Congo : 09 personnes meurent par intoxication

Le drame s’est déroulé vendredi 06 septembre dernier, dans le village N’Sah, dans le district de Ngo département des Plateaux.

 

Dans le village N’Sah, 09 personnes ont trouvées la mort après avoir mangé des ignames. D’autres ont été conduit à l’hôpital de Djambala. Selon les premiers constats effectués par une équipe sanitaire, les victimes de cette intoxication alimentaire ne savaient pas que cette variété d’igname est un poison.

L’igname est appréciée par les Congolais et ce légume exotique fournit plusieurs vitamines et minéraux indispensables à la santé de l’organisme. Les antioxydants qu’elle contient procureraient aussi plusieurs bienfaits sur la santé. Mais il en existe qui ne sont pas comestibles.

Ce n’est pas la première fois que des personnes perdent la vie après avoir consommé des ignames. En 2018, deux personnes dont un policier, sont décédées après avoir mangé une igname à Mossendjo dans le département du Niari (sud).

 

Congo : Anatole Collinet Makosso visite la boucle du Kouilou

Le Premier ministre, chef du gouvernement a poursuivi sa tournée dimanche 08 septembre, dans le Kouilou.

 

travaux vont démarrer dès l’année prochaine. Le gouvernement prévoit la construction d’un pont de près de 100 mètres sur la rivière Noumbi, accompagné de l’aménagement et du bitumage de 20 km de route entre Madingou-Kayes et Tchizalamou, ainsi que de 66 km de route en terre latéritique. Confiés à l’entreprise CRBC, les travaux qui vont durer dix-huit mois démarreront à partir de janvier 2025.

Anatole Collinet Makosso qui était accompagné d’une délégation se sont ensuite rendus dans le district de Nzambi, où ils ont été attendus au village Tandou-Ngoma. Le chef du gouvernement a eu au cours de sa visite un échange avec la population. Les habitants ont exprimé leurs préoccupations concernant les conflits avec les éléphants, les difficultés d’acquisition de certains documents administratifs, les fréquences de traversée à bord des différents bacs, et l’emploi des jeunes.

Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à travailler avec les autorités locales, les experts en conservation et les organisations internationales pour mettre en place des stratégies permettant de minimiser les interactions négatives entre les humains et les éléphants.

Congo : ouverture de deux lycées d’alphabétisation à Brazzaville et Pointe-Noire

L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

 

La République du Congo a commémoré dimanche 08 septembre, la 58e édition de la la journée internationale de l’alphabétisation. A cette occasion, Jean Luc Mouthou, a annoncé l’ouverture de deux lycées d’alphabétisation dès la rentrée prochaine à Brazzaville et Pointe-Noire.

« L’alphabétisation est à saisir comme principe directeur de l’éducation pour tous et de l’apprentissage tout au long de la vie. C’est à ce titre que nous nous engageons à doter progressivement notre pays des lycées d’alphabétisation dès l’année pédago andragogique 2024-2025 », a indiqué le ministre Jean Luc Mouthou.

Le thème de cette édition est « Promouvoir l’éducation multilingue : alphabétisation pour la compréhension mutuelle et la paix ».

Pour le ministre, l’alphabétisation a poursuivi Jean permet à toutes les personnes (enfants, jeunes, adultes) en marge su système éducatif formel de s’ouvrir au monde. Il appel à l’alphabétisation de proximité

CAN Maroc 2025 : le Congo sera face au Soudan du sud

Les Diables rouges affrontent, ce jeudi 05 septembre, à 17 heures, au stade Alphonse-Massamba-Débat la sélection du Soudan du Sud.

 

La rencontre entre le Congo et le Soudan du sud compte pour la première journée des éliminatoires de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025. Isaac Ngata, le sélectionneur des Diables rouges, s’est montré confiant mercredi 04 septembre, au cours de la conférence de presse d’avant match.

« L’important est d’amener cette équipe à gagner ce match parce que le premier match est le plus déterminant. En 2015, on avait le Soudan et l’Afrique du Sud. Le seigneur nous a remis les mêmes sélections sur notre chemin. A nous de prendre cela comme exemple et d’avancer », a déclaré le Isaac Ngata.

Pour le sélectionneur, la qualification pour la phase finale de la CAN est possible, ses joueurs, sont concentrés et sont prêts à donner le maximum pour obtenir le résultat escompté.

Congo : un homme arrêté pour délinquance faunique à Owando

Âgé de plus de 40 ans, il a été interpellé le 25 août dernier, dans le département de la Cuvette, en possession d’une peau de panthère.

 

Placé à la maison d’arrêt, le présumé délinquant faunique avait été interpellé alors qu’il avait en sa possession une peau de panthère. Il aurait ramené la peau de cette espèce protégée de Ouesso, dans la Sangha, pour Owando.

L’arrestation de cet homme de plus de 40 ans a été rendu possible grâce à la région de gendarmerie de la Cuvette en poste à Owando, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’Economie forestière de la Cuvette, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage.

Il répondra de ses actes devant la justice congolaise et risque des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Cette interpellation arrive quinze jours après celle de deux individus pris à Owando en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et de griffes de pangolin géant.

Congo : 15 personnes accusées de trafic de passeports

Douze Camerounais et trois Congolais sont impliqués dans une affaire de trafic de faux passeports en République du Congo.

 

Les forces de l’ordre congolaise viennent de démanteler un réseau de trafiquants de faux passeports. Ces 12 camerounais et 03 congolais ont été présentés à la presse mercredi 28 août dernier. Ledit réseau a été découvert à la suite d’une enquête de flagrance à la Centrale de documentation de Brazzaville.

L’enquête a révélé que des personnes usaient des procédés non légaux pour se faire établir des passeports congolais. La poursuite de cette piste a permis d’interpeller 15 individus présumés membre du réseau. Après leur identification, ils ont été placés en garde en vue. Le ministre public entend les poursuivre devant les juridictions en République du Congo. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux passeports.

Ces arrestations entrent en droite ligne avec la détermination du gouvernement congolais de lutter contre le trafic des faux documents et de renforcer la sécurité transfrontalière.

Congo : plus de 18000 personnes assistées par la sécurité civile pendant les concours

C’est ce qui ressort du bilan du bureau du commandant de la Sécurité civile, présenté vendredi 30 août à Brazzaville.

 

18977 élèves, personnel de bureau et autres personnes ont été secourus par les éléments de la sécurité civile pendant les examens d’état et autres concours de la session 2024. L’information a été donnée vendredi 30 août, dans la capitale congolaise, par le chef de cabinet du commandant de la Sécurité civile, José Aime Moupaaga Dziengué. C’était en faveur de la cérémonie de présentation de leur bilan de couverture sanitaire des examens et concours d’état.

« Lors des interventions des éléments de la sécurité civile aux examens d’état et concours, du 4 juin au 2 août, 67 personnes ont été évacuées vers les centres hospitaliers pour une prise en charges plus approfondie.  Les pathologies les plus courantes ont été les céphalées (6200 cas), le paludisme (2673 cas), les douleurs abdominales (2002 cas), le syndrome grippal (1487 cas, les dysménorrhée (1282 cas) et les troubles fonctionnels intestinaux (1092), a indiqué José Aime Moupaaga Dziengué,

La sécurité civile couvre 45 localités et lour réaliser les interventions, celle-ci a mobilisé 1602 agents, 37 véhicules et 2 motos. Les départements les plus touchés sont Brazzaville avec 8583 cas, suivi de la Cuvette avec 1470 cas, Pointe Noire, 1444 cas et le Niari, 1360 cas.

Pour José Aime Moupaaga Dziengué depuis 2018 où la sécurité civile assure la couverture sanitaire des examens et concours d’état, il a été constaté une hausse de 4901 cas, par rapport à l’année 2023 (2978 cas, soit une augmentation de 1923 cas).

Congo : Pasteur Ntumi sort de son silence et se rend à Dolisie

L’ancien chef rebelle Ninja s’est rendu ce week-end à Dolisie dans le Niari (Sud), où il a visité ses parcelles de terrain.

 

On n’avait plus entendu parler de lui depuis la fin de la guerre qui s’est déroulée de 2016 et 2017dans le département du Pool. Le pasteur Ntumi est sorti ce week-end de son fief où il s’était refugié après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les Ninjas en 2017.

C’est à Dolisie dans le Niari que l’ancien chef rebelle s’est rendu pour visiter ses parcelles de terrains et a profité pour prier avec ses adeptes. Selon nos confrère d’RFI, c’est à la tête d’un cortège d’une dizaine de véhicules que le pasteur Ntumi est arrivé au sud de la République du Congo. Après des civilités avec les autorités locales, il a ensuite visité un terrain de près de 53 mètres acheté par son église Mbundani A Bundu Dia Kongo (MBDK). Dimanche 01 septembre, c’est à ciel ouvert qu’il a prêché à ses fidèles.

Rappelons que, les ex-miliciens Ninjas ont affronté l’armée durant une année, contestant la réélection en mars 2016 du président Denis Sassou-Nguesso. Selon les ONG, le conflit avait provoqué le déplacement d’environ 300 000 personnes.

Congo : Aksa Enerji veut renforcer la capacité de la centrale à gaz de Djeno

L’information a été rendue public la semaine dernière, au cours d’une rencontre entre les deux parties.

 

La compagnie turque Aksa Enerji veut accroître la capacité de la centrale thermique à gaz de Djeno (25 MW) en République du Congo pour la porter à 100 MW. Le sujet au centre d’une rencontre entre les représentants des deux parties. Le projet s’appuie sur l’installation de deux nouvelles turbines de 25 MW chacune et la réhabilitation de deux autres déjà existantes de 25 MW.

À travers ce projet, Aksa Enerji ambitionne de soutenir la fourniture d’électricité dans le pays dont le taux d’accès à l’électricité est, selon des chiffres officiels, autour de 45 % dans des pôles urbains comme Brazzaville et moins de 5 % dans les autres localités du pays.

Relancée en 2022 après 5 ans d’arrêt, la centrale thermique à gaz de Djeno soutient la production de l’électricité en République du Congo grâce à une capacité installée de 25 MW. Rappelons qu’en juin dernier, la Banque mondiale a octroyé un financement de 100 millions de dollars destiné à renforcer l’accès à l’électricité dans le pays.

Congo-Fécoket : fin de parcours pour Bruno Jean Richard Itoua

Le président actuel de la Fédération congolaise de basketball (Fécoket), le président sortant, Bruno Jean Richard Itoua, annoncé le 25 août, qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

 

Bruno Jean Richard Itoua a officiellement annoncé dimanche 25 août, qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Le président de la Fécoket attend tout de même continuer ses actions en faveur des clubs et structures qui travaillent pour la valorisation de ce sport même après son départ de la fédération.

« Je n’ai pas l’intention de briguer un nouveau mandat. Je crois que le basket a suffisamment de talents et je ne suis pas indispensable même si le basketball fait partie de ma vie. Je ne brigue pas un nouveau mandat, mais je serai toujours là comme je l’étais avant d’être président. J’ai soutenu des équipes et les anciens bureaux avant d’être élu », a-t-il dit.

Ce 25 août, le président de la Fécoket à l’occasion de la clôture du championnat a présenté le bilan des activités menées pendant son mandat.

« Au terme de deux mandats de quatre ans chacun à la tête de la fédération, je peux considérer que le bureau et l’ensemble des basketteurs ont largement atteint les objectifs qu’on s’était assignés. Il y a huit ans, la fédération était complétement divisée en plusieurs groupes, on craignait presque pour la survie de la discipline. Aujourd’hui, le bureau exécutif travaille de façon harmonieuse avec les ligues et les sous-ligues dans un climat qui est celui du basketball, à savoir un climat familial » a laissé entendre Bruno Jean Richard Itoua.

Rappelons que depuis plus de six ans, le Congo ne joue plus les compétitions continentales à cause d’une sanction qu’elle a écopée de la division Afrique de la Fédération internationale de basketball (Fiba). Cette sanction fait suite au désistement brusque des autorités congolaises à trois mois de l’organisation de l’Afrobasket 2017, à Brazzaville, à cause des « problèmes de trésorerie ».

Congo : un accord pour renforcer les capacités des PME

L’accord de partenariat a été signé jeudi 29 août, entre la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.

 

L’accord de partenariat conclu entre les deux entités vise une synergie pour le développement des PME et la création des emplois.

« Je crois fermement que le partenariat transcende la simple collaboration, il symbolise notre engagement à renforcer les capacités des PME et des artisans, à les préparer à prospérer sur la scène mondiale et à construire une économie silencieuse face aux défis du 21e siècle. Aussi, ce protocole marque un tournant décisif vers un développement économique inclusif et durable. C’est le début d’une action concrète, une synergie qui, j’en suis sûr, portera des fruits durables pour notre pays », a déclaré Paul Nestor Mouandzibi Ndinga, président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo.

Ce protocole d’accord entre en droite ligne avec les missions du Congrès des chefs d’entreprise du Congo. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le secrétaire du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Marius Mavoungou.

« La signature de ce jour est un premier pas et cela a été fait avec le ministère des PME. Cela nous permet d’entrer dans leur cellule stratégique de réflexion sur des questions protectionnistes pour pouvoir valoriser le made in Congo à l’exportation, assister le ministère dans ses démarches, dans ses recherches de partenariat d’affaires. C’est, en gros, travailler en synergie », a-t-il fait savoir.

Congo : l’histoire de Brazzaville projetée le 04 octobre

La 2e édition de l’évènement culturel « La Nuit de Brazza » se tiendra, le 4 octobre 2024.

 

Célébrités, autorités, fans de la musique, de la danse urbaine et traditionnelle, artistes musiciens, humoristes, danseurs et autres se retrouveront vendredi 04 octobre 2024, dans la capitale congolaise. Ce sera en faveur de la 2e édition de « La nuit de Brazza ». L’évènement est organisé par une agence de communication et de production évènementielle, OnyCom, représentée par Norel Obambi, le promoteur de la soirée.

A cette soirée de gala, l’histoire de de Brazzaville sera projetée. Autres animations qui meubleront la nuit de Brazza, prestation musicale, la danse urbaine et traditionnelle, la prestation d’humour, la prestation théâtrale, défilé de mode, la promotion des marques et produits et bien d’autres.

La soirée de gala La nuit de Brazza qui se tiendra au pavillon Joséphine, coïncide avec la célébration du 144e anniversaire de la ville de Brazzaville.

Congo : Pierre Oba visite le Gisement de sel de potasse de Mboukoumassi

Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie minière et de la Géologie a eu un échange avec les populations du département du Kouilou.

 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie minière et de la Géologie, Pierre Oba, a visité le 25 août le chantier du gisement de sel de potasse du permis Mboukoumassi, dans la sous-préfecture de Loango, département du Kouilou. Lancé en juin 2023, le projet d’investissement est estimé à 1,3 milliard de dollars.

Sur près de 2000 emplois directs attendus dans le cadre de l’exploitation du gisement de sel de potasse du permis Mboukoumassi par la société Luyuan des mines Congo, environ 700 sont déjà disponibles.

Lors de sa visite du chantier, le ministre Pierre Oba a eu un échange avec la population. Il a recueilli des plaintes liées entre autres au mauvais traitement des travailleurs. Au terme des échanges, les différentes parties ont réitéré leur désir de voir ce projet aller jusqu’au bout.

Pour le directeur général de l’industrie minière, Goga Awoua Ngatali, les travaux avancent normalement et l’extraction commencera en fin 2025.

Congo : la Banque mondiale évalue l’état d’avancement du PATN

Une délégation de cette institution a été reçu mardi 27 août, à Brazzaville par le ministre en charge de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Léon Juste Ibombo, ministre de l’économe numérique a reçu le 27 août à Brazzaville une délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par Djibrilla Karamoko. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de l’exécution du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). Il s’est agi d’évaluer l’état d’avancement dudit projet.

« Le projet avance bien, et nous espérons que les équipes techniques vont continuer à travailler pour atteindre les résultats que nous nous sommes fixés pour ce projet », a expliqué Djibrilla Karamoko.

En exécution depuis deux ans, le PATN est financé par la BM à hauteur de 100 millions de dollars américains. Le projet vise la réalisation physique de la transformation numérique de la République du Congo. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, il est question de faire en sorte que les communications électroniques arrivent dans les localités les plus reculées du Congo.

Rappelons que la transformation numérique du Congo est l’un des secteurs stratégiques inscrits parmi les six piliers du Plan national de développement 2022-2026.

Congo : Paul Obambi veut créer 5000 emplois à travers des start-ups

L’homme d’affaires et président de la Chambre de commerce de Brazzaville, l’a annoncé mardi 27 août, à la presse congolaise.

 

5000 emplois seront créés à travers le projet « Génération Paul Obambi ». C’est du moins ce qu’a annoncé Paul Obambi, président de la Chambre de commerce de Brazzaville. Il compte à travers cette initiative qu’il lance accompagner 1000 nouvelles entreprises lancées par des jeunes qui à leur tour emploieront 5000 personnes.

Lancé le 12 août, le projet d’accompagnement est accessible à tout jeune. Une équipe de sensibilisation devrait être déployée sur le terrain dans certaines localités-clés du pays. Les bénéficiaires seront sélectionnés sur l’ensemble du pays durant les cinq prochaines années. Il sera question les former ces jeunes à l’entrepreneuriat, de fournir du mentorat et de stimuler l’innovation.

« Nous allons fournir notre dernière énergie pour le succès de cette initiative. Nous allons accompagner à travers la formation et l’appui financier, mais surtout assurer le contrôle de l’entreprise », a déclaré Paul Obambi.

L’homme d’affaires congolais veut encourager les jeunes congolais à entreprendre dans les filières porteuses telles l’agro-industrie, le numérique. Le projet « Génération Paul Obambi » consiste à former au moyen des ateliers, le mentorat et l’accompagnement sur la création d’entreprise, la gestion financière, le marketing, le mentorat et accompagnement ; le financement en facilitant l’accès à des subventions, prêts et la fourniture des espaces de coworking, des outils numériques et autres équipements.

Congo : des ONG accusent Théoneste Mutsindashyaka d’ingérence

Coalition citoyenne contre les crimes économiques et financiers au Congo demande l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda au Congo.

 

Théoneste Mutsindashyaka est accusé pas une coalition d’ONG d’ingérence dans les affaires intérieures du Congo. Le groupe d’organisations non gouvernementales (ONG) juge « discourtois » les propos tenus, le 11 juillet dernier, par le diplomate rwandais suite au dossier de cession ou de vente de 980 km2 de terres au Rwanda.

Ces ONG ont également révélé que l’ambassadeur du Rwanda au Congo, dans un média fortement relayé, aurait indiqué que les Congolais opposés à ce projet de cession ou de vente des terres sont des destructeurs de la relation rwando-congolaise.

Pour ces ONG, se prononcer sur un débat interne qui oppose les Congolais à leur gouvernement est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures d’un pays et constitue une violation des normes diplomatiques internationales.

Ils se sont appuyés sur l’article 41 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui dispose : « Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui bénéficient de ces privilèges et immunités ont le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet Etat ».

Congo : ouverture de la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique

Pendant cinq jours, les ministres de la Santé de 47 pays d’Afrique vont examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé des populations africaines.

 

La capitale congolaise abrite depuis ce lundi 26 août, la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique. Il sera question pendant 5 jours d’examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé et le bien-être des populations du Continent africain.

Les thèmes qui seront abordés au cours de cette édition sont entre autres « la transformation en vue de l’obtention de résultats – renforcer les systèmes de santé africains grâce aux réformes de l’OMS », « cycle d’investissement de l’OMS : faire entendre la voix de l’Afrique », « faire face à l’urgence de santé publique que représente la mortalité évitable de l’enfant dans la région africaine de l’OMS » ou encore « accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en Afrique : stratégies et partenariats pour une prévention et des soins intégrés centrés sur la personne ».

Ce sont au total, 500 participants parmi lesquels le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les ministres de la Santé des 47 Etats membres de l’OMS dans la région Afrique, de hauts responsables de ministères de la Santé, des représentants d’institutions du système des Nations Unies, de la société civile, d’organisations bilatérales et multilatérales, ainsi que des partenaires de développement.

Notons que la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique débouchera sur l’élection du nouveau directeur régional en remplacement de Mme Moeti.

Congo : Olusegun Obasanjo en visite de travail à Oyo

L’ancien président nigérian a visité jeudi 22 août 2024, les différents sites agro-pastoraux du département de la Cuvette, guidé par le président Sassou N’Guesso.

 

C’est par les installations de la laiterie de l’Alima qu’a commencé la visite d’Olusegun Obasanjo. Il est allé à l’unité de production de lait de vache et de fromage ensuite l’ex chef d’Etat s’est rendu au ranch qui a une superficie de 1991 hectares où se pratique l’élevage bovin de 1436 têtes.

Selon adiac-congo.com, les président Denis Sassou N’Guesso et Olusegun Obasanjo ont aussi touché du doigt les réalités de l’élevage des autruches qui se pratique dans un autre ranch à travers son unité d’éclosion des œufs de cette volaille très prisée sur le marché. A l’abattoir Bon bœuf, les deux personnalités ont parcouru quelques compartiments de l’usine ainsi que le circuit de production de la viande de bœuf. Puis, cap sur la zone agricole de Mbobo où sont cultivés les palmiers à huile, le maïs et bien d’autres produits.

Notons que l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo est lui-même fermier qui fait fortune dans l’agriculture.

Congo : la commune d’Éwo sera bientôt électrifiée

L’annonce a été faite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de sa visite mardi 20 août le tronçon routier bitumé Boundji-Ewo.

 

Anatole Collinet Makosso a annoncé la connexion que le chef-lieu du département de la Cuvette Ouest au réseau électrique national. Une annonce que le chef du gouvernement a faite pendant sa visite des travaux de construction de la ligne électrique de 110 KV et la route bitumée Boundji-Ewo le 20 août 2024.

« Hier, il y avait deux départements qui n’étaient pas reliés au réseau électrique national, le chef-lieu de la Likouala, Impfondo, et celui de la Cuvette Ouest, Ewo, après Loango, dans le Kouilou. Aujourd’hui, Loango est connecté au réseau électrique national, Ewo va l’être dans quelques mois. Nous pouvons nous réjouir que sur 180 pylônes, il y a 116 qui sont déjà installés. Vous avez vu que le poste transformateur est en train d’être construit », s’est réjoui Anatole Collinet Makosso.

L’achèvement de la route bitumée de 25 km reliant Boundji à Ewo vient répondre aux difficultés que rencontre les habitants de de la Cuvette-Ouest pour évacuer leurs marchandises et de se déplacer.

Après la Cuvette Ouest, le gouvernement entend se déployer dans les chantiers en arrêt dans d’autres départements afin d’améliorer les conditions de vie de la population à l’intérieur du pays.

Congo : 90% de malades souffrent de paludisme

C’est pour améliorer la prise en charge des patients de cette maladie qu’un recyclage a été organisé à Brazzaville, en faveur des techniciens médicaux.

 

Ouvert mardi 20 août 2024, dans la capitale congolaise, le recyclage du personnel de santé spécialisé dans les analyses médicales, vise à poser un bon diagnostic pour une meilleure prise en charge des patients.

La formation est organisée par le Programme national de lutte contre le paludisme en collaboration avec des partenaires du ministère de la Santé et la Population, notamment l’Organisation mondiale de la santé, le Fonds mondial et Catholic relief services. Celle-ci regroupe des techniciens médicaux de tous les départements de la République du Congo. Il est question de former des formateurs dans tous les départements en vue d’assurer le relais auprès des autres laborantins.

Selon le Pr Jean Akiana, directeur des techniciens de la santé, le paludisme touche 90% des patients au Congo, d’ou l’importance d’améliorer le traitement mais aussi les mesures préventives ainsi que l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides qui reste l’un des moyens le plus efficace de prévention contre la maladie.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du 16 août 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 16 août 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Treize affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Trois projets de décret au titre du ministère des Industries minières et de la Géologie ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;
  • Un projet de décret au titre du ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables ;
  • Deux projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Quatre communications, soit une au titre du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, une au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et deux communications au titre du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

      I/- Ministère des Industries minières et de la Géologie

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois textes ; les deux premiers d’entre eux sont : des projets de décret portant abrogation de deux décrets datant du 20 juillet 2011 portant respectivement attribution à la société Lulu de deux permis d’exploitation pour les polymétaux, dit « permis Mpassa-Moubiri » pour l’un et « permis Mindouli » pour l’autre, tous les deux situés dans le département du Pool.

Ces abrogations s’expliquent par le non-respect d’un certain nombre d’engagements par la société Lulu, notamment : la non-construction d’une usine de transformation ; l’absence d’un plan d’investissement ; aucune étude de faisabilité ; aucun test de production, etc.

Plus grave, la société Lulu a procédé à une exploitation désordonnée aggravée par une exportation massive et illicite du minerai de cuivre, dont elle a par ailleurs fait une fausse déclaration en minorant volontairement la quantité exportée, se limitant à déclarer seulement 7092 tonnes pour chacune des années 2022 et 2023.  Cette société n’a pas donné suite aux mises en demeure de l’administration datant d’août 2023. De fait, les deux permis en objet sont désormais retombés dans le domaine public, les pouvoirs publics se réservant la possibilité de mettre en œuvre des mesures financières, civiles et pénales en fonction de l’évolution de ce dossier.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Oba a soumis à l’examen et adoption du Conseil un projet de décret portant attribution à la société A.S. Building d’un permis de recherches minières pour les potasses, dit « permis Ntsela » dans le département du Kouilou.  Sur le terrain depuis 2023, cette société a mis en évidence des indices de potasses dans la zone et souhaite approfondir ses connaissances sur la zone. Le coût des recherches est estimé à 804 millions de frs CFA.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la société A.S. Building d’un permis de recherches minières pour les potasses, dit « permis Ntsela » dans le département du Kouilou.

  II/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Invité à son tour par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis à l’examen des membres du Conseil trois projets de texte.

Le premier est un projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, de la propriété immobilière non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section I, bloc 10, parcelles 7 à 16, située sur l’avenue Maréchal-Lyautey, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville.

Cette attribution répond aux besoins du ministère bénéficiaire dans sa volonté de procéder à un accueil optimal des femmes et jeunes filles victimes de violences, tel que prescrit par la loi du 4 mai 2022, dite Loi Mouebara. Il est donc prévu sur site la construction d’un centre, en vue de la réhabilitation physique, la réparation, la justice et la prise en charge sanitaire, sociale et psychologique des femmes et filles victimes de violence.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adoipté le projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, de la propriété immobilière non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section I, bloc 10, parcelles 7 à 16, située sur l’avenue Maréchal Lyautey, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Mabiala a présenté au Conseil un projet de décret fixant la composition, les attributions et le fonctionnement du guichet unique foncier départemental. Le développement d’une politique foncière active depuis 2004 n’a pas empêché la persistance de quelques difficultés, notamment en ce qui concerne la sécurisation du titre foncier, au point de fragiliser le droit de propriété. Le ministère en charge a constaté : des difficultés de localisation des parcelles de terrain ; une procédure parfois inefficace de publicité foncière ; intrusion d’acteurs non-habilités dans la délivrance des actes ; superposition de titres de propriété, etc.

Des ajustements salvateurs ont été apportés par la loi du 25 mai 2022 fixant les règles d’immatriculation de la propriété immobilière. Elle prévoit la création d’un guichet unique foncier départemental. Les citoyens et les acteurs économiques disposeront désormais d’une interface administrative unique réunissant les services publics concernés par la propriété immobilière. Le traitement des dossiers afférents, demande d’immatriculation, de morcellement, de remembrement, de mise à jour d’un titre foncier, d’inscription ou de radiation d’un droit réel immobilier, etc., ne doit désormais pas dépasser 55 jours, contre de nombreux mois actuellement.

Enfin, le guichet unique permettra un recouvrement plus efficient de l’impôt foncier annuel.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant la composition, les attributions et le fonctionnement du guichet unique foncier départemental.

Enfin, et toujours au titre du ministère des Affaires foncières, le Conseil a examiné un projet de décret portant affectation au ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie cadastrée : section D2, bloc 35, parcelle 3 bis, située au lieu-dit « stade Alphonse Massamba-Débat », avenue des premiers jeux africains, arrondissement n°1 Makélékélé, commune de Brazzaville.

Notre pays, membre de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa, ex-Codépa), doit ériger un village artisanal, afin de promouvoir les métiers artisanaux. En examinant ce projet, le Conseil n’a pas perdu de vue le fait que notre pays va présider dans les prochains jours cette organisation panafricaine.

L’affectation concerne une superficie de neuf mille cinq cent soixante-cinq, virgule douze (9565,12) mètres carrés. Elle permettra à notre pays de disposer d’un lieu d’exposition permanente de divers produits artisanaux et abritera un centre de ressources professionnel dédié à l’apprentissage des métiers.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant affectation au ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie cadastrée : section D2, bloc 35, parcelle 3 bis, située au lieu-dit « stade Alphonse Massamba-Débat », avenue des premiers jeux africains, arrondissement n°1 Makélékélé, commune de Brazzaville.

 III/- Ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables

Invité par le chef de l’Etat à présenter son texte, M. Guy Georges Mbacka a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la convention de concession des activités d’exploitation et de maintenance du Port autonome d’Oyo.

Ce texte s’inscrit dans le constat que notre pays ne tire pas tous les avantages d’un important réseau fluvial long de 4674 kilomètres. Le port secondaire moderne d’Oyo, devenu entité autonome en 2019, est la traduction dans les faits de la volonté de SEM. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, de développer des activités productives.

Cependant, les difficultés générées par l’insuffisance constatées des activités sur site ont motivé la mise en concession du port autonome d’Oyo au profit de la société Codexo Oyo Group. Cette société se propose d’investir 15 milliards de frs CFA pour construire des infrastructures logistiques modernes et des entrepôts de stockage, le dragage régulier de la rivière Alima, l’ouverture d’un corridor de transport fluvial reliant Oyo à Brazzaville.

Le projet de décret a pour objet d’approuver la convention signée entre la société Codexo Oyo Group et le gouvernement en août 2023.

Le ministre Mbacka a ensuite détaillé aux membres du Conseil les dispositions financières, garanties bancaires et engagements pris par la société concessionnaire.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de concession des activités d’exploitation et de maintenance du Port autonome d’Oyo.

 IV/- Ministère de l’Economie forestière 

Invité par le président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière en mission, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis simultanément deux textes à l’examen du Conseil. Le premier est un projet de décret portant déclassement de deux zones de la réserve naturelle de Tchimpounga. Le second est un projet de décret modifiant le décret n°99-308 du 31 décembre 1999 portant création et organisation de la réserve naturelle de Tchimpounga. La valorisation du potentiel minier de notre pays a amené les pouvoirs publics à mettre en place un programme de recherche et d’évaluation. Dans ce cadre, un important gisement de potasse a été révélé, dans une zone s’étendant de part et d’autre du fleuve Kouilou.

Ce gisement a fait l’objet, courant 2015, de l’octroi d’un permis d’exploitation minière de sels de potasse à la société Luyuan des mines Congo sur une superficie de 242 km2 située à cheval sur les districts de Madingo-Kayes et de Loango. Il apparait que le bloc sud de ce permis se trouve à l’intérieur des limites de la Réserve naturelle dénommée sanctuaire à chimpanzés de Tchimpounga.

La superposition des activités minières et de conservation de la biodiversité étant incompatible, le gouvernement a décidé du déclassement de la portion de la réserve naturelle concernée par l’exploitation du permis minier dit « Mboukoumassi » et de l’octroi d’une portion de terrain compensatoire à la Réserve naturelle, et ce au terme d’une étude effectuée entretemps.

Le ministre d’Etat Mabiala a décrit dans le détail la répartition des terres concernées et a évoqué à l’attention des membres du Conseil les nécessaires consultations locales effectuées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté simultanément les projets de décret portant respectivement, pour le premier, déclassement de deux zones de la réserve naturelle de Tchimpounga et, pour le second, modification du décret n°99-308 du 31 décembre 1999 portant création et organisation de la réserve naturelle de Tchimpounga.

 V- Communications

Enfin, les membres du Conseil des ministres ont suivi quatre communications.

La première communication, présentée par M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, était relative au rapport de demande de révocation de l’élu local Guy Marius Okana, suite à son inculpation le 24 septembre 2023 et sa condamnation à quatre ans d’emprisonnement avec sursis le 15 février 2024.   L’article 35 de la loi du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des collectivités locales précise qu’un conseiller « peut être révoqué par décret en Conseil des ministres sur rapport du ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, lorsqu’il est condamné pour crime ou délit volontaire ».

Après avoir pris bonne note des éléments qui lui ont été présentés, le Conseil des ministres a autorisé la révocation de l’élu local Guy Marius Okana avec toutes les conséquences de droit y afférentes.

La deuxième communication, présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, était relative à la publication des résultats du recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5). Les résultats préliminaires publiés le 29 décembre 2023 par le gouvernement avaient consacré des données fixant la population résidant au Congo à 6.142.180 habitants, révélant un rythme de croissance intercensitaire de 3 ,2%.  L’approfondissement des travaux de traitement par l’institut national de la statistique (INS) a permis de produire des effectifs détaillés de la population de l’ensemble des localités sur toute l’étendue du territoire national.

Ainsi, la population urbaine du Congo est de 4.314.130 habitants, soit 70% du total, Brazzaville comptant 2.138.236 habitants et Pointe-Noire 1.398.812 habitants. Le village le plus peuplé du Congo est Ngombé, avec 19.000 habitants.

Après avoir suivi les résultats consolidés du RGPH-5 égrenés par la ministre Ebouka-Babackas, les membres du Conseil ont opiné et félicité les services de la statistique pour ce travail scientifique, ample et complet. Le Conseil des ministres invite à présent les ministères et administrations concernés par l’appropriation de tel ou tel aspect du RGPH-5 à en faire leur miel et à exploiter ses résultats dans le cadre de la mise en œuvre des actions relevant de leur compétence.

Les deux dernières communications ont été présentées par Mme Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

La première d’entre elle était relative à l’assistance humanitaire aux populations victimes des catastrophes naturelles intervenues à partir du dernier trimestre 2023 jusqu’au premier trimestre 2024.

Ces calamités ont occasionné un total de 17 morts et 6 personnes disparues. 420.837 personnes, soit 75.747 ménages ont été assistés dans 34 circonscriptions administratives de notre pays. L’enveloppe globale mobilisée par le gouvernement a été de 4 milliards 250 millions de frs CFA, tandis que les ambassades représentant le corps diplomatique, le système des nations unies au Congo et les partenaires techniques et financiers ont essentiellement fait parvenir des dons en nature, à l’exception de la Chine qui a remis une enveloppe de 100.000 dollars, soit environ 60 millions de frs CFA, l’ensemble de ces aides en vue de soulager les populations sinistrées.

Le Conseil a pris bonne note de ces informations et a, de nouveau, partagé sa peine avec les populations concernées. Il a cependant invité les services compétents à faire preuve d’anticipation afin de prévenir les conséquences des fortes pluies qui peuvent de nouveau occasionner des dégâts à partir du mois d’octobre 2024.

La seconde communication de la ministre Mboukou Kimbatsa était relative au programme d’inclusion et d’autonomisation des personnes vulnérables à travers les transferts sociaux. Dans le cadre de l’exécution de la politique nationale de l’action sociale 2023-206, le gouvernement a prévu la mise en place d’un programme national de transferts sociaux monétaires à grande échelle, dans l’objectif de réduire la pauvreté, la vulnérabilité et les inégalités, ainsi que de renforcer les capacités productives des bénéficiaires, en vue de leur autonomisation.

A cet égard, trois outils opérationnels ont été mis en place : le projet d’appui à l’inclusion productive des populations vulnérables, dit projet « Telema » ; le projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes, qui succède au projet Lisungi arrêté depuis février 2024 ; le programme national de filets sociaux (PNFS) qui vise à mettre à l’échelle nationale les actions précédemment conduites par le projet Lisungi, qui a servi de pilote du dispositif de transferts sociaux monétaires durant une dizaine d’années.

Les membres du Conseil ont encouragé le ministère des Affaires sociales à poursuivre la mise en œuvre rigoureuse et cohérente de cette politique de transferts sociaux qui reste souvent l’unique porte de sortie pour nos compatriotes exposés à la grande pauvreté.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

 

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h15.

 

Fait à Brazzaville, le 16 août 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : la FIFA demande le dialogue entre le ministère des sports et la Fécofoot

Cet appel fait suite à la décision prise par le ministère des Sports de suspendre provisoirement l’autorisation d’occuper les stades à la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

 

Entre le ministère des sports et le Fécofoot le torchon continue de brûler. Le ministère des Sports a récemment décidé de suspendre provisoirement l’autorisation d’occuper les stades à la Fécofoot. Suite à cette décision, la Fédération internationale de football association (Fifa) s’est prononcée.

Dans une correspondance signée vendredi 16 août, par Jean Marie Kenny, directeur de la division Associations membres à la Fécofoot, la Fifa a invité les deux parties au dialogue dans les brefs délais afin de permettre la reprise des compétitions.

« Au vu de la situation, et afin de permettre aux activités sportives de la Fécofoot et de ses membres de reprendre le plus rapidement possible, nous exhortons les parties concernées à chercher le dialogue et à trouver une solution à la situation actuelle dans les plus brefs délais », a déclaré la Fifa.

Congo : Martin Inana est le directeur par intérim de l’hôpital général de Dolisie

Il a été installé dans ses nouvelles fonctions, mercredi 14 août 2024, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda.

 

Le directeur intérimaire de l’hôpital général de Dolisie a été installé à ses nouvelles fonctions le 14 août dernier, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda. Une nomination consécutive à la détention à la maison d’arrêt de Brazzaville du précédent directeur général, Maurice Mebangha Mpompolo.

Martin Inana entend préconiser le dialogue tout au long de sa missions. « Les dames et messieurs les syndicalistes, privilégions le dialogue, ma porte vous est ouverte. Nous sommes tous dans le même bateau. Chaque décision que nous allons prendre, chaque acte que nous allons poser, mettons au centre la population du Niari, du Kouilou, de la Bouenza et de la Lékoumou, parce que c’est un hôpital interdépartemental. Nous avons l’obligation de travailler ensemble, de créer des conditions pour donner à la population de ces quatre départements un droit, celui d’accéder aux services de santé de qualité. Je vous rassure de ma disponibilité totale pour le dialogue » a-t-il déclaré après son installation.

64e anniversaire de l’indépendance du Congo : message du président à la nation

A l’occasion des 64 ans de l’indépendance de la République du Congo célébré jeudi 15 août, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé aux congolais. Voici l’intégralité de son discours.

 

Mes chers compatriotes ;

15 août 1960 – 15 août 2024, il y a donc 64 ans que nos anciens avaient accompli, avec un sens élevé de Responsabilité, le devoir patriotique, la mission historique de conduire notre pays à l’indépendance.

Dans leur contexte, la Responsabilité devenait un impératif devant la finalité de léguer, aux générations montantes et futures, un flambeau dont la flamme résisterait à toutes les intempéries et traverserait le temps sans jamais s’éteindre.

C’est en cela qu’ils ont eu le mérite d’être immortalisés au temple de la reconnaissance infinie de la Nation.

Le sens de la Responsabilité nous interpelle et nous rappelle aussi cette opinion d’Antoine de Saint–Exupéry lorsqu’il dit : « Être un homme, c’est précisément être responsable. Nous sommes tous responsables de tous ». Fin de citation.

Cela m’inspire de placer la célébration du 64e anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté sous le sceau de la Responsabilité.

Depuis lors, le relais a été pris par une génération d’aînés qui, au fur et à mesure qu’ils se sont succédé, ont assumé ou assument leur Responsabilité dans la construction de notre pays, sur fond d’une ambition patriotique :

  • léguer aux générations montantes et futures un Congo en paix, un Congo attractif, c’est-à-dire un Congo où il fait bon vivre, un Congo parfaitement visible dans un environnement international souvent instable.

L’œuvre est passionnante et exaltante, même si elle est faite des hauts et des bas.

Notre pays est, à certains moments, confronté aux fluctuations d’un contexte économique et financier international préoccupant, la Terre étant devenue un village planétaire.

Pour permettre à notre pays de résister aux chocs de l’économie mondiale, nous sommes parfois amenés à faire des réformes douloureuses et aussi à prendre des mesures dont les résultats positifs ne sont pas toujours immédiats.

Mais, celles-ci permettront aux générations montantes et futures de profiter des retombées de l’action des aînés.

  • Mes chers compatriotes ;

L’on ne peut aller au développement sans infrastructures. Malheureusement, celles-ci sont particulièrement onéreuses.

En la matière, il convient de reconnaître les efforts louables déjà consentis par le Congo et qui traduisent notre sens de Responsabilité dans la modernisation de notre pays.

La mission des générations appelées à prendre le relais est de continuer de développer et de moderniser le pays, en assumant leur Responsabilité demain.

A ce propos, les jeunes doivent avoir une attitude positive vis-à-vis des infrastructures déjà construites à grands frais par les aînés car celles-ci leur permettront de se consacrer aux défis de leur temps.

Là aussi, transparaît l’incontournable quête de Responsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

La jeunesse est l’équation des temps actuels et également la clé intangible de la solution pour l’avenir.

L’Initiative « 2024, année de la jeunesse », qui ne doit pas être ramenée à la dimension d’un simple slogan, participe de la nécessité de répondre efficacement aux aspirations des jeunes et de les conditionner à l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues.

Dans tous les pays, les attentes essentielles des jeunes s’articulent autour des grands axes ci-après :

  • l’éducation et le développement des compétences ;
  • l’emploi et l’entrepreneuriat ;
  • la gouvernance, la paix et la sécurité ;
  • la santé des jeunes, leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive ;
  • l’agriculture, les changements climatiques et l’environnement.

C’est pour cela que la jeunesse constitue l’un des piliers de mon projet de société qui se traduit, de manière concrète, par le Plan national de développement 2022 – 2026.

La prise de conscience est une Responsabilité qui incombe à tous, à commencer par les aînés engagés dans la gestion des affaires publiques et, ensuite, aux jeunes qui attendent de prendre le relais des aînés.

Contre tout égoïsme, la Responsabilité des aînés est de transmettre leur expérience, leur savoir, leur savoir-faire aux générations montantes et futures.

Or, transmettre c’est donner, une dimension de la générosité, vertu qui relève de l’amour. Pour donner, il faut aimer. Il faut aimer le pays. Il faut aimer la patrie. Il faut aimer la justice. Bref, il faut aimer la morale.

Par contre, aux jeunes générations, leur Responsabilité les appelle à l’humilité, cette vertu qui devrait leur permettre d’apprendre pour hériter de l’expérience des anciens, de faire montre de beaucoup de courage, d’être entreprenants, de saisir toutes les opportunités d’emploi disponibles, d’éviter les raccourcis de la facilité et de l’impatience, de s’élever par l’effort.

A ce sujet, l’apprentissage et la formation qualifiante des jeunes restent le préalable majeur à lever pour favoriser leur accès au marché de l’emploi et leurs bonnes performances dans le monde du travail.

Là aussi, se trouve interpelée la Responsabilité de l’Etat certes, mais surtout et avant tout leur propre Responsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

Nous nous sommes placés, depuis plus de 40 ans, à l’avant-garde du combat pour la préservation de l’environnement, en lien avec l’urgence de protéger nos populations des incidences nocives des changements climatiques.

Cette vision met en évidence notre Responsabilité dans l’obligation de protéger les jeunes générations des calamités qui pourraient s’accentuer si ces questions ne sont pas prises en compte.

L’avenir de l’humanité est dans les forêts qui constituent l’or de demain, non seulement pour le bois mais plus pour le carbone qu’elles séquestrent et l’oxygène qu’elles dégagent, vital à la survie de l’espèce humaine.

Nous avons anticipé en prenant très tôt des initiatives salutaires et en suggérant, à l’Afrique et au reste du monde, des réponses pertinentes aux changements climatiques.

C’est le sens qu’il convient de donner à deux événements majeurs récemment organisés par notre pays :

  • le Sommet des trois plus grands bassins tropicaux Amazonie – Bornéo- Mékong – Congo, en octobre 2023 ;
  • la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, en juillet 2024.

C’est la signification qu’il faut aussi donner à la Journée nationale de l’arbre instituée par la loi, le 11 septembre 1984.

Les relayeurs de demain doivent donc, dès à présent, par une réelle prise de conscience, capitaliser le contenu et les résultats de ce combat au service de la survie de l’humanité.

  • Mes chers compatriotes ;

Là où existe une réelle volonté de faire, là où subsiste une prise de conscience claire des défis et des enjeux en présence, là où il y a une volonté d’agir en toute Responsabilité, trône toujours un espoir de réussite.

Dans l’Unité, le Travail et le Progrès, Je vous invite à la méditation pour davantage de prise de conscience et plus de Responsabilité.

Je vous souhaite une bonne fête de l’indépendance à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo ! Je vous remercie.

Jacqueline Lydia Mikolo prend la tête de l’Odepa

La ministre congolaise des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat s’engageons à poursuivre les efforts entrepris et à explorer de nouvelles voies pour renforcer le secteur de l’artisanat africain.

 

Mardi 12 août à Brazzaville, le Congo à travers sa ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a été porté à la tête de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa). Elle ssucède à Serge Gnaniodem Poda, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso.

Pour la nouvelle présidente, l’action à mener à la tête de la structure panafricaine de l’artisanat repose sur trois axes. Il s’agira, d’élargir l’adhésion des pays qui ne sont pas encore membres, notamment ceux de l’Afrique de l’Est et australe en vue de renforcer la coopération régionale et de créer un marché continental pour les produits artisanaux. L’agenda de travail prévoit, par ailleurs, de renforcer la mobilisation des ressources financières au-delà des contributions statutaires existantes.

Le numérique n’est pas mis en marge. Selon la présidente de l’Odepa, il est utile de développer une galerie virtuelle pour promouvoir l’artisanat africain. La création de cette galerie virtuelle, a-t-elle poursuivi, permettra non seulement de promouvoir leurs œuvres artisanales mais aussi de faciliter les transactions commerciales et de toucher une clientèle internationale. Ce projet nécessitera la mise en place d’une infrastructure technologique adéquate ainsi que la formation des artisans à l’utilisation des outils numériques.

Il est important de relever que le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Codepa) a été changé en l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa).

Congo : la croissance du PIB devrait atteindre 3,5 % en 2024

C’est qui ressort du onzième rapport de suivi de la situation économique et financière de la République du Congo présenté par la Banque mondiale.

 

La Banque mondiale (BM) a publié mardi 13 août, un nouveau rapport sur la situation économique et financière du Congo. Pour les experts de cette institution, l’économie congolaise se redresse progressivement avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) estimé à 3,5% cette année, contre 1,9% en 2023. Cette croissance est soutenue par les activités pétrolières comme non pétrolières devraient croître respectivement de 4.2 % et 3.5%. Cependant, cette reprise demeure fragile principalement en raison de l’instabilité de la production pétrolière.

La flambée des prix des produits de première nécessité s’est accentuée suite au retrait des subventions au carburant et celles du secteur des transports. L’insécurité alimentaire grave augmente, touchant désormais 59 % de la population. La pauvreté généralisée persiste avec près d’un Congolais sur deux vivants avec moins de 2,15 dollars par jour.

L’institution de Bretton Woods propose quelques pistes de solutions pour permettre au pays de pouvoir remonter la pente. Notamment l’importance pour le pays de concevoir des instruments fiscaux efficaces pour une foresterie et une croissance économique durables. Le secteur forestier est considéré comme le plus prometteur afin de consolider la croissance et le développement durable. Les forêts occupent deux tiers du territoire congolais, et le pays a réussi à maintenir un taux de déforestation faible et stable, malgré le développement économique et l’exploitation forestière illégale.

Congo : près de 3500 coureurs attendus au semi-marathon de Brazzaville

Le top départ de la 19e édition du Semi-marathon international de Brazzaville (Smib) aura lieu mercredi 14 août 2024, au boulevard Alfred-Raoul.

 

La 19e édition du Smib connaîtra la participation de 3472 athlètes. Le top départ sera donné mercredi 14 août, au boulevard Alfred-Raoul. L’annonce a été faite lundi 12 août, au cours d’une conférence de presse par le comité de direction de l’évènement.

Le nombre d’athlète de cette édition est un chiffre record. C’est la première fois depuis sa création que la compétition va dépasser la barre de 3000. « Cette année, nous avons 3 472 athlètes dont 2809 hommes et 445 femmes », a revelé le comité de direction. Au niveau international, on ajoute 71 hommes contre 20 femmes inscrits.

Pour mieux préparer cette compétition, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) avait envoyé dix athlètes congolais dont cinq garçons et cinq filles pour trois mois au Kenya. Ils ont été sélectionnés sur la base des performances de la dernière édition.

Le Smib est organisé chaque année sur le thème » Energie au service du sport pour l’unité des nations ».

Congo : le gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle

C’est ce qui ressort de l’échange que Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement a eu lundi 12 août, avec les journalistes.

 

Dans le cadre de la quinzaine du gouvernement, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a échangé avec les hommes de médias. Il s’est agit de passer en revue tous les sujets qui font l’actualité en République du Congo. L’un des sujets ayant meublé cet échange est la redevance audiovisuelle que devrait verser la société électrique du Congo (E2C).

Le porte-parole du gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle (RAV) au secteur public. « La redevance audiovisuelle qui est collectée sur les factures E2C ne parvient pas au secteur public qui en est le principal destinataire et bénéficiaire. Je revendique la possibilité que nous percevions effectivement cette redevance audiovisuelle », a-t-il déclaré.

Notons que l’argent collecté par la E2C pour le paiement de la redevance audiovisuelle, est de 1 000 francs CFA sur chaque facture bimensuelle des consommateurs de courant. Cette RAV a été initiée depuis 2002 pour améliorer, un tant soit peu, les conditions de travail des médias, de la télévision publique singulièrement.

Congo : les EPA ont un nouveau cadre juridique institutionnel

Les députés ont adopté lundi 5 août dernier, nouvelle loi portant régime général des Etablissements publics à caractère administratif (EPA).

 

Le Congo vient de se doter d’une loi visant la définition d’un nouveau cadre juridique, institutionnel propre aux EPA. Selon les parlementaires, l’adoption de la loi portant régime général des EPA est une réponse aux contreperformances qui caractérisent ce secteur.

L’objectif de cette loi est l’encadrement de la création contrôlée des EPA, en les soumettant à certaines conditions nécessaires d’opportunités et d’études préalables ; de définir les nouvelles règles de la tutelle de l’Etat, en cas de compétences partagées.

Il est aussi question de reformuler les règles d’organisation et de fonctionnement des organes des EPA, de nomination et de mandat des dirigeants des organes, tout en leur imposant des obligations de redevabilité, de responsabilité et de contrôle, assorties des sanctions appropriées en cas de mauvaise gestion ; de fixer les règles relatives au patrimoine, au budget, à la fusion, à la scission, au transfert d’activités, à la dissolution et à la liquidation des EPA.

Il faut noter que cette loi définit deux types d’EPA, à savoir des EPA nationaux rattachés à l’Etat et les EPA locaux rattachés à la collectivité locale.

Congo : la centrale de production d’oxygène financée à hauteur de 500 millions F

Le directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville a réceptionné mardi 6 août, le bâtiment devant abriter la centrale de production d’oxygène médical.

 

Les travaux de construction de la centrale de production d’oxygène du CHU de Brazzaville se sont achevés. Le bâtiment a d’ailleurs été réceptionné mardi 06 août, par le directeur général de cette formation hospitalière, le Pr Thierry Raoul Gombé.

Financé par le gouvernement congolais à travers le ministère de la Santé et de la Population à hauteur de de 500 millions FCFA, les travaux ont été exécutés par la société Afrique médical technologie (AMT).

« Nous avons commencé ce projet en fin covid, avec les aléas du transport, cela nous a pris au moins trois ans. Mais en réalité, la réception est définitive, d’autant plus qu’on a eu à faire la phase d’essai. Nous livrons l’oxygène au CHU, le malade consomme déjà l’oxygène. Par rapport au transfert de compétences, il est également prévu la formation d’une semaine avec les techniciens du CHU, du ministère en charge de la santé et peut-être d’autres hôpitaux. La période de garantie de cet ouvrage est d’une année et une maintenance de trois ans », a indiqué Angor Cabral Mvula, président de la société AMT au micro d’adiac-congo.com

La centrale a la capacité de produire en 24 heures 160 bouteilles de B-50. La livraison de l’oxygène passe par le pipeline qui conduit directement au lit du malade.