Congo/RDC : les fonctionnaires parlementaires en formation

Cette semaine de formation est organisée par l’assemblée parlementaire de la francophonie.

Le premier secrétaire du bureau du Sénat, Julien Epola a indiqué le 12 novembre à Brazzaville que la semaine de formation des fonctionnaires parlementaires des deux Congo devrait contribuer à améliorer l’efficacité de ceux qui assistent les parlementaires dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes.

« La question de la formation est au centre des préoccupations des parlements. Aucune institution au monde ne peut prétendre assurer son développement et son épanouissement s’il ne place pas la question du renforcement des capacités de ses cadres dans ses priorités. La présente session s’inscrit dans cette logique pour le parlement congolais », a souligné Julien Epola, à l’ouverture de la formation diplômante de l’université Senghor à l’endroit des fonctionnaires parlementaires congolais.

De son côté le secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Jacques Krabal a signifié que cette formation avait pour objectif de permettre aux fonctionnaires et administrateurs parlementaires de renforcer les compétences indispensables à une meilleure maîtrise de leurs fonctions. Il s’agit aussi d’améliorer le soutien qu’ils apportent aux parlementaires tout en perfectionnant leurs connaissances en ce qui concerne le cadre général de leur mission. « Vous serrez, par cette formation, outillés afin d’identifier et de coordonner les moyens d’améliorer l’administration et le fonctionnement des institutions parlementaires des deux côtés du fleuve », a-t-il dit.

Pendant une semaine, les fonctionnaires seront édifiés sur les régimes politiques francophones comparés, les fonctions parlementaires de législateurs et de contrôleur, les grandes tendances du contrôle de constitutionnalité des lois, la déontologie parlementaires, les statuts et carrières des fonctionnaires parlementaires et la rédaction des documents.

Ils examineront aussi le travail des commissions, la préparation et le déroulement de la séance plénière et les relations extérieures du parlement. La formation sera assurée par des spécialistes venus de la France et du Bénin

Droits de l’homme : la situation du Congo examinée à Genève

Le Congo-Brazzaville figure dans la liste des 14 pays soumis à l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette session s’est ouvert le 5 et s’achèvera le 16 novembre. Ce sont quatre ministres, accompagnés de leurs sherpas défendent le dossier du Congo.

La délégation congolaise à Genève, comprenant entre autres personnalités, le Ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, le Ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Ange Aimé Bininga, la Ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo et la Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Nefer Bertille Ingani, a eu une séance de travail avec la représentation de la Francophonie en Suisse, en vue du passage à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, initialement prévu pour le mercredi 14 novembre.

À propos de la situation dans le Pool et des allégations contenues dans le livre de maître Dominique Kounkou, les ministres Thierry Moungalla et Ange Aimé Bininga ont avec force-détails, réfuté une « mascarade ». Aussi, ont-ils réaffirmé que le gouvernement congolais poursuit son action de consolidation du processus de paix dans le Pool, avec l’aide de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Une dynamique confortée par le fait que de nombreux « ambassadeurs accrédités au Congo se rendent dans le département du Pool et n’ont constaté, à aucun moment, l’existence de traces matérielles ou de suspicions d’un prétendu génocide ».

Quant aux déplacements des populations, du fait des hostilités armées qui avaient secoué certaines zones du département du Pool, la Ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a relevé dans les détails, l’assistance humanitaire mise en place d’abord, sur fonds propres du gouvernement congolais, avant l’apport des agences des Nations-Unies et des partenaires bilatéraux, ce, dans le respect des prescrits des Nations-Unies sur la sauvegarde de la dignité humaine.

Les questions de préservations des droits de la femme ont échu à la Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement Inès Nefer Bertille Ingani.

Rappelons que les discussions se font sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État sous examen et d’une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations-Unies.

L’affirmation ou l’infirmation des faits énoncés s’appuie aussi sur des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations-Unies.

Le militaire de Doussala toujours introuvable

La disparition mystérieuse du militaire de Doussala est désormais définitive selon un maître spirituel.

Depuis le 27 octobre dernier, un soldat dont l’identité n’a pas été révélé, a disparu. C’était au cours d’une mission Koubia à Doussala, bourgade frontalière du Congo-Brazzaville, localisée à 48 km de la commune de Ndendé, chef-lieu du département de la Dola dans la province de la Ngounié. Des gendarmes et militaires de Libreville, ont initiés des recherches qui n’ont pas abouties.

Une situation incompréhensive qui a poussé les Officiers de police judiciaires (OPJ) à faire recours à des maîtres spirituels appelés trivialement « Nganga », spécialisés dit-on des questions mystiques.

L’un d’eux, du nom de Cezard de son petit nom « Mahoura », réputé dans ce domaine, a été sollicité pour apporter son expertise. Le diagnostic de ce dernier révéle que le militaire disparu serait retenu dans une sorte de cachette mystique baptisée : « Ibungu », en langue locale Ipunu. Selon des témoignages recueillis par Gabonactu.com, « l’esprit d’une jeune dame, morte étrangement il y a 5 mois à Doussala, s’est amouraché du jeune soldat disparu ».

« Le Nganga a dit qu’il ne peut plus revenir, le militaire s’est déjà marié là-bas avec la femme fantôme en question », a confié à Gabonactu.com un natif de Doussala. On se souvient qu’il y a quelques mois, un septuagénaire avait disparu dans les mêmes conditions et retrouvé après une semaine d’intenses recherches.

De sources autorisées, les sourciers présumés coupables de cette disparition mystérieuse, ont été transférés à la prison de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié. Un d’entre eux est actuellement hospitalisé au Centre hospitalier régional de Mouila (CHRM) suite à des sévices qu’il aurait subi lors des interrogatoires musclés.

La Chine offre du matériel bureautique et informatique aux deux chambres du parlement congolais

Le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo a réceptionné, le 8 novembre à Brazzaville, un lot de matériel bureautique et informatique des mains de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

Le don octroyé par le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’administration des deux chambres du parlement congolais.

C’est une nouvelle fois une marque importante de la coopération entre la Chine et le Congo.

Le protocole d’accord relatif à la réception de ce don a été paraphé par Pierre Obambi pour l’Assemblée nationale et Julien Epola pour le Sénat.

FMI/Brazzaville : vers la signature d’un nouvel accord économique sur de nouvelles bases

Alex Segura, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), l’a déclaré mercredi 07 novembre 2018, aux sorties d’une rencontre avec ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo.

Le Congo et le FMI envisage de signer un nouvel accord financier. C’est du moins une information qui a été donné par le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Alex Segura. Il l’a déclaré à la suite d’une rencontre entre les experts de cette institution et le ministre des finances et du budget, Calixte Ganongo.

Un accord qui va tenir compte de la hausse des prix du baril du pétrole qui devrait augmenter les recettes publiques.

« Aujourd’hui la dette publique du Congo est devenue insoutenable, donc il faut finaliser un accord avec les créanciers en réduisant le poids de cette dette. D’abord en traitant la dette extérieure mais aussi la celle intérieure qui a un poids sur le dynamisme de l’économie », a-t-il expliqué Alex Segura.

Le Congo et le FMI, doivent revoir certains termes de l’accord notamment les contours des politiques économiques et financières qui tardent encore à aboutir sur une signature définitive.

« Le plus important est d’actualiser le cadrage macroéconomique en tenant compte d’une situation qui a changé dans le marché pétrolier, avec une hausse des prix du baril du pétrole. Avec plus de ressources financières, le besoin de financement du Congo pourra être révisé et l’effort qui sera demandé aux créanciers extérieurs dans le cadre de la restructuration de la dette pourra être modifié par rapport à ce nouveau paramètre », poursuit Alex Segura.

« Pendant cette mission, nous souhaiterions voir l’état d’avancement des réformes structurelles actuelles enclenchées par le gouvernement congolais ; ce qui sera un gage pour le Congo à s’inscrire dans une restructuration de ses finances et la garantie d’une transparence de ses recettes. Il sera aussi question d’examiner les assurances de financement », a conclu le chef de mission du FMI.

Pour rappel, le gouvernement congolais et les services du FMI ont conclu un accord sur les contours des politiques économiques et financières soutenus par un arrangement financier, le 18 avril 2018 dernier. Le 31 juillet de la même année, le Premier ministre, Clément Mouamba a signé et transmis à la direction du FMI le mémorandum des politiques économiques et financières du Congo, dans la perspective d’une présentation au conseil d’administration du FMI.

Sam Talanis fait son come-back

Il n’est pas coutume pour Sam Talanis de dévoiler à compte-goutte, les petits secrets sonores de ses albums. Cette fois-ci, c’est bien une autre méthode et une stratégie totalement différente que le chanteur de «Black Blanc Beurre » met en pratique. La nouvelle devrait ravir ses très nombreux fans. L’artiste revient en force avec un album éclectique qui va être un gros tournant dans sa carrière musicale.

Né au Congo-Brazzaville, Sam Talanis vit en France depuis une vingtaine d’années. Il est passionné de musique depuis son jeune âge. Initié aux musiques et aux fêtes des villages, aux sons de la forêt, ce médecin de formation a réussi à combiner les genres. La poésie de ses textes, ses métaphores subtiles, ses mélodies légères d’apparence faciles, alliant rumba et reggae au service de sa passion qui est la musique, font de lui un artiste hors pair.

Il est auteur de deux albums autoproduits, «Pèlerinage For Africa», «Cri d’amour» pour le Congo, opus ayant reçu en 2008, le prix Tam Tam d’Or du meilleur album de la diaspora congolaise. Sam Talanis a réédité la même prouesse en 2012 avec son deuxième album, «Vice Versa», couronné également par le prix Tam Tam d’Or.

Pour la sortie imminente du nouvel opus du chanteur franco-congolais intitulé «Symbiose », nous l’avons rejoint dans Paris pour une interview !

Pourquoi « Symbiose » ?

Symbiose parce que c’est un album qui se veut éclectique. Cet éclectisme est apparu naturellement en allant rechercher dans les profondeurs de la musique congolaise tel que la faisait nos anciens et en fait en regardant de plus près, je me suis aperçu que tous ces styles avaient une même matrice : la rumba congolaise et surtout ils étaient complémentaires et s’enrichissaient les uns les autres un peu comme des plantes vivant en symbiose. C’est ainsi qu’en accélérant une rumba on crée une salsa, en la ralentissant on fait un zouk, si on en ralentit encore le tempo ça devient un boléro. L’accélération maximale du tempo donne le ndombolo et ce sont là des styles que l’on retrouve sur ce nouvel album.

De nos jours, la guerre des textes a cessé d’exister au grand dam de la vie. Verckys composa « Nakomi Tunaka », Mpassi Gongo Mermans lui répondit par « A mon avis ». Verckys dégaina de nouveau par « Sakumuna ». Pour répondre à « Pont sur le Congo » de Franklin Boukaka, African Jazz sortit « Ebalé ya Congo ». « Symbiose », est-ce un album qui confirme une fois de plus tes efforts à s’inscrire toujours dans la pure tradition de la chanson à textes ?

À vrai dire, je ne m’inscris que très peu dans la chanson à texte cela viendra en son temps on oublie trop souvent qu’il y’a des paroliers des compositeurs des arrangeurs et des interprètes pour le moment j’explore et apprécie notre rumba dans sa diversité, sa gaité, son côté dansant et festif. C’est pourquoi l’album SYMBIOSE aspire également à être une invitation à la danse voire à la danse de salon.

Dans cette époque où prolifère justement la chanson saisonnière, « Symbiose » mérite qu’on y prête attention une fois dans les bacs ?

À n’en point douter car son côté éclectique avec ce mélange des genres savamment concocté (rumba /boléros / salsa/ zouk / ndombolo ) fera que chacun s’y retrouvera sur au moins un titre de l’ album « SYMBIOSE ».

Dans « Serment d’amour », tu as fait une reprise d’une merveille du passé qui a marqué la musique congolaise des années 80, c’est vraiment devenu votre marque de fabrique ?

Dans quasiment chaque titre, je fais place à une référence des merveilles du passé. En effet, je crois dur comme fer que « c’est sur la corde tressée par les ancêtres que l’on tresse la nouvelle corde ». C’est également un clin d’œil à une certaine génération de mélomanes qui ne se retrouve pas dans la musique qui leur est actuellement proposée.

Est-ce que tu peux nous citer les titres solides de « Symbiose » qui vont ouvrir la voie à un succès comparable à celui de tes précédents albums ?

On a que l’embarras du choix en écoutant « SYMBIOSE ».  Je me souviens d’une personne qui après l’avoir écouté s’écria : « il n’y a rien à jeter dans cet album … ». Bref ! Pour ma part, les titres « serment d’amour « la conjonction rumba/salsa dans un style rumba odemba va faire mouche. Le meddley de boléros « Congo boléros » avec sa douceur fera chavirer plus d’un cœur tendre. Le zouk particulièrement entraînant « marina fille des îles », « la salsa de BRAZZA » vont aussi en inspirer plus d’un sur les pistes. Et que dire du titre « Remontada », dédicace particulière à la génération Zaïko pour se replonger dans les années bonheur 70-80 avec les danses « choquer » « volant » etc… Nostalgie quand tu nous tiens ! Et il y’en a tellement encore.

Le monde a changé, la musique se consomme autrement à coup de “like” sur les réseaux sociaux, est-ce qu’elle nourrit normalement ses créateurs ? Est-ce que Sam Talanis est toujours guidé par le côté « Banquable » de la musique ?

(Rires). Dieu merci j’ai très tôt compris que la musique ne nourrit pas toujours son homme. C’était vrai hier et ça l’est encore aujourd’hui. Dans ce milieu, il y’a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Je fais la musique par passion et Dieu merci j’ai un autre métier qui me nourrit. J’avoue cependant garder espoir qu’un jour, je pourrai récupérer tout ou une partie des sommes investies pour toutes ces productions effectuées depuis bientôt 15 ans.

Qui accompagne Sam Talanis dans « Symbiose » ?

La direction artistique a comme d’habitude été assurée par le maestro BALLOU CANTA Pour les chœurs j’ai fait appel à Valérie Tribord et Émeline Sousseing Olivier Tchimanga à la guitare solo et accompagnement , Armel Malonga à la basse, Allan Chimpen pour les percussions , une section cuivre avec au saxo un certain Jimmy Mvondo déjà présent sur les 2 précédents albums, un contre bassiste en la personne de Damian Nueva Pour le titre « Remontada » génération Zaïko, le choix était clair : Mr Popolipo « zéro faute » himself est venu avec son doigté magique nous faire danser au Studios 7ème Ciel et enfin, le salsero congolais Willy Moreno Manolo en featuting sur le titre « la salsa de BRAZZA ».

La rumba congolaise, on en parle toujours en bien et en mal ! Aujourd’hui, on n’a pas le temps de savourer une gamme de musique que déjà s’entend, un cheveu dans la soupe, le nom d’un homme riche, d’un héritier, Bref ! La rumba congolaise a dérapé vers une source au succès. Comme en Economie la mauvaise monnaie chasse la bonne, la musique faite par l’actuelle génération a enseveli sous les décombres de la médiocrité celle léguée par les Jean Serge Essous, Youlou Mabiala et Pamelo Mounka. Est-ce que tu partages cette analyse ?

La nouvelle rumba congolaise a effectivement dérapé. Sa pauvreté artistique est patente, les accords sont les mêmes d’un groupe à l’autre et pire le phénomène des « Mabanga » est juste désespérant, c’est un cache misère. Je pense qu’il s’agit d’un mécanisme réactionnel lié au fait que les droits d’auteurs sont quasi inexistants ou alors très mal gérés. Les musiciens sont donc obligés de se « prostituer » pour s’en sortir. Ceci dit, l’ancienne et véritable rumba n’a pas été ensevelie comme tu l’affirmes. Au contraire, elle renaît de ces cendres grâce à pas mal d’artistes qui la remettent au goût du jour (avec un succès certain) comme Faya Tess, et un certain SAM TALANIS. Comme quoi, le public n’est jamais dupe.

On voit déferler dans les capitales africaines des mercenaires estampillés « Sony Music et Universal » qui se servent de ces noms prestigieux pour appâter les pauvres jeunes artistes africains en les faisant signer des contrats « bas de gamme » avait pour but principal de récupérer la flamme artistique de ces musiciens et de s’approprier leurs droits. Aucun de ces artistes n’ira les réclamer à la Sacem, pour ça il faut résider en France. Comment ou qu’est- ce qu’il faut faire pour y remédier ?

C’est juste la preuve que notre continent regorge de talents. Il revient aux autorités de mettre en place une véritable politique culturelle protectrice des artistes locaux tout comme un père de famille protège sa progéniture. Nos Etats doivent protéger leurs artistes en leur donnant les moyens d’éclore (subventions, gestion et répartition honnête des droits d’auteur, construction de salle de spectacle, centres culturels etc…).

Quel est l’environnement qui a forgé ta personnalité et a été ta source d’inspiration ?

J’ai baigné toute mon enfance dans les sonorités de la musique de chez nous. J’ai toujours eu une bonne mémoire auditive, j’ai aussi hérité de ma mère et ma grand-mère du don du chant et des harmonies, aussi très tôt, dans mon enfance, je mémorisais les mélodies de l’époque voilà pourquoi régulièrement, je les distille dans mes titres. Ma personnalité artistique a donc forcément été forgée dans ce creuset de rumbas, salsas et autres styles musicaux qui font la richesse de notre patrimoine musical dont j’essaye modestement d’être un des vecteurs.

Sam Talanis, succès populaire ou succès d’estime ?

(Rires). Succès populaire à coup sûr car il est plus que temps d’arrêter cette pollution sonore à laquelle se livrent bon nombre d’artistes détournant ainsi l’ouïe du mélomane congolais de la bonne musique, bien mixée et masterisée. Il faut comme le dit Jean Goubald (une de mes idoles) « panser » l’ouïe des mélomanes congolais. Nous permettrons ainsi à notre musique de retrouver ses lettres de noblesse comme à l’époque.

A qui tu dédies l’album « Symbiose » ?

Sam Talanis : Je dédie cet album aux amateurs de la bonne musique, aux nostalgiques de la rumba congolaise d’antan, aux passionnés de danse et aux amoureux de mélodies tantôt chaloupées, tantôt rêveuses. Bref ! A tous ceux qui veulent prendre le temps de savourer la musique de tout leur corps et de toute leur âme.

Nous sommes à la fin de notre entretien, ton message de fin à tes fans et aux férus de la musique africaine ?

J’aimerais qu’avec cet opus SYMBIOSE, que nous avons mis presque 4 années à concocter le public en général et mes fans en particulier me rejoignent et me soutiennent pour faire encore un bout de chemin ensemble afin de porter la musique congolaise toujours plus haut et toujours plus loin et surtout retrouvons nous très bientôt lors de la sortie officielle de votre album « SYMBIOSE ». La date leur sera communiquée sous peu.

Merci Sam Talanis et surtout plein succès dans ta carrière musicale.

Merci Jarele, merci infiniment aux Echos du Congo Brazzaville et à vos lecteurs à travers le monde.

Congo : 129 réfugiés centrafricains regagnent leur pays

Ces centrafricains qui vivaient à Brazzaville et à Pointe-Noire, ont été rapatriés par un avion affrété par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Ce sont 129 réfugiés centrafricains vivant à Brazzaville et à Pointe-Noire, qui ont été rapatriés mardi 30 octobre, vers leur pays d’origine. Ils sont rentrés par un avion affrété par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la poursuite de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains vivant au Congo-Brazzaville, avec l’accord des gouvernements des deux pays. C’est du moins ce qu’a affirmé la ministre centrafricaine de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, Virginie Mbaïkoua.

Des statistiques officielles révèlent que depuis le début de l’année 2018, environ 2 700 réfugiés centrafricain vivant au Congo-Brazzaville ont retrouvé leur terre natale.

Buti Kalé, le représentant résident du HCR en Centrafrique, a fixé l’effectif global des réfugiés centrafricains au Congo à plus de 32 000 personnes, et dans le reste du monde à plus de 575 000 personnes.

Education : nouvelle coopération entre le Congo et la Chine

Un accord qui a été matérialisé mardi 30 octobre, à Brazzaville, par la remise d’un don de l’Ecole secondaire expérimentale de Henan au complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou.

Le mardi 30 octobre à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (MEPSA), Anatole Collinet Makosso, a réceptionné un don, de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin. Il s’agissait d’un don fait par l’Ecole secondaire expérimentale de Henan au complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou. Ceci entrait dans le cadre de la signature de l’accord de jumelage entre deux établissements.

Ce don était composé, entre autres, de livres, sacs à dos, plumiers, cahiers, calculatrices, stylos, cartouches de stylo, kits de géométrie… Une action qui marque le début d’une coopération amicale entre le Complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou et l’Ecole secondaire expérimentale de Henan. L’accord de remise de ce don a été signé par le directeur général adjoint du Bureau provincial de Henan, Diao Yuhua, et l’Inspecteur général du MEPSA, David Boké.

Le proviseur du lycée de la Révolution, Firmin Moungalla, a profité de l’occasion pour inviter les élèves tout comme les travailleurs à se mettre résolument au travail. Selon les termes du document signé, vingt élèves et enseignants du lycée de la Révolution et du CEG Gampo Olilou bénéficieront, une fois pendant le camp d’été, de dix jours de vacances en Chine.

Le proviseur de l’Ecole secondaire expérimentale de Henan, Ma Yuxia, pense, de son côté que « La convention amicale signée entre nos deux écoles est la mise en œuvre de la visite du président du CCPPC et correspond aux huit actions proposées par le président chinois lors du sommet Chine-Afrique de cette année. (…). Nous avons compris, après des échanges avec les amis, que votre école est très populaire au Congo, une école bien équipée avec beaucoup d’enseignants excellents ».

Congo: une nouvelle galerie ouvre ses portes

Destinée aux artistes peintres, la Galerie Arts Brazza est érigée en plein centre-ville de Brazzaville.

Depuis ce week-end, la ville de Brazzaville a une nouvelle galerie. Terminé les expositions dans les centres culturels ou encore sur les principales artères des grandes cités. Cette initiative privée est une occasion pour ces artistes d’exposer leurs œuvres des spacieux espace réserver également aux photographes et autres dessinateurs.

La Galerie Arts Brazza est érigée en plein centre-ville de Brazzaville. Les masques, statues et tableaux multicolores qui y sont exposés sont les œuvres de l’artiste Sylvestre Mangouandza, de l’école de peinture de Poto-Poto. « Je me suis amusé à montrer la culture congolaise : c’est notre vécu d’aujourd’hui, voire de demain parce que nous peignons aussi des rêves », déclare l’artiste.

Photographe de renom, Baudouin Mouanda est également présent à travers les photos qui font revivre les stigmates de la douloureuse guerre civile que le Congo a connue en 1997. « Pour moi cette exposition est une grande opportunité pour les artistes congolais. Déjà, ça fait des années que les Congolais, notamment les artistes, attendaient un tel espace », se félicite Baudouin.

Emerveillé, le public apprécie la galerie et veut voir les artistes exposer davantage. « C’est pour moi un plaisir d’être là parce que le Congo va enfin entrer dans l’histoire de l’art. Il est temps qu’on accorde plus d’importance et de temps au travail de nos artistes locaux parce que nombreux d’entre eux font du très bon travail, mais restent dans l’anonymat total », témoigne une visiteuse de la galerie. L’exposition en cours est prévue pour une durée d’un mois.

Développement du Congo: la diaspora entend apporter sa contribution

Regroupés au sein de la plate-forme Actions pour le développement du Congo (ADC), des Congolais vivant à l’étranger ont résolu d’unir leurs efforts pour contribuer à la construction de leur nation.

Apporter sa touche au développement du Congo, c’est la mission que s’est donné la diaspora congolaise. « Nous voulons dynamiser la diaspora congolaise afin qu’elle soit active et participe davantage au processus de développement du Congo, qu’elle soit informée des réalités du pays et s’engage à agir », a expliqué le président de cette association, le père Bouka Ossangué.

Les membres de l’ADC sont en séjour à Brazzaville, où ils prennent part à un séminaire de renforcement des capacités des membres des bureaux départementaux et municipaux et des préfets. C’était l’occasion pour eux d’avoir des échanges les responsables administratives de la cité capitale.

Selon ses dirigeants, l’ADC est structurée autour des délégués par département ou par région et d’un bureau qui en assure le bon fonctionnement. L’ONG dispose de délégués au Congo, tant à Brazzaville que dans les départements, permettant un partage constant d’informations et de suivi des projets.

« A l’ère de la mondialisation généralisée, le lien avec le pays d’origine, le département et le village d’origine même est plébiscité. L’utilisation massive et généralisée des nouvelles technologies a gommé la distance, l’éloignement. Loin d’être la rupture inexorable avec le pays d’origine, c’est de plus de pays dont les Congolais ont envie. Des réponses instantanées possibles », peut-on lire sur leur prospectus.

Le vice-président de l’ADC, Rufin Assama, a renchéri en évoquant différentes stratégies de cette ONG axées notamment sur la mise en place des projets agricoles pilotes au Congo, la création d’une bibliothèque numérique, des écoles, des dispensaires, etc.

« Nous sommes ici à Brazzaville pour se faire connaître, rencontrer nos compatriotes et expliquer au public ce qu’ADC attend des Congolais et ce que les Congolais peuvent faire pour l’ADC. Nous souhaitons mettre en place un certain nombre de projets afin de participer au développement de notre pays. Une fois repartis en France, nous tiendrons une grande assemblée pour sensibiliser officiellement les Congolais de la diaspora », a-t-il précisé.

Santé : la France entend soutenir le Congo

L’ambassadeur de France en République du Congo, Bertrand Cochery, l’a annoncé au sortir de sa réunion avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé et de la population, a reçu en audience l’ambassadeur de de France au Congo. La rencontre a eu lieu lundi 22 octobre 2018 à Brazzaville. Bertrand Cochery a précisé que Paris entend également faire un plaidoyer pour attirer de partenaires pouvant aider améliorer davantage le système de santé congolais, a indiqué l’ambassadeur Bertrand Cochery.

« La santé est l’un des secteurs prioritaires de la France dans sa relation bilatérale avec le Congo. (…) Nous avons passé en revue certains dossiers tout en identifiant les priorités dans le but d’aider le Congo à couvrir ses besoins en matière de santé publique », a déclaré Bertrand Cochery.

La rencontre a également permis à Bertrand Cochery de présenter à la ministre et aux techniciens de son département le nouveau conseiller régional en santé mondiale à l’ambassade de France, le Dr Pierre Crozier. L’échange avec les cadres du ministère de la Santé et de la population lui a permis de prendre connaissance des documents cadres de la politique nationale de développement sanitaire, notamment le plan qui couvre la période allant de 2018 à 2022. « Le ministère a réalisé un bon travail dans l’élaboration de ces documents qui sont d’ailleurs en cours de validation », a constaté Pierre Crozier.

Pierre Crozier a, par ailleurs, indiqué que la contribution de son pays au Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le VIH est estimée à plus d’un milliard d’euros. « Nous allons veiller à ce que les actions de la France sur ces subventions rentrent dans le cadre programmatique du ministère de la Santé et de la population en vue de renforcer la lutte contre le paludisme et la prise en charge de la tuberculose, du VIH », a-t-il dit.

 

CAN 2019 : le Congo s’incline face au Liberia

La rencontre entre les deux pays qui a eu lieu mardi 16 octobre, au complexe sportif de Monrovia, comptait pour la 4ème journée des éliminatoires de Coupe d’Afrique des nations 2019.

Deux-un en faveur du Libéria, c’est le score qui a sanctionné le match entre le Congo et le Liberia.  La rencontre a eu lieu mardi 16 octobre au complexe sportif de Monrovia et comptait pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2019.

Les Diables Rouges sont rejoints par le Liberia à la 3e place avec 4 points au compteur. Le premier quart d’heure a été déterminant lors de cette rencontre.

Le classement du groupe G : Zimbabwe 8 pts, RDC 5 pts, Congo 4 pts, Liberia 4 pts.

Economie et politique, sujets dominants dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement du manque à gagner du gouvernement dans le secteur du bois et de l’interdiction de sortie du territoire congolais pour l’opposant Paulin Makaya. « Fraude fiscale dans le secteur du bois : près de 12, 6 milliards FCFA ont été détournés », titre Manager Horizon. Dans les colonnes de ce journal, Florent Tsiba, le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, déclare qu’ « une mission de lutte contre la fraude fiscale réalisée par l’Inspection générale d’Etat a constaté, courant 2016-2017, une évasion fiscale de plus de 12 milliards FCFA mais le gouvernement n’a pu recouvrir que 2 milliards FCFA ».

Pour M. Tsiba dont les propos sont relayés par Epanza Makita, en « ces temps de crise économique, le moindre centime à sa valeur et il faut le débusquer là où il se trouve ». De son côté, le journal Sel-Piment s’est réjoui de l’identification des sociétés ayant commis des fraudes fiscales et informe qu’ « elles ont accepté de réparer le préjudice subi par l’Eta congolais ».

En politique, Epanza makita indique que « l’étau se resserre autour de Paulin Makaya empêché de sortir du territoire national pour la deuxième fois ». Cela pousse ce quotidien à se demander si « Paulin Makaya est-il Congolais ou Britannique ? »

L’opposant vient de recouvrer la liberté après avoir purgé une peine de 3 ans à la maison d’arrêt de Brazzaville. Epanza Makita informe que « le vendredi 12 octobre 2018, les services d’immigration du Congo ont interdit le président du parti politique Uni pour le Congo(UPC), Paulin Makaya de quitter le Congo avec un passeport britannique, exigeant de lui un passeport congolais ».

Pour Sel-Piment, « Paulin Makaya (a été) de nouveau recalé à l’aéroport de Maya-maya de Brazzaville », ajoutant que le leader politique « voulait se rendre à Londres pour voir sa famille ».

Congo : le gouvernement interdit la promotion de la bière

Le ministère congolais du Commerce, a prise cette décision dans une circulaire afin de mettre un terme à la consommation immodérée d’alcool.

Désormais au Congo, trois bouteilles de bière coûtent à 1 000 francs CFA, au lieu de 1 500 francs CFA. C’est le prix promotionnel que proposent les bars et autres lieux de jouissance. Le ministre du commerce, Claude Alphonse Nsilou, a travers une circulaire, a interdit cette promotion au Congo.

« Quand on donne à un jeune la possibilité de prendre trois bières à 1 000 FCFA, vous constatez qu’un cahier de 200 pages coûte plus cher qu’une bière. Cela est aberrant devant cette jeunesse qui doit apprendre et qui doit aller à l’école », justifie Philippe Nsondé-Mondzié, le directeur général chargé de la répression de la fraude commerciale.

Pour l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, cette décision intervient en retard. Cette promotion aurait gagné du terrain, selon son secrétaire exécutif Mermans Babounga. « C’est une bonne chose qui vient un peu trop tardivement et cela ne devrait pas s’arrêter à la prise d’une simple circulaire », a-t-il observer.

Du côté des consommateurs, la promotion est appréciée d’une personne à une autre. « L’alcool est devenu moins cher et je pense que ça n’est pas une bonne chose », raconte un consommateur. « Avec la promotion, tu peux avoir quatre bouteilles à 1 000 FCFA, ça te relaxe et ça fait du bien », affirme un autre.

Festival des films congolais : Akim Le Negro rafle deux trophées avec « Perdu (e) »

De son vrai nom Mydarling Lacordaire Kimbembe, le jeune artiste cinéaste a été primé pour son court métrage fiction intitulé « Perdu (e) ».

Le film « Perdu (e) est un court métrage fiction de dix minutes, qui relate l’histoire d’une jeune fille déçue en amour et qui se donne la mort quelques temps plus tard. Le film était en compétition des films fiction de première expérience, lors du festival des films congolais. Ce court métrage a été récompensé, dans les catégories Meilleur film fiction de première expérience et comme Meilleure interprétation féminine.

Portrait d’Akim Le Negro

Akim Le Négro est né le 27 avril 1990 à Brazzaville, d’un père enseignant. Mydarling Lacordaire Kimbembe alias Akim Le Negro est détenteur d’un master en langue et littérature françaises, obtenu à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université Marien-Ngouabi, qu’il a intégrée après son admission au baccalauréat en 2009 série A3.

Au cours de sa formation à l’ENS, il se lance dans le monde des arts et de la culture. Il intègre un club cinématographique et organise quelques événements culturels. Au fil du temps, il s’intéresse à la réalisation des films, la production et la présentation des émissions. Il est aussi photographe et présent dans plusieurs événements culturels.

Akim Le Negro a participé à plusieurs projets de cinéma en tant que cadreur et assistant-réalisateur tels que les séries télévisées « Casting », « Les Djiendettes » de Patson Salym diffusées sur la chaîne de télé DRTV ; les courts métrages « Malveillance », « Ndo Ji », « Le trône du roi Kouta 1er » ; le long métrage »Destination ». Actuellement, il prépare le tournage d’un autre long métrage intitulé « L’objectif ».

Photographe, réalisateur, opérateur culturel, etc., Akim Le Negro a, à son actif, un documentaire court métrage « Bungunza », un film expérimental « Le rite » et un court métrage fiction intitulé « Perdu (e) », le tout dernier qui lui a valu deux trophées lors de la clôture du festival des films congolais.

Congo : le ministère de la santé et l’OMS organisent les journées roses

Le lancement d’une campagne intitulée « Octobre rose », consacrée à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein féminin, s’est déroulé le 9 octobre à Brazzaville.

La campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein a été organisée, pour la première fois, aux Etats-Unis d’Amérique, en 1985. Près de dix ans plus tard, en 1994, la France a emboîté le pas. Progressivement, cette campagne est en train de gagner le monde entier.

Voici donc vingt-cinq ans que chaque année, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein, afin d’attirer une plus grande attention sur cette maladie, de favoriser la prise de conscience et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs.

Dans son discours de circonstance, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné qu’aucune famille ne peut se prétendre d’être épargnée de cette pathologie chronique qui entraîne des dépenses énormes de santé qui conduisent à l’appauvrissement de la société. « Devant ce drame, les professionnels de santé, les ONG et les associations doivent plus que jamais intérioriser la déclaration du président de la République qui, avec ses qualités de visionnaire, situait déjà la santé comme une urgence dans le système de santé résilient que nous souhaitons dans tous les fronts pour une réponse efficace et efficiente contre toutes ces maladies », a-t-elle rappelé.

Intervenant à son tour, le représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, Ray Mankélé, a déclaré : « Il y a chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus au cancer du sein. C’est de loin, le premier cancer chez la femme à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement. L’incidence du cancer du sein progresse régulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire du fait d’une plus longue espérance de vie, de l’augmentation de l’urbanisation et de l’adoption des modes de vie occidentaux ».

Au Congo, rappelons-le, les données du registre du cancer de Brazzaville renseignent que de 2014 à 2015, 1447 Congolais étaient atteint de cette maladie. Ce même registre apprend aussi qu’en 2016, six cent douze cas ont été répertoriés parmi lesquels dix-huit ont été découverts au cours d’un acte d’autopsie, c’est-à-dire trop tard. Parmi tous ces cas, les spécialistes affirment que les femmes présentent des cancers gynécologiques des mamelles, notamment ceux du sein à hauteur de 48%, et du col utérin avec 33%. Si jadis ces cancers ne touchaient que les sujets de plus de 40 ans, aujourd’hui les statistiques indiquent que même les femmes de moins de 30 ans sont concernées par les cancers du sein et du col de l’utérus.

George Weah à Brazzaville

Le président libérien, George Weah, est arrivé mardi à Brazzaville, pour suivre le match Congo-Liberia ce jeudi 11 octobre au stade Alphonse-Massamba-Débat.

Ce jeudi 11 octobre, le Congo sera face au Liberia, au stade Alphonse-Massamba-Débat. Le président libérien, George Weah, est arrivé mardi 09 octobre à Brazzaville, pour assister à cette rencontre.

Le Congo a besoin ce jeudi à domicile d’une victoire pour non seulement effacer la contre-performance contre le Zimbabwe mais aussi pour relancer ses chances de qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019.

Lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match, le 10 octobre à Brazzaville, le sélectionneur des Diables rouges, Valdo Candido a reconnu qu’une nouvelle contre-performance de ses poulains, ce 11 octobre au stade Alphonse-Massamba-Débat, les mettra hors course.

Aussi a-t-il assuré que la composition de son équipe pour ce match face au Liberia sera différente de celle qui a joué contre le Zimbabwe.

Arménie: le Congo aux assises de la Francophonie

La République du Congo prendra part à la 17ème conférence de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les 11 et 12 octobre à Erevan en Arménie.

La délégation congolaise sera conduite par son président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Le chef de l’Etat congolais quitte le Brazzaville, ce mercredi 10 octobre, pour la capitale arménienne où il participera, aux côtés de ses pairs, au sommet de la Francophonie.

Le thème de cette conférence est : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité dans l’espace francophone ». Les assises seront consacrées à l’élection du secrétaire général de l’organisation. Un poste qu’occupe actuellement, Michaelle Jean, convoité par l’actuelle ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.

Ce sera aussi l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement de l’espace francophone de se pencher sur les crises qui minent certains Etats membres et d’évaluer les processus de consolidation de la démocratie.

Notamment dans la sous-région d’Afrique centrale, la République démocratique du Congo est sous les projecteurs de l’actualité, au regard des élections générales prévues le 23 décembre prochain. Dans ce processus, si la décision prise par le président Joseph Kabila de ne pas briguer un troisième mandat est considérée comme un signe de décrispation salutaire, l’utilisation des machines à voter lors de ces élections continue d’animer la controverse.

Il en est de même de la République centrafricaine, toujours confrontée à l’insécurité des groupes armés, avec des effets certains sur la cohabitation entre les communautés chrétienne et musulmane. On peut dire autant du Burundi qui peine à relancer le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, après la contestation par cette dernière du référendum du 17 mai 2018. La situation du Cameroun pourrait aussi être soulevée par les dirigeants de l’OIF.

Rentrée scolaire : les enseignants menacent de grever

Lundi 01 octobre, jour de rentrée scolaire 2018-2019 au Congo, enseignants n’ont vraiment pas honoré à ce rendez-vous.

C’était une rentrée scolaire assez timide ce lundi 01 octobre au Congo. Les enseignants ne se sont pas pour la majorité présentée dans les établissements scolaires.  Ces donneurs du savoir menacent de grever, les salaires des fonctionnaires tardent à venir. Cette situation a eu des conséquences sur le début des cours en République Démocratique du Congo.

Un sexagénaire qui est allé déposer ses deux petits-fils, affirme n’avoir vu aucune l’ombre d’un enseignant.

« Jusque-là, nous attendons l’arrivée des enseignants et jusque-là, il n’y a rien encore. On attend et quand ils viendront on verra comment les enfants vont entrer en classe. L’une des raisons, c’est peut-être le fait que les enseignants ne sont pas encore payés. Pour enseigner, il faut qu’ils mangent. Il faut faire ceci, il faut faire cela avec l’argent. Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit ce parent d’élève.

Le ministre de l’Enseignement Anatole Collinet Mackosso a fait la ronde de quelques écoles de Brazzaville et a fait le constat suivant : « La rentrée a lieu, timidement mais assurément. »

Congo : Paulin Makaya bloqué à l’aéroport

Après avoir passé trois années en prison, l’opposant voulait quitter le Congo pour rejoindre sa famille, mais il a été bloqué à Brazzaville par la police des frontières, le vendredi 28 septembre.

Vendredi 28 septembre dernier, Paulin Makaya s’est rendu à l’aéroport dans l’objectif de quitter le Congo et rejoindre sa famille. Cet opposant vient de passer trois années dans une maison carcérale de son pays. Mais sa surprise fut grande lorsqu’il a été empêché de voyager par la police des frontières.

Pour Makala, le motif qu’on lui donné est « qu’il n’a pas l’autorisation de sortir du territoire ». Ce que cet opposant dénonce et traite de prétexte « faux-fuyant ». Notons qu’il a présenté son passeport Britannique pour pouvoir sortir du Congo.

Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zephiryn Mboulou a démenti le motif d’autorisation de sortie. On ne lui a pas refusé de voyager pour ce motif, mais parce qu’il n’a pas présenté son passeport congolais, affirme-t-il.

Pour Raymond Zephiryn Mboulou, les choses sont claires, Paulin Makaya a été arrêté, emprisonné et libéré en tant que congolais et il est également président d’un parti politique congolais. Il peut, dit-il, se présenter à l’aéroport sur l’heure s’il veut avec son passeport du pays et il pourra alors sortir du pays sans aucun problème. « Nous lui demandons la justification de la nationalité, c’est tout », a dit le ministre.

Paulin Makaya a rappelé que le ministre de l’Intérieur n’était pas présent au moment des faits.

« Ils ont même mis en doute mes noms ! Mais c’est gravissime ça, c’est inacceptable », s’emporte l’opposant, qui pense « que l’heure est arrivée pour que ceux qui ont l’effectivité du pouvoir se ressaisissent ».

Paulin Makaya annonce qu’il va se représenter la semaine prochaine à l’aéroport international de Brazzaville pour une nouvelle tentative.

Recettes fiscales : le gouvernement congolais veut expérimenter le système électronique

Ce nouveau modèle de timbre faciliterait le suivi et le contrôle de paiements des taxes, des impôts ou des amendes.

Le gouvernement congolais entend mettre instaurer des timbres électroniques. Ceux-ci faciliteront le suivi et le contrôle de paiements des taxes, des impôts ou des amendes.

L’objectif de cette réforme, selon le directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, Henri Loundou, est de mettre en place un système électronique pour dématérialiser et automatiser la collecte des recettes de timbre. Notons que l’étude de faisabilité est déjà finalisée de même que le cahier de charges.

Le lancement de ladite l’opération est prévu dès le 31 décembre prochain. C’est une étape vers la dématérialisation des timbres fiscaux en papier au Congo. L’initiative est du ministère des finances.

Le comité de pilotage des réformes, s’est réuni le 21 septembre à Brazzaville, et a planché sur le projet « automatisation du timbre ». Ce projet avance difficilement avec à peine 10% des réalisations attendues, de quoi susciter les interrogations des membres du comité.

D’autres réformes sont également en cours d’exécution, cependant, mieux avancées, notamment l’interconnexion des services des impôts et des douanes. Les travaux de l’extension se font à partir des centres de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le projet est jugé primordial par les partenaires du Congo, dont la Banque mondiale, qui en assure la facilitation.

Un nouveau site de formation est créé à cet effet sous l’initiative les cadres à l’usage des services numériques et essayer de vulgariser ces réformes. « La formation en ligne permet de faciliter l’accès à toutes les administrations », a indiqué Guy Noël Londongo, le directeur du système de l’information auprès du ministère des Finances et du budget.

Interdiction d’entrée de vingt-deux indiens en territoire congolais

Ils étaient constitués d’hommes et de femmes, et tous avaient leurs visas qui leurs avaient été délivrés par le consulat du Congo au Cameroun.

Depuis le 15 septembre dernier, vingt-deux indiens tentent d’entrer en territoire congolais, par la localité de Tala-Tala. Le 17 septembre, ceux-ci ont été refoulés vers le Cameroun, leur lieu de provenance, par les services d’immigration du département de la Sangha.

Ces indiens sont venus du Cameroun à bord d’une pirogue, dénommée «Air Moukounounou»-Moukounounou est le nom d’une localité camerounaise-et sont arrivés à Ouesso dans la nuit du 16 au 17 septembre.

Leur grand nombre a poussé les services d’immigration à vouloir connaître le mobile de leur arrivée au Congo. Selon eux, ils souhaiteraient prospecter le marché de vente des mèches de cheveux.

Une raison peu convaincante pour les services d’immigration, qui ont décidé de refuser l’entrée des vingt-deux Indiens au Congo.

Le Congo bientôt doté d’une politique sanitaire nationale

La représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, a donné l’information au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, qui l’a reçue le 17 septembre à Brazzaville.

La représentante de l’OMS est allée faire ses adieux au patron de la diplomatie congolaise, après six ans passés au Congo. Au cours de leur entretien, le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo a annoncé que le Congo sera bientôt doté d’une politique sanitaire nationale. Les experts en la matière sont à pied d’œuvre sur la question depuis des mois et c’est courant cette semaine que se programme pourrait être validé.

« En perspective des programmes enclenchés pendant notre mandat et dont notre organisation mettra en œuvre, il y a la validation dans les prochains jours d’une politique efficace nationale pour le Congo. En principe, ce programme sera approuvé dans la semaine, sauf changement de dernière heure », a précisé le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Parlant des activités phares qui ont marqué son mandat, la représentante de l’OMS s’est dit satisfaite de son passage au Congo, estimant que  le bilan de son séjour de travail dans le pays était positif pour avoir réalisé beaucoup de choses. Elle a évoqué la prise en compte et la résolution de certains aspects de système de santé, la revue du secteur de la santé qui est un défi très important, la mobilisation des ressources, la mise en œuvre de toutes les stratégies et des résolutions votées par les Etats membres au niveau de l’Assemblée mondiale et au niveau des comités régionaux, etc.

Par ailleurs, outre ces défis, pour la représentante de l’OMS, son souvenir le plus marquant est la distinction qui lui a été décernée par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, lors de la célébration officielle de la fête de la proclamation de la République.

« Cette médaille qui m’a été décernée est un signe d’honneur pour moi. Elle marque une reconnaissance de l’Etat congolais vis-à-vis de moi, par rapport aux services rendus et aux efforts que nous avions eu à faire et accomplis durant notre mandat ici au Congo. D’autant plus que c’est pour la première fois qu’un diplomate se voit décoré lors de la célébration d’une fête nationale », a reconnu la représentante de l’OMS.

Evoquant, par ailleurs, d’autres résultats palpables obtenus au cours de son mandat, elle a rappelé que sa motivation à les atteindre était liée au fait que dès son arrivée en 2013, le pays était confronté à une épidémie de choléra. Cette épidémie qui était devenue endémique à Pointe-Noire a constitué son champ de bataille. Ainsi, il était urgent pour elle de mettre sur pied des stratégies sanitaires efficaces pour l’éradiquer et c’est ce qui fût fait. C’est pourquoi, malgré quelques difficultés rencontrées sur le terrain, cette maladie n’existe plus au Congo, a-t-elle affirmé. En plus de cela, selon la représentante de l’OMS, le Congo n’a jamais eu un cas de polio pendant tout le temps de son séjour de travail.

« Voilà quelques résultats tangibles que nous avons pu obtenir. Et nous exhortons les équipes qui resteront ainsi que mon successeur à continuer à travailler afin que tous les défis en matière de santé au Congo soient relevés », a-t-elle conseillé, en remerciant le président de la République ainsi que le gouvernement qui l’ont appuyée, écoutée et aidée dans le travail et la mobilisation des partenaires. Le Congo a besoin des partenaires qui soient derrière l’agenda santé du pays, a conclu le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Deux nouveaux ambassadeurs accrédités au Congo

Les deux diplomates ont affirmé au ministre congolais des Affaires étrangères leur volonté d’amplifier les liens historiques de coopération qui existent entre leurs pays respectifs et le Congo.

Avant d’être reçus prochainement par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, les représentants du Royaume de Suède et de l’Union européenne (UE) au Congo ont présenté, le 17 septembre à Brazzaville, les copies figurées de leurs lettres de créance au ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Le nouvel ambassadeur désigné de la représentation de l’UE, Raul Mateus Paula, a été reçu en premier par le chef de la diplomatie congolaise. Aussitôt après, le ministre Jean-Claude Gakosso a reçu en audience l’ambassadeur de la Suède, Carine Maria Hakanson.

À la sortie de leurs entretiens, les deux diplomates nouvellement accrédités au Congo ont affirmé au ministre des Affaires étrangères leur volonté d’amplifier les liens historiques de coopération qui existent entre leurs pays respectifs et le Congo. Cependant, en attendant d’être reçus par le président de la République, Jean-Claude Gakosso a assuré également les deux ambassadeurs de la volonté du Congo à coopérer efficacement avec leurs États.

« Je suis très heureux d’être choisi pour représenter notre institution qui coopère depuis des années avec le Congo. Le Congo et l’UE ont un partenariat très solide qui se caractérise par la réalisation de certains grands projets à caractère social et économique. Mon ambition est donc de voir comment fluidifier et redynamiser ces rapports », a déclaré Raul Mateus Paula.

Pour sa part, Carine Maria Hakanson a indiqué que son pays coopère depuis des années avec le Congo. Et cette coopération s’illustre aisément à travers la présence plus marquée des églises de son pays et par la pratique de la musique suédoise par les Congolais. « Nous allons diversifier notre coopération et travailler ensemble pour la fortification et la concrétisation de nos relations qui datent », a déclaré le nouvel ambassadeur de la Suède.

Notons que les adieux de la représentante de l’Organisation mondiale de la santé, Fatoumata Binta Tidiane Diallo, et la visite de courtoisie du nouveau représentant du Fonds monétaire international, Alun Thomas qui venait de prendre ses fonctions, ont mis fin à cette journée de travail.

Le Congo veut améliorer sa performance sur le marché de capitaux

Le montant total levé par le Trésor public au 3ème trimestre a déjà atteint vingt et un milliards FCFA, contre vingt-deux milliards pour toute l’année 2017. Malgré cette légère hausse, la participation des investisseurs aux opérations d’adjudication demeure faible.

Un an après son entrée dans le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), la République du Congo est en quête de nouvelles pistes de solution pour renforcer sa politique de gestion de la dette publique. Le pays devrait très vite remédier au manque de transparence sur l’utilisation des fonds levés sur le marché financier.

À cette première mesure s’ajoute la nécessité de réduire l’impact négatif qu’entraîne la dégradation de ses critères de convergence sur les ratios de pondération des risques ; de rassurer les spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), en général les banques locales, et d’améliorer son mécanisme d’évaluation du risque souverain.

Sur les treize SVT agréés par le Congo, à peine deux ou trois participent aux séances de souscription lancées par le Trésor public. C’est ainsi que la BEAC a été désignée pour réguler les opérations au Congo et dans le reste de la sous-région. Une réunion de concertation réunit, à ce sujet, depuis le 11 septembre à Brazzaville, des cadres du Trésor, les représentants des SVT et experts de la BEAC.

« Emission et gestion des valeurs du trésor », c’est le sujet central de la concertation. La stratégie de la partie congolaise est claire. A en croire le directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, Henri Loundou, elle consiste à diversifier les sources de financement de l’Etat par un recours accru au marché sous- régional.

« Durant ces douze derniers mois, nous avons adopté et mis en œuvre une batterie d’actions visant à améliorer la perception sur la destination Congo ainsi que nos performances sur le marché. Les négociations en cours avec le Fonds monétaire international sont l’illustration parfaite d’une démarche visant à améliorer à la fois la transparence et la discipline dans la gestion des Finances publiques », a indiqué Henri Loundou.

Dans les prochains jours, une campagne de sensibilisation pourrait être menée à l’endroit des SVT ou investisseurs locaux, y compris des entrepreneurs individuels. Elle portera sur le mécanisme de souscription libre et les bénéfices en lien avec la nouvelle réglementation de la Banque centrale.

La tendance au niveau sous-régional

Entre mai 2017 et mai 2018, les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont pu lever plus d’un milliard deux cent seize millions FCFA par émissions de titres publics sur le marché de la BEAC.  En cette période de crise financière, ces chiffres font de l’institut d’émission commune au Cameroun, au Congo, au Gabon, à la Centrafrique, au Tchad et à la Guinée équatoriale, un important pourvoyeur de fonds pour ses Etats-membres.

Lancé depuis 2011, avec pour principal animateur le Cameroun, ce marché des titres est désormais très sollicité. D’après un expert de la BEAC, Gatien Ondaye Obili, le marché commun est largement dominé par les titres de créance de court terme appelés bons du Trésor assimilables. Les émissions de ces titres ont permis de mobiliser une enveloppe totale de 1 142,7 milliards FCFA, contre seulement 73,8 milliards pour les obligations du Trésor assimilables, qui sont des titres de créance de long terme.

Un bureau diplomatique belge bientôt ouvert au Congo

C’est à Brazzaville capitale de la République du Congo que sera ouvert un bureau diplomatique belge. L’annonce a été faite par le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

Bientôt à Brazzaville au Congo, un bureau diplomatique belge verra le jour. L’annonce a été faite mardi 11 septembre par le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

L’ouverture de ce bureau s’inscrit dans le cadre du redéploiement du réseau des postes diplomatiques, amorcé en 2014. Il sera installé dans un premier temps, au sein des locaux du service européen d’action extérieure (SEAE).

Didier Reynders qui a fait une semaine de tournée en Afrique, l’a achevé par une visite au Congo. Le chef de la diplomatie belge, s’est entretenu à Brazzaville avec son homologue, Jean-Claude Gakosso, et aussi avec le président Denis Sassou-Nguesso.

Cette visite au Congo, a permis au ministre Reynders de plaidé en faveur d’un renforcement des relations bilatérales belgo-congolaises. Notons à cet effet, qu’une mission économique exploratoire des trois Régions devrait d’ailleurs se tenir l’année prochaine au Congo.

Il a aussi abordé la situation politique au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC).

« Nous avons partagé nos analyses sur la situation régionale. De l’autre côté du fleuve (en RDC, ndlr), nous voulons voir comment nous pouvons travailler ensemble pour aller vers des élections libres, transparentes et inclusives », a déclaré Reynders.

Congo : vers l’actualisation des indicateurs du paludisme

Le 03 septembre à Brazzaville, un atelier sur l’analyse de la « carte score », s’est ouvert. C’est un outil de gestion pour le contrôle et l’élimination de la maladie.

« La mise en œuvre et la pérennisation de la lutte contre le paludisme sont essentielles à la réalisation de nombreux objectifs pour le développement durable pour nos pays », a indiqué le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, s’adressant aux experts de l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma), aux partenaires techniques et financiers du Congo qui prennent part à l’atelier.

Il s’agira pour eux, durant les travaux, de passer en revue les progrès réalisés et répondre aux défis rencontrés dans la lutte contre le paludisme, mettre en place un système de surveillance et de recevabilité au moyen de la carte score pour la redevabilité et l’action, suivre les résultats, identifier les goulots d’étranglement pour agir de façon efficiente afin d’assurer une mise en œuvre efficace des programmes nationaux. « Sur le plan économique, le paludisme affecte la croissance annuelle de notre pays du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école et de la baisse de la productivité », a souligné Florent Balandamio.

En rappel, l’Alma, dont les experts sont présents à Brazzaville pour cet atelier, est une coalition de quarante-neuf chefs d’Etat et de gouvernement africains coopérant à travers les frontières pour éliminer le paludisme d’ici à 2030. Cette coalition permet de mettre en commun les connaissances et d’agir pour lutter efficacement contre la maladie.

CEEAC : une réunion des ministres de la Culture prévue en novembre au Congo

L’information a été donnée par le représentant de l’Unesco dans le pays, Vincenzo Fazzino, à sa sortie de l’audience que lui a accordée, le 31 août à Brazzaville, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.

Les deux personnalités ont évoqué au cours de leur tête-à-tête plusieurs sujets d’intérêt sous-régional, entre autres, la conférence des ministres de la Culture de l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) que la République du Congo organisera en fin novembre prochain.  Au cours de celle-ci, tous les aspects de la culture et du patrimoine seront débattus.  « La question des industries culturelles est très importante pour replacer la centralité de la culture dans la diversification économique des différents pays », a indiqué Vincenzo Fazzino.

Le représentant de l’Unesco et le ministre de la Culture ont également abordé la question du patrimoine mondial, immatériel, tangible ainsi que l’importance du patrimoine documentaire. « Le Congo abrite des archives très importantes de l’Afrique équatoriale française qui sont non pas seulement le patrimoine de ce pays mais un patrimoine à partager avec d’autres pays. L’Unesco a des instruments juridiques et des programmes comme le programme mémoire du monde qui permet de projeter ce patrimoine documentaire », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter: « Nous avions déjà eu l’expérience sur deux aspects, à savoir comment accompagner l’Etat congolais dans la rédaction des textes de loi qui permettent de protéger ce patrimoine, le processus marche déjà parce qu’il y a la rédaction des textes juridiques, notamment sur la notion du patrimoine.  Nous allons aussi partager l’expérience des textes de loi d’autres pays qui contiennent cette notion de patrimoine documentaire. Nous avons également l’expérience de l’identification des archives historiques qui méritent d’être protégées pour lesquelles il y a la possibilité de les inscrire sur un registre international ou encore sur la liste de mémoire du monde ».

Aussi, la question sur le musée national et celui de Loango a été aussi examinée au cours de cet entretien. « Ce sont les sujets sur lesquels nous allons faire le suivi et travailler ensemble avec ce ministère », a promis Vincenzo Fazzino.

Rappelons que le secrétaire général de la CEEAC, l’ambassadeur Ahmad Allam-Mi, a signé, le 3 août dernier, à Libreville au Gabon, avec le ministre Dieudonné Moyongo, le cahier de charges relatif à l’organisation prochaine à Brazzaville de ce premier Conseil des ministres de la Culture de la sous-région.

Coopération, justice et migration au menu de la presse congolaise

Le partenariat technique entre le Congo et le Japon, une Ong des droits de l’homme qui dénonce le scandale judiciaire au Congo et le début la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo font ce jeudi la une des journaux.

« Coopération : le Congo et le Japon envisagent un partenariat dans le domaine technique » titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui précise que « L’annonce de ce partenariat a été faite par le président de la ligue parlementaire japonaise, Yoshitaka Sankurada, le 29 août à Brazzaville, lors d’une séance de travail avec le président de l’Assemblée nationale congolaise, Isidore Mvouba. »

Abordant le volet judiciaire, La Griffe relaie le cri du cœur du président l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loemba Moké, au sujet trois personnes encore détenues de la maison d’arrêt de Brazzaville, malgré la relaxe prononcée par le juge d’instruction et le parquet après avoir constaté un vide dans leur dossier.

Le président de l’ADHUC cité par La Griffe parle de « scandale judiciaire » là où La semaine Africaine dénonce le défaut de subvention des maisons d’arrêts dans le département de la Bouenza, au sud de Brazzaville.

Les maisons d’arrêt de ce département « ressemblent à des mouroirs », estime le journal, ajoutant que « les prévenus et les condamnés dorment à même le sol et vivent dans des conditions dégradantes. »

Sur un tout autre plan, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce le début de la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo. « Un échantillon de neuf anciens réfugiés (sur les huit mille) s’est vu attribuer hier des passeports et titres de séjours en vue de faciliter leur intégration locale, conformément aux dispositions de la loi congolaise en matière d’entrée et de sortie des étrangers », renseigne le journal.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.