Congo-Éliminatoires coupe du monde 2026 : la FIFA sanctionne le Congo

La République du Congo vient de se voir infliger une double sanction par la FIFA, après avoir déclaré forfait face au Niger le 6 juin dernier, en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

 

« Conformément à l’art 58 du Code Disciplinaire de la FIFA (…) Le match Congo – Niger initialement prévu le 6 juin 2024 dans le cadre de la compétition préliminaire de la Coupe du monde 2026, est déclaré perdu par forfait 3-0 par l’équipe nationale du Congo », a informé la FIFA

Les Diables Rouges ne pourront donc pas avoir l’occasion de disputer cette rencontre lors d’un éventuel report. En plus de cette sanction « La Fédération Congolaise de Football est condamnée à une amende d’un montant de 10 000 Francs Suisse soit 6 millions 750 mille Francs CFA). »

Rappelons que les Diables rouges ne s’étaient pas présentés à Kinshasa pour affronter le Niger lors de la 3ème journée des éliminatoires du Mondial 2026, le Congo a été officiellement déclaré forfait par la FIFA.

Congo : les cas de torture passent de 13 en 2023 à 122 en 2024

C’est ce qui ressort du rapport de l’organisation de défense des droits humains dénommée Centre d’actions pour le développement (CAD).

 

L’ONG CAD vient de publier un rapport dans lequel elle indique l’augmentation des cas de torture en République du Congo, passés de 13 durant le premier semestre de 2023 à 122 pendant la même période en 2024. Une hausse qu’a déploré mercredi 26 juin, devant les hommes de médias, l’organisation de défense des droits humains, à l’occasion de la journée internationale pour le soutien aux victimes contre la torture.

« Puisque nous parlons de la torture, l’année passée, au premier semestre, nous étions à 13 cas de torture documentés. Cette année, donc la même période, le premier semestre 2024, nous sommes passés à 122 cas de torture, de traitements cruels, inhumains et dégradants. Ce qui montre une augmentation très importante de la pratique de la torture. », peut-on lire dans le rapport.

Créé en 2021, le CAD mène et publie chaque année une enquête sur la torture, alors que le pays est signataire de la convention des Nations unies contre cette pratique.

Congo : vers un dispositif de lutte contre le commerce illicite des médicaments

Le sujet était au centre d’un séminaire d’échange organisé par l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (ACONOQ).

 

Mettre en place des solutions efficientes de marquage et de traçabilité des produits pharmaceutiques, en vue de lutter contre le commerce illicite des médicaments au Congo. C’est l’objectif que visait le séminaire d’échange organisé par Opangault.

Les participants au séminaire sur les solutions de marquage et de traçabilité des produits pharmaceutiques doivent s’imprégner des mécanismes permettant de tracer et d’authentifier les médicaments tout le long de la chaîne d’approvisionnement et de distribution.

« Ce séminaire est un moment de discussion avec les acteurs pharmaceutiques afin qu’ils imprègnent des techniques modernes de marquage et de traçabilité, qui sont développés à travers le monde, indispensables à la lutte contre le fléau de la contrebande dans notre pays est confronté », a laissé entendre Jean Jacques Ngoko Mouyala, directeur de l’Opangualt.

Congo : le parc de Nouabalé-Ndoki reconnu pour son intégrité écologique

Le bureau pays de la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS)l’a annoncé lundi 24 juin 2024, à travers un communiqué.

 

D’une superficie de plus de 4.000 kilomètres carrés de forêt tropicale humide, le parc national de Nouabalé-Ndoki abrite d’importantes populations de mammifères en danger d’extinction. Géré depuis 30 ans par la WCS, ce site a une faune n’a pas eu de contact avec les humains.

Selon ce communiqué de la cette désignation intervient à un moment crucial alors que la communauté internationale redouble d’efforts pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de biodiversité, conformément au Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.

Notons que, le critère d’intégrité écologique concerne spécifiquement les zones qui restent exemptes de perturbations majeures, préservant ainsi la structure, la composition et les fonctions de leurs écosystèmes.

Congo : plus de 4000 filles candidates aux Brevets techniques et professionnels

Les candidats des Brevets d’études techniques ; d’études professionnelles et de technicien forestier affrontent les différentes épreuves depuis mardi 25 juin 2024.

 

Les candidats aux brevets techniques et professionnels ont démarré, le 25 juin, les épreuves écrites session de juin 2024 sur l’ensemble du territoire national.  Ils sont au total 6 473 candidats en lice dans tout le pays parmi lesquels 4283 filles. Ces candidats sont répartis dans 62 centres d’examens.

Les épreuves qui ont été lancé le 25 juin, se dérouleront jusqu’au 29 juin. Il s’agit de trois types de Brevets : le Brevet d’études techniques avec 5969 candidats ; le Brevet d’études professionnelles qui compte 407 candidats et le Brevet de technicien forestier qui a 97 candidats dans tout le pays.

Les candidats au Brevet d’études techniques, option industrie et agriculture, ont démarré respectivement la première journée avec les épreuves de technologie, dictée-questions et la dictée avec fautes, anglais, commentaire de texte, agriculture générale et spéciale.

Quant aux candidats du Brevet d’études techniques, option économie sociale et familiale avec des filières comme hôtellerie, préscolaire, puériculture et les techniques d’habillement, la première journée a été marquée par les épreuves de sciences naturelles et hygiène, dictée-questions, anglais touristique, puériculture et la technologie des textiles.

Dans la ville de Brazzaville, les épreuves ont été lancées au centre de l’Institut des jeunes sourds par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

JO de Paris 2024 : Natacha Ngoye Akamabi est le porte étendard du Congo

L’athlète de 30 ans du 100 et 200 mètres, conduira la délégation congolaise aux jeux olympiques qui se tiendront à Paris.

 

C’est la deuxième fois que Natacha Ngoye Akamabi va conduire l’équipe d’athlètes de la République du Congo aux jeux olympiques. L’athlèque de 30 ans spécialiste du 100 et 200 mètres sera le porte fanion de la délégation du Congo à Paris en France.

« Je suis fière de conduire la délégation des athlètes congolais aux JO de Paris 2024. C’est une responsabilité et une fierté de représenter mon pays mais surtout comme porte-drapeau pour la deuxième fois après 2020 à Tokyo au Japon », s’est satisfaite Natacha Ngoye Akamabi.

La jeune femme entend faire bonne figure à ces JO de Paris 2024. « Les JO représentent le sommet des compétitions au monde où on croise les meilleurs athlètes. L’objectif pour moi est d’aller le plus loin possible et tenter de dépasser mes records aux 100 et 200 mètres », espère-t-elle.

Rappelons que Natacha Ngoye Akamabi avait été porte drapeau du Congo pendant les JO de Tokyo au Japon en 2020.

Congo : le Pape François attendu à Brazzaville

Le souverain pontife va effectuer une visite officielle en République du Congo en 2025.

 

« Le Saint-Père a manifesté sa disponibilité à venir au Congo pour rendre visite aux catholiques et officiellement à ce pays. Nous attendons la prochaine année, 2025 ». C’est une annonce faite par Monseigneur Javier Herrera Corona, nonce apostolique en République du Congo et au Gabon.

La déclaration a été faite lors de la présentation du nouvel archevêque métropolitain de Pointe-Noire, Monseigneur Abel Liluala au ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou.

Monseigneur Javier Herrera Corona intronisé le 24 février dernier, a profité de la rencontre avec le ministre pour réitérer la disponibilité de l’Église catholique à œuvrer pour le maintien de la paix au Congo.

Rappelons qu’en avril 2022, certains journaux annonçaient la visite du Pape François en République du Congo. Une visite qui n’avait pas eu lieu. Le souverain pontife avait néanmoins adressé ses vœux les meilleurs au Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, et à la population congolaise le 31 janvier 2023, durant son vol en direction de la RDC.

Congo : les automobilistes ont jusqu’au 30 septembre pour se faire recenser

La direction générale des transports terrestres (DGTT) a lancé vendredi 21 juin dernier, la campagne de recensement des chauffeurs et propriétaires de véhicules.

 

La campagne lancée par la DGTT le 21 juin 2024, concerne les chauffeurs des taxis, des taxis collectifs appelés communément 100/100, des motos, minibus, autobus, autocars, camions et engins ; propriétaires des véhicules.

L’objectif de cette action est dactualisation du fichier national des activités des transports terrestres en République du Congo. L’opération qui a commencée le 21 juin va s’étendre jusqu’au 30 septembre 2024.

Les documents à fournir pour être recensé sont la carte nationale d’identité, le passeport, le NIU, le RCCM ou récépissé, le permis de conduire, la carte grise du véhicule. Les automobilistes peuvent le faire en ligne via l’adresse  www.recensement.dgtt.cg ou se rendre à l’agence digitale de la DGTT le hub situé sur le boulevard Denis Sassou-Nguesso en face du ministère des télécommunications.

Congo : Joseph Miandzoukouta alias Yowanet incarcéré

Le membre de la Commission nationale des arbitres a été déféré à la maison d’arrêt de Brazzaville mardi 18 juin 2024.

 

Joseph Miandzoukouta est impliqué dans une affaire de de corruption et de falsification de résultat sportif. L’on se souvient de cet audio dans lequel Joseph Miandzoukouta dit Yowanet, demandait à Chynel Géo Bango, arbitre international, devant officier le match Léopard contre Cara à Dolisie, que la somme d’un million de Francs CFA lui avait été réservée, pour favoriser les manœuvres du Club Otoho afin de faire perdre Léopard de Dolisie par forfait contre Cara.

Une plainte avait été déposée par le Ministère des Sports qui s’est porté partie civile. La gendarmerie avait ouvert une enquête, et c’est à la suite de cette enquête que Yowanet a été placé sous mandat de dépôt et incarcéré.

Vendredi 7 juin 2024 à Brazzaville, le président de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise Mayolas avait dissout la Commission nationale des arbitres.

 

Congo-baccalauréat général : plus de 89 000 candidats face aux épreuves

Les épreuves écrites du baccalauréat général ont commencé ce mardi 18 juin 2024, sur toute l’étendue du territoire national.

 

Ce sont 89 849 candidats qui sont inscrits au baccalauréat session de juin 2024. Les épreuves écrites ont été lancées ce mardi 18 juin dans tout le pays et vont se dérouler jusqu’au 21 juin prochain.

D’entrée de jeu, toutes les séries scientifiques et littéraires commenceront par les mathématiques ce mardi matin. Le 19 juin, les candidats des séries littéraires affronteront l’épreuve de français, tandis que ceux des séries scientifiques passeront les sciences physiques. En fin de journée, tous les candidats composeront en anglais.

La troisième journée, le 20 juin, les candidats des séries littéraires se concentreront sur l’histoire et la géographie, tandis que ceux des séries scientifiques passeront l’épreuve des sciences de la vie et de la terre. L’après-midi, les littéraires composeront en seconde langue, et les scientifiques choisiront entre l’histoire et la géographie.

Pour la dernière journée, les candidats des séries scientifiques choisiront entre le français et la philosophie. Alors que les littéraires affronteront l’épreuve de philosophie. L’examen s’achèvera avec l’épreuve d’éducation physique et sportive, pour toutes les séries.

Congo : deux trafiquants fauniques écopent de deux ans de prison

Ils sont accusés de détention, circulation et commercialisation de peau de panthère et sept pointes d’ivoire, représentant quatre éléphants tués.

 

Philippe Mboumba et Davy Mancacath viennent d’écoper de deux ans de prison ferme et d’une amende solidaire d’un million FCFA et de deux millions autres de dommages et intérêts qu’ils verseront à l’Etat congolais. Ces deux trafiquants fauniques ont été condamné le 11 juin, pour détention, circulation et commercialisation des espèces animales protégés.

Avant le verdict, plusieurs audiences portant sur cette affaire avaient eu lieu à Pointe-Noire, au cours desquelles ils avaient reconnu les faits qui leur ont été reprochés. Ces deux détenus avaient été interpellés par les agents de la région de gendarmerie de Pointe-Noire, en collaboration avec la direction départementale de l’Economie forestière avec l’appui technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf).

Ils appartiendraient à un vaste réseau de trafic de produits de la faune. L’un serait un fournisseur de munitions aux chasseurs et l’autre, quant à lui, l’aiderait dans le trafic de ces produits.

Rappelons que le Congo, qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage.

Congo : le budget du Proclimat arrêté à plus de 12 milliards FCFA

Il a été adopté mardi 11 juin à Brazzaville, lors de la session inaugurale du comité de pilotage du projet de création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (ProClimat).

 

Les membre du ProClimat se sont réunis mardi 11 juin dernier à Brazzaville. C’était à l’occasion d’une session inaugurale au cours de laquelle le budget prévisionnel a été arrêté à 12 980 328 770 FCFA.

Cette enveloppe va entre autres permettre de renforcer les capacités des institutions et promouvoir la cohésion sociale, de financer des activités soutenant les capacités institutionnelles et communautaires pour construire des moyens de subsistance inclusifs.

« La composante 6 du projet ProClimat porte sur la mise en œuvre des réponses d’urgence à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, question de répondre aux besoins les plus aigus en matière d’insécurité alimentaire à court terme. La mise en œuvre de cette composante est confiée au Programme alimentaire mondial, conformément à la recommandation adoptée par les membres du comité de pilotage », a expliqué Maixans Sosthène Mayoukou, coordonnateur du projet.

Congo : les membres du jury au baccalauréat en séminaire

Cette formation concerne les chefs de centre et adjoints, les membres de l’équipe pédagogique, les agents de sécurité et bien d’autres acteurs.

 

Les membres du jury au baccalauréat session de juin 2024, mettent à jour leurs connaissances. Le séminaire de renforcement des capacités de l’ensemble de ces acteurs impliqués dans le déroulement des épreuves écrites et pratiques du baccalauréat général a été ouvert, le 11 juin, à Brazzaville.

Ils doivent être prêts pour commencer le travail le 18 juin prochain. Cet ensemble est constitué des chefs de centre et adjoints, membres de l’équipe pédagogique, agents de sécurité et bien d’autres acteurs impliqués dans l’organisation du baccalauréat.

Pour le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, qui a présidé au lancement de « Ce séminaire qui est un choix stratégique pour asseoir un leadership organisationnel fort afin de maximiser la bonne tenue de cet examen d’Etat qui ouvre la porte des études supérieures aux candidats ».

Ladite formation a pour thème « La gestion du baccalauréat à l’ère de la digitalisation des processus d’organisation et du fonctionnement des examens d’Etat et concours » avec pour sous-thèmes, entre autres : procédure de supervision, du contrôle des opérations et communications informationnelles entre les acteurs impliqués ; sécurisation des acteurs, des biens et des centres d’examens lors du déroulement des épreuves écrites et pratiques du baccalauréat.

Eliminatoires pour le Mondial-2026 : le Congo s’incline face au Maroc

Le Maroc s’est imposé face à la République du Congo sur un score de 6-0, mardi 11 juin au Grand Stade d’Agadir.

 

Les Diables rouges tombent face aux Lions de l’Atlas. La rencontre entre les deux équipes comptait pour la 4e journée des qualificatifs du groupe E (Zone Afrique), de la Coupe du Monde 2026 de football.

Les Diables Rouges ont encaissé trois buts après seulement vingt minutes de jeu. Au retour des vestiaires, El Kaabi a complété son triplé à la 53ème minute, avant que Rahimi ne scelle le score à 6-0 à la 62ème minute. Le score a été ouvert dès la 8e minute de jeu sur une frappe d’Azzedine Ounahi. Le match s’est achevé sur un score de 6-0 en faveur du Maroc.

Les Diables Rouges se retrouvent derniers du groupe E, n’ayant obtenu aucun point après quatre journées. En tête, le Maroc conforte sa position avec 9 points, suivi de la Tanzanie avec 6 points. Le Niger et la Zambie sont à égalité avec 3 points chacun, tandis que le Congo est lanterne rouge avec 0 point.

Coopération : Henri Okemba présente ses lettres de créance à Nataša Pirc Musar

Le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en Slovénie a été reçu par le président de Slovénie, Nataša Pirc Musar.

 

Après la présentation de ses lettres de créance, Henri Okemba a signé le livre d’or du Président de la République de Slovénie, Nataša Pirc Musar. Les deux personnalités ont eu un entretien. Au centre de cet échange, des relations bilatérales entre la Slovénie et le Congo, ainsi que des opportunités pour renforcer leurs liens.

Selon congomediatime.com, Henri Okemba a également rencontré Eva Knez, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation, des Sciences et de l’Innovation, ainsi que Tibor Simonka, le président de la Chambre de commerce et d’industrie slovène. Les échanges avaient pour objectif d’établir une coopération concrète et durable entre les deux pays.

« Nous avons parlé pratiquement de toutes les questions, non seulement des difficultés mais aussi des atouts. Le travail qui reste à faire c’est de nous retourner vers les autorités de notre pays, faire le rapport et surtout travailler avec les différentes chambres de commerce qui sont au Congo et pouvoir bâtir ce qui pourrait être l’élément déclencheur de cette coopération » , a déclaré Henri Okemba.

Rappelons que c’est le 19 avril 2007 à New York, aux Etats-Unis, que les relations diplomatiques entre le Congo et la Slovénie ont été établies.

Congo : le projet « kobikisa » pour renforcer le système de santé national

Cofinancé par le gouvernement et la banque mondiale, l’initiative vise à subventionner les structures sanitaires privées.

 

Le gouvernement congolais entend apporter son soutien aux hôpitaux privés à travers le projet « Kobikisa ». Cette initiative est cofinancée par l’Etat et la banque mondiale. Mais l’accès aux subventions est conditionné au respect de la règlementation en vigueur et à la participation aux activités du ministère de la santé.

Pour permettre à toutes ces structures sanitaires privées de bénéficier des subventions, une campagne de sensibilisation a été lancée vendredi 07 juin dernier, pour susciter l’adhésion des promoteurs de ces hôpitaux à la procédure de régularisation.

Le constat est clair, l’état des lieux du secteur privé de la santé montre de nombreuses faiblesses liées au non-respect de la règlementation. La méconnaissance des procédures, l’absence de coercition et d’incitation positive ainsi que le refus des promoteurs à se conformer aux normes en vigueur sont entre autres les facteurs qui causent cette faiblesse. C’est du moins ce que pense le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la Santé.

La campagne de vulgarisation des procédures de régularisation a pour objectifs de recueillir les avis des promoteurs sur les obstacles à la régularisation, susciter leur adhésion et leur signature au mémorandum stipulant les engagements des cliniques privées, ainsi que d’augmenter le nombre des centres de santé formels par une campagne de dépôt de dossiers d’agrément.

Selon adiac-congo.com, les promoteurs des 429 formations sanitaires privées se sont engagés, à travers un mémorandum sous forme de contrat de performance, à négocier, afficher et appliquer le tarif forfaitaire pour les prestations subventionnées avec les représentants de la population, y compris pour les prestations non payantes ; à communiquer à la tutelle le tarif négocié et à l’appliquer de manière stricte.

 

FPHN : le Congo va présenter son rapport volontaire national le 17 juillet

Ce sera à l’occasion de la tenue à New-York aux Etats-Unis, du Forum politique de haut niveau sur le développement durable (FPHN).

 

La République du Congo prendra part au FPHN qui se tiendra le 17 juillet 2024, à New-York, aux Etats-Unis. Le pays de Denis Sassou N’Guesso présentera son rapport volontaire national 2023. Le document a été soumis à la validation le 07 juin dernier à Brazzaville, au cours d’un atelier.

L’atelier de validation du rapport volontaire national vise non seulement à mettre en exergue la situation des trois ODD identifiés et leurs liens évidents avec les ODD prioritaires du FPHN, mais aussi à présenter les leviers leur permettant d’impulser la réalisation de l’agenda 2030 en République du Congo. C’est du moins ce qu’a précisé le représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Henry René Diouf.

Selon le directeur de cabinet par intérim de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Sylver Etou Mban Imba, le rapport examiné au cours de cet atelier comporte trois objectifs, à la différence des précédents qui en comptaient quatorze au niveau national, six identifiés chaque année par le Conseil économique et social des Nations unies dans le cadre du FPHN.

Cette année, le FPHN a pour thème « Renforcer le programme 2030 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples : la mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».

Eliminatoires Mondial 2026 : le Congo sera face au Maroc à Agadir

Initialement prévu à Kinshasa, la rencontre entre les Diables rouges et aux Lions de l’Atlas aura finalement lieu à Agadir, au Maroc.

 

Après un forfait déclaré pour le match contre le Niger au stade des Martyrs de Kinshasa, en RDC, les Diables Rouges ne joueront pas non plus leur rencontre contre le Maroc sur le sol congolais. Ce match qui aura lieu mardi 11 juin au Grand Stade d’Agadir, va compter pour la 4ème journée des Eliminatoires de la Coupe du monde 2026.

« La Fédération Royale marocaine de football a été informée par la Fifa de l’organisation de la rencontre opposant le Congo-Brazzaville au Maroc, pour le compte de la 4ème journée du groupe E des éliminatoires africaines de la Coupe du monde 2026, le 11 juin, au Grand Stade d’Agadir, en remplacement du Stade des Martyrs de Kinshasa, initialement prévu pour cette confrontation », peut-on lire dans un communiqué officiel de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), publié vendredi 7 juin.

La FIFA n’a pas précisé les raisons de ce changement de lieu de la rencontre entre le Congo et le Maroc.

Classement du groupe E

Maroc — 2 matchs, 6 points

Zambie — 3 matchs, 3 points

Niger — 2 matchs, 3 points

Tanzanie — 2 matchs, 3 points

Congo — 1 match, 0 point

Congo : deux trafiquants fauniques aux arrêts

Ils sont accusés de détention, circulation et tentative de commercialisation de pointes d’ivoire.

 

L’un des présumés trafiquants a été pris, le 31 mai passé à Brazzaville, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en quatre morceaux, représentant un éléphant tué. Quelques instants plus tard, son complice a été rattrapé dans la même ville, Brazzaville.

L’interpellation a été réalisée conjointement par les agents de la Direction Départementale de l’Économie Forestière et les éléments de la Région de Gendarmerie de Brazzaville avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).

Selon certaines informations, les deux présumés délinquants appartiendraient à un réseau des trafiquants de produits de la faune. Ces derniers, répondront de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq années d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre 5 millions de francs CFA, conformément à la loi.

Congo-Dolisie : le Conseil municipal a tenu sa 4ème session ordinaire administrative

Du 29 mai au 03 juin, les conseillers municipaux ont tablé sur le rapport d’intersession du bureau exécutif et la situation financière de ses unités économiques.

 

Le Conseil municipal après avoir examiné et amendé les deux points à l’ordre du jour, a procédé à leur adoption. Il s’agit du rapport d’intersession du bureau exécutif et la situation financière de ses unités économiques.

Pour le rapport d’intersession, les amendements ont porté sur le déficit de communication, la réhabilitation et l’équipement de Télé Dol, l’ouverture d’un portail web de la commune, la non tenue des comités de gestion et de trésorerie, le ramassage des ordures ménagères, la faiblesse dans le recouvrement des unités marchandes et des services d’état civil.

Quant à la situation des unités économiques, il a été révélé des points suivants : l’incohérence récurrente des chiffres entre la recette municipale et les directions municipales, foulant ainsi aux pieds le principe de la sincérité des écritures ; le faible pourcentage des recettes locales ; la non maîtrise du circuit d’utilisation des valeurs inactives.

Le plénum du Conseil recommande la mise en place d’une commission d’enquête composée des conseillers. Elle sera chargée de vérifier auprès des différents services la conformité des chiffres déclarés sur la période du 1er janvier au 30 avril 2024.

Congo : le CEPE enregistre 3,89% de taux de participation cette année

Ils sont au total 134.319 candidats au Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), répartis dans 602 centres d’examens sur l’étendue du territoire.

 

La République du Congo enregistre une baisse du taux de participation au CEPE session de juin 2024 soit 3,89%. L’annonce a été faite par Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. L’on note 5440 candidats de moins comparé à la session passée.

Pour le ministre, Jean Luc Mouthou, « Cette baisse est due à la rigueur que nous avons imposée dans le cadre des dérogations que nous accordions autrefois à certains candidats qui en réalité ne méritaient pas de passer l’examen parce que nombreux d’entre eux étaient en classe de CM1 ».

Contrairement aux années antérieures, les épreuves ne se dérouleront pas en deux jours mais plutôt en trois. Ceci est dû aux « Contraintes logistiques qui ne nous ont pas permis d’appliquer cette recommandation cette année ». C’est du moins ce qu’a précisé le ministre.

Notons que c’est la dernière édition du CEPE cette année. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a précisé que la nouvelle loi scolaire en perspective apportera les modifications sur le mécanisme de passage du CM2 à la 6e.

Congo-Université Marien-Ngouabi : l’intersyndical publie un préavis de grève

Suite au non-paiement des salaires des mois d’avril et mai derniers, le collège intersyndical de cet établissement a lancé un préavis de grève de 72 heures.

 

Le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) a publié, le 4 juin à Brazzaville, un préavis d’une grève de soixante-douze heures. Cette sortie fait suite au non-paiement des salaires des mois d’avril et mai derniers.

Les syndicalistes ont rappelé que le gouvernement avait pris l’engagement sur la question de la simultanéité du paiement des salaires des travailleurs de l’UMNG avec les agents de la fonction publique. Outre la concomitance de la paye, les agents de l’UMNG demandent la signature urgente du protocole d’accord entre le gouvernement et l’intersyndicale.

« Dans le protocole d’accord, il y a le problème des heures impayées, des heures d’encadrement des mémoires et thèses que nous avons mis, depuis une année, sur la table du gouvernement, mais pas encore signé. Nous savons que nous sommes face à un gouvernement responsable mais après soixante-douze heures, le préavis de grève pourrait déclencher une grève générale et illimitée », a indiqué Kimbouala Nkaya, secrétaire général adjoint du Syndicat des enseignants du supérieur privé (Synesup).

L’OPEP prolonge les réductions de la production de pétrole jusqu’en 2025

Le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua, a participé le 2 juin à deux réunions de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

 

Une conférence de l’OPEP et une réunion ministérielle OPEP et non-OPEP ont réuni les États membres de cette organisation et leurs homologues non-OPEP. Il était question de formuler des stratégies visant à améliorer la stabilité du marché et de renforcer la coopération entre les nations productrices.

La République du Congo était représentée à ces deux rencontres par le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua. Le pays de Denis Sassou N’Guesso reste fermement engagé à soutenir la stabilité du marché et pense que les réductions de production encourageront non seulement de nouveaux investissements dans les projets pétroliers et gaziers africains, mais stabiliseront également les prix du baril et les exportations mondiales.

L’OPEP et ses alliés (OPEP+) ont commencé à réduire leur production en 2022 pour contrer les fluctuations de la demande et l’instabilité des prix. À l’heure actuelle, ces réductions représentent environ 5,86 millions de barils par jour (bpj), soit 5,7 % de la demande mondiale. Environ 3,66 millions de bpj devaient expirer à la fin de 2024 et ont été prolongés jusqu’en 2025, tandis qu’environ 2,2 millions de bpj devaient expirer en juin 2024 et ont été prolongés jusqu’en septembre 2024. D’octobre 2024 à septembre 2025, l’OPEP éliminera progressivement les réductions de 2,2 millions de bpj.

Ces réductions de production profitent non seulement aux producteurs, mais aussi aux consommateurs mondiaux. En plus de créer des flux de revenus prévisibles pour les producteurs qui peuvent stimuler le développement de nouveaux actifs en amont, les réductions de production sont susceptibles de renforcer la stabilité fiscale des pays dépendants du pétrole tout en soutenant la croissance économique et le développement.

Pour le Congo, les réductions de production visent à créer une stabilité sur le marché intérieur, tout en encourageant de nouveaux investissements dans l’exploitation pétrolière. Le pays mène plusieurs programmes d’exploration et de développement qui débloquent de nouvelles zones géologiques.

Sixième producteur de pétrole en Afrique, la République du Congo a l’ambition de tirer parti de sa production pétrolière pour alimenter la croissance économique. La production du pays pour le mois d’avril 2024 s’est élevée à 259 000 bpj. Avec plus de 1,8 milliard de barils de réserves pétrolières prouvées, le pays a la capacité d’augmenter sa production jusqu’à 500 000 bpj. Les réductions de production actuelles soutiendront cet objectif, car la stabilité du marché crée les conditions nécessaires aux investissements à long terme.

Congo : les problèmes d’eau et d’électricité sur la table des sénateurs

Les travaux de la troisième Session Ordinaire (Administrative) de la quatrième législature du Sénat ont été officiellement ouverts dimanche 02 juin 2024.

 

Au cours de cette session dite administrative, il sera question pour les sénateurs du 2 juin au 13 août de travailler sur les sujets liés à la santé et l’éducation, la sécurité et le système judiciaire, la protection de l’environnement et le développement durable du pays. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu dimanche 02 juin 2024, à l’Hémicycle du Sénat sous la conduite de son président Pierre Ngolo.

Pierre Ngolo est revenu sur les problèmes préoccupants tels que les coupures intempestives d’électricité et la pénurie d’eau. Le président du Sénat a invité le gouvernement à davantage d’efforts en vue d’améliorer les conditions de desserte en eau et en électricité.

Congo : la FIFA certifie la pelouse du stade Massamba Débat

Les Diables Rouges pourront disputer leurs deux matchs des éliminatoires de la coupe du monde 2026 contre le Niger et le Maroc au stade Alphonse Massamba Débat.

 

C’est une bonne nouvelle pour les Diables rouges de la République du Congo. Ils vont disputer leurs deux matchs comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2026 contre le Niger et le Maroc au stade Alphonse Massamba Débat. La nouvelle a été annoncée samedi 01er juin, à Brazzaville par le ministre en charge des sports, Hugues Ngouélondélé.

L’annonce fait suite à la visite des travaux de pose de la nouvelle pelouse d’une mission de supervision des techniciens de la Fédération internationale de football (FIFA). « Après ces travaux, il ne reste plus que les Diables Rouges disputent leurs prochains matchs à domicile sur cette pelouse », a précisé Hugues Nguoélondélé.

« Cette pelouse à une durée de 8 ans. Le ministère des sports nous a confié deux personnes à qui nous avons expliqué comment entretenir cette pelouse en bon état, avec des manuels qui les aideront dans cette tâche », a précisé le manager de la société Greenfilds, entreprise ayant supervisé les travaux.

Congo : le gouvernement entend relancer les activités de la SPC

Actuellement, sur les dix lignes de production des pavés et de bordures vitrées que compte la société, huit sont aux arrêts.

 

Lancée en avril 2016, la société des pavés du Congo est une société anonyme inscrite au registre du commerce de Brazzaville avec comme unique actionnaire l’Etat congolais. Disposant d’un capital social de plus de 12 milliards FCFA, elle a pour objet social la fabrication des pavés et bordures vibrés, la distribution et la vente des pavés et les prestations de services dans le domaine public. Lors de son lancement, l’entreprise employait 360 agents. Actuellement elle compte 122 permanents contre 320 en 2019 lors de la prise de fonction de la nouvelle équipe. La masse salariale s’élève, quant à elle, à plus de 22 millions FCFA par mois depuis mai 2019.

Il faut noter que la SPC a des problèmes de trésorerie, les employés cumuleraient plus de 70 mois d’arriérés. C’est dans ce contexte difficile que traverse la SPC que le gouvernement envisage de lancer les travaux de réhabilitation.

« L’absence des commandes publiques à grande échelle depuis sa création le 25 avril 2016 a faibli la capacité de mobilisation des ressources financières de la société. Nous saluons l’engagement du gouvernement à relancer de façon optimale l’ensemble de nos activités. Tout ceci, c’est dans le seul souci de créer et d’élargir le spectre des opportunités sur l’employabilité de la jeunesse », s’est réjoui Snov Mounda Onguila, le responsable commercial de la SPC.

 

Hydrocarbures : un mémorandum signé entre le Congo et l’Algérie

Les termes de ce mémorandum d’entente visent à promouvoir la coopération bilatérale dans le domaine des hydrocarbures économique basée sur les principes de l’égalité et d’intérêts mutuels.

 

Le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean Richard Itoua et son homologue algérien de l’Energie et des mines Mohamed ARKAB, ont signé mardi 21 mai à Brazzaville, un mémorandum d’entente dans le domaine pétrolier. Ce protocole d’accord constitue la nouvelle feuille de route de la coopération bilatérale entre les deux pays. Il est question de

Le mémorandum prévoit également un partage d’expérience entre la compagnie publique d’Algérie, Sonatrach, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC)dans le domaine de l’aval pétrolier. Le Congo et l’Algérie s’engagent à soutenir la création d’une banque africaine de l’énergie, en vue de financer les projets régionaux concourant à l’éclosion dans le continent.

Notons que les deux pays s’investissent pour la mise en place et l’organisation des agences de régulation et de promotion des activités du secteur des hydrocarbures. Ils sont favorables à l’élaboration de contrats type d’exploration et d’exploitation pétrolière.

Congo : TotalEnergies va investir 360 milliards FCFA dans les hydrocarbures

La filiale congolaise du groupe pétrolier français veut booster ses activités cette année dans la production et l’exploration.

 

L’investissement attendu par TotalEnergies filiale du Congo représente plus de 361 milliards FCFA. Le sujet était au centre d’une rencontre dimanche 19 mai à Oyo, entre le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, et le président directeur général (PDG) de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.

La compagnie détient plus de la moitié (50%) de la production nationale du pays. Pour cette année 2024, elle a de belles perspectives surtout avec la découverte d’un nouveau puits pétrolier.

« J’ai voulu rencontrer le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour lui annoncer que les deux appareils de forage sont arrivés ce mois-ci au Congo. Un appareil va forer un puits pétrolier qui est attendu sur le permis Marine XX. Il s’agit d’un bon prospect, nous espérons pouvoir revenir dans quatre mois annoncer une jolie découverte au Congo », a indiqué Patrick Pouyanné, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

TotalEnergies mène ses activités en mer et à terre comme le permis Moho qui est un champ offshore en eaux profondes situé à 80 km au large de Pointe-Noire.

Congo : un présumé trafiquant faunique devant la justice

L’interpellation de cet individu à Pointe-Noire, fait suite à celle de son complice pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux, le 25 janvier 2023 à Sibiti.

 

C’est devant le Tribunal de Grande Instance de Sibiti, Département de la Lékoumou que le sort d’un homme va être scellé ce vendredi 17 mai 2024. Il est impliqué dans une affaire de trafique d’ivoires d’éléphant. Le présumé trafiquant, avait été rattrapé, le 22 février à Pointe Noire par les éléments de la Région de Gendarmerie de cette ville. Il avait été transféré à Sibiti où se trouvait déjà son complice trafiquant.

L’individu avait été pris à Pointe-Noire, en exécution d’un mandat d’amener. Il avait été dénoncé par son complice lors des différentes audiences qui se sont tenues au Tribunal de Grande Instance de Sibiti dans une affaire de trafic des pointes d’ivoire. Le premier suspect lui, avait été jugé et condamné, le 12 janvier dernier à 4 ans de prison ferme en l’absence de son complice.

Rattrapé et ramené à Sibiti, ce suspect a comparu le 15 mars dernier au Tribunal de Grande Instance de Sibiti. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés et le verdict portant sur cette affaire avait été fixé pour ce 17 mai. Le présumé trafiquant risque des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende dont le plafond est de 5 millions de FCFA conformément à la loi.

Congo : ECAir reprend du service

La compagnie équatorial Congo Airlines (ECAir) a eu son premier vol à destination de Pointe-Noire après plusieurs années d’arrêt du trafic.

 

ECAir relance ses vols au niveau national. Après des années d’arrêt, compagnie aérienne a repris ses activités jeudi 16 mai 2024, à l’aéroport de Maya- maya de Brazzaville. Un premier vol inaugural EJ 101 à destination de la ville océane a marqué cette reprise. Ceci a été possible grâce à l’appui apporté par la République populaire de chine par le biais de la société AVIC, un centre de maintenance des avions chinois.

Ce sont les ministres des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande Honoré Sayi et celui de la coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé Denis Christel Sassou Nguesso, ont donné le Go du vol EJ 101.

« Dans le cadre du processus de relance de la compagnie Ecair, nous avons travaillé avec le gouvernement chinois pour que nous puissions avoir auprès de la société OMAC l’équivalent du Boeing, des airs J21. Ce sont des avions de la même gamme qui vont étoffer la flotte d’Ecair d’ici le mois de Septembre.  Aujourd’hui nous avons la société AVIC, qui a fourni des gros efforts pour la remise en état des moteurs des avions, ce qui nous a permis d’obtenir le certificat de navigabilité et le certificat de transport aérien pour faire ce vol inaugural », a fait savoir le ministre de la coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé Denis Christel Sassou Nguesso.

Le vol EJ 101 a embarqué plus de 100 passagers à destination de Pointe-Noire. Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso demande « Que la direction générale de la compagnie mette en place une bonne stratégie, pour qu’effectivement un certain nombre d’écueils que nous avons connus, il y’a quelques années ne se reproduisent pas ».