Congo-Football : vers une reprise des compétitions

C’est du moins ce qu’a laissé entendre le président de la Fédération congolaise de football samedi 12 septembre 2020, à l’ouverture de l’assemblée générale cette institution.

En République du Congo, la  reprise des compétitions est toujours attendue. Ce samedi, le discours prononcé par le président de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire tenue le 12 septembre à Brazzaville, entretient de l’espoir.

« Depuis six mois, le soleil s’est abaissé sur notre saison, mais j’ai l’espoir que d’ici là, le jour se lèvera et c’est pour cela que je vous invite à vous mettre au travail pour préparer la prochaine saison. Et, j’ose espérer que pendant ce moment d’hibernation, nous aurons stocké suffisamment d’énergie pour donner une nouvelle impulsion à notre football pour des nouvelles victoires », a indiqué Jean Guy Blaise Mayolas.

Le sujet de la reprise des compétitions est devenu une priorité dans la mesure où la Confédération africaine de football dans sa dernière réunion du comité exécutif du 10 septembre,  a retenu la période du 16 janvier au 7 février 2021 pour l’organisation de la 6e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) qui se tiendra au Cameroun.

Le Chan est une compétition réservée aux joueurs qui évoluent dans les championnats de leurs pays respectifs. Qualifiés pour ce rendez- vous, les Diables rouges sont logés dans le même groupe que les Léopards de la République démocratique du Congo, le Mena du Niger et les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye. Seule, la reprise des compétitions permettra aux Diables rouges locaux de mieux affûter leurs armes.

Au cours de cette assemblée générale, la Fécofoot a suivi la présentation des rapports de chaque ligue départementale. Les présidents des ligues départementales éprouvent selon eux, toutes les difficultés matérielles, d’infrastructures et celles-ci liées à l’organisation des compétitions en raison du manque ou du faible nombre des officiels des matches qualifiés. Les ligues de Brazzaville et de Pointe-Noire ont, en dehors du nombre pléthorique des équipes engagées pour principal souci, la restructuration des sous ligues et le manque d’entraîneurs qualifiés au sein des équipes qui participent à leurs compétitions.

Ces ligues départementales qui ont d’ailleurs apprécié l’initiative de présentation en assemblée générale de leur rapport en vue de permettre à chacun d’avoir une idée exacte sur le fonctionnement des organes de base,  ont sollicité de la Fécofoot, l’organisation de la formation des officiels des matches et des entraîneurs afin « d’améliorer les compétitions pour les lendemains radieux du football congolais », ont-ils évoqué.

Notons qu’au cours de cette assemblée générale ordinaire, les participants ont entériné l’élection d’Endzanga Henri au poste du deuxième vice-président de la Fécofoot. Le procès- verbal de l’assemblée générale ordinaire du 4 mai 2019, le rapport d’activités et financier  de l’année dernière puis le budget exercice 2020 ont été adoptés.

Congo : Paulin Makaya reçoit le CSLC

La rencontre a eu lieu mardi 08 septembre, et s’inscrit dans les consultations entreprises par Conseil supérieur de la liberté de communication après des différents acteurs des partis politiques.

Paulin Makaya, président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), a reçu mardi, la délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) conduite par son président, Philippe Mvouo. La réunion a eu lieu au siège de l’UPC à Madibou. Il s’est agi de parler entre autres, de la communication politique en période électorale en vue de préserver la paix en République du Congo.

A six mois de la présidentielle au Congo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a entrepris une série de consultations auprès des différents acteurs politiques du pays. L’objectif est de trouver des moyens pour préserver la paix pendant l’élection présidentielle de mars 2021.

C’était une autre occasion pour Paulin Makaya, de réitéré ses positions politiques, notamment la tenue au préalable d’un véritable dialogue national inclusif, gage sûr pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, libre transparente et démocratique.

Le président de l’UPC a également formulé des propositions consignées dans un document intitulé : « Congo-Brazzaville, contribution pour une communication politique efficace et efficiente en période électorale ».

Congo : l’école nationale d’agronomie reçoit du matériel de laboratoire

Ce don est du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, grâce au financement du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac).

L’Ecole nationale supérieure de l’agronomie et de la foresterie (ENSAF) a reçu, le 9 septembre, un don de matériel de laboratoire de la part du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, grâce au financement du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac).

C’est un ensemble composé entre autres des réactifs, des verreries et des petits équipements tels que les loupes otoscopes, et des transformateurs universels. Ce présent remis par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Michel Elenga, a été réceptionné par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur qui, à son tour, l’a transmis au vice-recteur de l’Université Marien- Ngouabi, Jean Maurille Ouamba.

Notons que, l’appui du Pdac à cette école d’enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de sa composante 3, dédiée au renforcement des capacités des institutions et au renforcement de l’agriculture commerciale au profit des structures de formations professionnelles et supérieures agricoles.

Coupe des nations de scrabble classique francophone : le Congo remporte le trophée

Les Diables rouges du Congo ont battu le 6 septembre la France 3-2 en finale et se sont adjugés le graal lors de la première édition de la coupe des nations de scrabble classique francophone disputée sur la plateforme www.isc.ro.

Logés dans le groupe D dit « groupe de la mort » avec des pays comme la Belgique, la Côte d’Ivoire et l’Algérie, les Diables rouges à la surprise générale ont fini en première position.

En quarts de finale, les Congolais Cyrille Tchicaya et Maloki Daley ont dompté la surprenante équipe centrafricaine, qui elle aussi en phase de poules a fait sensation en écartant de grosses pointures de la compétition. Menés au départ, les Congolais ont renversé la vapeur en coiffant sur le fil les Centrafricains profitant d’une erreur monumentale d’un des joueurs adverses.

Opposés en demi-finale au Sénégal qui n’a  fait qu’une bouchée de tous ses adversaires lors des matchs précédents,  les Diables rouges ont laminé les Sénégalais sur le score de 4-1 se qualifiant ainsi en finale.

La finale du tournoi a donc opposé le Congo à la France emmenés par Samson Tessier (1er mondial) et Benjamin Valour (3e mondial).

Nullement impressionnés par l’enjeu de la rencontre, les Congolais Cyrille Tchicaya (54e mondial) et Daley Maloki (115e mondial) ont  livré une âpre bataille face aux Français. Les premiers simples se sont terminés par un score de 1-1, les Congolais ont dominé sur le double par un score sans appel de 314 points d’écart, record de la compétition sur les 155 parties disputées.

La dernière ronde en simple était donc décisive et a vu Samson Tessier vaincre Cyrille Tchicaya, dans l’autre rencontre Daley Maloki a apporté le point décisif aux Congolais en jouant au passage un mot à 167 points (le coup le plus cher de la compétition).

Après avoir gagné un trophée au défi africain et une médaille de bronze à l’Elite lors des premiers championnats d’Afrique de scrabble francophone joués à Kintelé en 2019, le Congo confirme son rang parmi les grands pays dans cette discipline.

Rappelons que Parfait Mouanda résident actuellement en France fut le premier champion du monde de scrabble classique lors des championnats du monde disputés à Tours en France. Dirigée par Edson Ikouadja, la fédération congolaise de scrabble compte à ce jour 200 joueurs licenciés.

Congo : 256 médecins congolais formés à Cuba de retour à Brazzaville

Ils sont arrivés mercredi 09 septembre à l’aéroport de Maya-Maya, et ont été accueillis par la conseillère aux affaires sociales et aux œuvres universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur, Muriel Nelly Hobie.

A l’aéroport de Maya-Maya mercredi, un dispositif a été mis en place pour accueillir les 256 médecins qui étaient à Cuba, où ils ont reçu une formation. La conseillère aux affaires sociales et aux œuvres universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur, Muriel Nelly Hobie, s’est rendue le 9 septembre sur les lieux.

« Nous sommes tous satisfaits des dispositions prises et des informations reçues. A leur arrivée, il y a une équipe qui prendra à nouveau la température et leur distribuera du gel alcoolique ainsi que des masques », a indiqué Muriel Nelly Hobie.

Arrivés à Brazzaville, ces deux-cent-cinquante-six médecins, six techniciens finalistes et quatre spécialistes observent une quarantaine à domicile parce qu’ils ont tous été testés négatifs depuis leur embarquement à Cuba.

« Nous avons des finalistes qui n’ont pas de parents à Brazzaville. Ceux-là seront pris en charge par le ministère de l’Enseignement supérieur notamment à la résidence universitaire de Kintélé », a expliqué Muriel Nelly Hobie.

Congo-Timbre électronique : l’O2DC demande un moratoire

L’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2DC) a réclamé dans un plaidoyer un moratoire d’une année pour l’entrée en vigueur du timbre électronique instituant une taxe de cinquante francs CFA.

« Toutes ces augmentations qui s’effectuent alors que la crise du pouvoir d’achat des consommateurs n’est pas encore jugulée ne contribuent pas à apaiser le climat social dans les ménages déjà menacés par les effets de la pandémie de covid-19. Quelle est l’opportunité d’avoir reconduit cette taxe qui n’a pas été appliquée en 2019 au regard du contexte de crise financière », s’interroge le secrétaire exécutif de l’O2DC, Mermans Babounga Ngondo.

Pour l’observatoire, en cette période de crise où l’Etat a besoin de ressources, il serait mieux d’engager des réformes audacieuses pour renflouer les caisses à partir des ressources sûres issues de certaines redevances et taxes perçues par certaines structures publiques.

« Nous nous interrogeons si toutes ces mesures fiscales peuvent contribuer à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et continuer à assurer leur accès aux services de consommation courante tels que les communications électroniques. L’augmentation et l’institution de nouvelles taxes n’exonèrent pas le gouvernement de sa responsabilité de contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs et du climat social dans le pays », indique Mermans Babbounga Ngondo.

L’observatoire invite les supermarchés, brasseries et pharmacies à ne pas profiter de cette taxe pour augmenter systématiquement le prix des produits au motif de l’application du timbre électronique fiscal. Il encourage les consommateurs à signaler toutes les augmentations des tarifs des services et produits de consommation.

Par ailleurs, l’O2DC invite le ministère en charge du Commerce à veiller à la stabilité des prix homologués afin de lutter contre la vie chère.

Congo : les réformes économiques insuffisantes des pays de la CEMAC

Le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, a présenté à la presse le rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

Initié en 2016 dans le but de résorber la crise économique provoquée par la chute des prix des matières premières, le pétrole notamment, le Programme de réformes économiques et financières des six pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC) connaît des faiblesses dans son application, selon un rapport publié le 4 septembre à Brazzaville. Et l’intégration sous-régionale est en retard.

C’est le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, qui a présenté à la presse ce rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

« Les États n’ont toujours pas mis en place de manière vigoureuse les réformes qui concourent à l’amélioration du climat des affaires, à la diversification de l’économie et au renforcement du capital humain qui est le facteur important pour l’amélioration de la productivité », a déclaré Michel-Cyr Djiena Wembou.

Selon le même rapport, l’intégration économique connaît également d’énormes faiblesses. Pour tenter de corriger cette situation, les pays de la CEMAC comptent organiser en novembre prochain à Bruxelles une table-ronde pour lever des fonds en vue de financer douze projets intégrateurs.

Table-ronde pour financer des projets intégrateurs

« Cette table-ronde a pour but de mobiliser près de 2 563,4 milliards de francs CFA pour le financement des projets intégrateurs. C’est avec espoir que nous attendons à cette table parce que les pays [partenaires, NDLR] s’engagent déjà pour les financements et négocient déjà bilatéralement avec nos États », a informé le secrétaire permanent du PREF-CEMAC.

S’agissant des accords conclus avec le Fonds monétaire international (FMI), le rapport note que certains pays ont toutefois atteint une « stabilisation du cadre macro-économique et une meilleure gestion de la dette ».

Congo-Coronavirus : énième prorogation de l’Etat d’urgence

La République du Congo a une nouvelle fois prorogé de 20 jours l’Etat d’urgence sanitaire, à compter du mardi 08 septembre 2020.

La décision a été prise vendredi lors de la réunion de la coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus, que présidait le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso. Cette réunion s’est tenue vendredi 04 septembre, à Brazzaville. C’est de cette rencontre la décision de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire a été décidée. Une information affirmée par le porte-parole du gouvernement, Thierry Lezin Moungalla, et celle-ci entre en vigueur à partir du 08 septembre 2020.

Il faut aussi dire que le couvre-feu est prorogé à Brazzaville, la capitale, Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au Sud, de 20 heures à 5 heures du matin. Pour le reste du pays, le couvre-feu est maintenu de 22 heures à 5 heures.

De cette réunion on retient aussi que les rassemblements dans les lieux privés et publics de plus de 50 personnes sont interdits et aussi que le port du masque reste obligatoire.

Par ailleurs, la coordination exige la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif, de moins de 72 heures par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de 11 ans.

Le Congo compte 4856 cas positifs dont 3882 guéris et 82 décès, selon la ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo : la rentrée scolaire 2020-2021 fixée au 1er février

C’est ce qui en ressort de la réunion de la Coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus qui s’est tenue vendredi 04 septembre 2020.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie a eu sa neuvième réunion vendredi à Brazzaville. Plusieurs sujets ont été abordés notamment celui de la rentrée académique 2020-2021. Il en ressort que les établissements d’enseignement supérieur seront les premiers à ouvrir les portes aux étudiants dès le lundi 21 septembre en mode présentiel ou à distance.

Le communiqué final précise que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 1er février 2021. Mais dès le 21 du mois en cours, les étudiants des établissements de l’enseignement supérieur publics et privés reprendront les cours pour terminer l’année bouleversée pendant la période de confinement lié à la crise sanitaire. Par ailleurs, la rentrée scolaire, pour les élèves des enseignements général, technique et professionnel, est fixée au lundi 12 octobre.

Pour les enseignements qui nécessitent la présence des élèves en classe dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire, tout se fera en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire qui sera élaboré par le ministère en charge de la Santé après consultation du ministère de l’Enseignement supérieur et des directions des établissements concernés.

Par ailleurs, il est autorisé à réaliser les enseignements à distance, à tous les niveaux de l’école primaire, du collège et du lycée, dans les grandes villes du pays, notamment à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Le ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué qu’avant le 12 octobre, date retenue pour la rentrée scolaire 2020-2021, les élèves en classe de passage n’ayant pas suivi des enseignements du troisième trimestre, vont bénéficier des cahiers d’activités. Ils auront au plus quatre semaines pour revisiter les cours prévus pour le troisième trimestre. Selon le ministre, les élèves qui ont réalisé une moyenne comprise entre 9 et 9,99 pour le secondaire, 4 et 4,99 pour le primaire feront une évaluation qui permettra de déterminer s’ils passent en classe supérieure ou pas.

Congo-Présidentielle 2021 : le Paradis est contre le vote par anticipation de la Force publique

Le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis), Anatole Libongo Ngoka l’a dit dans une interview qu’il a accordé aux « Dépêches de Brazzaville ».Anatole Libongo Ngoka

Le sujet sur le vote par anticipation de la Force publique fait débat en République du Congo. Le 3 septembre, le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis), Anatole Libongo Ngoka, a rejeté dans une interview la loi portant le vote par anticipation de la Force publique.

« Le Paradis ne s’accorde pas avec cette loi parce qu’elle ne se justifie pas du tout. Depuis 1992, il y a des élections dans notre pays et la Force publique a toujours voté avec tout le monde. A ma connaissance, il n’y a jamais eu de problèmes… Ce que nous voyons, c’est qu’il y a des problèmes de maitrise du fichier électoral », a déclaré le président du Paradis.

Pour ce dernier, faire un fichier parallèle des agents de la Force publique relève plus d’un contrôle de celle-ci à des fins tout à fait particulier, c’est ce qui est condamné par la Constitution. « Qui va maitriser et contrôler le fichier des agents de la Force publique ? », s’est-il interrogé.

A toutes ces méfiances exprimées non seulement par l’opposition mais aussi par certains parlementaires lors de l’adoption de ce projet de loi le 13 août dernier au Parlement, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, rappelait à l’ensemble de la classe politique de ne pas s’inquiéter de cette nouvelle disposition pour bon nombre de raisons. C’est pour assurer au mieux la sécurité des électeurs, des populations ainsi que de tout le processus électoral, disait-il. « Il n’y a pas d’arrière-pensées à ce niveau-là.  Nous ne voulons plus vivre ce que nous avons connu à Pointe-Noire, Brazzaville, Kéllé et Liranga », soulignait le ministre avant de rappeler que le vote des militaires ne se fera pas dans les casernes.

« La CENI et le ministère détermineront les bureaux qui seront consacrés au vote de la Force publique, cela peut être dans les arrondissements. Au niveau des villes, on déterminera les lieux. Les bureaux de vote seront composés comme d’ordinaire. Il n’y aura aucun militaire comme président de bureau de vote et tout sera paritaire. S’il y a vingt représentants de la majorité, il y en aura également autant pour l’opposition  que pour le centre », rassurait le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Revenant à l’élection de 2016, Anatole Libongo Ngoka a regretté le fait qu’après l’échec de l’opposition il n’y avait pas eu une rencontre de ses acteurs pour faire une évaluation de ce scrutin. « Chacun est allé dans sa direction. Et si on doit repartir ensemble, il faut quand même faire le point de cette élection, regarder ce qui n’a pas marché et bâtir comment aborder 2021 », a-t-il conclu.

Marcel Mabiala Mbouyou fait les « Chroniques Brazzavilloises »

Cette œuvre est un ensemble de sept nouvelles qui fait un portrait fin et réaliste de la vie quotidienne au Congo en français, lingala et kituba.

Chroniques Brazzavilloises a été publiées aux éditions Jets d’encre. Marcel Mabiala Mbouyou à travers cette ouvrage peint avec de réalisme le quotidien du « véritable » Congo dont il défend avec amour la richesse culturelle. Un quotidien, pas très éloigné de celui des autres pays du continent africain.

« À Brazzaville, le soleil se lève sur un nouveau jour. Déjà, la ville s’active. Les routiers – mopilas, chargeurs, moucontras et mange-milles – sont dans leur véhicule, qui aidant, qui escroquant son prochain, tandis que les vies, chatoyantes et si vives, s’épanouissent dans tous les coins de la capitale… et s’éteignent aussi parfois. Alors se tiennent les matangas, veillées funéraires animées où se révèlent tour à tour secrets de famille, étranges anecdotes ou belles histoires d’amour… »

Qui est Marcel Mabiala Mbouyou ?

Marcel Mabiala Mbouyou est un auteur congolais de soixante-dix ans dont la vocation littéraire a longtemps été contrariée. Après de longues études en France, il rentre au pays et, un doctorat de littérature française ainsi qu’un master de sciences politiques en poche, il se lance dans une carrière en marketing avant de se tourner vers l’enseignement. Aujourd’hui à la retraite, il exerce, à Brazzaville, les fonctions de directeur des études académiques, de chargé de cours de marketing et d’outils de recrutement à la Haute École Léonard de Vinci.

Congo : un « carnaval vert » pour sensibiliser sur la protection de la nature

Le projet a pour objectif la sensibilisation de la population à la protection de la nature et de l’environnement.

L’initiative est du collectif Balabal’art, que dirige l’artiste plasticien et marionnettiste, Artiste Zouber Aidara, originaire du Burkina Faso, installé au Congo. Le Carnaval vert, qui a débuté en janvier dernier, vise à sensibiliser la population à la protection de la nature et de l’environnement.

Le projet a été mis sur pieds pour être présenté à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, mais la pandémie de coronavirus a changé le programme. Il est donc dorénavant orienté pour la Journée mondiale du climat.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, l’administrateur maire de la ville de Brazzaville, et la maire de l’arrondissement 2, Bacongo, ont visité les travaux de ce projet, le 1er septembre dernier à l’Institut français du Congo (IFC), en présence des responsables de cet espace.

Congo : les dettes de l’Etat attise la colère des fournisseurs

La cessation de l’apurement de la dette intérieure provoque la grogne des fournisseurs qui déclarent ne plus recevoir aucun paiement depuis quatre ans.

Au Congo, les fournisseurs sont en « colère » à cause de l’insolvabilité de l’Etat. Le pays traverse une conjoncture économique difficile avec la dépréciation des cours du pétrole qui représente plus de 80% des revenus.

Des fournisseurs déclarent ne plus recevoir aucun paiement depuis quatre ans. Une situation difficile ayant provoqué la faillite de plusieurs entreprises, incapables de poursuivre leurs activités pour défaut de paiement.

Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (COPOECO) dont l’objectif est d’exercer la pression sur les pouvoirs publics afin qu’ils respectent les clauses contractuelles vient d’être porté sur les fonts baptismaux.

Sur la seule période 2014-2016, l’Etat congolais doit plus de 300 milliards de FCFA aux fournisseurs. Ces derniers tirent la sonnette d’alarme d’autant que la crise sanitaire liée au Covid-19 est venue accentuer leurs difficultés.

Un contexte peu favorable aux entreprises

« L’Etat congolais fait un effort pour payer les salaires. De la même façon qu’il paie les salaires, il pourrait regarder dans le cadre de l’apurement de la dette intérieure comment mettre au moins sept milliards de FCFA pour commencer à apurer notre dette petite à petit », estime le Collectif.

A cause de la chute brutale des cours du pétrole le Congo est entré dans une récession économique ayant causé l’arrêt de plusieurs chantiers. En mai dernier, le pays a pu obtenir un prêt de 300 millions de dollars auprès du FMI dans le cadre d’une aide d’urgence pour faire face aux conséquences du coronavirus. Ces derniers temps, Brazzaville a essuyé des échecs à accéder au financement international.

Il en est par exemple du programme de réformes économiques adossé à la Facilité élargie du crédit (FEC) signé par des pays de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) avec le Fonds monétaire international et dont seuls le Congo et la Guinée équatoriale n’ont pu conclure un accord avec cette institution de Brettons Woods.

Raison pour laquelle les fournisseurs réfutent le non-paiement de leurs créances à la baisse des prix de pétrole, expliquant qu’il s’agit globalement d’un problème de gouvernance que les autorités doivent résoudre.

Reprise des compétitions de handball : la Cahb présente un nouveau protocole sanitaire

Le comité exécutif de la Confédération africaine de handball (Cahb) a étudié, validé et présenté le nouveau protocole sanitaire, un document qui facilitera le déroulement des compétitions, malgré le coronavirus. C’était lors de sa réunion du 26 août dernier, par visioconférence.

En cette période de crise sanitaire liée à la pandémie à coronavirus, Covid-19, les structures en charge des disciplines sportives multiplient les stratégies pour faciliter le retour des athlètes sur l’aire de jeu. La Cahb a publié dans cette vision un guide de santé intitulé « Protocole sanitaire ».

Ce document retrace  et prépare les conditions ainsi que les modalités du déroulement des compétions continentale et nationale de la discipline, notamment les procédures relatives à l’hygiène et la sécurité, ainsi que les processus opérationnels qui seront appliqués lors de l’organisation des compétitions de la Cahb.

Ce guide sanitaire entrera en vigueur dès la prochaine compétition, en l’occurrence le Championnat d’Afrique des clubs champions qui se tiendra en Égypte, en novembre prochain. Il définit les procédures sanitaires et pourra subir des modifications en cas de besoin. « Ce protocole pourra être complété en temps utile par des directives opérationnelles spécifiques couvrant soit des aspects de son application pratique, soit des compétitions en particulier », peut –on lire sur le site de la Cahb.

Selon ce document, il sera obligatoire pour l’ensemble des fédérations participantes à une compétition ainsi que pour leurs délégations de respecter ce protocole et toutes les directives y relatives, comme condition de participation aux futures compétitions de la continentale.

Congo : Mathias Dzon candidat à la présidentielle de 2021

L’ancien ministre des Finances a été désigné par son parti politique Alliance pour la République et la Démocratie (ARD), samedi 29 août 2020.

C’est officiel, Mathias Dzon est le candidat de l’ARD à l’élection présidentielle de 2021 en République du Congo. Cet ancien ministre des Finance entre 1997 et 2002, à 73 ans, a été investi par son parti politique. Mathias Dzon, qui a pris acte de cette sollicitation, s’est dit toutefois inquiet au sujet de la gouvernance électorale.

Il faut dire l’ARD avait demandé à son leader de se porter candidat au prochain scrutin lors d’une convention au cours de laquelle elle a dressé un bilan négatif des 60 ans de l’indépendance célébrés le 15 août dernier. Pour Mathias Dzon, il est temps de changer le logiciel de gestion et de sortir le pays de l’abîme.

« L’ARD, après réflexion, m’a proposé d’être candidat à la prochaine élection présidentielle pour sortir le pays du chaos. Telle est la mission qui m’a été confiée (…). Ma réponse ! C’est d’abord une marque de confiance et ensuite une lourde responsabilité. Bon ! J’ai pris acte. On a encore le temps. Le moment viendra où je vais leur dire « Ok, j’accepterai votre mission », mais avec le concours de tous nous gagnerons », a déclaré Mathias Dzon sur les antennes de RFI

Rappelons que Mathias Dzon est candidat malheureux à la présidentielle de 2009. Il avait boycotté celle de 2016 et dénonçait les conditions d’organisation. Pour 2021, il n’a pas trop d’assurance non plus.

« Il n’y a rien qui nous garantit une élection crédible. Rappelez-vous, nous n’avons pas cessé de parler de la refondation de la gouvernance électorale. Jusqu’à aujourd’hui, le pouvoir résiste. Il ne veut pas », a-t-il déploré.

Au Congo, le pouvoir et l’opposition restent divisés au sujet du vote par anticipation des forces de défense et de sécurité à la prochaine présidentielle.

Congo : Faure Gnassingbé en visite chez Sassou N’Guesso

Le Président togolais est en séjour de travail et d’amitié de 24 heures en République du Congo, où il est arrivé le 27 août 2020.

Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé au Congo, ce jeudi 27 août 2020, à Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Le Président togolais, pour un séjour de travail et d’amitié de 24 heures. Dans cette localité, le chef de l’Etat togolais aura des entretiens, en tête-à- tête, avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le renforcement de l’axe bilatéral entre le Congo et le Togo, volonté commune de Denis Sassou N’Guesso et de son hôte, sera au centre des échanges entre les deux Chefs d’État, tout comme les grands sujets de l’heure sur la scène continentale et internationale.

Congo : l’inhumation de Pascal Lissouba aura lieu à Perpignan

L’ancien Président de la République du Congo, le Professeur Pascal Lissouba, sera inhumé, après une cérémonie religieuse, lundi 31 août 2020, à partir de 14 heures à Perpignan, dans la stricte intimité.

Pascal Lissouba est décédé à Perpignan entouré de sa famille lundi 24 août 2020 à l’âge de 88 ans. Son épouse, Jocelyne, et son fils, le député Jérémie Lissouba, se trouvaient à ses côtés.

Pascal Lissouba avait dirigé la République du Congo de 1992 à 1997 avant d’être renversé en octobre 1997 par Denis Sassou N’Guesso lors de la guerre civile congolaise qui a fait quelque 400 000 morts.

Pascal Lissouba s’était installé en France après un exil à Londres. Il ne laisse pas aux congolais la « Petite Suisse » promise, mais plutôt un pays ravagé.

Pascal Lissouba souffrait de la maladie d’Alzheimer et n’était plus en mesure de mener d’activités politiques. Depuis le 15 octobre 1997 date de sa chute, il ne mettra plus jamais ses pieds dans son Congo natal en raison d’une condamnation.

Congo : Ludovic Ngatsé numérise les bulletins de paie

Le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a lancé, mardi 25 août à Brazzaville, l’application e-bulletin qui consiste à la numérisation du bulletin de paie.

Au Congo, les bulletins de paie seront désormais électroniques. L’application a été présentée par le directeur des systèmes d’information au ministère des Finances, Guy Noël Londongo, suivi d’une démonstration de ce nouveau bulletin de salaire informatisé.

Le projet s’inscrit dans le cadre du système intégré de gestion des finances publiques. Pour y accéder, il faut passer par la plateforme de dématérialisation des formalités administratives www.teleservices.gouv.cg. A cet effet, l’intéressé doit avoir un compte en ligne ainsi qu’un code d’accès.

Au cours de la présentation de l’application E-bulletin, plusieurs avantages de ce nouvelle outil ont été évoqué notamment il est disponible en ligne à tout moment et en tout lieu où l’on se trouve, pourvu qu’on soit connecté à internet à partir de son numéro matricule et le mot de passe. Avec E-bulletin, plus de tracasseries au niveau du bureau de la solde pour avoir son extrait de bulletin. Cette application fait en plus gagner du temps aux fonctionnaires de l’Etat, surtout ceux vivant à l’intérieur du pays, qui n’auront plus besoin de venir à Brazzaville, au ministère des Finances, pour l’impression de leur bulletin, a expliqué le chef du projet E-bulletin.

Il faut aussi dire que, l’application E-bulletin va favoriser le désengorgement de la direction de la solde et allège la charge de travail des comptables de cette structure, surtout au moment où la distanciation sociale est recommandé à cause du coronavirus.

Il est important de noter qu’à Brazzaville, des cellules de consultation ont été implantées à la Direction générale des affaires financières pour l’armée et la gendarmerie.

Congo : l’Etat a une dette de 200 milliards de FCFA à CNSS

C’est ce qui en ressort de la session de bilan de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), mercredi 26 août 2020, à Brazzaville.

La Caisse nationale de la sécurité sociale a eu sa session de bilan, le 26 août 2020. L’ordre du jour a porté sur l’examen et adoption du procès-verbal de la session du 29 janvier 2019 ; l’examen du rapport de gestion exercice 2017 ; l’examen et adoption des états financiers exercice 2017, l’examen du rapport de gestion exercice 2018, ainsi que l’examen et adoption des états financiers exercice 2018 et divers.

A l’issue des travaux de cette réunion, il a été dit que l’Etat congolais doit un montant de deux cent milliards FCFA envers la CNSS.  A cet effet, une démarche a été proposée pour l’acquittement de la dette.

A l’examen du rapport de gestion exercice 2017, le directeur général de la CNSS, Evariste Ondongo, a indiqué que tous les engagements de la CNSS ont été honorés.

Congo : réouverture des frontières aériennes

La République du Congo a de nouveau ouvert ses frontières aériennes ce lundi 24 août 2020, celle-ci ont été fermé depuis le mois de mars 2020.

Les frontières aériennes ont été ouvertes ce lundi 24 août 2020. Celles-ci avaient été fermées au mois de mars pour limiter la propagation du coronavirus. La Coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a décidé de « rouvrir les frontières aériennes à partir du lundi 24 août 2020 », avait déclaré le ministre de la Communication Thierry Moungalla à l’issue d’une réunion.

Les frontières terrestres, fluviales et maritimes restent fermées, sauf pour le transport de fret qui était resté ouvert. Des dispositions ont été prises pour favoriser cette réouverture.

« Les titres de transport des agents sont à la charge des intéressés. Ils ne feront l’objet d’aucun remboursement », indique également la circulaire, signée par Cyprien Sylvestre Mamina, secrétaire général du ministère.

Une source au ministère des Finances a expliqué que cette disposition est la conséquence de  la double crise économique et sanitaire que connaît le Congo.

Rappelons que le Congo a enregistré son premier cas de contamination par le nouveau coronavirus le 14 mars et avait fermé l’ensemble de ses frontières aux voyageurs fin mars.

Congo : un braconnier condamné à 30 ans de prison

Originaire de la République démocratique du Congo, Gérard Mombaza Mombembo a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre.

Trente années de prison, c’est la sentence qu’a obtenu Gérard Mombaza Mombembo. Ce congolais de RDC a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre. Il a été jugé mardi 25 août 2020, dans un tribunal d’Ouessso dans la région du nord de Brazzaville.

Ce braconnier de 35 ans, surnommé «le boucher de Nouabalé Ndoki», du nom du parc national où il sévissait

« Cet arrêt est une grande première pour la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits de la faune. Cela ouvre des opportunités de criminaliser les actes de braconnage et donc de punir encore plus sévèrement les braconniers », a commenté dans un communiqué Richard Malonga, directeur de l’ONG WCS Congo, associée à la gestion du parc de Noubalé Ndoki.

Coronavirus : la lutte continue à travers une chanson de sensibilisation

Le label Ebolo production vient d’enregistrer une chanson de sensibilisation à l’échelle internationale de la pandémie de coronavirus.

La chanson intitulée « Pandémie », est interprétée en français et anglais. Celle-ci a pour but de sensibiliser la population au-delà du Congo, cette population qui face depuis quelques mois à la pandémie de coronavirus.  En effet, il a pratiquement fallu deux mois pour que les artistes musiciens de ce label, notamment Doc J, One Missile, Prince TC et Roggadel MB, sous l’arrangement de Abbia Makita et Johnny Klez, finissent avec la préparation de ce single, qui est une composition collective.

Thomas Brueur a attiré l’attention de tous ceux qui ont souvent l’habitude de dire que l’homme noir ne meurt pas des microbes. « Tous ceux qui pensent ainsi doivent faire extrêmement attention. Il faut que les Africains en général et les Congolais en particulier prennent conscience de la gravité de cette crise, car, aucune race humaine n’est épargnée. D’où, il faut impérativement respecter les recommandations édictées pour faire face à cette pandémie », a-t-il fait savoir.

Ce single est aussi une occasion pour demander aux autorités de soutenir particulièrement le domaine de la santé. Ce secteur, pense-t-il, ne devrait pas être négligé. Il faut des hôpitaux, des médecins, du matériel dignes et surtout implanter une sorte de brigade policière capable de faire respecter le serment d’Hippocrate à tous les médecins et autres qui l’ont prêté.

Le patron du label Ebobo invite aussi les dirigeants à valoriser le secteur de la tradithérapeutie. Pour lui il faut donner la chance et les moyens aux tradithérapeutes, afin de bien développer ce domaine.

Les versions audio et visuelle, sont disponibles sur toutes les plateformes légales de téléchargement.

Congo : le paiement de la taxe de roulage fait des mécontents

Des automobilistes ont exprimé leur mécontentement suite au montant fixé de la taxe de roulage. Ils estiment que ces prix devraient être revus à la baisse du fait de la réduction du nombre de passagers dans les transports en commun.

Les taxis paient 17 000FCFA, les bus 20 000FCFA. Pour les véhicules personnels, les prix sont fixés selon leur capacité. Il y a des conducteurs qui pensent que les montants aurait dû être revus à la baisse notamment pour les transporteurs dont les recettes sont négativement impactées par la mesure gouvernementale qui limite le nombre de passagers. « Pour éviter la propagation de la Covid-19, les pouvoirs publics ont limité le nombre des passagers dans les bus à 10. Ce qui fait que nous ayons du mal à totaliser les recettes journalières. Donc la taxe aussi pouvait être réduite dans ce contexte pandémique », selon chauffeur de bus.

Par ailleurs, d’autres conducteurs sont découragés par les routes qui, selon eux, ne sont pas en bon état et que la circulation pourrait être davantage difficile lors de la saison des pluies qui pointent à l’horizon. Un avis qui n’est pas partagé par ceux qui saluent les travaux engagés par la mairie pour réhabiliter les routes dégradées à travers la capitale.

Congo : le centre culturel de Makoua veut se connecter

Ce centre dispose d’une bibliothèque, cependant les livres sont d’un autre âge et la connexion internet fait également défaut.

De notoriété publique, la ville de Makoua à 620 kilomètres au nord de Brazzaville est située sur le passage de la ligne de l’Équateur, ce qui fait sa célébrité. Une célébrité désormais renforcée par la transformation du palais, construit en 1905, en centre culturel. Ce centre dispose d’une bibliothèque, cependant les livres sont d’un autre âge. La connexion internet fait également défaut. Les autorités locales demandent de l’aide pour améliorer le fonds de livres ainsi que l’accès à internet.

Au milieu de la cour du centre culturel de Makoua une stèle sous la forme d’un globe terrestre symbolise le passage de l’Équateur. Le principal bâtiment du centre qui fait face à la rivière Likouala-Mossaka n’a plus rien d’un vestige colonial. Totalement réhabilité et modernisé, il dispose d’une bibliothèque où Steve Baron Ngombé, un ancien journaliste à la radio publique vient souvent se ressourcer.

« De passage à Makoua, je ne manque pas de passer lire quelques bouquins parce que pour moi, la bibliothèque est un puits de connaissances et de savoir », affirme Steve Baron Ngombé.

Une connexion internet pour la jeunesse

Si l’ancien journaliste trouve son compte, ce n’est pas le cas pour les 6 000 élèves du primaire au lycée évoluant à Makoua. « Notre souci c’est que les livres que nous avons ne sont pas des livres au programme pour que ça soit un centre attirant pour les élèves », explique Jean-Emile Ongayolo, administrateur maire de la ville. À l’heure du numérique, la salle multimédia du centre culturel manque d’internet.

« Ce qui nous reste à faire c’est la connexion internet. Ceux qui nous écoutent, s’ils peuvent nous aider à faire que la connexion internet soit placée, ça serait une très bonne chose pour notre jeunesse », plaide Jean-Emile Ongayolo.

Makoua est la seule ville du nord du Congo à disposer d’un centre culturel de cette dimension.

Coopération : Jean-Claude Gakosso en visite officielle au Togo

Le ministre des Affaires étrangères congolais a été accueilli à l’aéroport International Gnassingbé Eyadema ce mercredi 19 août, par son homologue togolais, Robert Dussey.

Jean-Claude Ngakosso, Ministre des Affaires Etrangères est en visite officielle de 48 heures au Togo. Les deux ministres ont mené des discussions mercredi à Lomé. Plusieurs points ont été arrêtés. C’était aussi une occasion de revoir les liens de coopération qui existent entre les deux pays.

Il est important de savoir qu’en 1986, le Togo et la république du Congo ont signé un accord de coopération créant une commission mixte. Mais les deux nations ne se sont jamais retrouvées sur un plan bilatéral malgré les bonnes relations diplomatiques et de coopération qu’ils entretiennent. Il se pourrait que les choses connaissent très prochainement une évolution dans ce sens.

« Nous avons décidé de renforcer notre relation bilatérale en signant dans les prochains jours un mémorandum politique et diplomatique entre le Congo Brazzaville et le Togo. Nous avons également décidé de signer pour une exemption de visas pour les passeports diplomatiques et de services entre nos deux pays », a indiqué Prof Dussey lors d’une conférence de presse conjointe.

Les deux ministres ont annoncé une prochaine signature d’un accord de coopération entre les Chambres de commerce de Lomé et de Brazzaville voire de Pointe-Noire. Il est ensuite prévu un autre accord de partenariat entre le Port autonome de Lomé et le Port de Pointe-Noire.

« Je dois dire l’immense bonheur qui est le mien d’être présent sur cette terre mythique de Lomé. Lomé est la terre du wax qui est très prisé dans les deux Congo… Je salue le leadership du Président Faure Gnassingbé et de mon frère Robert Dussey qui ont su porter la voix de l’Afrique au moment où il le fallait. Ensemble, nous avons salué l’intégration du continent qui est en marche à travers le traité de la ZLECAF que nous avons ratifié », a déclaré Jean-Claude Ngakosso.

Il a aussi été question  de revoir le sujet sur la circulation des personnes et des biens entre le Congo et le Togo. Il en ressort que ladite circulation sera rendu fluide pour les bien de ces deux pays amis. Le sujet concernant la crise libyenne a aussi été de mise.

Notons que le Chef de la diplomatie congolaise prendra part jeudi à la cérémonie de l’hommage national qui sera rendu à l’ancien Premier ministre togolais et ancien Secrétaire général de l’OUA, Edem Kodjo décédé à Paris le 11 avril dernier.

Congo : 3 111 km de voies bitumées construits en 60 ans

La gestion est assurée par la société LCR, composée du chinois CSCEC (70%), d’Egvoies bituméesis Projects (15%) et de l’Etat congolais (15%).

Le réseau routier en république du Congo s’est densifié de 3 111 km de voies bitumées depuis 1960. 1 520 km ont été mis sous concession pour une durée de 30 ans.

15 août 1960 – 15 août 2020, voilà 60 ans que le Congo a accédé à son indépendance. A la faveur de cette date commémorative, le président Denis Sassou-N’Guesso a adressé un message, dans lequel il a peint le tableau de l’évolution du pays notamment dans le sous-secteur routier.

« Aujourd’hui, nous totalisons 3 111 kilomètres de voies bitumées, avec des ouvrages de franchissement sur pratiquement l’ensemble de nos grands cours d’eau », s’est félicité le président Sassou-N’Guesso, rappelant à titre comparatif qu’à son accession à l’indépendance, le Congo ne disposait pas d’un seul kilomètre de chaussée asphaltée, sauf quelques voiries bitumées dans les quartiers résidentiels des ressortissants européens basés à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie.

Pour lui, « le réseau routier bitumé s’est densifié 60 ans après dans nos principales villes et, à la faveur des municipalisations accélérées, dans les chefs-lieux des départements ».

Il en veut pour preuve, « la grande dorsale traversant le pays du sud au nord ainsi que les axes d’intégrations sous régionale assurant la connexion avec les pays frontaliers ». Ceux-ci sont fort révélateurs des progrès appréciables en matière d’infrastructures routières, affirme-t-il.

Afin d’améliorer son infrastructure routière, le Congo a opté pour la délégation de service public. En mars 2019, la gestion des principaux axes routiers du pays a été confiée à la société privée La Congolaise des Routes  S.A. (LCR), dans le cadre d’une concession de 30 ans. Il s’agit des corridors Brazzaville – Point-Noire (535 km), Brazzaville – Ouesso (835 km) et Brazzaville – Mindouli (150 km).

LCR est composée du partenaire chinois CSCEC (70%), d’Egis Projects (15%) et de l’Etat congolais (15%). En vertu du contrat, la société concessionnaire sous-traite la maintenance courante et la maintenance lourde à CSCO (filiale de CSCEC) et les opérations de péage, pesage et trafic à la filiale d’exploitation locale détenue à 100% par Egis Road Operation.

Congo : le nouveau siège du parlement sera livré au premier trimestre 2021

Initialement prévue en juillet 2020, les travaux de construction ont été retardés à cause de la pandémie du coronavirus.

L’année prochaine, au premier trimestre, le parlement aura son nouveau siège. Les travaux de cet ouvrage devaient être terminés en juillet dernier mais à cause de la pandémie du coronavirus, ceux-ci ont été retardés. C’est du moins ce qu’a fait savoir le ministère en charge des Grands travaux.

Le bâtiment de deux blocs de trois niveaux chacun est entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards FCFA, s’inscrivant dans le cadre de la coopération sino-congolaise. Les travaux sont réalisés par l’entreprise chinoise Jiangsu Provincial construction group corporation limited. Comprenant un bloc pour le Sénat et un autre pour l’Assemblée nationale, s’ajoute la grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible.

La communication entre les deux blocs est assurée par des coursives. L’Assemblée nationale dispose d’un hémicycle de cinq cents places dont l’implantation est diamétralement opposée à celui du Sénat qui comprend trois cents places. Il est prévu, à l’entrée de chaque institution, des places de stationnement couvertes par les membres des bureaux. Cinq cent quarante places de stationnement sont disponibles pour l’ensemble de l’espace d’une surface bâtie de 24 408 mètres carrés dont 23 997 en superstructures et 411 mètres carrés en infrastructures.

Le boc de l’Assemblée nationale comprend sept salles de réunions de cinquante personnes ; une salle de presse ; deux salles VIP ; des salles techniques ; deux salles de commissions permanentes et auxiliaires ; une salle de soins de santé ; une bibliothèque et archives et des toilettes. Le bloc du Sénat, quant à lui, compte sept salles de réunions de cinquante personnes chacune ; une salle de presse et deux salons VIP ; des salles techniques ; deux salles de commissions permanentes et auxiliaires et une salle de soins de santé.

L’ensemble du bâtiment dispose des commodités suivantes : trois ascenseurs par bloc ; un système vidéo surveillance ; un système de sécurité incendie et extinction ; un système de réception satellite et radiodiffusion ; un système de câblage synthétique (fibre optique et autres réseaux) ; un système de sonorisation et écran géant ; un système d’alimentation, de traitement et d’évacuation des eaux.

Pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa : début des travaux e 2021

Les travaux de construction du pont qui va relier Brazzaville de Kinshasa pourrait commencer dès l’année 2021, après l’étape de la ratification du projet par les parlements des deux pays, et surtout le déblocage des fonds.

L’évolution du projet intégrateur porté par l’Union africaine, à travers le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), a été évoquée au cours d’une rencontre à Brazzaville, le 14 août, des ministres de construction des deux pays. Conduite par le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Pius Muabilu, la délégation de la République démocratique du Congo était venue s’inspirer de l’expérience de son voisin en matière d’aménagement du territoire et évoquer le projet de pont entre les deux capitales.

Le futur pont va être construit à Maloukou, à environ 45km de la sortie nord de Brazzaville, en raison de la navigabilité du fleuve, de sa proximité avec les Zones économiques spéciales prévues de part et d’autre des deux villes. Il permet enfin de se rattacher au prolongement du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo pour connecter la route d’intégration est-ouest du continent. Toutes les études de faisabilité sont déjà disponibles, celles du pont et celles du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo.

Les deux parties misent, en effet, sur le partenariat public-privé pour parvenir à financer ce mégaprojet, dont le coût est estimé à 2,5 milliards d’euros, pas moins de 1639 milliards de FCFA. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que les partenaires économiques puissent s’intéresser aux autres projets intégrateurs tel que le port de Matadi, afin de créer la cohérence dans la réalisation des chantiers prévus. Ce projet tient à cœur nos deux chefs d’État », a signifié le ministre congolais de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean- Jacques Bouya.

La supervision du projet est assurée par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, appuyée par un comité technique mixte institué dans chacun des deux pays concernés. Les États ont pour cela confié le développement et la structuration du projet à Africa 50, qui devrait également mobiliser les partenaires techniques et financiers. Une table ronde était prévue le 19 mars dernier, mais a été reportée à cause de la pandémie de Covid-19. C’est ainsi qu’ils projettent le début des travaux de la construction pour l’année 2021, tenant compte de l’évolution de la pandémie.

Notons qu’avant la visite guidée, la délégation de la RDC a eu une séance de travail avec la partie congolaise conduite par le ministre Jean-Jacques Bouya accompagné de son collègue de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba.

« Nous sommes venus nous inspirer de l’expérience de nos frères voisins de la République du Congo qui ont réalisé d’importants projets dans le domaine de l’aménagement, de la construction et de l’habitat. Car nous avons des projets dans ce sens, notamment la construction de notre corniche, l’aménagement de la ville de Kinshasa », a déclaré Pius Muabilu, peu après la visite des emblématiques, les tours de Mpila et son supermarché, l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé.

Indépendance : «Au Congo, tant que le virus tribal n’est pas évacué, la paix n’est que factice »

C’est une déclaration de l’historien congolais, Théophile Obenga également conseiller du président Denis Sassou N’Guesso et directeur du projet Université de Kintelé.

«C’est bien beau de parler de la paix, de la paix… Mais tant que ce virus tribal n’est pas encore évacué, la paix c’est un truc factice », a soutenu l’Egyptologue et ancien ministre, Théophile Obenga, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Congo.

Parlant de quelques ratés de l’indépendance du Congo le 15 août 1960, Théophile Obenga a appuyé fort là où ça fait mal : « C’est très compliqué cette affaire d’indépendance, parce que le français qui commande n’a pas de tribu. Lui parti, le Congolais qui commande a le Trésor public à sa portée, il organise, il nomme, etc… Et du coup, comme nous sommes plusieurs ethnies, quand il y a le pouvoir, chaque fois on veut travailler plus avec les siens qu’avec les autres. Cela crée des crispations. C’est ça qui est un peu né dans l’indépendance. Quelques mois après, c’était la guerre civile pour ainsi dire. Cela a continué. Les guerres civiles ne sont pas motivées par les idéologies politiques. Les guerres civiles au Congo sont fondamentalement motivées par le tribalisme. C’est tout. »

Nombreux sont des congolais qui pensent si réellement Théophile Obenga, de par ses fonctions, auprès du Président Denis Sassou N’Guesso, œuvre à accélérer la désagrégation de ce virus, pour que la paix, chère aux congolais, s’installe durablement au pays.

La lutte pour le pouvoir et les richesses explique souvent les conflits ethniques et tribaux en Afrique. C’est surtout au sein des classes privilégiées que la compétition prend ce caractère. Il est évident que ce tribalisme empêche le développement de classes sociales.

Et au Congo-Brazzaville, pour satisfaire des intérêts politiciens, le clivage Nord-Sud a été institué de façon insensée, sans aucune cohérence géographique. Alors qu’il aurait été plus judicieux, d’émettre ces considérations en fonction de la ligne équatoriale. Où s’arrête le Sud et où commence le Nord ?

Avec une clarté biblique, et sur son compte Twitter, l’ex ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, a déclaré en avril dernier, que « ce clivage a permis aux politiciens dépourvus de vision collective pour l’édification d’une Nation, de faire de la manipulation ethnique et la majorité de nos compatriotes ont été transformés en moutons ethniques. Rajoutez à cela le syncrétisme ethnico – religieux. C’est la destruction ! ».

Le tribalisme est devenu aujourd’hui une donnée incontournable dans la société congolaise. La classe politique a réussi à faire croire aux Congolais qu’il existait une différence entre les Congolais du nord et ceux du sud. Entre Bakongos, Mbochis et Tékés. Des partis politiques se créent et se forgent sur la seule croyance du fait ethnique, comme s’il suffisait de convaincre les ressortissants de sa région d’origine pour bien gouverner.

En adoptant la Charte des libertés et de l’unité nationale, la Conférence nationale avait pris en compte le danger de la déflagration ethnique. Malheureusement, les gouvernements qui se sont succédés n’ont mis en œuvre aucune véritable politique pour endiguer définitivement ce fléau.

Il est temps de s’attaquer au tribalisme pour conforter notre unité. C’est à ce prix que nous réussirons à rétablir la confiance, sans quoi, rien ne sera possible.

Il est donc plus que nécessaire que de prendre des mesures énergiques pour éradiquer ce fléau qu’est le tribalisme politique. Comme l’on condamne tout fait raciste, le tribalisme qui en a les mêmes ressorts doit être traité de la même façon. Pour ce faire, il faudrait inscrire dans la loi fondamentale les peines qu’encourent celles et ceux qui en seront coupables. Les impacts de ce phénomène sont trop graves pour le développement économique, social et politique du pays pour ne pas prendre le risque de l’évacuer hors du champ du débat national pour le camoufler derrière le flou des idéologies ou comportements « politiquement corrects ».

Les médias congolais ont également un rôle important à jouer dans la conscientisation des populations en ce qui concerne le changement de mentalité sur cette question. La presse congolaise ferait mieux, en parlant d’unité nationale, de la mettre en œuvre, plutôt que d’essayer de diviser les congolais.

Congo : hommage rendu aux « Pères de l’indépendance »

C’était à l’occasion de la célébration du 60eme anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, que le président Denis Sassou Nguesso, dans un discours leurs a rendu un hommage.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a rendu un vibrant hommage aux « Pères de l’indépendance », lors d’un message à la nation diffusé la veille et à la génération des autres compatriotes qui, avec eux, ont pris le relais des mains du régime colonial pour œuvrer à la construction du destin commun du peuple congolais. Un chemin jalonné de défis surmontés les uns après les autres, en particulier sur la consolidation de l’unité des Congolaises et des Congolais car à chaque fois qu’elle a été mise à mal, a souligné le chef de l’Etat, « un sursaut s’est toujours opéré à l’avantage de la paix et de la cohésion nationale ».

« Nous pouvons dire que 60 ans après, nous n’avons pas reculé. Nous avons plutôt avancé, et c’est pour cela que nous parlons de progrès », a déclaré le chef de l’Etat pour qui les valeurs d’unité, de travail et de progrès portées par la devise de la République requièrent toujours abnégation et esprit de sacrifice parce qu’« aucun peuple ne s’est affranchi et ne s’est assumé dans la facilité ».

Le chef de l’Etat a mentionné le soutien apporté par le Congo aux luttes de libération des peuples opprimés à travers le monde, les liens de coopération tissés très tôt avec la Chine ainsi que la préservation de l’amitié historique avec la France saluant l’œuvre du général Charles de Gaulle dans le cheminement des ex-colonies vers la liberté.