Un envoyé spécial de l’UE en visite chez Sassou N’Guesso

Koen Vervaeke a échangé jeudi 5 juillet, avec le président congolais sur le processus électoral en RDC et les rapports entre l’Union Européenne et la République du Congo.

C’est dans le cadre de la mise en service du siège de l’Union européenne (UE) dans la capitale congolaise, que Koen Vervaeke, s’est rendu au Congo. L’envoyé spécial de l’UE, a eu un échange avec le président Sassou N’Guesso, jeudi 5 juillet à Brazzaville. Au centre de leur rencontre, tout d’abord, les relations qui unissent le Congo et l’Union Européenne. En fin, les deux hommes ont parlé du processus électoral de la République Démocratique du Congo.

Koen Vervaeke, a expliqué à Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL), que son institution tient à ce que les autorités de la RDC respectent leurs engagements en ce qui concerne l’organisation des élections le 23 décembre 2018. Cette date avait été arrêtée à la suit des accords de la Saint-Sylvestre signés le 31 décembre 2016, par le gouvernement, les partis politiques et la société civile.

Il faut noter que le choix de l’UE d’envoyer Koen Vervaeke n’a pas été fait au hasard. Cet envoyé spécial de l’UE est le directeur général pour l’Afrique du service européen pour l’action extérieure et envoyé spécial de l’UE pour la CIRGL.

Nécrologie: le ministre Pierre Ernest Abandzounou est mort

L’ancien ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technique, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo au Tchad, a tiré sa révérence le 3 juillet, des suites d’un accident vasculo-cérébral.

Il a occupé plusieurs postes politiques et administratifs au Congo. En 2002, il a été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la recherche scientifique.

Il a longtemps été vice-président de l’Union des forces démocratiques, parti de David Charles Ganao, avant de créer en 2005 son association politique dénommée le Comité d’action pour le progrès (CAP) qui, en 2011, à l’occasion du onzième congrès extraordinaire du Parti congolais du travail, va se dissoudre au profit de cette formation politique.

Le CAP s’était fixé plusieurs objectifs, entre autres, contribuer au développement socio-culturel, défendre des identités culturelles nationales, promouvoir le développement rural et la lutte contre la pauvreté, protéger l’environnement, intérioriser la culture démocratique ainsi que renforcer l’unité nationale, le civisme, le patriotisme et défendre les droits humains, les libertés individuelles et collectives.

Depuis 2013 jusqu’à sa mort, il a été ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo au Tchad, après son départ du gouvernement.

Couverture sanitaire des examens d’Etat : plus de 2 600 candidats pris en charge

Ces statistiques de l’opération « Confiance » ont été présentées, le 4 juillet à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse co-animée par les lieutenants de police, Daniela Gloire Ngassiélé et Bertrand Roger Sah Mbou, médecins urgentistes à la sécurité civile.

Dans le but de prendre en charge médicalement des élèves malades et si possible les stabiliser afin de leur permettre de poursuivre leurs examens, la direction générale de la Sécurité civile a lancé sur le terrain la première promotion de ses médecins d’urgences et de catastrophes. En effet, au total 2601 candidats ont été pris en charge par des sapeurs-pompiers à travers l’opération « Confiance » à Brazzaville, Kinkala, Pointe-Noire, Impfondo, Ouesso, Nkayi, Dolisie, Owando et Oyo où cette composante de la police est présente.

Selon les statistiques présentées, la ville de Brazzaville a enregistré 2 138 cas dont 587 au baccalauréat (Bac) technique sur les 675 au niveau national, 588 au Bac général sur 746, 808 au BEPC sur 1 012, 88 au BET sur les 97 et 68 au CEPE sur 71. Cette couverture sanitaire n’a concerné que les épreuves écrites des différents examens d’Etat. « Ce qui a motivé cette opération, c’est le fait que nous sommes maintenant prêts. La sécurité civile est le premier maillon de secours pour la population congolaise », a expliqué le Dr Bertrand Roger Sah Mbou.

S’agissant des pathologies rencontrées, les deux conférenciers ont cité le paludisme, le syndrome grippal, la gastro entérite, l’Asthme, la carie dentaire, le syndrome anémique, l’Otite, l’hypertension artérielle, le mal épileptique, l’avortement, le syndrome hystérique et bien d’autres. « Nous avons eu des évacuations et avons traité ce qu’on pouvait sur place. Le but était d’éviter qu’un élève puisse rater son examen pour revenir l’année prochaine. Nous avons stabilisé les malades par rapport à nos moyens et pour les cas les plus graves, ils ont été envoyés dans les hôpitaux par rapport à leur proximité », a indiqué le Dr Daniela Gloire Ngassiélé, précisant que l’organisation des ambulances a été faite de telle sorte qu’il y ait un infirmier, un médecin et un brancardier en cas d’évacuation.

Interrogé sur les difficultés rencontrées sur le terrain, le lieutenant de police Bertrand Roger Sah-Mbou a déclaré que tout début d’une action n’a toujours pas été facile au regard du nombre important de pathologies. Des maladies qui pourront être prises en compte totalement à l’avenir car cette promotion comprenait tous les spécialistes: pédiatres,  gastroentérologues, cardiologues, chirurgiens et gynécologues. Il a aussi souligné la nécessité de travailler de connivence avec les ministères en charge des questions de l’éducation afin de faciliter la communication, les échanges entre les deux parties. « Le nombre n’a pas peut-être répondu à toutes les attentes de la population. Il était question de gérer plusieurs cas à la fois, ce n’est pas facile mais nous nous sommes efforcés pour abattre un grand travail », a-t-il poursuivi.

Rappelons que l’action de la sécurité civile a été saluée par le gouvernement, à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, qui le reconnaissait, le 27 juin à Louingui. « La sécurité civile remplissait son office. Nous avons tiré les enseignements de leur apport déterminant pendant les épreuves écrites du baccalauréat. Nous ne pouvons que nous satisfaire de cette coopération qui permet de prendre en charge les enfants malades », déclarait-il.

Le ministre de la Culture apporte son soutien au groupe Extra-Musica

Léonidas Carel Mottom a annoncé son soutien à l’orchestre, au cours d’une réception qui a eu lieu dans la salle de conférence du ministère, le 3 juillet, à Brazzaville.

Le ministre de la culture et des arts,  Léonidas Carel Mottom a reçu la groupe congolais Extra-Musica. C’était dans la salle de conférence dudit ministère le mardi 03 juillet 2018. Le ministre a félicité les membres du groupe Extra-Musica, qui viennent de célébrer leur 25 ans d’existence. Il leur exhorte à faire de la musique leur deuxième réligion.

Léonidas Carel Mottom a, par ailleurs, déploré le fait que leur concert avait été contesté par certains congolais de la diaspora de France.

« Nous étions très sensibles à cela, parce que nous suivions de très près tout ce qui s’est passé avant et après ce concert, minute par minute. Sa tenue est pour nous un moment de satisfaction et même de fierté car très peu de musiciens de chez nous, résidant ici, vont de l’autre côté livrer des concerts. Cela mérite d’être souligné et encouragé.  Nous encourageons l’artiste musicien Roga-Roga à persévérer dans cette voie, mieux à continuer dans cette direction. Nous sommes heureux de ce qui s’est passé à Paris », a déclaré le ministre.

Léonidas Carel Mottom également déploré le fait qu’il n’y a que très peu d’artistes qui donnent des concerts. « Si vous ne voulez plus combattre qu’est ce qui adviendrait ? Il faut continuer à combattre, parce que le combat fait partie de la vie. Le président de la République avait dit, il y a quelque temps, malgré la crise, le travail ne doit pas s’arrêter », a encouragé Léonidas Carel Mottom.

« Quand bien même il n’y a pas des moyens, l’orchestre est en train de programmer des spectacles à l’étranger. C’est une très bonne chose, ce que fait Roga-Roga. C’est un ambassadeur de la musique congolaise. On doit lui attribuer ce titre. C’est un ambassadeur, qui a l’habitude d’aller en Afrique de l’ouest, dans les pays qui nous entourent, donner des spectacles. Il le fait depuis plusieurs années. Vous avez notre soutien, nous allons vous assister et vous accompagner. Je pense que ce qui s’est produit à Paris ne se reproduira pas au Canada. Nous allons être en contact avec vous. Bon voyage et bon vent », a souhaité le ministre.

Congo : les journalistes mettent en place le Rescos

A l’issue d’une assemblée générale organisée le 30 juin à Brazzaville, les journalistes ont créé le bureau exécutif du Réseau des spécialistes en communication sanitaire (Rescos).

Ce bureau exécutif, composé de neuf membres regroupait aussi bien des journalistes des organes de presse public que ceux du privé de Brazzaville. Le Rescos a pour objectif de former des communicateurs en matière de santé afin de leur permettre de relayer, dans leurs médias, des informations dans ce domaine.

Outre la mise en place du bureau, l’ordre du jour de l’assemblée générale a porté également sur l’amendement et la validation des statuts et du règlement intérieur.

Le document a fixé les règles d’organisation et de fonctionnement du réseau ainsi que les attributions de chacun des animateurs. Les modalités d’adhésion et les cotisations statutaires des membres sont aussi prévues dans ce document.  Après examen et discussion, les membres du réseau ont adopté le document après amendements.

Gertrude Goma Bayi, nouvellement élue à la présidence du Rescos, a indiqué que la tâche est immense. Les informations seront données conjointement avec le ministère de la Santé et de la population et l’Organisation mondiale de la santé partenaire du réseau. « L’adhésion est ouverte à tout le monde, parce que l’objectif est de donner la bonne information de santé à la communauté », a-t-elle dit.

Notons que les travaux de l’assemblée générale ont été ouverts par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio. Selon lui, le Congo s’engage dans l’intégration de la composante communication en santé dans toutes ses interventions.

Rappelant que la communication est une composante majeure dans les interventions sanitaires, Florent Balandamio a indiqué que donner l’information n’intervient pas seulement pour une visibilité événementielle mais également comme un instrument au service de la santé de la population. « La communication constitue une intervention majeure pour la promotion de la santé et des soins préventifs comme la vaccination, l’hygiène et le dépistage. Elle occupe une place de choix dans la prévention et la prise en charge des catastrophes et des épidémies », a indiqué le directeur de cabinet.

D-élise fashion promeut la mode congolaise

La maison de couture et de stylisme a organisé la 6ème édition de ses soirées culturelles le week-end dernier à Brazzaville.

 

Comment promouvoir la mode congolaise ? D-élise a trouvé une astuce. La maison de couture et du stylisme organise des soirées culturelles pour mettre en valeur non seulement la culture mais aussi la mode congolaise. Celle-ci a organisé, le week-end dernier à Brazzaville, la sixième édition de ses soirées culturelles.

Ont pris part à cet évènement, des acteurs de la culture congolaise et d’ailleurs. C’était l’occasion pour les amoureux de la culture de vivre des moments riches en couleurs, de savourer de belles prestations des mannequins.

Pour les organisateurs de ces soirées culturelles, celles-ci visent la promotion de la mode nationale. Bon à savoir, toutes les tenues avec lesquelles les mannequins ont défilé pendant les soirées ont été toutes confectionnées au Congo par la maison de couture D-élise.

Hormis le défilé de mode, les invités ont eu droit à un spectacle scénique notamment de la danse, du chant, de la comédie. C’était aussi une occasion de découvrir des jeunes chanteurs et mannequins.

D-Elise fashion est une structure de couture et de mode, créée en 2012 par la jeune congolaise Davina Elisé Mfouema.

Insertion sociale : 4500 jeunes seront formés dans divers métiers

Cette formation entre dans le cadre du projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

C’est mercredi 27 juin 2018, qu’a commencé la collecte des données des jeunes âgés de 16 à 30 ans ayant abandonné le chemin de l’école depuis plus de deux ans. L’objectif est de permettre à cette couche juvénile d’apprendre divers métiers de son choix en vue de son insertion dans la vie sociale.

Ce sont au total quatre mille cinq cents jeunes qui seront recrutés dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et leurs périphéries. Le projet PDCE prévoit une répartition suivante : les deux capitales auront chacune un effectif de deux mille deux cent cinquante jeunes éligibles.  Le projet est cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

Le processus de collecte qui a commencé le 27 juin dernier se poursuit jusqu’au 03 juillet prochain, se fait aux gymnases Maxime-Matima à Makélékélé, dans le premier arrondissement, gymnase Henri-Elendé à côté du stade Massamba-Débat, gymnase Nicole-Oba à Talangaï, ainsi qu’au Centre de formation professionnelle Don- Bosco à Djiri.

Les métiers retenus, figurent ceux de l’électricité, la restauration, la coiffure-esthétique, la maçonnerie, la mécanique, l’agropastorale, la coupe-couture, la plomberie, le carrelage, la pâtisserie, la liste n’est pas exhaustive.

 

Congo : l’Acat dit non à la torture

L’organisation non gouvernementale a fustigé la pratique de la torture dans le pays, le 26 juin à Brazzaville, au cours d’une conférence-débat organisée au Centre d’information des Nations unies.

L’activité s’est déroulée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture. Afin de permettre aux acteurs de la chaîne pénale d’évaluer leurs insuffisances et leurs réussites dans des partenariats déjà engagés entre différents professionnels, et de chercher des moyens nécessaires pour fédérer leurs intelligences ainsi que leurs énergies dans la promotion du respect des garanties judiciaires, les participants ont débattu sur la pratique de la torture au Congo et les moyens d’agir conjointement en vue d’enrayer ces traitements cruels inhumains.

Dans son mot de circonstance, le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat-Congo), Christian Loubassou, a rappelé que cette journée constituait pour son association un moment important en vue d’ interpeller tous les acteurs concernés par l’adoption du nouveau code pénal incriminant la torture, l’adoption de la loi organique de la CNDH, la création d’un mécanisme national de prévention consécutive à la ratification du protocole facultatif à la convention contre la torture effectuée en avril 2016. Question de rendre effectifs des programmes de réparation et de réhabilitation des victimes de torture ; de mettre fin à l’impunité des auteurs des actes de torture ; et d’améliorer les conditions de détention des détenus.

Pour sa part, Loamba Moke, président de l’Association des droits de l’homme et de l’univers carcéral, a fait une communication centrée sur « L’assistance aux victimes de torture : réalités et perspectives ». Cette assistance, au fil des temps, doit commencer aux portes des commissariats de police et des brigades de la gendarmerie, a-t-il dit. D’après lui, le Congo doit mettre en place un comité de lutte contre la torture et créer un institut des droits de l’homme qui permettra à tous les cadres de bénéficier d’une formation continue, afin que la culture des droits de l’homme soit effectivement installée dans le pays.

Cette conférence a été un grand moment d’échange entre les animateurs et l’auditoire. A l’issue de la séquence des questions-réponses, les participants ont quitté la salle, satisfaits et informés.

Notons que pour l’Acat-Congo et la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture, cette journée a été l’occasion d’une prise de conscience de responsabilité collective des acteurs de la chaîne pénale. Elle a été célébrée au Congo sur le thème « Renforcement des synergies pour le respect des garanties judiciaires : un pari gagnant pour l’Etat et la société civile en République du Congo ».

Insertion professionnelle : vers un nouveau plan national de développement

Le sujet est au centre des assises depuis une semaine des cadres des ministères sectoriels, des délégués des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers.

C’est ce mardi 26 juin 2018, que le nouveau Plan national de développement (PND), pourrait être adopté. Des dizaines de cadres des ministères sectoriels, des délégués des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers sont en conclave, pour tenter d’examiner de fond en comble le projet du PND 2018-2022.

Le PND place la réforme du système éducatif national au cœur des actions gouvernementales pour les cinq prochaines années. Pour lutter contre le chômage justement, les autorités soutiennent volontiers que la formation est la « meilleure » solution. C’est aussi le point de vue De Trebaud Tchicaya-Gondhet, qui estime que ces dernières années, les initiatives en faveur de la formation générale et professionnelle se sont montrées infructueuses.

Des experts présents à ces assisses se sont, intéressés aux modalités de recrutement des entreprises. Le rapport entre la formation et l’emploi est selon eux un « lien faible ». C’est le cas des métiers liés à l’artisanat (menuiserie, plomberie, boulangerie…) ou de ceux qui demandent des compétences techniques particulières (réparation automobile, comptabilité…).

C’est la raison pour laquelle, ces experts ont développé la réflexion selon laquelle l’adéquation entre la formation et le poste à pourvoir n’est pas le principal critère de recrutement des entreprises « qui privilégient davantage l’expérience professionnelle, ou alors la polyvalence et la capacité d’adaptation ».

Cette problématique de formation-emploi est en lien avec d’autres thématiques débattues au cours de cet atelier national de validation des outils du PND 2018-2022.

Brazzaville accueille la première édition du Salon du Pagne africain

L’évènement se tiendra du 29 au 30 juin au Radisson Blu de Brazzaville, sous le thème : « Entreprendre avec le pagne ».

L’initiative est de l’agence de communication événementielle La Fleur de Lys, que dirigée Prisca Pamela Okemba. La capitale congolaise va abriter cette première édition du salon du Pagne africain du 29 au 30 juin prochain. Notons que le choix du thème n’est pas anodin

C’est du moins ce que nous confie Prisca Pamela Okemba, “C’est plus par passion et amour que je m’intéresse à tout ce qui est pagne. L’objectif du salon du pagne africain de Brazzaville est de promouvoir l’entreprenariat dans le secteur du tissu. Ce salon est dédié à l’univers du pagne, aux opportunités de promotion et de valorisation des créations et des innovations du pagne africain.”

Le salon du Pagne africain sera riche en couleur, au menu de l’évènement, deux jours d’exposition-vente (vendredi et samedi), des défilés avec les collections de Eric Schaix, Maureen Akem (Sunny Rose), une soirée gala au Pavillon Joséphine le samedi et un concert after event de Hiro, le dimanche.

Érik Schaix est l’invité d’honneur de ce salon. Ce disigner évolue dans le monde de la mode depuis une quarantaine d’années. C’est d’ailleurs lui qui habille les premières dames africaines depuis 20 ans. “Je suis beaucoup la mode des saisons pour le pagne, mais je suis un peu dans l’intemporel car le tissu pagne est déjà tellement fantaisie. Mon art appliqué serait plutôt le bon chic parisien à travers le pagne. Je m’amuse énormément à plisser du pagne, chose qui se fait peu en Afrique, ou à le broder.”, explique-t-il.

Congo: une nouvelle loi sur l’occupation des terres promulguée

Ce texte qui a été présenté à la presse lundi 25 juin, fixe les nouvelles procédures d’occupation et d’acquisition des terres au Congo.

Le président de la république, Denis Sassou N’Guesso à promulgué le 13 juin dernier, la loi sur l’occupation des terres. Celle-ci a été présentée à la presse hier lundi 25 juin à Brazzaville par le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala. Un texte fixe les procédures d’occupations et d’acquisition des terres en République du Congo. Constitué de cinquante-quatre articles, il précise clairement les nouvelles modalités et procédures d’occupation et d’acquisition des terres et terrains par les propriétaires terriens et autres, des zones rurales, urbaines ou périurbaines.

Au-delà des modalités, il prévoit aussi des sanctions pénales sévères à l’encontre de ceux qui ne dresseront contre cette loi. Cette nouvelle loi, instaure un mécanisme nouveau de reconnaissance des terres coutumières et précise, entre autres, que les détenteurs de ces terres doivent les notifier auprès de l’Etat, s’ils veulent être dans les normes et être reconnus comme propriétaires terriens légaux.

« L’acquisition des terres du domaine rural n’est réservée qu’aux personnes physiques et morales de nationalité congolaise. Lorsqu’il s’agit des terres coutumières, préalablement reconnues par l’Etat, seul lui, les collectivités locales, les établissements publics, les personnes physiques ou morales de nationalité congolaise sont autorisées à les occuper ou les acquérir », a indiqué le ministre Pierre Mabiala.

Il faut noter que, la nouvelle loi proscrit toute acquisition des terres du domaine rural et coutumier par une personne étrangère établie au Congo. Seuls les ressortissants des pays qui ont autorisé aux résidents congolais d’acquérir des terres ou terrains sur leurs sols peuvent bénéficier des terres aux Congo.

Cependant, en vue de mettre de l’ordre dans le secteur, la nouvelle législation prévoit des sanctions pénales, civiles et administratives, allant de six mois à cinq ans d’emprisonnement, assorties d’une amende financière pouvant atteindre cinq millions FCFA, à l’encontre de toute personne qui aura cédé, occupé ou acquis frauduleusement des terrains.

« Quiconque occupe illégalement des terres ou terrains appartenant à autrui ou procède à leur vente est passible d’un emprisonnement allant jusqu’à plus de cinq ans, et devra payer une amende allant de cinq cent mille à trois millions F CFA. De même, plus de cinq ans d’emprisonnement, assortis d’une amende allant jusqu’à cinq millions FCFA sont prévus contre quiconque va vendre un même terrain à plusieurs personnes », a reprécisé le ministre des Affaires foncières et du domaine public.

Cette loi interdit aussi l’occupation ou acquisition, désormais, des terres du domaine rural, des terres ou terrains en zone urbaine et périurbaine déclarés non constructibles. Il s’agit, entre autres, des zones et montagnes sablonneuses, des versants des montagnes sablonneuses, des aires protégées, des emprises des océans, des fleuves, des rivières, des lignes de transport électrique à haute et moyenne tension.

Changement climatique : Brazzaville bénéficie d’un fonds français

Quinze pays parmi lesquels le Congo recevront 30 millions d’euros de la France en soutien à l’Accord de Paris.

Le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Chochery, ont signé mardi 19 juin, un protocole d’accord. Une entente relative aux 30 millions d’euros que la France à travers l’Agence française de développement (AFD), donnera à 15 pays pour soutenir l’Accord de Paris, dans la lutte contre le changement climatique.

« La signature de ce protocole d’entente va permettre au Congo de bénéficier les 30 millions d’euros mobilisés par l’Agence Française de Développement (AFD) valable pour une quinzaine de pays et faire que le Congo passe de sa position d’enjeu à la position d’acteur dans la lutte contre le changement climatique », a fait savoir Bertrand Cochery.

Le ministre Arlette Soudan Nonault a salué cette facilité financière de la France qui viendra renforcer la gouvernance du Congo dans la lutte contre le changement climatique.

L’Association Espoir dénonce la fin du statut de réfugié des Rwandais au Congo

Plus de 8000 réfugiés rwandais sont regroupés au sein de cette association, qui déplore une décision prise depuis le 31 décembre 2017.

Mardi 19 juin à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, l’association Espoir a dénoncé la fin du statut de réfugié des Rwandais au Congo. Ladite association a présenté les conséquences socio-humanitaires et sécuritaires de la cessation du statut de ces réfugiés.

Ces rwandais par le biais du coordonnateur d’Espoir, Jean Bosco Mugemana, ont aussi fustigé l’attitude du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) qu’ils jugent complice des autorités congolaises.

« La communauté rwandaise suite à la fin de l’assistance du Hcr a connu déjà près de 33 décès et souffre de maladies grave de tous genres. A cela s’ajoute le traumatisme dû au manque de papiers car, les réfugiés rwandais ne peuvent plus circuler librement ni voyager. Et au plan éducatif, nos enfants ne peuvent plus aller à l’école suite à l’arrêt brutal de l’assistance liée à la scolarisation des enfants », a détaillé Mugemana.

Notons que l’association Espoir regroupe en son seins plus de 8000 rwandais membres.

Les femmes se forment sur la gestion des projets

A travers un atelier initié par l’association Azur développement, avec l’appui financière de l’Union Européenne.

Depuis le 19 juin 2018, une vingtaine de participantes, membres des organisations de femmes des départements de Brazzaville, Bouenza et Pointe-Noire, sont en atelier de formation. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables », initié par l’association Azur développement.

Pour les organisateurs de cet atelier, cette rencontre de quatre jours est l’occasion, entre autres, d’aider les participantes à comprendre le cycle d’un projet et ses différentes étapes ; améliorer leurs connaissances sur la rédaction d’un projet, dans l’élaboration du cadre logique et le suivi des indicateurs, ainsi qu’en suivi et évaluation.

« En effet, la situation des femmes et jeunes filles issues des milieux défavorisés, victimes des violences de toutes natures, ainsi que celles des séropositives et des femmes et jeunes filles déplacées du Pool, qui sont les principales bénéficiaires de ce projet, a toujours été l’une des préoccupations majeures du gouvernement de notre pays et, en particulier, de la structure ministérielle que je représente ici », a déclaré, dans son mot d’ouverture, la représentante de la direction départementale de la santé, Alice Ibomba Kaba.

Sylvie Niombo, la directrice exécutive de l’association Azur développement a insisté sur l’intérêt de cette session. « Pour nous, organisations de femmes, cette formation est une opportunité d’apprentissage et d’échanges sur l’élaboration de projet, la gestion de projet, le suivi et l’évaluation, et la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’amélioration des conditions de vie pour les femmes et les filles et pour leurs droits », a-t-elle rappelé aux participantes.

Notons que, ce sera l’occasion pour cinq cents jeunes filles et femmes vulnérables sensibilisées de bénéficier des opportunités de formation, des kits d’installation et des activités génératrices de revenus, afin qu’elles deviennent autonomes

Ce sont quatre mille femmes et deux mille jeunes filles, trois mille hommes et garçons qui bénéficieront de ce projet. Celui-ci cible spécifiquement les femmes et jeunes filles victimes de violence, séropositives, économiquement défavorisées et les déplacées des zones de crise du Pool.

Le Congo se convertit à l’exportation des minerais

Ce sont 800 tonnes de fer qui ont été acheminées au port de Pointe-Noire, pour être exportés par une société anonyme congolaise.

C’est la première cargaison de minerai du sous-sol congolais, que va vendre ce pays qui a longtemps maximisé son économie sur le pétrole. Pour faire face à la crise que traverse le pays de Sassou N’Guesso, à cause de la chute du pétrole, le Congo se convertit à l’exportation des minerais.

800 tonnes de fer, c’est la quantité acheminée au port de Pointe-Noire, en vue de son exportation, par une société anonyme congolaise. Pour les économistes, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour le pays.  Ils pensent que cette activité va booster l’économie. Les gouvernants quant à eux, rassurent en annonçant la construction dans les prochains jours, d’un port minéralier spécial.

« Nous avons même là-bas (à Mayoko) des mines qui sont à ciel ouvert. L) je peux confirmer qu’il s’agit bien d’un produit congolais. Mais, celui-là est sorti du sous-sol de Mayoko. (dans le Niari au sud-ouest du Congo, ndlr) », l’a confirmé Pierre Oba, ministre des Mines et de la géologie

Pour Didier-Sylvestre Mavouenzela, président de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, l’exploitation du minerai de fer va créer une grande activité économique : « Le minerai va faire travailler le chemin de fer, le port, les transitaires, des sociétés de service. Il y aura tout un écosystème autour de ce minerai qui va doper l’économie congolaise. »

Sapro Mayoko S.A, c’est la société qui a opté pour la production du fer au Congo. Celle-ci a investi plus de 250 milliards de FCFA (500 millions de dollars). Elle a hérité d’un gisement pouvant être exploité pendant un siècle. Sur ce gisement, les premières recherches ont été menées successivement par des Australiens et des Sud-africains. Sapro Mayoko S.A est dirigée par l’économiste congolais Paul Obambi.

« Le pays a besoin d’investisseurs. Les premiers investisseurs doivent être les Congolais. Ils doivent prendre toute leur épargne, l’investir dans les grosses opérations, comme les opérations minières, afin que le Congo devienne un pays riche. », a affirmé Paul Obambi

Le gouvernement entend construire un port minéralier. D’après Louis-Marie Djama, directeur général des mines : « On parle d’un port spécialement dédié aux minerais parce que le port existant de Pointe-Noire est déjà en saturation. Le gouvernement s’attelle à construire un port minéralier à la pointe indienne (en amont de Pointe-Noire) devant permettre à tout le monde d’aller sur ce port pour faire les exportations des différents types de métaux. »

Rappelons que, le Congo a exporté de la potasse et des polymétaux. Mais, la part des mines solides dans le PIB reste encore très faible.

Une vérification du nouveau Plan national de développement avant son adoption

C’est ce mardi 19 juin à Brazzaville, que le document qui guidera les actions du gouvernement ces cinq prochaines années sera examiné.

Cadres des ministères sectoriels, organisations de la société civile et partenaires techniques et financiers, se réunissent ce mardi 19 juin à Brazzaville. Ce sera dans le cadre d’un atelier pour examiner le nouveau plan national de développement. Pour la ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas, l’élaboration du Plan national de développement (PND) 2018-2022 traduit les efforts de sortie de crise que fournit le gouvernement de la République.

« Ce PND est un dispositif supplémentaire de bonne gouvernance économique, sociale et environnementale au service de l’action gouvernementale ; en plus, il représente un instrument de contrôle de l’action gouvernementale par le parlement, disposant d’indicateurs de suivi et d’évaluation des progrès réalisés », a indiqué la ministre.

Ingrid Ebouka-Babackas pense que ce dispositif est aussi un cadre programmatique essentiel pour fixer le contenu de la coopération avec les partenaires au développement, de même que pour attirer les investisseurs locaux et internationaux.

Rappelons que, le PND en question englobe les cibles prioritaires du Congo en matière d’Objectifs de développement durable, à savoir l’éradication de la pauvreté, la réduction des inégalités, la diversification économique ainsi que l’engagement de l’Etat à produire les données et informations statistiques fiables, nécessaires pour l’atteinte des résultats des politiques mises en œuvre.

Cam-basket Brazzaville 2018 : les Lions sport du Congo en quarts de finale

Avec quatre victoires en autant de matchs, l’équipe militaire du pays hôte a validé son ticket pour le second tour de la compétition.

Le Congo a réalisé une phase de poule sans faute. Aucun de ses adversaires ne lui a résisté, même pas ceux qui, sur le papier, avaient les faveurs des pronostics. C’est en dernier match du tour préliminaire face à l’Algérie que les Lions sport ont définitivement validé leur qualification pour les quarts de finale, en s’imposant 65 à 54. Bien avant ce succès, le Congo a battu tour à tour la Guinée 55-50 en match d’ouverture, le Kenya 67-54, le 66-49.  « Le tour préliminaire a été âprement disputé, parce que c’est sur le terrain que nous avons découvert les adversaires que l’on ne connaissait que de nom », a indiqué l’entraîneur de l’équipe militaire du Congo, Blaise Baleketa.

Cette performance a permis au pays organisateur de la compétition d’occuper la première place du groupe A avec six points devant le Sénégal, cinq points; l’Algérie, trois points; la Guinée et le Kenya, deux points.

Par ailleurs, dans le groupe B, l’Angola qui a enregistré trois victoires et une seule défaite face au Maroc, dans la phase de poule, a également obtenu son ticket. La même chose pour le Maroc.  En rappel, dans chaque groupe, les quatre premières équipes vont se qualifier au second tour de la compétition.

Cérémonie d’inauguration de la corniche de Brazzaville

C’était la réception de la seconde phrase de cette route, financée par la France à hauteur de plus de cinquante-deux milliards FCFA (quatre-vingt millions d’euro).

Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, a présidé le 15 juin 2018 à Brazzaville, à la cérémonie d’inauguration de la corniche de la case De Gaulle. C’est un don de la France évalué à plus de cinquante-deux milliards FCFA, dans le cadre du contrat de désendettement et de développement, sous la supervision de l’Agence française de développement. C’était la réception de la seconde phase de cette route qui s’étend sur une distance de 5,6 km, de la case de Gaulle au carrefour Fulbert-Youlou.

Etaient présent à cette cérémonie, des corps constitués nationaux et internationaux, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery et de nombreux Brazzavillois.

Bertrand Cochery est revenu au cours de l’événement, sur le financement en cours par l’Agence française de développement (AFD), de projets structurants pour un montant de trois cents milliards FCFA. Ces projets touchent des secteurs essentiels de l’eau, de l’énergie électrique et du drainage, des transports, de l’agriculture et des forêts, de la protection sociale, de la formation des jeunes et de la préservation des ressources naturelles.

La CEEAC demande au Gabon de relancer ces projets d’infrastructures avec le Congo

A cet effet, la secrétaire générale adjointe de cette organisation sous-régionale, Marie-Thérèse Chantal Mfoula, a échangé avec le ministre gabonais de l’Equipement, Christian Magnagna.

La reprise des projets d’aménagement de la route Ndendé-Dolisie, la facilitation du transport sur le corridor Libreville-Brazzaville, la construction des routes Kougouleu-Medouneu, Oyem-Assok-Medzeng-Poste frontière avec la Guinée équatoriale et Franceville-Boumango-Poste Frontière avec le Congo, préoccupent au plus haut point la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

La secrétaire générale adjointe de cette organisation sous-régionale, en charge du Département intégration physique, économique et monétaire, Marie-Thérèse Chantal Mfoula, a échangé avec le ministre gabonais de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna, en vue de relancer ces projets qui visent à renforcer l’intégration et les échanges entre Etats.

C’est ainsi qu’ils ont discuté des grands projets en cours dans le cadre du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC), et dont l’objectif prévoit à court terme, de faciliter la circulation d’une capitale à l’autre sur une route entièrement bitumée dans la zone CEEAC et pour lesquels le Gabon est concerné.

Ainsi que l’a rappelé la secrétaire générale adjointe de la CEEAC, s’agissant du corridor Ndendé au Sud du Gabon et la ville de Dolisie au Congo, les deux pays ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente.

Depuis lors, la recherche conjointe de financement pour l’exécution du projet a abouti à la signature des accords de prêts avec la Banque africaine de développement pour la réalisation de certaines composantes communes situées du côté gabonais. Mais, malheureusement, regrette la CEEAC, ces composantes ne sont pas encore exécutées pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées.

Pour Marie-Thérèse Chantal Mfoula, «la CEEAC reste disposée à accompagner ses Etats membres dans leurs projets de développement, notamment ceux frontaliers».

Le ministre gabonais de l’Equipement des Infrastructures, a réitéré l’engagement du Gabon à contribuer à doter «la sous-région d’un système de transport fiable et efficace, permettant de promouvoir l’intégration régionale, de faciliter l’accès aux marchés intra-régionaux et extérieurs, tout en améliorant la compétitivité des produits».

Eco-Oil signe un partenariat avec Rivulis-Eurodrip

La signature de l’accord a eu lieu le 7 juin 2018 à Paris, à l’issue d’une table ronde sur « l’innovation au service de l’agriculture et du développement durable ».

Environ 700 hectares vont être exploités par la société Eco-Oil du Congo-Brazzaville, à travers son programme Ecoplus, pour la production de mangues et d’oranges. Cette société vient de signer un partenariat avec le groupe Rivulis-Eurodrip. Un accord qui a été matérialisé le 07 juin 2018 à Paris, lors d’une table ronde sur « l’innovation au service de l’agriculture et du développement durable ».

Ce projet à pour objectif de réhabiliter la station fruitière de Loudima, depuis plus d’une vingtaine d’année. Les 700 hectares vont être exploités dans un premier temps, avant d’atteindre à terme 2 000 à 3 000 hectares.

Rivulis-Eurodrip va fournir à Ecoplus, à partir d’Israël, 35 000 plants de manguiers. Claude-Wilfrid Etoka, le PDG d’Eco-Oil, minimise le paradoxe d’importer des plants d’arbres qui existent au Congo-Brazzaville. « Cette station fruitière a des plants qui datent de plus de 50 ans, qui ne sont plus performants. Mais par contre, on a plus de rendement à l’hectare avec les plants qui vont arriver d’Israël. »

Claude-Wilifrid Etoka, pense que la relance des activités de la station fruitière de Loudima sera bénéfique aux populations riveraines. « Ça fait plus de 2 ans qu’on est déjà sur le site. Je pense que ces gens-là ont été repris au niveau de la station fruitière. Ils ont arrêté de venir faire la cueillette, maintenant ils deviennent des salariés chez nous. », a-t-dit.

Le contrat Rivulis-Eurodrip/Ecoplus sera opérationnel avant la fin de cette année.

Congo : 10% d’augmentation de la production de Moho-Nord

L’information est du directeur général exploitation et production du groupe Total au Congo, Arnaud Breuillac, un an après le lancement du projet.

Le directeur général exploitation et production du groupe Total au Congo, Arnaud Breuillac, a annoncé à Brazzaville qu’un an après son lancement, on constate l’augmentation de la production de Moho-Nord qui a excédé de 10% la production initialement prévue au démarrage dudit projet, avec une production qui a atteint 110 mille barils de pétrole par jour‘’, a-t-on appris, lundi, auprès du ministère congolais des Hydrocarbures.

‘’J’ai le plaisir et l’honneur de rencontrer le président Denis Sassou-Nguesso et lui faire part de la situation du projet Moho-Nord, projet important pour le groupe Total au Congo, 1 an après son lancement ; on constate l’augmentation de la production qui a excédé 10 % la production initialement prévue au démarrage dudit projet, avec une production qui atteint 110 mille barils de pétrole par jour‘’, a-t-il déclaré, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat congolais.

Breuillac, qui est venu faire le point des progrès des investissements au Congo, a ajouté que: ‘’le pétrole que nous produisons est de bonne qualité et est vendu aux prix des normes des marchés internationaux‘’.

En outre, le groupe Total ne voudrait pas rester en marge de la dynamique engagée par le gouvernement congolais, celle de la diversification de l’économie ; pour cela, Total travaille sur des projets de revalorisation du gaz et celui des énergies renouvelables.

Au plan social, Total participe aux projets très attractifs, par exemple, la construction de l’université catholique de Louango, dans le département du Kouilou, au sud du pays, ainsi que d’autres projets pour le développement du Congo.

Violences faites aux femmes : la police se dote de deux nouveaux documents

La cérémonie officielle de remise de ces guides de travail aux policiers a eu lieu samedi le 09 juin et a été présidée par le ministre du plan et de la statistique, Olga Ingrid Eboucka-Babakas.

La ministre du Plan et de la statistique, Olga Ingrid Eboucka-Babakas, a présidé, le 9 juin à Brazzaville, la cérémonie de remise officielle du « Guide de formation des agents de la police à la gestion de la violence faite aux femmes » et les « Directives sur les interventions de la police dans la gestion de la violence basée sur le genre ».

Les deux documents de travail sont, selon le coordonnateur du projet, le colonel de police Jean Roger Kouni-Okogna, le résultat d’une année de travaux réalisés par une équipe multisectorielle, dans le cadre de l’accord signé en octobre 2016 entre le ministère de l’Intérieur et la représentation du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) au Congo.

« La remise de ces documents à la police constitue un moment particulier. C’est une occasion de remercier le ministre de l’Intérieur et la représentante du Fnuap au Congo, qui ont su conduire et accompagner mon équipe tout au long de ce processus, en combinant, de façon subtile, observations et encouragements », a indiqué le colonel Jean Roger Kouni-Okogna.

De son côté, la ministre du Plan, qui a représenté le ministre de l’Intérieur, a interpellé les animateurs du projet à étendre leurs recherches sur l’ensemble du territoire national afin qu’aucune catégorie sociale ne soit oubliée dans la prévention et la gestion de la violence fondée sur le genre, notamment les femmes rurales et autochtones, a-t-elle déclaré.

La représentante du Fnuap au Congo a exprimé la même idée, dans son mot liminaire.  Barbara Laurenceau a annoncé que les animateurs de ce projet sont en train de créer une banque de données statistiques des personnes victimes des violences de tous genres, sur l’ensemble du territoire national, pour permettre à la police d’avoir une cartographie réelle des violences fondées sur le genre.

En parcourant ces deux documents, on est marqué par l’importance que le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation accorde à la question de la prévention et de la gestion de la violence fondée sur le genre, lorsqu’il écrit, dans la préface :« J’exhorte donc l’ensemble du personnel de la police à appliquer, dans toutes ses actions, les normes minimales contenues dans les Directives, afin de veiller à ce que les mesures de prévention et réponse à la violence basée sur le genre soient prioritaires et constituent un élément systématique et incontestable de notre action en faveur de la sécurité, de la santé et du bien-être des femmes et des filles confrontées à ces situations de violences ».

Brazzaville : lancement d’une semaine de diplomatie climatique

Du 05 au 16 juin, les congolais seront sensibilisés sur les questions environnementales.

Les congolais seront sensibilisés sur les questions environnementale du 05 au 16 juin 2018. Une sensibilisation qui s’inscrit dans le cadre de la semaine de diplomatie climatique. C’est une initiative de l’Institut français du Congo, en partenariat avec la délégation de l’Union Européenne et l’ambassade des Etats-Unis.

« Cette semaine qui est lancée à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin, va être une période de dialogue, de témoignage des acteurs congolais de l’environnement et des autres acteurs qui interviennent dans la sous-région sur les questions environnementales », a déclaré Siaskia De Lang, ambassadeur de l’UE au Congo.

Il s’est exprimé au lancement de la semaine de la diplomatie climatique. Durant cette semaine, les congolais vont découvrir le village de la biodiversité, des expositions, des films, et de la musique sur les questions de l‘environnement.

Des conférences et débats, le témoignage sur un chimpanzé nommé « Grégoire » qui a fait les beaux temps du parc zoologique de Brazzaville pendant plusieurs décennies seront de mire.

Le Congo prépare la deuxième édition de la caravane du cinéma

Du 24 juillet au 4 août, les amoureux du 7ème art en auront plein la vue, avec cette expédition qui partira de Madingou à Edou.

La deuxième édition de la caravane du cinéma congolais commence dans deux mois. Du 24 juillet au 04 août, l’expédition partira de Madingou à Edou. Selon les organisateurs, l’évènement a pour objectif de faire découvrir à tous les congolais, de manière festive et conviviale, chaque soir, des projections gratuites des films congolais.

L’initiative est de la société Pedroscopa du promoteur Massein Pethas, avec le soutien du consulat général de France à Pointe-Noire. Ce sera aussi une occasion pour le public de rencontrer et d’échanger avec les réalisateurs et promoteurs de cinéma. Cette deuxième édition partira de Madingou à Edou, avec des escales à Sibiti, Moussanda, Mindouli, Brazzaville Ngo, Gamboma.

« L’ensemble du voyage fera l’objet de reportages quotidiens au plus près des évènements qui permettront à tous les téléspectateurs du pays de suivre le parcours de la caravane et de réaliser un véritable documentaire intitulé « Les Aventuriers du cinéma perdu 2 ». Un documentaire qui relate dans les moindres détails toutes les pérépéties de cette aventure qui alllie à la fois découverte et tourisme », a dit Massein Pethas au cours d’une conférence de presse animée le 1er juin à l’Institut français du Congo en compagnie de Jean-Luc Delvert, consul général de France à Pointe-Noire, et Sébastien Kamba, le premier cinéaste congolais.

Le promoteur annonce aussi la création du Pacte (Plan d’action pour un cinéma terre à terre). Ce Pacte constitue un fonds de soutien au cinéma qui porte le nom du premier cinéaste congolais, Sébastien Kamba. « Ce projet ambitieux souhaite, d’une part, œuvrer à la construction de salles de cinéma dans les douze départements équipés d’appareils de projection et d’un banc de montage avec droit de regard des collectivités et, d’autre part, susciter les productions locales qui seront annuellement mises en compétition lors d’une émulation afin de les promouvoir à l’échelle nationale et internationale. Une partie des fonds collectés sera affectée à un fonds de garantie pour les productions de cinéastes congolais », a dit Massein Pethas.

Notons que, la caravane du cinéma congolais bénéficie du patronage du ministère des Arts et des lettres.

Coopération Maroc-Congo: adoption d’un projet de loi

Adopté par le gouvernement marocain, ce projet de loi évitera la double imposition et la prévention de l’évasion fiscale avec la République du Congo.

Selon une information de l’agence marocaine de presse citant le ministre délégué marocain chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, le Conseil de gouvernement a examiné et adopté le projet de loi n° 39.18 portant approbation de la convention tendant à éviter la double imposition et la prévention de l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signée entre le gouvernement du Maroc et son homologue de la République du Congo le 30 avril 2018 à Brazzaville.

Présenté par la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, ce projet de loi vise à développer et à renforcer les relations économiques entre les deux pays à travers la mise en place des bases juridiques instituant un système commun pour éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, a expliqué le ministre dans un communiqué lu à l’issue du Conseil de gouvernement.

Pour rappel, la convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu entre les deux pays avait été signée par les ministres Mohamed Bousaid (Maroc) et Jean-Claude Gakosso (Congo), en présence du Roi du Maroc et du Président congolais.

Les deux parties rappelaient alors que « cette convention vise à établir les bases juridiques pour éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale s’applique aux personnes qui sont des résidents d’un Etat contractant ou des deux Etats contractants ».

Isidore Mvouba déplore le non-décaissement des fonds des descentes parlementaires

C’était à l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, le 02 juin 2018 à Brazzaville.

Le président de la chambre basse du parlement s’est plaint, le 2 juin à Brazzaville lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, du fait que depuis le début de la quatorzième législature, les députés n’ont jamais perçu les indemnités prévues pour effectuer les missions à la base.

Dans son allocution, Isidore Mvouba est revenu longuement sur la question des descentes parlementaires qui préoccupe tous les députés. En effet, d’après le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, à l’issue de chaque session parlementaire, des fonds sont alloués aux députés afin qu’ils aillent rendre compte à leurs mandants des lois votées.

Hélas, depuis que cette législature a démarré, deux sessions sont passées sans que les députés ne se rendent sur le terrain par manque de moyens.  « Je sais combien le fait que vous ne recevez pas les frais de descentes parlementaires vous préoccupe au plus haut point. Cette situation qui coupe les députés que nous sommes de nos mandants est lourde de conséquences. Nous avons eu à attirer l’attention du Premier ministre sur cette question, afin de plaider notre cause auprès du président de la République », a affirmé Isidore Mvouba aux députés.

Parlant de la crise économique qui continue de plomber l’économie nationale, le président de la chambre basse a souligné que le peuple congolais connaît une attente fébrile au sujet des négociations en cours avec le fonds monétaire international. Il s’est dit optimiste, d’autant plus que les négociations sont pilotées par une équipe de cadres congolais de qualité qui saura trouver les solutions idoines au problème de soutenabilité de la dette, l’unique obstacle qui reste pour parvenir à un accord macro-économique.

Se prononçant sur la session criminelle en cours, Isidore Mvouba a déploré le fait que ces affaires qui relèvent de la compétence de la justice soient objet de controverse dans l’opinion.

« Force est de constater que les ‘’cassandres’’ de l’unité nationale, chauds partisans de Fake news, s’en donnent à cœur joie pour désinformer l’opinion nationale et internationaleLa tentative de politisation de cet évènement procède de la malhonnêteté intellectuelle. Comme à l’accoutumée, tout y passe : invective, calomnie, attaques personnelles, manipulations de tout genre », a précisé le président de l’Assemblée nationale. Il a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres en charge des questions d’internet de s’attaquer à ce phénomène qui relève de la cybercriminalité.

S’adressant aux députés, Isidore Mvouba, comme lors des deux dernières sessions, a fustigé les antivaleurs, notamment la corruption, la concussion et le vol des deniers publics qui gangrènent l’administration publique

Il a aussi salué la paix qui émerge peu à peu dans le département du Pool, tout en espérant que la mise en œuvre du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion  qui suivra va enrayer les quelques actes de banditisme isolés afin que cette partie du pays retrouve sa quiétude initiale.

Rappelons que huit affaires sont inscrites à l’ordre du jour de cette troisième session ordinaire administrative. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public; du projet de loi relatif à la statistique officielle ainsi que celui portant création de l’Institut national de la statistique.

L’Assemblée nationale va aussi, courant cette session, statuer sur le projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative aux gisements de potasse Kola et Dougou, dans le district de Madingou-Kayes, département du Kouilou.

De même, elle examinera le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Centre d’informations économiques et de conseil de gestion. La chambre procédéra également aux auditions au niveau de la douane, des impôts et au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.

Agriculture : du maïs hybride expérimenté au Congo

Cette variété nommée VN10, va permettre une meilleure production de l’alimentation animale.

Le VN10 vient d’être expérimenté à à Loudima, dans la Bouenza, et à Brazzaville, dans les champs de Eppavpa (entreprise de production, protection, achat et vente des produits agricoles). Cette variété de maïs aidera une meilleure production de l’alimentation des animaux.

En février dernier, le maïs hybride VN 10 embrassait pour la première fois le sol fertile congolais avec des résultats satisfaisants, laisse entendre Patrick Mbemba, des épis potelés de maïs jaune en main. Les récoltes de ce champ expérimental ont eu lieu au cours du mois de mai. La variété de ce maïs, qui a déjà gagné d’autres pays, vient du Vietnam. Au Congo, c’est Eppavpa qui introduit la culture de ce céréale grâce à un protocole d’accord signé avec Green Seed, une société semencière vietnamienne leader dans le domaine.

Le but de cette culture, explique-t-on, est d’augmenter la production du maïs considéré comme matière principale dans la fabrication de l’alimentation animale. Avec deux à cinq épis par pied, la variété VN10 a la particularité d’améliorer les rendements à l’hectare jusqu’à dix tonnes minimum la saison, contrairement à celle adoptée localement dont les résultats sont mitigés, entre deux à trois tonnes seulement par saison à l’hectare.

« La situation est à l’origine de la cherté de l’aliment de bétail. Les fabricants sont obligés de vendre cher pour couvrir les charges car ils achètent le kilo de maïs à 250 FCFA. Et l’aliment de bétail, en conséquence, coûte lui aussi cher voir 600 FCFA le kilo. Vous percevez ensuite l’impact sur le prix des œufs et de la volaille, par exemple », commente Patrick Mbemba.

Sans matière première, il est difficile de relever le pari de l’élevage, l’aviculture en l’occurrence, poursuit-il. « Les Congolais consomment plus de viande blanche. Il est possible de renverser la tendance de l’importation des poulets et des œufs de table si l’alimentation animale est bon marché », martèle l’ingénieur agronome.

Lutter contre l’importation des denrées alimentaire, un défi

En initiant la culture de la variété du maïs VN10 au Congo, un projet pour lequel Eppavpa espère un soutien multiforme de l’Etat et des structures adéquates, le but à terme est de soutenir le dessein des pouvoirs publics de baisser les importations de la volaille. Le Congo importe 75% de ses besoins alimentaires. En 2016, le pays a débloqué 1,2 million de dollars, environ 727,2 milliards de FCFA dans l’importation des denrées alimentaires. La viande blanche, prisée des Congolais, figure en bonne place des dépenses, selon Patrick Mbemba.

« Il est possible de baisser cette tendance. Pour le faire, nous espérons diminuer à 100 FCFA le kilo de maïs avec ce projet. Ce maïs certifié ISO a fait le bonheur de plusieurs projets dans d’autres pays déjà », persuade-t-il.

L’objectif, souligne l’ingénieur agronome, est de faire en sorte qu’avec la culture de ce maïs et les résultats de sa transformation, que le Congo réduise, dans deux ans, 50% de l’importation des denrées alimentaires, la volaille en l’occurrence.

Le maïs est devenu la première céréale cultivée dans le monde, devant le riz et le blé. Récolté en grain ou avec toute la plante, le maïs est largement utilisé dans l’alimentation animale et humaine et pour des usages industriels. Sa bonne production au Congo pourrait bien aller au-delà de l’agriculture, explique le patron de Eppavpa, société située à Brazzaville, dans le deuxième arrondissement. Elle conseille et vend des intrants et du matériel agricole, tout en assurant un soutien technique aux agriculteurs et les assistant dans la rédaction des projets agricoles.

Transport inter-Etat : le Congo et la RCA vont renforcer le transit

Le 30 mai à Brazzaville, le ministre congolais des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et son homologue centrafricain, Théodore Jousso, ont signé une convention.

Le Congo et la Centrafrique vont renforcer le transit. L’accord a été signé le 30 mai dernier entre le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et celui de la centrafricain, Théodore Jousso. L’objectif de cet accord est la facilitation et la promotion du transit des marchandises entre les deux pays. Ceci à partir du port autonome de Pointe-Noire, à travers le Chemin de fer Congo-Océan, le corridor routier via les routes nationales 1 et 2, ainsi que par bateau, à partir du fleuve Congo.

« Nos deux pays sont intimement liés par l’histoire et la géographie. Il faut donc aménager cet espace communautaire pour favoriser la mobilité des biens et services. Il s’agit de faire voyager librement les personnes, les biens et les capitaux, afin de susciter une valeur ajoutée au processus d’intégration de notre sous-région », a précisé le ministre centrafricain, Théodore Jousso.

Ce texte fait suite au mémorandum d’entente paraphé, le 9 novembre 2016, par les deux Etats, visant l’actualisation du cadre juridique dans le secteur des transports de surface. Ce cadre juridique prévoit un mécanisme sécurisé et fluide de circulation des marchandises le long du corridor multimodal Pointe-Noire-Brazzaville-Bangui.

Selon les termes de l’accord, le Congo et la République centrafricaine (RCA) s’engagent, entre autres, à maintenir la liberté de transit des marchandises à destination ou en provenance de l’un ou l’autre Etat, mais aussi à faciliter le passage aux frontières et la libre circulation sur leurs territoires respectifs.

Conscients des enjeux économiques que procure le transit entre les deux Etats, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à soutenir la mise en œuvre de la politique d’intégration de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, à travers le développement des infrastructures routière, ferroviaire et fluviale.

 « Les relations entre les deux pays sont des relations pérennes, qui relèvent de la vie quotidienne des deux Etats », a dit le ministre congolais des Transports, Fidèle Dimou.

Coopération : vers un partenariat économique entre le Congo et la Pologne

C’est ce qui justifie la présence depuis le 27 mai, du sous-secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères polonais, Marek Magierowski, dans la capitale congolaise Brazzaville.

La Pologne vise le Congo comme partenaire économique. Pour matérialiser cette volonté polonaise, le sous-secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères polonais, Marek Magierowski, séjourne à Brazzaville depuis le 27 mai. Cette personnalité polonaise a eu une séance de travail avec les cadres du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger avec, à leur tête, Bienvenu Roland Bikoumou, chef du département Europe-Amérique.

Rappelons que, cette séance de travail obéie au Protocole d’accord signé le 20 septembre 2013, à Brazzaville, entre les deux pays. Un document qui institue des consultations politiques devant se tenir une fois tous les deux ans. Les deux parties doivent échanger leurs vues sur les questions bilatérales et d’harmoniser leurs positions sur les affaires internationales d’intérêt commun.

Marek Magierowski, a présenté les atouts qu’offres de son pays au cours de la rencontre de travail. Il a parlé d’une économie « dynamique » par exemple, du taux de chômage qui s’élève à 4,4 % en 2018. Bon à savoir, le septième plus bas dans les vingt-huit pays de l’Union européenne. Autant d’éléments qui permettent aux experts et aux décideurs des deux pays d’envisager une coopération économique mutuellement avantageuse.

Eau et assainissement pour l’Afrique : le nouveau secrétaire exécutif en visite de travail au Congo

Pierre Hobab Rogoto a entamé, le 22 mai, ses séances de travail et de plaidoyer auprès des autorités congolaises et des partenaires stratégiques de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique.

Le nouveau secrétaire exécutif de l’eau et assainissement pour l’Afrique est en visite de travail au Congo. Le Tchadien Pierre Hobab Rogoto, qui séjourne à Brazzaville, a entamé le 22 mai, ses séances de travail et de plaidoyer avec des autorités congolaises et des partenaires stratégiques de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA).

Les objectifs de ce déplacement, sont entre autres, faire le bilan des activités de EAA Congo, en présenter les perspectives, plaidoyer pour l’appui politique et diplomatique des hautes autorités congolaises pour porter le leadership de relance. A cet effet, Pierre Hobab Rogoto, doit rencontrer les ministères sectoriels : Affaires étrangères, Energie et hydraulique, Education, Enseignement supérieur, Recherche scientifique, Santé, Economie forestière, et avec le Premier-ministre, chef du gouvernement.

Ce sera aussi une occasion pour lui d’avoir des entretiens avec les partenaires stratégiques de EAA dont la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale ; la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ; l’OMS-Congo ; l’Unicef et l’Agence française de développement.

Rappelons que l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique a été Créée en 1988, à la faveur de la décennie internationale de l’eau potable et d’assainissement. EAA, anciennement Crepa, est une agence innovatrice dans le développement de solutions durables d’eau et d’assainissement en vue de l’amélioration des conditions de vie de tous les Africains. « L’institution s’investit dans la mise en place des systèmes intégrés, combinant l’optimisation des approches techniques, scientifiques et les mécanismes de financement novateurs », rappelle un communiqué de presse de EAA Congo.