Congo : plus de 26 000 retraités réclament 21 mois d’arriérés de pensions

Ils ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba, dans laquelle ils formulent une série de revendications.

L’Union pour la défense des intérêts des retraités immatriculés à la Caisse de retraite des fonctionnaires vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba. Ce courrier contient une série de revendications de plus de 26 000 retraités, qui exigent notamment le paiement de 21 mois d’arriérés de pension cumulés depuis 2016.

Dans une lettre ouverte à Clément Mouamba, les retraités rappellent au chef du gouvernement que « la pension n’est pas une aumône, ni une bourse, ni un salaire » et lui demandent de diligenter le règlement des arriérés de pension qui s’élèvent à 21 mois.

« Nous rappelons au Premier ministre que nous sommes des retraités, des gens qui ont rendu d’énormes services à l’État et nous ne pouvons pas être traités comme des bêtes. Et même les bêtes dans une ferme sont nourries », a déclaré Eugène Bakoula, président du syndicat de défense des intérêts des retraités.

Faute de pension, la vie des retraités a pris un tour tragique. « Nous souffrons et nous mourrons de faim et d’autres maladies. Nous ne pouvons pas acheter des produits dans certains cas », affirme Eugène Bakoula. « Ils sont venus me couper l’eau, et les agents de la société de distribution d’eau ont emporté le compteur. J’ai pu avoir un peu d’eau parce qu’il a plu, témoigne, écœuré, un autre retraité. Regardez comment on nous traite pour des sottises. »

Pour l’heure, les arriérés de pension concernent 26 600 personnes, tandis que 8 100 nouveaux retraités attendent leur prise en charge, selon leur syndicat.

 

Congo : les Diables rouges ont un nouveau maillot

Celui-ci a officiellement été présenté mercredi 06 novembre 2019, par la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT).

C’est officiel, les Diables Rouges ont leur nouveau maillot. La Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) a fait d’une pierre deux coups. Mercredi, lors de la publication de la liste des joueurs congolais, elle a profité pour présenter le nouveau maillot de l’équipe nationale.

La FECOFOOT a signé un contrat de trois années avec une firme italienne. Macron est le nouvel équipementier, de la sélection. Le premier design des maillots que portera l’équipe pour les prochaines échéances a été dévoilé.

Congo-FMI : des progrès dans la mise en œuvre du programme

Les experts du Fonds monétaire international(FMI) ont passé en revue la mise en œuvre du programme de réformes macroéconomiques que l’institution a conclu avec le Congo. Pour le chef de cette mission, le progrès est lié au retour de la croissance hors pétrole et l’exécution des principales réformes.

« Nous avons évalué le principe de ‘‘l’article 4’’ qui consiste à analyser les défis principaux de l’économie congolaise à moyen terme. Il ressort un retour de la croissance hors pétrole, qui reste relativement faible. Mais après trois ans de récession, voir le début de la croissance c’est positif », a indiqué Alex Segura-Ubiergo.

Sa délégation venait d’être reçue par le Premier ministre, Clément Mouamba, peu après une séance de travail avec le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo. Lors de ces rencontres, la mission a conseillé aux autorités congolaises de poursuivre les réformes, notamment celle concernant le paiement de la dette intérieure qui va redynamiser le secteur privé.

« Nous avons constaté les efforts que l’exécutif a fait pour réduire le poids de la dette, maîtriser les dépenses publiques et nous avons invité les autorités à poursuivre les réformes sur la transparence, la bonne gouvernance publique et de l’environnement des affaires. Cela est valable pour la dette commerciale extérieure qui a encore un poids très important sur l’économie congolaise », a insisté le chef de la délégation, ajoutant que ces mesures pourraient contribuer à attirer les investissements étrangers.

L’un des points culminants de la mission d’évaluation concerne la question de la dépense sociale pour laquelle l’institution accorde une attention particulière. La délégation a affirmé avoir obtenu l’engagement de l’exécutif de soutenir les couches sociales défavorisées malgré la difficulté financière actuelle.

Congo : les syndicalistes d’Afrique centrale réunis à Brazzaville

Une rencontre au cours de laquelle sont débattus les enjeux et perspectives de la migration des travailleurs dans cet espace.

Le vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’État, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a ouvert, le 6 novembre dans la capitale congolaise, les travaux du troisième congrès ordinaire de l’Organisation syndicale des travailleurs de la sous-région.

Le troisième congrès ordinaire de l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac) réunit les délégués syndicaux des pays de la sous-région. Il aidera à repréciser les projets de cette organisation et les modalités de leur mise en œuvre.

Pour promouvoir la culture syndicale en Afrique centrale, l’Ostac se donne les missions de veiller au respect des principes de la Déclaration universelle des droits de l’Homme; d’assurer la promotion de la solidarité des travailleurs dans cet espace; de maintenir et développer, à l’échelle sous-régionale, une organisation puissante, efficace, opposée à toutes formes d’ingérence; et de promouvoir le dialogue social et le tripartisme.

« L’Ostac œuvre pour une société équitable, juste et pour un monde de paix. Son action s’inscrit dans un syndicalisme qui porte l’intérêt général pour une mobilisation puissante du travail pour inverser les rapports de forces », a indiqué Daniel Mongo, président de l’Ostac.

Sur le plan social, cette organisation oeuvre aussi pour la défense, le maintien et la consolidation de la paix et la sécurité dans la sous-région, la lutte contre toute atteinte aux libertés démocratiques, aux droits économiques, culturels et sociaux des travailleurs, l’harmonisation des législations du travail et de la sécurité sociale des États de la sous-région.

L’Ostac entend continuer d’œuvrer concrètement sur le chantier de l’intégration économique entrepris dans la sous-région et stimuler le développement des ressources des pays membres afin de promouvoir le progrès économique, social et culturel de la population.

« Les défis à relever pour l’Afrique centrale restent à poser les bases d’une action en vue de progresser vers un meilleur avenir du travail », a indiqué le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa. Il a également fait observer aux délégués l’urgence d’approfondir les réflexions sur l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail, la création du travail de libre échange et le travail décent.

Signalons que la migration des travailleurs est un type de migration humaine que l’on oppose généralement à la migration pendulaire, d’une part, et à la migration de peuplement, d’autre part. Elle consiste en un déplacement de population en vue de trouver du travail pendant quelques jours, semaines, mois ou années dans la région d’arrivée, mais sans forcément être pensée comme définitive. Lorsque la famille rejoint le travailleur ayant migré, la migration de travail se transforme, souvent, en migration de peuplement.

Développement durable : éradiquer la faim d’ici 2030

Le Congo va accueillir le forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2019.

C’est en République du Congo que se tiendra du 19 au 21 novembre, le forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire. Cette activité est une initiative du parlement congolais en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui s’inscrit dans l’Objectif de développement durable (ODD) 2 portant sur l’éradication de la faim d’ici à 2030.

Placé sous le thème principal « Le législateur face à la problématique de la lutte contre la malnutrition », la rencontre vise la création du réseau des alliances des parlementaires de la sous-région se tiendra du 19 au 21 novembre.

En dehors du thème principal, plusieurs autres thèmes seront débattus à l’occasion notmment « Le parlementaire et la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; « Investissement et financement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; « L’alliance parlementaire : un outil de mobilisation et de communication inter-acteurs » et, enfin, « Renforcer la coopération sous-régionale pour mieux contrôler le marché alimentaire ».

Prendront part à ce forum, différents acteurs du secteur, notamment  les parlementaires des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale  et du parlement panafricain, les représentants des départements ministériels (Santé, Action sociale, Agriculture et élevage, Pêche et aquaculture, Education, Recherche scientifique, Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Environnement), les représentants des agences du système des Nations unies, de la société civile, etc.

Congo : l’artiste Spirita Nanda signe son retour avec « Fuzion »

La présentation du nouvel album l’artiste musicienne Spirita Nanda a eu lieu, le 1er novembre, à Pointe-Noire, au cours d’une conférence de presse.

Après trois ans de préparation et de travail intense, l’album « Fuzion » de Spirita Nanda a été présenté au public par Nino Kali, manager; Spirita Nanda, artiste autoproductrice Spirit’Art; Chadly Brell, co-producteur SVM; Caroff Debozart, manager représentant Kamina Picture.

Cette œuvre qui comporte quatorze titres est un bouillon de styles, de mélodies et de couleurs. Ce mélange musical a permis à l’artiste de s’ouvrir à des collaborations avec les artistes locaux d’horizons divers tels que Biz Ice, Sosey, Caprice Dicon, Teddy Benzo, Mixton, MLG Mochristo, M&F, Duce sans oublier Roland Bossou, joueur de kora de la Côte d’Ivoire.

« J’ai abordé beaucoup de problématiques dans l’album telles l’immigration avec ces jeunes emportés chaque année par les vagues impétueuses de la mer tentant de rallier l’Europe. Je m’interroge aussi sur certaines questions existentielles. Pour moi, c’est un privilège d’avoir réuni toutes ces têtes d’affiche de notre musique autour de cet album, mon premier du genre. J’avoue que ce n’est pas facile de sortir un album avec toutes les difficultés rencontrées: problèmes d’électricité au studio, investissement en termes de temps et d’argent. Bref, nous avons bossé dur pour sortir ce produit et montrer notre travail et vivre de notre labeur », a expliqué Spirita.

Selon Nino Kali, dans « Fuzion », l’artiste est vraiment sortie de son confort. Elle s’adresse à toutes les personnes, à toutes les générations en se servant des styles tels le coupé-décalé, le hip-hop, le Rnb, etc.

Cet opus, a-t-il poursuivi, est fait pour toucher le maximum de personnes à Mpaka, Mbota, Voungou, Fond Tié -Tié, Bissongo, Mongo Kamba. Des scènes de présentations, des rencontres et des surprises de toutes sortes sont prévues dans le cadre de la promotion de l’album qui est déjà disponible sur supports CD et clés USB et les grandes plates-formes de téléchargement dans le monde, a ajouté Caroff Debozart. Le 23 novembre, un concert est prévu au Mess mixte de garnison afin de le présenter au grand public.

Née à Brazzaville, Spirita Nanda y a fait ses études primaires et secondaires avant de les poursuivre au Cameroun. Grâce à ses sœurs, elle arrive à la musique et participe à plusieurs concours et shows. En décembre 2016, elle remporte le trophée Révélation féminine lors du grand festival de musique urbaine à Brazzaville. De nombreuses scènes ont suivi ce sacre qui a propulsé sa carrière. Altruiste et très impliquée dans la cause infantile, elle a organisé, le 4 octobre dernier, un concert caritatif en faveur de l’orphelinat Villages Mwana, en compagnie des chanteuses Jada Chief, Welicia la Belle, le Groupe Harmony. Les fonds ont été reversés à cette œuvre humanitaire.

Congo : un greffier accusé de vol d’ivoire

Cet homme a été condamné le 24 octobre, à un an de prison par le Tribunal de Grande Instance à Brazzaville.

Un an de prison, c’est la sentence d’un greffier qui s’est rendu coupable de vol de six défenses d’ivoire. Les dits défenses d’ivoire qui se trouvaient sous la garde du tribunal, avaient été obtenus à l’issue d’un procès contre trois trafiquants d’ivoire arrêtés en 2017.

Il est rapporté que ce greffier, Boyanga Godefroy, aurait profité de sa position pour tromper le personnel de la magistrature afin de s’enrichir sur les scellés du Parquet.

La sentence a été rendue le 24 octobre, quelques jours à peine après la décision du Tribunal de Première Instance de Bonanjo à Douala sur une affaire similaire et les peines étaient radicalement différentes. Le Tribunal de Bonanjo a imposé une peine de six mois avec sursis à des personnes arrêtées avec des milliers de produits dérivés d’espèces sauvages.

La décision du tribunal de Bonanjo est contrastée de celle du tribunal congolais qui a non seulement a condamné sévèrement les personnes initialement arrêtées avec six défenses d’ivoire, mais a également condamné le greffier qui a volé l’ivoire. Deux des trois trafiquants du Congo ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement et à des amendes et à des dommages-intérêts de 3 millions de francs CFA. Le suivi juridique des cas au Congo reposait sur l’assistance technique de PALF, un projet congolais ; membre du réseau EAGLE qui regroupe des organisations travaillant dans l’application de la loi sur la protection de la faune sur le continent.

Congo : suspension de la chasse pendant six mois

A compté de ce 01 novembre 2019,  l’activité de chasse est suspendue en république démocratique du Congo pendant une période de six mois.

Cette mesure a été annoncée depuis le 30 octobre dernier par le directeur général de l’Economie forestière, Joseph Moumbouilou. Pendant six mois, la population se contentera de la viande d’élevage et des ressources halieutiques afin de satisfaire ses besoins alimentaires en protéine animale.

« La fermeture de la chasse ne constitue en rien une disposition qui vise à priver les citoyens de consommer la viande de brousse», a signifié le directeur général de l’Economie forestière.

Pour Joseph Moumbouilou, cette disposition réglementaire vise à garantir une disponibilité de la ressource faunique à travers une exploitation planifiée et durable au profit des générations présente et future.

« La disparition de cette ressource dans nos massifs forestiers pourrait mettre sérieusement en péril l’équilibre écologique avec pour effets néfastes, le dérèglement climatique et entraîner des conséquences pour la survie de l’homme sur la planète terre » a-t-il prévenu.

Notons cette mesure s’applique conformément aux dispositions de l’arrêté n°3772 du 12 août 1972, qui fixe les périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse en République du Congo, le ministère de tutelle procède généralement à sa fermeture du 1er novembre au 30 avril.

C’est la 47eme édition de la fermeture de la chasse sportive et cette édition a pour thème « La faune sauvage est une ressource nationale. Ensemble, impliquons-nous pour sa conservation afin de garantir des revenus durables »

Foire aux plants : près de 60 mille plants sont exposés

Pour valoriser la journée locale des plants et le métier des pépiniéristes en République du Congo, la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a ouvert, le 30 octobre à Brazzaville, la troisième édition de la foire aux plants.

La foire aux plants, un lieu d’échange d’idées, de bonnes pratiques et d’apprentissage, tient sa troisième édition sur le thème « J’achète un plant pour mon avenir et celui de la planète. J’achète un plant et je participe à la journée nationale de l’arbre ». Elle vise à promouvoir, accompagner et faire connaître la diversité et la qualité du travail fourni par les pépiniéristes.

L’activité dédiée à la promotion des plantations forestières et agro-forestières est  une occasion de rapprocher les producteurs et planteurs des plants, afin de booster l’agriculture dans toute sa totalité.

« L’événement  offre aux Congolais ou résidents d’une part, l’accès aux plants de leur choix pour ensuite les planter lors de ladite journée, contribuant ainsi à étendre la couverture végétale de notre pays. D’autre part d’apprendre à mieux connaître les arbres et le métier de ceux qui les produisent», a indiqué la ministre de l’Economie forestière.

Pendant un mois, vingt pépinières professionnelles publiques et privées exposeront et présenteront  différents plants d’espèces, à savoir  forestière, fruitière, médicinale et ornementale. « Ces plants sont issus des techniques de production par greffage, marcottage, bouturage et semis », a expliqué le coordonnateur national du Programme national d’afforestation et de reboisement, Lambert Imbalo.

A cet effet, la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a appelé les exposants et acteurs à prendre conscience de l’opportunité qui s’offre à eux. « Cette activité est la vôtre. Voici pour vous une occasion propice de faire la promotion commerciale de votre diversité d’espèces végétales», a-t-elle signifié.

Rappelons que la foire aux plants est inscrite  dans la dynamique de la Journée nationale de l’arbre, célébrée le  6 novembre de chaque année. Au cours des deux précédentes éditions, le nombre de visiteurs enregistré était de 3865 et 5500, soit une augmentation de 42,30%.

Coopération : la Turquie et le Congo entendent consolider leur relation

Dans le cadre de la célébration du 96e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie, son ambassadeur à Brazzaville, Serhan A. Yigit, a organisé une réception le 29 octobre, au cours de laquelle il a réaffirmé la volonté et la disponibilité de son pays à partager son expérience avec les Etats africains.

« C’est un grand honneur pour moi de vous accueillir ce soir à notre réception marquant le 96e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie », a déclaré l’ambassadeur, avant de signifier que c’est le 29 octobre 1923 qu’un nouvel Etat moderne est né dans son pays. Et depuis ce jour, la Turquie a entrepris des réformes politiques, économiques et sociales importantes. Des réformes qui l’ont permis de devenir une nation démocratique et placée parmi les vingt premiers pays économiquement riches du monde.

Parlant des atouts de son pays durant les premières années de sa fondation, le diplomate turc a souligné que ce passage a apporté des changements à travers des développements révolutionnaires dans tous les domaines, notamment dans l’éducation, l’économie et dans la gouvernance.

Un partenaire stratégique de l’Afrique et du Congo

Serhan A. Yigit a souligné la volonté et la disponibilité de la Turquie à coopérer étroitement avec le continent africain, précisant que ce pays tient à partager son expérience avec l’Afrique. Cela s’illustre aisément, a-t-il indiqué, par le fait que son pays compte quarante-deux ambassades sur le continent et ses investissements sont à hauteur d’environ sept milliards de dollars. « La diplomatie humanitaire de la Turquie continue de faire la différence en Afrique. Sa coopération axée sur le développement constitue aussi une priorité », a spécifié l’ambassadeur.

Faisant une rétrospection sur l’histoire des relations entre la Turquie et le Congo, Serhan A. Yigit a rappelé qu’au plan bilatéral, l’année 2019 marque le 59e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, qui ont établi réciproquement leurs ambassades  en 2013 et 2014.

« Depuis lors, les échanges dans plusieurs domaines se sont développés rapidement entre les deux Etats. Car, actuellement, près de cent jeunes congolais ont bénéficié des bourses leur permettant de poursuivre des études supérieures en Turquie », a reconnu le diplomate turc, en mettant un accent particulier sur la formation spécialisée pour les officiers de police congolais à l’académie de police turque. Depuis 2013, quatorze officiers se sont rendus en Turquie et quatre autres seront mis en route le mois prochain.

Par ailleurs, au plan économique, les entrepreneurs turcs ont de nombreux projets au Congo, par exemple la construction du Centre de conférence international de Kintélé. « Les entreprises de mon pays souhaitent renforcer leurs liens avec le Congo à travers la mise en œuvre des projets dans le secteur de l’énergie. Depuis le 30 juillet dernier, le Congo et la Turquie sont directement liés par Turkish airline de Pointe-Noire à Istanbul, trois fois par semaine. Cela facilite les échanges entre nos nations », a conclu l’ambassadeur.

Congo : vers une législation vétérinaire

Un atelier national de mise à jour de la législation vétérinaire au Congo a réuni, du 29 au 30 octobre à Brazzaville, les experts congolais et ceux du Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-Bira).

Le cadre juridique permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales, au regard des enjeux de santé publique, notamment la circulation des pathogènes à l’interface homme-animal-environnement.

Il s’est agi de la révision l’avant-projet de loi portant réglementation de l’élevage et des produits d’origine animale; de l’exercice pharmacie vétérinaire puis de l’institution de l’ordre national des médecins vétérinaires. La mise à jour du cadre juridique, permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales.

« Les changements intervenus dans nos écosystèmes suite à l’action de l’homme ont considérablement modifié les dynamiques hôtes-pathogènes faisant ainsi tomber les barrières d’espèces. Ce déséquilibre a été à l’origine de l’éclosion de nouveaux phénomènes mondiaux tels que les maladies émergentes », a déclaré le ministre congolais de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.

« En dehors des textes portant organisation et attributions du ministère de l’Agriculture et de l’élevage, le secteur ne dispose pas de lois régissant ses activités. Quelques textes réglementaires datant de l’époque coloniale nécessitent une adaptation à la situation actuelle », a-t-il poursuivi.

Il faut noter que, la législation vétérinaire contribue grandement à rétablir l’ordre public et permet aux services vétérinaires de fonctionner de manière plus efficace et prudente.

Genre : le Pnud organise une formation sur le leadership féminin

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a regroupé, le 25 octobre à Brazzaville, des femmes de la société civile, des administrations publiques et privées ainsi que des indépendantes.

Atteindre les objectifs de développement durable, c’était le but de la formation sur le leadership féminin organisée par le Pnud vendredi dernier.

La représentante résidente-adjointe du Pnud au Congo, Emma Ngouan Anoh, a expliqué que le leadership féminin se traduit aussi par l’éducation tant dans le foyer qu’à l’extérieur. Il concerne également le développement personnel pour s’intégrer dans cette dynamique, a-t-elle dit, assurant que le Pnud s’est engagé dans le renforcement des capacités des femmes et il est question de créer un réseau d’échanges dans le but d’engager des discussions entre elles.

La directrice de l’Intégration de la femme au développement, Arlette Raymonde Bakou, a indiqué, à cette occasion, que la formation visait à rendre les femmes aptes à développer des stratégies pour gérer efficacement leurs entreprises ainsi que leur carrière d’entrepreneuriat.  Elle a émis le souhait de voir également le Pnud organiser une formation du genre en faveur des entrepreneures à Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso.

Arlette Raymond Bakou a signifié que le leadership reste un facteur déterminant, car il se caractérise par le dépassement de soi, des limites à poser par la société en osant à ne pas se mettre des barrières, mais en se faisant accompagner, entourer des autres et à avoir des compétences parallèles.

Notons que ces derniers temps, les femmes bénéficient de plus en plus de formations pour leur émancipation. Parmi celles-ci, figure la formation sur l’accès aux financements des femmes entrepreneures.

Congo : baisse des prix des produits alimentaires

Le directeur général du Commerce intérieur, Martin Moubari, a annoncé, le 24 octobre à Brazzaville, cette décision qui permettra, « d’améliorer le panier de la ménagère ».

« Cette décision aura pour effet d’enrayer la flambée actuelle des prix et de soulager ainsi les familles », a signifié le directeur général du commerce intérieur.

Depuis quelques temps, le marché national connaît une hausse des prix des produits alimentaires de première nécessité. Les cartons de cuisses de poulet et côtes qui coûtaient 6000 et 8000 FCFA respectivement sont actuellement vendus à 14000 voire 16000 FCFA, pénalisant ainsi les ménages.

D’après Martin Moubari, cette augmentation est due à la pénurie des devises et à la mise en application du nouveau règlement de change de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale. L’absence des devises fait donc partie des difficultés que rencontrent les importateurs dans le règlement de factures auprès de leurs fournisseurs à l’étranger et en approvisionnement en marchandises. « Les commerçants connaissent actuellement une tension au niveau de leurs stocks. Comme nous ne produisons malheureusement pas ce que nous consommons, les commerçants ne peuvent plus payer leurs fournisseurs pour renflouer leurs entrepôts », a indiqué Martin Moubari.

Par ailleurs, le directeur général du Commerce intérieur a précisé que la nouvelle mesure s’appliquera immédiatement et ce jusqu’à la reconstitution des nouveaux stocks des marchandises par les commerçants importateurs. Pour ce faire, les services de contrôle sont tenus de veiller à la stricte application des présentes dispositions.

Congo : vers une stratégie nationale d’e-santé

Le document-cadre y afférent a  été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques.

La République du Congo a décidé d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer son système de santé. Une stratégie nationale d’e-santé sera bientôt adoptée à cet effet par le pays. Le 18 octobre 2019, le document-cadre y afférent a d’abord été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques. C’était au cours d’un atelier organisé à Brazzaville.

Au cours de la rencontre, Jacqueline Lydia Mikolo, la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, a déclaré que la stratégie nationale « permettra de disposer d’une information sanitaire de qualité pour la prise de décision, en utilisant les technologies numériques adaptées au secteur de la santé ». Elle a indiqué que son approbation « ouvrira la voie à son adoption avant sa mise en œuvre d’ici à 2020 ».

Pour Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, la stratégie nationale d’e-santé, qui est en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, contribuera grandement à renforcer l’offre de soins et améliorer les services de santé à travers le pays.

« Grâce au numérique, notre système de santé pourra compter de nouvelles synergies entre les professionnels libéraux, hospitaliers et médico-sociaux, mais aussi des outils innovants mis au service de tous : patients et professionnels », s’est-il réjoui.

Lutte contre la malnutrition : le secteur privé met en place un réseau

Le réseau des acteurs œuvrant dans le secteur privé a été mis en place, le 21 octobre à Brazzaville.

Cette chaîne a été créée lors de la rencontre du Comité ad hoc national de lutte contre le fléau, sur la supervision du secrétaire général de la présidence, point focal dudit comité, Jean Baptiste Ondaye.

« Conscient de l’impact négatif de la malnutrition sur la santé du capital humain, nous, acteurs du secteur privé, décidons unanimement de nous constituer en un réseau pour contribuer à résoudre les problèmes nutritionnels au Congo dont les conséquences posent de sérieux problèmes de santé publique », a indiqué Jean Jacques Samba.

Plusieurs communications visant à éclairer la lanterne des acteurs et partenaires sur la malnutrition au Congo ont ponctué cette rencontre faite d’une série de questions-réponses. Les avancées réalisées par le pays dans la lutte contre la malnutrition font partie des thèmes ayant fait l’objet de débat.

Sur la présentation de la situation nationale, le travail de terrain réalisé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance a révélé que la malnutrition est à l’origine de 21,2% de cas de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans. Dans cette catégorie, l’objectif est d’atteindre une réduction allant jusqu’à 12,7% d’ici à 2025. L’on note 8, 2% d’émaciation chez les enfants de la même catégorie d’âge et la réduction devrait descendre en dessous de 5%. Par ailleurs, les chiffres indiquent 32, 9% d’allaitement exclusif qui doit être réduit à 50%, et 5,9% de surpoids chez les enfants de moins de 5 ans.

Au regard de ces chiffres, des efforts déjà consentis par le pays ne suffisent pas et doivent être redoublés, l’Etat ne pouvant pas seul tout faire. « Avec la mise en place des bases du réseau des acteurs du secteur privé contre la malnutrition, nous venons de franchir un nouveau cap dans ce combat. Il est nécessaire d’agir pour obtenir l’inflexion de ce fléau », a indiqué le secrétaire général de la présidence, point focal du Comité ad hoc national de lutte contre la malnutrition, Jean Baptiste Ondaye. Selon lui, les acteurs du secteur privé vont conforter l’action des autorités congolaises pour lesquelles cette lutte a toujours été une préoccupation majeure, la nutrition étant un facteur de développement.

Au plan mondial, l’agenda 2030 des Nations unies sur les Objectifs de développement durable consacre une importance non négligeable à la lutte contre la faim. Cet objectif est libellé : « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ».

Même si l’Etat multiplie les initiatives pour vaincre la malnutrition. L’engagement pris par le secteur privé va renforcer la lutte contre le fléau pour le bien-être de la population et la productivité.

Le gouvernement met sur pieds une commission pour lutter contre la prolifération des armes

Le pays, dirigé par le président Denis Sassou-Nguesso, connaît des violences récurrentes depuis les années 1990.

Le gouvernement du Congo-Brazzaville a décidé de mettre sur pied une commission nationale chargée de lutter contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, selon un compte-rendu du conseil des ministres lu dimanche 20 octobre à la radio publique.

« Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre », indique ce compte-rendu lu par Thierry Moungalla, ministre de la communication.

« Notre pays a connu au cours de la décennie 1990-2000 un cycle de violences, et ce à l’instar d’autres pays des sous-régions d’Afrique centrale et des Grands Lacs, note le gouvernement. Ces troubles ont eu pour principale conséquence, dans tous ces Etats, la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, ainsi que l’augmentation concomitante des crimes et atteintes diverses. »

Guerres civiles et crises politico-militaires

Juste après la conférence nationale de 1991 et les premières élections pluralistes de 1992, le Congo a connu une série de guerres civiles. La plus meurtrière fut celle de 1997, qui a permis au président Denis Sassou-Nguesso, 76 ans, de reconquérir le pouvoir. Il cumule trente-cinq ans à la tête du Congo.

En 2016 et 2017, la province du Pool (sud), voisine de Brazzaville, a enregistré sa deuxième crise politico-militaire après celle de 1998-2003. Au moins 8 000 armes de tout calibre y ont été collectées auprès des ex-combattants Ninjas, dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui ont combattu l’armée régulière.

Le Congo abritera le forum des parlementaires de la CEEAC

La rencontre, prévue du 19 au 21 novembre, sera organisée par l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Apcsan), en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et d’autres agences du système onusien.

Placé, sauf changement, sur le thème « Objectif faim zéro : rôle et responsabilité du parlementaire en Afrique centrale », le forum des parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle sera organisé au Congo, sous le patronage du président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

L’information a été donnée, le 15 octobre, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, à l’ouverture de la septième session ordinaire de cette chambre du parlement.

« Il s’agit d’une innovation majeure qui concerne la sève de la vie de l’homme, l’alimentation et la nutrition. L’homme mange pour vivre, il ne vit pas pour manger. Manger, c’est bien, mais bien manger, c’est mieux », a souligné le président de l’Apcsan, Isidore Mvouba.

L’organisation de cette rencontre, la première du genre sur le continent, se fonde, entre autres, sur la déclaration de Madrid, à la faveur du sommet parlementaire mondial contre la faim et la malnutrition. Elle vise, en effet, la création d’une plate-forme sous-régionale des parlementaires pour la promotion d’une agriculture durable, vecteur d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au profit de la population de l’Afrique centrale.

Dans le cadre de la préparation de ces assises, un atelier avait été organisé, les 12 et 13 juin derniers, à Brazzaville, regroupant une quarantaine de participants au niveau décisionnel des parlementaires, des départements ministériels clés, des champions Nutrition, de la société civile, du secteur privé, des médias, des partenaires du système des Nations unies, des points focaux du mouvement SUN. Les participants venaient du Cameroun, du Gabon, de la République démocratique du Congo et du Congo, pays hôte.

Notons que le thème principal du forum sera décliné en cinq sous-thèmes, notamment le droit à une alimentation et une nutrition suffisante, sûre et saine ; le législateur face à la problématique de la lutte contre la malnutrition; le rôle du parlementaire dans l’investissement et le financement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle; le parlementaire et la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et les alliances parlementaires comme outils de mobilisation et de communication inter-acteurs.

Gestion forestière: vers l’adoption d’un nouveau code

Ce projet de loi est sur la table des discussions de la septième session qui s’est ouverte le mardi 15 octobre 2019 à Brazzaville.

Le nouveau code forestier est l’un des projets de loi qui ont été ajourné lors de la dernière session du parlement d’août dernier. Ce projet de loi portant nouveau code forestier, en remplacement de l’ancien qui date de 2000, sera sans nul doute adopté au cours de la septième session qui s’est ouverte le 15 octobre, à Brazzaville.

Une fois adopté, il aura pour objectif non seulement d’instituer un cadre juridique approprié pour assurer la gestion durable des forêts sur la base d’un aménagement rationnel des ressources mais surtout de définir le domaine forestier national, déterminer les critères ainsi que les normes d’organisation et de gestion concertée et participative.

L’ONG dénommée Client Earth a soulevé certaines questions autour du processus des réformes juridiques et plus précisément sur deux chapitres clés du projet du nouveau code forestier, à savoir le déboisement et la foresterie communautaire.

A cet effet, des amendements spécifiques proposés par la société civile et destinés à renforcer le cadre juridique autour du déboisement ont été débattus.

Le Congo et la Russie resserrent les liens de coopération

Le ministre de tutelle, Martin Parfait Coussoud-Mavoungou, et le nouvel ambassadeur de Russie, Guéorguy Tchepik, ont échangé sur les axes de coopération visant à raffermir les liens entre les deux pays en la matière.

Les modalités de mise en œuvre de l’accord de coopération sur l’utilisation aux fins pacifiques de l’énergie atomique, signé le 23 mai dernier à Moscou, la mission de travail à Brazzaville des groupes d’experts des deux pays le mois prochain, la visite de travail en Russie du ministre de la Recherche en décembre, le renforcement des capacités des étudiants et chercheurs congolais dans le domaine de l’énergie atomique sont des questions évoquées en tête-à-tête entre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou et Guéorguy Tchepik.

Par ailleurs, le diplomate russe a informé le ministre de la Recherche scientifique de la mise à la disposition du Congo, au titre de l’année académique 2019-2020, de cinq bourses d’étude en science nucléaire à des fins pacifiques. « Il s’agit d’accompagner le Congo à développer la médecine et l’agriculture qui sont généralement les premiers bénéficiaires de ce que peut nous donner l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a expliqué l’ambassadeur de la Russie.

Le ministre de la Recherche scientifique et le nouveau diplomate russe au Congo ont également abordé le dossier de l’érection prochaine, à Brazzaville, par la Corporation de l’énergie atomique, d’un laboratoire sur les maladies tropicales négligées sous la coordination de l’Institut national de recherche en sciences de la Santé.

Congo : une mission internationale d’ITIE à Brazzaville

La délégation est venue évaluer les efforts de l’exécutif en matière de bonne gouvernance des secteurs pétrolier, minier et forestier.

La délégation du secrétariat international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui a séjourné du 4 au 11 octobre dans la capitale congolaise, a évalué les efforts de l’exécutif en matière de bonne gouvernance des secteurs pétrolier, minier et forestier.

L’équipe des experts de l’ITIE, conduite par Maylis Labusquière, la responsable Afrique centrale près le secrétariat international, a eu une séance de travail avec les membres du cabinet du ministère des Finances et du budget, en présence du ministre de tutelle, Calixte Nganongo.

D’après Maylis Labusquière, cette mission est venue regarder dans quelle mesure la norme de transparence que représente l’ITIE est mise en œuvre au Congo. Celle-ci allait aider le pays, a poursuivi l’intervenante, à préparer la seconde validation de son rapport avant le début de l’année prochaine.

« Nous sommes en fait sur une base de travail concernant le prochain rapport que le comité exécutif de l’ITIE Congo publiera sur les données des paiements effectués par les entreprises extractives et reçues par l’État pour l’exercice fiscal 2017. Pour l’instant, nous sommes vraiment au stade préliminaire de ces données qui seront publiées », a expliqué Maylis Labusquière.

En attendant cette validation prévue dans trois mois, la délégation de l’ITIE internationale va aussi apprécier la collaboration entre les parties prenantes. Elle verra si des informations sont mises à la disposition des autorités congolaises, des acteurs du secteur privé, des organisations de la société civile et aussi des citoyens, sur la gestion des industries extractives.

C’est à l’issue de ces travaux que les experts de l’ITIE vont essayer de formuler leurs recommandations sur l’amélioration de la transparence des données, afin de répondre aux exigences du label international ITIE. Ils tiendront compte des conclusions issues de leurs rencontres avec les membres du comité exécutif ITIE-Congo, les pouvoirs publics, les acteurs du secteur privé ainsi que de la société civile, basés à Brazzaville et à Pointe-Noire.

À noter que lors de son conseil d’administration tenu en juin 2018 à Berlin (Allemagne), l’ITIE internationale a attribué à la République du Congo le statut de pays ayant fait des efforts significatifs, avec un délai de dix-huit mois pour faire aboutir vingt-six mesures correctives et subir un nouvel examen de validation à partir du 1er janvier 2020.

Dialogue national : les consultations se poursuivent

Le Conseil national du dialogue entame ce lundi 14 octobre la deuxième semaine consécutive de consultations auprès des formations politiques.

Des consultations qui doivent permettre d’arrêter les termes qui figureront à l’ordre du jour du dialogue national que le président Denis Sassou Nguesso prévoit de convoquer dans les tous prochains jours.

Leader du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Clotaire Mboussa-Ellah fait partie de l’opposition dite « républicaine » qui a été consultée en premier lieu. Il apprécie l’initiative et propose les sujets à mettre sur la table lors du dialogue.

« Il faut dire que c’est une bonne initiative : il faut dialoguer ; il faut se parler. Et, nous avons relevé que dans notre pays il y avait un problème de gouvernance politique et sur la gestion de la démocratie tout court. A cela il faut ajouter les questions de gouvernance électorale, à la gouvernance économique et surtout la corruption. Sans oublier le règlement définitif de la crise du Pool. Ce sont autant de points qui nous divisent auxquels il faut trouver des solutions », nous explique Mboussa-Ellah.

Membre de l’opposition qualifiée de « radicale », Clément Miérassa s’interroge sur la forme du dialogue avant de souligner que « en réalité le pays est bloqué. Le dialogue politique inclusif se révèle comme la seule alternative pacifique du sursaut national et patriotique ». Lors du dialogue, la situation des prisonniers politiques doit être débattue avant tout, déclare un autre opposant.

« Pendant les consultations nous échangerons avec toutes les forces vives de la nation. Personne ne sera oublié », promet un responsable du Conseil national du dialogue précisant que la convocation du dialogue relève de la seule compétence du chef de l’Etat.

Congo : le budget de l’État 2020 met un accent particulier sur les actions sociales

Celui-ci est fixé en recettes à 2 175 milliards 400 millions francs CFA et en  dépenses à 1 679 milliards 400 millions francs CFA.

Le conseil des ministres a adopté le projet de loi de finances exercice 2020, lundi 07 octobre 2019. Ce projet a ceci de particulier qu’il met un point d’honneur sur les actions sociales. Selon le conseil des ministres, ce budget a été conçu suivant les prescriptions du Fonds monétaire international (FMI). Une décision qui fait partie de l’accord qui a été signé en juillet dernier entre le Congo et le FMI.

D’après des études menées par cette institution financière, l’investissement public dans la santé et l’éducation stimule la productivité et la croissance, et réduit les inégalités d’opportunité et de revenu. Il permet également d’assurer la stabilité sociopolitique et d’investir dans le capital humain.

Lors d’une visite de travail à Brazzaville pour négocier un programme de relance économique d’Abdoul Aziz Wane, chef de mission du FMI, avait indiqué « Nous pensons que le rééquilibrage budgétaire pour renforcer l’aide à la population est important pour l’avenir du pays ».

Il est important de noter que les recettes fiscales prévues à 864 milliards  francs CFA seront en progression de 2% par rapport à 2019. Elles représentent 39,7% des recettes budgétaires et sont détaillées ainsi qu’il suit : impôts et taxes intérieurs y compris la parafiscalité: 729 milliards 500 millions  francs CFA;  taxes et droits de douanes: 134 milliards 500 millions francs CFA.

Quant aux recettes pétrolières, elles sont évaluées à 1228 milliards 488 millions francs CFA contre 1137 milliards 776 millions francs CFA cette année.

Congo : un numéro vert 1314 pour dénoncer la corruption

Un nouveau numéro de téléphone pour dénoncer les actes de corruption vient d’être lancé par le Ministère congolais des Finances et du Budget.

Ce numéro vert 1314 est exclusivement dédié à la réception des dénonciations d’actes de corruption. Pour les pouvoirs publics, ces dénonciations peuvent renforcer les autres mécanismes déjà mis en place.

Après avoir reçu l’appel et si le cas de corruption est avéré, le dossier est transmis au juge qui devra ensuite se coordonner avec le procureur général pour tenter d’arrêter le suspect en flagrant délit.

Ce numéro de téléphone est une nouveauté au Congo-Brazzaville.

On rappelle que le Congo est classé au bas de l’échelle en 2017 en ce qui concerne le marqueur de perception de la corruption de Transparency International. Notre pays occupe, en effet, le 159e rang sur 177 pays, et dans l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique, nous sommes classés 42e sur 54 pays.

Les structures anticorruption mises en place par le Congo n’ont pas fourni des résultats escomptés, au bout de plusieurs années d’exercice.

Il est devenu de plus en plus ardu d’obtenir normalement un document administratif ou un service dans les délais normalement impartis. Tout recours à l’administration publique ou privée pour un papier ou une pièce spécifique, voire un service dont la délivrance est censée être régentée, du type passeport, carte d’identité, intervention des forces de sécurité, un poste budgétaire, une facture au Trésor public, nécessite un pot-de-vin.

A quelques exceptions près, la corruption est devenue endémique au Congo-Brazzaville et sévit à toutes les étapes de quelque processus que ce soit, particulièrement lorsque de fortes sommes sont en jeu.

La corruption et ses infractions connexes ou assimilées comme la concussion, le trafic d’influence, la soustraction et le détournement des biens, la gestion frauduleuse, l’enrichissement illicite, le favoritisme, la prise illégale d’intérêt, les abus des biens sociaux et le blanchiment des capitaux constituent un obstacle à l’éradication de la pauvreté et sape la capacité du pays d’atteindre ses objectifs du développement.

Le 31 juillet 2016, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé, a accusé le Parquet de Brazzaville de ne pas engager les poursuites judiciaires contre les tierces sur certains dossiers avérés.

Diplomation : Pierre Ngolo fait escale au Rwanda

Le président du sénat a marqué un arrêt à Kigali après avoir assisté aux travaux du forum du parlement panafricain sur la lutte contre le commerce des armes légères et de petits calibres en Afrique du Sud.

Avant son retour à Brazzaville, le président du Sénat a été reçu par son homologue rwandais Bernard Makuza, le 04 octobre 2019. Les deux personnalités ont fait un tour d’horizon sur les sujets d’actualité africaine et internationale, sans oublier la coopération parlementaire bilatérale entre le Congo et le Rwanda. C’était aussi l’occasion pour eux d’évoquer les relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays.

Ils ont évoqué le soutien aux efforts inlassables que déploient les deux présidents, Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame, relatifs aux questions de paix, de sécurité et de développement dans la sous-région des Grands Lacs et dans le cadre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, dont les deux pays sont membres.

Congo : une rentrée scolaire timide

Ils sont nombreux ces élèves du primaire et lycée du public et du privé, a n’avoir repris les cours ce 1er octobre 2019.

Près de deux millions d’élèves du primaire au lycée du public et du privé étaient attendus le 1er octobre dans les écoles du Congo à l’occasion de la rentrée scolaire. Mais de nombreux enfants n’ont pas rejoint leurs établissements, faute de fournitures et d’uniformes scolaires que les parents n’ont pu leur acheter à cause de la crise économique que connaît le pays.

En CE2 à l’école Soprogi de Moukondo dans le quartier Moungali II à Brazzaville, les présents ne représentent même pas un tiers de la soixantaine d’élèves attendus dans cette classe pour cette année scolaire. « Je suis venu étudier parce que c’est le premier jour de la rentrée. Tous mes amis ne sont pas là. J’ignore la raison de leur absence », raconte un élève.

Dolie Ginette Bantsimba, leur maîtresse, s’est contentée de leur écrire au tableau noir les fournitures qu’ils doivent apporter pour bien apprendre. « Les élèves doivent avoir un cahier de leçons, un cahier de français, de mathématiques, de devoirs de classe, explique-t-elle. Un autre de devoirs à faire à la maison, deux bics et une boîte mathématicale. C’est le matériel nécessaire d’un enfant ».

Rentrée scolaire timide

La rentrée scolaire a été timide dans l’ensemble des établissements. Directeur de l’école de Soprogi mais parent d’élève avant tout, Vladimir Diyenga est convaincu que la plupart des élèves ont manqué à l’appel parce que leurs parents, faute d’argent, n’ont pu satisfaire leurs besoins.

« Il faut retenir que la principale raison qui explique cette situation est liée aux fonds, parce que pour préparer la rentrée scolaire, il faut avoir des liquidités avec soi », affirme-t-il. De l’avis des responsables des écoles, l’année scolaire avancera à une vitesse de croisière à partir de la deuxième quinzaine du mois d’octobre.

Journée mondiale de la contraception : la jeunesse appelée à être responsable

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la conception, une coalition d’associations a organisé une conférence de sensibilisation, le 27 septembre, à Brazzaville.

Il s’est agi d’éclairer la jeunesse sur l’importance de la contraception. Une méthode qui met à l’abri, des maladies sexuellement transmissibles, des grossesses précoces et non désirées. Pour cette édition le thème qui a été choisi est « Ta vie, ta responsabilité ». Ce sont plusieurs associations et organisations non gouvernementales qui se sont mis ensemble pour attirer l’attention des jeunes sur le sujet.

Au-delà du thème retenu, les débats ont porté sur deux thématiques : « Relever les défis et surmonter les barrières » et « Accès des jeunes à la contraception : responsabilité de chacun ».

Le coordonnateur de l’Association congolaise pour le bien-être familial, Samuel Nlemvo, et la représentante d’Afriyan, Marina Loutangou, ont tour à tour exposé sur la première thématique. Abondant dans le même sens, les deux communicateurs ont souligné que la contraception n’est pas encore ancrée dans la conscience collective juvénile, parce que la sexualité en milieu familial, religieux, scolaire demeure un tabou.

« Ne pas aborder le sujet avec les enfants ne les esquivent pas du danger de grossesses précoces, contraction d’infections sexuellement transmissibles, d’avortements ou autres. Nous devons communiquer pour sensibiliser les enfants aux dangers auxquels ils peuvent être exposés », a souligné Marina Loutangou.

L’autre thématique a été développée par la représentante de l’association Essence Congo, Apipi Ngala Mwazibi. Elle a mis en relief la responsabilité des jeunes face à l’utilisation de différentes méthodes modernes de contraception qui les mettront à l’abri des maladies sexuellement transmissibles, les grossesses précoces et non désirées dont les conséquences ne sont plus à démontrer.

Congo : le rôle du secteur privé dans la relance de l’économie

La plate-forme Think tank entend réunir les acteurs de l’économie congolaise,  le 9 novembre à Brazzaville.

Il va s’agir de créer un cadre de concertation public-privé afin d’améliorer l’environnement des affaires. Il sera aussi question d’édifier l’opinion nationale de l’important rôle du secteur privé dans la relance du développement du Congo.

L’annonce de la rencontre a été faite ce lundi 30 septembre à Brazzaville, par Fabus Mbeh, coordonnateur national de Think tank lors d’un point de presse. L’activité est placée sur le thème « Apport du secteur privé  dans la relance de l’économique du Congo ».

Pour Fabus Mbeh, cette journée permettra aux acteurs économiques d’apporter certaines réponses à de nombreuses interrogations. Notamment  comment préserver le privé existant et motiver le privé entrant ? ; Quel est le cadre dans lequel  le gouvernement va interagir avec les entreprises ainsi que la manière dont  les ministères accompagnent le secteur privé.

« Nous avons beaucoup de jeunes qui chôment et ce n’est pas l’Etat qui va leur trouver de l’emploi ;  mais le secteur privé. Il faut  que tout le monde  l’accepte, en  commençant  par les fonctionnaires qui, pour la plupart, malheureusement,  ne voient pas le secteur privé comme un apport de plus-value », a déploré  Fabus Mbeh.

Projet agricole au Congo : le Fonds koweïtien met plus de 14 milliards de FCFA de financement

Un mémorandum d’entente a été signé, à Brazzaville, entre le gouvernement congolais, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Fonds koweïtien, conduit par son Conseiller agricole, le Docteur Bahman.

Ce mémorandum d’entente porte sur un projet agricole qui sera financé par le Fonds koweïtien à hauteur de 23,8 millions de dollars, soit un peu plus de 14 milliards de francs CFA.

Deux départements ont été retenus pour le démarrage de ce projet.  Il s’agit des départements du Pool et de Brazzaville. Ce projet sera exécuté sur une période de 3 à 4 ans pour un début. Sa mise en œuvre pourrait débuter en 2020, si toutes les procédures entre les deux parties sont bouclées. Après les deux départements pilotes, le projet sera déployé sur le reste du territoire national.

Ce projet agricole intègre plusieurs composantes, notamment, la réhabilitation des pistes rurales et des systèmes d’irrigation ; la production d’aliments de bétail ; la pêche et la construction de deux laboratoires.

« Nous avons choisi 6 sites dans les départements de Brazzaville et du Pool. Nous espérons que ce projet, qui impactera la vie des milliers de bénéficiaires, marque le début d’une coopération future entre le Koweït et le Congo », a déclaré le Dr Bahman, à l’issue de la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, à laquelle a assisté le Coordonnateur du projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), Isidore Ondoki.

Ce projet, le tout premier pour le Fonds koweïtien au Congo, s’inscrit dans le Plan national stratégique pour la sécurité alimentaire.

Mbote hip-hop : les musiciens se donnent rendez-vous à Brazzaville

Innoss’B, Alesh, Keys Kolos, Biz Ice, Makhalba Malechek, A6 et autres artistes urbaines de Kinshasa et Brazzaville vont prester, ce samedi 28 septembre, à l’Institut Français du Congo.

Dans  le cadre des activités de la troisième édition du festival Mbote hip-hop, plusieurs artistes de la musique urbaine des deux Congo se sont donnés rendez-vous à Brazzaville. Ce samedi 27 septembre, les amoureux de la musique urbaines en auront pleins les yeux. Ce sera aussi la remise des trophées aux gagnants des concours rap, Dj et danse des scènes Tremplin.

L’occasion sera donnée aux gagnants des deux Congo d’exprimer leurs talents en  première partie de cette soirée 100% Kongo avec les acteurs majeurs du hip hop venus des deux pays.

A cette soirée du 28 septembre, le public aura l’opportunité de voir sur scène des artistes tels que Innoss’B, Alesh, Makhalba Malechek, Biz Ice Mossakoli…

Le Congo prendra part à la Journée du pétrole et du gaz à Malabo

Une délégation congolaise conduite par le ministre des hydrocarbures Jean-Marc Thystère-Tchicaya, se rendra à Malabo où se tiendra du 1er au 2 octobre, Oil & Gas Meeting Day.

Le Congo participera à cette rencontre sur le pétrole et le gaz, vue le contexte d’une forte reprise du secteur des services pétroliers en Afrique centrale. L’on a constaté une forte activité de forage dans les marchés clés tels que le Tchad et le Gabon et par les perspectives d’exploration exceptionnelles en cours de forage dans la région, notamment au Congo.

La présence du Congo, troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz montrerait que les entreprises africaines sont ouvertes aux échanges commerciaux et recherchent des accords susceptibles de soutenir la croissance de l’industrie et de créer des emplois.

Les récentes réformes réglementaires au Congo, au Gabon et au Cameroun montrent clairement que le contenu local sera le moteur de la croissance du pétrole et du gaz en Afrique centrale et dans le reste du continent.