Des proches du pasteur Ntumi libérés

Un bon nombre demeure en détention. On estime à 150 le nombre des proches du Pasteur Ntumi qui ont été arrêtés. Une vingtaine aurait été relaxée après la signature de l’accord. Quelques autres l’ont été bien avant dans le but de les impliquer dans les négociations.

La commission ad hoc mixte paritaire chargée de l’application de l’accord du 23 décembre 2017 devant concourir au retour de la paix dans le Pool a annoncé mercredi 7 mars la remise en liberté de cinq proches du Pasteur Ntumi. Mais un bon nombre demeure en détention.

« La Commission a l’honneur et le plaisir de mettre à la disposition des représentants du révérend Pasteur Ntumi quelques-uns de nos frères qui étaient en garde-à-vue », a déclaré un responsable de cette Commission lors d’une cérémonie symbolique de remise en liberté de cinq détenus ; une cérémonie qui s’est déroulée dans la cour du ministère de l’Intérieur.

L’acte fait partie de l’application de l’accord de cessez-le-feu devant ramener la paix dans le Pool, selon Ané Philippe Bibi, représentant du Pasteur Ntumi.

« Cinq détenus viennent d’être libérés pour que nous puissions essayer de comprendre effectivement que l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités [du 23 décembre] que nous avons signé est bien réel et que son application est en marche. C’est une symbolique, d’autres procédures vont suivre, d’autres détenus vont être libérés », a affirmé M. Bibi.

Bien qu’il ait recouvré sa liberté après quinze mois de détention, Alexandre Mouzita est loin d’oublier les faits vécus le jour de son arrestation : « J’ai été arrêté à Malela dans le district de Mayama. Là où j’ai été arrêté, il y avait sept morts sur place dont quatre femmes. J’étais le seul survivant avec une fille de 7 ans que je ne vois pas », s’est-il souvenu.

On estime à 150 le nombre des proches du Pasteur Ntumi qui ont été arrêtés. Une vingtaine aurait été relaxée après la signature de l’accord. Quelques autres l’ont été bien avant dans le but de les impliquer dans les négociations.

Rebond de croissance à 4% cette année au Congo

L’année 2018 s’annonce sous de bons auspices pour l’économie congolaise. Le taux de croissance du PIB réel devrait rebondir à 4%, contre -2% en 2017. Les investissements repartent et la consommation est bonne. Symbole de cette croissance retrouvée, les reformes publiques engagées par le gouvernement et l’augmentation de la production pétrolière.

Le taux d’inflation pourrait légèrement progresser avec 1,3% de moyenne annuelle. Mais cette inflation devrait demeurer en dessous de la norme communautaire, qui est de 3%, selon le comité monétaire et financier national, réuni le 6 mars dernier à Brazzaville, sous la présidence de la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas.

C’est la même tendance au plan budgétaire, en effet, les experts ont noté un recul du déficit budgétaire global base engagements, hors dons, de 402,5 milliards en 2016 à 374,7 milliards en 2017, compte tenu de l’ajustement budgétaire opéré par l’Etat. S’ajoute à cela, en ce qui concerne les comptes extérieurs, une amélioration du déficit du compte courant de 66,1% pour se situer à 5,5% du PIB.

On ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité (Jean-Claude Gakosso)

Faisant le bilan à la presse gabonaise des travaux de la 5ème Session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité (Copax) de la CEEAC, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a déclaré à Libreville au Gabon, qu’« on ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité et dans l’insécurité ».

Que retenir de cette 5e Session ordinaire du Conseil des ministres du Copax ?

Jean-Claude Gakosso : Je voudrais d’abord saluer le leadership de la République gabonaise, son engagement dans CEEAC, parce que nous avons pu voir le président Ali Bongo Ondimba sillonner les pays de la sous régions pour parler à ses frères, à ses homologues d’Afrique centrale de la nécessité de revitaliser notre communauté. Au cours des deux jours qui viennent de s’écouler, nous avons travaillé d’arrache-pied sur des questions de défense et de sécurité dans notre sous-région. Nous sommes probablement l’une des régions les plus riches du monde en potentiel humain, en potentiel naturel. Malheureusement, nous sommes aussi l’une des régions les plus instables avec des situations conflictuelles en RCA (République centrafricaine), en RDC (République démocratique du Congo), au Burundi et dans quelques autres pays. Il y a donc nécessité de ramener la paix et la stabilité dans notre sous-région si nous voulons aller au développement. On ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité, dans l’insécurité. Le fer de lance de la sécurité, de la stabilité c’est la CEEAC, c’est le Copax (Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale). Nous sommes venus ici pour travailler à sa revitalisation parce que tout le monde a fait le constat d’une certaine hibernation, d’une certaine léthargie, mais aussi d’un déficit de moyens financiers.

Les ministres des Affaires étrangères ont travaillé sur toutes ces questions et ils ont pris de bonnes résolutions. Parmi ces résolutions, il y a la nécessité de se réapproprier la sécurité en Afrique centrale. Il faut que nous-mêmes, Africains, nous assumions notre propre sécurité. Les autres peuvent venir en appoint, mais c’est d’abord notre affaire, à nous, les Centrafricains. Nous sommes des Centrafricains, c’est-à-dire des Africains d’Afrique centrale. Cela a été dit à haute et intelligible voix ici au cours de notre conseil. La deuxième idée c’est la nécessaire solidarité des Etats membres. Nous avons des pays qui sont victimes des exactions violentes de groupes terroristes tels que Boko Haram au Tchad, au Cameroun. Nous devons nous montrer plus solidaires, peut-être même en y envoyant des éléments de sécurité pour aider l’action des Etats contre ces groupes terroristes. Nous devons être solidaires en nous partageant aussi le renseignement. C’est comme ça que le monde fonctionne aujourd’hui. Il ne faut pas garder pour soi des informations sécuritaires. Il faut les partager avec ses voisins pour être plus efficaces dans la lutte contre les forces négatives, les groupes terroristes qui donnent de notre sous-région une image négative.

Les Etats sont-ils désormais prêts pour ce partage ?

Il faut donner du temps au temps, faire comprendre à tous et à chacun que nous faisons cause commune. Vous connaissez l’adage, quand la maison du voisin brûle, il ne faut pas se frotter les mains, non ! Les étincelles peuvent tomber sur votre propre maison et l’enflammer. Comme il y a de l’instabilité autour de nous, nous devrons tous travailler la main dans la main pour conjurer ces fléaux, notamment à travers le partage de renseignements. Et ça commence à fonctionner.

Lors de ces travaux, on a constaté que les causes de toutes ces crises et de tous ces conflits ne sont pas abordées ?

Le plus important c’est la volonté d’aller de l’avant. Nous l’avons exprimé. Quant aux causes profondes des phénomènes que vous évoqués, ils n’ont pas fait l’objet du Conseil qui vient de s’achever. Mais nous savons que parmi les causes, il y a la volonté d’imposer une religion à tout le monde, la misère sociale d’une partie de la jeunesse. Il y a plusieurs facteurs. Je crois que cela mérite une analyse, une réflexion à part. En tout cas, le plus important c’est qu’ici, les gouvernements, à travers leurs ministres des Affaires étrangères, ont exprimé la volonté de faire de la CEEAC le fer de lance de l’intégration sous régionale en Afrique centrale.

Quelle est la situation en République démocratique du Congo ? Peut-on espérer une sortie de crise en vue d’une organisation paisible des élections ?

Nous y travaillons. Les pays de l’Afrique centrale travaillent patiemment tout en respectant la souveraineté de la République démocratique du Congo. C’est un principe intangible: la souveraineté des Etats. Je pense que la RDC chemine, à son rythme, vers des élections générales et nous travaillons à l’encourager, à l’accompagner sans injonctions comme certains le font. Ce sont des situations très complexes. Il faut accompagner, il faut aider à l’accomplissement de ce processus.

Croyez-vous en la CEEAC lorsqu’on sait que certains pays membres ne respectent pas leurs engagements financiers ?

Ce qui est sûr c’est que l’argent est le nerf de la guerre. Notre sous régions traverse des moments difficiles. Nous sommes essentiellement des pays producteurs de pétrole. Comme vous le savez, depuis que le marché pétrolier est dans la turbulence, nos Etats se retrouvent fragilisés sur le plan des finances publiques. Et ceci explique cela.

Bientôt un buste du sergent Malamine au Mémorial De Brazza

Pour rappel, le sergent Malamine était le compagnon de Savorgnan de Brazza. Un projet commun visant à faire du Sénégalais un citoyen d’honneur de Brazzaville avait déjà été évoqué par les ministres de la Culture du Congo et du Sénégal.

L’ambassadeur du Sénégal au Congo, Batoura Kane Niang, a informé le ministre de la Culture et des arts du Congo, Dieudonné Moyongo, de l’érection du buste de Malamine, compagnon de Brazza, au cours d’une audience le 6 mars à Brazzaville.

« Je suis venue présenter les civilités au ministre de la Culture et des arts, puis échanger avec lui sur les projets culturels entre le Sénégal et la République du Congo. Je suis venue également lui réitérer notre disponibilité à collaborer avec le Congo dans le cadre du développement de nos deux pays sur le plan culturel. Nous envisageons certains événements à l’occasion desquels son rôle sera déterminant », a-t-elle indiqué.

Auparavant, Batoura Kane Niang avait été reçue par le président du conseil municipal, Christian Roger Okemba. Les deux personnalités avaient échangé sur le projet commun visant à faire du sergent Malamine, un citoyen d’honneur de Brazzaville.

« Je suis venu faire part au maire de l’état d’avancement d’un projet commun, à l’occasion de la levée des couleurs du Sénégal au mémorial Pierre Savorgnan De Brazza », a indiquait l’ambassadeur du Sénégal.

« Brazzaville est jumelée à Dakar. En plus de cela, le sergent Malamine a demeuré dans cette ville capitale. Donc comprenez simplement les relations séculaires qui existent entre le Congo et le Sénégal ainsi qu’entre leurs villes capitales respectives », ajoutait Batoura Kane Niang.

Dans ses rapports, Charles de Chavannes, secrétaire particulier de Brazza, brosse du sergent sénégalais Malamine le portrait suivant : « Un homme de couleur d’une trentaine d’année, de taille plutôt grande, pétri de qualités… Un seul défaut, peut-être : un peu de susceptibilité, qui provient de la valeur même de l’individu, de l’horreur qu’il a de l’humiliation. »

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi de financement du PADE II

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Le PADE II sera financé à hauteur de 6,5 millions de dollars américain, soit plus de 4 milliards FCFA, don de la Banque mondiale. L’Assemblée nationale a adopté, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de don entre le Congo et la Banque mondiale, le 6 mars à Brazzaville.

Proposé par la Commission Économie, finances et contrôle de l’exécution du budget, ce projet de loi, soutenu par la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a été entériné à l’unanimité sans amendements.

Son adoption confirme le lancement au 1er avril prochain, de la deuxième phase du PADE, après la mise en œuvre réussie de la première composante qui prendra fin le 30 mars.

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Contrairement à la première phase, ses actions se focaliseront essentiellement sur la protection de la faune et des aires protégées, avec une composante impliquant la conservation de la biodiversité ainsi que le développement agricole et de l’écotourisme.

Denis Sassou N’Guesso a échangé avec Pierre Ngolo et Isidore Mvouba

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs… Autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé avec le président du Sénat, Pierre Ngolo et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le 6 mars à Brazzaville. Les entretiens ont porté, sur la vie politique nationale.

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs, la stigmatisation dont est victime le chef de l’opposition de la part de certains acteurs de la classe politique, autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement sur le rôle qui revient à leurs institutions.

« Le chef de l’État devrait de temps à autre se retrouver avec les gestionnaires des différentes institutions, histoire de faire le point de la marche du pays, d’apprécier ce qui a été fait et de voir dans quel sens on doit engager la République » a confié Pierre Ngolo qui a propos de la lutte contre les antivaleurs, a rapporté que le président a « dit avoir entendu les populations, leurs plaintes, leurs dénonciations et en avoir pris bonne note, pour faire que les choses ne soient plus jamais comme avant »

À propos du rejet de Pascal Tsaty Mabiala comme chef de file de l’opposition par sa famille politique, le président du Sénat a déclaré : « Le chef de file de l’opposition est un organe institué par la Constitution. Pour occuper ce poste, la loi définit les conditions. Il faut que le parti dont on est issu soit représenté au parlement.  L’UPADS dont Pascal Tsaty Mabiala est le premier secrétaire est le seul parti de l’opposition efficacement représenté au parlement. Peut-on contester la loi ? La désignation de Pascal Tsaty Mabiala n’est pas une volonté d’un pouvoir. Ce n’est pas un acte arbitraire », a-t-il conclu.

De son coté, le président de l’Assemblée nationale a comme dans une mise au point suite aux dernières déclarations du collectif de l’opposition congolaise, présidé par Mathias Dzon, rappelé :  « Nous sommes aujourd’hui assiégés par les mensonges des réseaux sociaux et il n’y a aucune réplique, que ça soit au niveau de notre parti, que ça soit au niveau des partis alliés, il y a un silence de mort comme si on se reprochait de quelque chose alors que nous n’avons pas à rougir de notre bilan. On a fait beaucoup de chose dans ce pays ».

Comme pour faire reprendre espoir aux indécis, le président de l’Assemblée nationale a annoncé la reprise des discussions avec le FMI dans la perspective de conclure un programme de relance économique. « Dans les jours qui viennent, nous sommes sûrs de conclure avec le FMI et d’avoir quelques moyens pour redresser la situation », a-t-il déclaré.

Vers le vote d’une loi pour réguler l’occupation et l’acquisition des terres au Congo

Le conseil des ministres du Congo a adopté, ce 28 février, un projet de loi fixant les règles d’occupation et d’acquisition des terres et terrains, qui a vocation à « poursuivre la remise en ordre du domaine sensible qu’est le foncier ». C’est ce que rapporte l’Agence d’Information d’Afrique centrale.

« La mise en œuvre de la réforme foncière, qui a connu des étapes antérieures essentielles, s’enrichit, avec le projet soumis à l’examen du Conseil des ministres, d’un instrument qui permettra de lutter contre les antivaleurs qui demeurent dans un secteur aussi stratégique pour notre pays. Face à la persistance de ces phénomènes, il est apparu impérieux d’apporter des solutions légales, voire régaliennes, aux incivilités foncières et aux conflits liés à l’occupation ou la vente anarchique ou illégale de terrains. Ainsi, le projet de loi soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres, a pour objet de fixer les règles d’occupation et d’acquisition des terres du domaine rural, des terres et terrains du domaine urbain et périurbain, de préciser les conditions d’occupation et d’acquisition des terres coutumières ; mais également d’indiquer les règles relatives à l’occupation précaire des terres et terrains, au droit de propriété foncière, à l’interdiction d’occuper et d’acquérir des espaces fonciers non aedificandi, et à la reconnaissance de droits fonciers coutumiers par l’Etat », a expliqué à ce propos le ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala.

Le texte doit désormais être soumis au vote du parlement.

Dégustation du lait de l’Alima au 55ème Salon international de l’Agriculture à Paris

L’entreprise agro-industrielle Les Doigts Verts Congo, participe au 55ème Salon international de l’Agriculture dans le 15ème arrondissement de Paris en France, un sympathique espace de dégustation où découvrir en famille toutes les saveurs du bon lait de l’Alima fabriqué à Edou dans le département de la Cuvette (nord).

Au Pavillon 5.2 et sur le stand A023, Les Doigts Verts Congo, ont permis aux visiteurs du Salon de l’Agriculture à Paris, de parfaire leurs connaissances sur la filière laitière et de se plonger dans les délices des produits laitiers made in Congo.

Le lait de l’Alima, ce label dans la gamme des produits laitiers vendus au Congo est une usine de traitement de lait implantée à Edou, une localité située près de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette.

Elle a été inaugurée le 2 novembre 2013 par le président de la République, Denis Sassou Nguesso.

La production du lait de l’Alima varie entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016.

L’ambition de cette unité est de couvrir non seulement le territoire national par ses produits dont l’offre comprend outre le lait, du fromage et du beurre, mais aussi le marché mondial.

Cantines scolaires: Les Etats-Unis débloquent 30 millions de dollars

Les autorités congolaises ont reçu en fin de semaine, du gouvernement américain, une enveloppe de 30 millions de dollars destinée à venir en aide à 54.000 élèves congolais pour faire face à l’insécurité alimentaire. Cet appui s’inscrit dans le cadre d’un projet quinquennal dénommé McGovern-Dole de l’USDA en faveur du programme d’alimentation scolaire et sera géré par le Programme alimentaire mondial.

L’insécurité alimentaire au Congo préoccupe la communauté internationale et plusieurs partenaires du pays, dont les Etats-Unis. Ces derniers ont décidé de renforcer la lutte contre ce phénomène dans le pays. Ce jeudi, 1er mars 2018, à Brazzaville, le gouvernement américain a octroyé en faveur de l’Etat congolais une enveloppe de 30 millions dollars américains, soit un peu moins de 15 milliards de francs CFA, pour assister, les cinq prochaines années, de 2018 à 2022, 54.000 élèves, répartis dans 470 écoles. Les documents de l’appui ont été signés par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskel et le ministre congolais de l’enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, en présence du représentant Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean-Martin Bauer.

« La contribution du gouvernement américain, d’un montant de 30 millions de dollars, permettra au PAM d’assister, durant cinq ans, 54 000 élèves répartis dans 470 écoles, considérés comme les personnes les plus vulnérables dans les communautés les plus pauvres », a indiqué le diplomate américain ajoutant que le programme McGovern-Dole de l’USDA en faveur des cantines scolaires au Congo, ne sera pas géré par les autorités congolaises mais par le PAM.

Notons que les 54.000 élèves cités ne sont pas les seuls sur qui porte le projet. D’après les sources gouvernementales, le projet prend en compte un total de 132.500 enfants en âge de fréquenter les écoles primaires publiques d’ici 2022, dans les zones rurales ayant des niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition élevés et un taux de scolarisation en-dessous de la moyenne nationale. On parle d’une population autochtone estimée à 8% de la population congolaise. Le projet sera exécuté précisément dans 6 départements du pays, notamment la Bouenza, la Lékoumou, le Pool, les Plateaux, la Likouala et la Sangha.

Fort retour sur investissement
Conscientes de l’incidence de l’insécurité alimentaire sur la fréquentation scolaire, les autorités ont choisi d’agir sur ce plan. Le programme McGovern-Dole de l’USDA en faveur des cantines scolaires au Congo est d’ailleurs mis en place avec le concours du gouvernement congolais et de nombreux partenaires afin d’atteindre les objectifs. Selon une étude du ministère congolais de l’Enseignement, appuyée par le PAM et le programme Mastercard, l’importance de l’investissement dans l’alimentation scolaire est telle qu’un 1 dollar investi dans les cantines scolaires génère 9,6 dollars de retour sur investissement. De quoi mobiliser les troupes et justifier que le programme comporte également un volet éducatif sur la nutrition et l’hygiène pour les élèves afin de contribuer directement ou indirectement à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Congo – SNPC : Raoul Ominga a pris ses fonctions

La cérémonie de passation de service avec le directeur sortant, Jérôme Koko, a été patronnée par le ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Nommé récemment en conseil des ministres, Maixent Raoul Ominga a pris officiellement ses fonctions de directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le lundi 5 mars 2018.

La cérémonie de passation de service avec le directeur sortant, Jérôme Koko, a été patronnée par le ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Installé dans ses nouvelles fonctions après le paraphe des documents de passation de service, Maixent Raoul Ominga, s’est fixé quatre priorités de travail, afin de rendre effective l’action de la SNPC dans le domaine de l’exploration et de la production.

La nouvelle administration entend « relever les défis de faire de la SNPC une société productrice, d’améliorer progressivement les conditions d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’améliorer la performance de la société de sorte qu’elle puisse contribuer d’avantage au budget de l’État et de renforcer les capacités de l’ensemble du personnel du Groupe SNPC par une formation qualifiante et par corps de métiers », a dit Maixent Raoul Ominga, dans son mot de circonstance.

Les nouveaux statuts de la SNPC fixent le mandat du directeur général à quatre ans renouvelable. Le ministre des Hydrocarbures a indiqué que la nomination de Maixent Raoul Ominga s’inscrivait dans l’optique du nouveau cadre juridique de cette entreprise publique.

Maixent Raoul Ominga est Expert-comptable agréé Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

Vingt millions de dollars de la Banque mondiale pour la santé au Congo

L’annonce de cette aide a été faite par la directrice de santé nutritionnelle et population de la Banque mondiale, Trina Haqué, au sortir d’une audience, avec le ministre Jacqueline Lidia Mikolo.

La Banque mondiale (BM) va appuyer le secteur de la santé au Congo pour un montant de 20 millions dollars, a-t- on appris, mardi, auprès de la représentation de cette institution financière basée à Brazzaville.

Selon cette source, l’annonce de cette aide a été faite par la directrice de santé nutritionnelle et population de la Banque mondiale, Trina Haqué, au sortir d’une audience, lundi à Brazzaville, avec le ministre congolais de la Santé et de la Population, Jacqueline Lidia Mikolo.

« Nous nous sommes fait une vision du Congo dans le renforcement de son système de santé. Notre rencontre à donc permis de voir comment la Banque mondiale peut intervenir de manière plus conséquente. De façon chiffrée, l’aide à apporter au secteur de la santé au Congo est estimée à vingt millions de dollars », a indiqué Trina Haqué.

« Cette enveloppe, a-t-elle ajouté, sera principalement consacrée à la restructuration du deuxième volet du programme de développement des services de santé (PDSS II) ».

Avec l’annonce de cette aide, la Banque mondiale manifeste sa volonté de tenir sa promesse faite en novembre 2017 d’appuyer le Congo dans le secteur de la santé.

RSF demande l’hospitalisation de Ghys Fortuné Bemba, incarcéré

Ghys Fortuné Bemba est en prison depuis le 11 janvier 2017. Le directeur de la publication de l’hebdomadaire Talassa est accusé d’avoir publié une déclaration de l’ancien chef rebelle, Frédéric Bintsamou, lui-même accusé de commettre des exactions dans le département du Pool.

L’association Reporters sans frontières se dit très préoccupée par la santé de Ghys Fortuné Bemba, au Congo-Brazzaville. Le directeur de la publication de l’hebdomadaire congolais «Talassa», incarcéré dans une prison de Brazzaville souffrirait de plusieurs pathologies.

L’état de santé du directeur du journal congolais Talassa n’est plus compatible avec son maintien en détention. C’est ce qu’explique Antoine Bernard, le directeur général adjoint de RSF, qui dénonce une détention arbitraire et exige la libération immédiate du journaliste.

« Il souffre de maladies cardio-vasculaire, neurologique, il a des problèmes de circulation sanguine, des problèmes à l’oeil qui exigent un traitement médical urgent. Sa détention en l’état, si elle était prolongée dans ces conditions, équivaudrait à une condamnation à mort. Reporters sans frontières lance aujourd’hui un appel au président Sassou Nguesso. Monsieur le président, procédez au transfert immédiat de Ghys Fortuné Bemba en soins intensifs, à la clinique d’où il a été extrait. Le maintenir aujourd’hui, à la prison de Brazzaville, dans ces conditions, c’est le condamner à mort, voire l’exécuter. Chaque jour compte. Je le répète, son état de santé est absolument épouvantable et alarmant », déclare-t-il.

Ghys Fortuné Bemba est en prison depuis le 11 janvier 2017. Le directeur de la publication de l’hebdomadaire Talassa est accusé d’avoir publié une déclaration de l’ancien chef rebelle, Frédéric Bintsamou, lui-même accusé de commettre des exactions dans le département du Pool, dans le sud-est du Congo.

Roga Roga présente ses excuses à la diaspora congolaise de France

Le patron du groupe Extra Musica du Congo-Brazzaville, Roga Roga est depuis plusieurs mois au cœur d’une polémique qui alimente la toile. Le chanteur de « Racines » a laissé un sombre souvenir aux congolais de France à travers sa chanson «Oyo eko ya eya » qui se traduit littéralement par advienne que pourra. Dans cette mélodie très saccadée, l’artiste tire les balles en caoutchouc sur ses propres compatriotes qui ont fait sa gloire sur la place de Paris. Devant tant d’accusations, l’artiste a décidé d’adresser une vidéo à la diaspora congolaise de France. Dans cette dernière, il présente ses excuses aux congolais de France et donne quelques explications pour éclaircir les choses.

«Vraiment je vous présente toutes mes excuses. D’abord à mon nom personnel et au nom du groupe Extra Musica. Dans ma chanson, je n’ai ciblé personne. Je voulais juste apporter la gaieté et l’ambiance. Aujourd’hui, au plus profond de moi, je suis malheureux et affecté au regard de tout ce qui s’est passé », a déclaré l’artiste congolais.

En aucun cas, et il le répète à plusieurs reprises, il n’a voulu offenser la diaspora congolaise de France.

On rappelle que dans la chanson «Oyo eko ya eya », sortie en 2016,  Roga Roga présente un congolais de France toujours fauché comme un rat d’église. Fatigué par l’éternelle tradition maison- métro-boulot-dodo et phagocyté par des factures impayées, il ne sait plus à quel saint se vouer. Ce qui justifie d’ailleurs sa haine contre les hommes politiques du Congo qu’il vilipende de manière irrépressible à travers les réseaux sociaux.

Selon Roga Roga, les vêtements restent la seule richesse des congolais de France oubliant en passant que le Congo-Brazzaville et l’élégance ont une vieille histoire commune.

Pour les congolais de la Diaspora, Roga Roga est tombé plus bas en composant cette chanson. Nombreux avaient même pris la décision de boycotter ces différents concerts à Paris en France et dans toutes les villes européennes.

La hache de guerre est-elle enterrée ? L’histoire nous le dira.

Congo-Brazzaville: la patience des habitants de Mpila, six ans après l’explosion

Des messes en mémoire des victimes des explosions du 4 mars 2012 ont été organisées ce dimanche dans certaines églises de Brazzaville à l’occasion de la commémoration du sixième anniversaire de ce drame qui avait fait près de 300 morts et plus de 17 000 sans-abris. Ces derniers qui dénoncent l’attitude des autorités, continuent à revendiquer la reconstruction de leurs habitations soufflées par ces explosions d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée.

A un jet de pierre de la place Docteur-Blanchet, des jeunes et des vieux attablés devant des bouteilles de bière sous un manguier ont le regard tourné vers les nouvelles maisons construites par le gouvernement, mais pas encore occupées, le long de la principale avenue qui traverse Mpila.

Au loin, ils voient deux tours jumelles en construction qui surplombent le fleuve. Tout ce beau décor contraste avec leurs maisons soufflées par les explosions qui attendent toujours d’être réparées.

« Je vis à Mpila depuis 1959, témoigne un sinistré, mais les explosions ont détruit nos maisons. Jusqu’à présent, on ne peut pas nous donner une réponse valable par les autorités. On vient nous promettre en disant qu’on va nous réparer nos maisons, mais jusqu’à présent on ne répare jamais. »

« Aujourd’hui, poursuit un autre, on est restés orphelins de nos biens, orphelins de nos chers frères [tués par les explosions]. Le drame remonte à six ans, mais nos toits suintent encore jusqu’aujourd’hui. »

A Mpila, il y a quelques sinistrés qui vivent d’espoir. « Nous vivons dans des conditions très difficiles. C’est difficile de s’adapter. Mais une chose est vraie, si l’Etat vous a promis, il finit par réaliser. Il faut savoir patienter. Nous avons espoir qu’il va faire quelque chose un jour. »

Au moins 17 000 personnes avaient perdu leurs habitations à cause des explosions.

Le gouvernement lance le programme Manioc-Banane-Cacao

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, les crédits alloués au démarrage immédiat de ces trois programmes ont été fixés à quatre milliards six cent quatre-vingt six millions de francs CFA (4.686.000.000) au titre du budget exercice 2018.

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement congolais a ciblé trois programmes concernant le manioc, la banane et le cacao pour le compte du ministère de l’Agriculture, au titre de l’année 2018.

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, les crédits alloués au démarrage immédiat de ces trois programmes ont été fixés à quatre milliards six cent quatre-vingt six millions de francs CFA (4.686.000.000) au titre du budget exercice 2018.

Ces crédits seront ventilés de la manière suivante : 1 750 000 000 de francs CFA pour le programme Manioc, 1 150 000 000 francs CFA pour la Banane et le plantain, 1 786 000 000 de francs CFA pour le programme Cacao-culture.

Le dossier présenté par le ministre d’État Henri Djombo comprend un document déclinant, pour chaque programme ciblé : son contexte et sa justification ; les objectifs du programme ; les contraintes à surmonter ; la stratégie de promotion ; les résultats attendus ; les mesures d’accompagnement ; le coût du programme ; enfin, le plan de décaissement des crédits au cours de l’année 2018.

Sur le fond, les programmes viseront essentiellement, pour l’année 2018, la production et la diffusion du matériel végétal sain (boutures, rejets ou plants).

Ce matériel sera déployé sur toute l’étendue du territoire national, avec comme cible prioritaire les petits producteurs. D’autre part, la réussite de ces programmes nécessitera le recrutement spécial de cadres et techniciens compétents pour l’animation et l’exécution des mesures préconisées.

À titre indicatif, les besoins potentiels sont estimés à 1 050 agents, soit 600 pour l’agriculture, 200 pour l’élevage et 250 pour la pêche.

Pour assurer la réussite de la première phase de ces programmes, le ministre d’Etat Djombo a insisté sur la nécessité de sécuriser et de rendre disponibles les crédits alloués dans les meilleurs délais.

Le président de la République a demandé que l’année 2018 soit l’année d’impulsion de ces programmes. Il a instruit le gouvernement d’orienter les crédits ainsi alloués vers le secteur privé agricole, avec comme cibles prioritaires les petits planteurs ainsi que les regroupements de coopératives, notamment féminines.

Remise d’un don de vivres aux populations sinistrées de Les Bandas

Ce don composé des sacs de riz, des sacs de sucre en poudre, des bidons d’huile (de palme et d’arachides) a été remis par le député de Louvakou dans le Niari (sud) et l’Evêque du diocèse de Dolisie.

Jean Aimé Mavoungou, député de Louvakou dans le Niari (sud) et l’Evêque du diocèse de Dolisie, Monseigneur Bienvenu Manamika ont procédé à la remise d’un don de vivres destinés aux populations sinistrées du village Les Bandas dans le district de Louvakou.

Ces populations ont tout perdu après la pluie torrentielle du 25 février dernier. La même pluie a causé la mort de quatre personnes dans le village.

Ce don composé des sacs de riz, des sacs de sucre en poudre, des bidons d’huile (de palme et d’arachides),… est un geste de solidarité et de compassion de la part des donateurs.

Mardi, le préfet du Niari, André Ovu, a promis d’informer le gouvernement de la situation et exprimé sa volonté de chercher des solutions administratives pour secourir au mieux les victimes.

Démarrage des sessions criminelles en mars au Congo-Brazzaville

La nouvelle a été communiquée dimanche dernier, par le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga.

Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga, a annoncé dimanche à Brazzaville, l’ouverture des Sessions criminelles en mars 2018 pour juger les affaires de droit commun. «Les sessions criminelles vont démarrer d’ici la fin du premier trimestre (en mars) et les procès vont être organisés au niveau des Cours d’appel des grandes villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Owando et Ouesso, pour juger toutes les affaires pendantes qui sont aujourd’hui concrètement bouclées, y compris ceux concernant les crimes économiques», a dit le ministre au cours d’une sortie médiatique.

Selon Ange Wilfrid Bininga, au Congo, il n’y a pas de prisonniers ou des détenus politiques, mais des personnes qui ont commis des crimes de droit commun.

«Pas d’amalgame. Ce vocable de prisonniers ou détenus politiques ne devrait pas être utilisé au niveau où nous sommes. Il n’y a pas de prisonniers politiques ni de détenus politique parce que personne ne peut être privé de liberté simplement parce qu’il est un homme politique», a-t-il précisé.

Il a souligné que le Congo est une République organisée qui respecte le principe de la légalité des peines et des délits, et que les gens qui vont être jugés par ces sessions criminelles, sont des prisonniers de droit peu importe si par le passé, ils ont eu à faire de la politique.

Un budget de 450 millions pour une mutuelle des douanes 

Joseph Ndoki a expliqué que ce budget est prévisionnel dans la mesure où les membres de la MUTRADO ont envisagé d’améliorer les messes des douanes délaissées entre temps.

Les membres du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO) ont adopté le 28 février à l’issue de la deuxième session ordinaire du conseil d’administration un budget prévisionnel de 450 millions de francs CFA.

Le président du conseil d’administration de la MUTRADO, Gilbert Missoni Missoungala, a insisté sur l’importance de l’esprit de corps que doivent intérioriser les membres, car celui-ci a un impact positif sur le rendement d’une administration et partant de la mutuelle.

Il a rappelé que « notre préoccupation première est la satisfaction des besoins des mutualistes ce, conformément aux documents fondamentaux », avant de souligner que l’investissement personnel et collectif doit être véritablement accentué au sein de cette organisation d’entraide.

Le président du commissariat aux comptes de la MUTRADO, Joseph Ndoki, a pour sa part fait savoir que cette session avait pour mission d’examiner et adopter les rapports d’exercice 2017 présentés de manière transparente.

A propos du budget, Joseph Ndoki a expliqué qu’il est prévisionnel dans la mesure où les membres de la MUTRADO ont envisagé d’améliorer les messes des douanes délaissées entre temps. Pour ce faire, une commission a été mise en place. Celle-ci s’est assignée comme tâche d’étudier les stratégies d’augmentation des recettes de ces structures de production douanières, pour qu’elles contribuent significativement à l’accomplissement du budget 2018, a-t-il poursuivi.

Parmi les ressources des douaniers, figure aussi les recettes des contentieux qui sont contenues dans les textes fondamentaux régissant ce secteur, a renchéri Joseph Ndoki.

La MUTRADO compte en son sein plus de 2.500 mutualistes qui contribuent à partir des retraits qui se font à la source à hauteur de 10.000 francs CFA par mois. Cette somme a permis à la MUTRADO de réaliser le budget de l’année écoulée. Il sera de même pour cette année.

Moukala quitte la CCAS après un « mandat accompli »

C’est le sentiment qui habite le président sortant de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS), Corneille Moukala Mokoko. Son intérim va être assuré par maître Michel Kaboul Mahouta, le premier sortant.

Le président sortant de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS), Corneille Moukala Mokoko, a déclaré, le 28 février à Brazzaville, qu’il quittait la CCAS avec le sentiment d’avoir aidé les fédérations sportives en conflit à trouver l’apaisement. Son intérim va être assuré par maître Michel Kaboul Mahouta, le premier sortant.

Cette annonce a été faite lors de l’assemblée générale ordinaire de fin de mandat de la CCAS. Mise en place en 2013 par le comité olympique national, la CCAS, dont le rôle est de régler les litiges en milieu sportif a connu beaucoup de réussite car les cas jugés par cette juridiction ont rétabli la justice et ramené la sérénité dans les différentes fédérations en conflit.

Malgré des financements toujours insignifiants, Corneille Moukala Moukoko, le président sortant de la CCAS juge son mandat satisfaisant et exhorte ainsi ses successeurs à dire le droit en leur âme et conscience pour la bonne marche du sport congolais.

« Les écueils rencontrés ont essentiellement été d’ordre financiers car les financements du CNOSC et ceux du ministère des Sports se sont avérés insignifiants. Mais avec le peu que nous avons reçu, nous avons fait l’essentiel. Désormais les différentes fédérations comptent sur nous pour ramener l’apaisement et le compromis dans leurs milieux », a dit Corneille Moukala Moukoko.

Au terme de cette assemblée générale, Michel Kaboul Mahouta, le premier vice-président sortant a été choisi par les arbitres de la CCAS pour gérer les affaires courantes, en attendant la mise en place d’une commission électorale et la convocation par le président du Comité national olympique congolais de la prochaine Assemblée générale élective qui dotera cette structure de nouvelle instance dirigeante.

Maixent Raoul Ominga, nouveau DG de la SNPC

Maixent Raoul Ominga a été nommé au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Maixent Raoul Ominga, expert-comptable agréé CEMAC, est le nouveau directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), une compagnie qui gère depuis 1998, les ressources pétrolières du Congo et demeure jusqu’à présent la seule entreprise publique congolaise exerçant les activités pétrolières.

Maixent Raoul Ominga a été nommé en Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Le natif de la ville d’Oyo (nord) remplace à ce poste Jérôme Koko qui faisait de la résistance face aux travailleurs qui dénonçant sa mauvaise gestion, demandaient son départ.

La SNCP exerce ses activités sur Moho-Bilondo (15 %), Nkossa (15 %), M’Boundi (8,8 %), Kitina (35 %), Sendji (15 %), Yanga (15 %), Djambala (35 %), Foukanda (35 %), Mwafi (35 %), Emeraude (49 %), Yombo (49 %), Tilapia (35 %), Azurite (15 %) et Turquoise Marine-1 (15 %) au travers de sa filiale « Congolaise de Raffinage » (CORAF).

L’OCDH organise une formation des Policiers en Droit de l’Homme

Cet atelier de formation et d’information au bénéfice des agents de la police corrigera les plaintes enregistrées à l’endroit de ses agents.

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Trésor Nzila, a déclaré, le 27 février à Brazzaville, à l’ouverture de l’atelier de formation des agents de la police sur la promotion des droits de l’homme, que des solutions devront être envisagées dans le but d’éradiquer la problématique sur les atteintes aux droits de l’homme à Brazzaville.

Cet atelier de formation et d’information au bénéfice des agents de la police corrigera les plaintes enregistrées à l’endroit de ses agents. L’OCDH invite donc à réviser la ligne de conduite des agents de l’ordre conformément aux exigences de la Convention des droits de l’homme. Les deux jours de partage et de transmission des connaissances de l’OCDH aux policiers permettront à ces derniers de ne plus abuser des pouvoirs de leurs prérogatives.

Parmi les actions décriées par le bureau exécutif de l’OCDH, les arrestations arbitraires, les tortures administrées aux détenus dans des cellules de prisons et autres traitement inhumains et dégradants.

Le directeur général de la police, Jean-François Ndéngué, a souligné que la police est le bras séculier de l’Etat dont la puissance est encadrée par la loi. Cette institution a pour mission fondamentale de protéger les personnes et les biens, de garantir la paix, la sécurité et l’ordre public, de veiller à la stabilité des instruments qui permettent aux populations de vivre ensemble, dans le cadre d’un Etat de droit.

Pour sa part, la représentante de l’Union Européenne au Congo, Saskia De Lang, a affirmé qu’une ligne budgétaire garantira les bonnes œuvres qui seront prises en compte par l’instrument de la démocratie pour les droits de l’homme.

Le Congo figure parmi les 28 Etats membres qui partagent les mêmes valeurs de solidarité et de droits, ensemble avec cette institution engagée à construire, à aider plutôt qu’à condamner, a révélé Saskia De Lang.

Pérenniser de telles assises fait partie de la démarche stratégique de l’OCDH qui mène depuis janvier 2016, au Congo, une série d’ateliers de sensibilisation pour vulgariser le maximum d’informations sur la Convention des droits de l’homme.

Le district d’Ignié va abriter le centre d’entraînement des Diables Rouges

Le projet de la construction de la « Maison des Diables rouges » a été soutenu par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé au cours d’une réunion avec les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Brazzaville.

Le district d’Ignié dans le département du Pool (sud), ce lieu propice à l’isolement, abritera prochainement le centre d’entraînement de l’équipe nationale de football du Congo, les Diables Rouges.

Le projet de la construction de la « Maison des Diables rouges » a été soutenu par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé au cours d’une réunion avec les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Brazzaville.

Les travaux dont le coût n’a pas été révélé seront exécutés par la société chinoise, Dacheng sur un site d’une superficie de 19 hectares.

Il est prévu la construction des bâtiments pour l’administration, un dortoir et un réfectoire pour les sélectionnés sans oublier trois terrains d’entraînement dont un sera revêtu d’une pelouse synthétique.

Tout sera fait pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. A commencer par les décharger de tout souci matériel.

Le quartier général des Diables Rouges du Congo accueillera beaucoup de joueurs dans le futur et autant d’anecdotes croustillantes.

On rappelle qu’en 1972, le Congo de François Mpelé a remporté la 8ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football au Cameroun en battant en demi-finale le Cameroun (1-0) puis le Mali en finale (3-2).

Pour la mémoire collective, la CAN 72 demeure une légende. Ils étaient vingt-deux congolais au Cameroun, juchés sur leurs godasses à crampons. Décidés à bousculer la hiérarchie établie.

Des «sans grade» devenus subitement héros d’une nation et d’un peuple. Nul ne croyait en leur bonne étoile. Et puis, soudain, miracle du football, dirait l’autre, ils ont gravi un à un les échelons de la gloire: Maroc (1-1), Zaïre (0-2), Soudan (4-2), au premier tour, Cameroun (1-0), en demi-finales, et Mali (3-2), en finale.

Le groupe sous-estimé, au départ du Congo, s’est, peu à peu, soudé, a gagné en moral et a fini par constituer une équipe redoutée, une terreur sur les pelouses de Douala et Yaoundé.

Mais après 1972, c’est le trou noir.

Parlement : Les présidents des deux chambres visitent le chantier de leur futur siège

Les présidents des deux chambres ont commencé la visite par un échange avec la partie chinoise au cours duquel celle-ci a présenté l’ouvrage en construction avant la visite des lieux.

Le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale, Pierre Ngolo et Isidore Mvouba ont procédé, le 27 février, à la visite du chantier du futur siège du Palais du parlement.

Accompagnés du ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, de l’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang et d’autres personnalités, les présidents des deux chambres ont commencé la visite par un échange avec la partie chinoise au cours duquel celle-ci a présenté l’ouvrage en construction avant la visite des lieux.

« Nous venons de visiter un grand symbole de la force des relations qui existent entre nos deux pays, la République populaire de Chine et la République du Congo. Ce chantier se fait grâce à un apport, un sacrifice de nos partenaires. Il est un don de la Chine au Congo et un grand don. Il est évalué à 34 milliards 500 millions de CFA. Ce n’est pas  rien surtout en cette période où  la conjoncture est difficile. Les travaux ici évoluent sans problème et nous sommes très contents. Nous disons merci à nos amis chinois. Notre espoir est que dans les délais fixés le parlement congolais aura un siège, ce qui est un grand pas », a déclaré le président du Sénat.

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a confié que « ce nouveau  siège  du parlement arrive à point nommé et au regard de la présentation qui a été faite, nous avons hâte d’y  intégrer le plus vite possible ».

Ce chantier occupe une surface totale de 47 000 m2. La surface de construction est d’environ 24 000 m2 avec 23 589 m2 de construction superficielle et 411m2 de construction souterraine comprenant les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Les travaux sont exécutés par la société Jiangsu provincial corporation (JPC) pour une durée de 3 ans. Le chantier sera livré en 2020.

Boniface Okouya fait une mise au point chez les Pharmaciens

Le directeur de la pharmacie et du médicament, Dr Boniface Okouya, a persisté, le 27 février à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, que le processus électoral pour la mise en place du bureau du Conseil national de l’ordre des pharmaciens était déjà en marche et ira jusqu’au vote le 2 avril prochain.

Répondant aux conclusions de l’assemblée générale, dirigée par le bureau actuel du conseil national de l’ordre des pharmaciens, le Dr Boniface Okouya a indiqué que la ministre de la Santé et de la population, suite à la constatation avérée de l’illégalité de l’actuel bureau du conseil de cet ordre, a mis en place, la commission d’organisation des élections du conseil national des pharmaciens du Congo. Précisant que la ministre l’a fait en application de la loi, du décret et de l’arrêté instituant la commission nationale d’organisation des élections au sein des ordres professionnels de la santé.

« Le conseil national des pharmaciens du Congo a été élu et mis en place le 9 août 2003. Le bureau de ce conseil est rentré dans l’illégalité criarde en violation de la loi. Ce bureau a perdu sa légitimité et sa légalité depuis 2007 », a-t-il fait savoir.

Pour Boniface Okouya, la loi 012-92 du 29 avril 2012 qui institue le conseil national de l’ordre des pharmaciens du Congo est claire en son article 8. En effet, selon lui, cet article stipule en son alinéa 3 que la durée du mandat des membres élus du conseil national de l’ordre national des pharmaciens est de 4 ans non renouvelable.

«L’article 37 de la même loi dit que la qualité de membre du bureau d’un conseil de l’ordre se perd en fin de mandat (2007 pour le cas d’espèce) », a-t-il précisé.

Boniface Okouya a aussi fait comprendre que le décret 2000-309 du 3 novembre 2000, portant fonctionnement de l’ordre national, en son article 4 dit bien que les organes de l’ordre national des pharmaciens sont mis en place par élection au cours d’une assemblée générale. « Le ministère de la Santé convoque l’assemblée générale », a-t-il complété.

« La commission nationale d’organisation des élections au sein des ordres professionnels de la santé placée sous l’autorité du ministre de la Santé et de la population est chargée de préparer les élections au sein des ordres nationaux des médecins, des pharmaciens et des sages-femmes ; organiser les élections des membres des bureaux de ces différents ordres, convoquer et superviser les élections dans les assemblées constitutives des ordres professionnels de la santé et installer les membres des bureaux élus dans leurs fonctions », a conclu Boniface Okouya.

La mutuelle des douanes appelée aux résultats

L’appel a été lancé par le président du conseil d’administration de la mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO), Gilbert Missoni Misoungala, à l’ouverture de la 3ème session du conseil d’administration de cette organisation d’entraide.

Le président du conseil d’administration de la mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO), Gilbert Missoni Misoungala, a appelé, le 27 février à Brazzaville, à l’ouverture de la 3ème session du conseil d’administration de cette organisation d’entraide, les membres à œuvrer sans répit en vue d’atteindre, cette année, les objectifs que lui a assignés le gouvernement.

« Nous avons à relever cette année les prévisions budgétaires édictées par le gouvernement qui s’élèvent à la somme de 121 milliards de francs CFA », a-t-il souligné Gilbert Missoni Misoungala.

Il a encouragé à cette occasion les membres de la MUTRADO à développer l’esprit de corps, de cohésion et d’unité en s’investissant dans le travail afin de parvenir aux résultats escomptés.

« L’amélioration des conditions de vie des douaniers contribuera à coup sûr à l’augmentation du rendement douanier », a-t-il fait savoir.

Pour Gilbert Missoni Misoungala, la MUTRADO ne vise que le renforcement de l’esprit de corps et de solidarité entre ses membres. Elle contribue également, conformément à l’article 2 de son statut, à l’amélioration des conditions de vie de des membres par une assistance multiforme.

Au cours de cette session qui se tient dans un contexte de morosité, les membres de la MUTRADO vont passer minutieusement au crible les documents qui ont été élaborés par le bureau exécutif national en vue de leur adoption. Ces documents constitueront le canevas de fonctionnement de cette organisation d’entraide en 2018.

Vers la validation d’un plan de riposte contre le VIH/SIDA

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué, le 21 février à Brazzaville, que le Congo s’employait activement dans la riposte de l’épidémie du SIDA en mettant l’accent sur les mécanismes de prise en charge complète des personnes vivant avec cette maladie.

Le Congo s’est aligné aux nouvelles recommandations de l’OMS dans le suivi des personnes vivant avec le VIH en réactualisant les nouvelles lignes directrices élaborées et les normes de procédures en 2010. Ces lignes directrices tiennent compte des nouveautés en matière de dépistage, de prévention de l’infection à VIH tels que la prophylaxie pré exposition et l’utilisation de l’auto test de dépistage, a dit Jacqueline Lydia Mikolo.

Pour la ministre de la Santé, la prévention et la prise en charge du VIH SIDA ont connu des avancées significatives ces dernières années au plan mondial. Le gouvernement congolais s’est investi pour faciliter l’accès à la prévention, avec un accent particulier sur la transmission de la mère à l’enfant, l’accès aux soins et au traitement à l’infection à VIH par la sensibilisation de la population, a la gratuité du traitement anti rétro viral et le suivi des patients, l’équipement des formations sanitaires pour le suivi des malades et le renforcement des capacités du personnel soignant.

« Le Congo adhère à la vision stratégique de l’ONU SIDA qui s’attèle à atteindre l’objectif 90- 90 concernant le traitement du VIH à l’horizon 2020. Aussi il compte poursuivre les efforts par l’élaboration du plan d’accélération au VIH par la chaîne de transmission », a-t-elle renchéri.

La représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Congo, Fatoumata Binta Diallo a rappelé qu’en 2016, l’OMS a publié les directives consolidées sur l’utilisation des médicaments antirétroviraux pour traiter et prévenir l’infection par le VIH.

Ces lignes directrices, a-t-elle poursuivi, s’adressent principalement aux gestionnaires de programmes nationaux de lutte contre le VIH aux cliniciens, aux personnes vivant avec le VIH, aux organisations de la société civile, aux bailleurs de fonds ainsi qu’a tout autre partenaire impliqué dans la lutte contre le VIH.

Pendant deux jours, les participants à l’atelier de validation des lignes directrices nationales sur l’utilisation des Anti rétroviraux (ARV) pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH SIDA vont plancher à la validation du document relatif aux nouvelles mesures liées à l’infection VIH.

Les travaux du nouveau siège du Parlement avancent normalement

La fin des travaux est prévue pour 2020. Assurance a été donnée à ce sujet aux présidents des deux chambres du parlement, par le directeur général de la société Jiangsu provincial construction (JPC), Liu Jian.

Le directeur général de la société Jiangsu provincial construction (JPC), Liu Jian, a affirmé, le 26 février à Brazzaville, à l’issue d’une rencontre avec les présidents des deux chambres du parlement, que sa société respectera les délais de construction du nouveau siège de cette institution. La fin des travaux est prévue pour 2020.

Au cours de leurs échanges, Liu Jian a indiqué que les travaux de la construction du siège parlementaire que sa société exécute sont accélérés conformément au planning général. Il a présenté tour à tour aux deux présidents des chambres parlementaires la maquette du nouveau siège.

Profitant de la même occasion, Liu Jian a invité les deux hommes à la tête du parlement à honorer de leur présence le chantier. Au travers de cette visite officielle, a-t-il fait savoir, les deux autorités pourront avoir l’opportunité d’en savoir plus au sujet de leurs accords, quant à la qualité et le délai de la remise des locaux entre leurs mains.

Ce nouveau siège en construction est un don de la Chine au gouvernement congolais. Ce symbole de l’amitié témoigne des relations très étroites qui consolident les deux Etats.

Les citernes de carburant entrent enfin pour ravitailler Brazzaville

Le ravitaillement est devenu un problème depuis plusieurs mois, depuis notamment la multiplication des attaques et braquages sur l’axe Brazzaville-Loutété sans oublier la destruction d’une bonne partie du chemin de fer dans le département du Pool.

C’est le soulagement à Brazzaville. Plusieurs citernes de carburant en provenance de Pointe-Noire, la capitale économique du pays, et appartenant à la société SCLOG, défilent depuis ce mardi matin, pour le ravitaillement de la ville capitale.

Le ravitaillement est devenu un problème depuis plusieurs mois, depuis notamment la multiplication des attaques et braquages sur l’axe Brazzaville-Loutété sans oublier la destruction d’une bonne partie du chemin de fer dans le département du Pool (sud) par les ninjas nsiloulous du pasteur Ntoumi.

Une crise qui fait régulièrement flamber le prix du carburant et oblige les automobilistes de Brazzaville à trouver d’autres circuits d’approvisionnement, via la République démocratique du Congo (RDC) notamment.

La réouverture du trafic sur le CFCO, au terme de la réparation des ouvrages d’art détruits ne saurait tarder, et le gouvernement s’y emploie.

Outre les importations de carburant et afin d’anticiper sur la demande de plus en plus forte que ne peut satisfaire la CORAF, il est envisagé la construction de deux autres raffineries à Pointe-Noire.

Un code de bonne conduite pour mettre de l’ordre au sein de l’équipe nationale

Le ministre congolais des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé à penser à un règlement intérieur, sorte de code de bonne conduite en vue de mettre de l’ordre dans le comportement des joueurs appelés en sélection nationale.

«Nous ne pouvons pas quitter le Congo pour aller régler les problèmes des primes à l’étranger ou séance tenante pour un match, les prix varient. On ne sait plus combien on doit payer. Les joueurs menacent de ne pas jouer. C’est vraiment très gênant, surtout quand cela se passe à l’étranger. Les jeunes gens au Maroc ont commencé à se rebeller pour une affaire des primes. Nous sommes passés de 750 mille francs à 2000 euros. On nous prend en otage. Comme ils étaient en train d’avancer dans les résultats, chaque fois il fallait augmenter la prime », a déclaré le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé pour justifier le bien-fondé de ce code de bonne conduite.

« Avant de voyager, vous lirez le document. Si vous êtes d’accord avec la prime, vous signez », a précisé Hugues Ngouélondélé devant les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

Le code de bonne conduite initié par le ministre congolais des Sports permettra à un Diable rouge de savoir ce qu’il va gagner et comment doit-il se comporter.

Il définit aussi les missions du staff technique, des membres de la Fécofoot et ceux du Ministère des Sports et de l’éducation physique.

Conférence des maires francophones prévu à Brazzaville en juin 2018

L’annonce a été faite au maire de la ville-capitale, Christian Roger Okemba, par la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Suze Percy Filippini, le 26 février.

La prochaine conférence des maires francophones se déroulera à Brazzaville en juin 2018. L’annonce a été faite au maire de la ville-capitale, Christian Roger Okemba, par la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Suze Percy Filippini, le 26 février.

« Notre session de travail a porté sur la planification du forum des maires francophones qui aura lieu en juin prochain. La mairie de Brazzaville a signé le pacte de Milan et le maire a fait un plaidoyer formidable pour cette ville, qui joue son rôle dans le cadre des objectifs à atteindre. L’idée de ce pacte est de faire le lien entre le milieu rural et la ville, c’est-à-dire faire en sorte que les villes puissent nourrir les habitants des villes. Brazzaville s’est lancé dans ce défi et a gagné ce pari grâce au dynamisme du maire de la ville » a indiqué Suze Percy Filippini.

Un comité mixte composé d’experts de la Fao et de la mairie de Brazzaville est mis en place pour examiner des questions logistiques et organisationnelles.

La tenue de cette conférence épouse l’initiative de l’agriculture urbaine lancée par la mairie de Brazzaville.

« C’est un grand défi pour la ville de Brazzaville, car parmi les axes de forum, on évoquera le pacte de Milan. Le principe est simple, une maison, un jardin. Il faut que nos hôtes visitent et qu’ils découvrent effectivement Brazzaville qui, est une ville où l’agriculture urbaine connaît un essor », a confié Christian Roger Okemba.