Conseil des ministres prévu ce mercredi

Présidé par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, la réunion se penchera sur des dossiers essentiellement économiques. Les réflexions menées lors du conseil de cabinet du 15 février dernier seront également portées sur la table du conseil des ministres.

Le conseil des ministres se réunira ce mercredi 28 février 2018 à 10h au Palais du Peuple sous la haute autorité du président Denis Sassou N’Guesso. Les dossiers économiques sont pour l’essentiel inscrits à l’ordre du jour.

De la relance de l’économie à la diversification de l’économie, sur fond de réduction des cours du pétrole, le gouvernement congolais s’emploie depuis quelques temps à redresser les équilibres macroéconomiques, en dépit de la situation difficile.

Les réflexions menées lors du conseil de cabinet du 15 février dernier seront portées sur la table du conseil des ministres, afin d’y donner corps.

Il va s’en dire, qu’en dépit de la situation économique fortement dégradée, du fait des cours des matières premières dont le Congo est fortement tributaire, il subsiste des raisons d’espérer une embellie à cours terme.

De nombreux indicateurs présentent des signaux positifs quant à la reprise, même si le Congo tarde à finaliser son programme avec le fonds monétaire international.

La réduction du train de vie de l’état, l’apport de certaines niches longtemps maintenues en friche, le regain quantitatif dans la production pétrolière, les probants résultats des régies financières, participent d’une assiette qui sans être à l’équilibre, atténue tant soi peu les effets de la crise.

Reste que la lutte contre la corruption et autres anti-valeurs désormais lancée, freine la saignée des finances de l’État. Le conseil des ministres ne manquera sans doute pas de s’y pencher.

Le Commissariat de Police de Louvakou s’est effondré à cause d’une pluie diluvienne

La même pluie torrentielle a causé la mort d’au moins quatre personnes dans le village Les Bandas, près de Louvakou, sans oublier d’énormes dégâts matériels, notamment des bâtiments cassés et plusieurs maisons inondées.

Le bâtiment qui abrite le Commissariat de police de la ville de Louvakou (sud) s’est effondré à cause d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville dans la nuit du samedi à dimanche.

La même pluie torrentielle a causé la mort d’au moins quatre personnes dans le village Les Bandas, près de Louvakou, sans oublier d’énormes dégâts matériels, notamment des bâtiments cassés et plusieurs maisons inondées.

Les sinistrés sont aux abois. Le moral dans les chaussettes, ils ne savent plus à quel saint se vouer.

La ville de Louvakou qui tisse le mauvais coton en ce moment, n’a pas suffisamment d’argent pour voler à leur secours.

La ville, de 5 000 habitants, constitue un centre important de l’Église Évangélique du Congo. Les activités agro-pastorales y constituent l’occupation principale de la population.

Un logiciel pour réduire pour réduire la fraude à la solde militaire 

Le ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo, a révélé le 24 février à Brazzaville au cours d’une visite au Centre autonome de décompte de la solde (CADS), que l’installation du logiciel calculateur de solde militaire fera gagner en économie sur les fraudes massives constatées auprès des militaires et gendarmes.

Calixte Ganongo a affirmé que la fiabilité du logiciel calculateur, qui est un système de sécurité fiable, arrive à point nommé pour instaurer la transparence au ministère de la Défense aussi bien qu’au ministère des Finances qui attendent une meilleure gouvernance en matière de solde, après le recensement de tous les agréments enregistrés à la direction générale de l’administration et des finances (DGAF).

« Ce logiciel calculateur de solde militaire présenté par Pascal Fonteneau vise donc la mise en œuvre d’une fonction solde sécurisée, rénovée et moderne. Au travers de son application dans le milieu militaire, le calculateur de solde militaire permettra, par la justesse et l’intégrité des informations saisies, de maîtriser les effectifs administrées et soldées par le référencement exact du nombre des militaires et des gendarmes », a-t-il expliqué.

Pour plus de traçabilité dans ce secteur des hommes en uniforme, Pascal Fonteneau a développé plusieurs fonctions « avec toutes les dernières technologies » a-t-il confirmé. Il a épinglé; parmi les données phares, la garantie sécuritaire bancaire, les déclarations de situation individuelle (DSI), des fiches témoins, des listings de travail et de contrôle pour gérer les paramètres de solde qui ont été opérés, un écart de solde pour retrouver toutes les opérations faites.

Le directeur général de l’administration et des finances, Alain Yves Aignan Mpara, a affirmé que ce Centre va devoir fonctionner avec un « Harpon » de 15 agents formés idéalement en attendant son encrage définitif au sein de la direction générale de l’administration et des finances .

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet « Gestion Administrative et Financière » menée en partenariat avec la coopération militaire française et à la restitution au président de la République des résultats de la revue des personnels de la défense nationale effectuée en 2012.

Plus de 29 milliards de FCFA, c’est le budget 2018 de la Commune de Brazzaville

Le budget est en hausse par rapport à celui de l’année 2017 qui se chiffrait à plus de 27 milliards de francs CFA. Le Conseil municipal qui a voté le budget a également exprimé sa volonté de créer une police municipale et deux fourrières dont l’une sera basée au nord de Brazzaville et l’autre au sud.

Le Conseil municipal de la ville de Brazzaville a adopté jeudi dernier, lors de sa deuxième session ordinaire, son budget 2018. Il s’élève à plus de 29 milliards de FCFA, en hausse par rapport à celui de l’année 2017 qui se chiffrait à plus de 27 milliards de francs CFA.

En ce qui concerne la fixation du taux des frais d’identification des terrains, de dépôts ou de levée d’opposition, les élus de la ville capitale ont jugé nécessaire de mettre en place dans tous les arrondissements de Brazzaville, les sections de la direction de la gestion du foncier urbain (Digefur).

En outre, les conseillers ont débaptisé l’avenue allant de la gare centrale jusqu’à l’hôtel Nsona et passant par la primature, dans le 3e arrondissement, avenue Melvin Jones. Ce même nom a été aussi attribué à l’espace dit « Triangle des Tchadiens », situé entre le ministère des Hydrocarbures et le ministère de l’Economie forestière jusqu’à l’hôpital Blanche Gomez.

Ils ont également exprimé leur volonté de créer une police municipale et deux fourrières dont l’une sera basée au nord de Brazzaville et l’autre au sud.

La délibération relative à la détermination des modalités de gestion en régie indirecte des parkings payant dans le périmètre de la commune de Brazzaville a été adoptée sans surprise.

Les affaires se rapportant à l’institution des frais d’armoiries, du numérotage de taxis et minibus ainsi que celles liées aux modalités d’implantation et d’exploitation des abattoirs artisanaux par les particuliers puis à l’instauration d’une redevance sur les cercueils fabriqués en dehors des ateliers des pompes funèbres municipales ont été aussi approuvés par les élus de Brazzaville.

Après avoir émis plusieurs préoccupations, les élus locaux de la capitale congolaise ont recommandé d’informatiser le système de gestion des pompes funèbres et la mise en place d’une nouvelle politique de recouvrement des recettes.

Enfin, l’équipe municipale de Brazzaville préconise également d’installer une commission d’étude et d’instruction chargée de répertorier les pylônes ainsi que les émetteurs des compagnies de téléphonie mobile.

Des produits avariés saisis par les contrôleurs commerciaux

Dans le lot des produits saisis figurent ceux les produits cosmétiques, les produits de consommation, les couches à jeter et lingettes, les jus de fruit, les boissons alcoolisées, les pots de yaourt, de confitures et des pots de fruits de grand fabricant.

Le directeur général de la concurrence et des répressions des fraudes commerciales, Philippe Nsondé Mondzié, a présenté, le 23 février à Brazzaville, un échantillon des produits de biens de consommation, cosmétiques et d’autres saisis par les contrôleurs commerciaux.

Dans le lot des produits saisis figurent ceux qui sont mal conservés et périmés. On y trouve aussi les produits cosmétiques, les produits de consommation, les couches à jeter et lingettes, les jus de fruit, les boissons alcoolisées, les pots de yaourt, de confitures et des pots de fruits de grand fabricant et certains produits dont la date de péremption a été effacée par les commerçants véreux.

Philippe Nsondé Mondzié a relevé que le décret en vigueur dans le pays interdit la vente sur le marché du sel non iodé. Aussi dans le cadre d’application des lois de commerce, l’une des dispositions demande que les produits qui sont vendus au Congo soient libellés en langue française. Et la commercialisation des produits non libellés en langue française est punie par la loi.

S’agissant des procédures de contrôle et de saisie, Philippe Nsondé Mondzié a signifié que l’une des missions dévolues aux aiguilleurs commerciaux est de vérifier, conformément aux ordres de ses hiérarchies, la vente des produits qui doit obéir à la règlementation en vigueur. S’il ont procédé par la saisie, celle-ci doit être accompagnée d’un procès-verbal et établit devant l’opérateur économique ou le gérant, suivi d’un autre procès-verbal de constat d’infraction, puis la sanction.

Tous ces produits saisis seront systématiquement détruit et l’opération de destruction sera entièrement supportée par l’opérateur économique.

Les pharmaciens du Congo interpellent les autorités 

Dans la déclaration prise en assemblée générale, les pharmaciens ont demandé au ministre de la Santé et de la population l’annulation de la note de service et la circulaire du directeur des pharmacies et du médicament.

Le président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Congo, Hyacinthe Ingani, a déclaré, le 22 février à Brazzaville, au cours d’une assemblée générale, que le ministère de la Santé et de la population devrait observer les missions dévolues à l’ordre telles que définies par les leurs textes organiques.

Dans la déclaration prise en assemblée générale, les pharmaciens ont demandé au ministre de la Santé et de la population l’annulation de la note de service et la circulaire du directeur des pharmacies et du médicament. Ils ont aussi exigé l’annulation de la note de service qui met en place la commission d’organisation des élections du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, l’arrêt du processus électoral au niveau des Instances ordinales engagé par le DPM. Les pharmaciens ont aussi demandé que soit mis en application le respect strict des textes régissant la profession de pharmacien.

Hyacinthe Ingani a fait savoir que de nombreux conflits ont été enregistrés dans la sphère de la santé, opposant le Conseil national au ministère de la Santé. Parmi ces conflits, Hyacinthe Ingani a épinglé la question du contrôle de l’accès à la profession de pharmacien qui est l’apanage des pharmaciens, comme l’indique les textes régissant l’Ordre.

Selon lui, il revient exclusivement aux garants des médicaments pharmaceutiques d’assurer le contrôle de l’accès à la profession de pharmacien, seule procédure pour épargner la désorganisation de l’exercice de la pharmacie qui est un des maillons essentiels du système sanitaire du pays. « Les prérogatives des uns et des autres devraient être respectées afin de mettre les populations à l’abris de tout danger », a expliqué Hyacinthe Ingani.

L’Ordre national, a rappelé Hyacinthe Ingani, est une institution indépendante qui regroupe tous les pharmaciens exerçant leur métier dans le pays. Il a ajouté que cette institution agit uniquement par délégation du pouvoir circoncit par une loi. La loi étant structurante, elle s’impose donc à tous. Il a fait savoir que les pharmaciens demeurent les seuls acteurs régulateurs de la santé publique.

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens s’est porté garant à organiser lesdites élections dans les brefs délais.

La taxe fiscale des titres fonciers revue à la baisse 

La loi fiscale en matière de l’obtention des titres fonciers a été revue à la baisse pour permettre aux citoyens de protéger leurs biens. Ce taux dérisoire qui se démarque nettement à l’ancien, permettre à tout le monde d’avoir un titre foncier, a soutenu Delphine Miemba.

Le directeur général des impôts et du domaine, Antoine Ngakosso, a révélé, le 23 février, à l’occasion d’une rencontre avec son personnel que les nouvelles dispositions fiscales qui portent sur 13 principes, avaient entre autres réduit la taxe fiscale des titres fonciers.

La loi fiscale en matière de l’obtention des titres fonciers a été revue à la baisse pour permettre aux citoyens de protéger leurs biens. Ce taux dérisoire qui se démarque nettement à l’ancien, permettre à tout le monde d’avoir un titre foncier, a soutenu Delphine Miemba.

Pour Antoine Ngakosso, cette cérémonie est un rituel qu’il observe chaque année, après la promulgation d’une nouvelle loi des finances. « Nous venons toujours à l’endroit des contribuables pour les informer sur les nouvelles dispositions fiscales. Il s’agit pour nous d’avoir l’échange avec les contribuables, et les modalités d’applications de ces nouvelles dispositions fiscales, » a-t-il dit.

« Les prévisions fiscales pour l’année 2018 est de l’ordre de 633.100.000.000 de francs CFA. Celles-ci ont été validées par la Banque mondiale. Ces nouvelles mesures, si nous les mettons en application avec les moyens que l’Etat va nous doter on pourra largement atteindre les objectifs assignés », a fait savoir Antoine Ngakosso.

La directrice du contrôle des services à la direction générale des impôts et des domaines, Dephine Miemba, a souligné que le personnel des impôts s’emploie pour réaliser les objectifs qui leur ont été assignés par le gouvernement.

« Les nouvelles dispositions vont aider la direction des impôts à atteindre cet objectif. D’autant plus que dans chaque loi de finances, il y a de nouvelles dispositions qui sont prises, parfois pour modeler les anciennes dispositions », a-t-elle précisé.

Ces nouvelles dispositions qui sont promulguées chaque année obéissent à la loi de finances de l’année 2018.

Des femmes s’exhibent nues dans les rues après chaque inhumation à Pointe-Noire

Une scène surréaliste. Des femmes, mères de familles, exhibent fièrement l’état de leur sexe dans les rues après chaque enterrement d’un parent, une connaissance ou un ami à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Exhiber sa nudité aux passants est une grossièreté qui tranche d’avec les mœurs congolaises.

La pratique avait été révélée il y a quelques années, quand revenant de l’enterrement d’une prostituée décédée, ses consœurs avaient entrepris de s’exhiber et de danser toutes nues, afin disaient-elles d’exorciser l’esprit de la défunte pour qu’elle n’entraîne pas la profession dans la tombe, et que le « client » se face rare.

Pourtant, depuis, cette dérive exhibitionniste a pris corps auprès de nombreuses jeunes femmes.

Postée aux ouvertures des véhicules qui les transportent, chaque femme soulève sa robe, son pagne, sa jupe, voire ôte son sous-vêtement pour exhiber son organe génital sans oublier ses seins et fesses aux passants.

Du jamais vu dans la ville océane. Un phénomène social qui gagne de plus en plus la deuxième ville du pays mais laisse aussi certains ponténégrins pantois.

Ces femmes déballent leur seins n’importe où, posent nues, bref, de la pure exhibition devant même les regards impuissants des forces de l’ordre qui se complaisent au spectacle, plutôt que de réprimer l’attentat à la pudeur.

Inauguration à Pointe-Noire d’un campus flambant. Les précisions avec directrice du Campus

L’ICAM vient d’inaugurer un campus flambant neuf à Pointe-Noire pour accueillir les étudiants d’Afrique Centrale (Cameroun, Congo, Tchad, Centre Afrique et Gabon) qui souhaitent faire un licence professionnelle avec possibilité de finir un cycle d’ingénieur à Douala. Yolande Moumpala, directrice du Campus de l’Icam nous explique tout ce qu’il faut savoir.

Ce campus congolais accueille quels étudiants ?
À Pointe-Noire, nous avons fait le choix d’admettre en notre sein les jeunes de l’Afrique centrale pour 5 pays. Nous avons donc des Camerounais, pour le plus grand pourcentage, soit 50 % de nos effectifs ; nous avons des Congolais, Congo Brazzaville, soit 25 % de nos effectifs ; et les autres 25 % sont répartis entre le Tchad, la Centrafrique et le Gabon.

Ils suivent quelles formations et pendant combien de temps ?
Les formations, nous en avons 4 sur 2 sites. Ils commencent le premier cycle à Pointe-Noire pour ceux qui font licence professionnelle exploration pétrolière, ce qui commence par 2 ans, L1 et L2. A partir de la L3, les étudiants peuvent choisir entre licence professionnelle pétrole, ou licence à Douala pour tout ce qui est environnement. Et ensuite, après ces 2 ans, pour le cycle ingénieur, les étudiants vont à Douala pour finir le cycle ingénieur sur 5 ans. Donc, 2 ans à Pointe-Noire, L1, L2, A1, A2 ; 3 ans à Douala, et 1 année à Pointe-Noire pour la licence professionnelle pétrole.

Tout est neuf dans ce campus ?
Oui, tout est neuf parce qu’on est implantés au Congo depuis 2002, date d’arrivée pour le groupe ICAMen Afrique centrale. 2002 à Pointe-Noire et 2004 à Douala. Et nous avons été gracieusement hébergés par Total E Congo sur son site du Kilomètre 4, centre de formation. Et donc, pendant 15 ans, nous avons profité de tous les ateliers que Total a mis à notre disposition. C’est clair qu’aujourd’hui le diplôme d’ingénieur attire beaucoup de jeunes, et donc il nous faut aussi, dans un contexte africain qui est en mal, des écoles de formation et que nous agrandissions les effectifs pour accueillir plus de jeunes.

Les examens se passent sur 23 centres disséminés dans plusieurs pays. C’est quoi ces examens ?
C’est un concours. Il y a des examens écrits, et à la fin nous avons des entretiens. Pour la première étape, nous avons 4 épreuves. Nous avons les mathématiques, physique, logique, et français, et ce à la même heure, le même jour, sur tous les Etats que je venais de citer tout à l’heure. C’est un concours avec beaucoup de candidats, assez sélectif parce que tout simplement, derrière, nous souhaitons former une élite.

Combien de dossiers pour combien d’admis ?
Alors là, ça dépend des années. Et aujourd’hui, on ne parlerait pas vraiment en termes de dossiers comme tels parce que notre objectif, à terme, c’est le nombre de candidats, le nombre de jeunes que nous intégrons dans nos formations, même si nous n’avons que 200 candidats. Aujourd’hui, avec l’état de crise de l’Afrique centrale, il faut le reconnaître que depuis 3 ans, et il y a aussi quelques discordances avec les plannings des écoles, nous n’arrivons pas vraiment à faire valoir notre recrutement.

Un conseil pour préparer les concours pour les futurs candidats ?
Pour les futurs candidats, le seul conseil est déjà qu’ils aient cette passion des études. Qu’ils aient ce rêve parce que ça commence d’abord par soi. Qu’est-ce qu’on veut faire de sa vie ? Qu’est ce que je veux faire ? Et nous derrière, nous amenons une solution, qui n’est peut-être pas la meilleure, mais en tout cas nous faisons une proposition à ces jeunes pour qu’ils fassent, ici, dans leur pays, à proximité de leur famille, les mêmes études que ceux qui vont en France.

Pour faire des études d’ingénieur ou des études de technicien, il faut aussi bien travailler, parce qu’il y a un concours qui est assez sélectif. Donc, derrière, il faut vraiment cet enthousiasme, cet amour de la performance, de l’excellence qui fera que dans 2 matins ils seront admis chez nous. Nous avons un site pour ceux qui veulent donc se préparer à notre concours. Déjà il faut avoir soit un BAC C pour les Congolais, un BAC D, un BAC E ou un BAC S, parce que physique-mathématique c’est vraiment une base pour nous qui sommes orientés mécanique, électricité, automatisme. Avec ce bagage ils peuvent affronter notre concours. Sur notre site, ils pourront aller voir comment sont présentés nos sujets, parce que c’est atypique par rapport à ce à quoi ils sont confrontés tous les jours dans leur parcours académique. Et là, avec ces sujets, ils peuvent s’entraîner, et si possible venir (dans l’école).

 

Le Congo en quête d’investisseurs belges

La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo s’est rendue à Bruxelles accompagnée d’une importante délégation. Motif de ce voyage qui rentre dans le cadre de la poursuite de la campagne de promotion du Congo et de ses opportunités d’investissements, renforcer les liens économiques avec la capitale de l’Europe pour attirer des investisseurs et favoriser l’implantation d’entreprises belges au Congo-Brazzaville.

Annick Patricia Mongo, a motivé les investisseurs belges par deux raisons essentielles : la Banque mondiale prévoit un taux de croissance de 3,9 % pour 2018 et la relance économique s’amorce dans un pays rassurant aux investisseurs potentiels une accessibilité à un grand marché sous-régional dont le Congo est la porte d’entrée.

Elle a invité les entrepreneurs belges-luxembourgeois ACP à saisir les nombreuses opportunités d’investissements qui s’offrent à eux dans différents domaines en général, spécialement dans celui de l’agriculture où les sociétés déjà installées au Congo recherchent des partenaires techniques et financiers.

Les opérateurs économiques belges ont suivi, par messages vidéo, les témoignages des investisseurs étrangers installés au Congo, notamment dans les secteurs forestiers et agricoles.

Changement de stratégie, le Congo en pleine crise financière, amorce un nouveau chapitre de son histoire. Il s’agit d’apporter une réponse à la vulnérabilité de l’économie nationale, longtemps exposée aux fluctuations du prix du pétrole et aux incertitudes de la conjoncture internationale de façon plus globale.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso l’a rappelé d’ailleurs dans son discours sur l’état de la Nation en décembre 2018 devant le parlement réuni en congrès à Brazzaville : « l’urgence de construire un secteur productif dynamique et concurrentiel, un appel et la garantie des investissements directs étrangers ».

Cette étape de Bruxelles intervient après celle de Paris en France.

Les investisseurs belges, très discrets sur les marchés de capitaux africains, se tourneront-ils vers le Congo face aux turbulences de la crise financière qui étrangle le pays ?

Le Congo entend les séduire et prépare déjà leur arrivée, en dépit des difficultés qui phagocytent le pays.

Une plateforme numérique pour enregistrer et aider les déplacés du Pool

C’est Mindouli, où se concentrent des milliers de déplacés venus des villages environnants, qui a été choisi pour le lancement de cette plateforme électronique d’enregistrement. L’opération devra bénéficier, dans un premier temps, à 50 000 personnes au moins.

Au Congo-Brazzaville, la mobilité des populations déplacées du Pool complique la tâche aux agences humanitaires qui leur viennent en aide. Pour mieux coordonner leur assistance, ces humanitaires ont mis en place une plateforme numérique d’enregistrement qu’ils ont lancée, mercredi 21 février, au cœur de cette région du sud du Congo. L’opération devra bénéficier, dans un premier temps, à 50 000 personnes au moins.

C’est Mindouli, où se concentrent des milliers de déplacés venus des villages environnants, qui a été choisi pour le lancement de cette plateforme électronique d’enregistrement.

Dénommée Scope, elle doit permettre aux humanitaires de disposer des statistiques fiables, d’améliorer la qualité de l’assistance et surtout de la personnaliser.

« Nous sommes aujourd’hui à Mindouli pour voir le lancement du système numérique qui permet une meilleure identification, une meilleure exécution de l’assistance humanitaire en faveur des déplacés du Pool, explique Jean-Martin Bauer, représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo. On prend leur identité, leurs empreintes digitales et on leur délivre une carte. Chaque personne reçoit environ 10 000 francs par mois pour pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels, y compris l’alimentation… »

Ministre en charge de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, salue la nouvelle initiative, l’ancien système ayant parfois montré ses limites : « Vous savez, le travail humain est toujours susceptible d’améliorations, de perfectionnement ».

Selon les humanitaires, la prévalence de l’insécurité alimentaire chez les bénéficiaires est passée de 51 % en mai 2017 à moins de 13 % en janvier 2018.

Dynamique de paix : Le pasteur Ntoumi évoque son statut personnel

Miénanzambi, 10 kilomètres à peine du chef lieu du district, Mayama, c’est là qu’a décidé de s’établir le Pasteur Ntoumi, lassé de vivre en forêt, à la merci des intempéries.

La fin de la crise du Pool et le retour à la paix sont irréversibles, en témoignent la volonté affirmée par le président Denis Sassou N’Guesso et les différents signaux qui confortent cette dynamique. Rassuré, le Pasteur Ntoumi est désormais sorti des forêts et a établi ses quartiers à Miénanzambi, près de Mayama.

Miénanzambi, 10 kilomètres à peine du chef lieu du district, Mayama, c’est là qu’a décidé de s’établir le Pasteur Ntoumi, lassé de vivre en forêt, à la merci des intempéries.

Rassuré, le pasteur Ntoumi ne l’est pas moins et il apprécie à juste titre l’irréversibilité du processus de paix, dont la publication de la commission paritaire confirme s’il en était encore besoin, à ceux qui voyaient en l’accord de paix une entourloupe, que le gouvernement congolais veut bien tourner cette page, hélas, encore une, des plus sombres de notre histoire commune.

Désormais, le pasteur Ntoumi s’est investi dans un autre combat. Il se bat pour son statut personnel.

S’étant établi à Mienanzambi où il avait naguère une résidence secondaire qui n’a pas survécu à la crise, il sollicite qu’on lui construise une résidence dans ce village où il menait des activités agricoles.

Finances publiques : les agents des impôts menacent d’entrer en grève

Les travailleurs de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) ont lancé un préavis de grève de sept jours à compter du 21 février jusqu’au 1er mars 2018. L’oseille, encore elle, est essentiellement au cœur du problème.

Dans un document cosigné par les secrétaires généraux de la coordination du collège des syndicats de la DGID et de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), les travailleurs réclament le paiement des primes d’incitation, la fameuse oseille (neuf mois) et de rendement (2013, 2014 et 2015).

Les travailleurs soulignent la non-mise en place d’une commission de travail devant regrouper le cabinet du ministre des Finances, la direction générale du Trésor, la DGID et le collège des syndicats des impôts « pour faire le point des rétrocessions des pénalités 2016 et 2017 et la lumière sur les deux milliards 800 millions rétrocédés à la DGID ».

Par ailleurs, les agents des impôts déplorent le refus, par la tutelle et la DGID, de dialoguer avec leurs représentants syndicaux, de même que « la création d’un syndicat parallèle à la DGID pendant la période des négociations visant à affaiblir les efforts de la coordination ».

La moyenne mensuelle des recettes fiscales a tourné autour de cinquante-six milliards de francs CFA en 2017.

Les recettes fiscales occupent une place importante dans les ressources budgétaires de l’État, surtout au moment où le pays traverse une crise économique et financière délicate, due à la chute du prix de baril de pétrole sur le marché mondial.

Coupe de la CAF: Cara et la Mancha en seizième de finale

Au prochain tour, le CARA défiera l’équipe tunisienne d’US Ben Guerdene le 9 mars à Ben Guerdene. La Mancha, pour sa part, aura fort affaire face aux Soudanais d’Al Ahly Shendi le 9 mars à Pointe Noire. La manche retour quant à elle, est prévue le 16 mars prochain.

La manche retour des compétitions africaines inter-club disputée les 20 et 21 février a permis au Club athlétique renaissance aiglon (CARA) et au Cercle sportif La Mancha, engagés en Coupe de la CAF, de décrocher leur qualification en 16e de finale.

Après le CS La Mancha qui a obtenu son ticket en 16e de finale grâce à sa victoire (1-0) face à AS Tanda de la Côte d’Ivoire le 20 février au complexe sportif de Pointe Noire, le CARA s’est également qualifié le 21 février au stade Alphonse Massamba Débat face au club ghanéen d’Ashante Kotoko par 7 tirs au but à 6, après une victoire (1-0).

La victoire du CARA à domicile s’est jouée sur les tirs au but. Le but des Aiglons a été marqué à la 43e minute par Richy Ondongo. Lors de la séance des tirs au but, le CARA s’est appuyé sur son portier Massa Chancel qui a arrêté deux tirs ghanéens avant de transformer le tir de la victoire pour le CARA.

Les représentants congolais en Ligue des champions déchantent

La grosse désillusion de cette phase retour de la Ligue africaine des champions est venue d’Alger où AS Otoho est allé se faire laminer (0-9) devant Mouloudia Club d’Alger, battu pourtant à Owando lors de la manche allée (2-0).

Cette déculottée qui met à nu l’inexpérience d’AS Otoho en compétition africaine permettra au club cher à Raoul Ominga de se préparer sérieusement lors des prochaines éditions mais surtout de recruter des joueurs expérimentés pour les compétitions africaines.

Battu 3 tirs au but contre 4 après une défaite (1-2) au temps réglementaire par AS Togo Port, l’AC Léopards de Dolisie sort également de la compétition africaine inter-club dès la phase des préliminaires.

Au prochain tour, le CARA défiera l’équipe tunisienne d’US Ben Guerdene le 9 mars à Ben Guerdene, avant la manche retour prévue le 16 mars à Brazzaville. La Mancha, pour sa part, aura fort affaire face aux Soudanais d’Al Ahly Shendi le 9 mars à Pointe Noire avant de faire le déplacement du Soudan le 16 mars prochain.

Le Gouvernement annonce un début d’approvisionnement en carburant à Brazzaville 

Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons devraient être faites dans les stations normalement en début de week-end.

Le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba, représentant son collègue des Hydrocarbures lors d’une interpellation au Sénat, a indiqué, le 22 février à Brazzaville, que le processus d’approvisionnement de la capitale en carburant avait été enclenché. Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons devraient être faites dans les stations normalement en début de week-end.

La capitale congolaise vit depuis trois semaines au rythme d’une grave crise de carburant. Interpellé au Sénat, le gouvernement a annoncé une série de mesures mises en place pour juguler la situation. Le vice-premier ministre chargé de la Fonction publique, de la Reforme de l’Etat, du Travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a expliqué que les pénuries de carburant constatées ces derniers jours à Brazzaville étaient dues aux difficultés de la logistique, c’est-à-dire le transport des produits pétroliers entre Pointe Noire et Brazzaville et le circuit de distribution défaillant constaté au niveau de Brazzaville.

Cette séance des questions d’actualité au gouvernement s’est focalisée sur l’interpellation du gouvernement par le sénateur Zely Pierre Inzoungou Massanga sur les raisons des pénuries récurrentes en produits pétroliers vécues ces derniers jours à Brazzaville. Pour ce sénateur du département du Niari, la rareté de carburant à Brazzaville donne l’impression d’un trafic mafieux qui profiterait à un groupe d’individus qui en tirent ainsi profit.

Répondant à cette préoccupation au nom du gouvernement, en lieu et place du premier ministre Clément Mouamba, empêché, le vice-premier ministre Firmin Ayessa a d’abord démenti l’existence d’un quelconque trafic mafieux. Par la suite, il a évoqué les difficultés liées au transport des produits pétroliers entre Pointe Noire et Brazzaville et le circuit de distribution qui fait encore défaut au niveau de Brazzaville.

Parmi les raisons évoquées par le ministre Ayessa ; il y a entre autres l’arrêt du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), l’insécurité au Pool, la durée des convois estimée à dix jours et le manque de stocks de sécurité de produits pétroliers de plusieurs jours à Brazzaville.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, remplaçant son collègue des Hydrocarbures, en mission, a rappelé que la commission interministérielle sur les approvisionnements de produits pétroliers mise en place le 8 février dernier par le Premier ministre Clément Mouamba a récemment rendu ses propositions au gouvernement.

Entre autres mesures, il y a l’acheminement du carburant par Kinshasa en RDC, l’exonération des taxes fiscales et douanières en faveurs des distributeurs agréés, l’accroissement de la capacité de production de la CORAF et la SNPC  …

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a, pour sa part, proposé au gouvernement, lors de son mot de clôture de cette séance plénière, de construire des stocks de sécurité de carburant d’une validité d’au moins un mois à Brazzaville afin de résorber les pénuries en produits pétroliers dans cette ville.

Le Congo toujours en attente du Conseil d’administration du FMI

Prévu dans la deuxième moitié de février 2018, la réunion a été reportée au mois de mars, sans date précise.

Le Congo attend toujours le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). Prévu dans la deuxième moitié de février 2018, la réunion a été reportée au mois de mars, sans date précise. Après une série de consultations à Brazzaville, les employés du FMI devraient passer le dossier du Congo devant cette instance qui en décidera du sort.

Depuis décembre 2017, les Congolais attendent que le FMI dise un mot sur la situation économique et financière chaotique que traverse le pays depuis quelques années. Il s’agit en fait, pour l’institution de Bretton Woods, de décider si le Congo était conforme à bénéficier d’un programme avec le FMI. Cet accord financier devrait permettre au Congo de gagner une bouffée d’environ 800 millions de dollars, soit un peu plus de 421 milliards de francs CFA sur trois ans.

Dans ce sens, la bonne nouvelle c’est que le Congo n’aura besoin, cette année, que d’un financement résiduel de quelque 180 milliards de francs CFA. Ce que pourraient lui apporter ses partenaires habituels comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou la France. Il semble cependant que ces bailleurs internationaux attendent le déclic du FMI pour venir en aide au Congo.

Le Congo ne néglige pas l’option du FMI. D’ailleurs, c’est sous hypothèse FMI que le budget 2018 a été conçu. Il a été arrêté à plus de 1.522 milliards de francs de CFA, dégageant un excédent de 219 milliards. En réalité, les grands experts de la finance savent que ce budget n’est nullement excédentaire, car globalement, le budget congolais, bâti sur les critères d’austérité, est déficitaire à plus de 779 milliards de francs CFA. Et ce, seulement pour cette année 2018.

Le Fonds monétaire international reste dur avec le Congo sur ce point. Si le pays a pu dégager 219 milliards pour commencer de combler le gap des 779 milliards, le FMI exige que ce manquement de 560 milliards soit trouvé avant tout appui budgétaire. En plus, l’institution financière met la pression sur le gouvernement, notamment concernant les réformes profondes au sein de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la restructuration de la dette et l’amélioration de la gouvernance. Sur ces derniers points, le dossier du Congo devra être renforcé, s’il doit passer haut la main devant le conseil d’administration du FMI. Il manque encore beaucoup de signaux palpables, bien que la justice se soit depuis un moment levée pour accompagner la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour réduire le train de vie de l’Etat jusqu’à 9% du budget actuel.

Mais le Congo ne reste pas seulement cabré sur la manne du FMI qui est très conditionnée. Un léger espoir renait depuis début 2018 avec la remontée des cours du brut. Au dessus de 60 dollars aujourd’hui, le prix du baril a plus que doublé, à comparer il y a trois ans. Le pétrole reste en effet la principale source budgétaire avec plus de 749 milliards de francs CFA de prévision cette année, contre seulement 391 milliards en 2017. Les recettes fiscales, prescrites à 737 milliards en 2018, seront en baisse de 4% par rapport à l’année dernière.

Aujourd’hui, l’Etat a plus que besoin du cash. Plusieurs pistes ont été explorées pour trouver de l’argent frais, afin que le pays vive. De nombreux programmes, dans les secteurs sociaux de base, attendent d’être mis en œuvre. Les actions d’urgence comme le traitement de l’érosion à Brazzaville ainsi que les sinistrés du Pool ou des intempéries, nécessitent autant d’argent. D’où la piste des Emirats et de la Russie, puisque la Chine temporise actuellement.

Le Congo a besoin du FMI pour gérer sa dette estimée à plus de 5.700 milliards de francs CFA, avoisinant les 110% du Produit intérieur brut (PIB) en juillet 2017. Plus de 3.900 milliards de cette bagatelle constituent la dette extérieure dont environ 70% avec la Chine. Le service de la dette va coûter 146 milliards de francs CFA en 2018. Qui paye ses dettes s’enrichit !

Le conseil d’administration du FMI qui se tient en mars est une importante occasion pour le Congo de bénéficier de cet appui budgétaire. Cela permettra aussi au gouvernement de mettre en œuvre son programme en tenant compte des conseils et garde-fous du FMI. Le pays reste donc suspendu à la tenue de ce conseil d’administration, ne serait-ce que par orgueil d’être bon élève des principes de la communauté internationale.

Claudy Siar à Brazzaville pour galvaniser la jeunesse

Claudy Siar a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il a animé que comprendre le dynamisme des artistes congolais au-delà de leurs péripéties quotidiennes est l’un des points saillants de son équipe durant son séjour à Brazzaville et Pointe-Noire.

Le chroniqueur de l’émission « Couleurs Tropicales », Claudy Siar, a révélé, le 22 février à Brazzaville, que sa semaine culturelle au Congo laissera libre cours à la jeunesse de s’exprimer au regard des difficultés sociopolitiques que traversent le Congo.

Claudy Siar a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il a animé que comprendre le dynamisme des artistes congolais au-delà de leurs péripéties quotidiennes est l’un des points saillants de son équipe durant son séjour à Brazzaville et Pointe-Noire.

Pour Claudy Siar, « Rien ne doit empêcher les artistes d’une contrée de rayonner ».

Ce chroniqueur engagé qui prône la grandeur de la diversité culturelle des pays africains à travers le monde a affirmé que tout artiste est un ambassadeur de son pays. Il a expliqué que les artistes sont l’image, sinon le reflet d’un pays dont la richesse est centrée autour de la culture et l’identité véhiculées au travers des mélodies chantées.

Expliquant sa mission au-delà des frontières, Claudy Siar a, dans ses échanges, fait comprendre que sa présence au Congo traduit son immense plaisir de découvrir ce qui fait la force de ce pays. Avec son équipe, Claudy Siar rendra compte, en l’espace d’une semaine, de la vivacité du Congo dans sa dimension culturelle à travers la création musicale.

A 22 ans de carrière, Claudy Siar qui lutte contre vents et marrées a toujours exhorté les artistes à être eux-mêmes, à demeurer dans l’ère du temps. « Traduire ce que sont les gens et redonner au public leur rendu est la moindre des choses à faire », a complété le journaliste qui entend être au service de ceux qui témoignent cette perspicacité de créer.

Claudy est apte à écouter les musiciens de renom au même titre que les musiciens dans l’ombre. « Tout ce que je diffuse à la radio n’est pas forcément à mon goût mais je respecte, ce qui est primordiale, la création artistique. Un texte fort est à mon avis, un texte bien écrit », a conclu Claudy Siar.

Le vendredi 23 février, un atelier « Génération consciente » sera animé par Claudy. Le Samedi 24 février dans la soirée, le chroniquer de Couleurs tropicales donnera un concert public qui va rassembler de nombreux artistes congolais à retrouver sur l’antenne de RFI du 26 février au 2 mars pour une émission spéciale « Couleurs tropicales au Congo ».

Le maire de Reims veut aider Brazzaville dans les domaines de la santé, la culture et l’éducation

Arnaud Robinet a pris cet engagement à l’issue de l’audience que lui a accordée le président congolais, Denis Sassou Nguesso à Brazzaville.

Le maire de la ville de Reims en France, Arnaud Robinet a pris l’engagement d’aider la ville de Brazzaville, la capitale du Congo, dans les domaines de la santé, la culture et l’éducation.

L’édile de Reims, une commune française qui se situe dans le département de la Marne en région Grand Est avec 184. 076 habitants, a pris cet engagement à l’issue de son audience avec le président congolais, Denis Sassou Nguesso à Brazzaville.

«Nous allons accentuer et développer la coopération avec la Mairie de Brazzaville dans les domaines tels que la santé, la culture et l’éducation », a déclaré le Filloniste Arnaud Robinet qui a émis le vœu de recevoir le numéro un congolais, Denis Sassou Nguesso et le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba à Reims.

On rappelle que Reims et Brazzaville ont participé à la seconde guerre mondiale, notamment pour Brazzaville, capitale de la France-libre entre 1940 et 1943, et Reims où était signée la capitulation nazie le 7 mai 1945.

Le développement des liens de coopération entre les deux villes sont établis depuis 1961, juste un an après l’indépendance du Congo-Brazzaville, le 15 août 1960.

Bientôt la relance des activités de la société DMC- Exxaro à Mayoko

Depuis lundi dernier, une délégation de la société DMC- Exxaro composée de neuf (09) membres et conduite par Janse Andries, chef de la sécurité séjourne dans la ville de Mayoko dans la perspective de relancer le plus vite possible les activités de cette société.

La compagnie minière Exxaro Resources qui avait déjà conclu la vente de son projet de minerai de fer de Mayoko dans le Niari (sud), acquis en 2012 au Congo pour environ 350 millions de dollars, au consortium congolais SAPRO SA, compte relancer ses activités sur les chapeaux de roues.

Le projet est très prometteur en raison de la production attendue (5 millions de tonnes par an) et de l’existence d’une ligne de chemin de fer, reliant le site au port de Pointe-Noire.

Depuis lundi dernier, une délégation de la société DMC- Exxaro composée de neuf (09) membres et conduite par Janse Andries, chef de la sécurité séjourne dans la ville de Mayoko dans la perspective de relancer le plus vite possible les activités de cette société.

A cette occasion, le secrétaire général de la sous-préfecture de Mayoko, Marcel Mbitsi a entretenu les jeunes de cette localité dans la salle de mariage, au sujet du quota de recrutement des autochtones par la société DMC-Exxaro basée en Afrique du Sud et possédant un portefeuille d’intérêts diversifiés sur le continent, mais également en Europe et aux Etats-Unis.

En 2015, le conseil d’administration d’Exxaro avait pris la décision de se séparer de Mayoko. Des repreneurs potentiels se sont portés acquéreurs tout au long de l’année écoulée et le choix du sud-africain s’est finalement portée sur Sapro, lequel possède deux filiales dans le secteur minier, Afrimines et Socin Mines qui exploitent des gisements de fer, de potasse et de manganèse.

Dolisie reçoit de l’argent pour payer les fonctionnaires et les retraités

L’argent est arrivé au trésor public de la troisième ville du pays convoyé à bord d’un hélicoptère, immatriculé TN 370.

Très bonne nouvelle pour les agents de l’Etat et les retraités du département du Niari (sud) qui n’ont pas pu toucher leur argent ces derniers temps. Les liquidités dans les caisses du Trésor de Dolisie sont disponibles a-t-on appris.

L’argent est arrivé au trésor public de la troisième ville du pays convoyé à bord d’un hélicoptère, immatriculé TN 370, par des militaires et sous l’œil vigilant de l’adjudant Audrey Gaston Eboulabeka, le chef de mission.

Les autorités affirment que le pays vit une situation socio-économique difficile due à la baisse du prix du pétrole, une ressource dont le Congo est le quatrième producteur en Afrique subsaharienne.

 

Effondrement du CFRAD : Le ministre de la Culture et l’ambassadeur de France ont visité les lieux

Endiguer l’érosion qui menace d’emporter le bâtiment du CFRAD, sécuriser les précieux documents qui s’y trouvent encore et réhabiliter l’édifice, c’est la volonté exprimée par les deux officiels qui ont visité les lieux mercredi 21 février.

Le ministre de la Culture et des Arts Dieudonné Moyongo et l’ambassadeur de France Bertrand Cochery ont visité le site du CFRAD dont une aile du bâtiment s’est effondrée.

Endiguer l’érosion qui menace d’emporter le bâtiment du CFRAD, sécuriser les précieux documents qui s’y trouvent encore et réhabiliter l’édifice, c’est la volonté exprimée par les deux officiels qui ont visité les lieux mercredi 21 février.

Le diplomate français a rappelé que le 30 janvier 1944, la salle du CFRAD abritait la conférence de Brazzaville avec Charles de Gaulle, un moment capital dans l’histoire des relations entre la France et l’Afrique.

C’est aussi une des raisons pour laquelle il est venu en ces lieux avec le ministre de la Culture et des Arts, comme les y a invités le chef de l’État congolais, qui a été immédiatement informé de l’effondrement.

Outre la sécurisation des personnes et des biens se trouvant au CFRAD, il est envisagé de recourir dans l’immédiat à l’expertise des professionnels du bâtiment et travaux annexes pour stabiliser la progression de l’érosion et éviter davantage de dégradations. Ensuite viendra le temps, de la restauration du bâtiment.

Maladies infectieuses : le Congo se dote d’un nouveau Centre de recherche

Inauguré ce mercredi 21 février 2018 à Brazzaville, le bâtiment qui abrite le centre de recherche sur les maladies infectieuses a été affecté par le gouvernement en 2015 et remis officiellement à la Fondation le 21 décembre 2017. Le projet est porté par la Fondation pour la recherche médicale (FRM).

Un nouveau Centre de recherche sur les maladies infectieuses a été inauguré ce mercredi 21 février 2018 à Brazzaville. Ce centre apportera selon La directrice de la Fondation pour la recherche médicale (FRM), Francien Ntoumi, un appui technique aux structures médicales gouvernementales existantes.

Francine Ntumi a indiqué que ce centre n’est pas venu pour compétir avec les structures comme le laboratoire national de santé publique, l’IRSSA et le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), mais il est là pour faire une synergie dans la recherche. « La compétition est hors de nos frontières », a-t-elle dit.

« Le bâtiment inauguré aujourd’hui sera dédié à la recherche sur les maladies infectieuses, notamment la tuberculose, le VIH/SIDA, l’ulcère de brulis, les pathogènes responsables des maladies diarrhéiques et autres pathologies tropicales négligées puisque nous avons reçu des financements pour cela », a-t-elle précisé.

Réhabilité et équipé entièrement par Total E&P Congo, le bâtiment est composé de 11 salles dont une pour les réunions, deux bureaux pour les étudiants chercheurs, un laboratoire pour l’impression 3D, une salle froide pour les congélateurs.

Ce bâtiment abrite aussi quatre laboratoires pour la recherche (culture cellulaire, biologie moléculaire et immunologie), des toilettes pour femmes et hommes.

Le bâtiment qui abrite le centre de recherche sur les maladies infectieuses a été affecté par le gouvernement en 2015 et remis officiellement à la Fondation le 21 décembre 2017.

La fondation congolaise pour la recherche médicale a pour mission de contribuer au développement biomédical répondant aux besoins de la population en appliquant les standards internationaux tout en renforçant les collaborations au niveau national et international.

Lutte contre le Palu: la fondation FCRM promeut une nouvelle technologie

Il s’agit de la technologie CRISPR/Cas9. Présentant cette technique, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est une enzyme utilisée en génie génétique pour modifier facilement et rapidement le génome d’origine animale et végétale.

La présidente de la Fondation congolaise pour la recherche scientifique (FCRM), Francine Ntumi, a déclaré le 20 février à Brazzaville, que la technologie CRISPR/Cas9 peut non seulement permettre l’élimination du paludisme mais être utile aussi dans d’autres applications de lutte contre les maladies génétiques.

Les participants à l’atelier de lutte contre le paludisme avec CRISPR/Cas9 ont recommandé à la fin de leurs travaux que les comités d’éthiques de la sous-région identifient les questions que peuvent poser l’utilisation de la technologie CRISPR/Cas9. Pendant qu’elle se développe, il s’agit de regarder quels sont les problèmes qui se posent spécifiquement aux Africains. Ils ont aussi proposé que la régulation étudie comment réguler cette technologie quand elle arrivera en Afrique. Elle doit mettre en place des textes pour la réguler.

Les participants ont demandé que cette technologie soit vulgarisée auprès de la population et que les Africains s’organisent pour adopter cette technologie.

Francine Ntumi a indiqué que les scientifiques congolais peuvent s’imprégner de la technologie CRISPR/Cas9 et attendre comment l’utiliser. « Pour le moment, nous pouvons nous approprier cette technologie et attendre que les autorités disent dans quel domaine l’utiliser. Les anciennes méthodes sont là, certes, mais les outils actuels sont pour l’élimination du paludisme. Or, les anciens outils sont pour le contrôle de la maladie. Les moustiquaires imprégnées, les insecticides et les traitements sont pour baisser l’intensité du paludisme », a-t-elle dit.

Francine Ntumi a expliqué qu’il y a des insectariums qui existent au Gabon et au Burkina qui contiennent des insectes génétiquement modifiés qui ne peuvent plus transmettre le microbe du paludisme.

Présentant la technique CRISPR/Cas9, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est une enzyme utilisée en génie génétique pour modifier facilement et rapidement le génome d’origine animale et végétale. « Cette technique dite des ciseaux moléculaires, donne des espoirs de guérir des maladies génétiques et risque », a-t-elle précisé.

Avec la technique du CRISPR/Cas9 les chercheurs américains et anglais ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles veulent ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles veulent ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles de moustiques anophèles qui transmet le parasite responsable du paludisme. Ils ont insérer dans le génome des moustiques un gène codant pour un anticorps dirigeant dirigé contre le plasmodium.

« Ce gène de résistance empêche les moustiques de véhiculer le parasite », a expliqué Armel Luscan.

Cet atelier a permis donc aux participants d’être informés sur l’existence de cette technique pour lutter contre le paludisme. Il s’est agi d’examiner les questions éthiques afin de permettre aux membres des comités d’éthiques de mieux se prononcer sur cette technologie. C’était d’encourager les parties prenantes à préparer un environnement réglementaire approprié à son utilisation.

Moukala Moukoko et Mathurin Bayi radiés des effectifs des magistrats

Le Conseil supérieur de la magistrature, sur la base des dossiers bien ficelés par la Commission de discipline de cette instance constitutionnelle, a estimé que les deux magistrats avaient quasiment déserté leur lieu de service depuis l’affaire dite du 4 Mars.

Le Conseil supérieur de la magistrature a prononcé le 20 février à Brazzaville la radiation de sept juges pour « faute grave ». Parmi ces cadres de la justice se trouvent Corneille Moukala Moukoko et Mathurin Bayi, respectivement procureur général près la cour d’appel de Brazzaville et président de cette cour, pendant le procès de l’affaire dite du 4 Mars.

Les deux magistrats n’ont plus joué de rôle dans le système judiciaire congolais depuis ce grand procès. Selon certains fonctionnaires du tribunal de grande instance de Brazzaville, ils étaient devenus sans poste et ne savaient plus où travailler. Le Conseil supérieur de la magistrature qui a statué en présence de son présidence, Denis Sassou N’Guesso, sur la base des dossiers bien ficelés par la Commission de discipline de cette instance constitutionnelle, a estimé que les deux magistrats avaient quasiment déserté leur lieu de service.

Si le magistrat hors classe Corneille Moukala Moukoko était devenu président d’un tribunal d’arbitrage spécialisé dans les affaires de sports, le juge Mathurin Bayi lui n’a plus fait planer son ombre dans les couloirs du palais de justice de Brazzaville où il a été président de la cour d’appel. Lors du procès du 4-Mars, ouvert en juillet 2014, les deux hommes s’étaient distingués par un rôle inattendu. Le procureur général avait purement et simplement demandé la relaxe du principal accusé, le colonel Marcel Tsourou, tandis que le président de la cour le suivait dans sa décision, bien que l’officier écopât d’une condamnation, mais avec sursis.

Mais, il n’est encore pas possible de lier leur radiation des effectifs des magistrats du Congo à cette affaire. Le Conseil supérieur de la magistrature a bien motivé sa décision en pointant une mauvaise conduite des deux magistrats qui ne se présentaient plus à lieu de service. C’est comme s’ils avaient eux-mêmes préparé leur sentence qui tombe aujourd’hui.

Cinq autres juges ont également été radiés de la liste des magistrats du Congo. Ceux-là ont commis des fautes extrêmement graves. Nombreux se sont illustrés dans la fraude, l’extorsion de fortes sommes d’argent aux citoyens pour garantir leur libration de la maison. D’autres ont procédé à l’emprisonnement des citoyens sans même prêté l’oreille au présumé coupable, violant ainsi toute la réglementation en la matière.

Les juges Jean Aimé Obengui Ngoka, Steave Arnaud Ngakosso, Alphonse Soumbou, Amour Régis Tchicaya Mokango et Aser Milandou font partie des sept juges radiés entre autres pour obstruction à l’exécution des décisions de justice, liberté des prisonniers contre paiement, abandon des postes de travail, traitements inhumains et dégradants à l’égard des prisonniers, les arrestations arbitraires ou la corruption et la concussion.

Et pourtant, on sait que plusieurs autres magistrats s’illustrent par les mêmes comportements réprimés par l’instance suprême de la magistrature du Congo. Les juges, les procureurs et les greffiers continuent de rançonner les usagers de la justice. Plusieurs justiciables ne bénéficient pas d’une réelle assistance juridique que l’Etat se devait d’apporter, faute d’argent.

Le Conseil supérieur de la magistrature a profité de nommer Henri Bouka comme premier président de la Cour suprême, en remplacement de Placide Lenga qui a enfin fait valoir ses droits à la retraite. Le magistrat hors catégorie de quatrième échelon Gilbert Mouyabi est lui nommé procureur général près la Cour suprême, en remplacement de Georges Akiera qui va aussi en retraite.

Bolloré prévoit une salle de cinéma Olympia à Poto-Poto

La déclaration est du directeur de développement de Canal Olympia en Afrique, le 20 février, à l’occasion de la signature d’un accord avec le maire de Brazzaville, Roger Christian Okemba.

Le directeur de développement de Canal Olympia en Afrique, Lionel Labarre, a déclaré le 20 février à Brazzaville, à l’occasion de la signature d’un accord avec le maire de Brazzaville, Roger Christian Okemba, que le quartier Poto-Poto allait bientôt disposer d’une salle de cinéma.

Roger Christian Okemba et Lionel Labarre ont eu des échanges fructueux dans le cadre des activités que la compagnie mènera durant son exercice au Congo. Le directeur de développement a fait savoir que la salle de cinéma Olympia est un espace culturel qui va être construit dans le 3e arrondissement de Poto-poto, à quelques lieux de la Basilique Sainte-Anne.

« Les salles de cinéma ont déserté le continent Africain », a expliqué Lionel Labarre. C’est ainsi que ce projet vise à redonner aux populations congolaises le goût du cinéma perdu il y’a bien des décennies. Ce même projet facilitera l’émergence des talents cinématographiques. La compagnie Canal Olympia, a confié Lionel Labarre, signera également des partenariats avec des grandes maisons de distributions internationales de façon à alimenter la salle en film réalisés dans les pays d’Outre-mer. Il en sera de même avec des distributeurs africains. Les films qui seront projetés dans une salle Olympia, a dit Lionel, auront le privilège de faire la ronde du reste des salles Olympia.

Cette initiative, en pleine croissance sur le continent Africain engendrera donc au Congo, de l’emploi aux jeunes désœuvrés qualifiés en bâtiment et travaux publics. Ces périodes de constructions pourraient également apporter de la main-d’œuvre à la couche ouvrière. Entre autres métiers probables, figurent le gardiennage et la maintenance.

Près d’une quarantaine de salles de cinéma sont prévues en Afrique, surtout en Afrique Sub-saharienne, a révélé le directeur de développement de cette société. Selon lui, une vingtaine environ sera probablement opérationnelle en fin 2018. Le continent africain compte actuellement 8 salles en exploitation et 4 autres en construction.

La ville côtière de Pointe-Noire dans le département du Kouilou disposera également d’une salle de cinéma Olympia, a conclu dit Lionel Labarre.

Canal Olympia est une succursale du groupe Bolloré.

Route de Ngamakosso : l’érosion s’accentue et la population en souffre

Après avoir fissuré la voie bitumée, cette érosion qui progresse à pas de géant a fini par prendre le dessus sur la voie, en la saucissonnant en deux morceaux, ce, sous le regard impuissant des populations. A la prochaine averse, elle pourrait totalement disparaître.

L’érosion qui se développe au quartier Ngamakosso, dans le  6ème arrondissement de Brazzaville, a englouti une partie de la voie goudronnée, à la suite de la pluie diluvienne tombée aux premières heures de la matinée du 19 février. A la prochaine averse, elle pourrait totalement disparaître. Les populations de cette zone vivent un calvaire pour se déplacer.

Les têtes d’érosions qui se sont amplifiées au quartier Ngamakosso, en emportant des habitations, n’ont pas cessé de faire des victimes. Après avoir fissuré la voie bitumée, cette érosion qui progresse à pas de géant a fini par prendre le dessus sur la voie, en la saucissonnant en deux morceaux, ce, sous le regard impuissant des populations.

Les habitants de ce quartier qui vivent actuellement un véritable calvaire sont obligés de parcourir de longs kilomètres pour trouver un moyen de transport devenu rare à cause de l’impraticabilité de cette route. Ces derniers attendent impatiemment le lancement des travaux de sa réhabilitation.

Une délégation du ministère de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux qui est allé constater les dégâts le 20 février, a fait savoir que la destruction de cette voie a été causée par les habitants de cette zone qui se sont caractérisés par des attitudes incongrues en volant sans scrupule la caillasse érigée tout au long pour protéger cette route contre l’état mouvant du sol.

En outre, la détérioration inquiétante, parait-il, est consécutive au refus de décaissement des fonds par le ministère des Finances, pour engager les travaux qui devraient stopper la progression des têtes d’érosions.

La BAD promet une aide de 250 milliards au Congo

L’annonce a été faite le 20 février à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique centrale, Ousmane Dore et la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration sous régionale, Olga Ghislaine Ebouka Babackas.

Le directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique centrale, Ousmane Dore, a annoncé le 20 février à Brazzaville, au cours d’une séance de travail avec la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration sous régionale, Olga Ghislaine Ebouka Babackas, que son institution accordera une aide financière de 250 milliards de francs CFA pour permettre au Congo de relancer son secteur agricole.

La BAD entend apporter les projets d’investissements dans les secteurs de l’agriculture et des transports, précisément des infrastructures, a souligné Ousmane Dore.

Sur les zones agroindustrielles, il a laissé entendre que cette institution financière va accompagner le Congo dans l’exploitation de ces vastes espaces, pour la transformation des produits agricoles, tels que la banane, le manioc et le cacao. C’est Pour cette raison que cette institution financière africaine ambitionne dans le cadre du Plan national de développement (PND 2018-2022) de doubler son portefeuille à l’endroit du Congo, ce qui fait qu’il y aura nécessairement un projet pour le développement des chaines de valeur agricole. Ces plateformes permettront la création d’emplois pour la jeunesse.

S’agissant de la deuxième phase du projet national de transport financé par la BAD, elle est financée à hauteur à hauteur de 250 milliards de francs CFA. Cette somme va permettre la finalisation de ce programme.

Olga Ghislaine Ebouka Babackas a indiqué pour sa part que, de façon général, pour l’élaboration du Plan national de développement (PND 2018-2022), le Congo fait recours à ses différents partenaires au développement dont la BAD, afin d’apporter son expertise dans sa réalisation.

Le vice- président de la BAD, Célestin Monga, a notifié que l’objet essentiel de leur visite est de confirmer l’arrivée prochaine du président de la BAD au Congo.

La BAD œuvre en étroite collaboration avec d’autres institutions financières internationales, notamment avec le Fonds Monétaire international (FMI). C’est dans ce cadre que « nous accompagnons le dialogue que le Congo a avec le Fonds Monétaire international (FMI).», a –t- il relevé.

Célestin Monga a fait savoir que le Congo est un partenaire clé de la BAD, et qui dispose d’un potentiel illimité, des ressources humaines et des hommes et surtout des ressources humaines qui regorgeant des qualités intrinsèques, auxquelles il peut se servir pour être le locomotif non seulement niveau de l’Afrique centrale, mais aussi en Afrique. « Nous travaillons à ce que le Congo devienne rapidement un pays émergent », a-t- il poursuivi.

Jean Didier Elongo incarcéré à la maison d’arrêt de Brazzaville

Outre le directeur général du Contrôle des marchés publics, Jean Didier Elongo, trois cadres du ministère de la Santé ont également été écroués.

Présenté devant le juge qui lui a signifié les charges qui pèsent sur lui, Jean Didier Elongo a été placé sous mandat de dépôt et écroué à la maison d’arrêt de Brazzaville mardi.

Il sont quatre prévenus à avoir été placés en détention dans ce dossier portant sur des marchés liés au fonctionnement du CHU à l’époque où le ministre Gilbert Ondongo était ministre des finances.

Outre le directeur général du Contrôle des marchés publics, Jean Didier Elongo, trois cadres du ministère de la Santé ont également été écroués.

Les enquêteurs de la DGST qui ont bouclé leur enquête, ont mis à jour un système de détournement de fonds publics savamment organisé par un réseau bien outillé de « gros bonnets ».

D’autres mis en cause, bénéficiant de certaines immunités conjoncturelles pourraient être inquiétés à leur tour.

Face aux enquêteurs, Jean Didier Elongo aurait à l’évidence coopéré et défini le rôle bien spécifié de chacune des personnes citées dans cette affaire.

Sept magistrats radiés par le Conseil supérieur de la magistrature

Il leur est reproché entre autres griefs : l’obstruction à l’exécution des décisions de justice ; la mise en liberté des personnes détenues à la maison d’arrêt contre paiement, à leur profit personnel, de sommes d’argent ; l’abandon de poste de travail. Les autres décisions de sanction prises par le Conseil consistent à la rétrogradation de deux magistrats.

Au cours de sa session du 20 février à Brazzaville, le Conseil supérieur de la magistrature réuni sous l’égide du président Denis Sassou N’Guesso, a entre autres décisions, prononcé des sanctions pour des magistrats pris en faute.

Examinant le rapport de la commission de discipline des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature a décidé de la révocation de sept magistrats pour des fautes professionnelles graves. Il leur est entre autres griefs, reproché : l’obstruction à l’exécution des décisions de justice ; la mise en liberté des personnes détenues à la maison d’arrêt contre paiement, à leur profit personnel, de sommes d’argent ; l’abandon de poste de travail.

Les autres griefs sont les malversations financières, les traitements inhumains et dégradants à l’égard des personnes sous-main de justice, les arrestations arbitraires, les violations de l’obligation de réserve, la corruption et la concussion ; les abus d’autorité et de pouvoir.

Même si dans son compte rendu, le vice-président du Conseil n’a pas communiqué les noms et prénoms des magistrats radiés, la presse a pu se procurer la liste. Il s’agirait de : Obengui Ngoka Jean Aimé, Ngakosso Steave Arnaud, Bayi Mathurin, Moukala Moukoko Corneille, Soumbou Alphonse, Tchicaya Mokango Amour Régis et Milandou Aser. Un décret du président de la république confirmera les radiations prononcées.

Les autres décisions de sanction prises par le Conseil consistent à la rétrogradation de deux magistrats pour obstruction à l’exécution d’une décision de justice ; trafic d’influence; abus d’autorité ainsi que l’abaissement d’échelon à un magistrat pour rétention illégale de sommes d’argent destinées à autrui.

Le commissaire national aux comptes se conforme aux normes de l’OHADA

Le secrétaire général à la présidence de la République, Jean Baptiste Ondaye, a indiqué le 19 février à Brazzaville, que l’unification des espaces nationaux en un village planétaire justifiait actuellement l’uniformisation des règles, des normes et des législations dans le domaine des affaires.

« Ce séminaire de formation sur l’acte uniforme révisé de l’Organisation pour l’harmonisation des droits des affaires en Afrique (OHADA) constitue une opportunité pour l’amélioration de la qualité des ressources humaines au Commissariat national aux comptes », a notifié le ministre d’Etat, Jean Baptiste Ondaye.

Il a estimé que les mutations dans le domaine de la comptabilité et de l’information financière imposent aux agents du Commissariat national aux comptes une mise à jour de leurs savoir-faire, indispensable à plus d’un titre. D’abord par ce qu’elle permettra de mener avec efficacité les missions d’audit et de contrôle que ces agents réalisent auprès de toutes les entreprises ayant des intérêts de l’Etat. Ensuite, dans la mesure où le CNC évolue dans un environnement concurrentiel, et sa survie dépend ainsi de la qualité de ses prestations.

Pour sa part, le formateur certifié aux normes IFRS, Mor Niang a relevé qu’il mettra au service des séminaristes ses trente années d’expérience et son expertise avérée dans le domaine de la comptabilité, de nouveaux standards internationaux.

Selon lui, cette réforme qui est financée par la Banque mondiale, adoptée par tous les pays de l’espace OHADA et en vigueur depuis le 1er janvier vient à point nommé, car elle permet de rendre compétitive l’économie des Etats africains, d’améliorer la bonne gouvernance, de mettre un dispositif sécurisé des informations en vue de rassurer les partenaires financiers.

Au cours de ce séminaire de formation tenu sous le thème « Les nouvelles dispositions du référentiel OHADA révisé », qui s’achève le 24 février, les agents du CNC s’approprieront les changements majeurs opérés dans le nouvel acte uniforme OHADA, relatif au droit comptable et à l’information financière. Ces mutations qui épousent les fondements de la comptabilité anglo-saxonne entérinent celle de la comptabilité générale vers la comptabilité financière.