Congo-Insécurité : 9 « Bébés noirs » dans les filets de la police

Ils ont été interpellés dans l’enceinte d’un hôtel situé  au quartier Dimébéko, à Dolisie dans le Niari (sud) lors d’une opération de la police nationale.

La police congolaise a réussi à interpeller 9 personnes de l’association de malfaiteurs dénommée « Bébés noirs ». Il s’agit de Christ Osnel Eyengué, 18 ans, de nationalité congolaise, Fabrice David Mabiala, 28 ans, de nationalité congolaise, Céleste Jordan Mampaka, 28 ans, de nationalité congolaise, Rel Ancel Brice Biyo, 34 ans, de nationalité congolaise, Clauzel Evi Bakala, 21 ans, de nationalité congolaise, Liberman Ngangoué Nzitoussou, 27 ans, de nationalité congolaise, Exan Junior Mabiala, 21 ans, de nationalité congolaise, Crèche Christel Nkaya, 24 ans, de nationalité congolaise et Dominique Mangouahou-Mabo, 36 ans, originaire de la RDcongo.

C’est une nouvelle qui soulage les congolais, quand on sait que ces malfrats continuent de semer la terreur dans les quartiers. Désormais, le phénomène s’est généralisé dans presque toutes les grandes villes du Congo.

À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, voire Owando, le phénomène « Bébés noirs » devient de plus en plus inquiétant. Si les actions criminelles desdits malfrats restent marginales à Ouesso et Owando, dans les autres villes précitées, les agressions avec extorsion de biens ne se comptent plus.

En 2017, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko avait appelé les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les « Bébés noirs », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

Cette annonce fortement médiatisée a semblé sonner chez les bandits comme un défi. Depuis, ils sévissent avec autant de sadisme, mutilant leurs victimes.

Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l’encontre des lois et règlements de la République.

Classement Afrique des pays où l’on consomme le plus d’alcool : le Congo occupe la 9ème place

L’Organisation Mondiale de la Santé vient de publier la liste des dix pays africain où l’alcool est sont le plus consommé.

La République du Congo est en 9ème position, sur le classement des pays d’Afrique où l’alcool est le plus consommé. C’est du moins ce que vient de révéler l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le pays de Denis Sassou N’Guesso occupe la 9ème place avec un pourcentage de 6.20% devant la Côte d’Ivoire qui ferme le tableau avec 5.98%. Le Gabon et le Cameroun ouvrent respectivement le bal avec 9.1 à la première place et 9.00% à en 2ème position.

Les autres pays tels que Nigeria qui occupe la 3ème place avec 8.9%, l’Ouganda, 4ème avec 8.33%, 5ème position, Afrique du Sud avec 7.77%, 6ème le Rwanda avec 7.12%. Le Rwanda est suivi en 7ème place par la RDC avec 6.32% et enfin, 8ème position l’Angola avec 6.20%.

Colloque de Brazzaville : les africains prônent la solidarité

Le mot est revenu à plusieurs reprises dans les discours des Chefs d’Etats africains le 27 octobre, lors de du 80e anniversaire du Manifeste de Brazzaville.

A l’ouverture, mardi 27 octobre, du colloque « De Gaulle et Brazzaville : une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique », l’essentiel des allocutions a porté sur la volonté des intervenants de voir les parties concernées œuvrer à l’avènement d’une relation nouvelle tournée vers la solidarité et le respect mutuel.

Pendant deux heures, les chefs d’Etat et de délégation ont salué la célébration dans la capitale congolaise, ancienne capitale de la France libre, des 80 ans de la signature par le général Charles de Gaulle du Manifeste appelant à ne pas capituler face à l’Allemagne nazie. Ils ont plaidé pour que soit reconnue, à sa juste valeur, la place tenue par l’Afrique dans la mobilisation qui permit de triompher de l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les présidents Denis Sassou N’Guesso, Idriss Déby Itno, Faustin Archange Touadera, Félix Tshisekedi, les Premiers ministre gabonais et camerounais, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo et d’autres personnalités, parmi lesquelles, le président de la Fondation Charles de Gaulle, Hervé Gaymard et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, ont mentionné l’intérêt pour la France et l’Afrique de se mettre ensemble face aux défis communs du terrorisme, de la pauvreté et de la crise sanitaire de covid-19.

Congo : l’OIF entent soutenir les artistes et écrivains

En visite  à Brazzaville, la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a eu, le 25 octobre, une séance de travail avec les artistes et  écrivains congolais.

La secrétaire générale de l’OIF  a déclaré : « Je ne suis pas du tout étrangère ni à ce pays, ni à  sa richesse littéraire et culturelle. Depuis mon enfance, j’ai des liens personnels avec son monde littéraire, puisque le grand  écrivain congolais Tchicaya Utamsi était un ami de mon oncle qui était lui  aussi un grand écrivain rwandais, l’Abbé Alexis Kagamé. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses ensemble sur le continent africain et même en Europe. Ce sont des hommes qui s’entendaient sur la nécessité de la présence littéraire et historique de l’Afrique sur l’échiquier mondial », a-t-elle témoigné.

Sur la revalorisation des langues africaines, la secrétaire général  de l’OIF pense qu’il n’y a aucun doute dans son esprit et pour le mandat de la francophonie que la langue française qui est le ciment qui unit tous les membres de l’OIF, doit exister en coexistence harmonieuse et en complémentarité des langues nationales et locales.

La secrétaire générale de l’OIF a émis le vœu de voir son institution  collaborer avec les artistes et  écrivains congolais. De son côté, la  directrice de la langue française et de la  diversité culturelle,  Nivine Khaled, a reconnu que le Congo Brazzaville est une terre riche en plumes, foisonnante d’artistes, terroir et réservoir des femmes et des  hommes qui savent écrire, sculpter, dessiner, peindre, chanter, danser et s’habiller.

Remerciant la secrétaire générale de l’OIF, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Mouyongo,  a déclaré, « Brazzaville est une ville que vous connaissez  bien. Ici à Brazzaville, vous êtes chez vous. Brazzaville qui est le foyer de la littérature, de la francophonie, des arts plastiques est le berceau de la musique; parce qu’elle fait partie des villes créativitrices de l’Unesco  ». A travers les échanges inter actifs avec ses interlocuteurs, la secrétaire générale de l’OIF a voulu rendre hommage à la créativité culturelle  congolaise. ces retrouvailles avaient pour objectif de trouver un terrain d’entente sur les activités prioritaires entre l’OIF et les femmes et les hommes  de lettres et de culture congolaises.

Intervenant à leur tour, les écrivains ont exprimé leur souhait de voir l’OIF accompagner les éditeurs et écrivains ; trouver des solutions pour permettre aux malvoyants de pouvoir transcrire les œuvres littéraires en écriture braille ; aider les jeunes filles à avoir accès aux livres et faciliter la diversité linguistique.

Le  ministre de la Culture et des arts a remis à la secrétaire générale de l’OIF une oeuvre d’art de l’Ecole de peinture de Poto-Poto.

Congo : Jean-Yves le Drian attendu à Brazzaville

Le ministre français des Affaire étrangères doit prendre part aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville.

Le ministre français des Affaire étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu à Brazzaville pour participer, les 27 et 28 octobre 2020, aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville comme tête de pont de la résistance contre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ancienne capitale de l’Afrique équatoriale française devient alors la capitale de la France libre.

Les cérémonies se dérouleront en présence des chefs d’Etat du Congo, du Tchad, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, le Cameroun et le Gabon étant représentés par leur Premier ministre. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) par sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Elle est arrivée à Brazzaville samedi, les autres officiels sont attendus ce lundi 26 octobre 2020.

Le programme des commémorations prévoit l’animation par les experts de débats à la faveur du colloque international qui a pour thème : « De Gaulle et Brazzaville, une histoire partagée entre la France, l’Afrique et le Congo ».

Congo : Dadju réédite « POA » avec Fally Ipupa et Tiakola

Le second album solo de l’artiste franco-RD congolais « Poison ou Antidote (POA) » aura droit à une réédition, a-t-il annoncé  via les réseaux sociaux.

« J’ai des histoires à vous raconter. Restez attentifs les prochains jours. “ Poison ou Antidote Miel Book ”. Disponible en précommande », a écrit l’artiste sur les réseaux sociaux. Lancé comme projet en novembre 2019, il pèse à ce jour un double disque de platine en France en moins de deux semaines d’exploitations et plusieurs certifications sur le plan single. L’artiste a décidé de rééditer cet album avec onze titres supplémentaires, notamment « Amour Toxic », qui a été dévoilé il y a quelques jours. L’album sera dans les bacs le 30 octobre.

Dans le teaser dispo sur ses pages sociales, Dadju a rendu publique la tracklist de « POA Book Miel », avec quatre collaborations dont deux avec ses compatriotes de Kinshasa Tiakola dans le titre « Dieu merci » et Fally Ipupa pour remixer le sacré morceau « Jaloux remix ». Hormis ces deux titres, l’album est composé d’autres chansons comme « Va dire à ton ex », « Le mâle honnête », « Provoquer, Piqûre de rappel » ou encore « La roue tourne ». Dans l’art de la rééducation, Dadju n’en est pas à son coup d’essai. En 2018, il avait également réédité son album « Gentleman 2.0 » certifié triple disque de platine avec plus de 350 000 ventes.

Congo-Hydrocarbures : des prix fiscaux des bruts sont connus

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, ont été arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2020.

Organisée par la société Total E&P Congo, la réunion de fixation des prix fiscaux des bruts commercialisés en République du Congo, au titre du troisième trimestre de l’année 2020, a eu lieu dans la ville côtière  sous la houlette du ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchicaya, accompagné des représentants des sociétés pétrolières basés au Congo, des experts et des invités.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2020, en dollars par baril, se présentent comme suit :

-Djéno Mélange : 43,5

-Nkossa Blend: 42,7

-Yombo:           44,9

-Nkossa Butane: 31

-Nkossa Propane : 21

Ces prix sont en nette amélioration comparés à ceux du deuxième trimestre 2020.

Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes :

. Djéno Mélange : 0,3 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Blend : 0,2 par rapport au Brent daté ;

.Yombo : 1,9 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Butane : -0,1 par rapport au butane North West Europe ;

. Nkossa Propane : 0 par rapport au Propane Mont Belvieu.

Au troisième trimestre 2020, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures est de 43,2 dollars par baril pour un différentiel moyen de 0,3 dollar par baril.

Congo : la fédération de Kick-boxing voit le jour

Affiliée à la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires, l’Association congolaise de boxe pieds-poings créée en 2013 a milité pour son indépendance avant d’obtenir le 18 octobre gain de cause.

Cette association a officiellement changé de statut en devenant une fédération au terme d’une assemblée générale constitutive organisée à son siège. Le Kick-boxing vient d’élargir ainsi  la liste des fédérations existantes au Congo. Gerry Blaise Bollé rentre du coup dans l’histoire en devenant le tout premier président de cette fédération. C’est la consécration du travail accompli pendant les sept dernières années qui a porté ses fruits.

Sous le label association, les athlètes congolais ont participé à plusieurs compétitions continentales et ont remporté plusieurs médailles. Rahim Vouta Voubrel  a même  gagné la ceinture mise en jeu dans la catégorie de 63,5kg lors des championnats d’Afrique professionnels de la discipline qui se sont déroulés en juin 2019 à Yaoundé, au Cameroun.  Il n’attend que toutes les conditions soient réunies pour défendre sa ceinture continentale à Brazzaville.

Ces résultats ont donné plus de crédit à l’ancienne association dans sa longue marche avant de devenir une fédération autonome. « J’espère que nous allons garder la même dynamique pour continuer à briller sous le label de la fédération…Nous avons des objectifs envers l’Etat. Le plus important c’est de ne pas décevoir ceux qui nous ont fait confiance », a déclaré Gérry Blaise Bollé.

Le changement de statut  a en effet poussé  la nouvelle équipe dirigeante à  revoir ses  ambitions à la hausse. « Nous sommes la 29e fédération et donc la dernière. L’objectif c’est de faire partie des cinq grandes fédérations du pays dans quatre ans. C’est le défi  que le bureau s’est fixé et que nous allons relever.  Nous devons faire nettement mieux en travaillant de manière plus efficace », a-t-il recommandé.

Le président de la première fédération de Kick-Boxing va travailler avec une équipe dont il estime être à la hauteur de la tâche. Césaire Nzobo,  Jean Marie Niabia et Paul Kinbangui ont été respectivement placés aux postes de premier, troisième et quatrième vice-président.  Les postes du deuxième vice -président, secrétaire général et trésorier général sont restés vacants parce qu’ils sont  réservés à des  cadres du ministère des Sports. En attendant les titulaires, Carely  Surya Ebina  et Génévia Sagesse Ngatselé assumeront tour à tour les fonctions du secrétaire générale adjointe et trésorière générale adjointe.  Gaimard Malong est le directeur technique national tandis que Teddy Engoma est le seul membre.

Congo : un émissaire d’Ali Bongo chez Sassou Nguesso

Pacôme Moubelet Boubeya, ministre des Affaires étrangères du Gabon s’est rendu en République du Congo le 19 octobre 2020.

Il était transporteur d’un message du président d’Ali Bongo, le ministre des Affaires étrangères du Gabon, Pacôme Moubelet Boubeya, s’est rendu, le 19 octobre, à Brazzaville au Congo. Il a remis au président Denis Sassou N’guesso un message du président Ali Bongo Ondimba. Il  a également été question de présenter officiellement le président de la Commission de la CEEAC et de le consulter pour la tenue du 18e Sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, prévue en novembre 2020.

Le chef de la diplomatie gabonaise a annoncé, au sortir de l’audience avec le président congolais, Denis Sassou N’guesso, que le 18e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est prévu en novembre prochain, par visioconférence.

« La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement doit se tenir en principe au mois de novembre et son Excellence monsieur le président de la République du Congo a été élu par ses pairs pour prendre la présidence de la CEEAC. C’est dans ce cadre qu’il a bien voulu nous recevoir pour qu’on lui porte le message pour la date à venir de cette conférence qui se tiendra à la dernière semaine du mois de novembre », a déclaré Pacôme Moubelet Boubeya.

Congo : les transporteurs entrent en grève dès jeudi

C’est dans un communiqué adressé au Premier ministre, que l’intersyndicale des transporteurs en commun au Congo a décrété une grève générale à compter du jeudi 22 octobre 2020.

A partir de jeudi prochain, les congolais pourront avoir du mal à se déplacer d’un quartier à un autre. Les transporteurs entendent commencer une grève générale à partir du 22 octobre 2020.

Le 09 octobre dernier, l’intersyndicale avait déposé un préavis dans les services du gouverneur, où ils avaient mentionné un certain nombre de revendications notamment la révision du nombre de places dans les véhicules de transports en commun;  le rabais des frais de transformation des permis de conduire de couleur rose en permis de conduire informatisé et sécurisé…

Congo : les centres de rescolarisation et d’alphabétisation attendent des apprenants

Ce sont des écoles qui accueillent des adultes qui reprennent le chemin de l’école pour suivre les cours d’alphabétisation et des enfants ayant abandonné les études, pour de multiples raisons.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Adolphe Mbou Maba, a fait la ronde des établissements en charge de l’éducation non formelle, le 19 octobre à Brazzaville, pour constater l’effectivité de la rentrée pédago-andragogique. Il s’agit notamment des adultes qui reprennent le chemin de l’école pour suivre les cours d’alphabétisation (cours du soir), des enfants ayant abandonné les études, pour de multiples raisons, qui reviennent sur le banc de l’école à un âge avancé en vue d’une rescolarisation car pour la plupart ils ne savent ni lire, ni écrire.

« Aujourd’hui, les élèves ne sont pas aussi nombreux parce que c’est le premier jour. Nous demandons aux parents de venir inscrire les enfants non scolarisés car ils ont le droit de bénéficier de l’éducation comme d’autres enfants du pays », a déclaré le coordonnateur départemental de l’éducation non formelle, Cyr Parfait Babingui, après les descentes réalisées à l’école Angola-Libre (centre de rescolarisation), Loango-Marine et à Mama-Elombé, tous deux centres de rescolarisation et d’alphabétisation.

Congo : 200 apprenants recevront une formation en conduite de poids lourds

Le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (Fonea) et l’Ecole Génie travaux (EGT) ont signé, le 17 octobre à Brazzaville, une convention.

Deux cent congolais recevront une formation pour la conduite des engins de génie travaux et de poids lourds. L’objectif étant de former des jeunes au cours de l’année scolaire 2020-2021, et de les mettre en condition réelle de travail.

« Il s’agira plus de la pratique que de la théorie. L’Ecole  Génie travaux  est capable de fournir ses prestations. Nous avons visité leurs équipements. Nous savons quelle est la notoriété africaine de cette école qui forme des officiers de la majorité des pays de la zone CFA », a déclaré Charles Richard Mondjo, ministre en charge de l’Enseignement technique et professionnel,

L’accord a été paraphé, pour le compte du Fonea, par son directeur général, Patrick Ntsibat, et du côté de l’Ecole génie travaux, par le directeur de Génie travaux, le colonel Patrick Immath, en présence des ministres en charge  de la Défense nationale et de l’Enseignement technique et professionnel, Charles Richard Mondjo et Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Notons que la  formation pourra durer six à neuf mois et les apprenants seront internés à l’EGT.

Congo : les conducteurs des transports en commun menacent d’entrer en grève

L’intersyndicale des transporteurs en commun entend lancer un mot de grève si le gouvernement ne revoit pas à la hausse le nombre de personnes autorisées dans les bus, minibus et taxis.

Les conducteurs des transports en commun entendent grever. Ils demandent au gouvernement de ré-autoriser l’augmentation du nombre de personnes à transporter dans les bus et les minibus. Cette décision d’entrer en grève, ressort de la réunion de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo, tenue la semaine dernière à Brazzaville, au cours de laquelle plusieurs autres doléances ont été formulées.

Comme autre doléances, le rabais des frais de transformation des permis de conduire de couleur rose en permis de conduire informatisé et sécurisé, de l’uniformité des prix d’autorisation des transports publics sur l’ensemble du territoire national, de la suspension des postes de péage et de pesage sur la route nationale N°2 jusqu’à son aménagement.

A cela, on ajoute la demande de l’annulation d’une taxe hebdomadaire instituée par la mairie de Brazzaville dans des arrêts de bus. « Au regard de ce qui précède, si nos revendications ne sont pas prises en compte, un avis de grève s’en suivra à compter du lundi 19 octobre », a lancé l’intersyndicale des transporteurs en commun.

Depuis la mise en place des mesures par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, se déplacer devient un véritable casse-tête pour la population. La segmentation des itinéraires oblige à payer doublement ou triplement le prix du transport.

Pour les transporteurs, il s’agit là des conséquences notamment des couvre-feux et de la réduction du nombre de personnes dans les moyens de transport en commun.

Congo : 367 nouveaux médecins prêts pour l’emploi

Ces congolais de blouse blanche après avoir été formés à Cuba, en Russie, en Chine, en Ukraine et au Congo dans plusieurs spécialités, attendent de servir leur pays.

Trois cent soixante-dix-sept médecins congolais ont officiellement prêté serment, le 17 octobre 2020 à Brazzaville, au terme d’un séminaire d’informations sur le système de santé congolais. Ils ont été formés à Cuba, en Russie, en Chine, en Ukraine et au Congo dans plusieurs spécialités.

« Je garderai le respect absolu de la vie humaine ; je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits de l’homme. J’exercerai ma profession avec conscience et dignité. Je considèrerai la santé de mon patient comme mon premier souci », ont-ils  garanti.

La cérémonie de prestation de serment a eu lieu en présence de la ministre en charge de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo et de quelques ambassadeurs, les médecins et techniciens médicaux.

C’est une victoire pour leur parcours professionnel au moment crucial pour le Congo fait face à un défi sanitaire, en cette période où sévit la pandémie du coronavirus.

Bon à savoir, le séminaire à l’issue  duquel ces médecins ont prêté serment a été organisé du 15 au 17 octobre à Brazzaville  par le ministère de la Santé. C’est un cadre d’échanges d’expériences entre les professionnels de santé congolais et ces nouveaux venus.

Congo : Félix Tshisekedi invité à Brazzaville

Le Président de la République Démocratique du Congo est invité à prendre part au colloque sur les 80 ans de la création par le général De Gaulle de la « France libre », à Brazzaville.

Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi est invité le 27 octobre à  Brazzaville en République du Congo, pour prendre part au colloque sur les 80 ans de la création par le général De Gaulle, de la «France libre».

C’est ce qui ressort de la déclaration de Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger de la République du  Congo à l’issue de l’audience lui accordée Félix TTshisekedi lundi à la Cité  de l’Union africaine en présence de Marie Tumba Nzeza et Christophe Muzungu, respectivement ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de la RDC au Congo.

Le chef de la diplomatie du Congo-Brazza est venu lui remettre un message de son homologue, Denis Sassou Nguesso, en rapport avec l’organisation de cette rencontre.

Selon   Jean Claude Gakosso, ce colloque réunira les sommités intellectuelles africaines du Congo/Brazzaville, de la République démocratique du Congo, du Tchad, du Gabon et de la République centrafricaine.

Pour le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger du Congo-Brazzaville, il  s’agit d’un événement qui procède d’un fait de mémoire, étant donné que le création de la «France libre» à Brazzaville par le général De Gaulle, a conduit à l’organisation des bataillons de marche pour prendre part à la 2ème guerre mondiale, où les troupes africaines ont joué un grand rôle dans le conflit mondial.

Il a par ailleurs souligné qu’il a abordé également avec le Chef de l’Etat des questions relatives à la coopération entre les deux pays, notamment celle concernant la réouverture prochaine de la frontière sur le fleuve Congo, fermée depuis mars dernier à la suite de la pandémie de Covid-19.

 

Congo : deux nouveaux morts sur la route nationale

Cet accident de la circulation qui a fait deux morts et plusieurs blessés a eu lieu mardi 13 octobre 2020, sur la route nationale.

Deux morts et de nombreux blessés, c’est le bilan d’un accident de la route qui a eu sur la route nationale le 13 octobre 2020. C’est un accident du bus du transporteur Océan du Nord, agence de voyage qui enregistrait le 3éme accidents mortels en un mois. Aussitôt informés, les premiers secours ont été déployés sur le site.

Les circonstances de l’accident ne sont pas encore élucidées, et une enquête sera diligentée par les services compétents pour déterminer les causes exactes du drame. Les accidents de la route sont fréquents en République du Congo.

Congo : vers une reforme pharmaceutique

Le sujet était à l’ordre du jour de la rencontre des pharmaciens de la République du Congo qui s’est tenue dans la capitale Brazzaville.

Envisager des réformes de leur secteur d’activités et voir comment mettre en œuvre certaines directives du ministère de la Santé, c’est à cela qu’a servi la réunion des pharmaciens. Pour réorganiser leur secteur d’activité, les tenanciers plaident pour la révision et l’adoption de la loi sur la  pharmacie par l’Assemblée nationale, la création d’un laboratoire de contrôle de qualité de médicaments, et se sont félicités de la décision relative à la présentation d’une ordonnance médicale dans les officines.

« La réforme pharmaceutique est basée sur cinq piliers. Actuellement, les pharmaciens sont informés de la mise en place d’une commission et se préparent à jouer leur partition. Nous souhaitons que l’Etat nous aide à mettre en place un laboratoire pharmaceutique comme ce fût le cas de celui créé en 1976 et disparu après la guerre  de 1997 », a expliqué Boniface Okouya, directeur des pharmacies au ministère de la Santé.

Il faut le dire, un laboratoire pharmaceutique se charge d’effectuer des recherches pour la mise au point de nouveaux médicaments ou des produits assimilés à des produits de santé par exemple les crèmes solaires, anti-moustiques et autres produits de première nécessité.

C’était également une occasion pour les pharmaciens d’examiner les dossiers de la formation continue des agents du secteur d’activités et celui de la pharmacovigilance qui consiste à enregistrer et évaluer les effets secondaires, en particulier les effets indésirables, résultant de l’utilisation des médicaments.

Vingt-cinq ans après, l’Etat congolais exige, à nouveau de remettre, l’usage de l’ordonnancier à l’officine.

Congo : un don de matériel pour la gestion des catastrophes

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a offert du matériel de travail au point focal national.

Du matériel informatique et de communication, c’est ce qui constituait le don que vient de faire la Communauté économique des Etats de l’Afrique au point focal national. La cérémonie de remise du  don a eu lieu, le 13 octobre, à Brazzaville à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour la gestion des risques de catastrophes. C’est Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo qui a présidé la remise du don.

Arlette Soudan-Nonault a indiqué que le don témoigne de l’intérêt que cette institution sous régionale accorde à la problématique de la prévention des risques de catastrophes dans cette partie du continent en général et au Congo en particulier.

« Comme vous le savez, l’Afrique centrale est particulièrement vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques et leurs corollaires d’impacts négatifs sur les populations. Cette réalité nous appelle à une prise de conscience collective et à la mise en œuvre d’actions d’envergure si nous voulons créer les conditions de notre adaptation, donc de notre survie. Cette problématique concerne toutes les parties prenantes, à savoir les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé », a déclaré la ministre.

Le don de la CEEAC était composé de quatre ordinateurs portables, deux ordinateurs fixes, une imprimante à trois fonctions et deux modems wifi avec accessoires. Les bénéficiaires de ce don sont notamment le point focal du Réseau des parlementaires pour la résilience aux catastrophes en Afrique centrale, le point focal Genre et le point focal Météorologie, à qui sont destinés trois ordinateurs portables. Le reste du matériel étant dévolu au fonctionnement du point focal national pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes.

Université Denis Sassou N’Guesso : la structure est prête à environ 95%

C’est qu’on retient de la réunion entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé, le Pr Théophile Obenga.

Les travaux de construction de l’ Université Denis Sassou N’Guesso sont achevés à 95%. C’est une information donnée par Théophile Obenga, le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé. Il l’a affirmé quand il a été reçu en audience mardi 13 octobre 2020, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

La rentrée académique 2020-2021 au niveau de la deuxième université publique du Congo est envisagée pour le début de l’année prochaine. Coordonnateur du comité de pilotage mis en place pour préparer cette rentrée, le Pr Théophile Obenga a informé Isidore Mvouba du niveau d’exécution des travaux de construction de cette université, notamment les aspects administratifs et règlementaires.

« Je crois que nous sommes presque prêts à 95%. Donc, si on fait des efforts, les uns et les autres, nous allons donner cette belle structure à la jeunesse congolaise et africaine. Le président de la République a construit cette université pour offrir à la jeunesse un enseignement supérieur de très haute qualité », a-t-il expliqué à la presse.

S’agissant de la réception des premiers étudiants, Théophile Obenga a annoncé que cela pourrait avoir lieu tel que prévu d’autant plus que les textes élaborés n’attendent plus que d’être examinés et approuvés en conseil des ministres. Après, s’en suivra la nomination des responsables devant gérer cet établissement.

« Je crois que tout est possible, il suffit de travailler, de s’appliquer. Il faut le dévouement, la rigueur et au bout du compte vous avez le succès. Le peuple congolais a toujours montré des qualités héroïques dans le passé. Nous avons fait de belles choses dans ce pays, il n’y a pas de raison de ne pas réussir une université », a-t-il assuré, précisant que la structure a été largement équipée.

Les défis à venir étant énormes et complexes, Théophile Obenga, a souligné la nécessité de former des jeunes capables de les affronter. Notons que dans un communiqué rendu public le 12 octobre, le coordonnateur du comité de pilotage de cette université a dévoilé le calendrier de dépôt des dossiers pour les étudiants désireux de s’inscrire. Ce calendrier couvre la période allant du 15 au 21 octobre 2020.

Congo : les élèves ont repris le chemin de l’école

Après sept mois passés à la maison, les élèves de la maternelle au lycée ont renoué avec l’école ce lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021.

Officiellement, plus de 1,3 million d’élèves, de la maternelle au lycée, ont renoué avec le chemin de lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021. Dans l’ensemble ils sont heureux de revenir dans leurs lieux d’apprentissage après sept mois de vacances forcées à cause du coronavirus dont les cas ont considérablement baissé dans le pays. Mais, leur joie est quelque peu anéantie par les tracasseries dans les transports.

Ses parents l’ont déposé en voiture tôt le matin au lycée Chaminade où Prince David, élève en classe de Terminale D, uniforme kaki bien enfilé, a assisté au cours jusqu’à 13 heures. « C’était bien. Les cours se sont bien déroulés. J’ai quand même vu certains élèves qui avaient des notions dans la tête qui ont bien répondu aux questions posées par les enseignants. Nous étions 49 élèves dans notre classe et assis un par table-banc ».

Dans l’une des classes de Terminale A où elle évolue Brandy Bassouamina il a été plus question de prise de contact entre élèves et enseignants. « On n’a pas fait de leçons. On a juste parlé de grands chapitres tels la philosophie africaine. Bon ! Tous les enseignants sont tous venus sauf celui d’espagnol dont j’ignore la raison de son absence ».

Premier jour de la rentrée, les élèves vivant loin du lycée Chaminade ont eu toutes les peines du monde pour rejoindre leur établissement. Trouver une place dans les bus avec leur nombre de passagers limités n’a pas été chose facile comme l’explique Mondésir Ikando.

« Dans les stations de bus il y a eu une grande masse d’élèves et de travailleurs. Il a fallu s’encombrer ; monter sur les autres pour avoir accès dans les bus. Ce n’était vraiment pas facile. C’est très pénible ».

Malgré les dispositions imposées par le coronavirus, le ministère de l’Enseignement général entend respecter les programmes et les volumes horaires au cours de cette année scolaire.

Congo : baisse des cas de coronavirus dans les hôpitaux

Les autorités sanitaires congolaises indiquent à Brazzaville que plusieurs centres de prise en charge des parents Covid sont vidés suite aux nombreuses guérisons.

L’annonce a été faite par le professeur Alexis Elira Dokekias, de la Commission de prise en charge des patients souffrant de coronavirus. Le gouvernement n’affiche toutefois pas de triomphalisme à ce sujet et maintient quasiment toutes les mesures prises pour la lutte contre la propagation de cette pandémie.

« C’est que si actuellement on arrive sur plus de 200 cas à dépister deux positifs, alors qu’il y a quelque temps, il y avait plus de 80 positifs, cela veut dire que la situation s’est améliorée. Mais cela ne veut pas dire que le virus est parti », affirme le professeur Elira Dokekias.

Il confirme que dans la plupart des centres – comme Mfilou, Leyono, La Concorde ou le CHU à Brazzaville – il n’y a presque plus de malades. Alors que le pays compte encore officiellement plus de 1.000 cas actifs, qu’est-ce qui peut justifier une telle baisse?

Selon l’épidémiologiste Achile Lanzy, « ces six dernières semaines, les patients qui sont infectés sont de plus en plus asymptomatiques, c’est-à-dire ne présentent pas de signes, ou sont posystomatiques, donc présentent très peu de signes ».

« Tous les patients asymptomatiques dépistés positifs ne devraient plus obligatoirement être hospitalisés », révèle-t-il.

Observateur depuis le déclenchement de la crise sanitaire dans le pays, l’ambassadeur des Etats-Unis, Todd Haskell, conclut que le Congo doit avoir passé le pire.

« C’est moins grave maintenant, qu’il y a six mois. La situation est restée ici sous contrôle. Je crois que nous avons traversé le pire », commente le diplomate américain dont le pays a plusieurs fois aidé le Congo dans la lutte contre le coronavirus.

Il faut aussi noter que des hôtels, réquisitionnés pour les mises en quarantaine des cas suspects ou asymptomatiques, ont été désinfectés et s’apprêtent à reprendre leurs activités commerciales.

Le point du 9 octobre dernier, l’OMS parle d’une trentaine de nouveaux cas dont un décès. Mais le gouvernement ne communique aucun chiffre depuis plus de deux semaines.

Selon les dernières données de l’Université Johns Hopkins, le pays a enregistré 5118 cas positifs et 90 décès. Au total, 3887 personnes se sont rétablies. Les mesures de protection et de prévention restent en vigueur dans le pays.

Congo : Jean-Claude Gakosso en visite de travail en RDC

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger du Congo Brazzaville, Jean-Claude Gakosso, est arrivé ce lundi 12 octobre 2020 à Kinshasa.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères est arrivé à Kinshasa ce lundi, il était porteur d’un message du Président Denis Sassou à Félix Tshisekedi. Il a été accueilli au Beach Ngobila par son homologue la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.

Selon le service de communication du ministère des affaires étrangères, le chef de la diplomatie congolaise est porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son homologue, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La venue de Jean-Claude Gakosso intervient après la visite privée de Denis Sassou Nguesso de 48 heures à Kinshasa au mois de septembre, à la suite du décès de Madame Germaine Djembo, sœur cadette de son épouse.

À la fin de son séjour à Kinshasa, Denis Sassou Nguesso avait remercié la RDC pour son soutien, sa sollicitude et la solidarité qu’elle a manifestée au moment de cette douloureuse épreuve.

Journée FIFA : le Congo s’incline devant la Gambie (0-1)

L’équipe nationale de la République du Congo a été battue contre celle de la Gambie sur un score de 0-1, en match amical au Portugal.

Les Scorpions se sont imposés sur les Diables Rouges du Congo (1-0), vendredi 09 octobre à Faro, au Portugal.

Le but victorieux des hommes de Ton Saintfiet, qui dirigeait là le 70eme match FIFA de sa carrière de sélectionneur, a été inscrit par Assan Ceesay (55eme).

L’attaquant du FC Zurich était associé pour l’occasion à Musa Juwara, l’étoile montante de l’équipe, révélée la saison dernière avec le FC Bologne en Série A.

Congo : les principaux indicateurs de l’économie dans le rouge

Le ministère congolais l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public indique que depuis le début de la crise sanitaire, les activités économiques ont chuté en moyenne de -26,5%.

Selon les analystes, la situation économique au Congo, présage des perspectives sombres et difficiles avec une économie flageolante sur fond d’une accentuation du déficit budgétaire et d’une croissance économique en chute libre et finalement les principaux indicateurs de l’économie congolaise sont dans le rouge.

Dans un contexte marqué par la décote persistante des prix du pétrole qui représente plus de 80% des ressources du pays, le déficit budgétaire accuse une forte baisse renforcée par les effets néfastes du Coronavirus, relève-t-on. Le Gouvernement de Brazzaville reconnait que le pays est dans une impasse économique.

D’après les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), d’ici à la fin de cette année 2020, la croissance économique devrait chuter de plus de 4%, passant de -12% à -16,7%.

Dans une note, le ministère congolais l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public indique que depuis le début de la crise sanitaire, les activités économiques ont chuté en moyenne de -26,5%.

Une récession économique qui va au-delà des prévisions déjà alarmantes avancées par le FMI, dont le Conseil d’administration avait difficilement approuvé un accord de financement pour le Congo d’un montant de 448,6 millions de dollars au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) en juillet 2019.

La situation économique ne joue pas en faveur de Brazzaville. Le pays est sous pression, avec la nécessité de mettre rapidement en place un plan de relance efficace au-delà du pétrole, et adossé sur des projets structurants, de politiques sectorielles avec en bonne place l’agriculture, l’industrie et le tourisme, en vue d’atténuer l’impact de la crise sanitaire sur l’outil de production.

Congo : 12000 seront formés en énergies renouvelables

C’est dans le cadre un programme initié par la société Mac Services BDS avec le gouvernement et des institutions internationales.

Ce sont 12000 jeunes congolais qui recevront une formation en énergies renouvelables. C’est dans le cadre du programme qu’entend lancer la société Mac Services BDS en collaboration avec le gouvernement congolais et des institutions internationales. Les apprenants seront formés sur l’installation, la désinstallation et le dépannage de systèmes solaires photovoltaïques.

Ledit programme entre dans le cadre de la «Stratégie énergétique du Congo 2015-2025», dont l’un des objectifs est de couvrir la demande en énergie des ménages et des entreprises mais aussi d’optimiser leur l’employabilité des jeunes. Notons qu’une première phase du programme a déjà permis de former plus de 600 jeunes qui viennent d’achever une formation de qui a duré trois semaines.

Mac Services BDS est une société spécialisée dans le domaine de l’énergie solaire basée à Brazzaville, au Congo, en collaboration avec le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, la Chambre de commerce du Congo, l’Unesco et le Pnud.

Congo : fin de la grève des agents de la poste

Après deux semaines de grève, les employés de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) ont repris du service ce mercredi 07 octobre 2020, en présence du ministre des Postes.

La Sopéco a ré-ouvert ses portes ce 7 octobre, après avoir été paralysée pendant deux semaines, à cause d’une grève de ses agents. La reprise de travail des agents de la poste s’est faite en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Ibombo. Celui-ci a profité de cette occasion pour faire une visite des lieux

Lancée depuis le 23 septembre dernier suite aux multiples revendications. Ces agents et cadres de la sopéco, réclamaient le non- paiement de vingt mois de salaires, une partie du personnel a repris avec les activités au sein de la structure.

Le ministre en charge des Postes, Léon juste Ibombo a invité tous les postiers à regagner leurs postes. « J’invite tous les postiers à l’aune de la célébration de notre journée mondiale de la poste, commémorée le 9 octobre de chaque année, à revenir au travail. Cela permettra à notre structure de continuer à exister et d’assurer son service universel », a lancé le ministre.

C’était une occasion pour le ministre Léon juste Ibombo d’annoncer que dans le cadre de l’opérationnalisation du timbre électronique, une cote part de 15% a été octroyée par le gouvernement au profit de la poste congolaise. Elle permettra à ladite structure d’assurer son fonctionnement.

« Nous allons redonner à la poste ces prérogatives qui sont les siennes. Aujourd’hui on peut dire  à l’aune de la célébration de la Journée mondiale de la poste, que nous avons pu avoir quelque chose qui va faire que notre outil postal puisse continuer à demeurer, à fonctionner et apporter sa valeur ajoutée afin que les agents de la poste trouvent leurs comptes. » a-t-il conclu

Congo : réforme du plan national de riposte contre Ebola

Le nouveau plan a été présenté, le 5 octobre par la direction générale des épidémiologies et de la lutte contre la maladie.

Suite à la réapparition de l’épidémie d’Ebola dans la province de l’Equateur en République démocratique du Congo (RDC), le 1er juin dernier, les autorités du Congo-Brazzaville ont procédé à la réforme du plan national de riposte à la maladie afin d’éviter une éventuelle importation des cas.

Le nouveau plan a été présenté, le 5 octobre par la direction générale des épidémiologies et de la lutte contre la maladie. Ce plan qui détaille les efforts à fournir ainsi que les besoins en termes d’infrastructure, de personnel, de moyen de communication et de matériel, permettra au gouvernement de mobiliser les moyens à travers les partenaires.

Si la RDC compte à ce jour plus de cent vingt-huit cas, le Congo n’a pas encore enregistré de cas positif mais certaines localités des départements de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux restent en alerte rouge à cause de leur proximité avec les localités voisines (Lilanga et Bomongo) dans la province de l’Equateur. Cette menace est accentuée par les flux commerciaux entre les populations habitant le long du corridor fluvial.

Selon la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, cette révision devrait permettre aux acteurs concernés par la lutte contre cette épidémie de revoir leur stratégie en activant les comités locaux, en identifiant les espaces devant abriter les centres d’isolement, en maintenant la communication avec les experts de la RDC et bien d’autres.

Estimé à plus de quatre milliards de FCFA, ce plan sera mis en œuvre en trois phases à savoir la phase pré épidémique, épidémique et de consolidation. Les ambassades des Etats- Unis d’Amérique et de Chine au Congo ainsi que le système des Nations unies par le biais de l’Organisation mondiale de la santé et du Fonds des Nations unies pour l’enfance qui ont contribué à l’élaboration de cette stratégie de riposte à Ebola souhaitent que celle-ci soit lancée afin d’éviter les contraintes d’ordre pratique.

Congo : pourquoi le CHU-Brazzaville fait autant parler de lui ?

Cet établissement public à caractère administratif et social, ce centre est doté de la personnalité morale tout en étant sous la tutelle du ministère de la Santé.

Le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville est pour certaines personnes la référence hospitalière congolaise. Il a été créé par la loi nº 008/87 du 7 février 1987. Etablissement public à caractère administratif et social, ce centre est doté de la personnalité morale tout en étant sous la tutelle du ministère de la Santé.

Ce centre chargé de soins tertiaires, de la formation et de la recherche biomédicale. Il est lié à l’Université Marien-Ngouabi par un contrat et compte dans son personnel un nombre considérable de médecins enseignants à la Faculté des sciences de la santé.

Le CHU de Brazzaville est administré par un comité de direction, organe délibérant et dirigé par un directeur général. Celui-ci dispose de trois organes consultatifs, le conseil d’établissement, la commission médico- technique et la commission paritaire d’avancement.

En dehors des organes de direction et de gestion, il existait trois autres directions qui parfois ont connu de modifications de dénomination : la direction de l’administration du personnel, la direction des affaires médicales et la direction économique et financière.

Congo : la statue de Pierre Savorgnan de Brazza n’est plus apprécié par les brazzavillois

De nombreux congolais ont exprimé leur ras-le-bol, à l’occasion du 140e anniversaire de la fondation de Brazzaville, célébration qui met un accent sur le colonisateur français.

Plusieurs cérémonies ont marqué la célébration des 140 ans de la fondation de Brazzaville. Le nom de l’explorateur français Pierre Savorgnan De Brazza, son fondateur, a été magnifié comme d’habitude. Il faut néanmoins noter que depuis quelque peu, des congolais estiment que le pays a fait trop de la place à ce colonisateur.

Pour l’activiste Charlin Kinouani, il faut rebaptiser les espaces publics qui portent les noms des colons.

« On ne peut pas continuer à voir sur Brazzaville les noms de ceux qui nous ont colonisés, de ceux qui ont maltraité le peuple congolais. Les appellations comme ‘lycée Pierre Savorgnan De Brazza ou Square De Gaulle doivent cesser », s’insurge-t-il.

Le politologue Constant Ebara Pea, allant dans le même sens, estime que l’imposante statue de De Brazza en plein cœur de Brazzaville doit disparaître.

« Ce n’est que légitime parce que je pense qu’on pourrait voir en plein cœur de Paris qu’on élève une statue de Ngouabi, de Lissouba ou de Milongo », commente le politologue qui s’oppose contre toute forme « de domination ».

Mais pour l’historien Melfon Kamba, le colonisateur Savorgnan De Brazza mérite encore de la reconnaissance et des éloges des Congolais.

« Quand il arrive ici, ce n’est pas pour Brazzaville, mais pour le Congo. Bien avant lui, il y avait des colons, mais personne n’a l’idée de nous réunir dans un espace comme celui-ci dans lequel nous vivons aujourd’hui », rappelle-t-il l’historien.

Le Congo a consacré depuis 2005 tout un mémorial à son colonisateur, un palais de marbre à coût de milliards de francs CFA. Sa directrice Belinda Ayessa défend que Savorgnan De Brazza fût un humaniste et que la population ne devrait pas déboulonner sa statue.

« Il faut dépassionner l’histoire, c’est très important. Que l’on ne déboulonne pas pour déboulonner parce que ces statues nous servent de repères dans notre histoire », affirme Belinda Ayessa.

Créée le 3 octobre 1880, Brazzaville a tour à tour été capitale du Moyen Congo, de l’Afrique équatoriale française et de la France libre. Elle s’apprête à célébrer, le 27 octobre prochain, malgré la protestation des activistes, le 80e anniversaire de l’appel à la résistance du général Charles de Gaule, lancé ici même.

Congo : le collectif 64 menace de fermer Laboratoire national de santé publique

Ils sont au total 64 agents de cet établissement, qui ont rendu publique une pétition dans laquelle ils dénoncent leur radiation « non-justifiée » du bordereau de paiement.

Mercredi 30 septembre 2020, 64 agents du Laboratoire nationale de santé publique (LNSP), ont publié une pétition dénonçant leur radiation du bordereau de paiement de cet établissement.

Deux types de contrats lient ces agents regroupés en collectif 64 au laboratoire national. Certains sont régis par des contrats à durée indéterminée tandis que d’autres bénéficient des contrats à durée déterminée. En effet, pour le premier cas, les agents ont perçu des arriérés de salaires d’avril et mai 2019 sur la base de leur état de sommes dues courant janvier 2020, en attendant la régularisation dans les bordereaux de salaires. Ils totalisent actuellement neuf mois de salaires impayés.

« A l’arrivée de l’actuel directeur général par intérim, tout a changé, les soixante-quatre agents recrutés sont mis à l’écart. Ainsi, ils sont privés de leur droit de travailler au sein du laboratoire pour des raisons d’inexistence de dossiers au service administratif », souligne la pétition.

Selon les membres du collectif 64, l’argument évoqué est « fallacieux » et ils exigent plus de « lumière ».

« Nos dossiers ont été déposés et traités au service du personnel par la cheffe de section gestion des carrières, au service de l’administration et des ressources humaines. Ils ont été contrôlés et les diplômes authentifiés par la déléguée du contrôle budgétaire » disent-ils.

Ledit collectif promet d’observer un sit-in et menace de fermer de force les locaux du laboratoire national si rien n’est fait.

Par ailleurs, le directeur général Fabien Roch Niama plaide pour l’augmentation du budget du laboratoire national de santé publique afin de recruter définitivement ces derniers. Il a promis soumettre le dossier à l’examen du comité de direction.

« Nous avons découvert ce groupe après notre nomination. Les bordereaux des mois de janvier et février 2020 envoyés au budget ont été rejetés. La masse salariale passe de plus de quatre-vingt-quatre millions de francs à plus de cent-onze-millions de francs CFA », a indiqué Fabien Roch Niama.

Le budget annuel du LNSP est estimé à un milliard cinq cents millions de francs CFA. Et le comité de direction de cet établissement de santé n’a pas encore pour l’instant un président dûment nommé au Conseil des ministres.

« Je les avais reçus pour dire qu’ils étaient recrutés en régulation. Je leur avais dit que c’est le comité de direction qui devrait valider cette procédure et nous donner le budget. Un courrier est adressé par ma tutelle au Premier ministre pour désignation d’un président du comité de direction », a ajouté ce directeur.