Le Congo a reçu 13 milliards FCFA de l’Union européenne

Cet argent servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales.

La subvention octroyée par l’Union européenne (UE), dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED), servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales, ainsi que la mise en place des dispositifs de lutte contre les érosions dans les villes de Nkayi (Bouenza) et d’Owando (Cuvette).

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme « villes résilientes », a fait l’objet d’une convention de financement d’un montant de 13 milliards FCFA signée le 2 décembre à Brazzaville, entre les ministres des Finances et du Budget, de l’Aménagement du territoire, l’ambassadeur de France au Congo et le directeur de l’Agence française de développement.

Cette action répond d’après l’ambassadeur de l’UE, aux préoccupations des habitants confrontés au quotidien à des problèmes d’inondation, d’érosion et de nuisances liées aux déchets ainsi qu’aux eaux usées. Il s’agit également d’une riposte à des besoins d’appui de la part des administrations locales dans un contexte de décentralisation.

« Nous sommes résolument engagés à faire de ce projet un véritable vecteur de développement. Nous avons adopté une approche territoriale du développement local qui place les autorités et les populations locales au cœur d’un processus dynamique allant de la base au sommet », a indiqué Raul Mateus Paula.

Pour l’ambassadeur de France, François Barateau, le projet ville résiliente au Congo s’inscrit notamment dans le nouveau consensus européen pour le développement et le nouveau programme pour les villes, adopté au sommet de Quito, afin de promouvoir une collaboration renforcée avec les autorités locales. « Nous nous engageons de façon concrète et pragmatique, pour réduire les inégalités et promouvoir un développement durable », a-t-il souligné.

Signalons que depuis les années 90, le Congo peine à résorber l’épineux problème d’occupation anarchique des terres et l’urbanisation non-planifiée, cause essentielle des érosions et des calamités qui en résultent.

« Nous sommes comblés de savoir que les objectifs de ce projet visent l’équilibre territorial et participatif sans compter l’amélioration du cadre de vie et l’attractivité des villes bénéficiaires », s’est réjoui le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, également présent, avant de rassurer que le Congo veillera à ce que les composantes du projet s’exécutent à merveille et que les actifs soient transférés dans les délais aux deux villes et ce, après un travail basé sur l’approche « Haute intensité de main d’œuvre », et dans le stricte respect de l’environnement.

Le pilotage global du programme « villes résilientes » au Congo sera assuré par le ministère du Plan en tant qu’ordonnateur national du Fonds européen de développement. Le ministère de l’Aménagement du territoire assurera quant à lui, le pilotage des travaux de drainage pluvial et de lutte contre les érosions.

Congo : Brazzaville accueille un nouveau centre culturel

Le Centre Zola a été construit pour prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public.

C’est une initiative des femmes et hommes de la culture rassemblée au sein l’association  Leadership pour le Congo. Ce nouveau centre a été créé pour valoriser la culture congolaise et africaine dans toute sa diversité.

Zola en une langue Kongo signifie à la fois « fraternité », « entraide », « assemblée », selon les initiateurs prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public. C’est le Congo et l’Afrique qui vont à la rencontre des cultures du monde.

Notons que c’est le premier centre culturel privé, conçu, réalisé et construit par des congolais pour valoriser le patrimoine culturel de ce pays et ses talents artistiques.

Situé au 68 rue Moundzombo, dans l’arrondissement 4 Moungali, le Centre Culturel Zola a une capacité d’accueil de 300 places pour les spectacles, une salle de conférence, 3 chambres pour les résidences de création et une bibliothèque est en cours d’installation.

Les populations auront d’ici peu un programme de cet espace culturel sur les 6 prochains mois. Mais en attendant, les élèves et étudiants peuvent s’inscrire quotidiennement au centre, des artistes peuvent eux aussi déjà proposent des spectacles. Des ateliers de formation se mettent en place.

Congo : la modification du couvre-feu inquiète les restaurateurs

Les autorités congolaises ont prolongées pour la douzième fois l’état d’urgence sanitaire à cause de la nouvelle montée de contamination du coronavirus.

En République du Congo, le couvre-feu a été ramène à 20 heures au lieu de 23 heures notamment le week-end et les jours fériés. A côté de cette mesure, s’ajoute le port obligatoire du masque dès l’âge de six ans à Brazzaville et Pointe-Noire, où a été constatée une recrudescence des cas de coronavirus.

Il faut dure cette mesure qui change l’heure du couvre-feu inquiète les restaurateurs qui craignent la baisse de leurs recettes, tout comme les employeurs qui voient leurs salaires menacés. Le son de cloches est le même du côté des boîtes de nuits qui pensaient faire des chiffres pendant ces fêtes de fin d’année.

Le Congo multiplie les méthodes pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre

L’atelier national de lancement officiel et de point d’étape du processus en cours de révision de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) de la République du Congo, a été ouvert le 30 novembre à Brazzaville par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

La République du Congo avait soumis en octobre 2015, sa Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dans la perspective de la tenue de la COP 21 à Paris. Cette CPDN ensuite devenue CDN avait pour ambition de réduire les émissions de CO2 du Congo de 48% en 2025 et de 54% en 2035. Il s’agissait pour le Congo de contribuer, avec un niveau d’ambition remarquable pour un pays forestier, à l’effort mondial de réduction de gaz à effet de serre afin de lutter efficacement contre les changements climatiques, a indiqué la ministre Arlette Soudan Nonault.

L’objectif général de cet atelier auquel prennent part une cinquantaine de cadres venus des différents ministères, directions générales, société civile…, est de garantir l’implication effective des institutions publiques et privées, des ONG et autres organisations associatives, au processus de révision de la CDN et des plus hautes autorités nationales à travers un lancement officiel.

Le représentant résident du Programme des Nations unies (PNUD) au Congo, Malaye Diop, a saisi cette occasion pour réitérer au gouvernement congolais, tout le soutien de son institution. « Le gouvernement de la République du Congo bénéficie de l’accompagnement du PNUD dans le cadre de l’initiative Promesse climatique pour la révision des CDN conformément aux engagements de l’accord de Paris et de l’intention volontaire des États à un développement neutre en carbone et pour le meilleur devenir de notre planète… », a-t-il signifié.

Pour la ministre du Tourisme et de l’Environnement, les changements climatiques représentent l’une des plus grandes menaces auxquelles l’humanité doit faire face au regard de leurs effets néfastes tant sur les écosystèmes et les populations que sur les infrastructures. C’est pourquoi conscient de cette menace, les pays Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont adopté en décembre 2015 à Paris, à l’occasion de la COP 21, un accord historique, dénommé “Accord de Paris sur le Climat ”, qui célèbre cette année ses cinq ans d’existence. Cet accord invite l’ensemble des pays parties à la Convention, à adopter des politiques publiques permettant de contenir l’augmentation de la température en dessous de 2 degrés Celsius, sinon à 1,5 degré Celsius d’ici à 2100.

Pour atteindre cet objectif, en son article 4, paragraphe 2, l’Accord de Paris exige que chaque Partie établisse et actualise tous les cinq ans les CDN qu’elle prévoit de réaliser. Pour jeter les bases d’une ambition plus élevée, chaque CDN successive représentera une progression au-delà de la précédente et reflètera l’ambition la plus élevée possible.

Le  processus  de  révision  de  la  CDN  du  Congo, a souligné la ministre chargée de l’Environnement, devra permettre de réviser, d’aligner et d’actualiser les objectifs, politiques et mesures en place, pour rehausser la portée des engagements actuels ; d’inclure de nouvelles données et informations pertinentes ; d’aligner les actions  sur  les  objectifs  de  développement  durable (ODD) ; d’intégrer les nouveaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre ; d’évaluer  les  coûts  et  possibilités d’investissement pour estimer les coûts des activités et mesures d’atténuation et d’adaptation ; de  mettre  en  place  un  système  de  suivi  des  progrès  et  de renforcement de la transparence.

« La révision de la CDN du Congo intervient dans un contexte caractérisé par la signature le 3 septembre 2019, par Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’État et Emmanuel Macron, président de la République française, de la lettre d’intention avec l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), renforçant ainsi l’engagement de la République dans la lutte contre les changements climatiques », a fait savoir Arlette Soudan Nonault.

Congo : l’appel à compétition Mobile photography awards se poursuit

Les photographes de tous les pays peuvent participer en soumettant leurs images. Il n’y a aucune restriction par rapport aux conditions d’éligibilité.

Pour postuler, les candidats doivent créer un compte Mobile photo awards (MPA) avec leur nom et leur adresse e-mail et un mot de passe.  Si le candidat a déjà un compte MPA, ce processus est à ignorer.

Les postulants doivent se connecter à leur profil où ils peuvent acheter des entrées et télécharger leurs images. Chaque image qu’ils vont soumettre est entrée dans une catégorie de photos de leur choix. Les images prises et éditées sur les téléphones portables ou tablettes incluant IPhone, IPad, téléphones Android et tablettes, Windows Phone, et l’iPod Touch sont éligibles à la compétition.

Tous les gagnants de la catégorie sont admissibles au grand prix. Le gagnant du grand prix recevra 3000 dollars tandis que le vainqueur de la dissertation photo aura 500 dollars.

La date limite d’inscription est fixée pour le 14 décembre 2020.  Pour y participer, les candidats doivent se connecter sur le site mobilephotoawards.com puis cliquer à catégorie et choisir.

« Nous reconnaissons et célébrons le talent et l’imagerie des communautés de photo et d’art sur téléphone mobile.  Le MPA est une vitrine pour les photographes et artistes qui ont embrassé ce moment décisif. », ont indiqué les organisateurs.

La participation est payante, les frais d’inscription sont de 15 dollars pour une image, 30 dollars pour trois images, 50 dollars pour six images et 100 dollars pour quinze images. L’essai photo de l’AMP (Awards mobile photo) a ses propres frais d’inscription, 29 dollars avec son propre prix 500 dollars.

Le Mobile photo awards est le plus ancien concours international ouvert exclusivement aux photographies prises et éditées sur tous les téléphones mobiles et tablettes.  Il a été créé en 2011 pour reconnaître et célébrer le talent et l’imagerie des communautés mobiles de photo et d’art. Ce concours se déroule chaque année.

Signalons que le MPA comprend 20 catégories de photos, dont un essai photo avec son propre prix de 500 dollars. Chaque image saisie peut être placée jusqu’à deux catégories. Tous les gagnants de la catégorie reçoivent des lots de prix MPA et sont inclus dans la visite exclusive des expositions MPA, avec d’autres opportunités de vente d’œuvres d’art.

Congo : vers la réforme des sociétés mobilières et immobilières en 2021

Le Secrétaire général du Comité national économique et financier (Cnef) du Congo, Michel Dzombala, a annoncé le 25 novembre à Brazzaville, la mise en œuvre des réformes des sociétés mobilières et immobilières au Congo, dans le cadre de son programme d’activités 2021.

Cette action relatives aux réformes desdites sociétés sera exécutée avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad), a-t-il fait savoir à l’ouverture du séminaire organisé sur le thème «Mise en œuvre de la médiation financière au Congo : Etat des lieux et perspectives».

La médiation financière, a-t-il expliqué, est une pratique courante de règlement des différends dans le monde des affaires, notamment entre les institutions financières et leurs clientèles. Elle consiste, pour la personne choisie par les antagonistes, à entendre les parties, à confronter les points de vue et à leur soumettre un projet de solution, a-t-il précisé.

A son avis, ce mode de résolution des conflits a l’avantage de faciliter le règlement des litiges dans les meilleurs délais et à moindre frais, de soulager les tribunaux de la multiplication des plaintes et des recours.

Le Secrétaire général de la Cnef a également présenté d’autres actions inscrites dans son programme d’activités de 2021. Il s’agit entre autres de la réalisation d’une étude diagnostic sur les contraintes et freins au développement de l’affacturage et du crédit-bail, assortie d’une feuille de route financée par la Bad, ainsi que de l’amélioration du dispositif de suivi du secteur de la micro finance, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Par ailleurs, Dzombala a reconnu que la technicité et la profondeur du thème choisi a comporté une exigence imposée, forte dans la recherche et le choix des panélistes qui sont tous des personnalités qualifiées et de haute valeur dans le domaine de compétences respectives.

«Dans cette perspective, je suis persuadé que la mise en place d’un dispositif de médiation entre les banques et leurs clientèles constitue un instrument efficace à la fois pour l’inclusion financière au service de l’amélioration des conditions de vie des citoyens et pour le développement économique et social du Congo», a-t-il déclaré.

Au cours de ce séminaire organisé par le Cnef, trois panels ont fait l’objet de débats. Le premier a mis l’accent sur la présentation générale du concept de la médiation financière, le second a parlé de l’expérience dans le traitement des litiges entre les banques et leurs clients avant l’adoption du règlement portant fonctionnement du Cnef et de la Cemac.

Le dernier panel a permis de définir le cadre de la médiation au Congo à travers les expériences des pays comme le Sénégal et la France.

Outre les acteurs du secteur financier, à savoir la Banque centrale, les banques commerciales, les établissements de microfinance, les compagnies d’assurance et les sociétés de bourse, ce séminaire a intéressé les consommateurs des services financiers, les autorités en charge de l’action publique, les chambres de commerce ou encore les acteurs en charge de la justice.

Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo : Steven Clinton dévoile son maxi single intitulé « Obongui »

« Obongui » est une ode à Dieu de quatre titres, qui mêle divers styles musicaux, notamment le gospel, slow, RNB, la rumba et le folklore congolais.

Chanteur et compositeur congolais, le frère Steven Clinton veut par ses cantiques célébrer les bienfaits du Seigneur et propager la bonne nouvelle de Jésus Christ. « Dieu apporte du réconfort à ceux qui sont désespérés. Il n’abandonne jamais ceux qui le regardent », a déclaré le chanteur.

Sous ses rythmes enchantés, « Obongui » fait la part belle à la louange et à l’adoration plutôt qu’aux lamentations. « Pendant longtemps, j’ai déploré le fait que notre musique est beaucoup plus basée sur des lamentations. Les gens se plaignent constamment, oublions quelquefois que Dieu attend aussi qu’on le loue et qu’on l’adore. Voilà pourquoi personnellement je mets beaucoup plus l’accent sur l’adoration et la louange », a fait savoir Steven.

Disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement légal, « Obongui » met en perspective l’ADN musical d’Emma Clinton, qui compte poursuivre sa trajectoire de croissance dans cet univers musical.

La musique comme héritage

Issu d’une fratrie de six enfants, Elekinia Mayeme Steven Emma Clinton a été bercé par la musique dès sa tendre enfance. « Très tôt à l’église étant enfant, on chantait déjà à l’école du dimanche et pendant les festivités de la Nativité », a-t-il révélé. Dans cet élan, l’occasion de parfaire son talent se présente en 2009 alors qu’il prépare son baccalauréat. « J’ai été sollicité par le groupe de louange de mon église comme pianiste, étant donné que l’année précédente (2008), j’avais appris à pianoter par le truchement de mon père. Il avait acheté un piano pour faire de la musique, mais il ignorait que son fils allait en jouer et deviendrait pianiste un jour », a-t-il poursuivi. La musique semble être une histoire de famille chez Elekinia. « Parmi mes cinq frères et sœurs, trois sont également des chantres, sans oublier le précurseur, mon père. Lui aussi fait partie des chanteurs de la famille », a témoigné Steven.

Madingou : une concertation pour préparer la prochaine présidentielle

Plus d’une centaine d’acteurs politiques et des membres de la société civile vont discuter pendant 48 heures de l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle de mars 2021.

Une concertation politique s’est ouverte à Madingou, dans le sud-ouest du Congo, pour discuter de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Quelques jours avant, ces assises ont donné lieu à des déclarations contradictoires au sein de la classe politique congolaise.

Le chef de la majorité présidentielle, Pierre Moussa, et celui de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, prennent part à cette concertation. D’autres figures de proue de l’opposition comme Claudine Munari sont également à Madingou.

Mais avant le départ pour Madingou, l’annonce de cette concertation politique avait divisé la classe politique. L’opposition avait posé plusieurs conditions avant de s’y rendre.

Volte-face au Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), où son président Jean Jacques Serge Yhombi Opango avait d’abord annoncé dans un communiqué qu’il n’ira pas à cette concertation.

« Je suis venu vous dire que nous, le RDD, nous serons à Madingou pour dire notre mot à cette concertation », s’est-il rebiffé mardi devant la presse, accusant le chef de file de l’opposition d’avoir mal réparti les quotas.

Anatole Limbongo Ngoka, candidat déclaré à la présidentielle de 2021, régulièrement invité pour participer à cette concertation, s’est vu empêché d’embarquer pour un motif judiciaire.

« C’est à l’aéroport qu’on m’a signifié que mon nom n’était plus sur la liste car la Cour suprême aurait rendu une décision me refusant le titre de président du parti, suite à ma condamnation en 2016. J’ai donc été empêché d’embarquer, donc je suis revenu à la maison », témoigne-t-il, désillusionné.

A l’UPC de Paulain Makaya, les militants estiment que Madingou est un faux-fuyant.

« Nous demandons au pouvoir de respecter l’ordre constitutionnel. Ce qui se passe à Madingou est un faux-fuyant, cela n’a rien à voir avec le peuple congolais », affirme-t-il. « Ils sont en train de vouloir préparer leurs arrières pour avoir à manger et à boire. Nous disons: non, nous n’en voulons pas. Nous attendons le vrai dialogue », affirme Paulin Makaya.

Ce que ne soutient pas Jean Valère Mbani, président du Congo en marche.

« Nous estimons que c’est une opportunité unique et importante pour que nous puissions avoir une élection présidentielle transparente et apaisée. Notre parti Le Congo en marche prône la paix et le dialogue et sommes donc heureux d’être à Madingou », défend-t-il.

Pour l’ancien ministre Alain Akouala, le dialogue devrait éviter des confrontations inutiles et meurtrières.

« Je pense que le Congo ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue refondateur à travers lequel nous définirons une vision commune. C’est une interpellation de toute la classe politique, et ce dialogue est de la mission du Conseil national de dialogue », analyse l’ancien ministre et membre du PCT, le parti au pouvoir.

La concertation qui s’est ouverte mercredi matin à Madingou vise l’adhésion de la classe à l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle par l’administration.

L’actuel président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, 76 ans, est au pouvoir depuis 1997.

Congo-Coronavirus : regain de la pandémie

Une nouvelle vague de contamination est à craindre, ce qui pourrait entrainer un reconfinement en République du Congo.

Depuis plusieurs mois, la pandémie de coronavirus a connu un net regain au Congo. La situation jusqu’ici était sous contrôle. On assiste actuellement à un rebond de la pandémie du covid-19. La raison serait un relâchement général des populations, selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.

D’ailleurs, la Coordination Nationale a annoncé mercredi 26 novembre, le retour du couvre-feu de 20h à 5h du matin à Brazzaville et Pointe-Noire les samedis, dimanches et jours fériés.

Congo : confirme sa candidature à la présidentielle de 2021

Après avoir boycotté la présidentielle très contestée de 2016, remportée par son ancien mentor Denis Sassou Nguesso, Mathias Dzon, 73 ans, ministre des Finances entre 1997 et 2002, sera candidat au scrutin prévu en mars 2021.

Ce n’est pas une surprise. A quatre mois de l’élection présidentielle au Congo, le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD/opposition), premier secrétaire de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), Mathias Dzon, a annoncé sa candidature. C’était samedi 21 novembre 2020, au cours d’une conférence de presse à Brazzaville.

Pour lui, c’est « pour l’intérêt supérieur de la nation en danger ». Il aurait donc répondu favorablement aux sollicitations de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD), une plateforme de l’opposition. Ce candidat tient, cette fois, à aller jusqu’au bout.

Candidat pour la première fois en 2009, il s’était arrêté en si bon chemin après avoir appelé au boycott avec ses amis de l’opposition en plein scrutin.

« Après de multiples consultations dans les diverses strates de l’opposition nationale et après mûres réflexions, j’ai décidé en toute responsabilité de m’engager dans la voie du devoir et de dire oui à la proposition patriotique de l’ARD. En conséquence, je déclare solennellement que je suis candidat à la prochaine élection présidentielle de mars 2021.

Cette fois-ci, il entend aller jusqu’au bout.

« C’est la première fois que je prends la décision personnelle de me présenter. Mais cette fois-ci c’est moi qui ai décidé et j’irai jusqu’au bout, dit-il, vous verrez si les conditions se passent très bien vous verrez qu’il y aura un changement dans ce pays. »

Il pense aussi qu’« Il faut absolument redéfinir le fichier électoral, pas l’appareil qu’on est en train de faire là, ça, nous connaissons les manœuvres. N’oubliez quand même pas que j’ai été aux affaires dans ce pays, donc je sais comment ça se passe. Il faut que nous arrivions à mettre en place un fichier électoral qui est bon, une commission électorale qui est bonne avec des personnalités indépendantes. Il faut refaire la loi électorale, la loi actuelle n’est pas bonne. »

Jusqu’ici, au Congo, la date de la présidentielle de 2021 reste n’a pas encore été arrêtée, les autorités gouvernementales entendent d’organiser une concertation politique pour mieux la préparer.

Congo : la foire aux plants se tient

À l’initiative du ministère congolais de l’Économie forestière, Brazzaville abrite jusqu’à fin novembre la quatrième édition de la foire aux plants.

Encore appelée rendez-vous des mains vertes, cette foire est une vitrine pour les horticulteurs qui écoulent arbres fruitiers, plantes médicinales et essences forestières, au grand bonheur des planteurs. Le bilan des éditions précédentes est bien flatteur.

La cour du ministère de l’Economie forestière est à l’image d’une forêt qui commence à pousser. Les pluies qui tombent ces derniers temps aident les pépiniéristes à maintenir leurs plants en forme. Au milieu de sa pépinière dénommée le Végétatif, l’agronome Edouard Massengo a dressé une petite table où il établit les factures de ceux qui achètent ces plants. Sa première facture de la journée est très intéressante. « J’ai fait une facture après avoir livré 20 avocatiers en forme de calebasse, 15 mandariniers, dix citronniers meilleurs, cinq manguiers Tommy, dix laitues de Malaisie (…). Ça fait une facture globale de 199 000 FCFA. »

Amoureux de l’arboriculture, Christian Sahir a visité la foire et n’est pas sorti bredouille. « J’ai pu acheter un manguier greffé. J’ai vu des citronniers, des orangers et des cocotiers. Donc, il y a une variété de plants qu’on ne trouve qu’à cette foire. »

Une chemise verte bien enfilée, Rosine Ngampio Akouala tient le point de vente du Service national de reboisement (SNR) où elle propose des huiles essentielles. « Ce sont des huiles faites à base de l’eucalyptus citrodora. C’est à la fois un anti-inflammatoire, un anti-rhumatisme. Elles repoussent les mouches et les moustiques. Ça parfume. Elles rendent la tension stable, qu’elle soit hyper ou hypo. »

La quatrième édition de la foire aux plants a été motivée par les résultats positifs enregistrés lors des trois précédentes éditions, selon le bilan présenté par François Mankessi, superviseur des opérations techniques au Pronar, le Programme national d’afforestation et de reboisement.

« Depuis que la foire aux plants a été lancée nous avons reçu sur le site 18 584 visiteurs pour 4 165 acheteurs, puis 39 416 plants achetés. Et, les recettes globales de ces trois premières éditions s’élèvent à plus de 45 millions 800 000 FCFA », dit Mankessi avec détails.

L’ambition des organisateurs est d’étendre à l’avenir la foire aux autres contrées du pays, afin d’en faire un évènement de portée nationale.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit en audience François Louceny Fall

Le Président congolais et le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale ont échangé sur la situation politique et socioéconomique du Congo.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 17 novembre, en audience à Brazzaville, le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. Cette audience arrive quatre mois avant l’élection présidentielle au Congo.

Denis Sassou N’Guesso et François Louceny Fall ont échangé entre autres, sur le contexte politique et socioéconomique au Congo avant l’élection présidentielle de mars 2021.

Ils ont également abordé la situation en Afrique centrale à l’heure où Denis Sassou N’Guesso s’apprête, après le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à assumer la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Le Président de la République du Congo a été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence, lors de la 17ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC. Lors de la 18ème session ordinaire en novembre à Libreville au Gabon, Ali Bongo Ondimba passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Mardi matin, François Louceny Fall a reçu en audience, au siège du système des Nations-Unies (PNUD) à Brazzaville, une délégation de l’opposition congolaise conduite par son patron Pascal Tsaty Mabiala, également premier secrétaire de l’Upads.

La rencontre de Brazzaville a porté essentiellement sur des questions d’intérêt national, notamment l’organisation des élections crédibles en République du Congo, la gouvernance électorale (découpage électoral sur des bases objectives, la Commission Électorale Nationale véritablement indépendante, le recensement administratif spécial précédé du recensement général de la population et de l’habitation, les cartes d’électeurs biométriques, le fichier électoral, la concertation politique de Madingou, dans la Bouenza.

Congo : une forte pluie emporte le toit de l’école primaire de Moukatsou

Les parents d’élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer, s’inquiètent pour la scolarité de leurs enfants.

Le toit du bâtiment de six salles de classes de l’école primaire de Moukatsou à Kibangou dans le Niari (sud) a été emporté. Une forte pluie survenue lundi est la cause de ce drame arrivé à cette école qui accueille plusieurs enfants.

«Nous ne pourrons pas faire les cours. Je suis inquiet pour nos élèves », a déclaré un enseignant exhortant les autorités locales à sauver l’école dans la localité.

Les autorités locales de la ville de Kibangou ne disposent pas de liquidités pour réhabiliter la toiture de cette école où les cours sont suspendus provisoirement.

Congo-Zone militaire de défense N°1 : Abdon Cyriac Mossongo Motitho prend ses nouvelles fonctions

Le lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho a été installé récemment dans ses nouvelles fonctions de commandant du bataillon de sécurité et des services du quartier général de la zone militaire de défense N°1 de Pointe-Noire.

La  cérémonie  d’installation dans ses nouvelles fonctions  du  lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho s’est déroulée au tarmac de la base aérienne 02/20 sous la supervision du  général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, commandant de la zone militaire de défense N°1 de Pointe-Noire.

De nombreuses autorités civiles et militaires, les membres du commandement de la force publique, les membres du commandement de la zone militaire de défense N°1, les directeurs départementaux des douanes et des droits indirects de Pointe-Noire et du Kouilou, ainsi que les amis et parents du promu y  ont pris part.

Après la revue des troupes, la lecture du décrèt portant nommination du lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho, selon un rituel bien connu, le général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, s’est adressé aux officiers, sous-officiers et militaires du rang, en ces termes : « Officiers, sous-officiers, hommes de rang, bataillon de service de la zone militaire de défense N°1, à compter de ce jour, vous reconnaîtrez comme chef et comme commandant de bataillon,  le lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho ici présent, vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour l’intérêt du service, l’exécution du règlement militaire, l’observation des lois de la République, conformément à la Constitution .»

Le général de brigade Jean Ollesongo Ondaye a remis le fanion, symbole de commandement et de la légitimité, au nouveau commandant du bataillon de sécurité et des services du quartier général de la zone militaire de défense N°1, qui a remercié, à son tour,  le président de la République, chef suprême des armées pour avoir bien voulu porter son choix sur sa modeste personne. «  Je sens une grande émotion parce que la tâche est exaltante, mais je mettrai tout mon savoir, toute mon énergie pour que je travaille à la satisfaction de ma hiérarchie », a-t-il promis.

Congo : une plateforme pour améliorer la qualité de la formation dans les écoles paramédicales

Celle-ci a été mise sur pieds mardi 17 novembre 2020, par le ministre de l’Enseignement technique  et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Cette plateforme est destinée à améliorer la qualité de la formation. Il s’agit d’un site internet comportant des cours réservés aux enseignants et étudiants avec des répertoires des différents parcours de formation, des utilités d’enseignements et des enseignants.

Ce site web offre aux apprenants la possibilité de se former, de se documenter en ligne. Les enseignants pourront désormais télécharger les cours, les poster sur la plateforme numérique, facilitant ainsi l’accès aux apprenants.

« Cette documentation en ligne leur permet aussi de s’informer. Parce que pour être compétent, il y a deux genres de ressources qu’il faut mobiliser : les ressources internes que le professeur donne notamment le savoir-faire pour la pratique, le savoir-être : comment accueillir, comment communiquer et le savoir théorique. Mais, en dehors de ça, il faut des ressources extérieures, il faut aller se documenter sur Internet ou demander aux gens », a indiqué le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

L’approche par compétence, propose une nouvelle méthode d’enseignement fiable. Elle privilégie la compétence, le changement du modèle d’enseignement. L’application des modules de fonctionnalité permet le stockage et le partage de fichiers entre les membres de l’espace.

« Nous savons aussi que l’approche par compétence coûte cher et le gouvernement mettra tout en œuvre pour que vous travaillez dans les conditions optimales », a déclaré le ministre Fylla de Saint-Eudes, s’adressant aux enseignants.

Ladite plateforme a été mise en place dans le cadre des innovations pédagogiques. Elle fait suite à une analyse selon laquelle la qualité des soins administrés aux patients dans la plupart des cas n’était pas bonne. Ce qui justifiait le nombre élevé de décès dans les hôpitaux.

En vue d’améliorer la qualité des soins, il était préconisé de réformer la qualité de la formation. C’est à partir de ce diagnostic que les ministères en charge de la Santé et de l’Enseignement technique et professionnel, ont signé une convention de partenariat pour améliorer l’apprentissage. Cette plateforme lancée est en réalité opérationnelle depuis la rentrée scolaire 2020-2021.

Congo : la rumba pourrait bientôt être inscrite dans la liste de l’Unesco

Les membres du comité scientifique national de la République du Congo ont échangé le week-end dernier à Brazzaville avec la presse à ce sujet.

Membres du comité national constitués d’Honoré Mobonda, Ghislain Amédée Moussoungou, Jean Omer Ntady, Charles Bouetoumoussa-Bouetoum-Kiyindou, Romain Pindou et le président dudit comité le Pr Joachim Ngomathéthé, ont édifié la presse sur la candidature de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.

Le comité scientifique a rappelé que les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont, par une démarche conjointe, entrepris d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’humanité. A cet effet, un comité scientifique conjoint a été institué au travers des ministères en charge de la Culture des deux pays. Ce comité conjoint est chargé de mener à bien la mission d’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste représentative tenue par l’UNESCO.

La mission des membres du comité consiste d’une part, à préparer le dossier de candidature et de le déposer auprès de l’UNESCO dans les formes et les délais prescrits et d’autre part, à réaliser les actions liées à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (convention de l’UNESCO de 2003), une fois le dossier de candidature déposé.

La candidature de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée au siège de l’UNESCO à Paris (France) le 26 mars 2020.

En dépit du contexte financier difficile dû à la pandémie de covid-19, le dossier de candidature a été déposé suivant les normes de la convention de 2003. Pour les experts en charge de la question, c’est « un dossier hautement éloquent ». Il reste au comité conjoint de tout mettre en œuvre pour organiser le plaidoyer d’accompagnement de ce dossier et d’implémenter les mesures de sauvegarde obligatoires.

Les membres du comité ont rappelé que les résultats de l’évaluation de la candidature des deux Congo seront donnés par l’UNESCO en fin d’année 2021. Une course à la montre devrait déjà avoir lieu quant à l’organisation au plus vite d’un grand lobbying de soutien à la candidature et la mise en œuvre des autres actions recommandées. Dans tous les cas, les membres du comité scientifique ont fait savoir qu’ils ont déjà commencé à mener une série d’actions allant dans le sens de l’appui à la candidature.

Au nombre d’actions pertinentes réalisées, il y a la rédaction par le comité conjoint du document présentant la stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise. Il y a aussi dans ce même registre, la vulgarisation de la notion de patrimoine culturel immatériel, le dévoilement du contenu scientifique du concept « rumba congolaise », le début de collecte du corpus phonographique nécessaire ou la vulgarisation des retombées liées à une éventuelle inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Coopération : vers un possible jumelage entre l’île de Gorée et le musée de Loango

Le sujet a été évoqué entre les ministres de la Culture du Sénégal et de la République du Congo lors de leur tête-à-tête, le 13 novembre, à Brazzaville.

Dans la capitale congolaise, Brazzaville le 13 novembre, les ministres de culture du Sénégal, Abdoulaye Diop et celui du Congo, Dieudonné Moyongo ont eu une rencontre. Au cours de celle-ci, Abdoulaye Diop et Dieudonné Moyongo ont parlé de la possibilité du jumelage entre l’île de Gorée et le musée de Loango.

Outre le volet jumelage, les deux personnalités ont parlé de la biennale des arts, jugée crédible, qui est considérée comme la cinquième biennale dans le monde sur les cinquante existantes. Ils ont également évoqué le sujet sur le budget des civilisations noires, de même que de la formation tous azimuts… « Je crois qu’aujourd’hui on est dans de très bonnes dispositions pour pouvoir continuer à travailler. J’ai invité mon collègue à visiter le Sénégal dans le cadre du renforcement de cet axe pour que nous continuons à travailler ensemble », a déclaré Abdoulaye Diop.

S’agissant de la formation, le ministre de la Culture et des Arts du Congo, Dieudonné Moyongo, a reconnu que le Sénégal a des écoles qui forment les bibliothécaires et muséologues. Or, le Congo a besoin de former des jeunes. « C’est pourquoi nous avons vu ce volet avec mon homologue du Sénégal pour que nos jeunes soient formés là-bas. Dans les années 1970-1980, l’école des bibliothécaires « Ebalé » du Sénégal a formé beaucoup de spécialistes. Nous allons redynamiser cela pour que des jeunes soient formés dans divers domaines. En outre, nous ferons en sorte que les échanges entre le Sénégal et le Congo, en ce qui concerne la culture, s’accentuent », a dit Dieudonné Moyongo.

Congo : le Japon octroie plus de 2 milliards d’aide sanitaire et alimentaire

Cette aide est destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

L’ambassadeur du Japon au Congo, Karube Hiroshi, a indiqué le 11 novembre à Brazzaville que l’aide du Japon accordée à la République du Congo était destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

« Nous venons de procéder à la signature de deux projets. Le premier, financé à hauteur de sept-cent soixante millions (760.000.000) de francs CFA, devra doter le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) d’équipements et matériels sanitaires. Le second, évalué à un milliard, cinq-cent-vingt millions (1.520.000.000) de francs CFA destiné à fournir trois-mille neuf-cents (3.900) tonnes de riz à la République du Congo », a précisé le diplomate japonais.

Pour la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, cette aide substantielle du gouvernement japonais témoigne des bonnes relations bilatérales entre les deux États. Elle n’a pas manqué de rassurer l’Ambassadeur japonais à propos de cette donation.

« Ces financements permettront de répondre efficacement aux nombreux défis liés d’une part aux effets néfastes des inondations sur les populations et d’autre part de renforcer les capacités opérationnelles du CHU-B à répondre aux défis sanitaires des Congolais », a-t-elle fait savoir.

Eliminatoires CAN 2022 : victoire du Congo face à l’Eswatini (2-0)

La rencontre qui comptait pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022, s’est joué au stade Alphonse Massamba-Débat à Brazzaville.

Les Diables Rouges renversent l’équipe nationale d’Eswatini sur un score de 2-0 buts. La rencontre a eu lieu jeudi 12 novembre 2020, au Stade Alphonse Massamba-Débat, à Brazzaville. Celle-ci comptait pour la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2022 au Cameroun.

Les Diables Rouges sont venus à bout de Sihlangu Semnikati d’Eswatini (2-0). Les deux buts congolais ont été marqués à la deuxième période par Vinny Ibara (79è) et Junior Makiesse (82è).

L’équipe nationale de la République du Congo occupe désormais la deuxième place du groupe avec six points soit trois de moins que le Sénégal, reléguant ainsi la Guinée- Bissau (3 points) à la troisième place.

La prochaine rencontre des Diables Rouges c’est le 16 novembre 2020 sur le terrain d’Eswatini.

Eliminatoires CAN 2022 : le Congo face à l’Eswatini

Les Diables rouges vont en découdre ce jeudi  au stade Alphonse-Massamba-Débat avec la sélection d’Eswatini en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022.

Les Diables rouges s’apprêtent à livrer des matchs ce mois de novembre. Une double confrontation qui donnera des éléments de réponse quant à  l’avenir des Diables rouges dans ces éliminatoires. Deuxièmes de leur groupe avec trois points, les poulains de Valdo Candido  n’ont pas droit à l’erreur. Pour espérer une qualification à la phase finale qui les fuit depuis 2015, les Congolais doivent à tout prix s’imposer sur leurs propres installations avant d’aller confirmer le 16 novembre sur le terrain d’Eswatini.

Les Diables rouges vont tenter d’accomplir cette mission sans trois joueurs et non pas les moindres.  Thievy Bifouma, Amour Loussoukou et Guy Carel Mbenza n’ont pas pu rejoindre le groupe. Ils ont été contrôlés positifs à la covid-19.  Thievy Bifouma rappelons-le, n’a disputé le moindre match avec sa sélection depuis le début des éliminatoires.

Malgré leur absence, Valdo s’appuiera sur l’effectif disponible pour placer les Diables rouges sur le chemin de la qualification.  La présence du ministre des Sports et de l’Education physique à la séance d’entraînement  du mercredi  10 novembre  au stade Alphonse-Massamba-Débat témoigne de la volonté  du gouvernement  et de la Fédération congolaise de football  de  créer les conditions  de la réussite.

« Je serai avec vous au stade le jeudi pour venir assister à la victoire d’ici d’abord et  après là-bas aussi.  Il faut  que vous vous qualifiez pour cette CAN. Nous comptons sur vous. Malheureusement le public ne sera pas là. Dommage. On va former un petit groupe là- haut pour vous soutenir. On va essayer de crier fort et vous allez nous entendre », tel est le contenu du  message que Hugues Ngouélondélé a fait passer aux joueurs. Le gouvernement a, a-t-il dit, créé les conditions pour que les joueurs se sentent mieux dans leur préparation : « Ils sont partis de l’Europe jusqu’ici ce n’est pas eux qui ont payé les billets. Ils sont bien entretenus ici. Le ministre est là, le président de la Fédération aussi. Cela veut dire que les choses vont bien. Les jeunes ne se plaignent pas »

Le Congo, a-t-il précisé, ne peut pas être éternellement absent aux différentes phases finales de la CAN. Il faut à tout prix inverser la tendance. « J’ai reçu (le mercredi matin) le coach Valdo qui m’a donné des assurances, après tout c’est lui qui est au quotidien avec les joueurs. Il connait son système de jeu. Il est confiant et moi aussi, d’ailleurs je serai là le jeudi à la tribune pour suivre les jeunes. On ne vient pas pour perdre. Il faut aller pour gagner. Je crois qu’on a une bonne équipe. Malheureusement on a quelques joueurs retenus à l’étranger parce qu’ils sont testés positifs », a souligné le ministre.

En l’absence de ces trois joueurs, Valdo Candido compte sur les trois derniers buteurs des Diables rouges face à la Guinée Bissau : Prince Vinny Ibara, Sylver Ganvoula et Junior Makiessé. En défense, le joueur de  CSKA Sofia en Bulgarie Bradley Mazikou postule pour fêter sa première sélection avec les Diables rouges tout comme Borel Tomanzoto de Daring club Motema Pembe de la République démocratique du Congo au milieu du terrain. Le retour de Merveil Ndockyt fera sans nul doute du bien à Valdo Candido. Le joueur mesure lui-même l’ampleur de la rencontre.

« Nous savons que ce match est très capital pour nous. On doit se battre corps et âme pour donner le maximum possible en vue d’une qualification pour la coupe d’Afrique.  Je sais que l’enjeu est très grand. Il y a un peuple qui est derrière nous pour nous soutenir. On connait l’importance de ce match », a confié le milieu du terrain congolais.

Absent lors des deux premières journées, il revient en sélection avec plus d’envie. « Cela  fait toujours plaisir de jouer en sélection après quelques altercations avec les dirigeants. Je me suis peut- être mal comporté. Voila pourquoi je voulais profiter de l’occasion pour demander les excuses pour le mauvais comportement. Ça fait toujours plaisir quand je viens jouer pour la nation. Je vais me donner corps et âme. Je suis jeune et j’ai envie de participer à la phase finale de la CAN et c’est le moment »,  a signifié Merveil Ndockyt.

Congo-inondations : au moins 35000 sinistrés seront assistés par le PAM

Plus de 80 000 personnes dans le Nord de la République du Congo sont touchés par des inondations causées par les pluies diluviennes.

Ces inondations touchent six districts du département de la Likouala, soit une centaine de villages sur une superficie estimée à 515 kilomètres carrés. Dans cette zone, au moins 250 hectares de terres cultivables sont inondés, ce qui explique la rareté et la hausse des prix des produits de base.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé un financement pour les premières distributions d’urgence. « Si les choses restent en l’état où elles sont aujourd’hui, c’est-à-dire si les pluies diluviennes continuent et provoquent la sortie du fleuve de son lit, quand nous parlons de 83 000 personnes touchées, ce sera certainement 100 000 dans les jours qui viennent », a Josias Gautier Massamouna, assistant aux programmes du Programme alimentaire mondial, après avoir bouclé une mission de terrain.

Le gouvernement a déjà décrété l’état d’urgence humanitaire et a appelé les partenaires à l’aide. Le PAM va débourser 1 million de dollars pour assister au moins 35 000 sinistrés. C’est du moins ce qu’a affirmé son représentant Jean-Martin Bauer.

« Ce montant d’un million de dollar permet de déclencher ce qu’il faut pour lancer la riposte. Mais, il faudrait beaucoup plus. Donc, ce qu’il faudrait, c’est que les partenaires prennent conscience de cet appel du gouvernement », a expliqué Bauer.

Notons qu’en février dernier, les autorités gouvernementales avaient affirmé que les inondations, enregistrées en 2019, avaient touché plus de 200 000 personnes sur l’ensemble du pays.

Congo : un bus Océan du Nord fait une sortie de route

Aucun mort ou blessé grave n’a été enregistré au cours de cet accident de la circulation qui s’est produit au village Malemba.

L’incident a eu lieu au village Malemba, un conducteur de la compagnie de transport Océan du Nord a perdu le contrôle de son bus et a fini sa course dans la broussaille. Aucun mort ni de blessé grave n’a été enregistré au cours de cette sortie de route.

«Un dysfonctionnement du système de direction et de freinage » serait à l’origine de l’accident, selon une source policière.

On rappelle que depuis l’ouverture de la route dite lourde, Brazzaville – Pointe-Noire, il ne se passe pas une semaine sans que ne soit enregistré un accident, surtout dans le Mayombe.

Si dans cette zone, la configuration du relief prédispose la route à des risques d’éventuels accidents, le comportement des usagers au volant, en aggrave les probabilités.

Quant aux contrôles routiers de police, fortement concentrés en ville, ils sont moins étendus sur les routes départementales où les chauffeurs se croient tout permis.

Les agents de la circulation n’ont souvent d’yeux que pour la surcharge ou le dossier du véhicule, plus « rentable », plutôt que l’état du véhicule, encore moins celui du chauffeur.

Congo-inondations : état d’urgence humanitaire décrété dans le Nord

Les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les plateaux en proie aux inondations sont en état d’urgence depuis mardi 03 novembre 2020.

L’état d’urgence a été décrété dans la partie Nord de la République du Congo. Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pèche, Henri Djombo a adressé le 2 novembre, au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, une correspondance déclarant l’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux en proie à des inondations.

Dans cette correspondance adressée au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, le gouvernement explique que la saison pluvieuse est à l’origine de graves inondations qui ne sont pas sans conséquences. «Tous les indicateurs montrent que le seuil de 170 000 personnes affectées par les inondations en 2019 sera largement dépassé », indique cette correspondance.

Notons que 66 000 personnes sont affectées par ces inondations et 81 villages du département de la Likouala sont totalement ou partiellement inondés. On signale déjà des décès par noyade, des destructions des maisons, les effondrements des infrastructures publiques (écoles, centres de santé intégrés…).

Autres dégâts, la perte des moyens de subsistance (Plantations, bétails, volailles, réserves alimentaires), la pollution des sources d’approvisionnement en eau potable et la recrudescence des maladies d’origine hydriques.

Le 29 octobre dernier, lors de la tenue à Brazzaville, par visioconférence, de la réunion de coordination humanitaire, gouvernement, partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que la société civile, la communauté humanitaire attendait du gouvernement congolais la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et humanitaire, afin de multiplier les stratégies pour secourir les populations devenues aujourd’hui vulnérables.

Coopération Congo-Chine : la 10ème session de la commission mixte

Celle-ci s’est tenue le 28 octobre 2020 à Brazzaville, sous la conduite du secrétaire général du ministère des affaires étrangères,  de la coopération et des Congolais de l’étranger, Cyprien Sylvestre Mamina.

Les parties congolaises et chinoises ont tenu, le 28 octobre 2020 à Brazzaville, la 10ème session de la commission mixte entre les deux pays, sous la conduite du secrétaire général du ministère des affaires étrangères,  de la coopération et des Congolais de l’étranger, Cyprien Sylvestre Mamina.

Cette réunion s’est tenue par visio-conférence, en raison de la pandémie à coronavirus. Au cours de cette réunion, les deux parties ont échangé sur les dossiers de coopération, entre autres, des dossiers sur l’investissement, l’aide au développement, les infrastructures, le projet de construction du siège du Parlement dont les travaux sont en cours de finalisation, le projet de construction du centre commercial et des tours jumelles de Mpila.

La 10ème session  se tient six ans après la précédente qui avait eu lieu le 10 juin 2014 à Beijing en Chine, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République du Congo et la République populaire de Chine, a-t-on appris.

Congo : le budget de l’Etat pourrait augmenter de 21% pour l’exercice 2021

Le projet de budget de l’Etat, exercice 2021, estimés à 1.846 milliards 109 millions de Fcfa, contre 1.525 milliards 297 millions dans le budget 2020.

Le ministre délégué auprès du ministre des finances, Ludovic Ngatsé a présenté, le 26 octobre 2020 à Brazzaville, devant les sénateurs, le projet de budget de l’Etat, exercice 2021, estimés à 1.846 milliards 109 millions de Fcfa, contre 1.525 milliards 297 millions dans le budget 2020 réajusté du deuxième projet de budget réajusté, soit une augmentation de 21%.

Les dépenses budgétaires sont en outre projetées à 1.615 milliards 907 millions de Fcfa contre 1.630 milliards de Fcfa dans le deuxième projet de budget réajusté 2020, soit une baisse de 1%. Selon le ministre, ce projet est élaboré dans un contexte de reprise de l’activité économique nationale, avec une croissance de 0,6% contre une récession de 08 à 12% en 2020. Cette reprise est portée par la production pétrolière qui passe à 125,7 millions de barils contre 72 millions de barils en 2020 et par le secteur hors pétrole, dont la récession passe à 15% contre -08% en 2020.

Le projet de budget, a indiqué le ministre, prévoit un excédent budgétaire de 230 milliards 202 millions de Fcfa précisant que cette loi de finances se fonde sur les hypothèses macroéconomiques tant au plan international que national et sur les mesures à mettre en œuvre en 2021.

Pour le ministre Ngatsé, le projet de loi de finances 2021 vise à aider à la mise  en terme d’une gestion budgétaire trop dépendante de l’endettement et à adopter une gestion budgétaire prudente basée sur les ressources internes. Il a souligné que le budget donne la priorité aux dépenses sociales et les dépenses d’investissements favorisant le retour à l’activité économique et l’emploi pour relancer la croissance.

Il a fait savoir que les dépenses sociales concernent les travaux d’amélioration du plateau technique du Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), l’extension de l’offre des soins avec la finalisation des travaux de deux hôpitaux généraux, dont un à Brazzaville et un autre à Pointe-Noire, ainsi que la finalisation de l’opérationnalisation de la Caisse d’assurance maladie universelle.

Poursuivant son propos, il a annoncé que d’autres investissements seront consacrés à la finalisation des chantiers du marché central de la ville de Pointe-Noire, de la Zone économique spéciale de Maloukou et aux travaux de réhabilitation et de redimensionnement de la Route nationale n°2, en vue de fluidifier le trafic entre Ouesso et Pointe-Noire.

Pour lui, l’accent sera mis sur la mobilisation des recettes internes hors pétrole, la rationalisation des dépenses budgétaires et des dépenses sociales, ainsi que sur la poursuite des négociations avec les créanciers commerciaux.

Pour terminer, il a révélé d’autres mesures touchant la modernisation de l’administration fiscale, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’obligation de la télé-déclaration et du télépaiement des impôts pour les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises.

Congo : les populations fatiguées des coupures d’électricité

Pour la Société nationale d’énergie électrique, ces coupures répétées se justifieraient, entre autres, par les travaux de maintenance des installations.

Ces dix dernières années, la République du Congo a inauguré au moins deux barrages et augmenté la capacité de sa plus grande unité, la centrale électrique de Pointe-Noire qui a atteint 484 mégawatts. Avec plus de 800 mégawatts de puissance installée, contre 89 mégawatts il y a 20 ans, le pays envisageait d’exporter la denrée. Mais, les petites activités et les ménages sont aujourd’hui confrontés à d’interminables coupures. Pour la Société nationale, la desserte est perturbée par les surcharges les travaux de maintenance des installations.

Dans le périmètre du CEG de l’Amitié à Bacongo, la grande boucherie de Rigobert Massamba grouille de monde. L’homme est envahi par la clientèle. Mais il tourne parfois à perte parce que la qualité du courant laisse à désirer. « Bon ! L’électricité au Congo est un casse-tête comme tous les autres aspects des problèmes. L’électricité n’est jamais stable. Il y a à peine une semaine, j’ai perdu un stock de denrées alimentaires congelées à cause d’une coupure qui a duré 48 heures », se plaint M. Massamba.

À quelques encablures de cette boucherie se trouve une menuiserie moderne. Ses machines sont souvent à l’arrêt faute d’électricité et André Kandza, chef d’atelier, livre certaines commandes avec beaucoup de retard. « On est pénalisés. Il y a bien des travaux confiés par les clients qu’on peut faire, mais ça ne vaut pas la peine parce qu’il n’y a pas de courant. On est assis là, alors qu’on peut travailler de 7 heures à 12 heures. Puis, de 12 heures à 17 heures, mais on n’a pas d’électricité », explique M. Kandza.

Tous logés à la même enseigne

À Brazzaville les quartiers huppés tout comme ceux éloignés du centre-ville sont logés à la même enseigne : les coupures intempestives y sont observées tous les jours ou presque. Les populations sont désemparées. « Si je me souviens bien, on connaît les délestages depuis l’année 2000 jusqu’aujourd’hui. Imaginez vous-mêmes, ça ne s’améliore pas. On ne comprend pas pourquoi ça ne marche pas », se désole un habitant.

« Évidemment l’histoire des coupures d’électricité c’est tout un problème. Je ne sais même pas comment qualifier cela. C’est compliqué. On n’arrive même pas à bien vivre : pas moyen de faire les provisions à la maison, les chambres froides de la boucherie ne marchent pas ! Ça ne marche pas », lâchent d’autres habitants de Brazzaville mécontents.

Des coupures d’électricité justifiées pour la Société énergie électrique du Congo

Et pourtant les investissements destinés à l’amélioration de la desserte ont été conséquents ces dernières années. Mermans Babounga, de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, reste interrogateur. « C’est assez curieux. Mais, le problème c’est de s’interroger si on a bien investi ces milliards-là ; si on s’est contentés d’investir dans l’équipement et non dans les ressources humaines pour assurer la maintenance… Il est évident que des problèmes se posent lorsqu’il s’agit de régler un problème de maintenance », analyse M. Babounga.

Du côté de la Société énergie électrique du Congo (2EC), ces coupures répétées se justifieraient, entre autres, par les travaux de maintenance des installations. Un argument qui ne convainc pas de nombreux abonnés.

Bilili BD : le festival international de la BD du Congo annonce les couleurs

Comme chaque année depuis 2016, des auteurs locaux et internationaux proposeront au public leurs productions d’œuvres à Institut français du Congo.

C’est la première semaine du mois de décembre (01er au 5 décembre 2020) à Institut français du Congo, que se tiendra le festival international de la BD du Congo (Bilili BD). Le Bilili festival ou encore dessins ou images en lingala est un festival dédié à la célébration de la créativité graphique, la bande dessinée, le dessin animé, le digital art, le jeu vidéo, etc. Il s’agit d’un moment de valorisation des auteurs de bande dessinée du bassin du Congo, tout en permettent le hub boost formation/réseautage et visibilité à tous les auteurs lusophones, arabophones, anglophones et francophones du continent.

Les expositions, rencontres d’auteur.e.s, dédicaces, conférences-débats, master class, projection des films d’animation à Canal Olympia, partenaire du festival, sont au menu de l’évènement. Enfin, quoi de mieux pour célébrer les arts graphiques, que de récompenser lors d’une grande cérémonie de clôture, les gagnants des concours de bande dessinée, jeux-vidéo et enfin de _cosplay_ (qui consiste à se déguiser en personnage de bande dessinée ou de dessin animé).

 

Congo : un dernier hommage rendu à Yhombi Opango

Le corps de l’ex-président congolais victime du coronavirus en mars dernier, a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays.

La journée de vendredi 30 octobre a été décrétée journée de deuil national en mémoire d’un ancien président de la République, Yhombi Opango. L’ex-président congolais Jacques Joachim Yhombi Opango mort de coronavirus en mars dernier à France à l’âge de 81 ans. Son corps a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays pour être inhumé.

Les drapeaux étaient en berne toute cette journée de vendredi sur toute l’étendue du territoire congolais pour un hommage à cet ancien Chef de l’Etat. Mais toutes les manifestations non autorisées ont été interdites.

C’est l’esplanade du Palais des congrès qui a servi de cadre à la cérémonie d’hommage. Après l’hommage qui a duré un peu plus d’une heure, la dépouille de Yhombi Opango a été transférée à Owando, son fief du nord-Congo, où elle sera portée en terre ce samedi.

Jacques Joachim Yhombi Opango, a été président en République du Congo entre 1977 et 1979.

Congo-Insécurité : 9 « Bébés noirs » dans les filets de la police

Ils ont été interpellés dans l’enceinte d’un hôtel situé  au quartier Dimébéko, à Dolisie dans le Niari (sud) lors d’une opération de la police nationale.

La police congolaise a réussi à interpeller 9 personnes de l’association de malfaiteurs dénommée « Bébés noirs ». Il s’agit de Christ Osnel Eyengué, 18 ans, de nationalité congolaise, Fabrice David Mabiala, 28 ans, de nationalité congolaise, Céleste Jordan Mampaka, 28 ans, de nationalité congolaise, Rel Ancel Brice Biyo, 34 ans, de nationalité congolaise, Clauzel Evi Bakala, 21 ans, de nationalité congolaise, Liberman Ngangoué Nzitoussou, 27 ans, de nationalité congolaise, Exan Junior Mabiala, 21 ans, de nationalité congolaise, Crèche Christel Nkaya, 24 ans, de nationalité congolaise et Dominique Mangouahou-Mabo, 36 ans, originaire de la RDcongo.

C’est une nouvelle qui soulage les congolais, quand on sait que ces malfrats continuent de semer la terreur dans les quartiers. Désormais, le phénomène s’est généralisé dans presque toutes les grandes villes du Congo.

À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, voire Owando, le phénomène « Bébés noirs » devient de plus en plus inquiétant. Si les actions criminelles desdits malfrats restent marginales à Ouesso et Owando, dans les autres villes précitées, les agressions avec extorsion de biens ne se comptent plus.

En 2017, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko avait appelé les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les « Bébés noirs », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

Cette annonce fortement médiatisée a semblé sonner chez les bandits comme un défi. Depuis, ils sévissent avec autant de sadisme, mutilant leurs victimes.

Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l’encontre des lois et règlements de la République.