Présidentielle au Congo : l’opposition propose une transition sans Sassou N’Guesso

Cette réaction du principal parti de l’opposition congolaise arrive après une annonce faite par l’Union panafricaine pour la démocratie sociale.

La prochaine présidentielle au Congo doit se tenir en 2021. Les différents partis politiques se mobilisent et multiplient les actions pour être prêt pour affronter cette échéance. Mais, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale a estimé jeudi 26 décembre 2019, que les conditions ne seraient pas réunies pour l’organisation d’une présidentielle en 2021.

L’UPADS, principal parti d’opposition congolais, propose pour sa part une transition et un scrutin en 2023 sans la participation du président Denis Sassou Nguesso.

Congo : 260 tonnes de vivres et non vivres pour les victimes d’inondations

Les autorités congolaises ont lancé mardi la réponse humanitaire en faveur de quelque 180.000 victimes des inondations dans les régions nord du pays.

La cargaison qui a quitté le port fluvial de Brazzaville transporte des médicaments, des vivres et des non-vivres. 260 tonnes de vivres et non vivres embarqués mardi au port de Brazzaville, c’est le cadeau de Noël pour les 180.000 victimes des inondations dans le nord du pays. Il s’agit d’une centaine de cartons de médicaments de première nécessité, les savons, les nattes ou les sceaux.

On remarque également sur la barge qui a quitté le quai de la sardine, du riz, de l’huile et du sel. Le bateau va parcourir plus de 1.000 km jusqu’à Betou, dans la Likouala.

La ministre en charge de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a assisté au départ du bateau dont le voyage, supervisé son directeur de cabinet, pourrait durer un mois. « Et là-dedans nous avons 260 tonnes de vivres et non-vivres. Et pour avoir tous ces vivres, ce n’était pas facile. Les équipes qui partent sont constituées de gens formés ».

Mme Dinga Dzondo a précisé que les équipes embarquées sur le bateau ne travailleront pas seules lors de la distribution de l’aide. « Sur place, ces équipes vont trouver des ONG et la Croix-Rouge qui va nous aider. C’est le bateau qui part, à partir de cet après-midi nous allons charger les camions qui partent par la route. Sur le bateau nous avons six équipes, et par la route nous avons sept équipes, soit 13 équipes qui vont se déployer », a-t-elle souligné.

Le gouvernement qui avait lancé un appel à l’aide à la communauté internationale a pu réunir 400 millions de francs CFA pour organiser cette première réponse humanitaire. Elle va viser 30 ménages dans 21 districts des Plateaux, de la Cuvette et surtout de la Likouala où on compte le plus de victimes des inondations.

Le Congo se dote d’un conseil de l’ordre des experts comptables

Les experts comptables nationaux ont tenu, du 20 au 21 décembre, à Brazzaville une assemblée générale à l’issue de laquelle un conseil de l’ordre a été mis en place.

Cette rencontre a été présidée par le directeur de cabinet du ministre des Finances, Henri Loundou. Cet organe, qui présidera aux destinées de l’organisation des experts comptables pendant les trois prochaines années, aura pour mission, entre autres, de veiller au respect des principes de moralité, de probité, de dévouement et de toutes les règles déontologiques applicables à cette profession au Congo.

Il s’agira pour ce conseil de dresser, en premier lieu, le tableau définitif d’inscription à l’ordre, conformément à la législation en vigueur au Congo et dans la sous-région de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, en corrigeant en urgence les erreurs éventuelles contenues dans le tableau provisoire actuel d’inscription.

Il procédera aussi à l’harmonisation des pratiques professionnelles avant de finaliser et de soumettre à la plénière des experts comptables tous les textes d’application de loi, des textes qui soient conformes à l’Ifac, notamment le code déontologique, le décret portant organisation et fonctionnement de la commission de discipline ainsi que celui relatif aux missions et responsabilités de l’expert-comptable libéral.

« Il s’agit d’un challenge et nous devons y mettre », a relevé le directeur de cabinet du ministre des Finances, Henri Loundou, à l’ouverture de cette assemblée générale constitutive. Rappelons que l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires a pris un règlement portant harmonisation des pratiques des professionnels de la comptabilité et de l’audit, règlement qui a pris effet, depuis début janvier 2018, en même temps que le nouvel acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière.

Coopération : la Chine et le Congo entendent renforcer les liens

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté lors d’une réunion tenue le 19 décembre, à Brazzaville, à l’occasion d’une visite de la délégation chinoise.

Une délégation chinoise conduite par le directeur du bureau de la commission pour les Affaires étrangères du comité central du Parti communiste chinois, Yang Jiechi, a séjourné à Brazzaville.

La visite avait pour objectif de renforcer les échanges avec la partie congolaise pour promouvoir la mise en œuvre des consensus dégagés par les chefs d’Etat chinois et congolais, dont ceux du Sommet de Bejing sur la coopération sino-africaine (Focac) pour que les peuples des deux pays en bénéficient davantage.

Dans son intervention au cours la rencontre, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a dit que l’occasion était tout indiquée pour « donner un souffle nouveau » à la coopération bilatérale.

Le chef de la diplomatie congolaise a mis en exergue trois projets d’envergure arrêtés précédemment par Brazzaville et Pékin. Il a cité le projet phare de la zone économique spéciale de Pointe-Noire qui, selon lui, doit « servir de locomotive aux autres projets » ; le projet de réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan et la nécessité de relancer le projet d’acquisition, par la compagnie aérienne du Congo, des avions de types ARJ21, projet qui rime avec celui de l’implantation d’un centre de maintenance aéronautique, qui a également pris du retard.

Jean-Claude Gakosso a souhaité que tous ces projets, qui s’inscrivent parfaitement dans les huit initiatives majeures définies par le président chinois, Xi Jinping, lors du sommet du Forum sur la coopération sino-congolaise, tenues dans la capitale chinoise en 2018, soient « accompagnés afin de donner de la vitalité nouvelle et un lustre particulier à la coopération » bilatérale. Il a également souhaité que la formalisation de l’accord de restructuration de la dette congolaise, signé en avril dernier entre le Congo et Exim Bank de Chine, qui a permis de faire avancer le négociations avec le Fonds monétaire international, se fasse le plus tôt possible.

Au sujet de toutes ces questions,  le ministre a indiqué que les autorités congolaises ont toutes les raisons, en cette année du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, de « donner le contenu qui convient au statut de pays pilote en matière de capacité de production, couplé à celui de membre de l’initiative la Ceinture et la route que le Congo est devenu depuis l’année dernière ».

Le chef de la délégation chinoise, qui s’exprimait en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, s’est, quant à lui, félicité de ce que le Congo et son pays sont restés de « bons partenaires » durant toute cette période. « Nos relations bilatérales ont résisté à l’épreuve des aléas internationaux et donnent un bon exemple des relations de coopération entre la Chine et les pays africains », a-t-il souligné.  Après ces interventions, et celles d’autres personnalités présentes, les délégations se sont retrouvées à huis clos afin d’aborder les questions spécifiques qui étaient au centre de leurs préoccupations.

Congo : interdiction de la vente ambulante du café

La direction générale de la police nationale vient d’interdire la vente ambulante du café sur toute l’étendue du territoire national.

Au Congo désormais, l’on n’apercevra plus des vendeurs ambulants de café. Une circulaire de la direction générale de la police nationale a été envoyée à tous les directeurs départementaux de la police.

Selon la direction générale de la police nationale, plusieurs personnes exerçant cette activité ont été surprises en flagrant délit de vente du tramadol mélangé au café.

Considérée au départ comme l’apanage des étrangers, du fait qu’ils ont été les premiers à l’exercer, l’activité est aujourd’hui pratiquée dans tous les coins de Brazzaville, même par les nationaux. Il suffit de parcourir les grandes artères de Brazzaville pour s’en rendre compte. Si on ne voit pas ces vendeurs dont l’âge varie entre 18 ans et plus installés aux coins des rues et carrefours, on a de fortes chances de les croiser poussant leurs chariots contenant de thermos remplis d’eau chaude et du café.

Le Congo recevra 208 millions $ de la BAD

Cet argent que décaissera la Banque africaine de développement servira à la relance de l’activité économique de la république du Congo.

Le Congo bénéficiera d’un financement de 208 millions $ de la Banque africaine de développement (BAD) pour relancer son activité économique. C’est ce qu’a indiqué l’institution panafricaine dans un communiqué publié sur son site lundi 16 décembre 2019.

La nouvelle aide qui sera octroyée sous forme de prêt, permettra de faciliter la mise en œuvre du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (PAREF). Celui-ci a pour objectif de créer les conditions d’une croissance économique soutenue à travers le renforcement de la consolidation budgétaire et la relance de l’économie du Congo.

Les nouveaux fonds serviront ainsi à aider le Congo à faire face à la baisse de ses recettes fiscales et aux effets de la chute récente du prix du baril de pétrole, qui se sont traduits par un ralentissement de la croissance économique. Il s’agira également d’améliorer la gestion de la dette et des risques budgétaires en renforçant les capacités de mobilisation fiscale de l’Etat.

« En approuvant cette opération, la banque va soutenir le Congo à financer ses dépenses sociales critiques, apurer ses arriérés extérieurs et rembourser ses arriérés intérieurs pour soutenir le secteur privé, qui a été durement frappé par la crise économique », a ainsi expliqué Abdoulaye Coulibaly, directeur du Bureau de coordination de la gouvernance et de la gestion des finances publiques à la BAD.

Pour rappel, le portefeuille de la banque panafricaine au Congo-Brazzaville comprend six opérations relevant uniquement du secteur public et représentant un total d’engagements estimé à 231 millions $.

CESE : la session inaugurale s’est achevée ce jeudi 19 décembre

La présidente de l’institution, Emilienne Raoul, a clos les travaux, le 19 décembre, à Brazzaville sous une note « d’implication sans faille ».

Réunis en séance plénière, du 16 au 19 décembre, les membres du Conseil économique social et environnement (CESE) ont adopté, après amendement, le règlement intérieur et le règlement financier de leur institution, avant la mise en place des quatre commissions permanentes et de leur bureau. Il s’agit notamment des commissions Affaires économiques; Affaires sociales; Affaires éducatives, culturelles et religieuses; enfin, Affaires environnementales. Celles-ci auront pour mission d’examiner les affaires dont le Conseil est saisi par les autorités habilitées. «Le bureau que nous sommes représente la locomotive. Chaque locomotive a un moteur et vous commissions permanentes, vous êtes le moteur du CESE. Si celui-ci ne fonctionne pas, nous resterons toujours à quai. Lorsqu’un train ne démarre pas, cela se voit et tout le monde se pose des questions. Vous devez donc mesurer l’importance de votre mission pour que le CESE soit présent dans le quotidien des institutions et celui de la population à travers nos avis, les études qui découlent de nos analyses », a déclaré Emilienne Raoul, dans son discours de clôture, avant d’exhorter les conseillers « à donner le meilleur d’eux-mêmes afin que le CESE assume efficacement ses missions exaltantes et contribuer ainsi à l’élaboration des politiques publiques efficientes ».

Et Louis-Patrice Ngagnon de souhaiter, dans son exposé en plénière, que les conseillers fassent de leur institution un « mirador de veille stratégique » afin de demeurer une vraie force de propositions auprès des pouvoirs publics.

A l’initiative du bureau, deux communications portant sur l’histoire de cette institution et sa place auprès des organes constitutionnels ainsi que l’aperçu de ses textes organiques ont été présentés à l’entame de la mandature. Ce, dans le but de permettre aux conseillers de faire immersion dans l’histoire du Conseil et de cerner sa place dans l’architecture institutionnelle nationale, d’une part, et de s’approprier des agrégats fondamentaux qui structurent l’institution, d’autre part.

En effet, le Conseil, connu sous sa dénomination actuelle, a été créé en 1925, en France, sous le nom de Comité économique national. Au fil du temps, il est passé de Comité économique national en Conseil économique et social puis, actuellement en Conseil économique, social et environnemental.

Au Congo, le CESE est né en même temps que la République. Il est l’une des premières institutions créées immédiatement après la proclamation de la République par la loi constitutionnelle n°1 du 28 novembre 1958, sous le nom de Comité constitutionnel consultatif. « La dimension environnementale qui complète son intitulé depuis la loi organique n°27-2018 du 7 août 2018 portant organisation, composition et fonctionnement du CESE, est fondamentale au regard des enjeux climatiques que connaît la planète », a indiqué Benjamin Bounkoulou, vice-président de cette institution, dans son exposé.

Nouveau cadre de partenariat entre le Congo et la Banque mondiale

La Banque mondiale a annoncé avoir validé récemment un nouveau Cadre de partenariat avec la République du Congo afin de soutenir la mise en œuvre de ses objectifs de développement pour la période 2019-2024.

Ainsi que le relève l’institution financière internationale dans un communiqué, « ce cadre met l’accent sur le renforcement de la gestion économique pour améliorer le développement du secteur privé et la création d’emplois et sur le développement du capital humain, afin de promouvoir une croissance inclusive et durable ».

« L’objectif de cette nouvelle stratégie consiste à aider la République du Congo à réaliser les réformes économiques nécessaires pour offrir de meilleurs opportunités et services à tous ses citoyens », a souligné Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo précisant que cet engagement se concentrera sur un portefeuille de projets plus réduit mais avec des projets de plus grande envergure, plus ambitieux et ayant un impact plus important.

A noter que ce partenariat, qui comprendra également des projets en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’économie numérique, vise à promouvoir la diversification économique.

Après la contraction de son économie pendant deux années consécutives liée à la baisse des cours du pétrole, le Congo présente actuellement des signes de reprise, selon la Banque mondiale. Cependant, elle constate qu les inégalités demeurent élevées avec plus de 35 % de la population qui vit dans la pauvreté depuis 2016.

Autre constat relevé dans son communiqué: la performance du Congo en matière de capital humain est bien inférieure à la moyenne des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

Ainsi, un enfant né au Congo aujourd’hui sera 42 % moins productif qu’il aurait pu l’être s’il avait bénéficié d’une instruction complète et de soins de santé adéquats au cours de son enfance, note l’institution financière.

Si le secteur privé joue un rôle important dans la création d’emplois et la croissance économique des pays émergentes comme la République du Congo, comme le rappelle Aliou Maiga, directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, ce dernier assure que « La nouvelle stratégie vise à mobiliser l’investissement privé et à favoriser l’innovation pour aider le gouvernement de la République du Congo à atteindre ses objectifs de développement. »

Soulignons que le Cadre de partenariat s’articulera autour de deux axes : « Renforcer la gestion économique et la diversification » et « Développer le capital humain et la résilience pour une croissance inclusive et durable ».

Selon la Banque mondiale, le premier axe impliquera de moderniser le secteur public à travers une plus grande efficacité et redevabilité dans la gestion des ressources publiques; d’adopter des règles budgétaires susceptible d’augmenter l’épargne publique lorsque la conjoncture est favorable afin de faire face aux périodes de  volatilité des prix des matières premières, peut-on lire de même source.

Cet axe impliquera aussi d’améliorer la productivité et la commercialisation agricoles ainsi que les infrastructures et le climat des affaires afin de créer des emplois et de renforcer le développement du secteur privé.

Le deuxième axe, précise-t-elle, permettra d’améliorer l’accès à des services d’éducation et de santé de qualité, d’élargir la couverture de protection sociale et de promouvoir l’autonomisation des femmes afin d’accroître l’inclusion sociale.

La Banque mondiale ajoute, par ailleurs, que cette stratégie permettra d’améliorer la gestion des forêts et d’autres ressources naturelles pour favoriser une croissance durable et plus résiliente.

Pour rappel, le Congo compte actuellement 10 projets qui bénéficient d’un financement de 451 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque pour la reconstruction et le développement (BIRD).

Selon l’institution, ces projets sont axés sur la gestion et la diversification économiques, le capital humain, la protection sociale et l’environnement.

Congo : le FMI reporte son versement de 48 millions de dollars

L’instance financière dit vouloir laisser « plus de temps » aux autorités congolaises pour honorer les engagements pris en juillet.

Le dossier du Congo est écarté de l’ordre du jour du conseil d’administration du Fonds monétaire international de décembre prévu la semaine prochaine. L’instance financière dit vouloir laisser « plus de temps » aux autorités congolaises pour honorer les engagements pris en juillet dernier au moment où elle a conclu son accord avec le FMI.

Concrètement, ce report signifie que le versement des 48 millions de dollars attendus en janvier par Brazzaville est reporté car le pour le FMI, qui a effectué une mission d’évaluation à Brazzaville en novembre, les conditions ne sont pas réunies.

À l’issue de sa mission de novembre, le FMI avait déjà tiré la sonnette d’alarme. Dans un communiqué, l’organisation demandait à mots feutrés à Brazzaville de mettre les bouchées doubles pour respecter les engagements pris lors de la signature de l’accord en juillet. En particulier achever la restructuration de sa dette commerciale extérieure, dont le montant total n’est toujours pas connu et mener les réformes attendues en matière de lutte contre la corruption, le tout avant la fin de cette année.

« Un léger report », juge Brazzaville

Des objectifs visiblement pas encore atteints puisque le FMI a décidé de sortir le Congo-Brazzaville de l’ordre du jour de son conseil d’administration de décembre et lui donne maintenant rendez-vous à la fin du premier trimestre 2020. En attendant, le versement des 48 millions de dollars que le FMI devait décaisser en janvier est bloqué.

« Il s’agit de laisser plus de temps » au Congo pour « poursuivre ses négociations », explique un porte-parole du FMI. Négociations avec plusieurs traders en pétrole notamment pour obtenir un rééchelonnement de la dette du Congo. Sans oublier l’audit de la dette du ministère des Travaux publics promis depuis des mois mais qui n’est toujours pas terminé.

Pour l’économiste Ruben Nizard, cette décision du FMI est « un avertissement » adressé aux autorités congolaises.

« Il y a certains éléments qui n’étaient pas tout à fait clairs au moment où l’accord a été conclu. C’est notamment le cas sur le montant de la dette et la question de l’intégralité des dettes congolaises qui ne sont pas connues. Et que l’audit global de la dette congolaise ne soit pas réalisé était effectivement un élément un peu surprenant puisque dans d’autres cas, notamment sur le continent africain, on a vu le FMI être plus prudent, plus exigeant sur la demande d’avoir des garanties sur l’audit de la dette. »

« Ce n’est pas coup d’arrêt » relativise de son côté Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement, mais seulement « un léger report ».

« Ce n’est pas aujourd’hui du point de vue du gouvernement une sorte de coup d’arrêt par rapport à des engagements qui ont été pris, il s’agit d’un léger décalage dans le calendrier, mais qui ne remet pas en cause la vision qui est celle du Congo de s’assurer effectivement qu’il va s’inscrire dans le programme qui a été négocié été adopté avec le FMI »

Le Congo reçoit 187 millions d’euros de la BAD

Le prêt approuvé par l’institution financière panafricaine, le 13 décembre, est destiné à faciliter les réformes en cours dans le pays, notamment la consolidation budgétaire et la relance des activités économiques.

Dans un communiqué, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a indiqué que l’enveloppe, soit environ cent-vingt-deux milliards francs CFA, va permettre au gouvernement de financer ses dépenses sociales critiques, apurer ses arriérés extérieurs et commencer le remboursement de la dette intérieure pour soutenir le secteur privé.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (Paref) et devrait contribuer à améliorer la gestion de la dette, y compris les risques budgétaires.

« Dans sa réalisation, le Paref mettra d’abord l’accent sur l’amélioration des processus de gestion de la dette et la rationalisation des dépenses à travers, notamment, la revue du régime des incitations, la maîtrise de la masse salariale, le renforcement de l’efficacité de l’investissement public et enfin l’accroissement de la supervision des entreprises publiques », précise le communiqué de la BAD.

Congo : 150 000 personnes touchées par les inondations

Les départements les plus affectés par ces inondations sont entre autres Plateaux (centre), la Cuvette et la Likouala (nord).

Les autorités gouvernementales estiment que les inondations causées par les pluies qui tombent sans répit ont déjà touché 150 000 personnes notamment dans les départements des Plateaux (centre), la Cuvette et la Likouala (nord). Brazzaville la capitale n’est pas épargnée : la pluie qui est tombée dans la nuit de vendredi à samedi a renforcé les dégâts au quartier la Base, de l’autre côté de l’aéroport, où les populations affectées appellent les autorités à l’aide.

La principale avenue qui traverse le quartier la Base est méconnaissable : on n’y voit plus le bitume, mais seulement du sable entraîné par les eaux de pluies. Les automobilistes ne s’y aventurent plus.

Dans la rue adjacente, Parfaite, une mère d’enfants, la cinquantaine révolue, multiplie des efforts pour vider sa maison dont la plupart des ouvertures sont bloquées par l’ensablement. Elle demande aux autorités de voler à son secours.

« C’est à l’État que revient la charge de nous gérer, vous et nous. Sans nous, ce pays ne marcherait pas. Il faut qu’il y ait de l’aide. Que les autorités nous aident », lance-telle.

Ses voisins immédiats sont désemparés et ne savent pas à quel saint se vouer. « Nous sommes à l’abandon et après on dit : vivons ensemble. Peut-on vivre ensemble dans cet état, pendant que de nombreuses personnes, des retraités y compris, ont perdu leurs maisons ? », se lamente un habitant de la Base.

« Nous sommes là et essayons de résister parce que si nous quittons le quartier, il y a des voleurs qui viendront pour voler les tôles sur nos maisons. Donc, nous sommes obligés d’y rester », affirme un autre.

Selon la météo les pluies vont continuer à tomber jusqu’à fin décembre. Officiellement, 150 000 personnes affectées par les inondations à travers le pays attendent une aide conséquente de la part des autorités qui ont décrété l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire.

Sensibilisation sur les droits humains : 600 jeunes formés à Brazzaville

Le ministère de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Wilfrid Bininga a lancé une opération de sensibilisation aux droits et libertés fondamentaux dans la ville capitale.

L’humanité a commémoré, le 10 décembre, le soixante et onzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme sur le thème « La jeunesse se bat pour les droits de l’homme ».

La campagne de vulgarisation a été lancée par le ministre de la Justice, des droits humains et de la protection des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, en collaboration avec le Conseil consultatif de la société civile et celui de la jeunesse. Elle a commencé par Brazzaville, où six cents jeunes, filles et garçons, préalablement formés, ont été mis à contribution.

Ils ont pour mission d’aller auprès de la population, surtout des jeunes, pour leur expliquer le contenu de la charte universelle des droits de l’homme, en ce qui concerne le respect des droits et libertés fondamentaux. L’opération se poursuivra progressivement sur l’ensemble du pays.

L’objectif du ministère de la Justice est de permettre à chaque citoyen congolais de connaître avant tout ses droits, mais aussi de connaître ceux des autres et d’être capable de les respecter, conformément à l’esprit de la Charte universelle des droits de l’homme.

Dans cette charte dont des copies ont été distribuées à ces jeunes, il est mentionné, par exemple, à l’article premier, que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience, et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

En son article 7, la même déclaration précise que tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi, et ont droit à une protection égale. S’exprimant à l’occasion, le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Juste Bernardin Gavet, a appelé les jeunes au respect des droits humains, socle de la liberté, de la justice et de la paix. Pour sa part, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ONG, Cephas Germain Ewangui, a souhaité que les droits de l’homme passent d’une réalité juridique à une réalité sociale. Rappelons que la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée, le 10 décembre 1948, à Paris au Palais de Chaillot, par la résolution 217 de l’Assemblée générale des Nations unies. Elle précise les droits fondamentaux de l’homme.

Congo : vers un manuel de procédures à la fonction publique

Le document, sous forme d’instructions, contiendra l’ensemble des opérations courantes à réaliser par les différentes structures du département ministériel.

L’élaboration du manuel  fait l’objet d’un atelier qui réunit du 10 au 21 décembre à Kintélé, une vingtaine de cadres du ministère de la Fonction publique. « L’amélioration de la qualité du service public se traduit par la mise en place des outils modernes capables d’accroître la performance de l’administration », a déclaré, à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, de la réforme de l’État, du travail et de la sécurité sociale, Josias Itoua-Yocka

Cet outil permettra, selon ce dernier, de créer les conditions favorables à la dématérialisation des procédures, base essentielle d’information du système intégré de gestion des ressources humaines. L’objectif visé, a-t-il ajouté, est de traduire le processus opérationnel du traitement des dossiers en langage informatique.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre des réformes de la Fonction publique engagées par le gouvernement et exécutées par le Projet intégré de réformes du secteur public (Prisp) que le Congo cofinance avec la Banque mondiale.

Le Prisp vise à améliorer la collecte des recettes propres y compris les recettes forestières. Il a également pour objectif de renforcer la gestion de la dépense publique, appuyer la mise en œuvre de la réforme des marchés publics, etc.

En dehors de l’activité qui vient d’être lancée, le Prisp est en train de former simultanément les vérificateurs de la Cour des comptes et de discipline budgétaire aux normes internationales des institutions supérieures de contrôle des finances publiques. Des cadres de l’Inspection générale des finances sont, quant à eux, en train de travailler sur la validation du guide méthodologique de l’audit, élaboré par un consultant national engagé par le projet. Les agents des douanes font aussi partie des bénéficiaires des formations du Prisp.

Congo : la SNPC dévoile présente sa démarche sur la valorisation du gaz

La société a présenté sa vision sur le secteur lors du deuxième forum des pays exportateurs de gaz, tenu récemment à Malabo, en Guinée équatoriale.

La délégation de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), conduite par son secrétaire général, Georges Hossié, a participé au panel sur le gaz naturel, énergie et atteinte des objectifs de développement durable. Elle a partagé au pays membres la vision du Congo dans le secteur gazier. « Le pays a interdit le torchage de routine du gaz sur les sites de production », a indiqué Georges Hossié, soulignant le rôle à donner au gaz comme source d’énergie transitoire, l’équilibre à trouver dans l’usage concomitant ou alterné du gaz et des ressources hydroélectriques, l’orientation progressive vers les énergies renouvelables, le mix énergétique et le développement durable.

Par ailleurs, le chef de projet Gaz-SNPC, Cyriaque Etroubeka, a fait une présentation sur la démarche de la société pétrolière nationale concernant la valorisation du gaz au Congo. L’action repose essentiellement sur la recherche d’un partenaire de référence, la conception du master plan gaz dans un délai de quatre mois, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire, l’attractivité du secteur gazier à travers des mesures fiscalo-douanières, l’actualisation du code des investissements ainsi que l’amélioration de la communication dans ce domaine.

Au nom du directeur général de la SNPC, Raoul Ominga, la délégation a salué l’initiative du secrétariat exécutif du forum des pays exportateurs de gaz d’avoir invité cette entreprise pour représenter le Congo. Cette délégation, précisons-le, a également pris part à la réunion du Join Organization Data Initiative dont le rôle est de gérer la base des données internationales en matière d’informations et statistiques gazières.

Le Congo débute les tests de la 5G le 24 décembre prochain

Cette information a été donnée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

La République du Congo s’apprête à débuter les tests de la 5G en ce mois de décembre 2019. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, qui a annoncé cette nouvelle, a déclaré que le pays avait le soutien de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Alors qu’un nombre croissant d’opérateurs télécoms testent la 5G en Afrique, les experts ont averti que l’expérimentation de la 5G ne signifie pas que les pays sont déjà prêts à déployer cette technologie.

Notons que les opérateurs ont également besoin d’investissements substantiels pour financer le déploiement de la 5G.

Congo : l’artiste Figaro en séjour à Brazzaville

En séjour au Congo, son pays d’origine, l’artiste musicien résidant en Allemagne est venu célébrer le dixième anniversaire de la sortie de sa chanson « Il faut aller à l’école ».

« Je suis à Brazzaville pour annoncer la célébration du dixième anniversaire de la chanson Il faut aller à l’école et profiter de cette plate-forme pour remercier toute la nation congolaise pour son adhésion à cette chanson qui avait été reçue avec beaucoup de ferveur », a déclaré l’artiste.

Figaro inscrit cette activité dans le cadre de sa fondation « Il faut aller à l’école ». Après les dix ans, il a voulu convertir la chanson éponyme en fondation. C’est ainsi qu’à l’occasion de la célébration de ce dixième anniversaire, il a voulu engager une série d’actions qui consistent à œuvrer pour la lutte contre l’analphabétisme.

Dans son programme, Figaro compte effectuer des descentes dans les milieux scolaires ; se rendre chez les enfants de la rue pour essayer de voir comment peut-il les aider à retrouver le chemin de l’école, convaincu que l’avenir du pays c’est la jeunesse et celle-ci n’a pas sa place dans la rue mais à l’école.

Dans cette démarche festive, l’artiste Figaro a prévu également de remercier Dieu en demandant une messe d’action de grâce, d’organiser des spectacles pour être en communion avec son public, de rencontrer les institutions qui se chargent de l’éducation au Congo pour les honorer, en leur remettant officiellement la chanson « Il faut aller à l’école ».

Pour les dix ans, il dit poursuivre son cheval de bataille qui est la lutte contre l’analphabétisme en proposant à la jeunesse congolaise d’autres chansons telles « Il faut apprendre l’anglais » et « Il faut apprendre l’informatique », faisant savoir que l’avenir peut être à la portée de tous. Ces chansons et la première vont constituer un single qui sera rendu public avant les fêtes de fin d’année.

Notons qu’en dépit du fait que l’artiste réside en Allemagne, la fondation « Il faut aller à l’école » est basée dans la capitale congolaise.

Le Congo a 17 nouveaux ingénieurs formés à Cuba

De ces 17 nouveaux ingénieurs, on compte 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua  a déclaré  le 2 décembre à Brazzaville aux étudiants finalistes rentrés de Cuba après six ans de formation, que leur retour ne posait aucun souci d’intégration professionnelle.

« Nous travaillons à ce que la direction d’orientation des bourses écoute vos désidératas, qu’elle vous conseille, vous appui, vous accompagne. Ces équipes serviront d’intermédiaire entre vous et la chambre de commerce, entre vous et les deux structures issues de la dissolution de l’ONEMO », a rassuré Bruno Jean Richard à l’arrivée des étudiants finalistes.

De ces 17 étudiants finalistes, on a compté 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

« Former des cadres supérieurs est la mission de la République mais cela ne suffit pas pour dire que la mission est accomplie, car la mission ne s’arrête pas qu’aux diplômes », a poursuivi le ministre qui a exhorté ces finalistes à devenir des atouts en contribuant Programme national de développement ( PND 2018-2022).

Bruno Jean Itoua a cité les secteurs de l’agriculture, l’industrie et le minier qui vont accueillir ces finalistes diplômés dans des spécialités d’une importance capitale pour le Congo. Il a également évoqué les zones économiques spéciales à l’instar de Maloukou Tréchot disposant de 16 usines qui n’attendent qu’une main d’œuvre outillée.

« Vous avez aussi le droit de vous investir dans l’entrepreneuriat et non seulement rêver de devenir un fonctionnaire de l’Etat », a fait savoir Bruno Jean Richard Itoua .

Un salon d’emploi sera ouvert sous peu, pour jouer le rôle d’interface avec le monde entrepreneurial, a informé le ministre.

Congo : la FECOGYM dévoile son programme de la saison 2019-2020

La gymnastique qui compte parmi les disciplines ayant octroyé des médailles au Congo lors des jeux africains 2015 de Brazzaville entend se distinguer dans les compétitions africaines.

Le président de la Fédération congolaise de Gymnastique (FECOGYM), François Bakana a indiqué le 1er décembre que l’ouverture de la saison 2019-2020 de sa structure sportive allait dans la droite ligne des objectifs du ministère des Sports invitant toutes les fédérations à faire vivre leurs activités par l’organisation des compétitions nationales.

La gymnastique qui compte parmi les disciplines ayant octroyé des médailles au Congo lors des jeux africains 2015 de Brazzaville a l’ambition de se distinguer dans les compétitions africaines grâce à une assise nationale axée sur les compétitions locales.

« La gymnastique congolaise veut toujours continuer dans sa quête vers les sommets africains. Avec l’ouverture de cette saison au niveau local, nous voulons rester dans cette dynamique positive dans la performance, la formation des jeunes athlètes et la vulgarisation de cette discipline sportive », a précisé François Bakana.

Pour l’ouverture de cette saison 2019-2020, 86 jeunes gymnastes issus de 9 clubs de Brazzaville compétissent au gymnase Maxime Matsima dans les différentes disciplines de la gymnastique artistique en versions homme et dame, la gymnastique aérobique et la gymnastique rythmique.

Congo-FMI : l’Assemblée nationale vient de ratifier deux accords de prêt

Les députés ont entériné à l’unanimité, le 3 décembre à Brazzaville, deux accords-cadres multi-tranches paraphés entre le gouvernement et l’Agence française de développement (AFD).

Ce prêt s’inscrit dans le cadre de son appui financier à l’Etat congolais. Le premier prêt se lève à la somme de 85 milliards 554 millions 195 mille francs CFA, soit cent trente-cinq millions d’euros et le second est d’un montant de 29,5 milliards francs CFA, soit quarante-cinq millions d’euros. Ce prêt est conclu dans le cadre d’une facilité multi-tranches et alloué pour un appui financier subsidiaire de la France au financement du programme macro-économique d’un montant de 448,6 milliards francs CFA, signé le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international (FMI).

Conformément aux termes du contrat, le décaissement se fera par tranche jusqu’en 2021, mais à rembourser sur une période de vingt ans avec un taux d’intérêt de 1,53%.

Ce financement est octroyé pour contribuer et au redressement l’économique du pays, asphyxié depuis quatre ans par la chute brutale des cours du baril de pétrole sur le marché mondial, en rétablissant les principaux équilibres de balance des paiements et du budget.

Il contribuera également au maintien durable de ces équilibres en levant une partie des contraintes structurelles pesant sur l’économie nationale et sur les finances publiques. Aussi, cet argent permettra d’accompagner la stabilité macro-budgétaire mais également d’appuyer la mise en œuvre de réformes structurelles engagées par le gouvernement, dans le cadre de son programme avec le FMI.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a informé les députés de quatre projets de lois reçus en procédure d’urgence de la part du gouvernement, dont ils statueront très prochainement.

Congo : les jeunes formés aux techniques administratives

Cinquante jeunes ont été sélectionnés pour participer à la session de formation sur des techniques administratives, le e-commerce et l’entrepreneuriat.

Le président de l’Initiative pour la conscience citoyenne(ICC), Crépin Keouosso, en partenariat avec  le Conseil consultatif de la société civile, a lancé, le 2 décembre, à Brazzaville un séminaire de formation des jeunes aux techniques administratives, e-commerce et entrepreneuriat.

Cinquante jeunes ont été sélectionnés et participent à la session de formation animée par des experts en la matière. Pendant cinq jours, ils vont échanger autour de plusieurs sous-thèmes bien ciblés, parmi lesquels l’entrepreneuriat, la citoyenneté, les techniques administratives, les projets et évaluation des projets, les compétences en matières de prise de décisions, l’emploi et l’auto-emploi.

Selon le président de l’association, cette formation vise un certain nombre d’objectifs dont le majeur concerne la formation des jeunes. L’ICC est une association multidimensionnelle touchant l’essentiel des couches sociales. Elle lutte contre l’incivisme et aide à promouvoir le leadership des jeunes en les emmenant à la prise de conscience.  «Beaucoup de jeunes ne maîtrisent pas l’entrepreneuriat, le e-Commerce et comment s’y prendre en charge. Cette formation a donc pour but de montrer aux jeunes la manière d’entreprendre afin de faire d’eux des grands entrepreneurs », a indiqué le président de l’ICC, Crépin Keouosso.

Pour sa part, la directrice de cabinet du secrétaire permanent du Conseil consultatif de lasociété civile et des organisations non gouvernementales, Maïcool Mpombo, a fait savoir que la maison de la société civile existe désormais pour assurer la formation des jeunes dans de divers secteurs d’activités.

« La conjugaison des efforts en vue du renforcement des capacités techniques et managériales de tous les acteurs de la société civile, pour des initiatives et actions au profit du développement de notre pays, devient un défi que nous devons ensemble relever. Ceci pour emmener les acteurs de la société civile que vous êtes à accroître vos connaissances et compétences », a confié Maïcool Mpombo. Notons que ce type de formation se poursuivra l’année prochaine au profit d’autres jeunes sans emploi.

Congo : Gianni Infantino rencontre Denis Sassou N’Guesso

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) a été reçu en audience, le 29 novembre à Brazzaville, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

L’avenir du football africain était au centre des échanges entre Gianni Infantino et Denis Sassou N’Guesso. Arrivé pour la première fois à Brazzaville, le président de la Fifa a échangé se dit serein quant à l’ambition de voir l’Afrique rayonner au sommet mondial du football.

Au sortir de l’audience, Gianni Infantino a affirmé aux journalistes que l’instance mondiale travaillera avec tout le continent pour hisser l’Afrique sur l’échiquier mondial. Il a aussi visité le complexe sportif La Concorde, dans la banlieue nord de la ville et a salué les efforts du gouvernement dans la construction des infrastructures sportives.

Festival Bilili BD : la 4ème édition met un point d’honneur sur les « héros »

« (Super) Héros du quotidien », c’est autour de ce thème que se tiendra le Festival international de la bande dessinée du Congo (Bilili BD) du 3 au 7 décembre à l’Institut français du Congo (IFC).

Le choix du thème du festival Bilibi BD n’est pas un hasard. Selon les promoteurs de cet évènement, il est question d’inciter le public à réfléchir à ce qui fait d’une personne aux apparences ordinaires un « super » héros ou une « super » héroïne du quotidien.

Bilibi BD marquera un temps d’arrêt sur la notion d’héroïsme durant la semaine du 03 au 07 décembre prochain. Ceci se fera à travers les graphiques, un moyens où sont assez bien célébré les personnages ou modèles aux idéaux fantasmés.

Le festival Bilili BD est un rendez-vous d’échange et de partage où devront se retrouver auteur(e)s de bandes dessinées, éditeurs, réalisateurs de films d’animation et amoureux du secteur.

La quatrième édition verra la participation d’une vingtaine de participants locaux et internationaux. Ils viennent notamment du Congo-Brazzaville, de la République démocratique du Congo, de la France, du Togo, du Cameroun et de biens d’autres pays.

Au programme : expositions, rencontres d’auteur(e)s, séances dédicaces, conférences-débats, master class, jeux vidéo, concert dessiné, projection de films d’animation, remise des prix du concours BD. Pour rappel, le festival Bilili BD a été créé conjointement par Joëlle Ebongue, alias Elyon’s, auteure de BD camerounaise résidant au Congo, et l’Institut français du Congo de Brazzaville.

Congo : près de 100 000 sinistrés enregistrés après les inondations

Un bilan qui a été revu à la hausse et il a été donné par des sources humanitaires et le ministère congolais des Affaires sociales.

Le bilan des inondations au Congo a été revu à la hausse. Selon des sources humanitaires, le ministère congolais des Affaires sociales estime, le 26 novembre, désormais à 100 000 le nombre de personnes sinistrées. Il était de 50 000 la semaine dernière.

Outre la Likouala où l’on recensait jusqu’à présent les dégâts les plus importants, plusieurs localités du centre  s’avèrent également sévèrement touchées. En cause, de très fortes pluies qui ont fait sortir l’Oubangui et le fleuve Congo de leur lit. Les autorités congolaises n’ont pour le moment communiqué aucun bilan des pertes en vies humaines. La semaine dernière, la presse progouvernementale congolaise faisait état de trois morts.

Des axes de communication impraticables

Les difficultés qu’il y a d’évaluer les dégâts dans des zones où la montée des eaux rend impraticables certains axes de communications et la durée de cet épisode de pluie torrentielle expliquent la difficulté d’établir un bilan. Pour Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le pays, « la situation dure déjà depuis quelques semaines. Elle était au début concentrée au niveau de la vallée de l’Oubangui. Il était donc sorti de son lit déjà au mois d’octobre et le temps passant, il y a maintenant des impacts dans la zone centrale du pays. Donc, en plus de la Likouala où il y avait 50 000 personnes affectées, ce qui a de nouveau, c’est que la cuvette et les plateaux sont eux aussi affectés, notamment dans la cuvette. On nous a communiqué aujourd’hui une estimation de 30 000. »

Confrontées à de graves difficultés financières, les autorités congolaises ont lancé la semaine dernière un appel aux organisations humanitaires. Personnes déplacées, maisons dévastées ou récoltes détruites, les besoins sont importants et l’aide s’organise peu à peu, précise Jean-Martin Bauer, « on a fait partir une barge de Brazzaville samedi avec 740 tonnes de vivres, puis aussi des médicaments et autre chose. Cela devrait nous permettre de couvrir une grande partie des gens affectés dans la Likouala. Maintenant, le défi c’est de passer à l’échelle pour aussi couvrir les autres besoins dans le centre du pays. C’est vrai que c’est très compliqué »

Un épisode de crues exceptionnel

Si les inondations sont récurrentes dans le pays, cet épisode reste exceptionnel. Du jamais vu depuis plus de 20 ans, selon les villageois des zones sinistrées. « C’est vrai que les inondations sont récurrentes dans la vallée des fleuves Congo et de l’Oubangui, explique encore Jean-Martin Bauer du PAM. Mais celles qui ont lieu cette année sont exceptionnelles. J’étais dans la Likouala la semaine dernière et les personnes avec lesquelles j’ai pu m’entretenir ont fait la comparaison entre cette année avec les inondations de 1999 et 1962. Cela fait au moins 20 ans qu’il n’y a pas eu d’inondations comme ça au Congo. C’est un phénomène exceptionnel. ».

Unesco : le Congo dans la direction des instances

Le Congo aura désormais droit de décisions au plus haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Le verdict du dépouillement des urnes, après une bataille serrée lors de la conférence générale de l’institution, qui se tient à Paris du 12 au 27 novembre, en présence de sa directrice générale, Audrey Azoulay, porte Brazzaville à la direction des instances de trois organes techniques.

Le Congo aura désormais droit de décisions au plus haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et ce, pour un mandat de quatre ans, dans les instances Man and biosphère (MAB), Hydrological international program (PHI) et Monotoring of social transformations (Most).

En clair, pour le premier, le MAB, il s’agit d’un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial. Lancé au début des années 1970, le MAB propose un agenda de recherche interdisciplinaire, encourage le renforcement des capacités et a pour principaux objectifs, de réduire la perte de biodiversité et d’en traiter les aspects écologiques, sociaux et économiques.

Le deuxième, le PHI, est le seul programme intergouvernemental du système des Nations unies consacré à la recherche dans le domaine de l’eau, à la gestion des ressources en eau ainsi qu’à l’éducation et au renforcement des capacités. Ce programme, adapté aux besoins des États membres, est mis en œuvre par phases – ce qui lui permet d’évoluer en fonction des nécessités d’un monde en pleine mutation.

Quant au troisième, dit Most, il est un programme scientifique intergouvernemental de l’Unesco dédié aux transformations sociales. Il permet de coopérer avec les autorités nationales, les communautés des sciences sociales et humaines, ainsi qu’avec la société civile, afin de renforcer le lien entre la connaissance et l’action, qui constitue l’une des clés pour favoriser un changement social positif.

Le Congo a donc été élu pour participer à ces trois instances. Une élection aux organes subsidiaires de l’Unesco qui s’est faite « sans grands moyens », apprend-on auprès de la délégation congolaise, coordonnée par l’ambassadeur Henri Ossebi.

« C’est un sacerdoce accompli pour booster le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et doper l’apport du Congo pour lequel le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, est en pole position dans les problématiques transversales du développement durable  au nom de l’Afrique, comme l’atteste sa récente désignation comme porte-parole de l’Union africaine à la COP25 en Espagne»,  a expliqué Henri Ossebi.

Ainsi, le Congo signe son retour dans la sphère des organes de décisions de l’Unesco. De ce fait, le diplomate congolais confie qu’en siégeant désormais au MAB et au PHI, « le Groupe africain et le Congo occupent une position enviée et stratégique pour gérer l’appui multilatéral et pluridisciplinaire que l’Unesco pourrait apporter à l’Afrique ».

Henri Ossebi se félicite pour ce premier dossier abouti, en attendant l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel, un  un second dossier porté conjointement par les deux Congo et l’Angola. Au passage, l’ambassadeur, disposant d’un effectif réduit, salue les efforts consentis par les ministres congolais Bruno Jean Richard Itoua, Dieudonné Moyongo et Jean-Claude Gakosso.

Congo: le Prix Ernest Bompoma Ikélé est lancé

Ce Prix est réservé aux écrivains de langue française d’origine ou de nationalité congolaise, avec pour résidence le Congo.

Le Forum des gens de lettres a lancé (Fgl) dernièrement à Brazzaville le Prix Ernest Bompoma Ikélé, rendant hommage à l’écrivain et nouvelliste éponyme, décédé le 5 février 2018 dans la capitale.

Ce Prix est réservé aux écrivains de langue française d’origine ou de nationalité congolaise, avec pour résidence le Congo-Brazzaville, selon les organisateurs qui indiquent que cette première édition récompensera l’auteur de l’une des œuvres littéraires parues entre le 1er janvier 2018 et le 30 novembre 2019. L’œuvre devra porter sur la fiction et être originale, a-t-on ajouté, précisant qu’à défaut des candidatures escomptées, les autres genres littéraires peuvent être acceptés et feront l’objet d’un prix spécial.

Ernest Bompoma Ikélé fut enseignant de français, écrivain, nouvelliste, agent du Contrôle d’Etat, et ancien président du Fgl.

Il fut également co-fondateur des « Vendredis des Arts et des Lettres », une activité de promotion du livre qui se déroulait à la Préfecture de Brazzaville.

L’écrivain avait publié « Le chaos » (nouvelles), en 2012, « Le compte à rebours » (roman), en 2015, et « La République des renards » (roman), en 2016.

Inondations au Congo : au moins 50 000 personnes sinistrées enregistrés

De fortes pluies qui se sont abattues au Congo, ont fait plusieurs sinistrés, une situation qui a conduit le gouvernement a décrété l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire.

Le Congo a enregistrés au moins 50 000 sinistrées suite aux inondations provoquées par de fortes pluies. Face à cette situation, le gouvernement du Congo à décréter « l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire ». « Environ 50 000 personnes, qui se trouvent dans les localités […] situées le long du fleuve Congo, sont en état de détresse », a déclaré à la radio publique, jeudi 21 novembre, le ministre de la communication, Thierry Moungalla, rendant public un compte rendu du conseil des ministres.

Ces inondations seraient à l’origine de plusieurs pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Il faut tout de même noter qu’aucun chiffre officiel n’a été révélé.

« D’énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires) et la recrudescence de certaines maladies » ont été aussi enregistrées, a ajouté Moungalla : « Compte tenu de l’ampleur de cette situation, le gouvernement […] déclare l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux. »

Congo : vers l’opérationnalisation du centre des appels d’urgence

Une session de renforcement des capacités aux agents de police commis à la tâche a été ouverte e lundi 18 novembre à Brazzaville.

Initiative est de la direction de la sécurité publique en partenariat avec la coopération française.  Le stage de formation de cinq jours vise à renforcer les capacités et les connaissances des agents du centre d’appels 117. Ils devront apprendre des modules tels que la réception des appels urgents nécessitant un secours, la célérité du relais du traitement des appels aux différents intervenants, ainsi que la conception et l’élaboration des statistiques sur les motifs d’appels en vue d’aider la hiérarchie à la prise de décision.

Le centre d’appels d’urgence de la police est une plate-forme joignable au numéro 117. Il est mis sur pied afin de mutualiser l’action de la police et des autres intervenants de la force publique pour mieux appréhender la menace et sauver des vies en ciblant plus rapidement d’urgence sur le territoire congolais et ce 24h/24 et sept jours sur sept.

Ce numéro vert est joignable gratuitement à partir d’un téléphone mobile MTN ou Airtel. Ce centre a été créé et mis en fonction le 13 novembre 2018 à Brazzaville en partenariat avec l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques).

Il a pour mission de recevoir les appels urgents (nécessitant secours) ; de faire la répartition des plaintes des appelants aux différents intervenants primaires (composantes de la force publique) ou secondaires (morgues, hôpitaux…) ; d’élaborer les statistiques sur les motifs d’appels en vue d’aider la hiérarchie à la prise de décision.

Eliminatoires CAN 2021 : victoire du Congo face à la guinée Bissau

La rencontre comptait pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2021 qui se tiendra au Cameroun.

Les Diables Rouges du Congo ont battu dimanche la Guinée Bissau (3-0) à Brazzaville en match comptant pour la 2ème journée du 1er tour des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021.

Prince Ibara, en première période, puis Sylver Ganvoula et Junior Makiessé sont les buteurs.

Après deux journées, le Congo est 2ème du groupe I, avec 3 points.

Challenge Ewa network entend aider les femmes à développer des business

Le dispositif est destiné au financement des projets des femmes entrepreneures au Congo, lancé en octobre dernier, avec un appel à projets dont le dénouement est prévu pour décembre.

Basé à Pointe-Noire, Ewa network est un réseau de femmes actrices du développement qui a  pour objectif d’aider les femmes à prendre leur place et à développer leur potentiel. Conscient des difficultés des Congolaises à déployer leurs projets dans le pays, ce réseau a initié le challenge Ewa network, pour leur permettre de réaliser leurs micro-projets dans tous les domaines.

Ewa network se propose de soumettre des business plans de femmes aux investisseurs et organismes de crédit pour obtenir un financement des projets jugés pertinents et rentables. «Le challenge est ouvert à toutes les femmes. La seule condition est que le projet soit réalisé au Congo-Brazzaville. Pour ce premier challenge, nous avons jugé essentiel de travailler avec des partenaires techniques, notamment la Chambre de commerce de Pointe-Noire et l’IECD, qui sont des structures habilitées à aider les femmes à monter leurs projets», a indiqué Mireille Ngazo, présidente d’Ewa network.

Les inscriptions à l’appel à projets pour ce challenge ont eu lieu du 2 octobre au 2 novembre. Une dizaine de projets a été reçue. Ceux qui seront retenus pourront bénéficier d’un financement accordé par des structures comme l’APNI,  la Fédération des Mucodec, la Banque postale, l’ambassade de France et un réseau de business angel (les personnes qui se sont engagées à financer les projets des femmes).  Par ailleurs, espérant qu’il y aura d’autres sessions du challenge Ewa network l’année prochaine, Mireille Ngazo a encouragé les femmes qui n’ont pas postulé à se préparer à cette occasion. Celles qui sont intéressées par le réseau peuvent s’inscrire en ligne sur son site internet (www.ewanetwork.org).

Notons que les activités d’Ewa network se déclinent en trois pôles: le pôle atelier renforcement, le pôle accompagnement à l’entrepreneuriat et le pôle autonomisation de la femme.

Eliminatoires CAN 2021 : le Congo s’incline face au Sénégal

Le Sénégal a battu le Congo ce mercredi 13 novembre, sur un score de 2 buts à 0. La rencontre a eu lieu au stade Dior de thiès au Sénégal.

Deux buts à 0 (2-0), c’est le score qui a sanctionné le match qui opposait les Diables Rouges du Congo face au Lions de la Teranga du Sénégal. La rencontre comptait pour la première journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun.

C’est la Guinée Bissau qui est en tête de ce groupe 1,  après sa victoire (3-0) face à l’Eswatini.