Congo : l’UCESA tient son assemblée générale à Brazzaville

La capitale congolaise sert de cadre du 08 au 09 octobre 2024, à l’assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions assimilées d’Afrique (UCESA), et à la Conférence sur les enjeux environnementaux et le développement durable en Afrique.

 

Une vingtaine de pays sont réunis dans la capitale congolaise ce mardi 08 octobre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions assimilées d’Afrique (UCESA), et de la Conférence sur les enjeux environnementaux et le développement durable en Afrique.

En prélude en cette rencontre, une conférence de presse a été animée le 7 octobre à Brazzaville. Le secrétaire général du Conseil économique social et environnemental (CESE), Wilfrid Magloire Obili face aux journalistes a rappelé les enjeux de ces deux rencontres qui seront organisées en partenariat avec la fondation chilienne Meri.

Selon Wilfrid Magloire Obili, l’assemblée générale de l’UCESA qui se tiendra jusqu’au 09 octobre, permettra aux participants d’examiner, entre autres, le rapport d’activités, le projet de plan stratégique, les projets de révision des statuts et d’adhésion d’un nouveau membre, en occurrence le Zimbabwe.

Créée à Cotonou au Benin en 2001, l’UCESA a, entre autres missions, mettre en œuvre une dynamique en vue d’une implication effective des Conseils économiques sociaux ou Institutions similaires (CES-IS) dans le processus d’intégration africaine ; œuvrer au rapprochement entre les pays africains pour la constitution d’entités économiques et sociales cohérentes et viables.

Congo : ENI va déployer sa deuxième usine flottante

L’information a été confirmée jeudi 03 octobre, par le directeur général des ressources naturelles globales de la compagnie, Guido Brusco.

 

Le groupe pétrolier italien poursuit ses activités de production du gaz naturel liquéfié (GNL) au Congo. Le projet de production du GNL est l’un des plus importants investissements de la filiale congolaise d’ENI durant les dernières au Congo, notamment avec la mise en service en février dernier du premier bateau de liquéfaction d’une capacité de 0,6 million de tonnes/an de gaz.

La future installation devrait disposer d’une capacité initiale de 2,4 millions de tonnes/an pour atteindre, à fin 2025, un niveau de production de 3 millions de tonnes/an de gaz liquéfié, soit une production globale d’environ 4,5 milliards de m3. Ce projet gazier a dû compter environ 360 milliards FCFA à la compagnie italienne qui ambitionne de satisfaire à la demande du marché national et de diversifier ses offres énergétiques.

La compagnie ambitionne d’atteindre, depuis la découverte des réserves, une production de 1,2 milliard de barils de pétrole et 30 milliards m3 de gaz. Elle travaille précisément sur deux puits de forage d’environ 600 millions de barils d’huile et 700 milliards pieds-cubes de gaz.

Congo : la gendarmerie ferme le siège de la Fécofoot

Vendredi 4 septembre 2024, à la veille d’une assemblée générale extraordinaire, les employés se voient expulsés des locaux de l’instance.

 

Le siège de la Fecofoot a été cadenassée sur décision de justice. Cette opération menée par des hommes en tenue fait suite au conflit qui oppose depuis plusieurs mois le ministère des Sports et les membres de l’association en charge du football congolais. L’objectif était d’empêcher la tenue d’une assemblée générale extraordinaire en présence de représentants de la Fifa et de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le lendemain 05 octobre 2024. Le siège de l’institution a été placé sous scellé.

Les deux institutions s’accusent mutuellement de mauvaise gestion du football congolais. Le dernier épisode était la mise en place d’un comité ad hoc, sensé gérer le football à la suite de la révocation du président de la Fecofoot, Jean-Guy Blaise Mayolas. Une révocation faite par une Assemblée générale à la légitimité contestée.

Ladite situation pourrait entraîner une suspension du Congo par la FIFA.

Congo : Cogo va investir près de 90 milliards FCFA dans deux champs pétroliers

La feuille de route des activités de la filiale congolaise de China Oil Natural Gas Overseas Holding Ltd (Cogo) a été présentée, jeudi 3 octobre, à Brazzaville.

 

La compagnie Cogo va investir près de 90 milliards FCFA, dans la production pétrolière au cours des trois prochaines années. L’investissement attendu est destiné, selon le directeur général de la filiale congolaise, Fulbert Dzimbe, aux activités de forages. La compagnie qui détient 85% sur chacun des deux permis devrait partager l’exploitation avec la Société nationale des pétroles du Congo (15%).

« Il y a eu des études qui ont déjà été menées, nous allons commencer directement sur le forage. Sur les trois années, nous aurons un budget à peu près de 150 millions de dollars pour faire quatre puits, deux de chaque champ. Il sera complété selon les résultats de ces puits par une sismique 3D et d’autres études à réinterprétation », a indiqué Fulbert Dzimbe, le nouveau directeur général de Cogo.

La feuille de route des activités de la compagnie Cogo a été présentée, le 3 octobre, à Brazzaville, par le nouveau directeur général de la filiale congolaise, Fulbert Dzimbe, au ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Pour rappel, Cogo est une holding basée en Chine qui a créé une filiale au Congo pour pouvoir diriger les travaux.

UNIFFAC : le Congo se contente de la médaille d’argent

Les Diables Rouges U-20 ont perdu jeudi 3 Octobre à Brazzaville face aux Léopards U-20 de la RDC sur un score de 2-1.

 

Le Congo est tombé face à la RDC en finale du tournoi de l’UNIFFAC. La rencontre entre les deux sélections qui s’est joué jeudi 03 septembre au stade Alphonse-Massamba-Débat, s’est soldée par un score de 2-1 en faveur de la RDC. Le Congo se contentera de la médaille d’argent réservée au finaliste de ce tournoi qualificatif à la CAN des moins de 20 ans de la zone Afrique centrale.

Les Diables rouges qui avaient pourtant battus la RDC en matchs de Groupe 1-0, n’a pas pu rééditer la même performance en finale du tournoi de l’UNIFFAC 2024. Les Léopards ont réussi à prendre leur revanche en finale, en remportant le tournoi.

Les poulains de Clément Massamba ont encaissé le premier but à 6ème minute sur une erreur de relance de sa défense. Notons que plusieurs joueurs titulaires lors des matchs précédents du Congo, ont été laissés sur le banc pendant cette finale.

Le Congo a tout de même arrache sa qualification à la CAN U-20 2025, consécutivement après l’édition précédente en Egypte.

Congo : la liste des 24 Diables Rouges qui vont affronter l’Afrique du Sud

Le sélectionneur national de l’équipe seniors de football, Isaac Ngata a publié les noms des joueurs qui prendront part aux matchs du 11 et du 15 Octobre face aux Bafana Bafana.

 

Ils sont attendus à Brazzaville pour un rassemblement qui débutera dimanche 6 Octobre prochain. Le sélectionneur national des Diables Rouges seniors, Isaac Ngata a dévoilé la liste des 24 présélectionnés. Ces joueurs prendront part aux rencontres du 11 et du 15 Octobre face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud.

Voici la liste des 24 joueurs présélectionnés :

Gardiens de but :

Christoffer Mafoumbi, Owen Matimbou, Chelcy Bonazebi ;

Défenseurs :

Yohan Andzouana, Bryan Passi, Romaric Etou, Morgan Poaty, Berlohd Mbemba, Christ Makosso, Lois Fauriel ;

Milieux du terrain :

Fred Dembi, Chandrel Massanga, Antoine Makoumbou, Merveil Ndockyt, Raière Otanga, Gaius Makouta, Nolan Mbemba ;

Attaquants :

Christopher Ibayi, Mons Bassouamina, Prestige Mboungou, Elie

Congo : un nouvel accord pétrolier entre Moscou et Brazzaville

Le mémorandum a été signé vendredi 27 septembre entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le vice-président Lukoil, Ivan Romanovsky.

 

L’accord pétrolier signé entre les deux pays prévoit un renforcement de la coopération entre la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et la compagnie privée russe Lukoil. Il est question d’optimiser les projets en cours et de favoriser le développement « commun » des ressources.

Le nouvel accord pétrolier entre la Russie et le Congo a été signé pendant le séjour du ministre Bruno Jean Richard Itoua qui conduisait la délégation congolaise à la Semaine russe de l’énergie REW2024.

La République du Congo à travers le ministre des hydrocarbures a émis le vœu à cette occasion d’élargir la coopération économique avec la partie russe, notamment dans les domaines pétrolier, gazier, électrique et du minerai. L’entreprise russe Lukoil, en 2019 avait acheté 25% des parts du projet Marine VII pour la somme de 800 millions de dollars.

Le projet Marine XII, couvrant une superficie de 571 kilomètres carrés avec cinq champs, est considéré par les autorités comme l’un des plus importants gisements pétrolier et gazier découverts dans le pays.

Congo-Fécofoot : passation de service la commission ad hoc le 05 octobre

C’est au cours d’un point de presse animé le week-end dernier, que les membres de ladite commission ont manifesté leur volonté d’exécution des tâches qui leur sont assignées.

 

Installée le 25 septembre lors de l’assemblée générale extraordinaire, la commission ad hoc s’investie dans la préparation de la passation de service. Les membres au cours d’un point de presse le week-end dernier, ont exprimé leur désir d’exécution des tâches qui leur sont assignées. Ils entendent faire la passation de service ce 5 octobre avec le comité exécutif révoqué.

La commission ad hoc programme d’avoir une rencontre avec les organes juridictionnels de la Fécofoot, une préparation de la double confrontation des Diables rouges seniors contre les Bafana-Bafana d’Afrique du Sud comptant pour les éliminatoires CAN 2025 au Maroc et le lancement de l’appel d’offres relatif à l’audit organisationnel et financier recommandé par l’assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024.

Le comité exécutif de la Fécofoot a décidé de l’organisation, le 5 octobre, d’une assemblée générale extraordinaire en présence des représentants de la Fédération internationale de football association et de la Confédération africaine de football.

Congo-bois : le budget investissement de déploiement du Silv maintenu à 220 millions F

L’état des lieux de la mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire (APV) signé entre le Congo et l’Union européenne (UE) a été fait le 25 septembre dernier.

 

La capitale congolaise a accueilli le 19e comité conjoint regroupant des cadres congolais et leurs collègues européens de la filière bois. Il s’est agi au cours de cette rencontre de faire un état des lieux de la mise en œuvre de l’APV sur l’Application des réglementations forestières, et la gouvernance et les échanges commerciaux (Flegt). Il en ressort que près de quinze ans après la signature de l’APV, le processus n’est pas encore bouclé et l’équipe de suivi de la mise en œuvre du Silv rencontre des difficultés.

Des missions de contrôles de premier niveau selon les grilles de légalité ont déjà été menées dans les douze départements du pays, avec un plan de coaching des entreprises forestières afin d’assurer leur conformité au Silv. Mais les missions de contrôle de deuxième niveau n’ont pu être exécutées en raison de l’absence de déploiement complet du Silv. C’est une précision apportée par les participants.

Notons que le processus de l’APV-Flegt est censé permettre à la République du Congo d’écouler normalement ses produits du bois sur le marché européen, en assurant la traçabilité des ressources. Cette initiative conjointe Congo-UE entend contribuer à la lutte contre le trafic illicite du bois.

Congo-rentrée scolaire 2024-2025 : reprise des cours ce 1er octobre

Elèves et enseignants reprennent le chemin de l’école ce mardi 1er octobre, pour le compte de l’année scolaire 2024-2025.

 

Le calendrier scolaire au titre de l’année 2024-2025 n’a pas connu des modifications. C’est une annonce faite le 30 septembre à Kintélé, lors d’un déjeuner de presse par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et son collègue de l’Enseignement technique, Ghislain Thierry Maguessa Ebome.

« Toutes les dispositions sont prises pour la rentrée des classes prévue pour le mardi 1er octobre sur toute l’étendue du territoire national », a indiqué le ministre Jean Luc Mouthou.

Les élevés renouent avec les bancs ce mardi et c’est parti pour neuf mois de classe avec des pauses entre les trimestres. Notons que, la rentrée administrative a eu lieu jeudi 19 septembre, et la rentrée pédagogique, quant à elle, s’est tenue le mercredi 25 septembre.

Pendant ce déjeuner de presse, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a tenu à rassurer l’opinion qui affichait des incertitudes quant à l’effectivité de la rentrée scolaire à la date de ce 1er octobre.

Notons qu’au cours de cette rentrée scolaire plusieurs établissements scolaires réhabilités et construits seront inaugurés. Notamment le lycée de Mayoko, dans le département du Niari ; le lycée de Tchikapika dans la Cuvette ; et celui d’Inkouélé dans les Plateaux. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministre Jean Luc Mouth.

WTSA 2024 : le Congo sera représenté

Une délégation congolaise prendra part du 15 au 24 octobre à New Delhi, à l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (WTSA 2024).

 

Le ministre des Télécommunications, Léon juste Ibombo a reçu vendredi 27septembre à Brazzaville l’ambassadeur de la République fédérale de l’Inde au Congo, Madan-Lal Raigar. Le diplomate a remis au ministre, une invitation au WTSA 2024. L’évènement se tiendra du 15 au 24 octobre à New Delhi, en Inde.

« Nous nous sommes entretenus avec le ministre au sujet de la conférence à venir en Inde, le ministre a ainsi été invité à prendre part au WTSA 2024. Cet évènement a beaucoup à offrir à la République du Congo en termes de télécommunications. L’Inde est un pays technologiquement très avancé, et il offre cette technologie à des coûts vraiment abordables. La participation du Congo à cette Assemblée sera un avantage d’ouverture de toutes les collaborations qui lui seront proposées », a indiqué Madan- Lal Raigar.

Cette année, il sera question pendant la WTSA, de définira le programme de travail, les méthodes de travail et la structure des commissions d’études de l’UIT-T pour la période d’études 2025-2029. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, le rendez-vous permettra aux deux pays de raffermir leurs relations et pour le Congo de bénéficier de l’expérience de l’Inde en technologie.

Rappelons que, la WTSA se tient tous les quatre ans.

Congo-transport en commun : l’intersyndicale annonce une augmentation des tarifs

Le collectif appelle à une négociation avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

 

L’intersyndicale souhaite une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, pour parler de sa volonté d’augmenter les prix du transport en commun. Cette rencontre va permettre aux deux parties de trouver un compromis profitable.

Dans un communiqué ce collectif dénonce « La léthargie délibérée du ministère des Transports pour la signature et la transmission du compte-rendu des travaux de la commission élargie chargée d’examiner les préoccupations de l’intersyndicale, nous vous informons qu’à partir du lundi 7 octobre prochain, indépendamment de notre volonté, les tarifs de transports connaîtront une augmentation »

La même source précise que « L’urgence étant de préserver une rentrée scolaire apaisée. Le ministre des Transports semble être insensible face aux priorités de l’heure. Il a rejeté la proposition de faire surseoir le prélèvement des augmentations sur les taxes faisant l’objet des débats durant les négociations. Cette situation est mise à profit par ce dernier, qui a mis en application toutes dispositions financières décriées, faisant l’objet des négociations entre les parties prenantes ».

L’intersyndicale des transporteurs du Congo demande, de ce fait, l’implication personnelle du Premier ministre pour des solutions idoines. Pour cette plateforme, c’est depuis 2013 que le ministère des Transports manifeste une volonté négative dans le traitement de leurs préoccupations.

Congo : le Panc valide un plan en faveur des populations autochtones

Ledit plan couvrira les zones d’interventions du projet agroforesterie nord Congo (Panc), notamment dans les localités des départements de la Sangha et Likouala.

 

Le plan en faveur des populations autochtones (PPA) a été adopté vendredi 20 septembre à Brazzaville. C’était en faveur d’un atelier ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière, Pierre Taty. Le programme couvrira les zones d’interventions du Panc, notamment dans les localités des départements de la Sangha et Likouala.

« Selon les données du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH, 2007), les départements de la Sangha et de la Likouala abritent environ 60% des populations autochtones du Congo, qui restent confrontées à de nombreux défis existentiels portant parfois atteinte aux droits fondamentaux des autochtones », a indiqué Pierre Taty.

Validé sous réserve du rehaussement de son budget de mise en œuvre, estimé à environ 300 millions de francs CFA, le PPA prend en compte l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire, la mise en œuvre de l’agriculture climato-intelligente ainsi que la préservation et la valorisation de leurs savoirs ancestraux.

Salon international de Ouagadougou : le Congo prendra part à le 17e édition

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou se tiendra du 25 octobre au 3 novembre 2024.

 

Le thème de cette édition est « Artisanat africain : entrepreneuriat des jeunes et autonomisation ». La République du Congo prendra part à ce rendez-vous. C’est la ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, en sa qualité de présidente en exercice de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa) y sera.

Ledit Salon permet d’élargir l’adhésion des pays qui ne sont pas encore membres, de renforcer la coopération régionale et de créer un marché continental pour les produits artisanaux.

Pendant 10 jours, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou réunira les artisans, les partenaires techniques et financiers ainsi que tant d’autres acteurs qui contribuent à l’essor de l’artisanat africain. Comme chaque année, il y aura entre autres au cours de cette rencontre des opportunités d’affaires, le réseautage des artisans du continent.

Congo : ouverture du second point d’échange internet Congo CGIX

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a inauguré cette infrastructure vendredi 20 septembre, à Pointe-Noire.

 

« L’inauguration du deuxième point d’échange internet de la ville dénommé CGIX-Pointe-Noire marque une étape importante de l’engagement de la République du Congo, celui de le faire bénéficier des avantages sociaux de l’économie numérique », a souligné le ministre Léon Juste Ibombo.

La République du Congo s’engage résolument à renforcer sa position dans l’économie numérique mondiale. Il est question de réduire la dépendance du Congo vis-à-vis des infrastructures internationales. Les fournisseurs d’accès à internet et aux opérateurs de télécommunications vont pouvoir connecter leurs réseaux localement.

Le second nœud de point d’échange internet Congo CGIX va permettre qu’internet soit plus rapide, plus localisé et plus sécurisé. Ce qui va favoriser une meilleure protection des infrastructures critiques du pays tout en garantissant une plus grande souveraineté numérique.

Congo : le gouvernement veut renforcer l’offre en eau potable

C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un montant de 135 milliards de Fcfa.

 

Le gouvernement congolais veut mettre en œuvre des actions pour un renforcement de l’offre en eau potable. Le projet se fera en partenariat avec l’Italie. L’annonce a été faite mercredi 18 septembre à Brazzaville, lors de la troisième « Quinzaine du gouvernement », par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un coût total de 135 milliards de Fcfa, aura trois phases. La première phase prévoit la construction d’ici 2025, des unités compactes de potabilisation d’eau devant desservir Brazzaville, Kibina, Kombé, Madibou, Mafouta, Massissia, Ngangalingolo et les zones environnantes.

Pour ce qui est de la 2eme phase de ce plan, elle démarrera en 2026 et couvrira plusieurs arrondissements et quartiers, parmi lesquels Mfilou, Kitsoundi, Diata, Mayanga, Oms, la Base, la Poudrière et Batignolles. La phase 3 quant à elle, prévue pour l’exercice budgétaire 2027, concerne les quartiers Caserne militaire et les quartiers environnants,

Ce plan triennal vient résoudre les difficiles d’approvisionnement d’eau portable dont font face les congolais.

Congo : Christian Grégoire Epouma reste à la tête de l’Apeec

Il a été reconduit au poste de président national chargé de l’orientation, la coordination et du contrôle de l’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec).

 

Les délégués de l’Apeec ont reconduit jeudi 19 septembre à Brazzaville Christian Grégoire Epouma, à la tête de l’Apeec. C’était en faveur des travaux du congrès organisé du 17 au 19 septembre sur le thème « Parents d’élèves et d’étudiants, approprions-nous les recommandations issues des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche et impliquons-nous dans l’œuvre de la refondation du système éducatif congolais ».

Pendant 05 ans, Christian Grégoire Epouma préside le bureau coordonnateur national de neufs membres composés d’un 1er vice-président chargé de la coopération, gestion des projets et prospectives, Victor Ongagna, et trois autres vice-présidents chargés respectivement des trois secteurs de l’enseignement ainsi que de deux secrétaires et deux trésorières.

L’Apeec a également procédé à l’élection des organes dirigeants avec la mise en place du Commissariat aux comptes. La présidence est assurée par David Fernand Aya suivi d’un vice-président Boma-Li-Poaty, un secrétaire et deux membres.

Au cours des travaux du congrès de l’Apeec, les participants ont émis des souhaits. Notamment sur l’obtention du statut d’utilité publique par l’Apeec, la problématique de l’opérationnalisation du siège , le fonctionnement effectif des comités de gestion dans les établissements scolaires, la révision de l’accord-cadre signé entre le gouvernement et l’Apeec le 29 octobre 2018, la clarification de la question relative à la suppression ou non du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) par le gouvernement ainsi que l’application stricte de la mesure  gouvernementale sur la suppression des contributions parentales.

Congo : les mairies invitées à s’approprier le SIFEC

Le gouvernement s’est engagé à mettre en place il y a deux ans un système intégré des faits d’état civil (SIFEC).

 

Le projet vise à digitaliser et numériser les actes de naissances, de mariages et de décès.

« Le gouvernement s’est engagé à lancer un projet ambitieux dénommé système intégré des faits d’état civil en sigle SIFEC il y a deux ans, pour digitaliser et numériser les actes de naissance, de mariage et de décès. Ce projet fédérateur prend en compte des données électroniques, afin de permettre aux fournisseurs et consommateurs de l’identité de s’interagir et offrir à chaque citoyen une identité bien plus qu’un non, une appartenance ou une citoyenneté », a fait savoir Michel Kayou, conseiller administratif du ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local. Il s’exprimait à l’occasion de la journée internationale de l’identité lundi 16 septembre dernier.

Pour le chef de projet, Gildas Obela, le SIFEC réduire la fraude des pièces d’état civil, uniformisées les actes de naissance, assurer l’interopérabilité, l’authenticité des actes de naissance.

Les maires ont été sensibilisé sur l’importance de s’approprier système intégré des faits d’état civil (SIFEC). Selon une étude menée par la communauté ID4Africa, Plus de 850 millions de personnes dans le monde n’ont pas d’identité légale

Congo : deux présumés trafiquants fauniques devant la justice

Interpellés pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant, ces deux hommes seront jugés ce jeudi 19 septembre, dans la ville d’Owando.

 

Les deux présumés trafiquants avaient été pris en flagrant délit de détention de deux grands sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant. Selon des sources concordantes, le premier aurait acheté ces écailles dans plusieurs villages du département de la Sangha où il a participé aux travaux d’installation de la fibre optique. Le second, quant à lui, s’est procuré sa quantité d’écailles dans les villages environnants de Ouesso.

Ces présumés délinquants auraient camouflé ces écailles et griffes de pangolin géant dans les roues de secours des véhicules pour déjouer la vigilance des contrôles des agents des Eaux et Forêts qui s’effectuent entre Ouesso et Owando.

La justice désapprouverait, entre autres, la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux grands sacs d’écailles et griffes de pangolin géant. Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Rappelons qu’en République du Congo, le pangolin fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Congo : la BAD va apporter son soutien dans la mise en œuvre du Padc

La Banque africaine de développement (BAD) a réitéré mercredi 18 septembre, son accompagnement dans l’élaboration des projets liés à la décentralisation au Congo.

 

Le ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé a reçu en audience mercredi 18 septembre à Brazzaville, le nouveau représentant résident de la BAD, Olivier Béguy. Au cours de cette rencontre, Olivier Béguy a rassuré que son institution va continuer d’accompagner la République du Congo dans la mise en œuvre des projets liés à la décentralisation.

Parmi les projets qui pourraient intéresser la BAD, il y a le Programme d’accélération du développement communautaire (Padc) que le gouvernement entend lancer sous peu avec l’appui du Pnud. Le Padc est une offre des services intégrés du Bureau régional du Pnud pour l’Afrique visant à aider 50 millions d’Africains à sortir de la pauvreté multidimensionnelle d’ici à 2026 et rétablir l’équité territoriale dans différents pays.

Exécuté par le Pnud, ledit programme permettra, entre autres, l’édification des structures de santé, la mise en place des dispositifs d’éducation/formation professionnelle, le développement des microcentrales hydrauliques ainsi que des mécanismes nécessaires à l’électrification rurale, le financement, le suivi des structures œuvrant dans le domaine de l’agriculture. Il s’agira également d’aménager et d’entretenir les voies d’accès, d’encadrer le développement d’activités économiques durables, génératrices de revenus pour la population la plus vulnérable sur toute l’étendue du territoire national et autres.

Était aussi présente à cette rencontre, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Adama Dian Barry.

Intelligence artificielle : le Congo élabore sa stratégie nationale

Une réunion avec les partenaires sera organisée ce jeudi 19 septembre, pour garantir la réussite du projet.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) se concertent pour discuter des modalités de conception de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Le sujet était au centre des échanges mardi 17 septembre, à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la représentante résidente du Pnud, Adama-Dian Barry.

Les deux personnalités ont débattu des méthodes pratiques préliminaires avant la mise en œuvre du projet. « Dans la mise en œuvre de ce projet, les experts de son institution (Pnud) vont nous aider à élaborer la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Nous organisons ce jeudi une réunion avec les parties prenantes pour préparer son opérationnalisation », a précisé le ministre Léon Juste Ibombo.

Pour la représentante résidente du Pnud, la stratégie nationale de l’intelligence artificielle qui sera élaborée profitera aussi bien aux jeunes qu’aux parents à travers le pays.

Congo-Hydrocarbure : un nouvel investisseur s’installe

La compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, va investir République du Congo dans les domaines d’exploration et de services pétroliers.

 

L’Algérie et la République du Congo ont signé, mardi 17 septembre, un mémorandum d’entente dans le secteur des hydrocarbures. Il porte sur la dynamisation de la coopération bilatérale et a été signé à Brazzaville, par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua.

Selon un communiqué le mémorandum porte particulièrement sur la coopération entre la société Sonatrach et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), notamment en matière d’aval pétrolier.

Cet accord a également, pour objet, le transfert des expertises et expériences dans le développement du secteur du gaz, notamment le Gaz naturel liquéfié (GNL), l’assistance technique en matière des pétrochimies, le développement, la promotion et l’utilisation du Gaz de pétrole liquéfié (GPL), ainsi que dans le domaine de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie des hydrocarbures.

Congo : la Russie donne son accord pour construction d’un oléoduc

C’est une annonce faite par le gouvernement russe, dans un décret publié lundi 16 septembre 2024.

 

La Russie a approuvé la construction d’un oléoduc en République du Congo. L’infrastructure devrait relier Pointe-Noire, une ville portuaire et une plateforme de l’industrie pétrolière située dans le sud du pays, à la capitale Brazzaville. C’est du moins ce qu’a précisé le décret gouvernemental publié lundi en fin de journée.

Sa construction impliquera la création d’une joint-venture entre le constructeur russe de pipelines ZNGS Prometey, qui détiendra 90 % de l’entreprise, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Les questions techniques et économiques doivent être définies dans un accord de concession.

La Russie s’est engagée à fournir des fonds, des équipements et du personnel pour la construction de l’oléoduc, ainsi que du carburant pour le remplir en cas de besoin. Le Congo devrait accepter diverses mesures d’allègement fiscal.

Annoncé initialement en 2017, le projet d’oléoduc a été mis en veilleuse pendant plusieurs années, en raison notamment de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine.

Congo : l’Opep revoit en baisse la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025

Cette décision serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, l’Organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024.

 

Les membres de l’Opep ont précédemment reporté le projet visant à accroître la production de pétrole. Dans son rapport mensuel publié, le 10 septembre, l’organisation a indiqué que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 2,03 millions de barils par jour (bpj) en 2024, alors qu’elle prévoyait une croissance de 2,11 millions de bpj le mois dernier.

La décision de l’Opep serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, de cette organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024. Les observatoires sont partagés entre la vigueur de la croissance de la demande de pétrole en 2024 et le rythme de la transition vers des carburants plus propres dans le monde.

La montée en puissance des énergies renouvelables, couplée à des politiques de plus en plus strictes en matière de lutte contre le changement climatique, réduit progressivement la demande de pétrole. Les prévisions révisées à la baisse de l’Opep ont provoqué une nouvelle chute des cours du baril, soulignant l’incertitude qui règne sur le marché.

L’Opep a également abaissé son estimation de la croissance de la demande mondiale en 2025 à 1,74 million de bpj, contre 1,78 million de bpj.

Congo-Ouenzé : restructuration des membres des Comités de santé

Les membres des Comités de santé (Cosa) des quartiers 55 et 58 ont été désignés, le 11 septembre, à la mairie de Ouenzé.

 

Ce processus de restructuration des Cosa vise à favoriser l’accès de la population aux services de santé de qualité. Le Centre de santé intégré (CSI) de Jane-Vialle/Q55 et le CSI/Q58 sont désormais dotés de Cosa composés chacun d’un bureau de cinq membres élus pour trois ans.

Dans cette localité, les soignants sont souvent confrontés aux cas de paludisme surtout chez les enfants, les grippes et les maladies diarrhéiques. Les membres de la Cosa auront la charge d’accompagner le personnel soignant dans la gestion de deux centres de santé que dispose l’arrondissement 5, Ouenzé, et participer aux campagnes de sensibilisation de quelque 180000 habitants que compte cet arrondissement. Ils devront également le programme de vaccination et la distribution des kits sanitaires.

Pour rappel, la restructuration des Cosa au sein des CSI est prévue par le décret de 2020 n°2020-553. Une étude menée en 2018 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) a révélé la faible participation de la société civile et des communautés bénéficiaires dans la gestion du système sanitaire en République du Congo. Grâce à un financement de plus de 26 millions FCFA de l’ambassade de France au Congo, l’O2CD est engagé dans le processus de restructuration de douze comités de santé dans cinq districts sanitaires du pays.

Congo : le début des travaux du barrage de Sounda prévu en 2025

Un protocole d’accord a été signé mercredi 11 septembre, à Brazzaville entre le gouvernement congolais et la société China Overseas co.Ltd.

 

La République du Congo va se doter d’un barrage hydroélectrique à Sounda, sous-préfecture de Kakamoeka, département du Kouilou. Les travaux de construction seront menés par la société China Overseas co.Ltd. Un protocole d’accord des engagements des deux parties a été signé par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso et Li Xi Zhen, PDG de la société China Overseas co.Ltd.

Le planning d’activités prévoit, entre autres, la visite du site de Sounda, la lecture et les observations sur les études déjà faites ; la mise en place du comité de pilotage sous l’égide du Premier ministre ; la mise en place du comité technique et la préparation du projet de convention de concession en septembre. D’octobre à décembre prochains, il y aura l’évaluation des activités du mois de septembre ; la validation des études et planification du projet ; la préparation des équipes techniques ; l’importation du matériel ; les travaux d’ouverture de la route d’accès au site ; le nettoyage du site.

« Pour l’année 2025, dans la période de janvier à mai, il est attendu le début des travaux du barrage et la pose de la première pierre par le chef de l’Etat. De juin 2025 à 2030, la construction de la ligne 400kw. Nous espérons pour juin 2030, l’inauguration du barrage et l’injection de l’énergie sur le réseau national », a annoncé le conseiller au développement du secteur de l’électricité du ministre de tutelle, Emile Tchakala Kissengou.

Le barrage hydroélectrique de Sounda aura une capacité de 800 mégawatts, va débiter sur la nouvelle ligne 400 KV reliant Pointe-Noire à Brazzaville et Kinshasa.

Congo : vers la digitalisation des archives d’état civil

Le sujet était au centre d’un échange entre le préfet directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Séraphin Ondélé et Jean Luc Magré, manager Afrique de la société « FamilySearch ».

 

Les deux personnalités se sont entretenues mercredi 11 septembre, sur la mise en œuvre du projet de digitalisation des archives d’état civil. Jean Luc Magré, responsable de « FamilySearch », société adjudicataire du projet, était là pour formaliser le protocole d’accord avec le gouvernement congolais. Une étape importante avant d’amorcer la phase opérationnelle dudit projet.

La digitalisation des archives d’état civil se fera en deux phases dans deux ministères différents. Au ministère de l’Intérieur, il sera question de la numérisation de tous les archives d’état civil produites en République du Congo, la collecte et la conversion numérique de toutes les pièces d’état civil produites au sein des mairies et autres administrations déconcentrées et décentralisées, notamment les actes de naissance, de mariage et autres actes civils. Cette opération a pour objectif de préserver le patrimoine archivistique issu de l’état civil en vue d’en assurer une bonne conservation.

Le projet sera également développé au ministère de la Culture où il est prévu aussi la digitalisation d’un certain nombre d’archives à caractère culturel, à savoir les registres anciens relevant de l’ancienne Afrique équatoriale française. L’objectif est de retrouver des dossiers qui retracent toute l’histoire de l’Afrique ancienne coloniale.

FamilySearch est une organisation à but non lucratif qui fait dans le rassemblement, la conservation, l’enregistrement, le partage des documents généalogiques à travers le monde.

Congo : lancement d’une campagne de formalisation de 1000 coopératives

L’objectif est de mobiliser les partenaires techniques et financiers au profit au profit des jeunes des départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

 

La dynamique « Pona ekolo ; Samu na bwala » a lancé samedi 14 septembre, une campagne de de formalisation de 1000 coopératives agricoles. Le projet a été lancé dans les départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

La campagne qui s’inscrit dans le cadre du dialogue intergénérationnel décentralisé, a pour objectif de mobiliser les partenaires techniques et financiers au profit des jeunes qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat.

« Cette campagne que nous lançons aujourd’hui consistera à financer 1000 coopératives dans six départements à vocation agricole, à savoir la Bouenza, le Niari, la Lékoumou, le Pool, les Plateaux et la Cuvette. Je voudrais remercier les partenaires techniques et financiers qui acceptent de plus en plus, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, d’accompagner les jeunes capables d’exprimer leur talent pour devenir ainsi des autos-entrepreneurs, et par conséquent matérialiser la réduction du taux de chômage juvénile dans notre pays », s’est réjoui Digne Elvis Tsalissan Okombi, coordonnateur général de « Pona ekolo ».

Pour le coordonnateur général de « Pona ekolo », Digne Elvis Tsalissan Okombi formaliser les coopératives est une manière donner à ces jeunes la possibilité de rentrer en contact avec un monde d’opportunités infini. C’est aussi, selon lui, donner la possibilité aux jeunes de profiter des financements et opportunités existants ; un premier pas vers la création d’un nouveau statut, celui des entrepreneurs agricoles.

Congo : Brazzaville abrite réunion du Comité de contrôle des navires par l’Etat du port du MoU d’Abuja

Le lancement des travaux des experts a été effectué mardi 10 septembre par le ministre congolais des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, Honoré Sayi.

 

Pendant trois jours, le travail des experts sera reparti en trois volets.  Du 10 au 12 septembre, les experts vont peaufiner les textes pour un meilleur fonctionnement du MoU d’Abuja; le 12 septembre, ce sera la célébration du 25e anniversaire de la signature du Mémorandum, puis le 13 septembre 2024, la tenue de la Conférence ministérielle.

Notons que le mémorandum qui avait été signé le 22 octobre 1999 à Abuja, en République Fédérale du Nigéria, est un protocole entre les administrations de la Marine Marchande de la région de l’Ouest et du Centre. A sa date de signature, 16 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avaient adhéré, et au fur et à mesure, il y a eu d’autres adhésions, dont celle du Congo, le 16 novembre 2001.

A noter que le MoU d’Abuja regroupe 22 Etats riverains de la côte Atlantique, de l’Ouest du Continent, c’est-à-dire, de la Mauritanie, en Afrique du Sud.

Congo : le projet « Owando-Pluriel » pour lutter contre le chômage des jeunes

Initié par le député Abel Joël Owassa, le projet vise à contribuer à la baisse du taux de banditisme et de l’oisiveté.

 

Le projet « Owando-Pluriel » à pour objectif de lutter contre le chômage des jeunes dans le département de la Cuvette, et à inciter la couche juvénile à l’insertion sociale.  Son initiateur Abel Joël Owassa a exhorté la population à l’unité et à la solidarité tout en soulignant l’impact positif du projet de formation qualifiante pour l’employabilité des jeunes d’Owando-pluriel qui contribue à la baisse du taux de banditisme et de l’oisiveté.

Le directeur général de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Auxence Léonard Okombi, est revenu sur la formation par filière selon la durée d’apprentissage, l’accompagnement post formation, les fonds mobilisés ainsi que le partenariat qui existe entre le projet et différents partenaires.

Quarante-trois jeunes et soixante-sept femmes ont été inscrits en formation de neuf mois qui sera sanctionnée par la remise des attestions. le projet a atteint à ce jour une somme de 303 485 250 FCFA, fruit des efforts des filles et fils d’Owando réunis autour de la Dynamique Owando-Pluriel. Cependant, le projet compte organiser la cérémonie de remise des attestations de fin de formation aux apprenants formés en neuf mois couplée à l’ouverture des comptes bancaires pour ces derniers. Il envisage également de démarrer les activités d’élevage et de maraîchage, préparer le groupement pré-coopératif des finalistes de la filière coupe-couture ainsi que de remettre des machines à coudre.

Le projet bénéficie de l’appui des partenaires comme le Bureau international du travail qui est impliqué dans la formation des prestataires et des jeunes dans les filières agropastorales, respectivement dans l’identification des opportunités de formation et d’insertion économique. Le ministère en charge de la Formation qualifiante et de l’Emploi intervient à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage ainsi que l’implication des autorités locales dans la mise en stage des finalistes des filières informatique/infographie.