Congo-Covid 19 : flambée des prix sur les marchés

Le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, Philippe Nsonde-Mondzie, a déploré, l’augmentation, sur le marché, des prix de quelques produits de première nécessité.

« La pandémie de coronavirus étant très grave, les commerçants ne devraient pas profiter de la psychose pour s’enrichir sur le dos de la population, d’où la vigilance sur les prix des denrées alimentaires, des gels hydro alcooliques, des seaux, et bien d’autres produits indispensables pour se protéger contre le Covid19 », a déclaré Philippe Nsonde-Mondzié, lors d’une communication faite devant les contrôleurs commerciaux.

Signalons qu’actuellement, le ministère du Commerce a déployé ces contrôleurs dans les marchés et établissements de commerce, pour vérifier et constater cette hausse de prix que déplore la population.

« Tous les commerçants qui fixent les prix de manière opportuniste doivent justifier la hausse à travers des factures d’achat, afin d’établir la traçabilité depuis l’achat jusqu’à la vente. »

Par ailleurs, dans le marché, certains commerçants approchés ont fait savoir que les prix des produits cités ci-dessus, sont en hausse depuis le pays où ils s’approvisionnent, à savoir la République Démocratique du Congo.

« Avec la fermeture des frontières, les grossistes ont augmenté les prix de vente. Chaque jour, les prix passent du simple au double. Pour tirer un peu de bénéfice, je suis obligé de revendre un peu plus cher », a indiqué un commerçant ayant requis l’anonymat.

Afin de stopper cette spéculation, le ministère du Commerce invite la population à contacter le numéro d’alerte ci-après : 00242 22 613 85 85

Congo : le covid 19 au centre d’un échange entre Sénat et le gouvernement

La chambre haute du parlement conduite par son président Pierre Ngolo, a échangé ce 25 mars à Brazzaville avec le gouvernement sur la pandémie du coronavirus.

Le Sénat a exprimé des préoccupations liées au fonds sur le coronavirus alimenté par l’exécutif à hauteur d’un milliard cinq cents millions francs CFA, à la création d’un comité scientifique chargé de conseiller le gouvernement à la prise des décisions sur la pandémie.

Les membres de la chambre basse voudraient savoir si le gouvernement a mis en place ce comité composé de médecins, biologistes et épidémiologistes.

Les deux parties ont aussi parlé de la capacité du pays à dépister et détecter les cas suspects, de la situation actuelle des personnes mises en quarantaine, ainsi que des sujets contacts et des mesures d’accompagnement des structures commerciales dont les activités sont suspendues.

Le Sénat s’est en outre interrogé sur la prise en charge médicale, la qualité des équipements, la quantité du personnel soignant et les structures réquisitionnées pour traiter les personnes affectées par le virus. Il a également insisté sur l’approvisionnement en médicaments nécessaires et les équipements médicaux.

La chambre haute du parlement a relevé la non observation des mesures barrières recommandées par le gouvernement dans les marchés, les transports en communs, les lieux publics.

Prenant la parole, le Premier ministre, Clément Mouamba, a expliqué que le fonds mis en place s’inscrit dans la philosophie d’avoir assez de ressources pour lutter contre la pandémie. Celui-ci a déjà reçu 1,5 milliard de francs CFA, a-t-il ajouté.

« Ce fonds n’est qu’une première mise. Les évaluations que nous faisons aujourd’hui par rapport à la connaissance de la pandémie, de toutes les conséquences et de tous les partenaires concernés pour mieux traiter les questions qui se posent dépassent les 22 milliards de francs CFA », a précisé le Premier ministre.

Il faut a renchéri ce dernier, trouver les ressources additionnelles pour abonder ce fonds. A ce jour, 401 millions de francs CFA ont été affectés au ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Selon la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, plus de 200 personnes ont été testées avec 4 cas confirmés. Ce chiffre a-t-elle indiqué risque d’accroître en attendant les résultats des 7 autres personnes qui ont développé les signes de la maladie. Tous les districts sanitaires du pays ont été renforcés dans le cadre de la surveillance épidémiologique.

La ministre de la Santé a, par ailleurs, informé que le pays réalise en moyenne 50 tests par jour et qu’en dehors du laboratoire national de santé publique basé à Brazzaville, le gouvernement est en train d’étudier les possibilités d’utiliser le laboratoire d’Oyo et d’élever le niveau du plateau technique des hôpitaux de Pointe-Noire.

Congo : le covid-19 virus au centre du conseil des ministres

Le conseil des ministres se tiendra ce jeudi 26 Mars 2020 à 10h au Palais du Peuple, sous la très haute autorité du président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Ce Conseil des ministres va se tenir jeudi dans un format normal avec la présence physique de tous les ministres présents sur le territoire national afin d’examiner entre autres, une partie des mesures permettant de répondre à l’urgence dans le pays où quatre cas du Coronavirus ont été déjà confirmés.

 

Le Congo ferme toutes ces frontières

L’annonce a été faite ce samedi 21 mars 2020, par le chef du gouvernement, Clément Mouamba.

La République du Congo vient d’enregistré son quatrième cas de coronavirus. Il s’agit d’un congolais arrivé à Pointe-Noire le 15 mars dernier. Face à cette pandémie de coronavirus qui prend de l’ampleur au monde et au Congo en particulier, le gouvernement a décidé de renforcer ses mesures de riposte contrer la propagation de cette maladie.

Le gouvernement congolais a décrété la fermeture de ces frontières terrestres, maritimes, fluviales et aériennes. Seuls les navires et vols cargos son encore autorisés en République du Congo. Une mesure qui a pris effet ce samedi 21 mars 2020.

Autres mesures, la réquisition de certaines formations sanitaires dans les départements de Brazzaville et de la cuvette en vue de leur réaménagement dans le cadre de la lutte contre la riposte du convid 19.

Congo : Todd Haskell en quarantaine chez lui à Brazzaville

Le diplomate américain a expliqué qu’il allait rester deux semaines en quarantaine pour savoir s’il avait contracté la maladie ou pas.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell a annoncé le 19 mars, sur Twitter, sa mise en quarantaine de 14 jours, après avoir plusieurs fois été en contact avec le sujet américain qui fait partie des deux nouveaux cas détectés récemment à Brazzaville.

Le diplomate américain a expliqué qu’il allait rester deux semaines en quarantaine pour savoir s’il avait contracté la maladie ou pas, lors de ses nombreux contacts avec son collaborateur, le sujet américain de 37 ans testé récemment positif au Covid-19. Accompagnant son tweet d’une photo où il sourit, l’ambassadeur américain a eu le courage de se déclarer avant que toutes les spéculations les plus folles n’occupent les réseaux sociaux ou les rues de Brazzaville.

« Je vous informe que je travaille à la maison pour observer une quarantaine de 14 jours…Je resterai à la maison jusqu’à la maison jusqu’à la fin de la quarantaine », a dit Todd Haskell.

Congo-coronavirus: deux nouveaux cas détectés à Brazzaville

Il s’agit d’un ressortissant américain et un sujet congolais, en provenance de Paris, qui ont été révélés positifs.

La République du Congo enregistre aujourd’hui trois cas de coronavirus. Une situation qui a amené le gouvernement à allonger les mesures préventives. Le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a instruit  « La fermeture des lieux de culte, la fermeture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire général, technique et professionnel ainsi que les établissements d’enseignement supérieur tant publics que privés ». L’annonce donc été fait par le Premier ministre, Clément Mouamba, mercredi 18 mars à Brazzaville.

Les deux nouveaux cas détectés le 18 mars ont observé le confinement à domicile. Ils ont saisi les services de santé dès la manifestation des premiers signes. Dans la déclaration du gouvernement, Clément Mouamba a souligné que le traçage et la recherche des sujets contacts sont en cours.

Autres mesures prises, les bars-dancing, boîtes de nuit et des établissements communément appelés VIP et caves seront aussi fermés. Les réunions ou rassemblements de plus de cinquante personnes sont également interdits. Aussi, la célébration de tous les évènements familiaux notamment les mariages, les veillées mortuaires, etc se feront dorénavant dans la plus stricte intimité. « Ces mesures sont valables trente jours à compter du 19 mars. Elles sont reconductibles en cas de besoin », a précisé le Premier ministre.

Coronavirus : suspension des vols en provenance des pays à risque au Congo

L’annonce a été faite lundi 16 mars 2020, par le Premier ministre, Clément Mouamba.

La République du Congo va suspendre les vols en provenance des pays à haut risque à partir du jeudi 19 mars prochain. C’est l’une des mesures prises par ce pays pour contrer l’évolution du coronavirus. Lundi 16 mars, à Brazzaville, le Premier ministre, Clément Mouamba, a annoncé, une dizaine de mesures visant à élever le niveau de protection des populations contre le coronavirus (Covid-19). Notamment la création d’un fonds sur le coronavirus, d’un montant d’un milliard cinq cents millions de francs CFA. Les contrôles aux points d’entrée, par la mobilisation des équipes supplémentaires de santé et de sécurité seront intensifiés et les mesures d’hygiène dans les administrations publiques et privées seront renforcées.

Il faut dire que le premier cas de coronavirus a été détecté au Congo samedi 14 mars. Suite à cela, le gouvernement a décidé de renforcer les mesures de lutte contre la maladie.

« Toutes les compétitions sportives de masse sont suspendues sur le territoire national, les salles de jeux, de spectacles et de cinéma ainsi que les restaurants en plein air sont fermés. Les évènements internationaux prévus au Congo notamment les congrès, conférences et croisades sont reportés ultérieurement », a déclaré le Premier ministre Clément Mouamba.

Il est important de signaler que, les demandes de visa d’entrée sur le territoire congolais sont conditionnées par la présentation d’un résultat négatif de test Covid-19, effectué par une institution agréée. Toutes les missions officielles à l’étranger sont reportées jusqu’à nouvel ordre.

Coronavirus : un cas détecté au Congo

Le gouvernement congolais annonce la confirmation d’un premier cas de coronavirus détecté samedi 14 mars 2020.

Dans un communiqué rendu public, le gouvernement congolais annonce la confirmation d’un cas de coronavirus dans le territoire. Il s’agit d’un ressortissant franco-congolais âgé de 50 ans, arrivé à Brazzaville depuis le 1er mars en provenance de Paris (France), après un bref séjour à Amsterdam.

« Le patient a alerté les services de santé après avoir constaté l’apparition de symptômes caractéristiques du Covid-19. Ainsi, le laboratoire national a immédiatement réalisé des tests biologiques d’usage, samedi, qui se sont révélés positifs », explique le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, qui intervenait à la télévision nationale.

Le porte-parole du gouvernement a ajouté que l’état du patient qui a été pris en charge immédiatement est stable et sa famille, notamment son épouse de nationalité française et leur fille de six ans, ont été isolées et sont sous surveillance permanente.

Le gouvernement rassure la population, qu’un traçage et la recherche des autres sujets contacts sont en cours. Il demande tout de même à toutes les personnes arrivées par le vol Ethiopian Airlines à prendre contact avec les services de santé et invite tous les congolais à respecter les règles d’hygiènes et de préventions recommandés.

Congo : vers un accord entre le gouvernement, Glencore et Trafigura

Un accord qui permettra une restructuration d’une dette de 1,7 milliard de dollars.

Le gouvernement de la République du Congo espère conclure un accord avec les négociants de pétrole Glencore et Trafigura pour restructurer une dette de 1,7 milliard de dollars avant une réunion avec le Fonds monétaire international (FMI) qui se tiendra le mois prochain. L’information a été donnée par Maixent Raoul Ominga, le patron de la société publique du pétrole (SNPC).

La restructuration des prêts garantis par le pétrole congolais accordés par les négociants suisses est une condition préalable à de nouveaux décaissements du FMI. Ceci, conformément au programme de prêts de 449 millions de dollars sur trois ans, conclu en juillet dernier entre l’institution et Brazzaville. Déjà 45 millions ont été débloqués sur l’enveloppe totale.

Des sources proches du dossier ont confié à Reuters, il y a quelques semaines, que les pourparlers entre la République du Congo et les négociants en énergie suisses avaient échoué après que les entreprises eurent rejeté une réduction de la dette. Dans le cadre des nouvelles négociations, si les négociants acceptent une valeur inférieure par rapport au marché des actifs, le Congo dépensera moins pour le service de la dette.

Le FMI a estimé le fardeau de la dette de la République du Congo à près de 9,5 milliards de dollars, soit 85,5 % de son PIB, lorsqu’il a approuvé son programme de prêt triennal.

Congo : chiffres-clés de l’usage d’Internet

La République du Congo enregistre près d’une cinquantaine de FAI pour le bonheur des internautes et des entreprises.

Il y a quelques années encore, une étude menée par des experts a affirmé que le Congo figure parmi les pays de l’Afrique où le taux d’accès à l’internet haut débit est un des plus faibles. Mais, au fil des années, de plus en plus d’Africains sont inclus dans le numérique et de nombreux opérateurs ont fait leur apparition sur le marché.

Une cinquantaine de fournisseurs d’accès Internet

Aujourd’hui, la concurrence bat son plein dans le secteur d’Internet au Congo. Le pays enregistre près d’une cinquantaine de FAI pour le bonheur des internautes et des entreprises. Parmi les plus grands fournisseurs de services Internet dans le pays figure Microcom RDC. L’opérateur est d’ailleurs le premier ayant proposé des services Internet sans fil dans le pays. Un sondage mené par Eventsrdc.com le place à la tête des meilleurs fournisseurs d’accès à Internet en 2019. Il est suivi par Kin Wifi et Orion Com.

Actuellement, les opérateurs dans le pays utilisent des technologies différentes pour proposer leurs services. Il y a d’abord la technologie 3G/4G proposée notamment par les opérateurs de téléphonie mobile locaux. Les accès Internet peuvent être directs en utilisant un smartphone, ou indirects via l’utilisation d’un modem comportant une carte SIM. Ensuite, il y a la technologie Wireless. Celle-ci repose sur une Boucle Locale Radio (WiFi ou Wimax). Puis, on trouve la technologie VSAT qui permet aux utilisateurs de se connecter à un satellite pour accéder à Internet. Enfin, la fibre optique permet de se connecter directement au backbone Internet mondial sans relais satellite.

Parmi les FAI proposant des accès 100 % fibre optique figure GBS Optical Fiber et Élite Neworks Premium. Le principal avantage de cette technologie est qu’elle est très peu sensible à la météo. En fonction des besoins des utilisateurs, les opérateurs proposent une offre bande passante dédiée et partagée, ainsi que des services au volume, illimités et limités. Le pays compte également un grand nombre de FAI proposant des accès Internet par satellite à ne citer que VSAT Satellite Broadband, BusinessCom VSAT, OneWeb Broadband Satellite, SpaceXBroadband Satellite et Thuraya IP. La technologie satellitaire offre une couverture très large. En revanche, comparée à la fibre optique, elle est un peu plus sensible à la météo. Des fournisseurs tels que Ajywa Telecom Standard Plus Internet quant à eux proposent aux internautes des accès web via la technologie DSL. Airtel Congo, Africell, Orange et Vodacom sont aussi présents sur le marché et proposent des accès Internet au grand public. Selon les chiffres, ces 4 opérateurs ont enregistré en 2019 une hausse de 18,47 % des souscriptions aux services Internet mobile. En termes de revenus, leurs services Data mobile ont généré 53,63 79,94 millions USD durant le second trimestre de l’année 2019.

Une autre étude effectuée en ligne par Target révèle que 84 % des utilisateurs sondés accèdent à Internet en se servant d’un appareil mobile (tablette, ou Smartphone). Selon cette même étude, les applications sociales, dont Facebook et Whatsapp, sont les plus utilisées par les internautes. En revanche, l’écoute de la musique en ligne fait partie des activités qui les intéressent le moins. Opéra Miini reste le navigateur le plus prisé par les utilisateurs.

Internet a ouvert le champ à de nouveaux métiers au Congo

L’arrivée d’Internet dans le paysage des entreprises dans la RDC a fait naître de nouveaux métiers. Cela a ouvert le champ à de nouvelles formes de communication en entreprises. Ce qui les a contraint à proposer de nouveaux postes comme : webmarketeur, social media strategist, traffic manager, etc.

Internet a également permis à ceux qui rêvent d’exercer en indépendant de lancer leur propre business. Il existe aujourd’hui un grand nombre de métiers pouvant être exercés en freelance. On peut par exemple devenir référenceur web, assistant virtuel, formateur en ligne, etc. Grâce à Internet, on peut même voyager et parcourir le monde tout en travaillant. Lancer une boutique en ligne figure par exemple parmi les activités que peuvent lancer un digital nomad. Pour cela, il peut créer une boutique shopify et vendre des produits en ligne en optant pour le dropshopping. Grâce à cette technique, il n’est pas nécessaire d’avoir une importante somme d’argent pour pouvoir lancer sa boutique. En effet, l’entrepreneur n’a pas besoin d’acheter des produits en stocks. Il doit juste passer par un dropshipper ou un fournisseur et sélectionner les produits qu’il souhaite proposer sur son site e-commerce. Il lui transfère également les commandes reçues et c’est le fournisseur qui se charge du packaging et de la livraison des clients.

Le blogging est une autre activité que peut exercer un digital nomad. Il suffit de trouver des thèmes qui intéressent les internautes. Puis, quand le blog commence à générer du trafic, le blogueur peut commencer à le rentabiliser via l’affiliation, la vente d’articles sponsorisés, la mise en place de bannières publicitaires, etc. Pour augmenter ses revenus, il peut créer plusieurs blogs.

Le Congo désormais relié au Cameroun par un tronçon routier de 300 km

La route dite d’intégration, inaugurée par le chef de l’État congolais, relie la localité de Ketta, au Congo, et le poste frontière de Ntam. Elle fait partie du corridor Brazzaville-Yaoundé.

Sous un soleil de plomb juste après avoir coupé le ruban marquant la mise en service de ce tronçon routier, le président Denis Sassou Nguesso a parcouru sans encombre les 63 kilomètres qui séparent la ville de Souanké et le poste frontalier de Ntam où il est arrivé sous une menace de pluie.

« Le village que vous voyez de l’autre côté, c’est Ntam Cameroun. Et, nous étions tout à l’heure à Ntam Congo. Le Congo relié au Cameroun, nous y sommes », se réjouit le président congolais.

Restaurateur de nationalité camerounaise installé au Congo depuis presque quinze ans, Méféré Mohamed, salue la réalisation du projet.

« Grâce à Dieu, aujourd’hui c’est comme un rêve qui se réalise. Nous pouvons aujourd’hui quitter Souanké (au Congo) à 6h du matin et qu’on se retrouve à Yaoundé à 15h. Cette route de la CEMAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) nous rend la vie plus légère et plus facile », se félicite  Mohamed.

Député à l’Assemblée nationale, Henri Zoniaba invite les jeunes des villes et villages desservis par la route au travail de la terre, afin de donner sens à son statut de route d’intégration et d’intérêt économique.

« J’invite les populations de la Sangha [région congolaise traversée par la route, ndlr] à tout faire pour viabiliser cette route, sinon à quoi elle nous servirait », dit Zoniaba.

Après le Gabon en 2014, le Cameroun est le deuxième pays de la sous-région relié au Congo par une voie bitumée.

Cette voie de communication destinée au désenclavement de l’hinterland des deux pays a coûté 103 milliards de FCFA. La Banque africaine de développement (BAD) l’a préfinancée à 90%.

Coronavirus : le Congo renforce les mesures de prévention

Dès leur arrivée au Congo, les voyageurs en provenance de France, la Chine, la Corée du Sud, de l’Iran et de l’Italie seront placés en quarantaine.

L’information a été donnée dans une circulaire datée du 04 mars dernier, par le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Claude Gakosso. Les passagers en provenance de la Chine, la France, l’Italie, l’Iran et la Corée du Sud seront placés en quarantaine de 14 jours à leur arrivée au Congo.

« Dans le cadre de la prévention de l’importation du COVID-19, tout passager en provenance des pays à risque sera mis en quarantaine à son arrivée en République du Congo », a indiqué le ministre.

On peut lire dans la circulaire qu’après pratique des tests du Covid-19 sur tous les passagers, « si les résultats sont négatifs, les passagers demeurent en quarantaine pendant quatorze (14) jours, période d’incubation ».

Et aussi qu’en cas de résultats positifs, la note ministérielle indique que « les passagers seront pris en charge, conformément aux procédures mises en place ».

Congo : du pétrole qui sent la tourbe

La découverte d’un immense gisement de pétrole en République du Congo, semble plus fictionnelle que réelle mais pourrait permettre d’obtenir des aides pour la protection de l’environnement.

En coopération avec le réseau européen d’investigations journalistiques (EIC) et l’ONG Global Witness, le magazine allemand « Der Spiegel » s’interroge sur l’annonce faite par le président de la République du Congo de « la présence de réserve pétrolière de très haute qualité » dans le bloc dit du « Ngoki » au nord du pays. Denis Sassou-Nguesso reprenait, le 15 août dernier, lors du 59e anniversaire de l’indépendance de son pays, l’affirmation par une compagnie pétrolière congolaise d’une découverte de 359 millions de barils de réserve d’or noir. Ce qui aurait permis de multiplier par quatre la production pétrolière du Congo-Brazzaville.

Son président liait l’éventualité de l’exploitation pétrolière à l’environnement. Ces réserves se trouveraient dans des tourbières qui enfermeraient quelque 30 milliards de tonnes de carbone, selon le journal. Sassou-Nguesso a affirmé que son pays voulait « servir l’humanité » en protégeant ces tourbières, mais qu’il avait également le « droit au développement » et qu’il attendait toujours les compensations promises. Ou, en d’autres termes, soit la communauté internationale paye pour l’environnement, soit des forages seront autorisés dans ces écosystèmes.

En septembre, le président Emmanuel Macron, toujours selon le « Spiegel », signait à Paris une lettre d’intention promettant une aide, avec l’Allemagne, de 60 millions d’euros. Or cette découverte d’immenses réserves semble bien « être imaginaire. L’Europe s’est apparemment fait avoir », affirme le journal. D’autant plus que Total et Shell avaient déjà prospecté dans cette région il y a quelques années et affirmé que l’exploitation ne serait pas rentable. Il est vrai que le Congo est aujourd’hui sous forte pression financière. Il vient d’ailleurs d’obtenir 450 millions de dollars du FMI sur trois ans.

Coronavirus: le Congo renforce les mesures préventives

Le gouvernement congolais a décidé, à compter du 3 mars 2020, de mettre en quarantaine tous les passagers venant des pays classés à risque et plus exposés au coronavirus.

Le Congo n’a pas encore enregistré de cas confirmé. De coronavirus. Mais pour plus de précaution, le gouvernement veut tout de même renforcer les mesures préventives. Le Congo va désormais mettre en quarantaine les passagers en provenance des pays classés à risque.

La ministre de la Santé et de la Population a annoncé la mesure devant la presse. Jacqueline Lydia Mikolo a été explicite, citant nommément les pays concernés. « Toutes les personnes qui viennent des pays à haut risque seront mises en quarantaine. Il s’agit de la Chine, de la Corée du Sud et de l’Iran. Des personnes venant de ces pays seront dorénavant .mises en quarantaine dès leur arrivée au Congo. Il ne s’agit pas seulement des ressortissants de ces pays, mais de toute personne venant de ces pays, autrement dit, personne de nationalité congolaise ou autre », a déclaré la ministre.

Jacqueline Lydia Mikolo, également en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, a déconseillé aux Congolais de se rendre dans les pays touchés, sauf cas de nécessité. « Nous recommandons aux ressortissants congolais de ne pas se rendre dans les zones d’épidémie sauf nécessité », a-t-elle insisté.

Le centre de mise en quarantaine des personnes suspectes est basé à Kintélé, une commune située au nord de Brazzaville. Ce centre est un hôtel de luxe d’une centaine de chambres où ont été logées plusieurs délégations ayant pris part aux onzièmes Jeux africains que Brazzaville a abrités en 2015. L’on y trouve des médecins formés pour la prise en charge de potentiels malades.

Congo : suspension du maire de Brazzaville et le coronavirus font la Une de la presse

La presse congolaise traite du coronavirus et de la suspension du maire de Brazzaville. « Coronavirus : Le gouvernement élargit les mesures préventives », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville.

Citant le ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, ce quotidien renseigne « le gouvernement a décidé de la mise en quarantaine des personnes en provenance non seulement de la Chine continentale, mais aussi des pays à haut risque ».

« De plus en plus des personnes animées par la peur de l’expansion du coronavirus envahissent les pharmacies pour se procurer les masques chirurgicaux ou cache-nez qui du reste ne sont pas adaptés à se protéger contre l’épidémie», écrit Les Dépêches de Brazzaville.

Le Patriote revient sur le fait que jusqu’ici « aucun Congolais même résidant à l’étranger n’est atteint ».
Cet hebdomadaire s’en prend à « certains individus de mauvaise foi qui diffusent sans cesse de fausses information sur le Congo et sa diaspora en Chine en rapport avec cette épidémie, à travers les réseaux sociaux ».

La Semaine Africaine revient sur la suspension du maire de Brazzaville et écrit: « Christian Roger Okemba a été remplacé ». Ce journal rappelle qu’il a été démis afin de « mener les investigations appropriées sur les irrégularités constatées dans la gestion administrative et financière de la commune ».

« Cette suspension est une première dans l’histoire de la municipalité de Brazzaville, où un maire est déchu de ses fonctions suite à une pétition des élus locaux », poursuit La Semaine Africaine, là où Le Patriote s’interroge : « Quels lendemains pour Christian Roger Okemba ? ».

Haute autorité de lutte contre la corruption : 413 dossiers de candidature reçus

Un mois et quatre jours après l’appel à candidature lancé par le gouvernement, le comité de sélection des dossiers à la Haute autorité de lutte contre la corruption a procédé, le 17 février à Brazzaville, à l’ouverture des plis sous la présidence du ministre de la Justice et vice-président dudit comité, Ange Aimé Wilfrid Bininga.

Au total quatre cent treize dossiers de candidature ont été reçus par le comité de sélection pour trente-cinq postes à pourvoir. Le vice-président de cette instance a indiqué, à la presse, qu’après cette étape, les dossiers de candidature vont être transmis au comité d’évaluation qui siègera, pendant environ quinze jours, pour examiner chaque dossier suivant les critères définis.

Par la suite, a-t-il poursuivi, on établira les listes restreintes par ordre de mérite des candidats aux différents postes. La commission d’évaluation retransmettra son rapport à la coordination générale qui procédera à l’identification des candidats aux différents postes, a-t-il dit.

Les candidatures retenues pour les postes de président et de secrétaire général seront soumises à la signature du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a-t-il précisé. Pour les autres postes, c’est le Premier ministre, chef du gouvernement qui actera par décret.

Dans son mot liminaire prononcé avant l’ouverture des plis, le vice-président du comité de sélection a rappelé l’importance de la Haute autorité de lutte contre la corruption. « Les attentes sont fortes aussi bien au niveau national qu’international voire de nos partenaires. La lutte contre la corruption est un grand défi pour les gouvernants qui militent actuellement pour l’assainissement des finances publiques », a déclaré Ange Aimé Wilfrid Bininga.

Notons que vingt-trois personnes ont postulé au poste de président de l’institution et quarante-deux à celui de secrétaire général. Les trois cent quarante-huit autres postes sont réservés aux chefs des départements et des divisions.

Congo : la capacité de la Centrale électrique portée à 450 MW

L’augmentation de la capacité de la CEC va renforcer la production énergétique nationale et réduire les délestages dans les deux principales villes du pays.

La Centrale électrique du Congo (CEC) s’est dotée d’une troisième turbine qui va porter sa capacité de production de 300 à 450 mégawatts (MW), a appris mercredi 12 février, à Brazzaville de source proche du ministère congolais de l’Energie et de l’Hydraulique.

Cette troisième turbine sera lancée officiellement dans les prochains jours.

L’augmentation de la capacité de la CEC va renforcer la production énergétique nationale et réduire les délestages dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, où les habitants ne disposent toujours pas d’électricité de façon permanente.

Installée à Côte Matève, la banlieue sud-est de Pointe-Noire au bord de l’océan, la CEC est le résultat de la coopération entre le Congo et le groupe énergétique italien Eni.

A partir du gaz naturel, la CEC fournit 60% de l’électricité utilisée au Congo. Le pays dispose d’une capacité installée d’un peu plus de 500 MW pour des besoins estimés à environ 600 MW.

Au Congo, les taux d’accès à l’électricité sont de 47% en zone urbaine et 5% en zone rurale, selon les chiffres officiels.

Préparation CHAN 2020 : le Congo invite son voisin la RDC

Dans le cadre d’un tournoi international qu’organise la République du Congo, le pays de Sassou N’Guesso fait appel à la République Démocratique du Congo.

Le Congo va accueillir à la mi-février, un tournoi amical international inscrit dans le cadre de la préparation du CHAN 2020, auquel participeront les Diables Rouges. Ce tournoi attend deux sélections hormis le pays hôte ; le Cameroun et la RDC.

On se souvient que lors du Tournoi International de Football de la RDC (TIFOCO), organisé à Kinshasa il y a peu, la RDC avec son équipe nationale des joueurs locaux devra prendre part à une autre compétition toujours de connotation amicale. C’est à l’autre bord de la rive du fleuve Congo, dans la ville Brazzaville que la RDC s’était tournée.

Le Congo a pris part à la première édition du TIFOCO organisée en RDC. Comme pour rendre la pareille à son voisin le plus proche, le Congo a fait une invitation à son voisin.

Coronavirus : aucun cas enregistré au Congo

La ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo a déclaré le 4 février à Brazzaville que le Congo n’avait aucun cas déclaré du coronavirus.

« Dès le début de la maladie en Chine, le gouvernement congolais a pris mis un dispositif de contrôle des passagers en provenance des pays étranger. Aujourd’hui nous sommes allés faire le constat sur son fonctionnement. Aujourd’hui en Afrique et au Congo, il n’y a pas encore un cas déclaré du coronavirus », a souligné Jacqueline Lydia Mikolo.

Assisté de ses collègues de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, des Transports et de la marine marchande, Fidèle Dimou et de la Communication et des médias, Thierry Moungala, Jacqueline Lydia Mikolo a fait savoir que le dispositif mis en place dans les frontières fonctionne normalement. « Ce dispositif qui consiste à équiper le personnel en bavettes, solutions hydro-alcooliques, thermo-flash et gants est le même à l’aéroport Maya-Maya, au Beach de Brazzaville, à Ouésso et à Pointe-Noire », a-t-elle précisé.

Jacqueline Lydia Mikolo a aussi visité l’hôtel de la Concorde à Kintélé qui devra être transformé en centre d’isolement au cas où un cas de coronavirus venait à être détecté.

Le représentant de l’OMS Congo, Lucien Manga a souligné que le Congo a mis en place un dispositif de prévention recommandé par son organisme. « L’OMS a dépêché au Congo un technicien qui devra accompagner le gouvernement dans les techniques de prévention contre le coronavirus », a-t-il dit.

Congo : le Congo et l’Autriche renforcent les relations

Dans le but de renforcer ses relations avec les parlements africains, une délégation des parlementaires autrichiens, conduite par Axel Kassengger, a échangé le 3 février à Brazzaville avec le bureau de l’Assemblée nationale.

La partie congolaise était représentée par le deuxième secrétaire de la chambre basse du parlement,  Joseph Kignoumbi kia Mboungou.

« L’objectif de notre  tournée se résume à la connaissance  du parlement congolais. Nous envisageons également de  créer des relations entre les parlements de nos  deux pays », a déclaré Axel Kassengger à l’issue des échanges. Pendant les entretiens, la délégation autrichienne a présenté  aux députés  congolais le  fonctionnement de leur  parlement  qui, d’après Axel Kassengger, existe depuis cent ans.

Un film retraçant la composition de celui-ci  a été projeté afin d’édifier les députés congolais sur la place qu’occupe chaque parti politique autrichien  au sein de cette institution.  L’Autriche, a souligné le chef de la délégation,  compte cinq grands partis politiques parmi lesquels le parti socialiste, le parti libéral, le Centre-droit.

Située au centre de l’Europe, l’Autriche a une superficie de 84.000 km2 et compte 8 millions d’habitants avec un budget annuel  qui s’élève à 80 milliards d’Euros.  Elle a pour capitale Vienne.  L’Autriche a une industrie très développée. Après Brazzaville, la délégation autrichienne s’est rendue  à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Notons que le chef de la délégation des parlementaires autrichiens est membre de l’association d’amitié entre le parlement autrichien et les parlements d’Afrique au sud du Sahar.

Le Congo essaye de s’accorder avec les traders Glencore et Trafigura

Le FMI n’a pas approuvé de décaissement de nouvelle tranche d’aide au pays, faute d’accord de Brazzaville avec ses créanciers Glencore et Trafigura.

Après avoir validé, le 11 juillet 2019, un programme triennal de 448,6 millions de dollars sur trois ans à destination de la République du Congo, le FMI avait immédiatement débloqué 44,9 millions de dollars, et soumis la suite des décaissements à des examens semestriels.

Mais le 17 janvier dernier, la réunion de son conseil d’administration qui s’est penchée sur le pays n’a pas débloqué de nouvelle tranche d’aide, précisant que les autorités du pays avaient demandé plus de temps pour atteindre leurs objectifs de restructuration de la dette commerciale du pays.

Pays-Bas : l’agriculture congolaise au centre d’un forum

L’annonce a été faite par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Ndjombo, lundi 27 décembre 2020.

Ce forum dénommé Grow Congo invest in agriculture, vise à promouvoir les investissements dans le secteur public et privé afin de réaliser l’ambition de transformer l’agriculture congolaise.

Il faut le dire, le programme congolais de développement 2018-2022 fait de l’agriculture un secteur principal de la croissance et de la diversification de l’économie pour une autosuffisance alimentaire dans le pays.

Eliminatoires Coupe du monde U20 : le Congo bat l’Angola

La formation des Diables rouges dames des moins de vingt ans de football a battu, 2-0, les Welwitschia de l’Angola, le 19 janvier au stade Alphonse Massamba-Debat.

Les Congolaises qui ont pour la plupart porté le maillot de l’équipe nationale que lors de cette confrontation ont reconnu le poids de la charge qui les incombe. Leur détermination dès l’entame du match pouvait tout dire. La rencontre n’a certes pas suscité l’engouement du public dans son ensemble mais, quelques spectacles isolés, digne du football féminin ont donné un sens à ce match qui a opposé deux pays d’Afrique centrale.

Si le Congo a tenté d’accélérer et monopolisé le ballon durant les quarante-cinq premières minutes, les Angolaises n’ont fait que subir les attaques « stériles » des locaux, menées par le trio Doris Senga, Diane Carine Ossiethe et Queen Dzoussi ; grâce à la technicité dans la distribution des passes de la capitaine Adolphine Dembélé.

L’effort des Diables rouges a été récompensé à la cinquante cinquième minute suite à la puissante frappe de Doris Senga. Un tir bien cadré, laissant inerte la gardienne angolaise. L’entrée en jeu de Maria Marlene Da Silva du côté des Welwitschia a donné un nouveau souffle aux siennes mais la défense congolaise est restée impeccable. Cette stabilité défensive a permis à l’attaque congolaise de bien s’exprimer puisque Queen Dzoussi a doublé la mise dans le temps additionnel, précisément à la quatre-vingt treizième minute de jeu.

En attendant le match retour qui aura lieu dans deux semaines à Luanda, en Angola, l’entraîneur de la formation angolaise a estimé que ses filles sont venues découvrir et elles souhaitent maximiser lors du match retour. « C’était dure, nous avons joué avec des filles de seize et dix-sept ans, nous voulions faire au moins un match nul mais le Congo était meilleur. Nous allons analyser ce match afin de bien préparer la manche retour, en modifié peut-être l’effectif », a indiqué Sandra Diaz.

Pour sa part, Berjona Mbemba a invité la tutelle a organisé de façon régulière les compétitions féminines sur le plan national afin de permettre aux athlètes congolais de bien affronter les échéances internationales. « Pour moi, deux zéro c’est déjà un acquis parce que nous avons découvert l’équipe adverse sur le terrain. Cette sélection a été convoquée rapidement avec les moyens de bord. Je demande à la Fédération de continuer à nous soutenir et nous encourager. Faisons confiance à cette jeune équipe car c’est seule la capitaine qui est habituée à ce genre de match. Je demande la reprise du championnat, cela nous permettra d’avoir un bon temps de jeu », a souligné le coach du Congo.

Après cette étape, les meilleures équipes s’affronteront avec les gagnants des autres régions d’Afrique en vue d’obtenir un ticket pour la phase finale de la coupe du monde féminine U20, Costa Rica- Panama 2020.

Résultats de tous les matchs

Namibie 0-7 Botswana

Soudan du Sud 0-5 Algérie

Tanzanie 2-1 Ouganda

Congo Brazzaville 2-0 Angola

Liberia 3-0 Guinée

Egypte 3-5 Maroc

Sierra Leone 0-1 Sénégal

Zambie 0-2 Afrique du Sud

Malawi 1-1 Zimbabwe

Burundi 0-5 Ethiopie

Burkina Faso 3-2 Gambie

Mauritanie 0-6 Guinée Bissau

Congo : la commission de l’UNESCO s’engage à vulgariser l’ODD 4

L’ODD 4  vise à assurer une éducation inclusive et équitable de qualité, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous.

Le secrétaire général de la commission nationale congolaise de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Gabriel Bokoumaka a indiqué le 14 janvier à Brazzaville que son entité comptait contribuer aux efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de la vulgarisation l’objectif du développement durable (ODD 4).

« Ce séminaire animé par des spécialistes en planification et en analyse des statistiques de l’éducation apportera des informations aux cadres des administrations scolaires sur des thématiques directement liés à la mise en œuvre de l’objectif de développement durable numéro 4 », a expliqué Gabriel Bokoumaka à l’ouverture du séminaire, atelier sous-régional sur le suivi de l’exécution de l’ODD 4 éducation pour tous, inclusive et de qualité 2030.

« L’ODD 4  vise à assurer une éducation inclusive et équitable de qualité, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous », a-t-il précisé.

Le présent atelier vise à analyser les stratégies nationales de la planification, renforcer les capacités des planificateurs de l’éducation et des responsables des politiques éducatives pour un bon suivi de l’exécution de l’ODD 4, à l’horizon 2030.

« Ce séminaire-atelier a constitué l’amorce d’une étape importante, celle de l’intégration de l’ODD 4 dans la gestion de notre système éducatif et du renforcement des mécanismes de coopération sous-régionale », a dit le président de la commission nationale congolaise de l’UNESCO Jean Bruno Itoua.

Cet atelier a réuni les experts des pays de la sous-région : le Cameroun, la Gabon, le Congo et la République Démocratique du Congo.

Congo : plaidoyer pour l’élaboration des normes de certification de bois

Cette conférence de presse, organisée le 10 janvier 2020 à Brazzaville, a enregistré la présence des parties prenantes au processus, les pouvoirs publics, les exploitants forestiers, la société civile.

La République du Congo Brazzaville ambitionne contribuer efficacement dans le renforcement de la gouvernance forestière dans le Bassin du Congo. C’est dans cette optique que le point focal certification forestière au ministère de l’Economie forestière, Paulette Ebina et le président de l’ONG PAFC Congo, Brice  Severin Pongui ont conjointement fait face à la presse dans le dessein de situer les parties prenantes sur les engagements à venir, notamment sur leurs contributions en ce qui concerne l’élaboration des normes de certification de gestion forestière et de la chaîne de contrôle du système panafricain de certification forestière  (PAFC) Bassin du Congo.

Rappelons que les membres du Forum, suite aux échanges et débats tenus à Libreville du 25 au 29 novembre 2019 lors du premier atelier régional d’élaboration des normes de certification de PAFC Bassin du Congo, ont arrêté les premières versions des normes de gestion durable des forêts et de chaîne de contrôle.

« Toutes les parties prenantes se doivent d’apporter leurs commentaires afin que nous améliorons les normes qui ont été élaborées notamment les normes de gestion durable, des exigences (indicateurs) des textes au niveau international et national mises en exergue pour la gestion durable de nos ressources forestières  en matière sociale et d’égalité forestière », a indiqué le point focal certification forestière au ministère de l’Economie forestière, Paulette Ebina.

Le point de vue, l’apport et les commentaires des acteurs permettront d’amender le document de sorte qu’il soit tangible et rigide. Celui-ci évoque plusieurs aspects notamment environnementaux, sociaux, biodiversité, droit des populations autochtones. Ces normes viennent donc en appui des législations nationales, a-t-elle ajouté.

Notons que, dans le cadre  du processus d’élaboration de ces normes, deux consultations publiques sont organisées pour permettre aux parties prenantes de commenter et apporter des propositions sur les versions de normes soumises à la consultation publique en vue de leur ajustement par les membres du Forum. Lancée le 13 décembre 2019, la première consultation durera soixante-trois jours, elle s’achèvera le 14 février 2020.

De l’avis de Brice severin Pongui, « il est important que le public prenne part à ce processus  afin qu’une transparence soit observée. Toutes les parties prenantes intéressées par la gestion forestière durable sont appelées à faire leurs commentaires sur les éléments positifs ou négatifs qu’elles pourraient trouver dans chaque indicateur composant ou constituant ces normes en cours d’élaboration ».

Rappelons que le PAFC est un système panafricain de certification forestière que le gouvernement congolais a voulu et porté par la sous-région dans le Bassin du Congo. Ce dernier sera développé dans trois pays, à savoir le Congo, le Gabon et le Cameroun. Le PAFC-Congo, quant à lui, a pour but de mettre en œuvre l’initiative d’élaboration de ces normes au niveau national. Celles-ci seront par la suite reconnues au niveau international par le programme international de reconnaissance des certifications forestières.

Le Canada entend soutenir le Congo financièrement

La ministre canadienne du développement international, Karina Gould a rencontré le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, le mardi 14 janvier, au palais présidentiel du plateau.

La paix, la sécurité, le commerce en Afrique, mais surtout les conséquences du dérèglement climatique ont constitué le menu des échanges entre les deux personnalités.

Les fortes pluies qui se sont abattues à Brazzaville et à l’intérieur du pays ont laissé derrière elles beaucoup de sinistrés. Face à la catastrophe, le gouvernement a lancé un appel à l’aide des pays amis. Sensible à cet appel, le gouvernement canadien a dépêché sa ministre du développement international à Brazzaville pour apporter son soutien aux victimes.

Ce sujet a été au centre des entretiens entre Denis Sassou-N’Guesso et Karina Gould. « Nous avons parlé des enjeux que nous avons en commun, entre le Congo et le Canada, ce que nous avons commencé sur les changements climatiques », a déclaré la ministre canadienne au sortir de l’audience, avant d’annoncer que son pays, le Canada apporte de l’aide financière au Congo pour aider les victimes des inondations. « J’ai réaffirmé l’aide financière que le Canada apporte aux organisations qui vont assurer la sécurité de la nourriture et aussi aider les personnes qui sont affectées par ces inondations », a affirmé Karine Gould. Elle a précisé que le Canada « apporte 280 milles dollars canadiens au PAM et à la Caritas ».

L’hôte de Denis Sassou-N’Guesso se dit être réconfortée par le fait que son pays, soit parmi les donateurs au fonds d’urgence au bénéfice du Congo. En effet, selon Karine Gould, l’ONU a annoncé l’octroi d’une aide de près de 609 millions de dollars américains au Congo pour les victimes des inondations.

Le Canada, a-t-elle ajouté, reconnait l’engagement du Congo dans le domaine de la protection de l’environnement et entend s’investir pour renforcer le leadership du président Denis Sassou-N’Guesso en faveur de la lutte contre les changements climatiques.

Les deux personnalités ont également évoqué d’autres questions, notamment la paix, la sécurité et la stabilité du continent africain : « Nous avons aussi parlé de la paix et de la sécurité dans la Région », a poursuivi la ministre canadienne. A ce sujet, Mme Karine Gould a, d’ailleurs reconnu le rôle majeur que joue le président congolais dans la préservation de la paix en Afrique : « Nous reconnaissons l’intérêt d’avoir la stabilité dans la région des grands lacs », a déclaré Karine Gould, pour qui son pays, le Canada accorde de l’importance à la paix et la sécurité en Afrique.

Denis Sassou N’Guesso et Karina Gould ont aussi évoqué l’accord relatif à la zone de libre libre-échange continentale africaine signé en juillet 2019. Cet accord constitue une véritable opportunité de développement pour Afrique, a relevé la ministre canadienne du développement international.

Le Canada et le Congo affichent ainsi leur volonté de porter haut leurs relations bilatérales.

Le Congo entend valoriser le bambou

Un protocole d’accord de partenariat a été signé entre le ministère de l’Economie forestière et le Fonds national de développement du Congo  pour la valorisation du bambou.

La République du Congo poursuit sa politique de diversification de son économie. Bientôt, le bambou sera industrialisé pour devenir un pilier de l’économie verte de ce pays. Le président directeur général du Fonds national de développement du Congo (FNDC) Huo Kouyin l’a d’ailleurs confirmé le 8 janvier à Brazzaville.

« Nous prévoyons de mettre en place un Fonds industriel des bambous en vue de promouvoir la planification et le développement de l’industrie du bambou en un développement rapide. Nous mettrons également en place l’institut de recherche en économie des ressources en bambou », a révélé Huo Kouyin

Le protocole d’accord de partenariat entre le ministère de l’Economie forestière et le Fonds national de développement du Congo  pour la valorisation du bambou a été signé.

Huo Kouyin a indiqué que ce projet d’une valeur de près de 100.000 milliards de Francs CFA ouvrira plus de 5.000 emplois aux congolais. Ce qui réduira la pauvreté pour contribuer au développement social et économique du pays.

Le FNDC entend concrétiser l’initiative du développement de la filière bambou au Congo en  construisant des plantations de bambous appelées bambouseraies. « Le Congo a de vastes zones de savane, le rôle du développement économique est peu probable, en particulier les ressources forestières sont insuffisantes, mais aussi entrave sérieusement le développement économique du Congo », a fait savoir Huo Kouyin qui a promis mettre en place des  idées innovatrices pour construire une économie florissante et prospère.

Ce bambou sera exploité et commercialisé afin d’être valorisé à travers l’implantation des usines de transformation de bambous en débités, aliments, textiles et bien d’autres produits finis, a défini  le  directeur général du FNDC Joseph Ngouilou dans l’article premier du titre de  ce protocole d’accord de partenariat signé entre les deux parties prenantes, qui contribuera également à promouvoir l’artisanat et à contribuer à la formation et au renforcement des capacités des congolais.

Pour sa part, la ministre de l’Economie forestière Rosalie Matondo a indiqué qu’en 2018, quelques cadres congolais avaient été en stage en Chine  dans l’objectif de s’imprégner des techniques de domestication et de transformation des bambous qui constituent de précieux puits de carbone. « Les bambous absorbent beaucoup plus de gaz carbonique que les plantations d’autres espèces d’arbres, soit environ 62 tonnes par hectare, cela corrélé à une production d’oxygène de près de 35 % » at-elle expliqué.

Rosalie Matondo a expliqué que le bambou s’utilisait en construction, à l’échafaudage, il servait de  toit, de mur, de parquet, de chaise, de banc, de lit, de clôture, de ponds, de canalisation d’eau, de gouttière pour la collecte d’eau de pluie et qu’il s’utilisait en guise de corde pour prendre de l’eau dans un puits .Il est également comestible sous forme de pousses, de boissons, de médicaments et contribue à la fabrication des ustensiles de cuisine des briquettes de charbon pour lutter contre la dégradation des ressources ligneuses.

Mucodec : les activités reprennent progressivement

Une partie du personnel a entamé une grève depuis le 6 janvier, ils réclament une augmentation des salaires et des meilleures conditions de travail.

Les grévistes et les dirigeants sociaux devront entamer des négociations pour essayer de désamorcer la crise qui affecte le réseau des Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec). Difficile d’avoir un responsable des grévistes et quelques journalistes qui ont essayé d’aborder ces derniers ont été violemment repoussés ; ce qui traduit la tension persistante parmi les travailleurs de la microfinance.

Du côté de la direction générale des Mucodec, l’on tente de minimiser l’impact de la crise sociale. D’après le directeur commercial, Ghislain Arsène Mvouama, le mouvement ne concerne qu’une partie des travailleurs. « Nous avons fait face à une grève qui a duré deux jours organisée par une partie des travailleurs des Mucodec (… ) L’activité a repris normalement dans l’ensemble du réseau Mucodec, toutes les agences sont ouvertes et peuvent accueillir des sociétaires (clients) pour toutes les différentes opérations », a assuré Ghislain Arsène Mvouama.

La présence policière constatée au sein de l’agence centrale, a-t- il poursuivi, est préventive dans le but de sécuriser les locaux en cas d’abus et d’agitations. Puisqu’une autre partie des syndicalistes fustigent le non-respect de la procédure légale par les grévistes. Cette branche du personnel est favorable avec la direction générale.

Sinistrés des inondations au Congo : la Chine fait un don de plus de 300 millions FCFA

Les documents ont été paraphés par l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, et le secrétaire général du ministère congolais des Affaires étrangères, Cyprien Sylvestre Mamina, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

La première enveloppe d’une valeur de 500.000 dollars, soit 300.264.955 francs CFA provient de la Croix-Rouge chinoise et permettra d’aider les sinistrés des inondations dans les départements touchés, en leur apportant, entre autres, des couvertures, des couettes et des draps. Quant à la seconde, don du gouvernement chinois, estimée à 2.000.000 de yuans, soit 170.940.171 francs CFA, elle vise à soutenir l’amélioration des conditions de travail et de renforcement des capacités du ministère congolais des Affaires étrangères.

Pour le diplomate chinois, les dons offerts s’inscrivent dans le cadre des liens séculaires d’amitié et de coopération qui existent entre son pays et le Congo. « Ces gestes témoignent de l’excellence des relations » entre Pékin et Brazzaville, a-t-il déclaré, ajoutant que même si la Chine fait actuellement face à des moments quelque peu difficiles, aucune chose ne pourra arrêter son élan de solidarité.

L’ambassadeur Ma Fulin a, par ailleurs, annoncé l’octroi par son pays en 2020 d’une aide d’un montant de 34,1 milliards de francs CFA, sans contrepartie du gouvernement congolais. S’y ajoute le décaissement d’une somme de 3 millions de dollars devant permettre de porter secours aux sinistrés des inondations en collaboration avec le Programme alimentaire mondial.

« Par ce portefeuille important, nous voulons exprimer à nos amis congolais que la Chine et son peuple restent toujours à leurs côtés », a-t-il dit.

Dans son intervention, la ministre des Affaires sociales a salué la Chine qui s’est distinguée par « la promptitude dans sa réponse » pour venir en aide aux victimes des inondations au Congo. « Veuillez transmettre aux autorités chinoises notre gratitude », a-t-elle indiqué, promettant de « faire bon usage » du don reçu.

Antoinette Dinga Dzondo a évoqué des besoins qui restent encore « énormes » malgré les efforts fournis par le gouvernement pour aider des milliers de personnes affectées par les inondations.

Congo : le PCT tient son 5ème Congrès ordinaire

Après plusieurs reports, les travaux du 5ème congrès ordinaire du PCT ont finalement vu le jour, depuis le vendredi 27 décembre 2019.

Le centre international de conférences de Kintélé a servi de cadre aux assisses du 5e congrès du parti congolais du travail (PCT). Ils étaient environ 12 délégués venus des départements du Congo et de la France, prendre part à ce Congrès. Un hôte en provenance du Cameroun était également présent. Il s’agit du secrétaire général du Comité central du RDPC, Jean Nkuete qui représentait le président Biya, invité par son homologue Denis Sassou Nguesso. Dans son discours de circonstance, Jean Nkuete a rappelé les objectifs communs du RDPC et du PCT.

« Le RDPC et le PCT, convergent sur la nécessité de renforcer leur nation isolée et commune afin de contrecarrer les velléités de déstabilisation de nos États et les influences néfastes d’origine diverses visant à annihiler la paix en Afrique centrale », a-t-il martelé.

Rappelons que, les travaux de ce 5ème congrès qui coïncide avec le cinquantième anniversaire du PCT, s’achèvent ce 30 décembre 2019.