Congo : le collectif 64 menace de fermer Laboratoire national de santé publique

Ils sont au total 64 agents de cet établissement, qui ont rendu publique une pétition dans laquelle ils dénoncent leur radiation « non-justifiée » du bordereau de paiement.

Mercredi 30 septembre 2020, 64 agents du Laboratoire nationale de santé publique (LNSP), ont publié une pétition dénonçant leur radiation du bordereau de paiement de cet établissement.

Deux types de contrats lient ces agents regroupés en collectif 64 au laboratoire national. Certains sont régis par des contrats à durée indéterminée tandis que d’autres bénéficient des contrats à durée déterminée. En effet, pour le premier cas, les agents ont perçu des arriérés de salaires d’avril et mai 2019 sur la base de leur état de sommes dues courant janvier 2020, en attendant la régularisation dans les bordereaux de salaires. Ils totalisent actuellement neuf mois de salaires impayés.

« A l’arrivée de l’actuel directeur général par intérim, tout a changé, les soixante-quatre agents recrutés sont mis à l’écart. Ainsi, ils sont privés de leur droit de travailler au sein du laboratoire pour des raisons d’inexistence de dossiers au service administratif », souligne la pétition.

Selon les membres du collectif 64, l’argument évoqué est « fallacieux » et ils exigent plus de « lumière ».

« Nos dossiers ont été déposés et traités au service du personnel par la cheffe de section gestion des carrières, au service de l’administration et des ressources humaines. Ils ont été contrôlés et les diplômes authentifiés par la déléguée du contrôle budgétaire » disent-ils.

Ledit collectif promet d’observer un sit-in et menace de fermer de force les locaux du laboratoire national si rien n’est fait.

Par ailleurs, le directeur général Fabien Roch Niama plaide pour l’augmentation du budget du laboratoire national de santé publique afin de recruter définitivement ces derniers. Il a promis soumettre le dossier à l’examen du comité de direction.

« Nous avons découvert ce groupe après notre nomination. Les bordereaux des mois de janvier et février 2020 envoyés au budget ont été rejetés. La masse salariale passe de plus de quatre-vingt-quatre millions de francs à plus de cent-onze-millions de francs CFA », a indiqué Fabien Roch Niama.

Le budget annuel du LNSP est estimé à un milliard cinq cents millions de francs CFA. Et le comité de direction de cet établissement de santé n’a pas encore pour l’instant un président dûment nommé au Conseil des ministres.

« Je les avais reçus pour dire qu’ils étaient recrutés en régulation. Je leur avais dit que c’est le comité de direction qui devrait valider cette procédure et nous donner le budget. Un courrier est adressé par ma tutelle au Premier ministre pour désignation d’un président du comité de direction », a ajouté ce directeur.

Congo : Claude Marie Kenzo conduit à sa dernière demeure

L’ancien entraineur des équipes As Chéminots, Diables -Noirs, Cara, V.Club mokanda, As police, La Mancha, a été inhumé vendredi 26 septembre 2020.

Claude Marie Kenzo a été inhumé le 26 septembre 2020. Il est décédé le 16 septembre à l’hôpital général Adolphe Sicé de Pointe-Noire. Les membres de la fédération congolaise de football, la ligue nationale de football, la ligue départementale de football, les sportifs, dirigeants et représentants de clubs ont rendu un hommage mérité ce 26  septembre au coach Claude Kenzo, au cours d’une cérémonie organisée au Complexe sportif de Pointe-Noire. Au nombre des participants à l’ultime adieu on a noté la présence de Cédric Nanitelamio, entraineur de l’As Otoho, le coach Danh des Diables noirs et son adjoint Théo sans oublier le coach Madis Madienguila, le président Potard de l’Etoile du Congo. Les anciens footballeurs et les actuels aussi ont tenu également à rendre un hommage mérité à l’illustre disparu qui a laissé de bons souvenirs dans la ville océane, notamment ces dernières années où il a participé avec brio au renouveau du CS la Mancha du président Eric Moandhalt qui, en guise de reconnaissance à son ex-entraineur disparu s’est activement impliqué lors de cette dure épreuve.

Parti pour la Guinée équatoriale qui était devenue au fil des temps sa seconde patrie, le coach Claude Kenzo, qui avant sa mort a entrainé l’équipe Les lions végétariens de Malabo, fut évacué le 13 septembre à Pointe-Noire où, malheureusement, il va trouver la mort trois jours plus tard.

Claude Kenzo qui vient de quitter la terre des hommes fut un passionné du football. À Bacongo, au quartier 3 Francs où il a grandi, il a laissé de nombreux souvenirs comme footballeur d’abord à la pelote puis au gros ballon en évoluant notamment à l’As Brésil de Bacongo puis plus tard dans Cs Kahunga dans les années 80 comme attaquant de pointe à la frappe lourde et redoutable.

Amoureux du ballon rond et soucieux d’encadrer les jeunes, Claude Kenzo se lance dans la carrière d’entraineur à l’As Suco de Nkayi, au CS Kahunga, à Diables noirs, Cara, As Cheminots, V.club mokanda, As police de Brazzaville,  CS La Mancha de Pointe-Noire.

Grâce à son talent d’excellent communicateur et d’entraineur compétent, il est sollicité dans les années 2000 en Guinée équatoriale où il va entrainer les équipes : Deportivo Niefan de Bata, Sony Ella Nguema, Fc Akounangui et le Deportivo de Mongomo.

Il a aussi évolué en Angola comme entraineur au sein du Sporting de Cabinda, Academica de Soyo et Deportivo de Lubango sans oublier au  Gabon où il a entrainé le  Fc 105 de Libreville.

Festival Tuseo : la 13ème édition sur Facebook

A cause de la pandémie de coronavirus, la 13ème édition du Festival international du rire se tiendra du 29 au 30 octobre 2020, en direct de la page Facabook de l’institut français du Congo.

Le Festival Tuseo se déroulera cette année. C’est une bonne nouvelle quand on sait plusieurs évènement ont été annulés ou reportés à cause de la pandémie de coronavirus. Cette 13e édition a une particularité, le festival se tiendra du 29 au 31 octobre sous un format numérique diffusé en direct sur la page Facebook de l’Institut français du Congo.

Le web, une solution momentanée pour tenir des événements à distance et les partager avec un large public, quoique tous les avantages des rencontres physiques ne soient pas au beau fixe. Il faut dire que, selon les organisateurs, Tuséo s’adapte au contexte et promet de remporter le pari d’une première édition virtuelle impactée par la pandémie de Covid-19.

Ce rendez-vous est une opportunité pour les humoristes professionnels de se surpasser et ceux en herbe de faire connaître leurs talents. L’objectif est de servir de plateforme d’expression aux artistes du rire et de valoriser leur savoir-faire. A ce jour, ce festival constitue un carrefour international important, où se côtoient artistes, managers, directeurs de festivals, acheteurs et diffuseurs de spectacles.

Contrairement à l’édition 2019 où le festival Tuseo n’avait connu que la participation des humoristes venus de France, de Mauritanie (pour la première fois) et des deux Congo, ceux de Guinée, du Bénin et du Cameroun n’ayant pas pu faire le déplacement, cette année le festival connaitra plus de participants de divers pays : Congo, France, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Niger et pour la première fois Haïti.

Durant trois jours, ces artistes régaleront tous les amoureux du rire avec des recettes à couper le souffle, dont eux-seuls maitrisent les ingrédients secrets. En effet, il n’est plus à démontrer les vertus thérapeutiques du rire. En cette période de crise sanitaire où les esprits se crispent à la moindre mauvaise nouvelle et face au quotidien accompagné de tous ses aléas, le rire trouve tout à fait sa place.

Lancé en 2004, le Festival international du rire « Tuseo » avait, jusqu’en 2007, des éditions annuelles. Depuis trois ans, la promotrice dudit festival, Lauryathe Bikouta, a donné à l’évènement une périodicité biennale. Mais, en raison de la forte demande du public, il a été décidé de la tenue du festival tous les ans et à long terme de façon itinérante. Le rendez-vous se déroule chaque année à Brazzaville.

Congo : la côte d’Ivoire « a tenu ses engagements »

En octobre 2013, le Congo, en état de surliquidité avait accordé un prêt de 100 milliards de Fcfa à la Côte d’Ivoire afin d’assainir ses finances publiques endommagées par la crise postélectorale de 2010-2011.

Une dette aurait été entièrement remboursée. Selon plusieurs sources à Abidjan, la dette de 100 milliards de Fcfa a été intégralement remboursée depuis plusieurs années. La Côte d’Ivoire ne doit pas d’argent au Congo dans le cadre de cette dette, et le Congo n’a rien réclamé à la Côte d’Ivoire dans ce sens.

L’affaire a été relancée il y’a quelques jours dans des fakenews indiquant que « les 100 milliards de Fcfa prêtés en 2013 par le Congo à la Côte d’Ivoire restent à ce jour impayés (…) Depuis de longs mois, Denis Sassou N’guesso (DSN) ayant des doutes sur l’issue du scrutin prochain présidentiel, met la pression sur Ouattara pour obtenir le remboursement ».

Dans l’attente de détails éventuels et d’éléments nouveaux sur le processus, nos interlocuteurs sont formels : la Côte d’Ivoire a tenu ses engagements. Elle a été correcte à l’égard du Congo, et le demeure vis à vis de l’ensemble de ses partenaires.

Congo : Denis Bernard Raiche entend améliorer l’offre de service de qualité à la population

Il s’est exprimé lors de sa prise de fonction lundi 28 septembre 2020, en présence des autorités et du personnel soignant.

Le nouveau directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, le canadien Denis Bernard Raiche a pris ses fonctions lundi 28 septembre 2020, en présence du directeur de cabinet du ministre en charge de la Santé, Florent Balandamio. Celui-ci a pris l’engagement d’améliorer systématiquement l’offre de service de qualité à la population congolaise, la gestion de la présence au travail des médecins ainsi que tout personnel soignant et administratif.

« Les médicaments et consommables doivent être disponibles en tout temps pour un fonctionnement optimal de la pharmacie, des laboratoires et de l’imagerie. Nous allons procéder à la mise en place d’un système de traçage qui permettra de faire le lien entre le bon de commande, la réception, la sécurisation et son utilisation. Ce traçage sera requis pour tout achat de fournitures médicales et autres », a-t-il déclaré

Denis Bernard Raiche a promis également de tordre le cou aux mauvaises pratiques de certains agents du CHU-B.

Il succède à son compatriote Sylvain Villiard très critiqué par des agents et l’intersyndicale qui ont multiplié les protestations pour solliciter du gouvernement la nomination d’un Congolais à la direction générale de cet hôpital.

Son arrivée à la direction générale du CHU-B s’inscrit dans le cadre de la reconfiguration de l’assistance technique tel que voulu par le contrat, de trois ans, entre la structure hospitalière congolaise et l’Unité de santé internationale de Montréal.

Société des postes et de l’épargne du Congo : les agents réclament les meilleures conditions de travail

Le personnel de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) entame ce mardi 29 septembre, sa deuxième semaine de grève générale illimitée.

Les services de transferts d’argent, de réception et d’envoi de colis sont paralysés depuis le début de cette grève des agents de la SOPECO. Ceux-ci revendiquant les meilleures conditions de travail.  Ils entament ce mardi 29 septembre la deuxième semaine de leur grève générale illimitée. Une décision qui n’est pas sans conséquences.

« Grève générale illimitée, restez chez vous ! » Ces écrits affichés sur toutes les entrées des services postaux, bien cadenassées, accueillent les usagers qui ne peuvent retirer l’argent qui leurs a été envoyés de l’étranger dans cette agence logée dans la recette principale de la poste.

Notons que plus de 260 agents de la SOPECO à travers le pays ont déclenché cette grève générale illimitée pour revendiquer les meilleures conditions de travail. « Notre cahier de revendications porte sur un peu de tout, notamment le paiement de salaires qui viennent à compte-gouttes parce qu’aujourd’hui le travailleur de la SOPECO vit dans la misère », dénonce Steal Gabio, porte-parole de l’Intersyndicale.

Le mouvement de grève a été déclenché après l’échec des négociations avec le ministère de tutelle. Les grévistes appellent à l’arbitrage du Premier ministre.

Congo-Présidentielle 2021 : le Conseil de la communication déplore une campagne déguisée sur des médias

Au moins six mois avant cette échéance, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) fait un rappel à l’ordre.

Conformément à la Constitution en vigueur, le Congo-Brazzaville va organiser sa prochaine élection présidentielle courant mars 2021. Au moins six mois avant cette échéance, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) s’étonne de constater une campagne déguisée sur les médias qu’il rappelle à l’ordre. Un rappel à l’ordre salué par l’opposition qui se dit « exclue » des médias d’État et demande au Conseil de jouer pleinement son rôle de régulateur.

Face aux responsables des différents médias d’État et privés Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, a donné son constat : « Depuis trois mois au moins, les hommes politiques entreprennent des activités politiques qui frisent même la campagne électorale. Et cela doit attirer notre attention. Pas seulement la nôtre en tant que régulateur, mais aussi la vôtre en tant qu’acteurs de terrain. Vous ne devez pas servir de relais de tout propos recueilli dans les activités politiques. »

L’élection arrive et les médias doivent savoir quel type d’information servir à l’opinion, a exhorté Philippe Mvouo. Ses déclarations ont provoqué la réaction de l’opposant Clément Mierassa, président du Parti social-démocrate congolais (PSDC) : « Je trouve que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication a beaucoup de courage, beaucoup de modestie et beaucoup d’humilité, mais, il prêche dans un désert. Parce que lorsqu’on fait déjà une campagne déguisée, qu’est-ce qui vous garantit que l’élection présidentielle de 2021 sera libre, démocratique et transparente. »

Philippe Mvouo a échangé avec la presse après avoir rencontré les responsables politiques de la majorité et de l’opposition. Il se propose d’aller échanger également avec l’ancien chef rebelle, le Pasteur Ntumi, dans son fief du Pool.

Rachat de la dette commerciale du Congo: éviter un effet pervers sur l’économie

Par Van Theophane Anicet Mokoko, Economiste

Le rachat de la dette commerciale consacrée par le Club de Brazzaville, à hauteur de 300 milliards FCFA, soit l’équivalent de 458 millions d’euros (menée en tête de file par BGFI Capital, ainsi que d’autres institutions bancaires), a été accueilli comme une bonne nouvelle pour l’économie Congolaise. L’opération permet d’alléger de façon conséquente la dette intérieure et donc, en théorie, de redonner du pouvoir d’achat aux entreprises dument identifiées auprès de la Caisse Congolaise d’amortissement (organe en charge de la gestion de la dette). Dans cette logique, cet apurement permettra de renflouer la trésorerie de ces entreprises qui pour la plupart étaient en difficulté depuis près de 5 ans.

Seulement, le contexte économique peu reluisant avec, en toile de fond, une baisse de confiance des organisations patronales, pourrait également entrainer la fermeture de plusieurs sociétés. En effet, des mécanismes financiers doivent être mis en place pour rassurer les acteurs privés et leur redonner confiance. S’il est vrai que la crise du COVID-19 a fortement impacté l’activité de crédit sur le plan mondial et tout particulièrement dans notre sous-région CEMAC, il est plus que nécessaire que la Banque centrale puisse d’avantage soutenir les banques commerciales ainsi que les microfinances vecteurs de croissance.

Cependant, la plupart des entreprises retenues sur l’enveloppe des 300 milliards de FCFA vont essentiellement consacrer leurs dépenses au règlement des créances fournisseurs et paiement d’arriérés de salaires. En réalité, cela donne une marge très faible de relance à ces entreprises. Pour être plus précis, l’activité industrielle essentiellement orientée vers le BTP entre 2009 et 2015 a connu un ralentissement puis un arrêt quasi-brutal suite à la crise économique engendrée par la baisse des cours des matières premières a l’international.

Nombre de ces entreprises qui ont pré-financé certaines constructions se sont retrouvés face à des tensions de trésorerie. La relance de ces activités industrielles intègre des coûts additionnels tels que la réparation ou le rachat d’équipements lourds restées longtemps à l’arrêt, mais aussi et surtout de matériel de protection contre la pandémie. Les banques commerciales ayant réduit leur appétence pour le risque du fait de cette «poly crise», doivent disposer d’un «matelas financier» supplémentaire pour pouvoir relancer l’activité de crédit. Cette ligne spéciale serait donc soumise à un certain nombre d’obligations de la part des entreprises, qui doivent s’engager suivant un pacte entre le patronat, les banques et l’Etat à demeurer en activité sur le territoire pour au moins 3 à 5 ans.

Dans l’illustration ci-dessus, l’on suppose une entreprise BETA qui dispose d’une créance de l’ordre de 10.000 FCFA. Après règlement de la créance, cette dernière va consacrer plus de 80% de sa trésorerie à l’apurement de ses dettes antérieures (fournisseurs, réparation matériel et salaires) ; Ajouté à cela, une autre charge dite conjoncturelle (équipements anti-pandémie) qui vient s’y greffer. A ce stade, l’entreprise ne dispose plus que de 1 200 FCFA pour pouvoir relancer l’activité, chose quasi impossible. Suivant le montant de sa créance remboursée par l’Etat, et sur conseil de son financier, l’entreprise a besoin d’au moins 3000 FCFA pour redémarrer certaines activités (Ce montant correspond à 30% de 10.000FCFA).

Le gap à financer est de 1800 FCFA au moins pour espérer redémarrer l’activité industrielle. Sur une population d’entreprises cibles, si 10 présentent en moyenne le même profil, cela suppose que le besoin global de financement sera de 18.000FCFA. Dans ce cadre, la Banque centrale pourra adosser ce matelas auprès des banques commerciales qui vont l’octroyer sous forme de prêts.

Quels risques ?

Dans l’état actuel des choses, si un appui supplémentaire n’est pas apporté à ces entreprises, l’Etat pourrait se retrouver à brève échéance avec un dette impossible a honorer, car aucune valeur n’aura réellement été créée par le secteur industriel, du fait d’un manque de ressources financières adéquates.

Congo : neuvième prorogation de l’état d’urgence sanitaire

L’Assemblée nationale a adopté pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire.

Le projet de loi visant à prolonger de 20 jours supplémentaires, l’état d’urgence sanitaire a été adopté à l’Assemblée nationale. C’était ce samedi 26 septembre, lors de la session extraordinaire de la Chambre basse du parlement.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rappelé que cette prorogation qui intervient pour la neuvième fois, est une précaution nécessaire qui doit engager tous les citoyens à se positionner comme acteurs principaux du combat contre la pandémie.

D’autres mesures ont été prises vendredi 25 septembre, au cours de la 10ème réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Ladite rencontre qui s’est tenue par visioconférence a débouché sur l’allègement de certaines restrictions. Notamment l’interdire de tout rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement. Le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, faire observer partout et par tous les mesures barrières. Le  maintien de la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse. La limite à la stricte intimité de la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.

On peut aussi parler du fait de faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Exiger la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de onze (11) ans, interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou, interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation, faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour…

La République du Congo compte 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès.

Congo : un conducteur de bus décède pendant son service

 L’homme aurait fait un malaise ce dimanche 27 septembre, après avoir ressenti une douleur au niveau de la cage thoracique.

C’est au quartier Makabandilou, dimanche 27 septembre 2020, qu’un conducteur de bus a fait un malaise alors qu’il transportait des passagers. Le chauffeur se sentant mal, a déposé les personnes qu’il transportait à l’arrêt dit « Eglise ».

« Tout le monde descends ici, je ne me sens pas en capacité de continuer jusqu’au terminus », tels sont les derniers mots du chauffeur de bus ce dimanche. Le contrôleur a dû insister pour faire comprendre aux passagers que le bus ne pouvait aller plus loin, parce que l’état de santé du conducteur ne l’édictait pas.

Alors que le contrôleur essayait de trouver des médicaments auprès des vendeurs de rue pour soulager le chauffeur en détresse, une douleur tenace a été fatale pour lui. Les services de police arrivés sur le lieu du drame, ont transporté le corps à la morgue.

Congo : près de 165 réfugiés centrafricains quittent Brazzaville et Pointe-Noire

Ces centrafricains ont quittés le Congo et sont rentrés volontairement dans leur pays d’origine samedi 26 septembre 2020, par voie aérienne.

Ce sont quelques 165 réfugiés centrafricains vivant dans les villes congolaises de Brazzaville et de Pointe Noire qui sont de nouveau à Centrafrique. Ils sont rentrés volontairement samedi dans leur pays d’origine par voie aérienne.

Le rapatriement de ces réfugiés centrafricains avait été interrompu en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. Avec l’allègement des restrictions aux frontières, le rapatriement a repris. Une information que confirme Jean-Didier Martinez Mbétianga, assistant en charge des activités génératrices de revenus à la Commission nationale pour les réfugiés (CNR).

Notons que, ce convoi n’était pas le dernier. D’autres convois aériens de rapatriement des réfugiés centrafricains vivant en république du Congo sont programmés dans les jours à venir. Des convois terrestres sont également prévus pour ceux ayant trouvé asile en République démocratique du Congo.

Pour rappel, la crise politico-militaire qui a secoué la République centrafricaine dont les stigmates sont encore visibles dans le pays, sont à l’origine du déplacement de ces nombreux Centrafricains qui ont trouvé asile dans les pays limitrophes.

Avec la signature d’un accord de paix en 2019, les violences ont sensiblement baissé, motivant les réfugiés à retourner dans leur pays. Certains l’ont fait de leur propre chef, mais la plus grande majorité a bénéficié de la facilitation du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Congo : levée du couvre-feu dans dix départements

Cette mesure a été suspendue dans dix départements et allégée dans les deux principales villes de le République du Congo.

Le gouvernement congolais vient de lever le couvre-feu dans dix départements du Pays. A Brazzaville et à Pointe-Noire, ladite mesure  a été modifiée. Elle va désormais de de 23h à 05h du matin et entre en vigueur à partir de ce lundi 28 septembre 2020. Les brazzavillois et les ponténégrins n’ont pas attendu le début de la nouvelle mesure pour se réjouir.

Un soulagement pour les commerçants qui se plaignaient de la « mort »  de leurs activités. Plusieurs d’entre eux comme des restaurateurs étaient obligés de fermer leurs commerces vers 15h. C’est terminé la course à la recherche des transports en commun pour pouvoir regagner le domicile.

Il faut dire cette mesure fait suite à cet appel lancé ces dernières semaines, par la société civile et certains activistes, demandant au gouvernement de supprimer le couvre-feu. Une mesure qui empêchait certains entrepreneurs à mener leurs activités commerciales dans la soirée. Certaines entreprises au Congo travaillent que dans la nuit, à cause du couvre-feu les activités étaient en arrêt.

Instauré depuis six mois, de 20h à 5h du matin,  le couvre-feu est l’une des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus au Congo. Le pays compte actuellement 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès. Avec la nouvelle mesure, les jeunes sont appelés à plus de responsabilité.

Notons que, samedi, 26 septembre, le parlement a entériné de nouvelles mesures et adopté pour la neuvième fois consécutive l’Etat d’urgence sanitaire en République du Congo.

CHU-B : Denis Bernard Raiche vient d’être nommé directeur général

Ce Canadien succède à Sylvain Villiard, un autre Canadien à la tête du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B). Il été nommée en Conseil de ministres le 23 septembre.

Docteur en médecine, Denis Bernard Raiche est administrateur des services de santé. Son arrivée à la direction générale du CHU-B s’inscrit dans le cadre de la reconfiguration de l’assistance technique tel que voulu par le contrat, de trois ans, entre la structure hospitalière congolaise et l’Unité de santé internationale de Montréal.

Denis Bernard Raiche succède à son compatriote Sylvain Villiard qui, dressant le bilan de son action à la tête du CHU-B le 8 septembre à Brazzaville, disait avoir posé les jalons sur lesquels son successeur devrait poursuivre l’œuvre en y mettant son génie en matière de gestion des structures de santé.

Il faut tout de même dire le nouveau directeur trouve une liste de problèmes auxquels le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville est confronté. Denis Bernard Raiche devrait s’atteler à panser les plaies qui mettent à mal le CHU-B. Reste à savoir si une frange des agents et l’intersyndicale qui ont multiplié, ces derniers temps, les protestations pour solliciter du gouvernement la nomination d’un Congolais à la direction générale de cet hôpital lui faciliteront la tâche.

Le nouveau directeur du CHU-Brazzaville a été, entre autres, directeur général du Centre de santé et des services sociaux de Gatineau au Canada puis membre de l’équipe de planification de la construction des méga-hôpitaux de Montréal.

Congo : séminaire sur le développement intégré de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique

Ouvert, le 21 septembre à l’Université Marien Ngouabi, et organisé par le ministère de la Culture et du Tourisme de Chine en partenariat avec l’Académie centrale de l’administration culturelle et touristique.

La première séance de formation du séminaire sur le développement intégré de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique pour la République du Congo, a porté sur le thème : « Processus de développement, évolution politique et domaines typiques du développement intégré de la culture et du tourisme en Chine ». Elle a été animée par Song Ziqian, chercheur de l’académie chinoise du tourisme.

La deuxième séance portant sur : « Perspective de la reprise du tourisme international impacté par la pandémie », a eu lieu, le 22 septembre. La séance a été animée par Zou Tongqian, assistant du rectorat et Pr de la faculté de science du tourisme de l’université des études internationales de Beijing.

La troisième séance de formation qui a eu lieu le 23 septembre, a porté sur : « Stratégies de la revitalisation des entreprises culturelles et touristiques en période post-pandémique ». Elle a été animée par Liao Bin, chercheur du Centre de la recherche touristique de l’académie chinoise des sciences sociales, directeur du bureau de l’Enseignement et de la recherche pour la gestion des destinations touristiques de la faculté du tourisme de l’université de l’Union de Beijing.

La quatrième séance de formation portant sur : « Promotion en ligne et hors ligne de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique », aura lieu le 24 septembre avec pour conférencier, LIO Youning, président de Xi’an Fengdong OCT (Overseas Chinese Town) Development Co.Ltd.

Enfin, la dernière séance de formation est prévue pour le 25 septembre, sur le thème : « Solution du tourisme face aux cataclysmes ». Elle sera animée par Yang Jinsong, directeur de l’Institut international de l’académie chinoise du tourisme.

Congo-Mucodec : les agents dénoncent les conditions

Ceux-ci brandissent une liste de revendications dans laquelle on note e départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale.

Les Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec), sont une véritable institution. Et cette institution est aujourd’hui malade. Créées en 1984, les Mucodec sont le premier établissement de micro-finance au Congo, une banque où plus de la moitié des fonctionnaires domicilie leurs salaires. Deux grèves ont secoué cette entreprise depuis le début de l’année, les employés dénoncent leurs conditions de travail.

À l’entrée de la caisse des Mucodec, située sur l’avenue qui dessert la direction générale des impôts en plein centre-ville des jeunes dames employées de cet établissement dorment sur des pagnes qu’elles ont étalés. Elles font partie des travailleurs qui ont bien levé un mouvement de grève d’un mois, mais continuent de brandir une liste de revendications énumérées par Armel Romain Okombi agent et membre du syndicat.

« Il y a beaucoup de revendications d’ordre légal liées au Code du travail. Il s’agit notamment de l’allaitement des femmes en couche. Nous avons demandé qu’on puisse allonger le temps de pause qui n’est que de 30 minutes jusque-là. Enfin, celui qui travaille à l’hôtel mange à l’hôtel ; donc il était de bon aloi que nous réclamions parmi tant d’autres revendications nos augmentations de salaires », a étayé M. Okombi.

 Décision unilatérale

L’employeur aurait accédé à la revendication sur l’augmentation des salaires des 427 agents des Mucodec. Mais la décision a été prise de façon unilatérale, selon Armel Romain Okombi qui dénonce une discrimination. « Les augmentations pour la direction générale et certains cadres de l’entreprise vont de 500 000 à 3 millions de francs CFA. Mais, pour les simples agents Mucodec, elles vont seulement de 1 176 à 30 000 francs CFA », a-t-il déploré.

Au sein des Mucodec, la gestion des carrières poserait également problème comme l’explique Félicia Wamba, une caissière recrutée dans la boîte en 2008. « On va dire qu’à la Mucodec la gestion des carrières n’est pas prise en compte parce qu’on ne peut pas admettre de 2008 à aujourd’hui que je sois toujours caissière », se lamente Mme Wamba.

Une pétition pour le départ de l’équipe du conseil d’administration

Les agents des Mucodec exigent désormais le départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale. Ils font circuler une pétition à cet effet. « Nous demandons le départ du président fédéral et du directeur général des Mucodec et la suspension de tout le directoire jusqu’à ce qu’on trouve de bons dirigeants », suggère Mme Wamba.

Ils assurent les sociétaires que leur ambition n’est pas de détruire l’entreprise, mais de lui trouver des managers plus outillés. « Nous avons tenu cinq assemblées générales depuis le 29 novembre 2019. Dans tous nos procès-verbaux, l’ensemble des salariés demandent purement et simplement le départ des dirigeants Mucodec pour incompétence », lâche le cœur serré Blandel Bouanga Kiongo qui évolue dans une succursale Mucodec basée à Pointe-Noire

La direction des Mucodec n’accorde pas du crédit aux déclarations des travailleurs qui d’après elle, sont plutôt aux bons soins, malgré la crise économique que traverse le pays.

RGPH-5 : l’opération de dénombrement se fera du 21 novembre au 20 décembre

L’annonce a été faite mardi 22 septembre 2020, par la ministre en charge du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Dans le cadre de la préparation de dénombrement de la population, activité capitale du 5eme Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a indiqué le 22 septembre que  cette opération aura lieu du 21 novembre au 20 décembre 2020.

L’annonce a été faite au cours de la deuxième session ordinaire de la coordination nationale du recensement, en présence des membres du gouvernement. La rencontre a permis aux membres de cet organe d’une part, d’apprécier les résultats de la cartographie censitaire et d’autre part, d’échanger sur le chronogramme d’activités liées au dénombrement et le budget y afférent.

« Après l’établissement de la cartographie censitaire, l’Institut national de la statistique se prépare à la réalisation du dénombrement général, c’est-à-dire le comptage individuel de toute personne présente sur le territoire national », a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Dans son discours, la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale a signifié que la cartographie censitaire est la troisième phase technique fondamentale d’un recensement de la population et elle précède celle cruciale du dénombrement principal.

Pour elle, en ce qui concerne le RGPH-5, le professionnalisme des équipes sur le terrain a permis que la collecte des données de la cartographie censitaire numérique soit réalisée du 4 mars au 30 juin dernier sur l’ensemble du territoire national dans le strict respect des mesures barrières.

Pour ce faire, dans la perspective de réaliser le dénombrement de la population, d’ici mi-novembre, l’équipe technique du RGPH-5 vient de lancer l’impression des cartes des aires de travail qui serviront d’orientation et de repérage pour le personnel de terrain.

Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été évoqués notamment le rappel des activités antérieures, le niveau de préparation du dénombrement de la population, la présentation de l’application informatique de collecte de données etc.

« Il s’agissait au cours de cette réunion d’avoir le compte rendu de la cartographie censitaire. En plein covid, les opérations du recensement de la population ne se sont pas arrêtées. Il a également été question de préparer le dénombrement principal ou le comptage individuel de toutes les personnes qui sont sur le territoire national », a expliqué la ministre en charge du Plan.

Et de poursuivre : « Il était donc important que la coordination nationale prenne acte des avancées de l’opération de recensement général de la population et de l’habitation et surtout prenne les bonnes décisions pour que le calendrier soit respecté afin que le dénombrement principal puisse se faire en novembre et finir en décembre. »

En rappel, l’objectif général du recensement de la population est de disposer d’informations fiables sur son effectif global, ainsi que ses caractéristiques démographiques et socio-économiques.

Congo-Présidentielle 2021 : le CSLC rappelle aux médias leur rôle

C’est au cours d’une rencontre jeudi 22 septembre 2020, que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo s’est exprimé.

Il était face aux médias et leurs responsables ce 22 septembre à Brazzaville, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo. Celui-ci leurs a rappelé leur rôle et leurs a demandé de ne pas s’en écarter en cette période précédant l’élection présidentielle qui se tiendra le 2021.

Philippe Mvouo a énuméré les fondamentaux du métier de la presse qui, selon lui, sont basés sur le triptyque, informer, éduquer et divertir.  Pour le président du CSLC, cette période est sensible, c’est d’ailleurs pour cette raison que le rôle des médias est plus que capital dans l’harmonisation de la vie sociale.

La médiatisation ne signifie pas la diffusion de toutes les informations, les médias sont les chiens de garde, garder la paix, la tranquillité, a lancé Philippe Mvouo. « Les médias doivent éviter la nocivité », a-t-il dit.

Au moment où la nation s’achemine vers l’élection présidentielle les médias doivent impérativement garder leur neutralité, ne pas prendre position pour tel ou tel parti, se garder de diffuser des informations nocives tendant à nuire à la paix et à l’unité nationale, a insisté Philippe Mvouo.

C’était aussi l’occasion pour lui de rappeler d’application du code d’éthique et de déontologie

Congo : le réseau électrique de Brazzaville étendu avec 20 nouveaux postes de transformation

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public.

Le réseau électrique de la capitale congolaise a été étendu grâce à la mise en place de 20 postes de transformation et d’environ 3 000 poteaux électriques par le groupement d’entreprises locales MBTP/CELEC dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu).

Le Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) permet l’extension du réseau électrique national. Il vient en effet de permettre la mise en service de vingt nouveaux postes de transformation, haute tension (HT), moyenne tension (MT) et basse tension (BT) dans la capitale Brazzaville.

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public. « Ce sont 2 496 poteaux en bois et 486 poteaux métalliques qui ont été installés avec 500 luminaires fixés. Les vingt nouveaux postes viennent décongestionner les 31 existants et ils alimenteront environ 60 000 habitants », a en effet affirmé Maurice Bouesso, coordonnateur du Peedu.

La réalisation des travaux a été menée par le groupement d’entreprises MBTP/CELEC. Elle a duré neuf mois pour un coût estimé à plus de 3 milliards Fcfa (5,42 millions $). Venant Bollo-Zorro, l’ingénieur en chef du groupement MBTP s’est réjoui de l’accompagnement offert par le gouvernement aux entreprises locales pour la réalisation de travaux d’une telle envergure.

« C’est une fierté de contribuer à la construction de telles infrastructures et nous ne pouvons qu’être contents. Aujourd’hui, nous avons réalisé un grand projet qui consiste à construire vingt nouveaux postes et le réseau basse tension associé. Le groupement MBTP/CELEC est capable de réaliser les grands travaux d’électricité au Congo et partout ailleurs », a-t-il affirmé.

BGFI Capital mobilise 300 milliards de Francs CFA pour régler une partie de la dette intérieur du Congo

Ces financements sont destinés à accompagner les entreprises et permettront de relancer de manière durable et pérenne l’économie du pays.

BGFI Capital, la banque d’affaires du Groupe BGFIBank, structure une opération de 300 milliards de Francs CFA pour l’apurement partiel de la dette intérieure commerciale de la République du Congo via la création du « Club de Brazzaville ». C’est ce qui explique le séjour effectué au Congo, du Président Directeur Général du Groupe BGFIBank, les 19 et 20 septembre 2020.

Ce séjour de travail d’Henri Claude Oyima avait pour objectif de faire état, aux plus hautes autorités du pays, de l’avancée de la mission d’arrangeur et de conseil financier qui a été confiée à BGFI Capital, dans le cadre du projet d’apurement partiel de la dette intérieure commerciale du Congo.

Lors de l’audience que le Président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, a accordé au PDG du Groupe BGFIBank, et à l’laquelle assistaient également le Premier Ministre et les Ministres des Finances et du Budget, Henri Claude OYIMA a présenté le Groupement d’Intérêt Économique dénommé « Club de Brazzaville ».

« Nous sommes heureux de vous annoncer que nous avons conclu à la fois avec tous les créanciers de ce club et le ministère en charge des Finances et du Budget pour une enveloppe de trois cents milliards de francs CFA. », a affirmé d’Henri Claude Oyima

Comme a expliqué le PDG de BGFIBank, ce financement devrait permettre de régler une partie de la dette intérieure du Congo. Il a aussi tenu à préciser qu’ « il ne s’agit pas de financements accordés directement à l’Etat, mais des financements destinés à accompagner les entreprises et permettre de relancer de manière durable et pérenne l’économie du pays. »

Cette initiative conduite par BGFI Capital, il faut le dire, est une première en République du Congo.

Congo : les étudiants renouent avec le chemin de l’école

Les étudiants de l’université publique de Brazzaville reprennent les cours ce lundi 21 septembre 2020, après six mois d’interruption imposée par le coronavirus.

Ce sont au total 35 000 étudiants de l’Université Marien Ngouabi qui n’ont plus mis pied dans les amphithéâtres et vidé les campus depuis mars dernier. Ils reprennent les activités ce matin, et sont contents du fait que l’année académique 2019-2020 soit sauvée.

Cette reprise s’accompagne de nouveaux fonctionnements. Dans les onze établissements de l’université publique tout va désormais se dérouler dans le respect des mesures imposées par le coronavirus. C’est du moins ce qu’affirme Koncernant Epara, président du Mouvement national des élèves et étudiants du Congo (MEEC).

Ce retour à l’école est une occasion pour ces étudiants de réclamer au gouvernement le versement de leur bourse.

Congo : les agents de la Sopéco entament une grève illimitée ce 21 septembre

Ils réclament vingt mois d’arriérés de salaire et les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

C’est ce lundi 21 septembre que les agents de la société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), vont commencer une grève illimitée. Ce personnel demande non seulement le non-paiement de vingt mois de salaire mais aussi les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Cette décision de grève a été tranchée lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 17 septembre 2020, à Brazzaville. Les agents de la Sopéco exigent le paiement de cinq mois en vue d’éponger les impayés à ce jour.

Outre vingt mois de salaires impayés, ce constitué actuellement de quarante-quatre bureaux à travers le territoire national, réclament également les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Pour ce qui est de la suspension et des ruptures de contrats des partenaires sociaux, les agents de Sopéco, demandent la réintégration et la levée de ses mesures.

Match amical : le Congo sera face à la Gambie

Le Congo, adversaire du Sénégal en éliminatoires de la CAN et du Mondial 2022, jouera un match amical contre la Gambie, le 9 octobre à Algarve au Portugal.

La nouvelle a été annoncée par la Fédération gambienne sur son site officiel. « Suite à la finalisation du programme d’entraînement des Scorpions de Gambie au Portugal du 5 au 14 octobre 2020, la Fédération gambienne de football a le plaisir d’annoncer qu’elle a finalisé les arrangements avec la Fédération congolaise de football et ainsi obtenu un deuxième match international amical pour les Scorpions », relève le site de la GFF.

La Gambie jouera contre le Congo (Brazzaville) le 9 octobre pour son premier match amical et quatre jours plus tard contre la Guinée. Battu par le Sénégal 2-0 lors du premier match des éliminatoires, le Congo s’est relancé dans la course à la qualification après une large victoire 3-0 contre la Guinée Bissau à Brazzaville.

Le Sénégal avait réussi un carton plein dans le groupe en dominant après le Congo, Estwani 4-1.Le Sénégal jouera en amical contre le Maroc et la Mauritanie pour préparer ses deux prochaines sorties (3-ème et 4-ème journée) en éliminatoires de la CAN contre la Guinée.

La Gambie qui compte quatre points sera opposée au Gabon pour les 3-ème et 4-ème journée des éliminatoires de la CAN 2022.Pour le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde, le Sénégal a été placé dans le même groupe que le Congo, le Togo et la Namibie.

 

 

Congo : Dénis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville

C’est jeudi 18 septembre, à 14h que l’hélicoptère du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a décollé pour Brazzaville.

Ce décollage marquait la fin du séjour privé du chef l’Etat. Il s’était rendu à Kinshasa pour assister aux funérailles Germaine Djembo, soeur cadette d’Antoinette Sassou Nguesso.

Peu avant son retour, Sassou N’Guesso a été reçu par son homologue et frère Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Palais de la Nation. Au centre de cet échange, le conflit libyen, les relations bilatérales entre leurs deux pays, le projet pont-rail-route et la pandémie de coronavirus qui touche le monde depuis quelques mois.

Sassou Nguesso Signalons que le président congolais était à la tête d’une forte délégation composée de 17 ministres et plusieurs hautes personnalités.

Congo : l’économie du pays examinée au cours de la réunion de conjoncture

Les membres du Comité de Conjoncture Economique se sont réunis mercredi 17 septembre, à l’Immeuble du gouvernement autour du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba pour apprécier la situation économique du pays.

Selon la Vice Premier ministre, ministre du Plan, Elysée Munembwe qui a fait le point de cette séance de travail, les membres du Comité de conjoncture ont examiné trois notes de conjoncture pour la période à savoir la note de conjoncture économique, la note d’information sur le Secteur minier et une note relative à une dérogation sur l’importation du Ciment à partir du Congo-Brazzaville présentée par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) .

Il ressort de cette réunion, souligne-t-elle, que la semaine a été marquée par une légère accélération du taux d’inflation due à une petite hausse des prix de céréales, des légumes et du poisson. Le marché de change a été marqué par une légère appréciation du dollar américain par rapport au franc congolais.

En ce qui concerne le Secteur Minier, la Vice Premier ministre a indiqué qu’il a été relevé un accident avec pertes en vies humaines dans un site d’exploitation minière à Kamituga dans le sud Kivu.

Le gouvernement, a-t-elle fait savoir, a décidé d’ouvrir une enquête sur ce dossier et de suspendre l’exploitation artisanale des minerais sur ce site.

Quant, la situation des cours des matières première, elle est pour sa part marquée par une baisse des prix de toutes les matières, excepté le Cuivre et le Manganèse. S’agissant de la question de la dérogation sur l’importation du Ciment présentée par la FEC, les membres du Comité de conjoncture économique ont décidé d’adresser cette problématique au niveau sectoriel.

Le Comité de Conjoncture Economique est composé des ministères du Budget, du Plan, d’État Travail et Prévoyance Sociale, de l’Économie Nationale, du Commerce Extérieur, des Mines, des Finances, ainsi que de la Banque Centrale du Congo, rappelle-t-on.

Depuis le début de la crise sanitaire à coronavirus, le Comité de Conjoncture Economique associe régulièrement la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l’Association Nationale des Entreprises du Publique (ANEP) à ses travaux, note-t-on.

Congo-Agriculture : comité national de gestion des pesticides a son secrétariat général

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Djombo, a procédé le 16 septembre à Brazzaville à la mise en place du secrétariat général du comité national de gestion des pesticides et au lancement des homologations des pesticides au Congo.

La cérémonie a été organisée par le Comité inter-Etat des pesticides de l’Afrique centrale (Cpac) qui vise à garantir la qualité des pesticides, leur bonne gestion dans la protection durable des végétaux, la préservation de la santé humaine et la protection de l’environnement.

Le Comité national de gestion des pesticides (Cngp) du Congo est un organe consultatif de coordination et d’orientation des activités relatives à la gestion nationale des pesticides. Il réunit en son sein toutes les entités des pouvoirs publics et privés exerçant une responsabilité dans le processus national de gestion des pesticides. « Le Cpac se réjouit ce jour de la présentation de cet organe destiné à fluidifier la circulation d’informations sur la gestion des pesticides entre le Cpac et le Congo », a indiqué le directeur général du Cpac, Auguste Itoua.

Pour lui, le Cpac a été créé avec la compétence exclusive de l’évaluation et de l’homologation des produits formulés afin de garantir leur qualité dans la sous-région Cémac. « J’en appelle donc à la responsabilité des firmes importatrices de pesticides et aux sociétés agroindustrielles installées au Congo à déposer leurs dossiers au Cpac pour homologation », a-t-il signifié.

Selon la FAO, 4,6 millions de tonnes de pesticides chimiques sont pulvérisés dans le monde chaque année, ce qui est équivaut à 146kg par seconde. Bien que les pays en développement représentent 25% de la consommation mondiale, ils enregistrent 99% des décès dus à l’utilisation des pesticides.

Le Congo fait le pari de la diversification de son économie à travers l’agriculture. La preuve en est que les services de douanes ont enregistré de 2005 à 2019, les importations de 6278.448 tonnes de pesticides, représentant une valeur monétaire de 7.981.212.729 de francs CFA.

Le ministre Henri Djombo a précisé que l’opérationnalisation du Cngp est un pas important vers l’utilisation responsable des préparations chimiques, gage de santé publique, de protection de l’environnement et de sécurité alimentaire et nutritionnelle. « Devant le danger qui nous guette, la règlementation seule peut constituer la panacée. Il nous faut également développer les alternatives aux pesticides, en mettant à contribution notre biodiversité richement dotée et en promouvant les pratiques d’une agriculture biologique », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’intensification de la production agropastorale et halieutique ne peut se concevoir en dehors de l’utilisation des pesticides, car ils ont pour vocation de lutter contre les organismes nuisibles, vecteurs des maladies humaines et animales.

Congo : Vanessa Manta raconte son séjour en Tanzanie

L’artiste plasticienne a participé en mars dernier à une exposition collective en Tanzanie où elle a eu un échange d’expérience avec d’autres artistes.

Le week-end dernier, lors d’une conférence virtuelle, Vanessa Gasléne a partagé son séjour en Tanzanie. Elle a bénéficié d’une bourse de recherche et de création du ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Cette bourse lui a permis de participer au mois de mars dernier à une exposition collective. Une occasion pour elle d’échanger avec ses confrères autour des questions de l’art et de la société.

En effet, lors des Rencontres internationales de peinture de Ouagadougou de 2019, s’était créée une fusion exceptionnelle entres les plasticiens Vanessa Manta du Congo, Masoud Kibwana, de la Tanzanie, et Jean-Claude Desmerges, de la France. Une exposition itinérante est alors née de cette rencontre qui, censée se dérouler en Tanzanie du 17 au 27 mars, a contraint l’artiste à séjourner plus longtemps dans le pays à cause de la pandémie à coronavirus, qui sévit dans le monde. Cette exposition se poursuivra en France et se terminera au Congo.

« L’an dernier j’ai représenté le pays à Ouagadougou, lors du festival international de peinture, grâce à la bourse de création octroyée par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo. Et cette année, c’est à la faveur du renouvellement de cette bourse que je me suis retrouvée en Tanzanie. Merci pour ce soutien considérable qui m’offre une panoplie d’opportunités », a déclaré l’artiste.

A en croire ses propos, son séjour en Tanzanie a été une expérience très enrichissante autour d’un voyage artistique exceptionnel et de découverte de la vie sociale dans un pays magnifique, tant par son environnement que son ambiance.

Ancienne élève de l’École de peinture de Poto-Poto, Vanessa Manta est une artiste pluridisciplinaire. Outre la peinture, elle se démarque également dans la photographie et la réalisation cinématographique où elle compte, à ce jour, un film documentaire d’environ quatorze minutes, intitulé « Une paire d’âmes ». A ses temps perdus, elle s’intéresse également au design.

Congo : le PAM offre des entrepôts mobiles

Le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean-Martin Bauer, a remis le 14 septembre à la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, les quatre entrepôts mobiles qu’il a réhabilités.

Installés dans l’enceinte de l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville, ces entrepôts permettront, entre autres, de renforcer les capacités du gouvernement dans sa réaction et la gestion des urgences dans le pays. En effet, l’action du PAM a consisté en la mise à neuf des toiles, ajouts de la clôture grillagée, l’éclairage et le drainage.

Chaque magasin mobile fait 250m2 et chacun peut stocker 750 tonnes, soit une capacité additionnelle considérable de 3000 tonnes de stockage pour le gouvernement. Le représentant du PAM a rappelé que c’est à la demande de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire que cette agence onusienne a fait un effort pour réhabiliter le site et ces quatre magasins.

« A Brazzaville, il est très difficile de trouver des espaces de stockage. Nous pensons que nous avons maintenant une structure de stockage qui est capable de répondre aux besoins du gouvernement quand il y a une situation de crise. Le ministère dispose d’un instrument additionnel pour remplir sa mission et le PAM se félicite d’avoir pu contribuer à cela », a justifié Jean-Martin Bauer.

Réceptionnant les entrepôts, Antoinette Dinga-Dzondo a indiqué que pour faire de l’action humanitaire, il faut disposer des hommes et des structures. Selon elle, ces instruments de stockage indispensables sont les bienvenues car ils permettront au gouvernement de libérer les salles de classe qui servaient de lieux de stockage. « Les équipements, matériels et aides que nous avons reçus pendant la période de confinement ont été stockés dans les salles de classe.  La réception de ces structures coïncide avec la veille de la rentrée scolaire, donc nous allons pouvoir vider ce qui nous reste des stocks de salles de classe. C’est avec beaucoup de satisfaction que je procède à la réception de ces quatre entrepôts que nous allons partager avec le système des Nations unies », s’est réjoui la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire.

Elle a, par ailleurs, dévoilé l’ambition du gouvernement d’avoir des entrepôts dans chaque département. « Si nous pouvons avoir de telles structures dans chaque chef-lieu de département, cela peut minimiser les coûts d’approche », a laissé entendre la ministre.

Congo : plaidoyer pour l’homologation des médicaments traditionnels améliorés

Le président de l’Union nationale des tradi-praticiens congolais, Gilbert Mounda, souhaite que le ministère en charge de la Santé s’active davantage pour la mise en place d’un cadre juridique visant à homologuer les produits de la médecine traditionnelle.

La médecine traditionnelle est le deuxième recours sanitaire des populations malades dans le pays, selon les données du ministère de tutelle. « Une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture des soins de santé en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de santé conventionnels sont limités », reconnaissait le directeur général des soins et services de santé, le Dr Gilbert Ndziessi, lors de la célébration de la seizième journée africaine de la médecine traditionnelle récemment à Brazzaville.

Pour permettre à la médecine traditionnelle de contribuer davantage à l’amélioration de l’offre des soins, les tradi-praticiens invitent le ministère en charge de la Santé de s’activer pour la signature du projet de décret qui fixe un certain nombre de choses dans le fonctionnement du secteur en dehors de l’homologation des médicaments traditionnels améliorés. Ils ont déploré le fait que depuis un certain temps, les cartes et autorisations d’ouverture des cabinets des tradi-praticiens ne sont plus signées. « Ce qui nous met en danger face aux prédateurs avérés », a déclaré le président de l’Union nationale des tradi-praticiens congolais.

Pour sa part, la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé la volonté du gouvernement d’offrir à ce secteur une place de choix dans le système sanitaire national. « Dans une parfaite complémentarité, une intégration intelligente, la médecine traditionnelle reste un recours incontournable pourvu qu’on la renforce, qu’on la modernise et que l’on corrige les quelques faiblesses constatées dans les domaines de l’innocuité, de la conservation, de la maîtrise des posologies et de l’identification des effets secondaires », a-t-elle souligné.

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19, la médecine traditionnelle n’a pas été ignorée, a rappelé Jacqueline Lydia Mikolo. La commission Laboratoire-Recherche du comité technique de riposte a en effet réceptionné plusieurs préparations à base de plantes et qui après analyse préliminaire ont été qualifiées prometteuses et porteuses des vertus thérapeutiques. Il faut d’autres phases de recherche pour leur certification.

En rappel, en l’an 2000 le pays a adopté une législation visant à réglementer la médecine traditionnelle pour éviter la confusion avec les pratiques déviantes comme le charlatanisme. Six ans plus tard, une politique nationale de médecine traditionnelle a été définie en dehors du code de déontologie des tradi-praticiens. L’Union nationale des tradi-praticiens congolais, quant à elle, existe depuis le 24 décembre 1980. Les représentants de cette structure sont régulièrement impliqués dans l’élaboration des plans et programmes de santé. Pour l’heure, ils sont dans l’attente de l’homologation des médicaments améliorés qu’ils fabriquent.

Congo : Sassou aux funérailles de Germaine Djembo

Comme annoncé, le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso est arrivé en début de soirée lundi 14 septembre 2020 à Kinshasa.

Le Chef de l’Etat a atterri au Jardin du Palais de la nation où il a été accueilli sur place par le Président Félix Tshisekedi. C’est du moins ce qu’a relayé la presse présidentielle. Denis Sassou est arrivé dans la capitale de la RDC, pour prendre part aux funérailles de Germaine Djembo, sœur aînée de son épouse, Antoinette Sassou Nguesso.

A son arrivée, Denis Sassou N’Guesso a eu un tête-à-tête d’une demi-heure avec son homologue de la République du Congo, Félix Tshisekedi. Après cette rencontre le Président congolais a pris la direction du Fleuve Congo Hôtel et la résidence de la famille Sassou.

Ce mardi 15 septembre 2020, les deux Chefs d’État accompagnés de leurs épouses participeront à toutes les étapes de la cérémonie funéraire de feu Germaine Djembo décédé à l’âge de 75 ans en France.

Une messe de suffrages est prévue à la cathédrale Notre Dame du Congo avant l’inhumation à la nécropole Entre Ciel et Terre de Kinshasa.

Congo-Tourisme : les acteurs du secteur réunis ce week-end

Plusieurs structures de ce secteur ont pris part, du 11 au 12 septembre, à une exposition organisée dans le cadre de l’évènement touristique « Mon week-end à Pointe-Noire ».

L’activité destinée à la promotion du tourisme au Congo a été conjointement organisée par l’Institut français du Congo (IFC), la société Lewanda tours adventure et la Chambre de commerce de Pointe-Noire. Christian Péa Wanda,  fondateur et gérant de Lewanda tours adventure a expliqué : « Par cet évènement nous voulons montrer à ceux qui sont à Pointe-Noire qu’il y a des activités qu’on peut faire dans la ville en dépit de tout et qu’il y a des acteurs du tourisme qui sont là pour faire valoir le secteur. L’idée est de concilier d’une part la demande et d’autre part l’offre ». « Mon week-end à Pointe-Noire» a réuni, dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement en ce temps de crise sanitaire, des structures du secteur touristique notamment des agences touristiques, agence de voyage, sites touristiques, hôtels, restaurant et autres. On a pu noter la présence, entre autres, du bureau d’informations touristiques, les musées du Cercle africain et de Diosso, les ONG Renatura et Esi Congo.

Ainsi, pendant deux jours, les visiteurs ont pu découvrir au niveau des stands du beau site réaménagé, et aux allures d’un site touristique, de la Chambre de commerce, les activités des différentes structures participantes. Edmond Bouanga, un des visiteurs, s’est réjoui : «Ce genre d’activités, on devrait en avoir souvent parce qu’on a un pays à faire connaître d’abord aux Congolais parce qu’ils voyagent plus à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est un loisir qu’il faut faire découvrir. A travers cette exposition j’ai appris qu’il y a un travail qui se fait déjà au niveau de la découverte de certains sites ». Mon souhait est que le tourisme se développe dans notre pays, qu’il se mobilise surtout parce qu’on est une destination assez touristique, les atouts existent, mais il manque des moyens surtout humains pour développer les activités».

Satisfaction également du côté des participants. Samuel Mabandza, conservateur du musée du Cercle africain a aussi loué l’initiative qui pour lui a été une opportunité pour reprendre avec la visibilité de leur structure, ses portes étant toujours fermées depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire au Congo. «Cette exposition est  un moyen de rappeler au public que le musée est là, une occasion pour ceux qui ne le connaissent pas de le découvrir».

Secteur sinistré depuis la déclaration de la pandémie du coronavirus, le tourisme est actuellement sinistré au Congo mais aussi ailleurs. Et selon le baromètre publié en fin juillet dernier par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT),  la  pandémie de Covid-19 a provoqué des pertes de 320 milliards de dollars (environ 273 milliards d’euros) pour le tourisme mondial de janvier à mai sur un an (soit plus du triple des pertes enregistrées par le tourisme international pendant la crise économique mondiale de 2009). Mais pour Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre consulaire de Pointe-Noire, l’état de crise sanitaire qui réduit la mobilité des Congolais vers l’exterieur devrait être une occasion pour eux de découvrir les curiosités touristiques du pays. Il a par ailleurs souligné la nécessité de l’apport de tous pour que le secteur touristique qui est aujourd’hui sinistré soit relancé. « Aujourd’hui, avec la pandémie, il faut prendre des initiatives localement pour essayer de relancer notre économie », a t-il  estimé.

Parlant de «Mon weekend à Pointe-Noire», le président de la chambre consulaire a indiqué qu’il est aussi une occasion de regarder avec les acteurs du secteur du tourisme quelles sont les difficultés auxquelles ils sont confrontés et comment trouver ensemble des solutions.

Notons que le concept « Mon week-end » à Pointe-Noire succède à « Mon week-end à Brazzaville » qui a eu lieu en avril 2019 à l’IFC à Brazzaville.