Douanes congolaise : dialogue entre la direction générale et les partenaires sociaux

Les échanges permettent à la régit financière d’atteindre ses objectifs surtout dans les prévisions des recettes douanières estimées à près de de cent cinquante milliards francs CFA.

A Brazzaville le 26 mars dernier, le nouveau directeur général des Douanes et des droits indirects, Guénolé Mbongo Koumou, a tenu des réunions avec certains responsables. Il a  échangé avec les responsables du bureau exécutif de la sous-section de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), également avec les membres de la Fédération nationale des travailleurs des régies financières (Fénatref).

Il s’est agi de de trouver des moyens qui permettrons à la régit financière d’atteindre ses objectifs. Pour Guénolé Mbongo Koumou, l’organisation syndicale est comme un conseil qui permet la bonne marche de l’administration douanière.

« Notre administration, qui a le devoir de pourvoir l’État en recettes douanières, ne cessera de compter sur l’appui des partenaires sociaux, afin de créer les meilleures conditions de travail pour le personnel et rechercher ensemble les solutions aux problèmes qui se posent », a-t-il déclaré lors de cette rencontre.

Pour Guénolé Mbongo Koumou,  Il faut instaurer une synergie au sein de l’administration, pour que la régie financière réponde aux attentes du gouvernement et des citoyens congolais. Notamment dans le  paiement du salaire des fonctionnaires et de consolider les infrastructures acquises ces dernières années.

« Il s’impose à notre administration un climat d’apaisement qui favorise le travail bien fait », a insisté Guénolé Mbongo Koumou.

Signalons que la réception des treize nouveaux membres de l’organisation syndicale a connu la participation des directeurs centraux, des chefs de service de l’administration et autres cadres. Issu de l’assemblée générale extraordinaire du 27 décembre 2018, le bureau syndical est dirigé par Paul Moudienguélé, secrétaire général chargé de l’orientation, de la coordination et du contrôle.

Le leader des syndicalistes quant à lui « salue l’implication personnelle du directeur général des Douanes et des droits indirects dans la réussite de cette rencontre. Qu’il trouve en notre structure un partenaire sûr. Je rassure tous les travailleurs des Douanes de ma disponibilité et de celle de toute mon équipe à défendre les intérêts des travailleurs et à protéger l’outil de travail ».

Congo : ouverture d’un colloque sur l’impact de la chimie sur l’environnement

Les assises qui se tiennent du 26 au 29 mars, ont pour objectif de faire un état des lieux de l’implication de la chimie dans le maintien et la restauration d’un environnement sain pour préserver la santé.

Un colloque international sur la chimie face aux défis sanitaires et environnementaux a été ouvert, le 26 mars, par le ministre d’Etat, de l’Economie et de l’industrie, Gilbert Ondongo, afin de proposer des innovations dans les domaines visant la recherche et les applications sur le terrain.

Cent soixante participants venus de par le monde vont échanger et partager les expériences dans le domaine de la chimie.

Parmi eux, figurent des doctorants, chercheurs, enseignants chercheurs, industriels, partenaires techniques, représentants des instituts régionaux et nationaux ainsi que bien d’autres.

Plusieurs allocutions ont été prononcées à cette occasion dont celle d’ouverture du ministre Gilbert Ondongo, parrain de l’événement; du ministre Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou de la Recherche scientifique; du recteur de l’Université Marien-Ngouabi, Rosaire Ibara; ainsi que celles des présidents des comités scientifiques et d’organisation du colloque dont Isabelle Glitho.

Rosaire Ibara a énuméré les problèmes que rencontre l’Université Marien-Ngouabi, parmi lesquels la concurrence internationale, l’arrimage de ses activités de formation et de recherche. « Les contraintes multiples et parfois contradictoires rendent la gouvernance de l’université plus délicate dans un contexte budgétaire restreint de large manœuvre et oblige à des choix judicieux. Notre monde a besoin des hommes et femmes capables de dépasser la commode division disciplinaire pour faire le lien entre les différents domaines de la connaissance », a-t-il dit.

Congo : 2,5 milliards FCFA pour conserver la faune sauvage

Le protocole d’accord relatif au projet de gestion durable de la faune sauvage au Congo a été signé, le 26 mars à Brazzaville, entre la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Suze Percy Filippini.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 2,5 milliards FCFA, le projet d’une durée de cinq ans sera mis en œuvre dans le département de la Sangha, autour du bassin d’approvisionnement d’Ouesso.

Il a pour objectif  de contribuer à la conservation de la faune sauvage, des écosystèmes et de leurs services ; d’améliorer les conditions de vie et  la sécurité alimentaire des communautés qui dépendent en grande partie des différentes ressources naturelles.

De même, ce projet a pour but de concilier les enjeux de sécurité alimentaire et de conservation de la faune par une exploitation durable et légale. « Le projet répond à un besoin croissant d’appréhender et de gérer les menaces sur la faune à une plus grande échelle. Les études diagnostiques préliminaires seront réalisées dans le bassin de Ouesso. Elles permettront d’identifier les sites les plus propices au test de la stratégie d’intervention choisie pour le projet et à sa mise à l’échelle ultérieure », a indiqué le coordonnateur du projet, Joachim Kondi.

Pour ce dernier,  il est question, dans un premier temps, de retenir comme site d’intervention pilote l’Unité forestière d’aménagement de Kabo de la Congolaise industrielle du bois, afin de capitaliser les travaux déjà menés dans cette zone avec les communautés locales et le concessionnaire forestier.

Par ailleurs,  le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne au Congo, Karl Rawert, a relevé que les questions de conservation et celles de la sécurité alimentaire et nutritionnelle constituent un véritable enjeu national et international. « Ce projet novateur et ambitieux peut y répondre si l’ensemble des parties prenantes coopère et collabore », a-t-il déclaré.

Pour la représentante de la FAO, Suze Percy Filippini, ce programme contribuera à la réalisation non seulement du Plan national de développement ( 2018-2022), mais aussi à l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment l’élimination de l’extrême pauvreté et la faim.

Satisfaite de l’aboutissement du projet de gestion durable de la faune sauvage, la ministre de l’Economie forestière a affirmé que grâce à ce projet, le Congo entend apporter une contribution substantielle au maintien des équilibres naturels, processus dans lequel certaines espèces animales sauvages jouent des rôles prépondérants. « À cet égard, la menace d’extinction  qui pèse sur les espèces de faune telles que l’éléphant, le lion…est préoccupante. La perte de la faune sauvage risquerait de mettre en péril le fonctionnement des écosystèmes forestiers et l’autosubsistance de ces communautés qui dépendent fortement de cette ressource depuis des millénaires», a souligné Rosalie Matondo.

La ministre a également invité les animateurs du projet à développer des synergies avec des initiatives existantes ou en perspective.

Congo : quand les TIC s’associent à la santé

Le Congo et l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) ont organisé un atelier visant à montrer l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans le domaine de la santé.

Du 22 au 23 mars, deux jours qui ont permis aux participants d’en savoir plus sur la cyber santé. Il s’est agi de trouver les moyens de permettre l’amélioration de système de santé de tous les pays membres pour une utilisation efficiente et efficace de l’information sanitaire. L’objectif étant d’obéir aux normes internationales de santé exigées par l’OMS.

L’on se souvient qu’en 2010, lors de la 60ème session du comité régional de l’OMS, le sujet avait été à l’ordre du jour. La cyber santé étant considérée comme un outil essentiel à l’amélioration du système d’information sanitaire.

Il avait été recommandé aux pays membres de l’OMS de mettre en place une stratégie nationale de communication relative aux TIC ; de créer aussi des infrastructures et établir des services de cyber santé, y compris la modernisation de la connexion internet pour les établissements de santé publique. L’interconnexion de toutes les administrations de santé publiques est aujourd’hui une priorité.

Les participants ont également fait référence aux opportunités qu’offrent les TIC. Notamment, l’accès aux soins de santé à travers les outils tels que l’ordinateur, le téléphone portable, la télémédecine et l’e-Santé. D’autres outils ont été évoqués à l’exemple de SMS for life : moyen de communication jugé efficace pour contacter en temps réel les populations dans les zones reculées afin de les prévenir contre tout autre risque sanitaire.

Congo : un projet d’eau potable pour 60.000 ménages brazzavillois

Le programme sera financé par l’Agence française de développement (AFD). L’annonce a été faite mardi 26 mars à Brazzaville par le directeur de ladite agence, Lionel Carrerini.

Ce sont au total, 400.000 personnes issues de 60.000 ménages brazzavillois qui bénéficieront de l’eau potable. dans le cadre d’un projet qui sera financé par l’Agence française de développement (AFD), a annoncé mardi à Brazzaville, le directeur de l’AFD, Lionel Carrerini.

Lionel Carrerini a eu un entretien avec la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ebouka Babakas. Au sortir de cette rencontre, le directeur de l’AFD a expliqué aux journalistes que ce projet entre dans la mise en œuvre du plan national de développement du Congo 2018-2022.

Selon lui, l’AFD financera cette année d’autres projets dans plusieurs  secteurs au Congo, notamment ceux du  transport de l’énergie dans les deux grandes villes du pays et du drainage des eaux de pluie afin de de lutter contre les inondations.

Lionel Carrerini a affirmé que de nombreux projets financés par l’AFD au Congo, s’exécutent déjà dans le cadre de la diversification de l’économie du pays. « Il s’agit, de la construction à Pointe-Noire de nouveaux quais pour désengorger le port autonome et améliorer sa compétitivité ; de la relance de la filière du cacao ; de l’aménagement forestier ; de l’amélioration de l’employabilité des jeunes ; de la santé et de l’action sociale ».

Congo-Russie, 55 ans de relations diplomatiques

Les deux pays ont réaffirmé, le 25 mars, au siège du ministère des Affaires étrangères à Brazzaville, la nécessité de consolider leur partenariat.

A l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Congo et la Russie, les deux pays entendent consolider leur coopération. Avec un décalage de neuf jours, l’événement s’est célébré cette année, à Brazzaville, la capitale congolaise.

A l’occasion, l’ambassadeur de Russie, Valery Mikhaylov, et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, ont retracé l’action commune à leur pays, devant quelques membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité au Congo et d’autres invités de marque. C’était aussi l’occasion pour les deux personnalités d’entrevoir des lendemains meilleurs pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.

« La Russie a aussi intérêt à aider le Congo à se développer progressivement », a déclaré le diplomate russe, ajoutant que l’année 2019 « ouvre de nouveaux horizons de la coopération russo-congolaise », a dit le diplomate russe.

Le ministre des Affaires étrangères pense qu’« Ensemble (…), nous avons soutenu avec engagement et abnégation les luttes de libération des peuples à travers le monde », a-t-il souligné.

Jean-Claude Gakosso a, par ailleurs, apprécié la constance des liens séculaires existants entre la Russie et le Congo. « Jamais, et à aucun moment, notre relation n’a été entamée. Jamais, et à aucun moment, cette relation n’a connu de nuages et ce, malgré les vicissitudes de l’histoire », a-t-il ajouté, en référence à la perestroïska et à la glasnost, qui ont eu un retentissement spectaculaire dans plusieurs pays dont ceux d’Afrique.

Le Congo entend réviser le projet des normes hydrauliques

La nouvelle a été donnée par le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Jean Claude Boukono, le 22 mars dernier à Brazzaville.

Le Congo va s’associer à l’UNESCO pour actualiser les normes hydrauliques.

« Sous l’impulsion de l’UNESCO, le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique et le ministère de l’Energie et de l’hydraulique œuvrent pour le projet de révision des normes hydrauliques, dans le cadre du Programme hydraulique international (PHI) Congo », a souligné Jean Claude Boukono lors de la célébration de la Journée mondiale de l’eau.

L’accessibilité et l’usage efficient de l’eau est une priorité pour l’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN). C’est du moins ce qu’a révélé le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique.

«L’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles intervient dans le cadre des activités de la SICOS en matières intégrées de ressource en eau, par une formation en télédétection en hydrologie. Du côté du gouvernement le programme eau pour tous est un moyen pour donner l’eau potable aux populations congolaises des zones rurales», a-t-il dit

Le Congo de concert avec le reste du monde, a commémoré la Journée mondiale de l’eau le 22 mars 2019. Le thème de cette année était «Ne laissez personne de côté». Au Congo, le comité national du Programme hydraulique international (PHI) Congo, a organisé des ateliers de formations et une marche de sensibilisation sur la sécurité et l’assainissement de l’eau.

Santé publique : le plan d’action budgétisé du Rescos attendu

Le document permettra au Réseau congolais des spécialistes en communication sanitaire (Rescos) de bénéficier de l’appui des autorités, a indiqué, le 21 mars, l’inspecteur générale de la Santé, le Pr Richard Bileckot, à l’issue d’un atelier de formation tenu à Brazzaville sur le management associatif.

L’atelier a ouvert la voie vers un leadership de progrès, a expliqué l’inspecteur général de la Santé, ajoutant que les membres du Rescos seront désormais capables de partager la vision en ayant comme valeurs la rigueur et l’honnêteté qui leur permettront de pouvoir étendre leurs projets à réaliser. « Chacun de vous est mieux outillé, a des capacités renforcées pour exprimer un leadership affirmé à tous les niveaux et en tant que membre du réseau ou de l’alliance.  Vous êtes désormais capables d’identifier les porteurs de dossiers, parce que les équipes seront constituées sous cette base », a déclaré Richard Bileckot.

L’inspecteur général de la Santé a encouragé le réseau à la recherche des fonds auprès des partenaires, avant de déplorer les faiblesses dans le domaine des finances. Selon lui, les partenaires qui les appuient ne leur laissent pas souvent la possibilité de gérer le financement dont ils sont des bénéficiaires. Aussi a-t-il souhaité que soient développées les capacités de gestion et surtout de la recherche des fonds.

Du côté des apprenants, les enseignements pratiques en équipes ont permis de faire la différence entre le manager et le leader, de connaître l’importance de travailler en équipe, de comprendre les méthodes d’élaboration d’un plan d’action, les méthodes de recherche de financement auprès des partenaires, la gestion de ressources, etc.

Notons que la formation sur le management associatif a été organisée par l’inspection générale de la Santé, avec l’appui du programme Initiative en santé en Afrique du Groupe de la Banque mondiale en République du Congo.

Francophonie : l’événement placé au Congo sous le signe du partage et de la cohésion

Le 20 mars à Brazzaville, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a indiqué que son pays célébrait la journée sous le signe de l’amitié et de la fraternité.

Le Congo n’est pas resté en marge de la célébration, cette année, de la Journée internationale de la Francophonie qui a eu pour thème « En français…S’il vous plait ! ».  A cette occasion, une cérémonie a été organisée au siège du ministère des Affaires étrangères, à laquelle ont participé plusieurs ambassadeurs et des membres du gouvernement.

Jean-Claude Gakosso a rappelé que la communauté francophone repose sur la langue que les Etats membres ont en partage, martelant sur le fait que l’idiome constituant le patrimoine commun mérite d’être préservé. C’est ainsi, a-t-il poursuivi, qu’en marge du dernier sommet de la Francophonie tenu du 11 au 12 octobre 2018, en Arménie, les participants avaient mis un accent particulier sur l’ancrage de la langue française dans les institutions internationales.

A cet effet, la Francophone doit donc jouer un rôle essentiel en faisant de l’apprentissage du français une place essentielle, a renchéri le ministre des Affaires des étrangères.

Jean-Claude Gakosso a, par la suite, salué le mérite de quelques écrivains congolais qui ont apporté « un petit piment tropical » dans la langue de Molière, notamment Jean Malonga, Tchicaya U Tamsi, Henri Lopes, Letembet Ambili, Jean Baptiste Taty Loutard, Alain Mabanckou, etc.

« La Francophonie du XXIe siècle doit travailler au renforcement de la coopération avec les autres zones linguistiques. En République du Congo, comme dans la plupart des pays de notre espace, le français est à la fois langue officielle et langue d’enseignement », a-t-il conclu.

La célébration de la Journée internationale de la Francophonie a été marquée à Brazzaville par une conférence-débat, des concours de dictée et de dissertation. Les lauréats ont été récompensés.  Parfait Ngoyi a reçu le premier prix de la dissertation philosophique et Eureka Naty, celui de la meilleure dictée.

Le Congo promeut la langue française

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso l’a déclaré le 20 mars à Brazzaville.

Pour ce membre du gouvernement, le Congo est engagé dans la promotion de la langue française dans les institutions et les conférences internationales. Jean Claude Gakosso a déclaré que le Congo est un espace de promotion de la culture francophone et de la diversité de son peuple.

Le ministre des Affaires étrangères a rappelé, en marge de la commémoration de la journée internationale de la francophonie, la nécessité pour les pays francophones de militer pour que le français continue à s’imposer dans les grandes réunions internationales, malgré la première place occupée par l’Anglais.

«Au Congo, le français est à la fois la langue officielle et la langue d’enseignement. Notre pays peut également s’honorer sans vanité de compter une pléiade des écrivains aux talents, à la plumes et aux styles qui, comme l’a dit Alain Mabankou, ajoutent un petit piment à la culture francophone », a indiqué Jean Claude Gakosso.

« Lors du dernier sommet de la Francophonie à Erevan en Arménie, les pays participants ont mis un accent particulier sur l’ancrage du Français dans les institutions internationales quand bien même la dérive de la mondialisation qui tue le multilinguisme gêne aujourd’hui le rayonnement du Français », a-t-il poursuivi.

Louise Mushikiwabo, dans le message rendu public lors de la célébration de cette journée, milite pour le multilinguisme à travers la promotion des langues locales et la diversité culturelle, l’affirmation des valeurs de partage et de promotion de démocratie.

Ces acquis qui restent à consolider ne doivent cependant pas occulter le paradoxe qui subsiste actuellement concernant la difficulté pour les étudiants et même les chercheurs congolais à obtenir le visa français.

L’ambassadeur mondial de ‘‘Moët et Chandon’’ est à Brazzaville

Le Français Pierre-Louis Araud est arrivé dans la capitale congolaise pour lancer les festivités marquant le cent-cinquième anniversaire de sa marque de Champagne.

Le 19 mars dernier, il était face à la presse congolaise. Pierre-Louis Araud est revenu sur l’aventure de sa marque au Congo. Une histoire qui dure depuis près de 116 ans, plus précisément en octobre 1903.

Pierre-Louis Araud veut renouer avec ses partenaires et son réseau de distribution (les supermarchés) au niveau local et de la sous-région Afrique centrale. La particularité de ce vin, selon lui, reste son histoire et son héritage. « Moët & Chandon est la locomotive de la Champagne depuis 275 ans et reste le leader partout dans le monde », a estimé l’ambassadeur de la marque.

En marge des activités prévues cette année, notamment à Brazzaville et Pointe-Noire, les promoteurs du groupe réaliseront des expositions, des projections des films, y compris des descentes à domicile pour agrémenter et rendre inoubliables des manifestations familiales. Notons que le groupe est habitué à des événements de ce genre. Il est présent lors des projections des films, des tournages, des grandes compétitions internationales comme Roland Garros.

L’événement « Moët Grand Day » se déroulera le 22 juin prochain. L’objectif de cette célébration c’est de joindre les consommateurs congolais à cette fête mondiale. « Il s’agit de renforcer ce lien très fort entre le peuple congolais et la maison Moët & Chandon pour continuer à écrire cette histoire durant les cent-cinquante prochaines années. Avec la perspective de vivre une année intense avec de nombreuses surprises. Nous allons célébrer les moments les plus mémorables avec style, en compagnie de Moët & Chandon », a  souligné Pierre-Louis Araud.

Congo : nouveau plan cadre d’aide au développement

La République du Congo et les Nations unies ont signé mardi 19 mars, à Brazzaville, un nouvel accord cadre.

Le 19 mars dernier, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Olga Ghislaine Ingrid  Eboucka-Babackas, et le coordonnateur résident du système des Nations unies, Anthony Ohemeng-Bohama, ont paraphé le nouveau plan cadre.

La nouvelle feuille de route est censée orienter les aides au développement en faveur du Congo sur une période de cinq ans, 2020-2024. Ainsi, 31,53% du coût global seront attribués aux activités relatives au renforcement de la gouvernance, 40,29% à la valorisation du capital humain et 28,16% à la diversification de l’économie nationale. Trois priorités du Plan national de développement, lequel intègre les Objectifs de développement durable (ODD).

« Le document que nous venons de signer prend en compte les injonctions des ODD. Nous avons besoin de vous pour atteindre toutes les couches de la société impliquées. Rien ne se fait sans argent. Et notre plan qui va se terminer cette année s’est heurté à des difficultés de mobilisation de fonds à cause de la conjoncture économique », a relevé le coordonnateur résident.

Anthony Ohemeng-Bohama a précisé: « 10% du montant viendra de nous et 90% à mobiliser. Et, on compte énormément sur le gouvernement. Le Congo est un pays à revenu intermédiaire. Donc, il doit faire des efforts supplémentaires en termes de la mise à disposition des ressources financières pour financer les activités des agences du système des Nations unies ».

En plus des initiatives de développement, ce plan cadre permettra de répondre aux actions humanitaires résiduelles ou périodiques. Dans sa mise en œuvre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture mettra, par exemple, un accent particulier sur le développement des chaînes de valeur dans le domaine de l’agriculture, la pêche et l’élevage puis, sur les projets de protection de la biodiversité.

L’Unicef, quant à lui, va prioriser la survie de l’enfant, la vaccination, la santé de la mère et de l’enfant, la qualité de l’éducation, la protection des enfants et la violence contre ces derniers. Il prendra également en compte l’aspect lié à l’eau, l’assainissement et l’environnement, nécessaire pour le développement de la santé et du bien-être des enfants.

La ministre du Plan a souligné que ce plan d’aide s’arrime parfaitement aux priorités de l’action gouvernementale pour les cinq années à venir. « Pour mobiliser les fonds afin que ce plan connaisse un succès, nous ferons en sorte que tous les partenaires internes et externes s’intéressent à notre situation en apportant leur contribution financière ou technique complémentaire », a-t-elle déclaré.

Notons que la signature de ce nouveau plan cadre intervient au moment où les Nations unies amorcent des réformes déterminantes pour renforcer leur performance dans la mise en œuvre des ODD, dans les Etats membres.

Santé : nouvel accord entre le Congo et la France

La feuille de route bilatérale entre les deux pays a été signée le 15 mars dernier entre l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand  Cochery et la ministre de la Santé et de la population, Lydia Mikolo.

La France entend renforcer sa coopération avec le Congo. C’est à cet effet que, les représentants des deux pays se sont rencontrés le 15 mars dernier. Il s’est agi de la signature d’une feuille de route bilatérale qui engage les deux pays.

Au cours de la rencontre entre les deux personnalités à Brazzaville, le diplomate français, Bertrand  Cochery a déclaré que son pays renforcera sa coopération avec le Congo dans le domaine de la santé. Il a aussi fait savoir que les étudiants congolais pourront bénéficier d’une bourse qui leur permettra de renforcer leurs capacités dans les filières de l’enseignement supérieur et en gestion hospitalière.

Bertrand  Cochery a expliqué que la feuille de route va permettre au Congo de mieux s’inscrire dans l’innovation en matière de lutte contre les épidémies. « Le Congo va devoir intégrer le réseau international des instituts Pasteurs dont font partie le Cameroun et la République centrafricaine, pour renforcer les relations entre les chercheurs afin d’améliorer les recherches sur l’évolution des maladies et les virus », a-t-il dit.

Situation économique au Congo : le PIB en baisse de 0,7%

Le taux de croissance du Congo est estimé cette année à 1,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre 1,9% en 2018.

Selon des évaluations de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), qui a tenu son comité monétaire et financier national le 18 mars, à Brazzaville, le taux de croissance du Congo est estimé cette année à 1,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre 1,9% en 2018.

Les chiffres du premier trimestre 2019 sont dus essentiellement aux performances favorables attendues du secteur pétrolier (+3,8%) et du secteur hors pétrole (+0,1). En ce qui concerne les prix, les économistes ont pu noter une légère hausse des pressions inflationnistes (2%), mais en dessous de la norme communautaire qui est de 3%.

À en croire le directeur national de la BEAC, Michel Dzombala, la situation économique se redresse progressivement. « Nonobstant la conjoncture économique, les banques locales sont demeurées résilientes. L’inflation s’est nettement accélérée à la faveur des réformes fiscales en cours », a-t- il signifié.

Outre la courbe de la croissance, les membres du comité ont également abordé les questions liées à la situation du système bancaire local, au financement de l’économie, aux accords de classement et aux autorisations individuelles de mobilisation à moyen terme. En ce qui concerne la dette publique, des efforts importants ont pu être réalisés, a noté la Banque centrale.

Elle a aussi salué l’excellence des relations entre la République du Congo et les partenaires financiers, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Mieux, « les discussions avec le FMI sont sur une très bonne voie et en principe, dans les semaines et les mois à venir, la situation sera sur les rails », a conclu Michel Dzombala.

Notons que la première session ordinaire 2019 de la BEAC a été lancée par le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, en présence de sa collègue du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et du gouverneur de la Banque centrale, Abbas Mahamat Tolli.

Congo : mort d’un boutiquier sénégalais au PK 45

La victime s’appelait Mamadou Khassimou Dia. Une altercation l’a opposé à un jeune congolais dimanche 17 mars 2019.

Mamadou Khassimou Dia était originaire de Guédiawaye, un quartier de la banlieue de Dakar. Au Congo, il tenait un commerce à Igné, une commune d’arrondissement de Brazzaville, la capitale congolaise.

« C’est au PK 45, à la sortie nord de Brazzaville, après la commune de Kintélé, que le meurtre a eu lieu. Il a reçu des coups de machette. C’est au cours de son évacuation qu’il a rendu l’âme », racontent des témoins.

Le présumé coupable a aussitôt été interpellé par la police congolaise. Une enquête est en cour.

Congo : près de 8 500 anciens réfugiés rwandais ont peur de devenir apatrides

Ces anciens réfugiés rwandais avaient perdu leur statut au Congo depuis fin décembre 2017.

Ils sont près de 8 500 anciens réfugiés rwandais qui ont peur de devenir des apatrides dans ce pays qui les accueille depuis 1997. Ces personnes, tout comme les ONG qui plaident leur cause, souhaitent que les autorités congolaises les aident à trouver un nouveau pays d’accueil.

Relevons qu’ils ne sont pas candidats au retour volontaire dans leur Rwanda natal et refusent l’intégration locale avec le passeport de leur pays.

L’un d’eux, Ignace, la quarantaine révolue déclare : « Nous vivons dans la crainte et dans la peur. Jusqu’à aujourd’hui nous demandons aux autorités congolaises de nous restituer notre statut de réfugiés parce que nous trouvons injuste la décision prise en notre défaveur ; celle de l’application de la clause de cessation du statut. »

Le son de cloche est le même au sein de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC) que préside par Loamba Moké. « On a constaté que ces personnes deviennent des prisonniers à ciel ouvert parce qu’ils n’ont aucun document administratif. Ils vont vers l’option des apatrides », analyse Moké.

« Nous préférons les pays comme le Canada, les Etats-Unis, les pays scandinaves et même l’Australie », dit Ignace. C’est un avis que partagent tous ces réfugiés rwandais.

Le Congo et le Rwanda entendent valoriser le système d’information géographique

Les deux pays ont signé un accord vendredi 15 mars dernier, en vue d’une complémentarité.

L’accord pour la vulgarisation du système d’information géographique entre les deux pays, a été signé par le directeur du Centre de recherche et de production cartographique (Cergec) du Congo, Etienne Paka, et son homologue de la société Esri du Rwanda, Jean Pierre Gatera.

Cet accord s’inscrit dans le cadre du développement d’une politique avec les acteurs qui œuvrent pour la valorisation du système d’information géographique. Ainsi donc, la société Esri du Rwanda va établir un cadre de partage des ressources sur des sujets communs au bénéfice du monde de la recherche.

Le partenariat est axé sur la production conjointe de publications, la participation commune à l’organisation des conférences et colloques internationaux, des actions de formation, des projets d’études et de recherche, ainsi que la valorisation des résultats au bénéfice des deux structures.

Jean Pierre Gatera, qui a présenté sa société, a déclaré que Esri du Rwanda œuvre dans le domaine du système d’information géographique. Elle est dotée d’outils pour aider les pays à mieux comprendre les problèmes qui surviennent dans le monde : glissements de terrain, recherche, traitement des données et bien d’autres.

Ces outils seront mis à la disposition du Cergec et du ministère afin de les aider à mieux traiter et stocker leurs données, centraliser leur gestion et publier des résultats de leurs recherches sur le web sous forme de rapports, graphiques interactifs disponibles aux usagers. « Esri ne s’engage pas seulement à donner les outils, mais à accompagner le centre dans le développement des capacités, ainsi que dans le domaine de la recherche », a-t-il renchéri.

Le Cergec, pour sa part, souhaite la valorisation de la cartographie numérique, la base de données géographiques, le système d’information géographique et bien d’autres.

Etienne Paka a affirmé que ces instruments vont servir de thématiques pour l’ensemble du pays avant de rappeler les missions de ce centre qui s’articulent autour de l’information géographique qui demande la collecte, le traitement, la production, la conservation et la diffusion.

Soulignant l’importance du personnel pour la manipulation de ces outils, Etienne Paka a indiqué : « L’érosion n’est pas une fatalité, il suffit d’avoir la bonne information, d’identifier les zones à risque dans le cadre des plans de prévention de risques grâce aux systèmes d’information géographique ».

Congo : bientôt l’ambassade de Belgique à Brazzaville va redémarrer ses activités

Annonce faite par le chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Frédéric Meurice, a annoncé, le 13 mars 2019.

Le chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Frédéric Meurice, a eu un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. A l’issue de cette rencontre, le diplomate belge a déclaré que son pays va rouvrir sous peu sa représentation diplomatique fermée depuis un moment.

Cette ambassade avait fermée il y a plusieurs mois. Frédéric Meurice qui a révélé l’information n’a pas  précisé la date, encore moins le mois au cours duquel cette représentation diplomatique rouvrira officiellement ses portes.

« Je suis venu présenter mes civilités au président de l’Assemblée nationale avec qui nous avons parlé de la réouverture prochaine de l’ambassade de Belgique ici à Brazzaville. C’est l’un de nos événements les plus importants de ces derniers mois. En réalité, l’ambassade existe déjà et les services travaillent depuis le mois de décembre. Pendant que le processus de reconstruction est en cours, nous avons limité le niveau d’activités du service public », a précisé Frédéric Meurice.

Trouver des stratégies à explorer pour redynamiser la coopération bilatérale globale entre le royaume de Belgique et la République du Congo, c’est le sujet au cœur de l’échange de ces deux personnalités.

 

Le Congo désormais à l’Internationale des services publics

Les femmes syndicalistes des municipalités et des administrations publiques au militantisme ont tenu une réunion dans la capitale congolaise le 06 mars 2019.

La rencontre a été présidée par le conseiller politique du maire de Brazzaville, Galebaye Abira. Les femmes syndicalistes des municipalités et des administrations publiques ont été informées de la reconnaissance du Congo par l’Internationale des services publics (ISP), une institution basée en Suisse et chargée de la défense des syndicats.

Le Congo est le cent soixantième pays à adhérer à cette institution syndicale internationale. Notons que l’ISP travaille en étroite collaboration avec le Comité interprofessionnel des femmes syndicalistes des municipalités et des administrations publiques (Cifsmapc).

La représentante de l’Internationale des services publics au bureau régional Afrique et pays arabes, Charlotte Kalanbani Kougnondame Pondomoyo, a exhorté, le 6 mars à Brazzaville, les femmes syndicalistes des municipalités et des administrations publiques au militantisme et à redoubler leurs efforts à la faveur d’une réunion tenue dans la capitale.

« Les femmes du Congo marquent leur présence à la marche du monde. C’est une première pour notre pays et espérons en être le fer de lance en Afrique. Cette adhésion témoigne la pleine collaboration et le soutien de l’ISP au combat des femmes syndicalistes », a indiqué Myriam Taty N’Sitou Ihou, présidente du Cifsmapc.

Pour sa part, la représentante de l’ISP au bureau régional Afrique et pays« Il était important pour moi de venir moi-même pour renforcer cette solidarité. Les échanges vont se faire pour le renforcement du mouvement syndical. Je suis arrivée pour vous remettre officiellement le certificat d’adhésion. Le Congo a soumis tous ses dossiers et remis sa contrepartie financière pour son adhésion » arabes a déclaré : , a déclaré Charlotte Kalanbani Kougnondame Pondomoyo, la représentante de l’Internationale des services publics au bureau régional Afrique et pays arabes.

Climat des affaires : bonnes perspectives pour le Congo (experts)

Forum Vox Eco qui s’est tenu à Brazzaville, a permis aux de ressortir les difficultés et perspectives de l’investissement au Congo.

Le Congo peut s’attendre en 2019 à une embellie de son économie grâce notamment aux belles perspectives qui s’annoncent pour le climat des affaires, selon des économistes réunis au Forum Vox Eco qui s’est tenu à Brazzaville.

Trois panels ayant porté entre autres sur l’attrait des investissements privés nationaux et étrangers, les difficultés et perspectives de l’investissement au Congo, ont été organisées dans le cadre du Forum Vox Eco qui a eu lieu mercredi.

A cette occasion, Annick Patricia Mongo, la directrice de l’Agence pour la promotion des investissements (Api), a fait savoir que le gouvernement congolais a consenti « d’énormes efforts pour l’amélioration du climat des affaires au Congo ».

Pour sa part, Michel Djombo, expert en climat des affaires, a invité le gouvernement congolais à travailler davantage pour lever les obstacles que sont « la multitude de taxes, la durée de l’obtention des papiers pour les potentiels investisseurs… » et qui freinent le développement des affaires. Des opérateurs économiques congolais, présents au Forum Vox Eco, ont appelé le gouvernement à s’enquérir de leurs besoins afin de les satisfaire.

Satisfaite de la tenue du forum, Vérone Mankou, la Présidente Directrice Générale du groupe Vox médias, a fait part de son souhait pérenniser cette rencontre en l’organisant tous les quatre mois à Brazzaville.

Pour elle, le but est d’aider le secteur privé congolais et les investisseurs étrangers à comprendre les enjeux de la diversification de l’économie du pays.

Nouvel accord entre le Congo et Kosmos Energy

Le Congo vient de signer un contrat de partage de production pétrolière avec les Américains.

Une signature qui donne l’aval à la société américaine d’exploiter le plus grand et profond gisement offshore du Congo avec 3000 mètres en dessous de la mer. Sa superficie est d’environ 2351 kilomètres carrés. Outre le contrat de partage de production, il a été aussi signé l’accord particulier relatif au bonus.

Le mardi 04 mars 2019, à Brazzaville, le Président directeur général de Kosmos Energy, Andrew G. Inglis à Brazzaville qu’il tiendra ses engagements tels que signés dans le contrat de partage de production avec la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

« Nous construirons notre bureau local et créerons aussi notre fondation au Congo », a rassuré Andrew G. Inglis, lors de la signature du contrat pour l’exploitation du gisement pétrolier bloc marine XXI.

Le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, bloc marine XXI avait été attribué à la SNPC. Après un processus d’appel d’offres qui résulte du processus de promotion du domaine minier congolais réalisé par le gouvernement congolais courant 2016-2017, la société Kosmos Energy a pu décocher ledit contrat.

Kosmos Energy est une société américaine basée à Dallas, aux États-Unis et spécialisée dans l’exploitation pétrolière. Elle est la deuxième entreprise américaine à opérer au Congo. Cette société possède des actifs en Mauritanie, au Sénégal et au Ghana où elle a découvert l’un des plus grands gisements dénommé « Jubilé » situé en mer profonde, sur la côte ghanéenne.

La coopération Congo-Vatican est au beau fixe

Les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique témoignent de cette bonne collaboration.

Les relations entre le Congo et l’Eglise Catholique sont excellentes. Cela est matérialisé par les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique ainsi que la construction des œuvres architecturales, à l’instar du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale) financé à hauteur de plus de 9 milliards de FCFA par le budget de l’Etat congolais.

On en voudrait pour exemple, la première visite pastorale effectuée en terre congolaise, le 5 mai 1980, par le Pape Jean-Paul II, notamment à Brazzaville où il avait été accueilli par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso et les Évêques du Congo, dont Monseigneur Barthélemy Batantu, Archevêque de Brazzaville. A son tour, le président Denis Sassou-N’Guesso a été reçu par le Pape Benoît XVI, le lundi 24 mai 2010.

Dans le même registre des faits caractéristiques de cette coopération Congo-Vatican, il y a lieu d’évoquer la visite de travail, en février 2017, du Cardinal Pietro Parolin, à Brazzaville. Cette visite ponctuée par l’audience avec le président Denis Sassou-N’Guesso, a débouché sur série d’accords signés entre les deux parties.

Plusieurs actions à l’endroit de l’Eglise Catholique témoignent de l’excellence de ces relations, parmi lesquelles : le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, la construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale), la finalisation des travaux de la paroisse de Madibou et bien d’’autres.

Endommagé pendant le conflit armé de 1997, le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, cet édifice historique, a été rouvert, le 25 mars 2011, au terme d’intenses travaux de réhabilitation estimés à plus de 3 milliards de francs CFA, financés par l’Etat congolais. Une réhabilitation qui marquait, aussi, la fin réelle des travaux de cette Basilique qui, datant de 1943, recevait régulièrement les croyants sans son clocher. C’est, donc, le Chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso qui a coupé le ruban symbolique, consacrant la fin de la réhabilitation, dotant au passage ce somptueux temple catholique du maillon manquant depuis 1943, le clocher.

La construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale) constitue également une preuve palpable de cette coopération.Situé, en effet, derrière la place Mariale de la cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, ce siège a été inauguré le 14 juillet 2015 par le Président Denis Sassou-N’Guesso, en présence du cardinal Laurent Mosengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RDC) et du Nonce Apostolique, Monseigneur Juan Romeo Palowsky.

Les travaux de construction de cette imposante œuvre architecturale, réalisés par la société chinoise BRCC, ont été financés par le budget de l’Etat congolais, à hauteur de 9 milliards 606 millions 862 mille 301 francs CFA.

La finalisation des travaux de l’Eglise de Madibou est aussi l’un des fruits marquants de cette relation harmonieuse. Les travaux de cette Eglise avaient commencé en 1990, avec le maigre apport des paroissiens, dont la volonté et les moyens n’avaient pas suffi pour les avancer au rythme qu’ils voulaient. En 2012, alors que le Président Denis Sassou-N’Guesso atterrissait dans la cour de la paroisse pour les obsèques de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Gérard Bitsindou, constata que les travaux de cet « immense et désespérant chantier » n’avançaient plus depuis longtemps. Sensible à cet état de choses, il résolut de mettre un terme à la détresse des paroissiens de Madibou et prit l’engagement de contribuer à l’achèvement de ces travaux.

Quatre ans après, l’édifice religieux, tout à fait moderne, a pu recevoir sa première célébration eucharistique. Le 30 janvier 2016, une messe d’actions de grâce et de bénédiction du temple fut officiée. « Construire une église est une grâce, une bénédiction, parce que, par elle et avec elle, on peut changer l’homme et son milieu », releva l’évêque de Brazzaville au cours de son homélie.

La nouvelle église d’Oyo est un autre acte de générosité de Denis Sassou-N’Guesso. L’appel à la générosité résonne bien dans la Bible : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Le président congolais, s’inscrivant dans l’optique de cette parole éternelle, a fait construire à Oyo, dans le département de la Cuvette, une Eglise moderne de grande capacité. Les fidèles de l’église catholique attendaient ce geste. D’ailleurs, pour eux, cet édifice constitue un grand cadeau du président de la République pour cette année 2019. Ils attendent la remise officielle de ce joyau aux autorités de l’Eglise catholique dans les tous prochains jours.

Total entend développer d’autres projets au Congo

L’information a été révélée le mardi 05 mars 2019, par le directeur de Total pour l’Afrique, Guy Maurice.

Mardi 05 mars dernier, à Brazzaville, le directeur de Total pour l’Afrique, a indiqué, que sa compagnie étudie la possibilité de réaliser des investissements supplémentaires au Congo, où elle opère depuis une cinquantaine d’années.

L’on se souvient de cette déclaration de Guy Maurice « Nous sommes en ce moment en pleine phase d’études et de prospection pour les futurs investissements ». Déclaration faite à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Lors de la rencontre avec le président Sassou Nguesso, le directeur de Total pour l’Afrique avait parlé de la production du gisement Moho Nord en ce début d’année 2019, ainsi que des perspectives.

Pour rappel, le pétrole est la première ressource d’exportation du Congo. Il y a quelques années, l’or noir contribuait aux recettes budgétaires du pays à plus de 70%.  Et les investissements de Total représentent deux tiers de la production pétrolière du Congo.

Paulin Makaya demande la libération des prisonniers politiques

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC) s’est exprimé samedi 02 mars, pendant sa rencontre citoyenne avec les populations de Bacongo.

Samedi dernier dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a eu une rencontre avec la population. Pendant cette réunion, l’opposant demandé la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa mais aussi des autres congolais incarcérés dans les prisons de Brazzaville et de Pointe-Noire.

«Il n’y aura pas de dialogue si tous les prisonniers politiques ne sont pas libérés », a déclaré l’opposant.

Alors que Paulin Makaya parle de prisonniers politiques, les membres du gouvernement disent pour leur part que le Congo ne compte aucun prisonnier politique, mais seulement des prisonniers de droit commun.

Pour le gouvernement, la qualité de responsable de parti politique ne suffit nullement à conférer la qualité de prisonnier politique.

Notons qu’au Congo, tout citoyen est lié à la justice de son pays par un serment d’observation de la loi. Et la qualité d’homme politique ne confère aucune immunité juridictionnelle à qui que ce soit.

Congo : mise en concession de la route nationale n°1

Les transporteurs, et autres usagers de la N1 pensent que cela provoquera l’augmentation des prix des transports.

Depuis samedi 02 mars, la route nationale n°1, celle qui relie Pointe-Noire, la capitale économique, à Brazzaville, capitale politique est mise en concession. Sa gestion est cédée à un consortium privé qui doit entretenir et rentabiliser cette voie construite à coup de milliards de FCFA grâce à un préfinancement chinois. Pour les transporteurs, usagers de la route et bien sûr l’association des consommateurs pensent que cette mise en concession va provoquer l’augmentation des prix des transports et les prix des produits de première nécessité.

« L’objectif est de pérenniser la route à jamais. On l’a construite pour la vie, on l’a construite une fois pour toute. Et la solution pour la pérenniser c’est de passer par ce modèle de partenariat public-privé qu’est la concession », explique Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire.

L’Association congolaise des droits des consommateurs est convaincue pour sa part pense que les tarifs de franchissement des postes de péage sont déjà revus à la hausse pour les automobilistes. Ces tarifs vont de 1500 F pour les berlines à 40.000 F pour les poids lourds.

Explosions de Mpila : 7 ans après, toujours pas d’abris pour les sinistrés

Au moins 282 morts, plus de 2300 blessés et plus de 17.000 sans-abris, c’est le bilan de l’explosion de Mpila, qui s’était produit le 04 mars 2012.

C’était un 04 mars triste à Mpila, un quartier Est de Brazzaville, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise avait explosé. Sept ans après, les souvenir restent frais

« Ce jour-là c’était vraiment la catastrophe : il y avait des morts, des personnes avec des jambes et des bras coupés, et des maisons par terre bousillées… », raconte un habitant de Mpila.

Les sinistrés vivent toujours dans les conditions difficiles, et ceux-ci demandent aux autorités de leurs construire des maisons.

Assis dans sa parcelle située sur une rue perpendiculaire de l’avenue de l’Intendance qui divise le quartier Mpila en deux, Théodore Moubalé se souvient des explosions du 4 mars 2012 comme si ce triste évènement s’était produit hier.

Sa maison a été fortement endommagée par les explosions et en garde encore les stigmates. « Depuis les explosions du 4 mars, on est sans abri… Nos maisons suintent. Quand il pleut, on n’arrive pas à dormir avec les enfants. Il faut attendre que la pluie cesse pour trouver le sommeil. Je veux que l’Etat congolais arrange nos maisons », se plaint Moubalé.

Ses voisins vivent des conditions aussi pénibles. « Il y a des fois, quand il pleut la maison suinte de partout. Nous avons mis des bâches, mais elles ne résistent pas au soleil. On n’y peut rien… », témoigne une sinistrée.

 

Diaspora : une assurance depuis la France pour faciliter l’accès aux soins au Congo

Les Congolais de l’étranger ont naturellement gardé les contacts avec leurs familles restées au Congo. De ce fait, les membres de la diaspora, à hauteur de leurs capacités, contribuent aux besoins de leurs proches par des transferts d’argent réguliers. Parmi les problèmes cruciaux auxquels ils se doivent de subvenir se trouve la santé, au rang de la plus importante préoccupation. Pour ce chapitre, Émeraude Santé.Fr, une start-up créée par un Congolais de Brazzaville, propose désormais une solution autre que l’envoi de fonds à ses proches. Cette nouvelle donne suscite d’avoir les réponses à nombre de questions que les souscripteurs se posent depuis l’étranger. Pour ce faire, le quotiden Les Dépêches de Brazzaville a interrogé Yvon Bourge Bassadi, fondateur, président de Émeraude Santé.Fr.

Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours ?

J’ai une formation de base en droit/philosophie. Mon parcours professionnel a plutôt été axé vers les ressources humaines. Depuis mon arrivée en France, j’ai commencé à accorder une importance particulière aux Congolais de l’étranger face à la couverture des frais de santé de leurs parents et proches au Congo. Tout bien réfléchi, j’ai pensé à mettre en place une start-up intelligente pour leur permettre de souscrire ici, en France, des contrats d’assurance couvrant les membres de leur famille restés au pays qui bénéficieront d’une couverture segment santé à 100 %.

Émeraude Santé.fr, certes le nom est évocateur, mais quel est votre métier ?

Nous nous inscrivons dans le cadre du mécénat humanitaire et social en faveur de la diaspora. Notre métier est géolocalisé à la fois au Congo et en France. En France, nous prestons dans le domaine des services à la personne. Par notre implantation à Neuilly-sur-seine validée par le Tribunal de commerce de Nanterre, nous proposons des assurances toutes branches au Congo afin de faciliter aux populations l’opportunité d’accéder aux soins en vue de préserver leur santé dans le respect de la vie en toute confidentialité.

Comment proposez-vous vos contrats spécifiques à la diaspora ?

La souscription est faite en ligne : https://www.emeraudesante.fr, offrant au souscripteur, avec simplicité, sans se déplacer à l’agence, de répondre à un questionnaire à sa disposition. Ses réponses permettront d’établir rapidement un devis en ligne adapté à son profil en fonction de ses choix. Notre mission est de répondre au plus près des attentes du souscripteur.

Quelle est l’offre de produits que vous proposez pour la couverture santé ?

Pour le bénéficiaire de soins, nous ouvrons un carnet de santé rigoureux afin que le suivi médical ne soit plus jamais un obstacle à l’administration de soins adaptés. Dans ce carnet seront consignés toutes les consultations, les examens à passer jusqu’à établir le diagnostic et la décision du médecin traitant pour la marche à suivre, qu’il y ait ou non hospitalisation. Le contrat inclut les produits pharmaceutiques. Il est possible d’opter pour les soins dentaires ou ophtalmologiques ainsi, éventuellement, qu’une couverture maternité à 100 %.

Comment faites-vous naître la confiance chez vos souscripteurs ?

Nous travaillons sous le mandat de prestations de l’Assurance et Réassurance du Congo en utilisant son réseau de santé. Le cœur de notre métier est d’apporter la quiétude aux souscripteurs en s’appuyant sur une gestion personnalisée avec, pour leitmotiv : « le beau et le bien ». Nous tissons avec eux des liens d’une fibre sociale au point de devenir leur partenaire présent à tous les moments-clés durant leur souscription. Les compatriotes de l’étranger jouissent d’une garantie en venant souscrire dans une entreprise immatriculée en France. En cas de conflit, il est possible d’ester auprès du tribunal de commerce de Nanterre. C’est un gage de confiance qui leur est donné. Au-delà, au sein de notre entreprise, nous aspirons aux valeurs d’humanité en vue d’entreprendre autrement et faire de telle sorte que le souscripteur devienne partenaire au point d’établir ensemble un pacte social pour le développement du Congo en intégrant les populations et les institutions. Nous sommes déjà à Pointe- Noire et comptons couvrir également Brazzaville. Autant de raisons, pour mes compatriotes de l’étranger, pour offrir une couverture sanitaire à 100 % au profit des parents et proches au Congo.

Des hommes d’affaires marocains séjournent à Brazzaville

Ces marocains sont dans la capitale congolaise pour d’identifier des secteurs porteurs ainsi que les filières à mettre en place pour définir un dispositif de formation professionnelle adapté au niveau national.

Cette délégation marocaine est conduite par leur directeur de développement à l’office de formation et de promotion du travail, Driss Bettache. Ces marocains sont au Congo pour d’identifier des secteurs porteurs ainsi que les filières à mettre en place pour définir un dispositif de formation professionnelle adapté au niveau national.

Cette mission marocaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention en matière de formation professionnelle signée entre les deux pays, lors de la visite du roi du Maroc, Mohammed VI, en avril 2018, à Brazzaville.

La délégation a échangé le 26 février, tour à tour avec le président de la Chambre de commerce, Paul Obambi; les chefs d’entreprise et syndicats patronaux de la République du Congo.

« Nous sommes ici pour opérationnaliser la convention qui a été signée entre nos deux chefs d’Etat. Celle-ci vise l’échange d’expérience dans le domaine de la formation professionnelle », a déclaré le chef de la délégation marocaine.

« Nous avons échangé avec le président de la Chambre de commerce pour qu’il nous donne quelques éclairages par rapport aux axes stratégiques et aux secteurs porteurs. Il est vrai que la lecture que nous avons du Plan national de développement du pays nous donne quelques idées sur ce que nous allons développer. Seulement, il n’y a pas mieux que les partenaires publics et privés pour nous édifier davantage », a-t-il relevé.

D’après Driss Bettache, les axes de partenariat de la convention commencent, par un diagnostic du dispositif de formation professionnelle, l’accueil des jeunes congolais au Maroc, le jumelage entre établissements à vocation similaire et les axes qui concourent à l’ingénierie de la formation professionnelle.

C’est dans cette optique que vingt-et-un jeunes congolais sont actuellement en formation au Maroc, dans différents secteurs identifiés grâce au ministère de l’Enseignement technique et professionnel du Congo. À cet effet, l’Office de la formation professionnelle appuiera la mise en œuvre des filières de formation, la formation des formateurs, le choix des équipements, la définition des termes de référence pour la création d’un centre de formation.

« Souvent nous avons formé des personnes qui n’ont pas répondu aux attentes des entreprises ni publiques ni privées. Nous avions décidé de marquer une pause pour refaire les termes de référence, aussi mettre un accent sur la formation de perfectionnement des chefs d’entreprises », souligne le président de la Chambre de commerce, Paul Obambi.

Les secteurs prioritaires pour lesquels le Congo devra bénéficier d’une formation sont notamment l’agriculture, les mines, le pétrole, le tourisme, l’hôtellerie.

Transport en commun : vers l’implémentation d’une passcard numérique

Une carte électronique prépayée, rechargeable, qui permettra aux usagers de payer les frais de transport par voie électronique.

Au Congo, la modernisation du système de transport public passera par la passcard. Cette carte électronique prépayée et rechargeable, va permettre aux usagers de payer les frais de transport par voie électronique. C’est une occasion pour eux d’éviter l’utilisation de la monnaie habituelle, et aussi, de mieux effectuer les dépenses liées au transport. Conçue et développée par Net Technologie, le lancement et la présentation officielle de cet outil de paiement numérique pour le transport en commun encore appelée « passcard » s’est effectué le 9 février à Brazzaville.

La passcard présente des avantages tels que la réduction des tracasseries liées au transport, la réduction de 15% sur chaque course effectuée ; l’épargne familiale pour les frais de transport ; la possibilité d’effectuer des transferts de crédits de transport à un proche parent ; l’octroi des bons de carburant et la sécurisation des recettes.

Le ministre des Postes, Télécommunications et de l‘Economie Numérique, Léon Juste IBOMBO appelle les acteurs du secteur des transports à s’approprier ce nouveau produit novateur.

La passcard arrive au moment où le système de transport en République du Congo s’appréhender difficilement avec les référentiels des données actuelles.

Braconnage : six présumés trafiquants arrêtés

Une opération conjointe des éco-gardes et de la gendarmerie a permis de mettre la main sur quarante-et-une pointes d’ivoires d’environ 90 kg, à Etoumbi, dans le département de la Cuvette ouest.

Les présumés trafiquants appartiennent à un réseau. Ils sont chacun un rôle bien déterminé au sein de leur chaîne (des acheteurs des pointes d’ivoires, transporteurs, démarcheurs, revendeurs). « Ils jouissaient jusque-là d’un certain laxisme et des connexions transfrontalières avec le Gabon, leur permettant d’échapper continuellement à la justice. Cette fois-ci, leur course macabre a été stoppée et ils devront répondre de leurs actes et en payer les conséquences », assure un communiqué du ministère de l’économie forestière.

Tous de nationalité congolaise, ils sont poursuivis pour importation, détention, circulation illégale et commercialisation de trophées d’une espèce animale intégralement protégée (éléphant). Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme et de fortes amendes.

« Les éléphants, animaux emblématiques de la République du Congo, ne cessent de tomber sous les balles de la cupidité humaine. Un triste symbole traduisant le climat écologique du pays. L’arrestation qui s’est déroulée le 5 février, à Etoumbi, en est une parfaite illustration», souligne le même communiqué.

L’on se souvient qu’en janvier dernier, trois trafiquants ont été appréhendés à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha. Un des individus arrêtés est un militaire des Forces armées congolaises. Plus de neuf pointes d’ivoires ont été saisies, pesant une dizaine de kilogrammes, représentant cinq éléphants tués. Ces présumés délinquants fauniques seraient des habitués du commerce illégal des produits de la faune dans la localité et dans bien d’autres villes du Congo comme Brazzaville et Pointe Noire.