Congo-Covid 19 : les cas détectés dans sept établissements scolaires

Sept établissements scolaires publics et privés de Brazzaville et de Pointe-Noire ont été déclarés comme étant des foyers de coronavirus.

Des foyers de coronavirus ont été détectés dans sept (07) établissements scolaires publics et privés à Brazzaville et à Pointe-Noire. C’est écoles sont entre autres Lumumba, Saint-Exupéry, Ecole américaine, Remo, Thomas-Sankara à Brazzaville, Ecole 15 août 1963, Jean-Tchimbakala, Tchiamba et Mvoungou à Pointe-Noire. Cette nouvelle a été annoncée par le Sénat, mardi 05 janvier.

Dans son rapport, la Commission affaires juridiques et administrative (Caja) du Sénat, s’inspirant du dernier bulletin épidémiologique de la coordination de gestion de la covid-19, a relevé qu’au 1er janvier, 1162 personnes étaient détectées positives au coronavirus, dont 182 sont actuellement hospitalisées dans les sites de prise en charge et six en soins intensifs.

Le même rapport fait état de ce qu’à Brazzaville et Pointe-Noire, quelques établissements scolaires ont été identifiés comme des foyers de propagation de la pandémie. Les données publiées par la chambre haute du Parlement pointent aussi les bus « Mal à l’aise », l’Université Marien-Ngouabi et les marchés domaniaux comme foyers de contamination du coronavirus.

Dans les débats, il a été relevé  aussi qu’à Pointe-Noire quelques agents de l’Etat affectés à l’aéroport Antonio-Agostino-Néto pour réaliser les tests de dépistage covid-19 à toute personne venant de l’étranger, en ont fait un business. Ils réalisent les tests aux personnes, mais les font passer sans donner les résultats, après avoir reçu des pots de vin. A d’autres personnes, selon un sénateur qui a subi cette arnaque, ces derniers réalisent des tests PCR moyennant 35 à 50 mille F CFA, sans délivrer des reçus de caisse.

« Des fonctionnaires de l’Etat, au lieu de sécuriser les citoyens, privilégient leurs poches. Ceci est gravissime et ne peut pas être toléré. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités afin d’arrêter ces genres de comportements déviants car il s’agit ici de la santé des Congolais, parce que personne n’est à l’abri du coronavirus », a souligné le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Répondant à la question sur l’acquisition du vaccin, le ministre de la Justice et des Droits humains, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a fait savoir qu’une commission spéciale sera mise en place pour décider du type de vaccin à prendre.

Congo-Présidentielle 2021 : Kolélas conteste les membres de la Commission électorale

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est tout de même prêt à participer à la prochaine présidentielle de mars 2021.

L’année 2021 est une année électorale en République du Congo.  Selon les constitutionnels, la présidentielle se tiendra au plus tard le 21 mars 2021. Candidat malheureux à la présidentielle contestée de 2016, où il s’était classé deuxième au premier et unique tour derrière Denis Sassou-Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas est déjà prêt pour le prochain scrutin.

« Je suis candidat à la candidature de mon parti. Je suis prêt. Je me prépare et mentalement, je suis prêt. C’est au parti de me donner le quitus », a-t-il déclaré.

Mais cet opposant au régime de Brazzaville conteste la reconduction des membres de la Commission électorale, notamment celle de son président Henri Bouka, qui est également président de la Cour suprême.

Pour lui, celle-ci n’est pas du tout équitable : « C’est la même CNEI qui a été reconduite. À la tête de la CNEI, on a mis Henri Bouka, qui est en même temps juge et partie parce qu’il est également président de la cour suprême. C’est un refus de transparence, alors que le président de la République a dit dans son discours sur l’état de la Nation (le 23 décembre, ndlr) que nous allons à une élection transparente et apaisée. Elle sera transparente sans que la CNEI ait été composée équitablement ? », s’est plaint M. Kolélas.

Le dimanche 3 janvier dernier, Guy-Brice Parfait Kolélas a présenté son projet « ambitieux » sur la décentralisation effective du Congo. Notons qu’il attend encore l’investiture de son parti, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), mais cet homme politique a déjà le cœur à cette échéance capitale.

Congo : le CHU de Brazzaville reçoit une aide financière de la BDEAC

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a obtenu un prêt de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

Afin d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante, la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels.

Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité.

Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires.

Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHU-B d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHU-B publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHU-B a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Il a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHU-B constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Congo : la Fecofoot entend donner 12 millions de FCFA à chaque club de Ligue 1

Au cours de sa réunion du 28 décembre à Brazzaville, le comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) a fait cette annonce.

La Fecofoot promet d’octroyer une subvention de douze millions (12.000.000)  de francs CFA aux différentes équipes que compose la Ligue 1. C’est ce qui ressort de la réunion du comité exécutif de cette instance faîtière du football congolais, qui s’est tenue à Brazzaville le 28 décembre. Selon le communiqué final de la session du comité exécutif, cette subvention permettra aux équipes bénéficiaires d’organiser leur assemblée générale et de mettre en place une équipe des U-17. Cette annonce constitue, en effet, une véritable source de satisfaction pour les équipes congolaises qui subissent pleinement les effets de la pandémie à coronavirus, Covid-19.

A en croire le 1er vice-président de la Fecofoot, Jean-Didace Médard Moussodia, la mise en place des équipes des U-17 est un moyen susceptible de préparer la pépinière tout en garantissant la relève des joueurs actuels. Les membres du comité exécutif ont, par la même occasion, décidé d’élargir le fonds d’assistance financière aux entraineurs des équipes U-17 et équipes seniors du football féminin ainsi que l’attribution d’une indemnité mensuelle aux entraineurs des équipes nationales des dames.

Selon le président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas, il est nécessaire de marquer la rupture avec les anciennes méthodes d’organisation du football national. « J’invite le comité exécutif à examiner avec une attention particulière les points soumis à l’ordre du jour dont les conclusions  devraient marquer la rupture  avec les anciennes méthodes d’organisation de notre football », a-t-il signifié.

Congo : un avant-projet de loi pharmaceutique examiné par les professionnels du secteur

Les pharmaciens du Congo se sont réunis, du 26 au 28 décembre 2020, à Brazzaville, pour examiner un ensemble de textes.

La loi pharmaceutique en cours d’élaboration sera présentée aux autorités du secteur de la santé. Au nombre des innovations inscrites dans ce texte, il y a des aspects incluant la promotion de la pharmacopée congolaise, des médicaments traditionnels améliorés, des compléments alimentaires et l’exercice de la biologie.

Au Congo, le secteur de la pharmacie ne fonctionne qu’avec les vieux textes qui datent de l’époque coloniale. En 2010, les acteurs de ce secteur avaient tenté d’ébaucher en vain un texte devant régulariser la profession de pharmacien.

« Le monopole pharmaceutique est consacré aux pharmaciens et leur confère un certain comportement. L’exercice de la pharmacie doit être encadré. Depuis la libéralisation du secteur en 1988, il n’y a pas un texte fondamental qui stipule ce que le pharmacien doit faire. Nous avons le code déontologique; mais cette fois-ci la loi doit déterminer ce que le pharmacien doit faire », a indiqué Boniface Okouya, directeur de la pharmacie et du médicament.

La rencontre des pharmaciens a bénéficié de l’appui technique et financier de Catholic relief services (CRS), de l’OMS, du PNUD, du FNUAP et du Laboratoire Forever. Elle a permis de revoir plusieurs aspects du secteur de la pharmacie dont la préparation, la fabrication, le contrôle de la qualité, le conditionnement, la conservation, ainsi que la dispensation, même à titre gratuit, des médicaments et autres produits pharmaceutiques.

Signalons que l’adoption de ce texte comblera un vide juridique du secteur de la pharmacie au Congo.

Congo-Coronavirus : la population reconfinée du 25 décembre au 1er janvier

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %.

Les quelque cinq millions d’habitants du Congo-Brazzaville vont être reconfinés pour le 25 décembre et le 1er janvier face à un rebond relatif du Covid-19, ont annoncé mardi les autorités. Les 24 et 31 décembre « les bars et restaurants seront ouverts jusqu’à 19h », a ajouté le ministre de la Communication Thierry Moungalla, rendant compte sur les médias publics des décisions de la Coordination nationale de la gestion du coronavirus.

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %. Il y a actuellement 887 cas actifs, selon le ministère de la Santé. Un confinement général avait été décidé, du 31 mars au 18 mai, à l’apparition des premiers cas en provenance de France. Les deux principales villes du Congo, Brazzaville et Pointe-Noire, vivent sous couvre-feu (23h-5h en semaine) depuis fin mars. Le couvre-feu a été levé dans les autres villes du pays en octobre.

Les frontières, à l’exception des frontières aériennes, demeurent fermées. De l’autre côté du fleuve Congo, Kinshasa et l’ensemble de la République démocratique du Congo vivent sous le régime du couvre-feu depuis vendredi dernier (21h-05h). Dans la capitale de plus de 10 millions d’habitants, le couvre-feu entraîne des embouteillages encore plus denses que d’habitude.

L’ONG de défense des droits de l’Homme, la Voix des sans voix (VSV), a demandé aux autorités de repousser l’heure du couvre-feu de 21h à 23h00 face à la crainte de « contaminations massives » dans des transports en commun bondés et une hausse du prix des transports.

En Afrique centrale, la situation au Congo-Brazzaville contraste nettement avec celle au Gabon, considéré par l’OMS comme l’un des pays les plus exemplaires en matière de riposte face au Covid-19. A ce jour, le pays ne compte plus que 73 cas actifs au Covid-19 selon le dernier pointage effectué lundi par les autorités sanitaires (lire notre article).

Société Financière Africaine : la République du Congo est 28 État membre

A cette occasion, l’AFC se réjouit de soutenir les efforts déployés par le gouvernement congolais pour maximiser la valeur de sa vaste base de ressources naturelles.

La Société Financière Africaine (AFC) accueille la République du Congo comme son 28ème État membre, après l’exécution de l’Instrument d’Adhésion du pays par Gilbert Ondongo, ministre d’État en charge de l’Économie, l’Industrie et les Finances publiques le 20 octobre 2020. L’engagement du gouvernement congolais en faveur de la transformation économique structurelle et de la croissance inclusive est pleinement aligné avec la stratégie d’investissement dans l’écosystème et la valorisation de l’AFC. L’AFC se réjouit de soutenir les efforts déployés par le gouvernement congolais pour maximiser la valeur de sa vaste base de ressources naturelles et libérer tout son potentiel agricole, pour le bien-être de sa population, en favorisant la croissance et la diversification économiques, la création d’emplois et le développement durable.

Samaila Zubairu, président et directeur général de l’AFC, a fait les remarques suivantes sur l’annonce d’aujourd’hui : « J’ai le plaisir d’accueillir la République du Congo en tant qu’Etat membre de la Société Financière Africaine. La République du Congo, comme nombreux autres pays africains, a fait face cette année à une double crise humanitaire et économique. En réponse, le gouvernement a augmenté les dépenses liées à la santé et a déployé une série de mesures d’atténuation, qui ont contribué à contenir la crise. Pour l’avenir, l’AFC s’engage à soutenir la reprise économique du pays, présentant ainsi une stratégie d’engagement qui accroît la productivité grâce par la valeur ajoutée, favorise le développement durable et améliore la résilience économique globale ».

Commentant l’adhésion du Congo, le ministre Gilbert Ondongo a déclaré que « le Congo se félicite du partenariat des institutions multilatérales panafricaines telles que la Société Financière Africaine, pour stimuler son développement et sa croissance économique. Nous sommes ravis d’adhérer à la Société Financière Africaine, puisqu’elle a démontré son engagement dans le développement, le financement et la réalisation de projets d’infrastructure transformationnels, surtout au Congo où elle a soutenu la SNPC (Société nationale des pétroles du Congo). Nous aspirons à tirer parti de l’expertise d’AFC et de son approche axée sur les solutions pour nous lancer dans une nouvelle phase de croissance et de développement pour la République du Congo ».

Congo : plus de 180 000 personnes ont les pieds dans l’eau en fin d’année

Ce sont les habitants des zones situées le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, qui sont victimes d’inondations causées par les fortes pluies.

Plus de 180 000 habitants du centre et du nord-Congo passent leurs fêtes de fin d’année les pieds dans l’eau. Ces habitants, situés le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, sont victimes d’inondations causées par les pluies qui s’abattent sans cesse depuis le mois d’octobre dans le pays. Le gouvernement, qui a décrété l’état d’urgence humanitaire, s’apprête à déployer une assistance et invite les partenaires à le suivre.

De Makotimpko à Liranga, en passant par Mossaka ou Loukoklela, les humanitaires ont pu réaliser la cartographie des zones inondées au Congo-Brazzaville en utilisant souvent l’hélicoptère. Ce sont des zones difficiles d’accès. Les plantations, envahies par les eaux, ont connu une récolte prématurée ou ont été simplement perdues.

C’est en pirogue que de nombreux élèves sont partis de chez eux pour se rendre dans leurs écoles, afin de passer les compositions du premier trimestre. La situation est préoccupante selon Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’action humanitaire.

« À la date d’hier (dimanche 27 décembre), nous étions déjà à 180 000 persones affectées par les inondations. Nous avons déjà dépassé le seuil que nous avions atteint en 2019, quand nous parlions de 170 000 sinistrés », a-t-elle illustré.

Le gouvernement va déployer une assistance humanitaire au courant de la semaine. « Nous devons leur apporter une assistance d’urgence qui est constituée de vivres et non-vivres. Les non-vivres, ce sont en général des médicaments essentiels », a expliqué Mme Dinga Dzondo.

La quantité des produits à apporter aux sinistrés n’a pas été précisée, mais le gouvernement est convaincu qu’elle ne pourra pas couvrir tous les besoins.

Congo : un résumé de l’action sportive finale en 2020 de Premier Bet

Premier Bet regarde les grandes nouvelles sportives en décembre et ce qu’il faut surveiller.

Adieu la Ligue des champions… jusqu’en février

Les phases de groupes de la Ligue des champions sont terminées et le tirage au sort du prochain tour a créé des liens passionnants. Neymar affrontera Barcelone pour la première fois depuis qu’il a quitté le Camp Nou en 2017 – peut-il prendre le dessus sur son vieil ami Lionel Messi? Le champion actuel, le Bayern Munich, affrontera Lazio.

Il y a eu aussi de grosses pertes. L’Inter Milan a terminé quatrième du groupe B, remportant une seule victoire en six matches contre le Real Madrid, Monchengladbach et Shakhtar Donetsk. Ce résultat signifie qu’ils n’ont pas participé aux huitièmes de finale depuis 2011-12!

Pendant ce temps, Manchester United est tombé en Ligue Europa après avoir terminé troisième du groupe H. Cela est une surprise après que l’équipe d’Ole Gunnar Solskjaer ait battu le PSG et le RB Leipzig lors de leurs deux premiers matchs. Cependant, ils ont perdu trois de leurs quatre matches suivants pour terminer troisième du classement et affronteront désormais la Real Sociedad lors des huitièmes de finale de la Ligue Europa. Les Red Devils peuvent-ils gagner toute la compétition?

La pression monte en Premier League

Cependant, l’objectif des meilleures équipes anglaises revient désormais à la Premier League.

Les blessures infligées au duo défensif Virgil Van Dijk et Joe Gomez ont laissé la défense de Liverpool beaucoup plus faible, et une série de mauvais résultats à l’extérieur de la maison suggère qu’ils ne peuvent pas raviver l’étincelle qui les a vus gagner la ligue si facilement la saison dernière.

De même, nous n’avons pas encore vu le meilleur de Manchester City. L’équipe de Pep Guardiola a été les meilleurs buteurs de chacune des trois dernières campagnes, mais n’a pas encore atteint son potentiel en 2020-2021. Le retour de Sergio Aguero changera-t-il cela? Compte tenu de la qualité de ses coéquipiers, il n’est pas trop tard pour l’exclure de la course au Soulier d’or.

Cela pourrait-il ouvrir la porte à Tottenham pour remporter un premier titre en 60 ans? Harry Kane et Son Heung-Min défient Sadio Mane et Mo Salah pour leur titre de meilleur duo offensif de la ligue. Jose Mourinho sait comment devenir champion en Angleterre – il l’a fait à trois reprises.

La NBA est de retour!

Il y a encore de meilleures nouvelles en Amérique avec le retour de la NBA le 22 décembre! La saison dernière, les Los Angeles Lakers ont battu Miami Heat 4-2 en finale pour remporter leur 17e championnat grâce au MVP LeBron James. Les Lakers sont de retour en action le jour de l’ouverture de la nouvelle saison NBA alors qu’ils affrontent leurs rivaux locaux, les Clippers. Ce sont les deux seules équipes de la NBA qui partagent le même stade! Au moins, LeBron n’aura pas beaucoup à parcourir…

Jouez avec Premier Bet au Congo pour gagner un nouveau téléphone!

Premier Bet célèbre le début de 2021 en offrant un Samsung Galaxy A20 à dix heureux gagnants. Pour avoir la chance d’en réclamer un, jouez simplement sur Premier Congo Bet en décembre et recevez des billets pour le tirage!

Congo-Nkayi : deux individus arrêtés avec une pointe d’Ivoire

Ces deux hommes ont été interpellés par les agents de la brigade des Eaux et forêts de Nkayi et des gendarmes avec l’appui du projet PLAF.

Deux hommes ont été appréhendés par la police et ils avaient une pointe d’ivoire. Cette pointe d’ivoire saisie, pesant 1 kg, représentant un éléphant tué, espèce animale intégralement protégée.

Ces présumés délinquants fauniques ont été arrêtés le 12 décembre à Nkayi dans la Bouenza. Ils seraient des habitués du commerce illégal des produits de faune dans la Bouenza et de la Lékoumou. L’un des deux présumés trafiquants aurait acheté cette pointe d’ivoire à Sibiti auprès des braconniers. Il comptait la revendre à Nkayi auprès de ses potentiels clients. L’autre serait son complice qui l’aiderait dans ce trafic illicite dans la ville sucrière.

Les investigations se poursuivent afin d’interpeller tous les présumés délinquants fauniques qui ont joué un rôle dans cette affaire. Ils détiendraient d’autres produits dans d’autres localités. Les individus pris la main dans le sac avec une pointe d’ivoire sont poursuivis pour la détention, la circulation illégales et la tentative de commercialisation d’un trophée d’une espèce animale intégralement protégée (une pointe d’ivoire). Ces derniers répondront de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de francs CFA chacun.

Rappelons que l’éléphant bénéficie d’une protection absolue en République du Congo suivant l’arrêté de 1991 ainsi qu’un acte de la Conférence nationale souveraine.

 

Crise en Centrafrique : Brazzaville surveille la situation

Parmi les voisins de la République centrafricaine, le Congo est particulièrement concernés par cette crise. Comment voit-on cette crise du côté de ce pays.

Dans sa casquette de président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou Nguesso consulte les chefs d’États membres et notamment le Rwandais Paul Kagame qui vient d’envoyer des troupes à Bangui. C’est ce qu’a expliqué une source diplomatique à Brazzaville.

Notons que l’ex-Chef d’Etat centrafricain, François Bozizé avait été reçu il y a quelques semaines par Denis Sassou Nguesso. « Et on sentait chez lui la rage », confie ce diplomate à Brazzaville. Le président congolais lui aurait alors intimé « de ne pas mettre le feu à la maison ». La source diplomatique assure en revanche que contrairement aux rumeurs, il n’y a pas eu de coup de fil récent entre François Bozizé et le chef de l’État du Congo.

Congo : la BDEAC fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU-B

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) a obtenu ce prêt de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

La BDEAC a fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU de Brazzaville. Ce prêt va permettre d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante. Il faut noter que la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels. Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité. Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires. Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHUB d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHUB publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHUB a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

« L’obtention de ce prêt de la BDEAC va renforcer la nouvelle gouvernance du CHUB, déclare le Dr Denis-Bernard Raiche, Directeur Général du CHUB. Ces fonds vous nous permettre de réaliser d’abord des travaux de rénovation indispensables comme un meilleur accès à l’électricité, sans lesquels l’achat de nouveaux équipements serait inutile. Nous allons donc procéder par étape et améliorer progressivement notre offre de soins au service des patients Congolais. »

À propos du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB)

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Le CHUB a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHUB constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Congo : le budget de l’Etat 2021 arrêté à plus de 1 873 milliards FCFA

Les députés de l’assemblée nationale du Congo ont adopté, le 18 décembre 2020 à Brazzaville, la loi de finances 2021,  arrêtée en ressources et en dépenses.

Adoptées avec amendements dans un contexte particulier de crise, les recettes sont toutefois supérieures aux dépenses budgétaires, atteignant le montant de 229 milliards 392 000 000 FCFA pour le financement d’une partie du déficit de trésorerie de 660 milliards 100 000 000 FCFA.

Le solde de trésorerie de 430 708 000 000 FCFA sera à titre prévisionnel, financé par des apports, a indiqué la commission économie et finances qui a présenté le rapport. Le budget de l’Etat pour l’année 2021 est élaboré dans l’optique de la poursuite de la mise en œuvre du programme de facilité élargie de crédit conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) et les réformes économiques et financières au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Ces objectifs majeurs sont mis en œuvre, au plan national, dans un contexte de fortes incertitudes, marqué, d’après le rapport de la commission, par la crise sanitaire liée à la pandémie de Coronavirus et la persistance de la crise économique dans le pays.

En outre, les prévisions pour l’année prochaine reposent, entre autres, sur l’hypothèse de l’atténuation des effets de la crise sanitaire, l’augmentation progressive des cours du baril de pétrole et les retombées d’un assouplissement durable de la politique économique mondiale. Il s’ajoute à cela, l’effet des externalités positives du plan communautaire de relance économique adopté par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale et des différentes mesures de soutien de la croissance du gouvernement.

Malgré la reprise de la croissance dans le secteur pétrolier estimée à 5, 7% en 2021 contre 2,9% en 2020, la croissance économique nationale est prévue à 0,5%. Cependant, la politique budgétaire sera consacrée à la poursuite du rétablissement de l’équilibre macroéconomique, plus particulièrement des finances publiques.

Congo : une française condamnée à 10 mois de prison pour délaissement de mineur

Après avoir suivi toute la procédure, lancée en 2015, la femme d’une quarantaine d’année a obtenu l’adoption plénière en 2017.

Une Française a été condamnée jeudi par le tribunal correctionnel de Draguignan pour avoir abandonné l’enfant qu’elle venait d’adopter au Congo. Cette femme, âgée d’une quarantaine d’années et habitant Fréjus, a été condamnée à 10 mois de prison avec sursis pour délaissement de mineur. Cette information a été rapportée par nos confrères de Var Matin.

« Lors de la semaine que j’ai passée avec lui, il était ingérable, a tenté d’expliquer la Fréjusienne. Il fallait constamment le surveiller. Tout le temps, à chaque minute. J’ai senti qu’il serait finalement mieux à l’orphelinat qu’avec moi. », se justifie la dame

C’était en mars 2018, à Brazzaville, en République du Congo. Après avoir suivi toute la procédure, lancée en 2015, la mère adoptive a obtenu l’adoption plénière en 2017. L’enfant, âgé de 8 ans aujourd’hui, est ainsi devenu Français le 12 mai 2017.

Mais au tribunal, elle a expliqué ne pas avoir compris que les documents qu’elle envoyait au Congo officialisaient l’adoption. Elle est donc rentrée en France, seule.

L’enfant toujours au Congo

Son avocate, Me Juliette Bouzereau, a plaidé que « la prévention de délaissement » ne tenait pas dans la mesure où « la santé et la sécurité de l’enfant » étaient « assurées », celui-ci ayant été laissé dans l’orphelinat où il était déjà accueilli.

Me Muriel Gestas, qui défendait les intérêts de l’enfant en France, a souligné qu’il était aujourd’hui un ressortissant français coincé dans un orphelinat à Brazzaville. Elle souhaite qu’un juge aux affaires familiales prononce la déchéance d’autorité parentale et qu’il soit ensuite placé dans une famille d’accueil.

La Française, qui travaillait comme assistante sociale, est aussi interdite d’exercer une activité professionnelle en contact avec des mineurs. Elle n’a donc plus le droit d’exercer son emploi.

Congo-Coronavirus : en trois semaines les cas actifs sont passés de 809 à 1087

Pour les autorités, ce rebond de la maladie depuis le mois de novembre dernier, est la conséquence de l’inobservation des mesures barrière.

Au Congo, les cas actifs de coronavirus sont passés de 809 à 1087 cas actifs. En trois semaines, la maladie a gagné du terrain. C’est du moins ce qui en ressort du point fait au Parlement par le ministre de la Justice, Ange Aimé Wilfrid Bininga, jeudi 17 décembre, lors de la prorogation, pour la treizième fois, de l’état d’urgence sanitaire.

« Le virus est encore actif dans notre pays. Nous attirons l’attention de la population sur l’usage des mesures barrières, parce que nous sommes en train de perdre du terrain dans la bataille contre le coronavirus. Le rebond que nous constatons, depuis le mois de novembre, est la conséquence de l’inobservation de ces mesures » a déclaré le garde des sceaux.

A l’unanimité avec amendements, le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, l’état d’urgence sanitaire, pour la douzième fois. Celui-ci s’étend sur une période de 20 jours supplémentaire, depuis le 17 décembre 2020.

Pour ce qui est du couvre-feu, celui-ci reste cependant en vigueur de 23 heures à 5 heures du matin, de lundi à vendredi et de 20 heures à 5 heures, les samedis, dimanches ainsi que les jours fériés.

Congo : l’ACC est contre le non-respect des prix homologués sur les marchés

Le bureau exécutif national de l’Association congolaise des consommateurs (ACC) a fait ce constat et a tiré la sonnette d’alarme mardi 15 décembre 2020.

L’ACC a fait le constat selon lequel les prix homologués des biens et services ainsi que des denrées alimentaires ne sont pas respectés sur les marchés. Suite à ce constat, le représentant du bureau national de l’ACC Pointe-Noire et Kouilou, Boris Vivien Kiminou, a tenu à échanger avec  les représentants des entreprises et des pouvoirs publics. Appelées à s’exprimer sur la question, les sociétés concernées et les pouvoirs publics ont brillé de par leur absence à cet échange. La rencontre qui devait être interactive s’est transformée alors en une conférence de presse. C’était une occasion pour les membres de l’ACC de tirer la sonnette d’alarme sur les mauvaises pratiques qui obligent les consommateurs à une vie chère.

Notons que, les commerçants véreux profitent de la sous-information des consommateurs pour imposer leur prix. Pour un même produit, le prix est varié d’une boutique à une autre, d’un quartier à un autre ou d’un département à un autre. C’est pourquoi l’ACC, principale voix des consommateurs, a décidé de communiquer pour alerter les consommateurs à faire face à l’augmentation non justifiée des prix des denrées sur le marché. « Nous veillons à ce que le consommateur ne soit pas léser. L’Etat congolais a homologué les prix des denrées alimentaires, des services et des biens, il faudrait que ses consignes soient respectées sur le territoire national », a déclaré le président de l’ACC.

Malheureusement, l’association n’a pas le pouvoir de saisir ni d’arrêter le commerçant véreux. Son rôle est de sensibiliser les autorités qui ont le pouvoir d’arrêter ces abus.

Congo : le projet « Point of Care » validés par les experts

Ledit projet permettra de faire le diagnostic précoce du VIH chez les adolescents, les nourrissons exposés nés des mères infectées.

A Brazzaville, mardi 15 décembre 2020, les documents stratégiques pour la mise en œuvre accélérée du projet dénommé « Point of Care » ont été validés. Le projet aidera le Congo à réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici 2030. C’est du moins ce qu’a expliqué le représentant adjoint du Fonds des Nations unies pour l’enfance (l’Unicef) bureau pays, Andres Lopez. Pour lui, c’est une stratégie combinée à d’autres programmes axés sur la délégation des tâches, la prévention du VIH des adolescents et bien d’autres.

La stratégie « Point Care » a démarré en 2019 et prendra fin en 2021. Il s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le Congo à accélérer l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de l’accès aux traitements antirétroviraux chez les enfants et les adolescents.

Les discussions ont eu lieu  entre les cadres du ministère de la Santé,  les partenaires techniques et financiers lors de l’atelier organisé par le Programme national de lutte contre le sida, ouvert par le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Florent Balandamio.

L’objectif  a été de contribuer à la mise en œuvre effective du projet de passage à l’échelle de la stratégie.  L’atelier visait à développer le plan d’assurance de la qualité des produits du VIH, stimuler la prévision de la demande nationale des besoins en produits sur la base des objectifs de l’Unicef et partager les informations supplémentaires.

Le Dr Valerie Kouraï, personne ressource au Programme national de lutte contre le sida, a donné à cette occasion une communication sur le thème « Situation, défis et perspectives ». L’oratrice a rappelé le taux de prévalence nationale à 3,2%, la féminisation de la maladie avec des nouvelles infections en augmentation à 25% et la prévalence de la femme enceinte à 10%.

Elle a souligné l’importance de la prévention primaire et des grossesses non désirées, du dépistage pour les bébés à six mois et à neuf mois pour le traitement, ainsi que celui du conjoint. Par contre, elle a déploré la faible fréquentation des femmes infectées dans les centres de santé, l’insuffisance des ressources financières et techniques.

A son tour, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Florent Balandamio, a rappelé que le Congo s’est aligné comme d’autres pays retenus de l’Unicef afin d’introduire et d’intensifier le diagnostic précoce du VIH au point de départ, test de soins dans les structures de santé.

Congo-Pnud : le programme cadre 2020-2024 évalué à 17 milliards FCFA

La session bilancielle de la première année de mise en œuvre de ce programme a été lancée mardi 15 décembre 2020, à Brazzaville.

La ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale,  Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et le représentant du Programme des  Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop,  ont ouvert, le 15 décembre à Brazzaville, la session bilancielle de la première année de mise en œuvre du programme cadre de coopération 2020.

Le programme cadre 2020-2024 avait été approuvé en juillet 2019 par le Conseil d’administration du Programme des Nations unies pour le développement. Celui-ci est évalué à 17 milliards de francs CFA, soit environ 31 millions de dollars américains. La session bilancielle de la première année a été lancée le 15 décembre à Brazzaville.

Les agents du Pnud et les cadres Congolais vont examiner conjointement les progrès, les performances programmatiques, l’identification des  principaux goulots d’étranglement, ainsi que des activités clés en 2021 impactant la mise en œuvre de ce programme. Les deux parties étudieront également les possibilités de renforcer la concertation entre les différents acteurs, le partenariat et la mobilisation des ressources ainsi que d’exploiter les synergies et  les complémentarités avec les autres partenaires pour une appropriation nationale du programme cadre de coopération.

« A travers le programme cadre de coopération, le Pnud s’est engagé auprès du gouvernement à contribuer au développement national intégré sur la base de la mise en œuvre de deux piliers interdépendants qui traitent simultanément des défis liés à la gouvernance et à la consolidation de la paix et à la diversification économique durable, à la résilience des institutions et des communautés vulnérables,  au changement climatique et aux crises », a indiqué Maleye Diop.

La première année de mise en œuvre de ce  programme est impactée par la pandémie du coronavirus. Ainsi, le représentant résident du Pnud assure que les défis de mobilisation des ressources deviennent prioritaires et obligent à fournir des efforts supplémentaires tant  au niveau national que des partenaires.

Pour sa part, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a assuré que le Congo va de l’avant dans la mise en œuvre du programme car, a-t-elle renchéri,  le gouvernement avait signé avec le Pnud deux projets en phase avec le Plan national de développement(PND  2018-2022), intégrant les axes d’intervention du programme de coopération.

Selon elle, le premier conclu le 9 juillet 2020 pour une durée de 6 mois porte sur  un « appui à la localisation des ODD et au renforcement des capacités de planification et de suivi-évaluation des politiques publiques ». Le second, pour une durée de quatre années consécutives, conclu le 13 octobre 2020, dénommé : « programme d’appui au renforcement de la bonne gouvernance en République du Congo » et un autre projet en phase avec le PND 2018-2022, pour une durée de quatre années, conclu le 13 octobre 2020 intitulé : « programme de diversification économique et de promotion de la résilience des communautés et des institutions vulnérables aux changements climatiques ».

Congo-Moungali : plus de 6.900 ménages reçoivent une allocation Covid-19

C’est la somme de 50.000 franc CFA qu’a reçu chaque famille de Moungali à partir du 11 décembre 2020.

La ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a indiqué le 11 décembre 2020 à Brazzaville que l’allocation Covid-19 de 50.000 francs CFA que percevaient les ménages vulnérables de Moungali, dans le 4e arrondissement, n’était pas à partager avec ceux qui les auraient aidés dans l’aboutissement du processus.

« L’argent que vous allez recevoir est pour vous et les membres de vos familles. Il ne s’agit pas de donner une quote-part ou un pourcentage à un quelconque agent d’une administration donnée. Vous n’avez rien à donner en contrepartie. La totalité des 50.000 francs CFA vous revient », a dit Antoinette Dinga Dzondo lors du lancement des paiements de l’allocation Covid-19 aux ménages retenus de Moungali.

Au total 6.911 ménages vulnérables des neuf (9) quartiers du quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali, percevront l’allocation Covid-19 pendant 10 jours.

Pour passer aux guichets de l’agence de paiement Charden Farel le ménage doit avoir son nom sur la liste affichée à la mairie, à la circonscription d’action sociale ou au siège du quartier. « Avoir reçu un SMS venant de l’agence de paiement indiquant le nom et le code du bénéficiaire, le montant de 50.000 francs CFA à percevoir et le lieu de paiement », a souligné Hugues Saturnin Kibangou, responsable du suivi et évaluation du projet Lisungi.

Le ménage doit se munir d’une pièce d’identité valable ou expirée de moins de 10 ans. Seuls les réfugiés doivent avoir toutes les pièces en cours de validité.

Gisèle Maloumbi s’est dit satisfaite après avoir perçu les 50.000 francs CFA. « Dès que j’ai reçu le message, j’ai repris espoir et je me suis dit que finalement l’attente a pris fin. C’est une somme que nous attendons depuis le confinement », a-t-elle dit.

Le paiement des ménages de Moungali qui commence le 11 décembre 2020 intervient après celui des populations de Poto-Poto, Kintélé, Ouenzé, Bacongo, Makélékélé et Talangaï.

 

Congo : les retraités de la CRF réclament 28 mois de pensions impayés

Une situation qui met en mal plus de 420000 citoyens congolais dont les conditions de vie sont liées à la pension de retraite.

Les retraités de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires (CRF) accusent des retards de paiements de leur pension retraite. Il faut tout de même le signaler ce n’est pas un fait nouveau, ça fait longtemps que ça dure. Ces retraités réclament plus de 28 mois d’arriérés de pensions.  Notons que cette situation met en mal plus de 420000 citoyens congolais qui dépendent de cette pension de retraite.

Les temps sont durs pour les retraités parce que la CRF n’arrive plus à leurs verser les prestations pour lesquelles ils ont cotisé toute leur vie.

Rappelons qu’en mars 2018, les retraités avaient écrit au président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour lui demander la création, lors du prochain remaniement du gouvernement, d’un Ministère dirigé par eux-mêmes.

L’incapacité de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires à verser aux retraités serait certainement due à la crise économique que traverse le pays à cause de la chute des coûts du pétrole.

Congo : la France finance à hauteur de 5,247 milliards FCFA un projet éducatif

La France, le Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé, le 9 décembre à Boko, au lancement du projet d’Appui au Réseau des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (ARCEFA).

A la cérémonie de lancement des activités, les trois parties ont été représentées, respectivement par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes, l’ambassadeur de France, François Barateau, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini.

« Alors qu’avec la crise économique et sanitaire actuelle les difficultés se sont amplifiées, une priorité majeure de l’action de la France est d’offrir à la jeunesse congolaise l’opportunité de se former et de s’insérer dans le monde du travail », a souligné l’ambassadeur de France.

D’un montant de 5,247 milliards FCFA, soit huit millions d’euros, le projet est financé dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la France et la République du Congo.

D’après un communiqué de l’ambassade de France, le projet s’inscrit dans le cadre des orientations prioritaires de la France au Congo, au bénéfice de la jeunesse congolaise. « Il concrétise un axe majeur de la feuille de route franco-congolaise éducation, enseignement, recherche, signée en septembre 2019, par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron ».

Le programme a pour objectif de faire des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) existant, implantés à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, un réseau d’établissements de référence pour la formation des ouvriers qualifiés dans les secteurs porteurs de l’économie nationale, notamment les métiers agricoles, de services, de la maintenance industrielle, du BTP et de la mécanique automobile. Des outils pédagogiques et numériques modernes et adaptés y seront déployés.

Par ailleurs, un nouveau CEFA sur les métiers ruraux sera construit prochainement à Boko dans le département du Pool, important vivier agricole du pays, précise le texte. À ce sujet, l’ambassadeur de France a souligné « l’engagement de la France aux côtés du Congo, de ses territoires et de ses populations rurales, pour promouvoir l’économie verte, les ressources naturelles et une trajectoire de développement durable davantage ancrée au niveau local ».

À cet effet, plusieurs autres programmes financés par la France sont en cours de démarrage ou de préparation, en particulier le Projet d’appui à la relance du secteur agricole, le Projet paysage forestier Nord-Congo ou bien encore le programme Utilisation durable des terres, en lien avec l’Initiative pour la forêt en Afrique centrale (CAFI).

Enfin, le programme ARCEFA, précise le texte, permettra « de renforcer le cadre institutionnel et partenarial de la formation professionnelle au Congo, en contribuant notamment à son financement pérenne et à la participation active du secteur privé et des professionnels ».

Le projet ARCEFA sera mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, avec l’appui de l’opérateur Expertise France.

« Une fois de plus, ce projet traduit toute la vitalité du partenariat de long terme entre la France et la République du Congo, au profit des populations », a assuré l’ambassade de France.

Congo : la construction des campus professionnels est annoncée

C’est un projet que veut initier l’Italie qui pourrait être effectif en juin 2020, et mobilisera environ 250 millions d’euros.

La délégation italienne conduite par le Premier ministre honoraire, Massimo D’Alema,  a présenté aux syndicats patronaux congolais, le 7 décembre à Brazzaville, le projet de construction des  campus professionnels dans tous les départements du pays.

Le projet de construction des campus professionnels mobilisera un financement d’environ 250 millions d’euros. Piloté par le ministère de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, ce projet pourrait être effectif en juin prochain.

Massimo D’Alema a indiqué  qu’il  consiste à développer le Congo. « Les infrastructures sont plus importantes pour le développement d’un pays. L’enseignement professionnel peut contribuer à la formation des cadres de qualité dans les différents domaines où il y a une grande possibilité de coopération dans le domaine technique, de l’agriculture et bien d’autres », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’Italie est en train d’étudier d’autres possibilités de coopération avec ses partenaires. Elle cherche des formules de financement à travers la participation des institutions financières internationales et privées ainsi que des gouvernements.  « L’Italie est prête à travailler avec le Congo sur un projet concret », a  laissé entendre le Premier ministre honoraire.

La présentation du projet a été faite aux syndicats patronaux en présence du ministre de l’Enseignement technique, professionnel,  de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint- Eudes et le président de la  Chambre  de commerce de Brazzaville,  Paul Obambi.

Le ministre congolais a expliqué,  à cette occasion,  que ce projet résulte de l’ambition du chef de l’Etat à construire deux grands campus professionnels avec internat respectivement dans la partie Nord et Sud du pays. Ces infrastructures seront  chargées de la formation professionnelle et qualifiante.

Au niveau des départements, a-t-il poursuivi,  l’implantation des centres d’apprentissage professionnel tient compte des spécificités économiques et techniques.

De son côté, le président de la Chambre de  commerce de Brazzaville a énuméré les differents  centres de formation nécessaires  pour faire le relai entre la formation professionnelle et  la chambre de commerce.

Au terme de la cérémonie, le président du collectif des opérateurs économiques du Congo, Josaphat-Roger Obesse, a relevé  l’importance des investisseurs dans un  pays. « La présentation du projet sur la construction des campus dans deux axes différents est une bonne chose. Mais ce qui nous intéresse est la participation des entreprises congolaises dans ce projet parce que nous voulons d’un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il souligné.

Gaz à effet de serre : validation de l’inventaire des émissions du Congo

Les travaux de l’atelier de validation de l’inventaire national des gaz à effet de serre ont été ouverts le week-end dernier à Brazzaville par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la troisième communication de la République du Congo à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L’objectif étant de finaliser et valider l’inventaire national des gaz à effet de serre.

« Les travaux qui s’achèvent ce jour marque une étape importante, non seulement dans le cadre de la préparation de la troisième communication nationale de notre pays, mais aussi dans le processus de révision de notre contribution déterminée nationale (CDN), laquelle, comme je n’ai cessé de rappeler, doit se fonder sur les conclusions de notre communication nationale », a déclaré la ministre Arlette Soudan Nonault.

Elle a estimé que les résultats de cet atelier « serviront de base pour les projections futures des mesures d’atténuation d’émissions des gaz à effet de serre tant pour la troisième communication nationale que pour la CDN en révision, projections qui inévitablement impliqueront des décisions d’ordre politique ».

Par ailleurs la ministre en charge de l’Environnement a souligné que les conclusions de cette rencontre vont aider à la prise « des décisions éclairées et permettront à notre pays d’honorer ses obligations vis-à-vis de la CCNUCC. ».

En vue de permettre d’utiliser à bon escient les résultats de cet inventaire national des gaz à effet de serre, elle a rappelé aux participants que les conclusions de cet atelier visaient à assurer un contrôle qualité des informations ou données utilisées dans chaque secteur avec la participation des fournisseurs de données ; développer les tendances historiques pour tous les secteurs ; finaliser les rapports sectoriels d’inventaire de gaz à effet de serre ; valider le rapport national avec toutes les parties prenantes nationales.

Notons que cet atelier a été organisé avec l’appui des États-Unis d’Amérique.

Congo : l’Union européenne entend apporter son appui aux agriculteurs

L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, a promis le 4 décembre dernier l’appui de son institution au programme de renforcement des capacités des chaînes de valeurs agricoles nationales.

L’Union européenne entend soutenir les agriculteurs congolais. L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula a exprimé cette volonté de son institution en présence du coordonnateur national des réseaux et associations de la société civile œuvrant sur la gouvernance démocratique et électorale (Coraged), Céphas Germain Ewangui.

Le diplomate européen s’est félicité de l’amélioration du climat des affaires au Congo. Il a assuré que son institution va mobiliser un fonds de quinze millions d’euros pour soutenir la filière manioc en République du Congo.

« Nous travaillons sur le renforcement des capacités dissipées sur les nouveaux projets qui seront lancés. Nous avons des programmes de renforcement des capacités entrepreneuriales, pour soutenir la chaîne de valeurs dans l’amélioration du climat des affaires », a indiqué Raul Mateus Paula.

Après avoir visité la Maison de la société civile, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne a fait savoir que beaucoup de travail restait à faire pour reformer le secteur de la société civile.

Il a souligné la nécessité d’une formation adéquate pour les membres de la société civile congolais et insisté sur la mobilisation des jeunes pour améliorer l’éducation, adapter les jeunes aux nouvelles réformes pour assurer la diversification de l’économie congolaise.

« Améliorer les capacités des organisations de la société civile, soutenir les ONG et la société civile fait partie des sujets auxquels l’union européenne travaille. Bien que la société civile connait des avancées significatives, elle a encore de nombreux défis à relever », a-t-il dit.

COP26 : le Congo et la Grande Bretagne échangent sur les préparatifs

Le sujet était au centre de l’échange par visio-conférence entre le ministre congolais du tourisme Arlette Soudan-Nonault, et le ministre britannique de l’Environnement, Lord Goldsmith Of Richmond Park.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec Lord Goldsmith Of Richmond Park, ministre britannique de l’Environnement, Alimentation et Affaires rurales par visio-conférence.

L’entretien entre ces deux personnalités a porté sur la problématique de l’opérationnalisation de la CCBC et de son instrument financier le Fonds bleu, la préparation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow ainsi que la problématique des tourbières de la cuvette centrale.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette opportunité pour présenter à son homologue l’ambition des chefs d’État des pays membres de la CCBC pour concilier les changements climatiques et le développement économique, exprimée par la mise en place du Fonds bleu à l’initiative du président de la République, chef de l’État, président de la CCBC, Denis Sassou N’Guesso.

Quant aux préparatifs de la COP26 qui se tiendra à Glasgow, la coordonnatrice technique de la CCBC, a plaidé pour la prise en compte de la problématique de la CCBC dans l’agenda de ce grand rendez-vous planétaire.

A son tour, le ministre britannique a rassuré Arlette Soudan-Nonault de son implication personnelle afin que soit prise en compte la demande du Congo pour promouvoir le Fonds bleu qui les intéresse vivement.

Lord Goldsmith Of Richmond Park a souhaité également qu’une commission entre États soit mise en place pour un accompagnement par la Grande-Bretagne, en vue d’une gestion durable des tourbières situées au cœur des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

Congo : les travaux de la voie d’accès à la mairie de Mfilou bientôt achevés

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, a visité le 3 décembre quelques chantiers.

« Nous avons visité cette route de Mfilou et nous pouvons dire que c’est un soulagement. On peut être sûr cette fois-ci que cette voie va être enfin achevée et ouverte à la circulation », a déclaré le ministre Jean Jacques Bouya.

Il a également visité les travaux de construction du marché Soukissa dans le cinquième arrondissement et de pavage des voiries urbaines au quartier Moukondzi-Ngouaka à Makélékélé qui s’exécutent dans le cadre du projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires, sans oublier le chantier de la route de la corniche de Brazzaville.

A Soukissa, l’ouvrage est déjà assez avancé. Il est question de construire un bâtiment plain-pied, d’une architecture simple et moderne, totalement couvert et ayant une emprise au sol de près de 3850 m2.

Les travaux du marché Soukissa sont exécutés par l’entreprise Erico sous l’expertise du bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics. Ce marché sera doté de 648 tables en béton, 14 boutiques, deux boucheries, un restaurant, une bâche à eau de 50 mille litres, une citerne de mille litres, un réseau d’assainissement, un bloc d’infirmerie. Il sera livré le 31 janvier à en croire les experts.

Le chantier de pavage des voiries du quartier Moukondzi-Ngouaka sont exécutés par la société Stécole corporation. Pour cette première phase, onze rues sont concernées dont huit se trouvent déjà en chantier.

« Ce projet des quartiers dits précaires est exceptionnel et nous le partageons avec la Banque mondiale et les différentes collectivités notamment la maire de Brazzaville et celle de Pointe-Noire. C’est un projet participatif qui a un regard sur les quartiers précaires en les dotant des biens collectifs tels que les marchés. Ce sont des activités à haute intensité de main-d’œuvre. Les travaux sont en cours et l’assainissement se fait un peu partout. », a expliqué le ministre Jean Jacques Bouya.

Concernant le chantier de la route de la corniche de Brazzaville, il a fait savoir que « … les travaux se déroulent bien et sont de grande envergure. S’il n’y avait pas cette pandémie difficile on aurait pu finir en temps et avant la fin de l’année. Malheureusement, on va peut-être pouvoir tirer un tout petit peu en longueur en espérant finir d’ici le mois de février. L’entreprise est à pied d’œuvre et nous sommes satisfaits de ce que nous voyons ».

Congo : vers la construction d’une deuxième raffinerie à Pointe-Noire

Le projet qui vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés aura une capacité de 2,5 millions de tonnes par an.

Le Congo va se doter d’une deuxième raffinerie dans la ville de Pointe Noire, grâce à une convention de financement signée avec la société chinoise Beijing Fortune Dingheng. D’une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, le projet vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés. Mais, les experts appellent à la bonne gouvernance et surtout au respect de l’environnement.

Il est difficile de trouver du pétrole lampant dans les stations-service de Brazzaville. Certaines stations ont même supprimé les pompes de livraison de ce produit. La Congolaise de raffinage (Coraf), première raffinerie opérationnelle depuis 1982, ne couvre que 70% des besoins du pays qui va se lancer dans la construction d’une deuxième raffinerie.

Alphonse Obami, conseiller des missions, chargé de l’aval pétrolier au ministère des hydrocarbures : « Selon nos estimations, il serait fort probable qu’au premier trimestre 2021 les travaux de cette deuxième raffinerie commencent. »

Alphonse Obami explique les raisons qui poussent les autorités à monter cette deuxième raffinerie. « C’est pour répondre aux besoins croissants de notre industrie et aux besoins croissants de notre population en carburants. » Elle pourrait jouer un rôle plus important. « Nous sommes rassurés, nous exporterons les produits pétroliers dans la sous-région, et pourquoi pas sur le marché mondial. »

Le montant de la convention de financement de cette raffinerie modulable, qui sera implantée dans la zone économique spéciale de Pointe-Noire, n’a pas été révélé. Ses caractéristiques ont été présentées par Sen Shao, représentant de la société chinoise : « La société envisage d’installer une raffinerie, qui aura une capacité nominale de raffinage de 2 500 000 tonnes/an. Le modèle-type est celui d’une raffinerie modulable dont les produits finis seront principalement les essences et gazoles de qualités supérieures, les gaz de pétrole Liquéfiés, les fiouls légers, les pétroles lampants. », affirme M. Shao.

Coordonnateur national de la Campagne « Publiez Ce Que Vous Payez », Christian Mounzéo reste quant à lui préoccupé par la gouvernance et la gestion de l’environnement : « Il est utile de solder avant tout l’ensemble des problèmes en ce qui concerne la gouvernance de cette filière (du pétrole NDLR). Par ailleurs, n’oublions pas qu’il y a une réputation pour les entreprises asiatiques, chinoises notamment, qui sont d’une certaine façon peu soucieuses des préoccupations des questions liées à la gestion de l’environnement. »

En termes de raffinage, le Congo n’utilise officiellement que 10% de sa production pétrolière estimée entre 300 000 et 350 000 barils par jour.

Congo : le parking de l’aéroport de Maya Maya est désormais payant

Cette décision appliquée depuis le 1er décembre 2020, a pour objectif de sécuriser l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville.

La compagnie en charge des aéroports du Congo (Aerco) a pris la décision de rendre payant à partir les parkings pour les usagers de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville. Cette nouvelle décision vise à « fluidifier et sécuriser » le site.

Les tarifs varient en fonction de la durée du véhicule au parking. Une heure est facturée à 500 francs CFA. La grille tarifaire journalière au-delà de 24 heures est soit 500 francs CFA par jour, et 74600 francs CFA pour 30 jours.

La société Aerco a réaménagé le parking public de l’aéroport international de Brazzaville selon les normes de dernières générations. Ce lieu est maintenant doté d’un système automatisé permettant de réguler le stationnement des véhicules, levier essentiel pour la sécurité et la sûreté dans les espaces publics des aéroports.

Congo : les motos-taxis interdits à la circulation à Brazzaville

La police nationale a interdit aux taxis- motos de circuler dans la capitale congolaise, Brazzaville, depuis le 1er décembre 2020.

La direction générale de la police sous l’autorité du colonel Delphin Didas Yobi avait déjà échangé sur ce type de transport avec les syndicats des transporteurs en commun le 24 novembre dernier. Après cet échange, la police a fait un recadrage de la situation en interdisant ce nouveau type de transport dans les grandes villes notamment à Brazzaville jusqu’à ce qu’il soit réglementé.

Brazzaville compte près de 1000 motos-taxis. Ils ont pratiquement envahi ce secteur au point où à Brazzaville ce sont eux que l’on rencontre pratiquement à 60% dans le secteur du transport.

Des centaines de jeunes se sont lancés dans cette activité du secteur informel, sans permis de conduire pour la plus part, ils transportent les populations à longueur de journées sans avoir au préalable reçu des notions élémentaires du code de la route.

Ces motos taxis permettent aussi de pallier les problèmes d’embouteillage car elles peuvent facilement se faufiler entre des voitures ordinaires et les taxis, mais aussi la dégradation avancée des routes dans certains quartiers de Brazzaville. Leur tarif (la course varie ente 500, 1000 voire 1500 francs CFA) et leur rapidité amènent également plusieurs personnes à les emprunter dans une ville où les activités économiques battent intensément leur plein.

Congo-VIH/SIDA : 89.000 personnes vivent avec cette maladie

Ce chiffre a été donné à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA qui se célèbre tous les 1er décembre de chaque année.

En République du Congo, le nombre de personnes vivant avec le VIH est de 89.000 dont 82.000 adultes de plus de 15 ans, soit 92% et 7000 enfants, soit 8% de 0 à 14 ans. On note que les femmes présentent un taux de prévalence supérieur à 3,7% pendant que les jeunes de 15 à 19 ans présentent un taux de prévalence estimé à 2,63%.

Les nouvelles infections baissent lentement. Les estimations montrent que 5300 nouvelles infections ont été enregistrées soit 1200 enfants et 4100 adultes. Chez les adolescents et jeunes de 15 à 24 ans, le nombre de nouvelles infections est 4 fois plus élevé chez les filles que chez les garçons. Le taux de prévalence des femmes enceintes est estimé à 3,6%.

La proportion des femmes reçues en consultation prénatale dépistées séropositives au niveau national se situe à 2,2% en 2019. La prévalence chez les professionnelles du sexe est en augmentation. Elle est passée de 7,5% en 2012 à 8,1% en 2018. Chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux a doublé respectivement de 26,1% à 41,2%.

En ce qui concerne, les personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique selon les statistiques de l’année 2019 à 50%. Celles vivant avec le VIH étaient sous traitement antirétroviral représentent 25% et 17% des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral avaient une charge virale indétectable.

L’analyse des données épidémiologiques, estime le gouvernement, nécessite un changement de l’échantillon en orientant les efforts afin de relever les défis dans la mise en œuvre de la prévention combinée, la couverture de soins chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, la pérennisation des intrants de dépistage du VIH et des thérapies antirétrovirales pendant la grossesse et l’allaitement.

L’engagement pris par le gouvernement en vue d’atteindre les objectifs 90-90-90 et de mettre fin au SIDA d’ici 2030 a permis d’élaborer des plans. Parmi ceux-ci, le plan d’accélération de l’atteinte des cibles vers 90-90-90 pour la période 2019-2020, le cadre stratégique national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles 2019-2020 et le plan stratégique national de prévention du VIH chez les adolescents et jeunes pour la période 2020-2024.

Cette année, la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA était placée sur le thème « solidarité mondiale et responsabilité partagée ».