Congo : des ONG accusent Théoneste Mutsindashyaka d’ingérence

Coalition citoyenne contre les crimes économiques et financiers au Congo demande l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda au Congo.

 

Théoneste Mutsindashyaka est accusé pas une coalition d’ONG d’ingérence dans les affaires intérieures du Congo. Le groupe d’organisations non gouvernementales (ONG) juge « discourtois » les propos tenus, le 11 juillet dernier, par le diplomate rwandais suite au dossier de cession ou de vente de 980 km2 de terres au Rwanda.

Ces ONG ont également révélé que l’ambassadeur du Rwanda au Congo, dans un média fortement relayé, aurait indiqué que les Congolais opposés à ce projet de cession ou de vente des terres sont des destructeurs de la relation rwando-congolaise.

Pour ces ONG, se prononcer sur un débat interne qui oppose les Congolais à leur gouvernement est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures d’un pays et constitue une violation des normes diplomatiques internationales.

Ils se sont appuyés sur l’article 41 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui dispose : « Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui bénéficient de ces privilèges et immunités ont le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet Etat ».

Congo : ouverture de la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique

Pendant cinq jours, les ministres de la Santé de 47 pays d’Afrique vont examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé des populations africaines.

 

La capitale congolaise abrite depuis ce lundi 26 août, la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique. Il sera question pendant 5 jours d’examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé et le bien-être des populations du Continent africain.

Les thèmes qui seront abordés au cours de cette édition sont entre autres « la transformation en vue de l’obtention de résultats – renforcer les systèmes de santé africains grâce aux réformes de l’OMS », « cycle d’investissement de l’OMS : faire entendre la voix de l’Afrique », « faire face à l’urgence de santé publique que représente la mortalité évitable de l’enfant dans la région africaine de l’OMS » ou encore « accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en Afrique : stratégies et partenariats pour une prévention et des soins intégrés centrés sur la personne ».

Ce sont au total, 500 participants parmi lesquels le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les ministres de la Santé des 47 Etats membres de l’OMS dans la région Afrique, de hauts responsables de ministères de la Santé, des représentants d’institutions du système des Nations Unies, de la société civile, d’organisations bilatérales et multilatérales, ainsi que des partenaires de développement.

Notons que la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique débouchera sur l’élection du nouveau directeur régional en remplacement de Mme Moeti.

Congo : Olusegun Obasanjo en visite de travail à Oyo

L’ancien président nigérian a visité jeudi 22 août 2024, les différents sites agro-pastoraux du département de la Cuvette, guidé par le président Sassou N’Guesso.

 

C’est par les installations de la laiterie de l’Alima qu’a commencé la visite d’Olusegun Obasanjo. Il est allé à l’unité de production de lait de vache et de fromage ensuite l’ex chef d’Etat s’est rendu au ranch qui a une superficie de 1991 hectares où se pratique l’élevage bovin de 1436 têtes.

Selon adiac-congo.com, les président Denis Sassou N’Guesso et Olusegun Obasanjo ont aussi touché du doigt les réalités de l’élevage des autruches qui se pratique dans un autre ranch à travers son unité d’éclosion des œufs de cette volaille très prisée sur le marché. A l’abattoir Bon bœuf, les deux personnalités ont parcouru quelques compartiments de l’usine ainsi que le circuit de production de la viande de bœuf. Puis, cap sur la zone agricole de Mbobo où sont cultivés les palmiers à huile, le maïs et bien d’autres produits.

Notons que l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo est lui-même fermier qui fait fortune dans l’agriculture.

Congo : la commune d’Éwo sera bientôt électrifiée

L’annonce a été faite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de sa visite mardi 20 août le tronçon routier bitumé Boundji-Ewo.

 

Anatole Collinet Makosso a annoncé la connexion que le chef-lieu du département de la Cuvette Ouest au réseau électrique national. Une annonce que le chef du gouvernement a faite pendant sa visite des travaux de construction de la ligne électrique de 110 KV et la route bitumée Boundji-Ewo le 20 août 2024.

« Hier, il y avait deux départements qui n’étaient pas reliés au réseau électrique national, le chef-lieu de la Likouala, Impfondo, et celui de la Cuvette Ouest, Ewo, après Loango, dans le Kouilou. Aujourd’hui, Loango est connecté au réseau électrique national, Ewo va l’être dans quelques mois. Nous pouvons nous réjouir que sur 180 pylônes, il y a 116 qui sont déjà installés. Vous avez vu que le poste transformateur est en train d’être construit », s’est réjoui Anatole Collinet Makosso.

L’achèvement de la route bitumée de 25 km reliant Boundji à Ewo vient répondre aux difficultés que rencontre les habitants de de la Cuvette-Ouest pour évacuer leurs marchandises et de se déplacer.

Après la Cuvette Ouest, le gouvernement entend se déployer dans les chantiers en arrêt dans d’autres départements afin d’améliorer les conditions de vie de la population à l’intérieur du pays.

Congo : 90% de malades souffrent de paludisme

C’est pour améliorer la prise en charge des patients de cette maladie qu’un recyclage a été organisé à Brazzaville, en faveur des techniciens médicaux.

 

Ouvert mardi 20 août 2024, dans la capitale congolaise, le recyclage du personnel de santé spécialisé dans les analyses médicales, vise à poser un bon diagnostic pour une meilleure prise en charge des patients.

La formation est organisée par le Programme national de lutte contre le paludisme en collaboration avec des partenaires du ministère de la Santé et la Population, notamment l’Organisation mondiale de la santé, le Fonds mondial et Catholic relief services. Celle-ci regroupe des techniciens médicaux de tous les départements de la République du Congo. Il est question de former des formateurs dans tous les départements en vue d’assurer le relais auprès des autres laborantins.

Selon le Pr Jean Akiana, directeur des techniciens de la santé, le paludisme touche 90% des patients au Congo, d’ou l’importance d’améliorer le traitement mais aussi les mesures préventives ainsi que l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides qui reste l’un des moyens le plus efficace de prévention contre la maladie.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du 16 août 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 16 août 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Treize affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Trois projets de décret au titre du ministère des Industries minières et de la Géologie ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;
  • Un projet de décret au titre du ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables ;
  • Deux projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Quatre communications, soit une au titre du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, une au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et deux communications au titre du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

      I/- Ministère des Industries minières et de la Géologie

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois textes ; les deux premiers d’entre eux sont : des projets de décret portant abrogation de deux décrets datant du 20 juillet 2011 portant respectivement attribution à la société Lulu de deux permis d’exploitation pour les polymétaux, dit « permis Mpassa-Moubiri » pour l’un et « permis Mindouli » pour l’autre, tous les deux situés dans le département du Pool.

Ces abrogations s’expliquent par le non-respect d’un certain nombre d’engagements par la société Lulu, notamment : la non-construction d’une usine de transformation ; l’absence d’un plan d’investissement ; aucune étude de faisabilité ; aucun test de production, etc.

Plus grave, la société Lulu a procédé à une exploitation désordonnée aggravée par une exportation massive et illicite du minerai de cuivre, dont elle a par ailleurs fait une fausse déclaration en minorant volontairement la quantité exportée, se limitant à déclarer seulement 7092 tonnes pour chacune des années 2022 et 2023.  Cette société n’a pas donné suite aux mises en demeure de l’administration datant d’août 2023. De fait, les deux permis en objet sont désormais retombés dans le domaine public, les pouvoirs publics se réservant la possibilité de mettre en œuvre des mesures financières, civiles et pénales en fonction de l’évolution de ce dossier.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Oba a soumis à l’examen et adoption du Conseil un projet de décret portant attribution à la société A.S. Building d’un permis de recherches minières pour les potasses, dit « permis Ntsela » dans le département du Kouilou.  Sur le terrain depuis 2023, cette société a mis en évidence des indices de potasses dans la zone et souhaite approfondir ses connaissances sur la zone. Le coût des recherches est estimé à 804 millions de frs CFA.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la société A.S. Building d’un permis de recherches minières pour les potasses, dit « permis Ntsela » dans le département du Kouilou.

  II/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Invité à son tour par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis à l’examen des membres du Conseil trois projets de texte.

Le premier est un projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, de la propriété immobilière non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section I, bloc 10, parcelles 7 à 16, située sur l’avenue Maréchal-Lyautey, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville.

Cette attribution répond aux besoins du ministère bénéficiaire dans sa volonté de procéder à un accueil optimal des femmes et jeunes filles victimes de violences, tel que prescrit par la loi du 4 mai 2022, dite Loi Mouebara. Il est donc prévu sur site la construction d’un centre, en vue de la réhabilitation physique, la réparation, la justice et la prise en charge sanitaire, sociale et psychologique des femmes et filles victimes de violence.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adoipté le projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, de la propriété immobilière non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section I, bloc 10, parcelles 7 à 16, située sur l’avenue Maréchal Lyautey, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Mabiala a présenté au Conseil un projet de décret fixant la composition, les attributions et le fonctionnement du guichet unique foncier départemental. Le développement d’une politique foncière active depuis 2004 n’a pas empêché la persistance de quelques difficultés, notamment en ce qui concerne la sécurisation du titre foncier, au point de fragiliser le droit de propriété. Le ministère en charge a constaté : des difficultés de localisation des parcelles de terrain ; une procédure parfois inefficace de publicité foncière ; intrusion d’acteurs non-habilités dans la délivrance des actes ; superposition de titres de propriété, etc.

Des ajustements salvateurs ont été apportés par la loi du 25 mai 2022 fixant les règles d’immatriculation de la propriété immobilière. Elle prévoit la création d’un guichet unique foncier départemental. Les citoyens et les acteurs économiques disposeront désormais d’une interface administrative unique réunissant les services publics concernés par la propriété immobilière. Le traitement des dossiers afférents, demande d’immatriculation, de morcellement, de remembrement, de mise à jour d’un titre foncier, d’inscription ou de radiation d’un droit réel immobilier, etc., ne doit désormais pas dépasser 55 jours, contre de nombreux mois actuellement.

Enfin, le guichet unique permettra un recouvrement plus efficient de l’impôt foncier annuel.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant la composition, les attributions et le fonctionnement du guichet unique foncier départemental.

Enfin, et toujours au titre du ministère des Affaires foncières, le Conseil a examiné un projet de décret portant affectation au ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie cadastrée : section D2, bloc 35, parcelle 3 bis, située au lieu-dit « stade Alphonse Massamba-Débat », avenue des premiers jeux africains, arrondissement n°1 Makélékélé, commune de Brazzaville.

Notre pays, membre de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa, ex-Codépa), doit ériger un village artisanal, afin de promouvoir les métiers artisanaux. En examinant ce projet, le Conseil n’a pas perdu de vue le fait que notre pays va présider dans les prochains jours cette organisation panafricaine.

L’affectation concerne une superficie de neuf mille cinq cent soixante-cinq, virgule douze (9565,12) mètres carrés. Elle permettra à notre pays de disposer d’un lieu d’exposition permanente de divers produits artisanaux et abritera un centre de ressources professionnel dédié à l’apprentissage des métiers.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant affectation au ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie cadastrée : section D2, bloc 35, parcelle 3 bis, située au lieu-dit « stade Alphonse Massamba-Débat », avenue des premiers jeux africains, arrondissement n°1 Makélékélé, commune de Brazzaville.

 III/- Ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables

Invité par le chef de l’Etat à présenter son texte, M. Guy Georges Mbacka a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la convention de concession des activités d’exploitation et de maintenance du Port autonome d’Oyo.

Ce texte s’inscrit dans le constat que notre pays ne tire pas tous les avantages d’un important réseau fluvial long de 4674 kilomètres. Le port secondaire moderne d’Oyo, devenu entité autonome en 2019, est la traduction dans les faits de la volonté de SEM. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, de développer des activités productives.

Cependant, les difficultés générées par l’insuffisance constatées des activités sur site ont motivé la mise en concession du port autonome d’Oyo au profit de la société Codexo Oyo Group. Cette société se propose d’investir 15 milliards de frs CFA pour construire des infrastructures logistiques modernes et des entrepôts de stockage, le dragage régulier de la rivière Alima, l’ouverture d’un corridor de transport fluvial reliant Oyo à Brazzaville.

Le projet de décret a pour objet d’approuver la convention signée entre la société Codexo Oyo Group et le gouvernement en août 2023.

Le ministre Mbacka a ensuite détaillé aux membres du Conseil les dispositions financières, garanties bancaires et engagements pris par la société concessionnaire.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de concession des activités d’exploitation et de maintenance du Port autonome d’Oyo.

 IV/- Ministère de l’Economie forestière 

Invité par le président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière en mission, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis simultanément deux textes à l’examen du Conseil. Le premier est un projet de décret portant déclassement de deux zones de la réserve naturelle de Tchimpounga. Le second est un projet de décret modifiant le décret n°99-308 du 31 décembre 1999 portant création et organisation de la réserve naturelle de Tchimpounga. La valorisation du potentiel minier de notre pays a amené les pouvoirs publics à mettre en place un programme de recherche et d’évaluation. Dans ce cadre, un important gisement de potasse a été révélé, dans une zone s’étendant de part et d’autre du fleuve Kouilou.

Ce gisement a fait l’objet, courant 2015, de l’octroi d’un permis d’exploitation minière de sels de potasse à la société Luyuan des mines Congo sur une superficie de 242 km2 située à cheval sur les districts de Madingo-Kayes et de Loango. Il apparait que le bloc sud de ce permis se trouve à l’intérieur des limites de la Réserve naturelle dénommée sanctuaire à chimpanzés de Tchimpounga.

La superposition des activités minières et de conservation de la biodiversité étant incompatible, le gouvernement a décidé du déclassement de la portion de la réserve naturelle concernée par l’exploitation du permis minier dit « Mboukoumassi » et de l’octroi d’une portion de terrain compensatoire à la Réserve naturelle, et ce au terme d’une étude effectuée entretemps.

Le ministre d’Etat Mabiala a décrit dans le détail la répartition des terres concernées et a évoqué à l’attention des membres du Conseil les nécessaires consultations locales effectuées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté simultanément les projets de décret portant respectivement, pour le premier, déclassement de deux zones de la réserve naturelle de Tchimpounga et, pour le second, modification du décret n°99-308 du 31 décembre 1999 portant création et organisation de la réserve naturelle de Tchimpounga.

 V- Communications

Enfin, les membres du Conseil des ministres ont suivi quatre communications.

La première communication, présentée par M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, était relative au rapport de demande de révocation de l’élu local Guy Marius Okana, suite à son inculpation le 24 septembre 2023 et sa condamnation à quatre ans d’emprisonnement avec sursis le 15 février 2024.   L’article 35 de la loi du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des collectivités locales précise qu’un conseiller « peut être révoqué par décret en Conseil des ministres sur rapport du ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, lorsqu’il est condamné pour crime ou délit volontaire ».

Après avoir pris bonne note des éléments qui lui ont été présentés, le Conseil des ministres a autorisé la révocation de l’élu local Guy Marius Okana avec toutes les conséquences de droit y afférentes.

La deuxième communication, présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, était relative à la publication des résultats du recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5). Les résultats préliminaires publiés le 29 décembre 2023 par le gouvernement avaient consacré des données fixant la population résidant au Congo à 6.142.180 habitants, révélant un rythme de croissance intercensitaire de 3 ,2%.  L’approfondissement des travaux de traitement par l’institut national de la statistique (INS) a permis de produire des effectifs détaillés de la population de l’ensemble des localités sur toute l’étendue du territoire national.

Ainsi, la population urbaine du Congo est de 4.314.130 habitants, soit 70% du total, Brazzaville comptant 2.138.236 habitants et Pointe-Noire 1.398.812 habitants. Le village le plus peuplé du Congo est Ngombé, avec 19.000 habitants.

Après avoir suivi les résultats consolidés du RGPH-5 égrenés par la ministre Ebouka-Babackas, les membres du Conseil ont opiné et félicité les services de la statistique pour ce travail scientifique, ample et complet. Le Conseil des ministres invite à présent les ministères et administrations concernés par l’appropriation de tel ou tel aspect du RGPH-5 à en faire leur miel et à exploiter ses résultats dans le cadre de la mise en œuvre des actions relevant de leur compétence.

Les deux dernières communications ont été présentées par Mme Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

La première d’entre elle était relative à l’assistance humanitaire aux populations victimes des catastrophes naturelles intervenues à partir du dernier trimestre 2023 jusqu’au premier trimestre 2024.

Ces calamités ont occasionné un total de 17 morts et 6 personnes disparues. 420.837 personnes, soit 75.747 ménages ont été assistés dans 34 circonscriptions administratives de notre pays. L’enveloppe globale mobilisée par le gouvernement a été de 4 milliards 250 millions de frs CFA, tandis que les ambassades représentant le corps diplomatique, le système des nations unies au Congo et les partenaires techniques et financiers ont essentiellement fait parvenir des dons en nature, à l’exception de la Chine qui a remis une enveloppe de 100.000 dollars, soit environ 60 millions de frs CFA, l’ensemble de ces aides en vue de soulager les populations sinistrées.

Le Conseil a pris bonne note de ces informations et a, de nouveau, partagé sa peine avec les populations concernées. Il a cependant invité les services compétents à faire preuve d’anticipation afin de prévenir les conséquences des fortes pluies qui peuvent de nouveau occasionner des dégâts à partir du mois d’octobre 2024.

La seconde communication de la ministre Mboukou Kimbatsa était relative au programme d’inclusion et d’autonomisation des personnes vulnérables à travers les transferts sociaux. Dans le cadre de l’exécution de la politique nationale de l’action sociale 2023-206, le gouvernement a prévu la mise en place d’un programme national de transferts sociaux monétaires à grande échelle, dans l’objectif de réduire la pauvreté, la vulnérabilité et les inégalités, ainsi que de renforcer les capacités productives des bénéficiaires, en vue de leur autonomisation.

A cet égard, trois outils opérationnels ont été mis en place : le projet d’appui à l’inclusion productive des populations vulnérables, dit projet « Telema » ; le projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes, qui succède au projet Lisungi arrêté depuis février 2024 ; le programme national de filets sociaux (PNFS) qui vise à mettre à l’échelle nationale les actions précédemment conduites par le projet Lisungi, qui a servi de pilote du dispositif de transferts sociaux monétaires durant une dizaine d’années.

Les membres du Conseil ont encouragé le ministère des Affaires sociales à poursuivre la mise en œuvre rigoureuse et cohérente de cette politique de transferts sociaux qui reste souvent l’unique porte de sortie pour nos compatriotes exposés à la grande pauvreté.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

 

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h15.

 

Fait à Brazzaville, le 16 août 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : la FIFA demande le dialogue entre le ministère des sports et la Fécofoot

Cet appel fait suite à la décision prise par le ministère des Sports de suspendre provisoirement l’autorisation d’occuper les stades à la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

 

Entre le ministère des sports et le Fécofoot le torchon continue de brûler. Le ministère des Sports a récemment décidé de suspendre provisoirement l’autorisation d’occuper les stades à la Fécofoot. Suite à cette décision, la Fédération internationale de football association (Fifa) s’est prononcée.

Dans une correspondance signée vendredi 16 août, par Jean Marie Kenny, directeur de la division Associations membres à la Fécofoot, la Fifa a invité les deux parties au dialogue dans les brefs délais afin de permettre la reprise des compétitions.

« Au vu de la situation, et afin de permettre aux activités sportives de la Fécofoot et de ses membres de reprendre le plus rapidement possible, nous exhortons les parties concernées à chercher le dialogue et à trouver une solution à la situation actuelle dans les plus brefs délais », a déclaré la Fifa.

Congo : Martin Inana est le directeur par intérim de l’hôpital général de Dolisie

Il a été installé dans ses nouvelles fonctions, mercredi 14 août 2024, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda.

 

Le directeur intérimaire de l’hôpital général de Dolisie a été installé à ses nouvelles fonctions le 14 août dernier, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda. Une nomination consécutive à la détention à la maison d’arrêt de Brazzaville du précédent directeur général, Maurice Mebangha Mpompolo.

Martin Inana entend préconiser le dialogue tout au long de sa missions. « Les dames et messieurs les syndicalistes, privilégions le dialogue, ma porte vous est ouverte. Nous sommes tous dans le même bateau. Chaque décision que nous allons prendre, chaque acte que nous allons poser, mettons au centre la population du Niari, du Kouilou, de la Bouenza et de la Lékoumou, parce que c’est un hôpital interdépartemental. Nous avons l’obligation de travailler ensemble, de créer des conditions pour donner à la population de ces quatre départements un droit, celui d’accéder aux services de santé de qualité. Je vous rassure de ma disponibilité totale pour le dialogue » a-t-il déclaré après son installation.

64e anniversaire de l’indépendance du Congo : message du président à la nation

A l’occasion des 64 ans de l’indépendance de la République du Congo célébré jeudi 15 août, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé aux congolais. Voici l’intégralité de son discours.

 

Mes chers compatriotes ;

15 août 1960 – 15 août 2024, il y a donc 64 ans que nos anciens avaient accompli, avec un sens élevé de Responsabilité, le devoir patriotique, la mission historique de conduire notre pays à l’indépendance.

Dans leur contexte, la Responsabilité devenait un impératif devant la finalité de léguer, aux générations montantes et futures, un flambeau dont la flamme résisterait à toutes les intempéries et traverserait le temps sans jamais s’éteindre.

C’est en cela qu’ils ont eu le mérite d’être immortalisés au temple de la reconnaissance infinie de la Nation.

Le sens de la Responsabilité nous interpelle et nous rappelle aussi cette opinion d’Antoine de Saint–Exupéry lorsqu’il dit : « Être un homme, c’est précisément être responsable. Nous sommes tous responsables de tous ». Fin de citation.

Cela m’inspire de placer la célébration du 64e anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté sous le sceau de la Responsabilité.

Depuis lors, le relais a été pris par une génération d’aînés qui, au fur et à mesure qu’ils se sont succédé, ont assumé ou assument leur Responsabilité dans la construction de notre pays, sur fond d’une ambition patriotique :

  • léguer aux générations montantes et futures un Congo en paix, un Congo attractif, c’est-à-dire un Congo où il fait bon vivre, un Congo parfaitement visible dans un environnement international souvent instable.

L’œuvre est passionnante et exaltante, même si elle est faite des hauts et des bas.

Notre pays est, à certains moments, confronté aux fluctuations d’un contexte économique et financier international préoccupant, la Terre étant devenue un village planétaire.

Pour permettre à notre pays de résister aux chocs de l’économie mondiale, nous sommes parfois amenés à faire des réformes douloureuses et aussi à prendre des mesures dont les résultats positifs ne sont pas toujours immédiats.

Mais, celles-ci permettront aux générations montantes et futures de profiter des retombées de l’action des aînés.

  • Mes chers compatriotes ;

L’on ne peut aller au développement sans infrastructures. Malheureusement, celles-ci sont particulièrement onéreuses.

En la matière, il convient de reconnaître les efforts louables déjà consentis par le Congo et qui traduisent notre sens de Responsabilité dans la modernisation de notre pays.

La mission des générations appelées à prendre le relais est de continuer de développer et de moderniser le pays, en assumant leur Responsabilité demain.

A ce propos, les jeunes doivent avoir une attitude positive vis-à-vis des infrastructures déjà construites à grands frais par les aînés car celles-ci leur permettront de se consacrer aux défis de leur temps.

Là aussi, transparaît l’incontournable quête de Responsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

La jeunesse est l’équation des temps actuels et également la clé intangible de la solution pour l’avenir.

L’Initiative « 2024, année de la jeunesse », qui ne doit pas être ramenée à la dimension d’un simple slogan, participe de la nécessité de répondre efficacement aux aspirations des jeunes et de les conditionner à l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues.

Dans tous les pays, les attentes essentielles des jeunes s’articulent autour des grands axes ci-après :

  • l’éducation et le développement des compétences ;
  • l’emploi et l’entrepreneuriat ;
  • la gouvernance, la paix et la sécurité ;
  • la santé des jeunes, leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive ;
  • l’agriculture, les changements climatiques et l’environnement.

C’est pour cela que la jeunesse constitue l’un des piliers de mon projet de société qui se traduit, de manière concrète, par le Plan national de développement 2022 – 2026.

La prise de conscience est une Responsabilité qui incombe à tous, à commencer par les aînés engagés dans la gestion des affaires publiques et, ensuite, aux jeunes qui attendent de prendre le relais des aînés.

Contre tout égoïsme, la Responsabilité des aînés est de transmettre leur expérience, leur savoir, leur savoir-faire aux générations montantes et futures.

Or, transmettre c’est donner, une dimension de la générosité, vertu qui relève de l’amour. Pour donner, il faut aimer. Il faut aimer le pays. Il faut aimer la patrie. Il faut aimer la justice. Bref, il faut aimer la morale.

Par contre, aux jeunes générations, leur Responsabilité les appelle à l’humilité, cette vertu qui devrait leur permettre d’apprendre pour hériter de l’expérience des anciens, de faire montre de beaucoup de courage, d’être entreprenants, de saisir toutes les opportunités d’emploi disponibles, d’éviter les raccourcis de la facilité et de l’impatience, de s’élever par l’effort.

A ce sujet, l’apprentissage et la formation qualifiante des jeunes restent le préalable majeur à lever pour favoriser leur accès au marché de l’emploi et leurs bonnes performances dans le monde du travail.

Là aussi, se trouve interpelée la Responsabilité de l’Etat certes, mais surtout et avant tout leur propre Responsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

Nous nous sommes placés, depuis plus de 40 ans, à l’avant-garde du combat pour la préservation de l’environnement, en lien avec l’urgence de protéger nos populations des incidences nocives des changements climatiques.

Cette vision met en évidence notre Responsabilité dans l’obligation de protéger les jeunes générations des calamités qui pourraient s’accentuer si ces questions ne sont pas prises en compte.

L’avenir de l’humanité est dans les forêts qui constituent l’or de demain, non seulement pour le bois mais plus pour le carbone qu’elles séquestrent et l’oxygène qu’elles dégagent, vital à la survie de l’espèce humaine.

Nous avons anticipé en prenant très tôt des initiatives salutaires et en suggérant, à l’Afrique et au reste du monde, des réponses pertinentes aux changements climatiques.

C’est le sens qu’il convient de donner à deux événements majeurs récemment organisés par notre pays :

  • le Sommet des trois plus grands bassins tropicaux Amazonie – Bornéo- Mékong – Congo, en octobre 2023 ;
  • la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, en juillet 2024.

C’est la signification qu’il faut aussi donner à la Journée nationale de l’arbre instituée par la loi, le 11 septembre 1984.

Les relayeurs de demain doivent donc, dès à présent, par une réelle prise de conscience, capitaliser le contenu et les résultats de ce combat au service de la survie de l’humanité.

  • Mes chers compatriotes ;

Là où existe une réelle volonté de faire, là où subsiste une prise de conscience claire des défis et des enjeux en présence, là où il y a une volonté d’agir en toute Responsabilité, trône toujours un espoir de réussite.

Dans l’Unité, le Travail et le Progrès, Je vous invite à la méditation pour davantage de prise de conscience et plus de Responsabilité.

Je vous souhaite une bonne fête de l’indépendance à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo ! Je vous remercie.

Jacqueline Lydia Mikolo prend la tête de l’Odepa

La ministre congolaise des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat s’engageons à poursuivre les efforts entrepris et à explorer de nouvelles voies pour renforcer le secteur de l’artisanat africain.

 

Mardi 12 août à Brazzaville, le Congo à travers sa ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a été porté à la tête de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa). Elle ssucède à Serge Gnaniodem Poda, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso.

Pour la nouvelle présidente, l’action à mener à la tête de la structure panafricaine de l’artisanat repose sur trois axes. Il s’agira, d’élargir l’adhésion des pays qui ne sont pas encore membres, notamment ceux de l’Afrique de l’Est et australe en vue de renforcer la coopération régionale et de créer un marché continental pour les produits artisanaux. L’agenda de travail prévoit, par ailleurs, de renforcer la mobilisation des ressources financières au-delà des contributions statutaires existantes.

Le numérique n’est pas mis en marge. Selon la présidente de l’Odepa, il est utile de développer une galerie virtuelle pour promouvoir l’artisanat africain. La création de cette galerie virtuelle, a-t-elle poursuivi, permettra non seulement de promouvoir leurs œuvres artisanales mais aussi de faciliter les transactions commerciales et de toucher une clientèle internationale. Ce projet nécessitera la mise en place d’une infrastructure technologique adéquate ainsi que la formation des artisans à l’utilisation des outils numériques.

Il est important de relever que le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Codepa) a été changé en l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa).

Congo : la croissance du PIB devrait atteindre 3,5 % en 2024

C’est qui ressort du onzième rapport de suivi de la situation économique et financière de la République du Congo présenté par la Banque mondiale.

 

La Banque mondiale (BM) a publié mardi 13 août, un nouveau rapport sur la situation économique et financière du Congo. Pour les experts de cette institution, l’économie congolaise se redresse progressivement avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) estimé à 3,5% cette année, contre 1,9% en 2023. Cette croissance est soutenue par les activités pétrolières comme non pétrolières devraient croître respectivement de 4.2 % et 3.5%. Cependant, cette reprise demeure fragile principalement en raison de l’instabilité de la production pétrolière.

La flambée des prix des produits de première nécessité s’est accentuée suite au retrait des subventions au carburant et celles du secteur des transports. L’insécurité alimentaire grave augmente, touchant désormais 59 % de la population. La pauvreté généralisée persiste avec près d’un Congolais sur deux vivants avec moins de 2,15 dollars par jour.

L’institution de Bretton Woods propose quelques pistes de solutions pour permettre au pays de pouvoir remonter la pente. Notamment l’importance pour le pays de concevoir des instruments fiscaux efficaces pour une foresterie et une croissance économique durables. Le secteur forestier est considéré comme le plus prometteur afin de consolider la croissance et le développement durable. Les forêts occupent deux tiers du territoire congolais, et le pays a réussi à maintenir un taux de déforestation faible et stable, malgré le développement économique et l’exploitation forestière illégale.

Congo : près de 3500 coureurs attendus au semi-marathon de Brazzaville

Le top départ de la 19e édition du Semi-marathon international de Brazzaville (Smib) aura lieu mercredi 14 août 2024, au boulevard Alfred-Raoul.

 

La 19e édition du Smib connaîtra la participation de 3472 athlètes. Le top départ sera donné mercredi 14 août, au boulevard Alfred-Raoul. L’annonce a été faite lundi 12 août, au cours d’une conférence de presse par le comité de direction de l’évènement.

Le nombre d’athlète de cette édition est un chiffre record. C’est la première fois depuis sa création que la compétition va dépasser la barre de 3000. « Cette année, nous avons 3 472 athlètes dont 2809 hommes et 445 femmes », a revelé le comité de direction. Au niveau international, on ajoute 71 hommes contre 20 femmes inscrits.

Pour mieux préparer cette compétition, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) avait envoyé dix athlètes congolais dont cinq garçons et cinq filles pour trois mois au Kenya. Ils ont été sélectionnés sur la base des performances de la dernière édition.

Le Smib est organisé chaque année sur le thème » Energie au service du sport pour l’unité des nations ».

Congo : le gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle

C’est ce qui ressort de l’échange que Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement a eu lundi 12 août, avec les journalistes.

 

Dans le cadre de la quinzaine du gouvernement, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a échangé avec les hommes de médias. Il s’est agit de passer en revue tous les sujets qui font l’actualité en République du Congo. L’un des sujets ayant meublé cet échange est la redevance audiovisuelle que devrait verser la société électrique du Congo (E2C).

Le porte-parole du gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle (RAV) au secteur public. « La redevance audiovisuelle qui est collectée sur les factures E2C ne parvient pas au secteur public qui en est le principal destinataire et bénéficiaire. Je revendique la possibilité que nous percevions effectivement cette redevance audiovisuelle », a-t-il déclaré.

Notons que l’argent collecté par la E2C pour le paiement de la redevance audiovisuelle, est de 1 000 francs CFA sur chaque facture bimensuelle des consommateurs de courant. Cette RAV a été initiée depuis 2002 pour améliorer, un tant soit peu, les conditions de travail des médias, de la télévision publique singulièrement.

Congo : les EPA ont un nouveau cadre juridique institutionnel

Les députés ont adopté lundi 5 août dernier, nouvelle loi portant régime général des Etablissements publics à caractère administratif (EPA).

 

Le Congo vient de se doter d’une loi visant la définition d’un nouveau cadre juridique, institutionnel propre aux EPA. Selon les parlementaires, l’adoption de la loi portant régime général des EPA est une réponse aux contreperformances qui caractérisent ce secteur.

L’objectif de cette loi est l’encadrement de la création contrôlée des EPA, en les soumettant à certaines conditions nécessaires d’opportunités et d’études préalables ; de définir les nouvelles règles de la tutelle de l’Etat, en cas de compétences partagées.

Il est aussi question de reformuler les règles d’organisation et de fonctionnement des organes des EPA, de nomination et de mandat des dirigeants des organes, tout en leur imposant des obligations de redevabilité, de responsabilité et de contrôle, assorties des sanctions appropriées en cas de mauvaise gestion ; de fixer les règles relatives au patrimoine, au budget, à la fusion, à la scission, au transfert d’activités, à la dissolution et à la liquidation des EPA.

Il faut noter que cette loi définit deux types d’EPA, à savoir des EPA nationaux rattachés à l’Etat et les EPA locaux rattachés à la collectivité locale.

Congo : la centrale de production d’oxygène financée à hauteur de 500 millions F

Le directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville a réceptionné mardi 6 août, le bâtiment devant abriter la centrale de production d’oxygène médical.

 

Les travaux de construction de la centrale de production d’oxygène du CHU de Brazzaville se sont achevés. Le bâtiment a d’ailleurs été réceptionné mardi 06 août, par le directeur général de cette formation hospitalière, le Pr Thierry Raoul Gombé.

Financé par le gouvernement congolais à travers le ministère de la Santé et de la Population à hauteur de de 500 millions FCFA, les travaux ont été exécutés par la société Afrique médical technologie (AMT).

« Nous avons commencé ce projet en fin covid, avec les aléas du transport, cela nous a pris au moins trois ans. Mais en réalité, la réception est définitive, d’autant plus qu’on a eu à faire la phase d’essai. Nous livrons l’oxygène au CHU, le malade consomme déjà l’oxygène. Par rapport au transfert de compétences, il est également prévu la formation d’une semaine avec les techniciens du CHU, du ministère en charge de la santé et peut-être d’autres hôpitaux. La période de garantie de cet ouvrage est d’une année et une maintenance de trois ans », a indiqué Angor Cabral Mvula, président de la société AMT au micro d’adiac-congo.com

La centrale a la capacité de produire en 24 heures 160 bouteilles de B-50. La livraison de l’oxygène passe par le pipeline qui conduit directement au lit du malade.

Congo : le festival Feux de Brazza se tiendra en septembre

L’annonce a été faite mercredi 7 septembre, au cours d’une conférence de presse par René Bobala, directeur administratif et financier de ce festival.

 

Du 7 au 10 septembre prochain, Mfilou dans le septième arrondissement de Brazzaville, abritera le festival Feux de Brazza. Cette 7eme édition aura pour thème « Musiques traditionnelles africaines, sources de créativité et vecteurs de l’intégration continentale ».

Les activités programmées pour cet évènement sont entre autres la construction du village du festival à Mfilou ; les spectacles de musique ; la conférence débat sur la diplomatie coutumière africaine ; les visites guidées des sites touristiques de la ville.

En ce qui concernant le village du festival, c’est un espace culturel et commercial ouvert au grand public pendant et après les spectacles. Où seront disposé des stands, le podium et le plateau pour les spectacles. Au moins cinquante groupes nationaux et étrangers qui presteront au site de Mfilou et au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

Cette conférence se déroulera le 9 septembre de 10h à 14h et sera animée par le Pr Urbain Amoa Koidio, détenteur de la chaire de l’Unesco sur la diplomatie coutumière africaine et président de l’université de Cocody, en Côte d’Ivoire.

Congo : le Parlement approuve la création de trois nouvelles entités territoriales

Le projet de loi portant création, redéfinition et érection de nouveaux départements, districts et communautés urbaines a été entériné, les 6 et 7 août, par le Sénat et l’Assemblée nationale.

 

Après son approbation le 3 juillet par le Conseil des ministres, le Parlement donne son accord sur la création de trois nouveaux départements. Il s’agit du Nkeni-Alima, qui regroupe les districts d’Abala, d’Allembé, d’Ollombo, d’ Ongoni et de Makotipoko avec pour chef-lieu Gamboma. Le deuxième, c’est le département du Djoué-Léfini composé des districts d’Ignié, de Vinza, de Kimba et de Ngabé. Son chef-lieu est Odziba.

Le dernier département créé s’appelle Congo-Oubangui qui, d’après le nouveau découpage administratif, regroupe les districts de Mossaka, Bokoma, Liranga et Loukoléla avec Mossaka comme chef-lieu.

Il faut relever que le Parlement adopté cette loi à l’issue d’un débat contradictoire entre les deux chambres. Pour le gouvernement, la nouvelle territorialité a pour objectif de rapprocher l’administration de l’administré et de créer les conditions d’émergence d’une administration orientée vers le département.

Le même texte de loi porte aussi sur l’érection des localités de Loango, de Ngombé, de Ngouha 2 et de Mpouya en communautés urbaines, conformément à la loi n°03-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative territoriale, qui matérialise les principes de la déconcentration et de la décentralisation.

Congo-championnat de volleyball : 5 formations s’opposent chez les seniors messieurs

Qui sera sacré champion entre du tournai entre AS Gendarmerie de Pointe-Noire, Espoir, Inter, Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) 1 et 2 de Brazzaville ?

 

C’est au gymnase Henri-Elendé à Brazzaville, le 05 août que le championnat national de volleyball a été lancé. Pour la fédération, l’objectif est de découvrir de nouveaux champions dans toutes les catégories et versions.

Pour cette 35e édition du championnat national des seniors messieurs, cinq formations, notamment l’AS Gendarmerie de Pointe-Noire, Espoir, Inter, la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) 1 et 2 de Brazzaville s’affronteront tout au long du tournoi.

Selon adiac-congo.com, chez les dames, la 29e édition regroupe trois équipes seulement : Kinda Odzoho, Interclub et DGSP. La 25e édition des juniors messieurs se disputera entre six équipes réparties dans deux poules de trois. La poule A comprend la DGSP, Saint Michel de Ouenzé (SMO) et Inter de Nkayi et la poule B mettra aux prises la Renaissance, Inter de Brazzaville et Inter de Pointe-Noire.

Depuis lundi 05 août dernier, les amoureux de volleyball savourent ces moments. La compétiton qui tire à sa fin, s’achève samedi 10 août 2024.

Congo-Enseignement technique : les prestataires menacent de grever

Le collectif des prestataires de l’enseignement technique et professionnel sollicite son implication dans le quota de 2024.

 

L’implication d’un représentant dans la gestion du quota 2024 des enseignants, jusqu’à l’intégration à la fonction publique ; le paiement des trois trimestres impayés de la prise en charge décidé par le gouvernement pour l’année 2023-2024. Ce sont entre autres les revendications des prestataires de l’enseignement technique et professionnel. Ils se sont exprimés lundi 05 août 2024, à Brazzaville.

Selon vox.cg, ces enseignants s’appuient sur la publication de 290 arrêtés des trois premiers lots du quota 2023 dont les enseignants prestataires de l’enseignement technique et professionnel n’ont bénéficié que de 23 arrêtés.

Cette plateforme a dans une déclaration plaidée pour l’amélioration de sa situation socioprofessionnelle par l’exécutif. « Le non-respect de ces revendications nous obligera en conséquence, à observer une grève illimitée à partir du 15 septembre 2024 », a fait savoir le collectif des prestataires de l’enseignement technique et professionnel.

Congo : 43 000 personnes sont mortes de la tuberculose en 2022

Un caucus parlementaire de lutte contre la tuberculose a été lancé mardi 06 août 2024, à Brazzaville, au siège de l’Assemblée nationale.

 

Le nombre de malades de tuberculose reste alarmant. Selon les récentes statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 278 000 nouveaux cas ont été enregistrés en 2022 et 43 000 personnes sont mortes de la tuberculose au Congo pour une population totale de 6 millions d’habitants. L’agence onusienne révèle que le pays de Sassou N’Guesso fait partie des pays les plus touchés par la tuberculose et par la co-infection (tuberculose/VIH).

Pour intensifier la lutte contre cette maladie, un caucus parlementaire a été lancé dans la capitale congolaise, mardi 06 août. C’était en présence du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, et d’une délégation du caucus mondial sur la tuberculose, conduite par le coprésident du caucus francophone, Pierre Flambeau Ngayap.

Dans une déclaration, les parlementaires ont reconnu que « Au Congo, le taux de réussite du traitement pour les nouveaux cas et les cas de rechute est de 78%, le taux de réussite de traitement pour les cas précédemment traités, à l’exclusion des cas de rechute, est de 69% tandis que le taux de réussite du traitement pour les cas de tuberculose séropositives est de 46% seulement ».

Le caucus parlementaire du Congo s’est engagé, entre autres, à travailler avec les représentants de tous les partis politiques pour faire progresser la lutte contre la maladie.

Congo : une nouvelle règle prescrite aux PME de la filière bois

Le texte vise à empêcher l’entrée sur le marché européen des produits issus de la déforestation ou du trafic illicite.

 

Le nouveau Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (RDUE) devrait être appliqué à partir de juin 2025. Il concerne aux Petites et moyennes entreprises (PME), producteur et exportateur du bois. Le RDUE vise à empêcher l’importation et la commercialisation sur le marché européen les produits des chaînes d’approvisionnement associés à la déforestation et d’accroître le commerce de produits du trafic illicite.

Selon adiac-congo.com, la Commission européenne a mis en place un système d’information par lequel les PME devront soumettre une déclaration de diligence raisonnée. Ce dispositif d’évaluation est prévu à travers la collecte d’information, l’analyse et la réduction du risque. Grand consommateur de matières premières associées à la déforestation (11 % des émissions de gaz à effet de serre) et de la perte de biodiversité, l’espace européen veut réduire sa contribution à la déforestation et s’assurer que les produits importés n’impactent pas les forêts dans le monde.

Le RDUE devrait comporter les exigences européennes en matière de traçabilité des produits, d’évaluation des risques et des mesures d’atténuation.

Congo : les enseignants demandent le déblocage des allocations familiales

C’est une des revendications formulées dans une déclaration lue par Raymond Mpika Ntari, porte-parole de la plateforme des structures des diplômés des Écoles professionnelles et des enseignants communautaires.

 

Les membres de ce groupement sollicitent entre autres la notification du quota de recrutement campagne 2024, l’augmentation du quota des écoles de formation professionnelles à 1500 conformément à la déclaration de l’année 2024.

Autres revendications, la signature de la note d’application du statut des enseignants du point de vue financier, la reconnaissance de la première prise de service, le déblocage des allocations familiales, la prise en compte des enseignants volontaires et communautaires de plus de 50 ans dans le quota campagne 2024.

Les enseignants de cette plateforme demandent également La prise en compte des anciens volontaires sur le terrain dans le quota 2024 et le paiement intégral de leur dette financière, la relance effective des activités de la Commission administrative et paritaire, l’augmentation du point d’indice de la fonction publique à 400, le respect du paiement régulier de la bourse des enseignants finalistes volontaires et communautaires, le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, les paiement des émoluments aux enseignants ainsi que celui des fonctionnaires numéraires en charge par le trésor public.

Le Congo va recevoir environ 5 milliards FCFA de crédit carbone

Ce financement vise à récompenser le pays de Sassou N’Guesso pour ses efforts en de conservation forestière et de réduction des émissions de gaz carbonique.

 

La République du Congo devrait recevoir environ 5 milliards FCFA, pour la conservation forestière et de réduction des émissions de gaz carbonique. Cette enveloppe considéré comme crédit carbone, devrait être distribué aux bénéficiaires désignés, conformément au Plan de partage de bénéfice.

Le pays a réussi en 2020 à stoker 1674 212 tCO2 qui correspond à un montant de 8 371 060 de dollars. Ces chiffres sont contenus dans le rapport de vérification et de validation du cabinet Aenor, qui a réalisé l’audit entre novembre 2023 et juillet dernier.

C’est le résultat de plusieurs mois d’investigations et d’échange avec l’équipe de gestion du Programme de réduction des émissions-Sangha Likouala (PRE-SL). L’auditeur indépendant va donc rendre public son rapport le 26 août prochain. Notons que c’est tout premier paiement du fonds carbone que le Congo va recevoir au titre de financement avec pour base les résultats en lien avec la réduction des émissions vérifiées

Rappelons que le PRE-SL est un programme juridictionnel de réduction des émissions liées à la déforestation, à la dégradation des forêts qui intègre la gestion durable des forêts, la conservation de la biodiversité et l’accroissement des stocks de carbone forestier dans les départements de la Likouala et de la Sangha, afin de produire des crédits de réduction des émissions. Il a été conçu par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

Congo : le gouvernement appelé à revoir ses pratiques sur la liberté de manifestation

Une dizaine d’organisation de la société civile a formulé, à l’endroit du gouvernement, des recommandations en vue d’améliorer les pratiques sur le droit d’organiser des manifestations.

 

Quelques organisations de la société civile ont tenu une conférence de presse mercredi 31 juillet à Brazzaville. Au cours de cette rencontre, des recommandations ont été formulées avec pour objectif d’améliorer tout ce qui entoure l’organisation des manifestations au Congo.

Notons que cette conférence de presse fait suite à l’arrestation de trois activistes initiateurs d’une marche dite « Marche contre la misère », à travers laquelle elles ont appelé, le 26 juillet à la démission du gouvernement. Ces derniers ont été relâchés dans les soixante-douze heures ayant suivi leur interpellation.

La société civile demande la mise en place des cadres juridiques nationaux sur les manifestations publiques pour une meilleure jouissance du droit à la liberté de réunion pacifique et sur la protection des défenseurs des droits humains dans l’exercice de leur travail

Elle appelé également ses partenaires et les missions diplomatiques à encourager le gouvernement à améliorer le cadre de protection des défenseurs des droits humains dans le pays en rappelant ses engagements en matière des droits humains.

Congo : des cadres de l’AEMEC iront en séminaire à Ankara et à Istanbul

Du 05 au 10 août 2024, ils participeront à un programme de formation sur le droit de la mer et maritime.

 

Une dizaine de cadres congolais des structures de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (AEMEC) va participer du 5 au 10 août, à Istanbul et à Ankara en Turquie, à une formation sur le droit de la mer et maritime.

Le choix de ces cadres de l’AEMEC a été opéré par les ministres membres du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. Ce sont des experts de l’Organisation maritime internationale (OMI) et du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) qui ont été désignés pour dispenser les cours pendant cette formation.

Ces cadres congolais débuteront du 5 au 8 août 2024 leur formation à l’académie d’été sur le droit de la mer, puis s’en suivra un séjour d’immersion, les 9 et 10 août de l’année en cours. Ce voyage d’étude devrait aussi contribuer à une meilleure connaissance des opportunités que pourrait offrir la Türkiye dans les domaines autres que la formation maritime.

Le renforcement des capacités de la première promotion composée des cadres dans les secteurs de la mer et des eaux continentales est une des conditions sine qua none de l’opérationnalisation de l’AEMEC.

Congo : des kits pour renforcer la lutte contre la mortalité maternelle et infantile

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a réceptionné, le 30 juillet à Brazzaville, des kits de césarienne.

 

La République du Congo vient de recevoir des kits de césarienne à hauteur d’un milliard de FCFA. C’est appui du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap). Ces produits ont été réceptionnés mardi 30 juillet, à Brazzaville par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Ces kits viennent renforcer le dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile en milieu hospitalier. Le Congo a enregistré en 2023, 304 décès pour 100.000 naissances vivantes. Des chiffres qui restent élevés même si on note des améliorations.

Le Congo est passé de 445 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2021 à 414 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2022 puis 304 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2023.

Cette situation avait poussé le président de la République à instituer le 29 juillet 2011, la mesure de la gratuité pour de la césarienne, de la grossesse extra utérine et des autres interventions obstétricales majeures.

Congo : TotalEnergies entend améliorer l’approvisionnement en carburant

C’est un des défis que se lance la nouvelle directrice générale de TotalEnergies marketing Congo, Anne Marie Kameni.

 

La nouvelle directrice générale de TotalEnergies marketing Congo, Anne Marie Kameni a été présentée mardi 30 juillet, à Brazzaville au ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Selon un extrait tiré d’adiac-congo.com, le directeur général sortant de TotalEnergies marketing, Grégory Poetschke explique : « Nous avons été reçus aujourd’hui par le ministre des Hydrocarbures dans le cadre d’une passation, puisque j’ai fini ma mission au Congo après trois années passées dans ce merveilleux pays très accueillant. J’ai surtout présenté la personne qui va prendre le flambeau et relever les défis de la profession ».

Avec l’arrivée de Anne Marie Kameni, la société prévoit d’investir sur son réseau de stations-service dans le pays. Les priorités pour les trois années à venir devraient être la poursuite de la modernisation des installations et la gestion du personnel.

Congo : 45% de morts sont causées par les hépatites

Le gouvernement lance dimanche 28 juillet, un appel au dépistage à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre les hépatites virales.

 

En République du Congo, la mortalité imputable aux hépatites virales et leurs complications est estimée à 45%. L’information a été donnée par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. C’était dans une déclaration faite à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la lutte contre les hépatites qui se célèbre tous les 28 juillet de chaque année.

Le thème international retenu pour cette célébration a été « Ne pas ignorer. Agir maintenant ». Au plan national, cette célébration a été placée sur le thème « Dépister, c’est urgent ».

Le gouvernement a appelé tous les acteurs du secteur de la santé, la société civile, à mutualiser leurs efforts en organisant des activités de sensibilisation aux hépatites virales. Pour le ministre de la santé, Les dépistages dans les formations sanitaires dans tous les départements, la prise en charge des cas déclarés sont des différentes actions à mener dans la lutte contre ces pathologies.

Bon à savoir, l’hépatite virale est une infection provoquée par des virus se développant aux dépens du tissu hépatique. Le virus infecte souvent les cellules du foie encore appelées hépatocytes.

Eliminatoires CAN Maroc 2025 : des précisions sur le match Congo-Soudan du Sud

Les deux équipes vont s’affronter le 05 septembre prochain, au stade Alphonse-Massamba-Débat.

 

La République du Congo sera face au Soudan du Sud le 05 septembre 2024. Le match qui va se jouer au stade Alphonse-Massamba-Débat, comptera pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Des précisions qui ont été apportées par la Confédération africaine de football (CAF).

Autres informations données par la CAF, l’identité de l’arbitre qui officiera comme juge central. Il s’agit du Mozambicain Celso Armindo Alvacao. Il sera assisté par son compatriote Arsenio Chadresque Maringule (premier assistant). L’Angolais Ivanildo Mereilles de Oliveira Sanches Meirelles De O Sanche Lopez est le deuxième assistant tandis que le Mozambicain Simeone Bernardo Guambe est le quatrième arbitre. Le Rwandais Michel Gasingwe est le commissaire du match et le Nigerien Issaka Boubacar est l’assesseur des arbitres.

Congo : les prix du transport en commun ne changeront pas

C’est ce qui ressort de la séance de travail du lundi 29 juillet à Brazzaville, entre le gouvernement et les représentants de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo.

 

Un accord de la non-augmentation des tarifs de transports en commun sur toute l’étendue du territoire national a été signé entre les deux parties. « Il n’y a aucune augmentation des tarifs de transports en commun sur toute l’étendue du territorial national. Par conséquent, le bon d’information publié le 25 juillet 2024 est nul et de nul effet », ont décidé les deux parties.

Cette séance de travail intervient après que les transporteurs en commun aient annoncé le 27 juillet dernier, l’augmentation des tarifs des transports en commun à compter du 5 août prochain, soit 250 pour le bus et 1 500 FCFA pour le taxi.

La réunion de travail entre le gouvernement et l’intersyndicale a permis de mettre en place une commission élargie pour permettre la reprise des négociations. Les membres de cette commission sont constitués des directeurs des transports urbains et routiers de Brazzaville et de Pointe-Noire, le directeur de la stratégie et des politiques intermodales, le directeur administratif et financier, les chefs de service des transports urbains et routiers ainsi que les responsables de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo. Le conseiller aux Transports routiers du ministre des Transports et le directeur général des Transports terrestres sont respectivement secrétaire et rapporteur.

Ladite commission élargie sera présidée par le directeur de cabinet du ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande qui sera suppléé par son collègue directeur de cabinet du ministère délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local.

Le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui présidait la séance de travail, a rappelé au transporteurs la nécessité de tenir compte de la conjoncture économique du pays et d’offrir du confort aux usagers des transports en commun.