Splendeur » au Runway Dubaï saison 5. Cette collection qui suscite l’engouement du public a été son premier grand podium international.

Adriana Talansi expose en 2017 sa nouvelle collection « Héritage » au Kenya, et prend part à l’Africa Fashion Week London, l’un des évènements les plus prestigieux dans le monde de la mode. Elle a su relever le défi en présentant sa collection « Amour & Charme ». Les vêtements sont pour elle un moyen d’expression.

Remise des prix aux meilleures troupes à la 19ème édition du FETHESCO

Cet événement culturel se déroule à Brazzaville, dans la première quinzaine du mois de février. Il met en compétition des troupes composées exclusivement d’élèves et d’étudiants.

Au total quatre prix ont été remis, le 8 février à Brazzaville, aux quatre meilleures troupes sélectionnées par le jury, à la clôture de la 19ème édition du Festival de Théâtre Scolaire (FETHESCO).

Il s’est agi du prix du dévouement, remporté par le Lycée Agostino Neto B ; du prix de la meilleure troupe, catégorie collège, remis à l’établissement «Le Succès Merveilleux» ; du prix de la meilleure troupe, catégorie lycée, remporté par le lycée Thomas Sankara et du prix spécial du jury, remis au lycée Eméry Patrice Lumumba.

Outre le prix de la meilleure troupe, il a été prévu, à cette édition, trois prix de l’excellence, remportés respectivement par les établissements «Institut Inspecteur Biyoudi», «Immaculée Conception» et «Dom Elder Camara».

Des récompenses  ont été attribuées aux huit meilleurs acteurs du festival, qui ont reçu chacun une carte médiathèque offerte par l’Institut Français du Congo (IFC) qui a abrité ledit festival du 6 au 8 février. La carte médiathèque est un document qui donne à son détenteur le droit, durant une année, d’assister aux événements culturels organisés par l’IFC, a-t-on appris.

Entre autres récipiendaires, figurent Mlle Deo Gracias Nakoundila, élève à Dom Elder Camara, dans son rôle de la mère, dans la pièce «Le mariage forcé» ; M. Jules Ikamba, élève à Immaculée Conception, dans le rôle de Bafouma, dans la pièce «De la ruse au trône» et Mlle Thécia Ibara Elenga, élève à Nganga Edouard, dans le rôle de zobamatalana, dans la pièce «L’autre école».

Au total, 17 pièces de théâtre ont été jouées au cours de cette 19èmeédition du FETHESCO, dont une a été déclarée hors compétition, car présentée par une troupe professionnelle, a fait savoir M. Antoine Ambadrou, le promoteur et président organisateur de ce festival.

«L’objectif du FETHESCO est de faire du théâtre une activité de plein droit dans les établissements scolaires», a-t-il dit dans une interview. La perspective du festival est de réaliser une journée FETHESCO dans l’année au Congo, à l’image de la fête de Noël, a-t-il poursuivi.

Ambadrou s’est réjoui du succès croissant du festival, citant à titre d’exemple l’évolution constatée avec l’augmentation en nombre des établissements scolaires qui ont concouru pour le prix de l’excellence qui, aux précédentes éditions, ne récompensait qu’une troupe. Malgré cette évolution, M. Ambadrou espère que les autorités congolaises seront disposées à soutenir le FETHESCO qui œuvre aussi à l’encadrement et à l’éducation des élèves au Congo.

Prélude à la clôture, quelques groupes et jeunes artistes congolais ont procédé à une animation culturelle, parmi lesquels GBM-Musique, TBS et Sckayuss Brown pour l’intermède musicale, ainsi que «Le parlement du rire» pour la comédie.

La 1ère édition du FETHESCO a eu lieu en 1999, année de la création dudit festival. Cet événement a pour langue d’expression le Français, avec en appoint les langues nationales congolaises,  a-t-on appris. Le public cible de ce festival est le public scolaire. Cet événement culturel a pour organisateur la compagnie U Tam’si Théâtre. Il se déroule à Brazzaville, dans la première quinzaine du mois de février. Il met en compétition des troupes composées exclusivement d’élèves et d’étudiants.

Plus de 80 millions de FCFA pour une aide supplémentaire aux déplacés du Pool

S’inscrivant dans le projet d’assistance aux déplacés du Pool, ce don a été financé par  l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) précisément par le Bureau  d’Assistance en cas de Catastrophe à l’Etranger (OFDA).

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, M. Todd Philip Haskell, a fait une donation supplémentaire de plus de 80 millions de FCFA aux déplacés du département du Pool, le 7 février dernier à Nganga-Lingolo, dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, Madibou.

Composé, entre autres, d’ustensiles de cuisine, de sceaux et de nattes, ce don concerne 150 000 familles déplacées des villages de Djoumouna et Loussaka, ainsi que 90 femmes cheffes de ménage.

Ce don, s’inscrivant dans le projet d’assistance aux déplacés du Pool, a été financé par  l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), précisément par le Bureau  d’Assistance en cas de Catastrophe à l’Etranger (OFDA) et mis en œuvre par Caritas Congo et Catholic Relief Services (CRS).

«Nous pouvons multiplier des assistances humanitaires, mais la solution, c’est la paix pour que tous vous regagniez vos localités respectives», a précisé, à cet effet, le diplomate américain. Pour lui, c’est plus clair que jamais, «nous avons la paix dans le Pool», c’est la chose la plus  importante.

Haskell s’est réjoui du processus engagé dans le département du Pool entre le gouvernement et les représentants de M. Frédéric Bintsangou, le 23 décembre à Kinkala, chef-lieu de ce département.
Il a, à cette occasion, rappelé que son pays avait promptement réagi à l’appel du gouvernement Congolais pour l’assistance aux déplacés du Pool. C’est pour cela que les Etats-Unis ont apporté une aide de plus de 250 millions de FCFA, destinée à environ 6500 déplacés qui ont fui le conflit du Pool pour se réfugier dans la Bouenza, a-t-il souligné.

Cette nouvelle aide concerne mille personnes affectées par les conflits dans le Pool, à savoir 50 mille déplacés à Brazzaville, 250 à Kinkala et 600 dans la Bouenza, a-t-on appris.

De son côté, le secrétaire général de Caritas Congo, M. Alain Robert Moukouri, a déclaré que cette distribution va se poursuivre la semaine prochaine à Kinkala (Pool) et à Madingou, chef-lieu du Département de la Bouenza.

Remerciant le donateur, l’un des bénéficiaires, Mme Lydie Bitsindou, a souhaité rejoindre sa demeure, car «les conditions sont difficiles», a-t-elle fait savoir.

Un puits de carbone découvert au Congo

Cent quatre cinq mille (145.000) km² d’espaces marécageux, situés à cheval entre le Congo et la RDC. La plus importante jamais découverte sous les tropiques.

Un tour dans la très dense forêt équatoriale de Lokolama en compagnie du cartographe forestier Bolivar Bongoigni-Sama. Il est originaire de la région et est l’auteur de la cartographie forestière de la zone, très marécageuse.

« Ici le sol n’est pas argileux, il est formé de la décomposition des feuilles. En faisant la cartographie de la zone, on s’est rendu compte que l’accumulation de la matière organique est importante », explique Bolivar Bongoigni-Sama.

Et c’est sur la base de cette information confirmée par des données satellitaires que le professeur Simon Lewis de l’université de Leeds en Grande-Bretagne et son équipe, en collaboration avec Greenpeace, ont organisé une expédition pour découvrir la concentration en tourbe de la région.

Une profondeur sous-estimée

Simon Lewis et son équipe font un tout premier prélèvement. Un sol organique humide composé partiellement de matières végétales décomposées sur une longue période. D’après le scientifique Simon Lewis, la tourbe « est formée de la décomposition de matières végétales ».

Pour le scientifique, « C’est un puits de carbone. La surprise ici c’est que nos estimations prévoyaient peut être une concentration de 15 centimètres voire un mètre au maximum. Mais ce que nous avons découvert est beaucoup plus. Ce qui veut dire que potentiellement, il y a plus de stockage de carbone dans cette région. »

La concentration découverte à Lokolama est de six mètres. Selon les premières analyses isotopiques menées par Corneille Ewango et ses collègues, la tourbe a commencé à s’accumuler dans la région il y a plus de 10.000 ans. « Cette tourbe, c’est de l’or pour moi en tant que scientifique…  » avoue Simon Lewis.

Plus que de l’or pour les scientifiques

Non seulement c’est plus que de l’or, mais c’est aussi une chance pour le climat et l’humanité. Le botaniste congolais Corneille Ewango, de l’Université de Kisangani, fait partie de l’équipe. « Comme vous le voyez, cette zone joue un double rôle. La forêt stocke le carbone et la tourbe aussi. Or il n’y a pas de tourbe sans la forêt. Ce qui veut dire que si vous raser cette zone, vous émettez doublement du CO2 dans la nature. »

Malheureusement, les forêts du Bassin du Congo sont soumises à des pressions croissantes. En Asie, des zones similaires ont disparu du fait de l’homme.

Le paysan Valentin Egobo dit comprendre mais il n’a pas de choix: « on doit équilibrer. Nous, nous vivons de et dans la forêt. On ne peut pas nous l’empêcher. Dans ce cas, on a besoin de contrepartie. »

Après la découverte, les deux Congo qui partagent la zone que couvre la tourbière veulent une compensation au sacrifice des riverains. Des riverains qui renonceraient à cultiver ces terres pour ne pas aggraver le réchauffement climatique. Car la menace pour la tourbière au Congo vient aussi de l’exploitation forestière.

Congo : les Etats-Unis vont débloquer 15 milliards FCFA pour les cantines scolaires

Cette information a été par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, mardi 13 février 2018.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, a annoncé mardi à Brazzaville, qu’après le retrait de leur ONG « Partenariat international pour le développement humain (IPHD)’’, les Etats-Unis sont disposés à débloquer une enveloppe de 30 millions de dollars, soit environ 15 milliards FCFA, pour financer les cantines scolaires à travers le Programme alimentaire mondial (PAM).

« Les Etats-Unis vont débloquer une enveloppe de trente millions de dollars pendant cinq ans pour ce programme via le PAM au Congo. Je suis très fier de ce programme’’, a déclaré le diplomate américain, à l’issue d’un entretien avec le ministre congolais de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Mackosso.

En outre, les deux personnalités ont évoqué la question sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement de la langue anglaise au Congo. Ainsi, le diplomate américain a expliqué au ministre le programme Fellow consistant à améliorer les compétences des enseignants et des cadres administratifs en anglais. De même, les deux parties envisagent de réviser les programmes de formation en anglais.

Pour ce faire, les Etats-Unis travailleront avec l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP) pour la révision des curricula de formation. « Nous collaborons aussi avec le ministère de l’Enseignement primaire sur la possibilité d’améliorer l’enseignement de la langue anglaise au Congo. Il y a un expert américain qui viendra ici, en septembre, pour travailler avec l’INRAP sur les curricula d’anglais », a annoncé l’ambassadeur américain.

Todd Haskell a enfin proposé à Collinet Mackosso la mise en œuvre d’un programme qui consiste à mettre ensemble les élèves des différents établissements afin qu’ils puissent comprendre les programmes de formation développés au niveau de l’ambassade. Pour cela, ils vont mettre en place des classes de découverte et des sorties culturelles ainsi que des échanges de classe entre les élèves des deux pays. C’est ainsi que les deux parties sont tombées d’accord pour créer un comité technique pilote.

De son côté, Collinet Makosso a demandé au diplomate américain de travailler sur un projet d’identification de quelques écoles pilotes qui devraient commencer avec l’apprentissage de la langue anglaise, dès le cycle primaire à Brazzaville, Pointe-Noire et à l’intérieur du pays. Il a aussi souhaité que dans le cadre de la réinsertion des ex-combattants dans le Pool, qu’un accent soit mis sur les enfants ayant abandonné les études en ce qui concerne la formation.