Droits de l’homme : les USA entendent accompagner le Congo dans cette quête

C’est ce qui explique la rencontre entre le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Gabriel Valère Eteka-Yemet, et le conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Benjamin Mossberg.

Au sortir de l’entretien, le diplomate américain a déclaré à la presse, « Nous avons discuté des priorités stratégiques entre nos deux pays en matière des droits de l’Homme ».  Il a aussi assuré que son pays va appuyer le Congo sur des questions relatives aux droits de l’homme. Pour lui, la Commission nationale, devrait poursuivre les efforts quotidiennement dans ses missions d’améliorer les conditions des droits de l’Homme.

Rappelons que la commission nationale des droits de l’homme a pour mission de fournir à titre consultatif, au gouvernement, au parlement et à tout autre organe, des avis et recommandations en matière de protection des droits de l’homme. Elle examine aussi la législation et les textes administratifs en vigueur dans le but de garantir leur conformité avec les principes fondamentaux

Gabriel Valère Eteka-Yemet en est le président de cette institution depuis janvier dernier.

Diversification de l’économie congolaise : Brazzaville a une nouvelle boulangerie

« Pain de sucre » vient d’ouvrir ses portes et c’est le ministre du tourisme et environnement, Arlette Soudan Nonault qui a présidé la cérémonie d’inauguration de cet établissement.

Le Congo traverse une crise économique depuis quelque temps. Le gouvernement a opté de diversifier son économie qui pendant longtemps ne reposait que sur le pétrole. A cet effet tous les secteurs se sentent impliqués dans le processus de relèvement de l’économie du pays

Depuis vendredi 03 mai dernier, cette boulangerie est opérationnel et la cérémonie d’ouverture a donné lieu à la dégustation de l’ensemble de produits fabriqués sur place.

« La diversification de l’économie congolaise passe par le tourisme… », a déclaré le ministre du tourisme et environnement, Arlette Soudan Nonault, avant la coupure du ruban symbolique marquant l’ouverture à Brazzaville.

Arlette soudan Nonault, ce jour, a rendu un hommage au propriétaire de l’établissement, pour cette œuvre économique qui selon elle vient rehausser l’image du Congo en matière de restauration et de création d’emplois.

La Chine donne un coup de main au Congo pour la relance de son économie

Le 29 avril dernier le Congo a signé avec la Chine, un accord portant sur la restructuration de sa dette.

La nouvelle a été annoncé cette fin de semaine à l’issue d’un Conseil des ministres. Cet accord porterait sur un montant de 5000 milliards de francs CFA et facilitera certainement les négociations entre le Congo et le FMI.

« Cet accord a été paraphé le 29 avril dernier par Calixte Nganongo, ministre congolais des Finances et du Budget et Peng Hao, chef de département du Crédit souverain d’EximBank, lors de la visite de travail d’une délégation du gouvernement congolais en Chine », a annoncé le gouvernement congolais dans un communiqué sanctionnant le conseil des ministres.

A Brazzaville, on se félicite et salue un accord de grande envergure qui intervient après de longues négociations avec Beijing. Le Congo espère qu’il contribuera à faire avancer les discussions avec les institutions de Breton Wood.

« La signature de cet accord déterminant est la résultante de deux ans de négociations avec les partenaires financiers, techniques et politiques chinois. Il augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) », a laissé entendre le ministre Calixte Nganongo.

En effet, le Congo traverse depuis quelques années une crise économique que les autorités ont mis du temps à reconnaître. Mais, même s’ils se sont montrés disposés à apporter leur aide, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale se sont régulièrement inquiétés de la dette du pays.

Le Pnud confirme son partenariat avec le Congo

Le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, l’a déclaré le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation.

Le Pnud réitère son engagement à accompagner le Congo. La volonté a été exprimée par le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

A sa sortie d’audience, Maleye Diop a indiqué avoir « réitéré l’engagement du Pnud d’accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son Programme national de développement (PND) » qui couvre la période 2018-2022.

Les domaines de concentration de ce programme sont: le renforcement de la gouvernance ; la réforme du système éducatif, de la formation qualifiante et professionnelle ; la diversification et la transformation de l’économie.

Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a également assuré que son institution entend aller plus loin dans son action en République du Congo, notamment dans son programme cadre de coopération actuel qui tourne autour de deux composantes : la gouvernance et la résilience, sans oublier le développement durable. Ceci dans le but de soutenir les efforts des autorités de Brazzaville dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). S’y ajoute ce qui sera fait dans le Programme cadre de coopération du Pnud 2020-2024.

« Nous voulons montrer que le système des Nations unies sera ensemble pour appuyer le gouvernement du Congo et le Pnud jouera sa part », a souligné Maleye Diop. « Nous allons aussi renforcer nos appuis pour accompagner le gouvernement et essayer d’identifier des initiatives innovantes qui peuvent contribuer à accélérer le développement », a-t-il poursuivi.

Le Programme cadre du Pnud, d’une durée de cinq ans et qui s’achève cette année, est décliné en plusieurs projets de 4 milliards 729 millions francs CFA dans les domaines de la gouvernance et la résilience et ceux de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté.  Quant au Programme cadre de coopération du Pnud qui suivra, ses domaines d’appui sont alignés sur six offres et porteront principalement sur deux piliers majeurs répondant aux priorités nationales de développement déclinées par le Congo, à travers son PND 2018-2022. Il s’agit notamment du renforcement de la gouvernance, de la consolidation de la paix et de la sécurité, en lien avec les ODD 5, 16, 17 ; et de la diversification de l’économie de façon durable ainsi que la promotion de la résilience des communautés, mais aussi des institutions aux changements climatiques, en lien avec les ODD 1, 2 à 8, 13 et 17.

Par ces interventions, le Pnud va soutenir la population vulnérable, en particulier les femmes et les jeunes en vue de favoriser leur accès aux opportunités économiques viables, diversifiées et respectueuses de l’environnement, grâce, entre autres, à l’agriculture durable et à l’écotourisme. Et le budget prévisionnel sur cinq ans de ce programme dont le financement proviendra du Pnud, du gouvernement du Congo et de ses partenaires, est estimé à environ dix-sept milliards francs CFA.

Outre le nouveau représentant résident du Pnud au Congo, le chef de la diplomatie congolaise a reçu, tour à tour le même jour, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Bénin, Aurélien Agbénonci, et le ministre délégué en charge des Congolais de la République démocratique du Congo, Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, qui était accompagné de l’ambassadeur, Christophe Muzungu.

Même si les deux personnalités ne se sont pas prêtées aux questions des journalistes, l’on croit savoir que leurs entretiens étaient focalisés sur le raffermissement des relations bilatérales et sur les questions d’intérêt commun.

Congo : l’opération recensement des entreprises est lancée à Brazzaville

 L’objectif est d’avoir une banque de données pour  mieux orienter les investissements et rendre plus attractif le secteur commercial local.

C’est la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas qui a procédé au lancement de ce programme de recensement des entreprises à Brazzaville. Elle a indiqué que le recensement général des commerçants qui s’effectuera cette année dans tout le pays, permettra d’améliorer les performances économiques du pays.

« Cette investigation statistique longue et coûteuse consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques. En réalité, il s’agit d’un répertoire de référence devant servir de base de données permettant d’élaborer les indices structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision », a expliqué Igrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas lors du lancement du projet de recensement des entreprises au Congo.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité, quelle que soit leur taille, (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique, ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a aussi souligné qu’en cette période de crise que le Congo traverse, ces données informationnelles était la meilleure façon pour le gouvernement de mieux orienter les investissements et rendre plus attractif le secteur commercial local.

Congo : à la découverte de Loango, un site de déportation d’esclaves

Plus de 2 millions de personnes ont été déportées sur ce site entre le XVIe et le XIXe siècle, Loango est au centre d’un colloque animé à Pointe-Noire depuis le 02 mai 2019.

Peu connu et moins valorisé que Ouidah au Bénin ou encore Gorée au Sénégal, le site de Loango, sur la côte atlantique au Congo-Brazzaville, où furent déportées au moins 2 millions de personnes entre le XVIe et le XIXe siècle, est au cœur d’un colloque à Pointe-Noire, animé depuis jeudi 2 mai par des chercheurs et historiens congolais et français qui veulent le sortir de l’anonymat et booster le tourisme.

« Histoire et Héritages », c’est autour de ce thème que se déroule colloque initié par l’Institut français du Congo avec l’ambition de susciter une réflexion contemporaine à partir des connaissances sur les traites, la colonisation et les sociétés post-esclavage.

Selon Arsène Francoeur Nganga, enseignant-chercheur en histoire ancienne à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, Loango a bien marqué l’histoire de l’esclavage. « Loango a été le plus grand site d’embarquement de toute l’histoire de la traite négrière. Cela est prouvé par des chiffres, malheureusement, la République du Congo n’en parle pas », estime le professeur Nganga.

A la tête de BSV Consulting, un cabinet conseil, Serge Bouity Viaudo pense qu’il est temps de redonner vie à Loango. « L’idée [à travers le colloque] est de redonner un peu vie à l’histoire ; faire le point sur ce patrimoine et puis réfléchir sur sa revalorisation. Il n’est jamais trop tard », analyse Serge Bouity Viaudo.

Acteur culturel, Alphonse Nkala soutient que Loango est une vieille civilisation. « Les études ont prouvé qu’avant l’arrivée des blancs (Portugais, Britanniques, Français…) il y a eu une civilisation sur cette terre de Loango », explique-t-il.

A Loango, jusqu’à la fin du XIXe siècle, le commerce se faisait essentiellement par le troc ; la monnaie étant rare.

Les Nations Unies réaffirment leur appui au Congo

Le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah a récemment souligné à Brazzaville que le Congo bénéficiera toujours de l’expertise de son entité et de son accompagnement pour réaliser ses projets de développement.

« Le système des Nations Unies compte accompagner le Congo, à plusieurs niveaux, pour la réalisation de son projet. Nous mettrons à la disposition de ce projet de l’expertise pour imprimer ces projets à travers des agences et le fonds que nous disposons afin que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement durable », a fait savoir Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah lors de sa décoration par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération  et des congolais de l’étrangers, Jean Claude Gakosso.

Reconnaissant la collaboration qui a existé entre le système des Nations Unies et le Congo durant ses quatre années de mission en terre congolaise, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah s’est dit satisfait d’accomplir ses taches pour contribuer à la réalisation de certains projets pour le renforcement de la relation diplomatique.

Au Congo, l’argent chinois tombe sur un os

La stratégie d’investissements de la Chine dans les pays en développement, en accordant des prêts « à tout-va » ces dernières années, est tombée sur un os au Congo-Brazzaville, pays qui a appelé le Fonds monétaire international (FMI) à la rescousse.

« C’est certainement la première fois que la Chine se retrouve confrontée à ce genre de situation », a assuré un spécialiste des relations entre Pékin et l’Afrique, qui a souhaité garder l’anonymat.

Le Congo « cherche à se mettre sous la protection du FMI pour éviter un éventuel défaut de paiement. La Chine, qui détient plus d’un tiers de sa dette externe, n’est pas vraiment à l’aise avec cette procédure », a-t-il noté.

Julien Marcilly, chef économiste de l’assureur-crédit Coface basé en France, rappelle que la Chine « a prêté à tout-va ces dernières années, souvent à des pays qui produisent et exportent des matières premières, en particulier du pétrole ». Or « Pékin commence à se rendre compte que les problèmes peuvent s’accumuler », notamment après le défaut de paiement du Venezuela.

La situation à Brazzaville est d’autant plus inquiétante que le pays avait bénéficié en 2005 d’une importante réduction de sa dette, au titre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), qui avait fait passer la dette extérieure des pays concernés, en moyenne de 119% du PIB à 33%.

En 2014, ce petit pays d’Afrique centrale riche en pétrole a subi de plein fouet la dégringolade du cours du brut, « une chute non anticipée et très brutale, liée paradoxalement au ralentissement chinois », selon Marcilly.

Résultat: un PIB divisé par deux qui a entraîné une explosion de son endettement à 110% du PIB en 2017, dont plus d’un tiers en mains chinoises, soit environ 2 milliards de dollars, selon les sources.

Pour faire face, le gouvernement congolais a appelé au secours le FMI, le prêteur de dernier recours. Un accord a été trouvé il y a un an, soumis à l’approbation du FMI.

Une année plus tard, le programme n’est toujours pas validé. Le FMI impose notamment comme condition que la dette soit soutenable « à l’issue du programme et des réformes mises en place », a expliqué une source française.

Une restructuration de la dette s’impose donc, et un accord avec la Chine est indispensable pour disposer de l’aide du FMI.

Or, Pékin n’a pas cette habitude. Le Sri Lanka, par exemple, incapable d’honorer ses créances, a dû céder à la Chine le contrôle pour 99 ans d’un port en eaux profondes.

« Logique de créancier »

Le contexte politique n’est en outre pas favorable à Brazzaville: aux Etats-Unis, premier actionnaire du FMI, une quinzaine d’élus ont écrit en août au secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, pour qu’il exerce son influence afin « d’empêcher des programmes » avec les pays trop endettés avec Pékin.

« Pour les Etats-Unis, il est hors de question que le FMI vienne à la rescousse des pays endettés avec Pékin », a expliqué l’une des sources consultées.

Conséquence: « le Fonds a établi un rapport de force dans une logique de créancier. Il veut être remboursé à la fin du programme et s’assure donc que la dette soit soutenable », selon une source française.

« Il a fallu attendre la réunion de printemps du Fonds, à mi-avril, pour que la Chine prenne part aux discussions sur le programme avec Brazzaville. Jusque-là, elle ne dialoguait qu’en bilatéral » avec le Congo, selon le spécialiste des relations sino-africaines.

Cette réunion a donné des résultats: « la Chine a fait des efforts, ça avance », a assuré une source congolaise en marge de la récente réunion du Fonds, évoquant « un problème d’interprétation de ce que Pékin avait indiqué depuis des mois ».

« Nous espérons que le programme sera approuvé d’ici la prochaine réunion du conseil d’administration du FMI en juin », a-t-elle ajouté.

« Nous comprenons que c’est en très bonne voie, mais ce n’est pas encore signé », a constaté une source française. La présidence française du G7 s’est fixé pour priorité la transparence des prêts passés avec les pays en développement, notamment africains, où Paris est garant du franc CFA.

Congo : le gouvernement et la FAO lancent le projet « Une seule santé »

Le projet repose sur le fait que la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale soient liées, alors il faut engager une lutte contre ces maladies.

L’initiative « Une seule santé » est un programme multidimensionnel destiné aux pays africains tels que le Cameroun, l’Ethiopie, le Kenya, le Liberia, le Sénégal, la Tanzanie et le Congo. Le projet est soutenu par des partenaires onusiens, l’Union africaine, et autres. Grâce aux progrès réalisés à travers plusieurs conférences en Afrique de l’est, du centre et en Afrique de l’ouest, ces partenaires trouvent qu’il est essentiel d’aborder les approches de ces questions sanitaires.

Le 24 avril dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé, un atelier régional. Il s’est agi de trouver les moyens d’améliorer la collaboration entre les systèmes de santé animale et humaine, à l’échelle nationale et internationale.

Il faut le dire, le Congo est l’un des pays qui traversent des crises sanitaires liées à des maladies d’origine animale, à savoir la grippe aviaire hautement pathogène, la maladie à virus Ébola, la Corona virus du syndrome respiratoire, la rage, la variole du singe.

En raison de la faiblesse des systèmes de prévention, de détection et de réponse à ces menaces de la santé publique, l’approche « Une seule santé » trouve tout son intérêt dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques.

La représentante résidente de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini, entend dont mobiliser tous les acteurs concernés par cette lutte. « L’institutionnalisation et l’opérationnalisation de l’approche « One health » est une occasion idéale pour les principaux partenaires au niveau national, régional et mondial, d’examiner et d’analyser des menaces comme la résistance aux antimicrobiens, les zoonoses, les maladies d’origine alimentaire », a-t- elle estimé.

Selon Suze Percy Filippini, le projet ne se limitera pas qu’aux maladies transmissibles, vu que les actions de protection de l’environnement ont des effets bénéfiques sur toutes les dimensions de la santé humaine et animale.

Congo: le paludisme est la première cause d’absentéisme à l’école et au travail

Cette information a été révélée par la Direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies du Congo.

Dr Jean-Mermoz Youndouka, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, a déclaré que la lutte contre le paludisme est une priorité pour le Congo qui bénéficie souvent de l’appui des partenaires.

Cette pathologie représente la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, en raison de leur vulnérabilité. C’est aussi la première cause de consultations et d’hospitalisations ; d’absentéisme sur le lieu du travail et à l’école selon la Direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies. La Direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies entend organiser une campagne de distribution gratuite de moustiquaires dans le pays.

La présence du paludisme au Congo s’explique. Le Congo est un pays tropical humide où les moustiques se multiplier rapidement.

Un prolongement du mandat serait à l’étude

Ce mandat nous avait été vendu comme celui qui allait faire entrer notre pays dans la modernité, les vendeurs d’illusions du Parti Congolais du Travail (P.C.T.) nous avaient parlé de rupture et de nouvelle république.

Ce mandat allait faire la part belle aux jeunes et aussi mettre un terme aux travaux de la municipalisation accélérée. En réalité il est en train de devenir le mandat de trop.

Ce mandat obtenu aux prix de contorsions institutionnelles et de tricheries à l’élection présidentielle est en train de devenir un fiasco, rien mais vraiment rien de ce qui était prévu en termes de bien-être des populations, de finitions des grands travaux, de rupture avec les habitudes du passées ou même de diversification de l’économie n’a pu être possible.

Le coupable de cette faillite retentissante serait la mauvaise gouvernance pour certains, la baisse du prix du baril de pétrole ou la crise économique pour les autres.

On peut encore ergoter du matin au soir sur les raisons de ce fiasco mais les faits sont là. Chaque jour la vie quotidienne des congolais se dégrade sans aucune lueur de solution à l’horizon. Les portes de sortie de cette crise multidimensionnelle se referment les unes après les autres et les congolais sont toujours dans l’angoisse du lendemain.

Après avoir espéré en vain un changement des pratiques gouvernementales pour amorcer la bonne gouvernance, un dialogue national pour trouver ensemble les solutions, les congolais se sont mis prier pour que le Fonds Monétaire International (FMI) vienne à leur secours mais, là encore ils se sont rendu compte que les chiens ne font des chats. Le plan « B » du gouvernement qui consistait à une remontée du prix du baril de pétrole, ne donne malheureusement pas les fruits attendus.

Habitués à voir le verre à moitié plein alors que d’autres voient le verre à moitié vide, les congolais sont enfin en train d’être d’accord cette fois-ci avec le fait que ce mandat est un mandat pour rien.

Face à ce constat amer, le PCT et son chef qui ne veulent pas sortir sur un échec, seraient en train de sortir de leur laboratoire une solution : LA PROLONGATION DE TROIS ANS DU MANDAT EN COURS.

Ne rigoler surtout pas, les laboratoires du PCT sont prêts et capables de tout pour que leur chef laisse une trace positive dans l’histoire. Notre pays a déjà connu des transitions flexibles, des changements de constitution et même si le contexte n’est plus le même, un coup de Trafalgar n’est pas à exclure.

La fin du mandat est proche et le ciel ne semble toujours pas se dégager pour l’économie congolaise, bien au contraire. Et même si les moyens financiers venaient à apparaître, on ne met pas en place des politiques d’envergures en quelques mois.

D’autre part, aller à l’élection présidentielle en 2021 dans les conditions actuelles avec la réédition des tricheries du passées est très risqué.

Les élections de 2021 ne se présentent donc pas très bien pour le Parti-Etat, alors la solution d’une prolongation du mandat en cours serait la moins mauvaise solution en espérant que le ciel économique va s’éclaircir d’ici la fin de l’année 2019.

Si ce système de prolongation de mandat est avéré, nous changerions de système politique, un système politique qui n’existe nulle part ailleurs. Il est vrai que le Congo Brazzaville est déjà un pays particulier.

Nous en saurons plus à la fin du congrès du Parti-Etat annoncé pour la fin de l’année 2019.

Anthony Ohemeng-Boamah fait ses adieux au Congo

Arrivé au terme de son mandat, Anthony Ohemeng-Boamah est allé faire le point de la stratégie nationale et du plan directeur de développement durable du tourisme de la République du Congo, le 19 avril à Brazzaville, avec Arlette Soudan-Nonault.

Le représentant résident du Pnud quitte le Congo. « Nous sommes venus parler de deux choses avec ce ministère pour lequel le Pnud, jusqu’en janvier, avait beaucoup de collaboration, dans le domaine de l’environnement et du tourisme. Je suis venu donc remercier la ministre Arlette Soudan-Nonault, pour la bonne collaboration qui, à mon avis, a porté fruit, et puis lui parler de mon départ imminent. J’ai fini mon mandat ici au Congo, je vais partir bientôt. C’était aussi pour l’informer comme il se doit dans la tradition africaine », a déclaré le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à sa sortie d’audience.

Quant aux grandes lignes de travail avec le ministère du Tourisme, Anthony Ohemeng-Boamah a dit que l’entretien avec la ministre a été focalisé essentiellement sur la stratégie de ce secteur qu’il juge structurante. « Si le Congo peut l’amener jusqu’au bout, je crois que c’est une stratégie qui pourrait apporter beaucoup à la diversité de l’économie de ce pays, car qui parle du tourisme, parle des secteurs transversaux. On a échangé sur cette stratégie et son plan directeur, et j’ai beaucoup d’espoir que ce travail abattu va contribuer à la diversification de l’économie congolaise », a-t-il renchéri.

Anthony Ohemeng-Boamah a dit garder de son pays d’accueil de bons souvenirs, assurant qu’il a passé de beaux moments au Congo dans son travail, sa collaboration ayant été franche avec toutes les personnalités qu’il a rencontrées dans l’administration. « Le sentiment que je vais garder avec moi, c’est le sentiment de collaboration réussie avec les cadres et techniciens des départements techniques concernés », a-t-il ajouté.

Congo : 8 000 personnes touchées par l’épidémie de Chikungunya

Après plusieurs analyses sur l‘évolution du Chikungunya au Laboratoire nationale de santé publique, les nouvelles en provenance du sud ne sont pas rassurantes.

Le Chikungunya est provoquée par un moustique et qui présente les mêmes symptômes que le paludisme. Cette maladie ne cesse de se propager au Congo surtout dans le sud du pays. Déjà Huit mille (8.000) personnes sont atteintes de cette épidémie qui continue de progresser. Il faut relever que les premiers cas ont été détectés en janvier dernier dans la partie sud du Congo.

« Nous avons pu découvrir qu’en dehors du Département du Kouilou et de la ville océane de Pointe-Noire (où l’épidémie s’est déclarée en janvier, Ndrl), les Départements plus à l’intérieur du Niari, de la Bouenza, du Pool et de Brazzaville reçoivent des cas que nous avons confirmés positifs. Nous avons des signaux d’alerte provenant d’autres parties du pays », explique le Dr Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique.

Les responsables du Laboratoire national de santé publique, révélé que la maladie a déjà gagné la moitié du pays. Ils conseillent donc, aux populations de prendre des mesures, notamment l’utilisation de la moustiquaire, en vue de faire face à cette maladie encore appelée palu robot dans le pays.

“J’ai appris que le Chikungunya fait rage du côté de Pointe-Noire. Ici, il n’est pas encore beaucoup connu. Nous invitons toutes les personnes qui ne se sentent pas bien à se rendre à l’hôpital pour se faire examiner. Peut-être qu’il s’agit de cette maladie. Je ne me sens pas bien voilà pourquoi je suis venue me faire examiner ici”, conseille Alexandrine Mafouta, une malade venue pour un dépistage.

Le Chikungunya existe depuis 1952 et a été identifié dans plus de 60 pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques. C’est du moins les informations qui ont été données par l’Organisation mondiale de la santé. La cause principale est la proximité des sites de reproduction des moustiques avec l’habitat humain.

Coopération Congo/France : les Sénats des deux pays reprennent le dialogue

Les chambres hautes des parlements des deux pays se sont engagées, le 17 avril à Brazzaville, à renouer le dialogue distendu depuis vingt-cinq ans.

Cette décision a été prise au terme de l’échange que la délégation du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique centrale, conduite par Christophe-André Frassa, a eu avec le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo.

« Nous avons une relation qui est longue, ancestrale et il y avait un constat de part et d’autre avec le président Ngolo, c’est qu’il n’y avait plus de visite du groupe France-Afrique centrale depuis, hélas vingt-cinq ans. Et donc, c’était une décision que nous avons prise au groupe France-Afrique au Sénat français que nous avons exprimée lors de la visite du président Pierre Ngolo, au mois de septembre de l’année dernière, quand il a été reçu par le président Gérard Larcher, de venir ici à Brazzaville pour retisser le lien, pour le retendre pour qu’il ne soit plus distendu et c’est le but de cette visite », a déclaré Christophe-André Frassa au sortir de l’entretien.

La même délégation a également rencontré le groupe d’amitié Congo-France conduit par son président, le sénateur Daniel Abibi. Les deux parties ont passé en revue les différents domaines qui pourront être approfondis afin d’asseoir cette coopération, notamment au niveau d’échange d’expériences dans les domaines législatif, de contrôle de l’action gouvernementale, de la représentation des collectivités locales et bien d’autres.

Christophe-André Frassa est revenu sur le message du président du Sénat français, Gérard Larcher, qui a invité son homologue congolais et une partie de sa délégation à prendre part, le 13 juin prochain; à la réunion des Sénats d’Europe qui se tiendra à Paris, plus précisément au Sénat français.

Congo : quatre-vingt-trois malades d’hémophilie enregistrés

Ce chiffre a été donné par le Pr Alexis Eliras Dokekias, directeur du centre national de référence de la drépanocytose, 17 avril à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’hémophilie.

Cette année, la commémoration de la journée internationale de lhémophilie se tient sur le thème « La sensibilisation et le dépistage ». L’hémophilie est une maladie héréditaire de la coagulation du sang. Elle est rare et la deuxième en termes de référence après la maladie de von willebrand. L’anomalie est génétique et transmise par la mutation des gènes de la mère qui se localisent au niveau des chromosomes vers l’enfant, a expliqué le Pr Alexis Eliras Dokekias.

Quatre-vingt-trois patients ont été diagnostiqués au Congo par le service de l’hématologie. Selon les informations données par le centre national de référence de la drépanocytose, trois des 84 sont décédés et quarante sont suivis régulièrement au centre.

Il existe trois types de facteurs de l’hémophilie: la forme sévère, modérée et mineure. Les patients présentant les formes sévères et modérées connaissent un problème de saignement en cas d’intervention chirurgicale, au niveau des articulations, d’hémorragie cérébrale et bien d’autres.

« Avant 2017un seul produit traitait les patients de l’hémophilie A. C’est pourquoi le centre a renforcé ses capacités et devient capable de faire le diagnostic de l’hémophilie, le dépistage des conductrices qui portent des gènes.  Le centre est capable également de diagnostiquer ceux qui, à l’issue du traitement, peuvent fabriquer les anticorps pour empêcher la transmission », a poursuivi le Pr Alexis Eliras Dokekias.

Les produits utilisés pour traiter la maladie sont très coûteux. Ils sont accordés par la Fédération mondiale de l’hémophilie qui envisage d’arrêter son appui au Congo en 2021.

Le Congo et le PNUD valident un nouveau programme au développement 2020-2024

Elaboré pour les cinq prochaines années, ce nouveau programme de coopération au développement ‘’CPD », sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du Pnud, en septembre.

Ce programme de développement a été validé entre le ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, et le bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Congo. C’était vendredi 12 avril à l’issue d’un atelier.

Il s’agit, en effet, de la contribution de cette agence onusienne à la réalisation des priorités nationales définies dans le Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ceci en fonction de ses avantages comparatifs, des enseignements tirés du programme pays actuel et pour mieux se projeter sur l’avenir.

Cette rencontre, qui a regroupé les acteurs nationaux, les ministères, des partenaires techniques et financiers, ainsi que la société civile et le secteur privé, a permis de recueillir les suggestions d’amendements. Ainsi, les participants ont identifié les domaines des partenariats envisagés avec le Pnud pour la période arrêtée.

« Nous avons défini neuf résultats pour le prochain cycle avec ces indicateurs très clairs qui nous permettent de focaliser notre action et de travailler main dans la main avec l’ensemble des parties prenantes, en essayant d’aider le Congo », a déclaré Emma Ngouan Anoh, représentante adjointe du Pnud et coordonnatrice par intérim du Système des Nations Unies au Congo.

« Nous allons donc renforcer le processus de planification, programmation avec les ministères, nous allons apporter un appui à la société et aux institutions nationales, chargées des questions de redevabilité ; sur les statistiques au niveau national pour que nous puissions suivre le progrès vers les Objectifs de développement durable », a explique-t-elle.

Au niveau de la diversification, le Pnud entend aider à la mise en œuvre des chaînes de valeur dans le secteur agricole où certaines spéculations ont été identifiées y compris dans le secteur de l’écotourisme. Il est également prévu d’aider le Congo à mieux gérer, de façon participative, la dynamique autour des parcs avec les communautés et renforcer la politique de conservation.

Des sénégalais vivants au Congo de retour chez eux

Dans une note, ces jeunes dénoncent le mauvais traitement qu’ils ont subi en république du Congo surtout les agissements inhumains de la police.

« Nous sommes de retour au pays, laissant nos frères sénégalais à Pointe Noire, morts vivants », déplore ce groupe de jeunes. , de retour au Sénégal. Dans une note parvenue à Senego, ils étalent leurs amertumes.

« C’est triste de constater que les discours de nos chefs d’États (du Congo Brazzaville et du Sénégal) ne reflètent pas la réalité au Congo. D’autant plus que le sénégalais reste la cible principale de toutes les autorités et surtout ce corps de la police qui n’a aucune notion du Droit Civile. Ils nous menottent, nous entassent dans des coffres de voitures, nous enferment dans des toilettes occasionnant des décès car, notre seul tort c’est d’être sénégalais », regrettent l’un deux.

Dans la même note, ces sénégalais affirment que des civiles congolais sillonnent les quartiers, par groupe pour jouer le rôle de policier. Arrêtant ainsi, comme bon leur semble « les sénégalais pour prendre leur argent ».

« Le Congo oubli les œuvres du sergent Malamine qu’il a fêté récemment. Ils oublient que ce sont des sénégalais qui se sont sacrifiés, en trouvant même la mort au service de leur peuple et de leur pays. L’Etat congolais doit se rappeler de cette dette financière qu’elle doit au Sénégal. Trop c’est trop!!! », ont-ils conclu.

Le Congo veut mettre fin au phénomène « Fake news »

Un atelier sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news, se tiendra au mois de juin prochain.

Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et des Médias et Porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi à Brazzaville la tenue d’un atelier. Un rencontre qui portera sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news. Cette mesure a pour objectif de lutter contre la manipulation des informations qui se propagent sur les réseaux sociaux.

C’est une initiative de l’UNESCO en collaboration en collaboration avec le Ministère congolais de la Communication et des Médias. Thierry Moungalla a d’ailleurs eu un entretien avec le représentant de l’UNESCO au Congo et en RDC, Jean-Pierre Ilboudo à Brazzaville, pour parler des modalités d’organisations.

Le phénomène des Fake news va grandissant au Congo, et cet atelier vient donc à point nommé au moment où la désinformation sur les réseaux sociaux devient une arme de dé-crédibilisation et de déstabilisation par excellence.

Congo : l’activité autour du Mobile money est en hausse

Le marché congolais du Mobile money a connu une hausse de 11,7% au mois de février 2019, comparé à janvier 2019.

Les chiffres du Mobile money au Congo montrent une courbe ascendante au cours des derniers mois avec à la clé, un montant de 55,8 milliards de FCFA enregistrés au mois de février. Le dernier rapport de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) qui couvre le mois de février est clair. L’activité autour du Mobile money est en hausse, ce qui traduit le dynamisme de ce secteur.

Le marché congolais du Mobile money a connu une hausse de 11,7% au mois de février 2019, comparé à janvier 2019. L’on a enregistré 627 millions de FCFA contre 562 millions de FCFA. Selon le régulateur, la filiale sud-africaine, la Mobile telecommunications network (MTN) consolide sa place de leader sur le marché en termes de revenu avec 85% des parts de marché.

Au cours de la période considérée, 4,6 millions d’abonnés ont été enregistrés dont 1,02 millions d’abonnés actifs. Comparé au mois de janvier 2019, le nombre d’abonnés actifs en février de la même année connaît une hausse de 9,7%. « Notons que MTN enregistre le plus grand nombre d’abonnés actifs et détient 85% de parts du marché.

Par ailleurs, le nombre de transaction Mobile money a augmenté de 6,3% par rapport à janvier 2019. Les utilisateurs de Mobile money ont réalisé 18 millions d’opérations pendant le mois de février 2019, pour un montant total de 55,8 milliards de F.CFA », rapporte l’ARPCE. En terme de volume de transactions, les achats de crédit téléphonique domine le mix-produit, et représente 33% du nombre total de transactions réalisées en février 2019, suivi des paiements de services avec 30% et du dépôt d’argent (cash in) qui représente 16% du nombre total de transaction du marché Mobile Money.

Congo : China Railways 20 promet de construire le barrage hydroélectrique de Sounda

Le président de la société China Railways 20 bureau group corporation, Deng Yong, l’a annoncé le 08 avril 2019.

China Railways 20 entend construire le barrage de Sounda. Le président de la société China Railways 20 bureau group corporation, Deng Yong, a annoncé la disponibilité de sa structure à réaliser les travaux de ce barrage, dans le département du Kouilou.

A l’issue d’un entretien avec le président de la république, Denis Sassou Nguesso, Deng Yong a déclaré : « C’est notre troisième visite. Nous avons discuté avec le président de la République du projet du barrage de Sounda. Un projet qui lui tient à cœur, ainsi qu’au peuple congolais. Nous allons avancer avec ce projet et travailler avec le ministre de l’Energie ».

« Monsieur le président avait donné l’ordre pour qu’on avance le plus rapidement possible. CR 20 est prête à commencer les travaux et réaliser le rêve des Congolais de voir le barrage de Sounda terminé. Nous sommes une société d’Etat et nous sommes disposés à signer le contrat même aujourd’hui pour qu’on débute les travaux », a-t-il ajouté.

Bon à savoir, le projet du barrage de Sounda est l’un des plus importants du pays avec une capacité de production estimée à plus de 600MW.

Education : l’Italie entend apporter son soutien au Congo

C’est ce qui explique la rencontre entre l’ambassadeur italien à Brazzaville, Stefano De Leo et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Vendredi 05 avril, Collinet Makosso et Stefano De Leo ont eu un échange où le diplomate italien, a réaffirmé l’engagement de son pays d’accompagner les autorités congolaises dans le secteur éducatif

L’entretien entre les deux personnalités a, en effet, tourné autour des domaines clés de la mission du diplomate italien en République du Congo. Il s’est agi au cours de cette rencontre pour les deux personnalités de parler du renforcement des capacités avec un accent particulier sur l’éducation de base.

« Pour l’Italie, l’éducation est un moyen très important. Nous avons partagé notre vision avec Monsieur le ministre de continuer à travailler, d’avoir la capacité d’offrir l’éducation non seulement à l’élite congolaise mais aussi à l’éducation de base avec tous les moyens que l’Italie peut mettre en place », a expliqué Stefano De Leo à sa sortie d’audience.

« Nous avons aussi parlé de la culture de la langue italienne. Dans ce domaine, j’ai pris mon engagement de collaborer avec le ministre et son cabinet pour soutenir des initiatives prioritaires en cours, favorables aux nouvelles générations. Nous avons décidé de nous rencontrer très bientôt pour définir ces initiatives ensemble. Je suis très content parce que Monsieur le ministre m’a donné beaucoup d’idées et une particulière indication pour ma mission que nous devons utiliser pour le futur du pays et les générations qui dirigeront le pays », a conclu le diplomate.

Congo : 73 mille individus sont actifs dans le secteur informel

Une étude sur la cartographie du secteur informel de la République du Congo, a été publiée le 5 avril à Brazzaville.

Ce sont environ soixante-treize mille individus actifs qui exercent dans quarante mille deux cents unités économiques. C’est du moins ce que révèle l’enquête mené par le ministère de tutelle et l’Institut national de la statistique. Le secteur embauche plus que la Fonction publique.

Une étude sur la cartographie du secteur informel a pu fournir assez d’éléments sur ces activités productrices qui échappent à la régulation de l’État. Elle a porté essentiellement sur les départements de Brazzaville, Pointe-Noire, Niari, Bouenza, Cuvette et Sangha.

A en croire au ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany, l’objectif de la cartographie est d’élaborer un fichier des statistiques du secteur, selon le genre, le niveau d’instruction des promoteurs, la répartition géographique et par métiers. Le document sert d’outil d’aide à la décision pour les pouvoirs publics et les partenaires au développement.

Cette étude révèle aussi qu’en 2017, l’économie informelle a généré plus de trois mille milliards francs CFA. Il a été enregistré une augmentation de création d’unités économiques avec une moyenne de 2,29% depuis 2010, contre une baisse de création d’entreprises formelles de deux mille sept cent soixante-dix sociétés en 2015 à mille sept cent soixante-treize  en 2018.

Mais il faut dire que, les revenus générés sont soumis à aucun contrôle fiscal et les emplois créés ne sont souvent pas déclarés à la Caisse nationale de la sécurité sociale.

« Ce programme n’a pas pour vocation à faire disparaître le secteur informel qui fera toujours partie du paysage entrepreneurial national. Notre ambition est d’en fortifier et modéliser les performances afin de définir son poids et son importance dans le produit intérieur brut du pays », a assuré Yvonne Adélaïde Mougany.

Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire concentrent à elles seules plus de la moitié des activités recensées.

La cocotte artisanale, « je l’ai hérité de ma grand-mère »

Cet ustensile fabriqué localement et utilisé pour la cuisson des mets, même si les avis sont divers en ce qui concerne son importance, il a encore des meilleurs jours.

« Ma mère me la donnée », « Je l’ai hérité de ma grand-mère », « J’ai acheté la cocotte artisanale parce qu’elle est solide », chaque femmes a son histoire autour de la cocotte artisanale. Tant de belles histoires qui renvoient à une culture.

Comment arrive-t-on à ce résultat ?

C’est une fabrication locale faite aux mains. Il faut faire fondre l’aluminium, utiliser des carcasses de moteurs de véhicules, des appareils électroménagers, des bouteilles à gaz et biens d’autres… Seuls ceux qui les fabriquent peuvent mieux expliquer les différentes étapes.

« Nous utilisons de l’argile que nous mélangeons avec du sable dans un moule. Avec parfois quelques touches fantaisistes en dehors de celles exigées par la belle-famille lors d’une dot, nous la mettons au feu ayant un degré très élevé pour la cuire. Après cela, nous la laissons refroidir et enfin un coup de lime pour rendre la marmite lisse », explique Banzouzi, fils d’un ancien chef chaudronnier.

C’est avec passion que Banzouzi fait son travail au quotidien, le chant de cloche est le même pour la majorité de ces artisans. Mais il faut tout de même relever qu’il y a des risques auxquels ces fabricants de cocottes artisanales font face.

« Le plus grand risque dans ce métier est la préparation car, sans le savoir, nous utilisons parfois des bouteilles à gaz qui, une fois près du feu, éclatent et l’on se brûle », nous dit-il.

Fabriquée selon une méthode héritée de génération en génération, la cocotte séduit par sa durée de vie et aussi par son prix accessible à toutes les bourses. « Nous fabriquons jusqu’à cinquante pièces la journée et les prix vont de 1500 à 18 000 F CFA. Mais ce n’est qu’au mois de décembre où la vente est en hausse car les acheteurs ne manquent pas », souligne Jérôme, un autre fabriquant rencontré à Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville.

La clientèle, précise-t-il, est composée des restaurateurs, des grossistes, des étrangers et des femmes au foyer. Même si les produits venant d’ailleurs ont envahi les commerces et sont vendus moins cher, plusieurs femmes, comme Nelly, rencontrée devant un étalage de vente d’ustensiles de cuisine, estime que la marmite cocote est plus durable. « Je préfère l’utiliser, car elle permet de bien faire cuire les aliments et puis c’est une marmite très résistante et durable par rapport aux autres. Vous utilisez aujourd’hui et demain ce sera vos enfants », assure-t-elle.

Dans la cuisine congolaise, en effet, la cocotte occupe une place importante. Lors des mariages traditionnels, elle est parfois exigée. Un bémol tout de même car certains de ses détracteurs n’hésitent pas à pointer du doigt quelques risques de santé que courent les consommateurs. Ces ustensiles comporteraient des éléments susceptibles de favoriser des maladies dont certaines seraient cancérigènes.

Selon des scientifiques, ces marmites présentent un risque majeur d’intoxication aux métaux. Les réactions chimiques seraient observées sur les parois de ces marmites après un contact prolongé avec certains aliments. Ces derniers déconseillent l’usage de ces ustensiles pour la cuisson et la préservation des produits alimentaires jusqu’à ce que les preuves scientifiques soient prouvées ou apportées par les fabricants.

Une théorie que boudent les fabricants, argumentant sur le fait que tous les ustensiles de cuisine de ce type sont fabriqués à base des métaux. « Si cette théorie est vraie, donc nos ancêtres et nos mamans dans les villages, et aussi la moitié des ménages congolais qui utilisent ces marmites artisanales sont donc malades. C’est une manière pour ces industries de décourager notre marché », se défend Banzouzi.

JO Tokyo 2020 : le Congo renverse le Gabon

Les congolaises ont ouvert le score par un penalty de Paulmiche Mahoma à la 38ème minute.

Mercredi 03 avril, l’équipe nationale du Gabon de football a été battue par celle du Congo (0-2). La rencontre a eu lieu au stade de Sibang à Libreville. Le match comptait pour le tour préliminaire des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Les congolaises ont ouvert le score par un penalty transformé par Paulmiche Mahoma à la 38ème minute. Elles ont rapidement corsé la mise à la 40ème minute sur une frappe de Charmelle Moudzeli. Le match retour aura lieu le mercredi 10 avril prochain à Brazzaville.

Congo : Michel Sidibé en séjour à Brazzaville

Le directeur exécutif de l’Onusida, pendant trois jours se rendra tour à tour au ministère de la santé, la primature, le sénat et à la présidence de la république.

Michel Sidibé, le directeur exécutif du programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida), séjourne à Brazzaville pour une visite de travail. Son programme qu’il a entamé le 03 avril dernier prévoit des visites au ministère de la santé et de la population, à la primature et la dernière ce sera chez Sassou N’Guesso.

« Je vais m’entretenir avec les autorités du pays ainsi que la société civile pour voir ce qu’il faut faire dans le processus permettant d’atteindre la population qui n’a pas encore accès au traitement du VIH/sida », a fait savoir Michel Sidibé.

Michel Sidibé s’est dit satisfait du fait que le Congo soit membre du Conseil d’administration de l’Onusida. Le diplomate onusien a promis d’apporter un soutien au pays dans la mobilisation des ressources pour relever les défis dans la lutte contre.

Rappelons que, le Congo a été désigné pour abriter cette année la conférence internationale sur le VIH/sida, du 8 au 9 juillet.

Congo : le ministère du Commerce s’engage à accompagner les entreprises à bâtir un business-plan compétitif

La République du Congo a signé un accord le 21 mars dernier, au Rwanda, portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Ce sont 21 pays africains qui ont déjà ratifié cet accord, notamment la république du Congo en février 2019. Désormais, le ministère du Commerce aidera les entreprises congolaises, à s’adapter aux mutations à venir.

Cet accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), rentrera en vigueur à sa 22ème ratification. Il faut tout de même noter que, le Congo disposera d’un délai de 10 ans pour se mettre en conformité sur l’élimination effective des barrières douanières et autres obstacles à la circulation de biens et des services. Le département du Commerce anticipe déjà sur les mutations qu’édicte ce grand marché commun, pour les entreprises congolaises, en les accompagnant à la mise en place des standards plus compétitifs, pour soutenir la concurrence, exister et prospérer.

La mise en place de cette zone de libre-échange continentale africaine permettra au continent d’être un seul espace d’échanges économiques, avec la liberté de circulation des biens et services. Elle ouvrira certainement la voie à une économie panafricaine pleinement intégrée qui dopera la création d’emplois et d’opportunités économiques.

Le nouveau marché qui s’ouvre est de 1,2 milliards de personnes, avec un PIB de 2500 milliards de dollars. Dès lors, les entreprises doivent revoir leurs stratégies initiales, qui ont prévalu à la création de celles-ci, afin de les adapter à la nouvelle donne, et faire de celles-ci des entités compétitives, prêtes à affronter la concurrence de manière sereine.

Un diagnostic indique qu’aujourd’hui, l’Afrique ne pèse qu’autour de 5% du Pib mondial alors qu’elle abrite 17% de la population mondiale. Le continent concentre moins de 2% des investissements directs étrangers et moins de 2% du commerce mondial et le niveau des échanges intra africains, n’est pas plus reluisant. Très faible, il est estimé à moins de 16%, là où dans les autres continents, le niveau des échanges intérieurs dépasse la barre des 60%. Une situation qui doit changer.

Soixante ans de carrière des Bantous : le gouvernement entend apporter son soutien au groupe

Le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo a indiqué le 26 mars à Brazzaville que le gouvernement mettra à la disposition de ce groupe les moyens qu’il faut pour célébrer leur 60e anniversaire.

Le gouvernement congolais s’engage à apporter son soutien à l’orchestre Bantous, à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du groupe.

« Les Bantous de la capitale est un orchestre qui valorise la musique congolaise dans tout le continent, par son expérience, sa composition des mélodies qui édifie jusqu’aujourd’hui le public. Cet orchestre est comparable à l’équipe nationale musicale par ses atouts » a souligné Dieudonné Moyongo lors de la réception des musiciens de Bantou de la capitale.

Pour Dieudonné Moyongo, l’orchestre des Bantous de la capitale est un modèle d’inspiration pour les jeunes musiciens du pays. « Cet orchestre a beaucoup contribué dans la reconstruction du pays par l’élaboration des textes éducatifs et révolutionnaires. Raison pour laquelle nous avons décidé de célébrer ensemble avec le peuple cette journée », a-t-il dit.

Les membres des Bantous de la capitale ont remercié le gouvernement à travers leur pore parole, Nganga Edo. « Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire pour organiser la cérémonie de ce grand événement. L’engagement du gouvernement est une réelle assurance pour l’orchestre », a notifié le doyen de l’orchestre, Nganga Edouard dit « Nganga Edo ».

« Les Bantous de la capitale est un orchestre qui valorise la musique congolaise dans tout le continent, par son expérience, sa composition des mélodies qui édifie jusqu’aujourd’hui le public. Cet orchestre est comparable à l’équipe nationale musicale par ses atouts » a souligné Dieudonné Moyongo lors de la réception des musiciens de Bantou de la capitale.

Pour Dieudonné Moyongo, l’orchestre des Bantous de la capitale est un modèle idéal d’inspiration pour les jeunes musiciens du pays. « Cet orchestre a beaucoup contribué dans la reconstruction du pays par l’élaboration des textes éducatifs et révolutionnaires. Raison pour laquelle nous avons décidé de célébrer ensemble avec le peuple cette journée », a-t-il dit.

De son côté, Nganga Edo, le chevalier de l’orchestre s’est dit satisfait de voir la volonté et l’engagement du gouvernement pour la festivité de la fondation du groupe. « Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire pour organiser la cérémonie de ce grand événement. L’engagement du gouvernement est une réelle assurance pour l’orchestre », a notifié de son côté le doyen de l’orchestre, Nganga Edouard dit « Nganga Edo ».

Crée le 15 août 1959, l’orchestre les Bantous de la capitale continue de jouer un rôle de premier plan dans le paysage musical du Bassin du Congo.

Gestion des finances publiques : une commission de transparence sera mise en place

Le ministre de la Justice et des droits humains, Ange Wilfried Bininga a relevé le 1er avril à Brazzaville.

Cet organe indépendant aura pour but de veiller à l’exécution des dépenses publiques. Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée nationale, Ange Wilfried Bininga a mentionné que « cette commission nationale est une entité administrative indépendante qui s’inscrivait dans le concert des organes devant œuvrer pour la bonne gouvernance dans notre pays ».

Le ministre de la Justice et des droits humains, a précisé devant les députés, que la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, qui jouit de la personnalité morale et de l’autonomie financière aura entre autres missions de recueillir et diffuser les bonnes pratiques en matière de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Parmi les prescriptions assignées à cette commission, la capacité de requérir toute expertise pour la validation des informations publiées relatives aux recettes et aux dépenses publiques ; engager toute enquête en cas de violation de la transparence et de la bonne gouvernance.

Le président de la Commission économique, finances et contrôle de l’exécution du budget à l’Assemblée nationale, Maurice Mavoungou a souligné la nécessité pour le Congo de mettre en place cette commission afin de se conformer aux directives de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC).

Congo : vers le reboisement de dix mille hectares de forêts

L’acte conventionnel constituant la mise en œuvre de ce projet a été paraphé jeudi 28 mars à Brazzaville.

Le gouvernement congolais, en partenariat avec la Société des plantations forestières Batékés Brazzaville (SPF2B), projette de reboiser plus de dix mille hectares à travers le pays durant les dix prochaines années en vue de lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts naturelles.

L’acte conventionnel constituant la mise en œuvre de ce projet a été paraphé jeudi soir à Brazzaville par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et le directeur général de la Société des plantations forestières Batéké Brazzaville (SPF2B), Bernard Cassagne, sous la supervision du Premier ministre Clément Mouamba.

Les sites de mise en œuvre du projet sont situés à près de 95 km au nord de Brazzaville dans les localités d’Inga, avec une superficie de 1842 hectares, d’Oka, 5331 hectares et d’Ibina 3309 hectares, précise le document.

A travers ce projet, la SPF2B, spécialisée dans les plantations forestières et agro-forestières sur les plateaux Batéké, au nord de la capitale congolaise, compte également, d’après son directeur, se substituer au charbon de bois issu de la déforestation des forêts naturelles pour approvisionner le marché.

« La forêt plantée produit vingt à quarante fois plus de bois qu’une forêt naturelle tropicale. Elle occupe moins de surface, est facile à gérer et les coûts d’exploitation sont moindres », a-t-il dit.

« Ce projet illustre parfaitement l’engagement du Congo au plus haut niveau de l’Etat, en matière de gestion durable des forêts et constitue une des réponses à la dégradation des forêts et à la déforestation », a déclaré, de son côté, le Premier ministre, Clément Mouamba, réaffirmant l’accompagnement du gouvernement dans la mise en œuvre de ce projet à travers le Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar).

Le financement nécessaire pour la mise en œuvre de ce projet qui va générer environ cinq cents emplois directs, sera recherché par la SPF2B, le gouvernement devant faciliter l’accès aux matériels végétaux améliorés disponibles dans le pays, indique la convention.

Congo : le nouvel organe de lutte contre la corruption toujours attendu

Depuis septembre 2018, les Congolais attendent la Haute autorité de lutte contre la corruption, le nouvel organe qui va traquer les corrupteurs et les corrompus.

Au Congo-Brazzaville, après la dissolution de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’Observatoire national anti-corruption, les populations attendent depuis six mois la mise en place de la nouvelle Haute autorité de lutte contre la corruption. La corruption est devenue une vraie gangrène dans ce pays.

Selon la nouvelle loi, la Haute autorité de lutte contre la corruption est dotée d’importants pouvoirs d’investigation et de saisine à la justice, et sera dirigée par une personnalité indépendante.

Pour Fortune Maixent Animbat, président du Forum pour la gouvernance et les droits de l’Homme, une ONG local, le retard peut s’expliquer par la prudence : « Si les gens sont prêts à aller vers cet outil de lutte contre la corruption qui va leur échapper et continuent à réfléchir à comment conserver la main sur cet outil, ils prendront le temps pour évaluer le risque ».

Pour l’économiste Augustin Benazo, la corruption fait du mal à l’économie nationale : « La corruption a un impact sur l’évolution des politiques publiques dans notre économie ».

L’opposition ne croit pas à la volonté du gouvernement de s’attaquer à la corruption. Elle estime que les dignitaires du pouvoir devraient être eux-mêmes la cible de la Haute Autorité de lutte contre la corruption.

Selon le professeur Charles Zacharie Bowao, porte-parole de la Fédération de l’opposition congolaise : « Nous n’y croyons pas. La Commission nationale de lutte contre la corruption s’est mise debout avec un certain nombre de dossiers rendus publics, au terme de dénonciations du système lui-même, cette commission a été dissoute au profit d’une hypothétique haute autorité en la matière. Le pouvoir actuel, dont les grands tenants sont impliqués dans ces dossiers, ne pourra jamais être juge et parti. Il n’y a rien de sérieux ».

L’ancien ministre Alain Akouala, qui est aussi membre du PCT, le parti présidentiel, affirme qu’il n’est plus question de majorité ou d’opposition, mais d’éradiquer une gangrène qui ronge le pays depuis bien longtemps : « C’est difficile de faire la chasse à tout le monde et nous savons tous dans quel système nous avons baigné et cette culture de corruption est liée au fait que depuis toujours, le Congolais associe une espèce de progression économique à un poste de l’administration ou un poste obtenu grâce à la politique. Cette culture ne date pas d’aujourd’hui, donc il va falloir extirper ce mal ».

Après l’adoption au parlement de la nouvelle loi sur la corruption, tous les acteurs attendent maintenant sa promulgation par le président de la République.