Congo : le gouvernement veut renforcer l’offre en eau potable

C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un montant de 135 milliards de Fcfa.

 

Le gouvernement congolais veut mettre en œuvre des actions pour un renforcement de l’offre en eau potable. Le projet se fera en partenariat avec l’Italie. L’annonce a été faite mercredi 18 septembre à Brazzaville, lors de la troisième « Quinzaine du gouvernement », par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un coût total de 135 milliards de Fcfa, aura trois phases. La première phase prévoit la construction d’ici 2025, des unités compactes de potabilisation d’eau devant desservir Brazzaville, Kibina, Kombé, Madibou, Mafouta, Massissia, Ngangalingolo et les zones environnantes.

Pour ce qui est de la 2eme phase de ce plan, elle démarrera en 2026 et couvrira plusieurs arrondissements et quartiers, parmi lesquels Mfilou, Kitsoundi, Diata, Mayanga, Oms, la Base, la Poudrière et Batignolles. La phase 3 quant à elle, prévue pour l’exercice budgétaire 2027, concerne les quartiers Caserne militaire et les quartiers environnants,

Ce plan triennal vient résoudre les difficiles d’approvisionnement d’eau portable dont font face les congolais.

Congo : Christian Grégoire Epouma reste à la tête de l’Apeec

Il a été reconduit au poste de président national chargé de l’orientation, la coordination et du contrôle de l’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec).

 

Les délégués de l’Apeec ont reconduit jeudi 19 septembre à Brazzaville Christian Grégoire Epouma, à la tête de l’Apeec. C’était en faveur des travaux du congrès organisé du 17 au 19 septembre sur le thème « Parents d’élèves et d’étudiants, approprions-nous les recommandations issues des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche et impliquons-nous dans l’œuvre de la refondation du système éducatif congolais ».

Pendant 05 ans, Christian Grégoire Epouma préside le bureau coordonnateur national de neufs membres composés d’un 1er vice-président chargé de la coopération, gestion des projets et prospectives, Victor Ongagna, et trois autres vice-présidents chargés respectivement des trois secteurs de l’enseignement ainsi que de deux secrétaires et deux trésorières.

L’Apeec a également procédé à l’élection des organes dirigeants avec la mise en place du Commissariat aux comptes. La présidence est assurée par David Fernand Aya suivi d’un vice-président Boma-Li-Poaty, un secrétaire et deux membres.

Au cours des travaux du congrès de l’Apeec, les participants ont émis des souhaits. Notamment sur l’obtention du statut d’utilité publique par l’Apeec, la problématique de l’opérationnalisation du siège , le fonctionnement effectif des comités de gestion dans les établissements scolaires, la révision de l’accord-cadre signé entre le gouvernement et l’Apeec le 29 octobre 2018, la clarification de la question relative à la suppression ou non du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) par le gouvernement ainsi que l’application stricte de la mesure  gouvernementale sur la suppression des contributions parentales.

Congo : les mairies invitées à s’approprier le SIFEC

Le gouvernement s’est engagé à mettre en place il y a deux ans un système intégré des faits d’état civil (SIFEC).

 

Le projet vise à digitaliser et numériser les actes de naissances, de mariages et de décès.

« Le gouvernement s’est engagé à lancer un projet ambitieux dénommé système intégré des faits d’état civil en sigle SIFEC il y a deux ans, pour digitaliser et numériser les actes de naissance, de mariage et de décès. Ce projet fédérateur prend en compte des données électroniques, afin de permettre aux fournisseurs et consommateurs de l’identité de s’interagir et offrir à chaque citoyen une identité bien plus qu’un non, une appartenance ou une citoyenneté », a fait savoir Michel Kayou, conseiller administratif du ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local. Il s’exprimait à l’occasion de la journée internationale de l’identité lundi 16 septembre dernier.

Pour le chef de projet, Gildas Obela, le SIFEC réduire la fraude des pièces d’état civil, uniformisées les actes de naissance, assurer l’interopérabilité, l’authenticité des actes de naissance.

Les maires ont été sensibilisé sur l’importance de s’approprier système intégré des faits d’état civil (SIFEC). Selon une étude menée par la communauté ID4Africa, Plus de 850 millions de personnes dans le monde n’ont pas d’identité légale

Congo : deux présumés trafiquants fauniques devant la justice

Interpellés pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant, ces deux hommes seront jugés ce jeudi 19 septembre, dans la ville d’Owando.

 

Les deux présumés trafiquants avaient été pris en flagrant délit de détention de deux grands sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant. Selon des sources concordantes, le premier aurait acheté ces écailles dans plusieurs villages du département de la Sangha où il a participé aux travaux d’installation de la fibre optique. Le second, quant à lui, s’est procuré sa quantité d’écailles dans les villages environnants de Ouesso.

Ces présumés délinquants auraient camouflé ces écailles et griffes de pangolin géant dans les roues de secours des véhicules pour déjouer la vigilance des contrôles des agents des Eaux et Forêts qui s’effectuent entre Ouesso et Owando.

La justice désapprouverait, entre autres, la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux grands sacs d’écailles et griffes de pangolin géant. Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Rappelons qu’en République du Congo, le pangolin fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Congo : la BAD va apporter son soutien dans la mise en œuvre du Padc

La Banque africaine de développement (BAD) a réitéré mercredi 18 septembre, son accompagnement dans l’élaboration des projets liés à la décentralisation au Congo.

 

Le ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé a reçu en audience mercredi 18 septembre à Brazzaville, le nouveau représentant résident de la BAD, Olivier Béguy. Au cours de cette rencontre, Olivier Béguy a rassuré que son institution va continuer d’accompagner la République du Congo dans la mise en œuvre des projets liés à la décentralisation.

Parmi les projets qui pourraient intéresser la BAD, il y a le Programme d’accélération du développement communautaire (Padc) que le gouvernement entend lancer sous peu avec l’appui du Pnud. Le Padc est une offre des services intégrés du Bureau régional du Pnud pour l’Afrique visant à aider 50 millions d’Africains à sortir de la pauvreté multidimensionnelle d’ici à 2026 et rétablir l’équité territoriale dans différents pays.

Exécuté par le Pnud, ledit programme permettra, entre autres, l’édification des structures de santé, la mise en place des dispositifs d’éducation/formation professionnelle, le développement des microcentrales hydrauliques ainsi que des mécanismes nécessaires à l’électrification rurale, le financement, le suivi des structures œuvrant dans le domaine de l’agriculture. Il s’agira également d’aménager et d’entretenir les voies d’accès, d’encadrer le développement d’activités économiques durables, génératrices de revenus pour la population la plus vulnérable sur toute l’étendue du territoire national et autres.

Était aussi présente à cette rencontre, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Adama Dian Barry.

Intelligence artificielle : le Congo élabore sa stratégie nationale

Une réunion avec les partenaires sera organisée ce jeudi 19 septembre, pour garantir la réussite du projet.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) se concertent pour discuter des modalités de conception de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Le sujet était au centre des échanges mardi 17 septembre, à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la représentante résidente du Pnud, Adama-Dian Barry.

Les deux personnalités ont débattu des méthodes pratiques préliminaires avant la mise en œuvre du projet. « Dans la mise en œuvre de ce projet, les experts de son institution (Pnud) vont nous aider à élaborer la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Nous organisons ce jeudi une réunion avec les parties prenantes pour préparer son opérationnalisation », a précisé le ministre Léon Juste Ibombo.

Pour la représentante résidente du Pnud, la stratégie nationale de l’intelligence artificielle qui sera élaborée profitera aussi bien aux jeunes qu’aux parents à travers le pays.

Congo-Hydrocarbure : un nouvel investisseur s’installe

La compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, va investir République du Congo dans les domaines d’exploration et de services pétroliers.

 

L’Algérie et la République du Congo ont signé, mardi 17 septembre, un mémorandum d’entente dans le secteur des hydrocarbures. Il porte sur la dynamisation de la coopération bilatérale et a été signé à Brazzaville, par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua.

Selon un communiqué le mémorandum porte particulièrement sur la coopération entre la société Sonatrach et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), notamment en matière d’aval pétrolier.

Cet accord a également, pour objet, le transfert des expertises et expériences dans le développement du secteur du gaz, notamment le Gaz naturel liquéfié (GNL), l’assistance technique en matière des pétrochimies, le développement, la promotion et l’utilisation du Gaz de pétrole liquéfié (GPL), ainsi que dans le domaine de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie des hydrocarbures.

Congo : la Russie donne son accord pour construction d’un oléoduc

C’est une annonce faite par le gouvernement russe, dans un décret publié lundi 16 septembre 2024.

 

La Russie a approuvé la construction d’un oléoduc en République du Congo. L’infrastructure devrait relier Pointe-Noire, une ville portuaire et une plateforme de l’industrie pétrolière située dans le sud du pays, à la capitale Brazzaville. C’est du moins ce qu’a précisé le décret gouvernemental publié lundi en fin de journée.

Sa construction impliquera la création d’une joint-venture entre le constructeur russe de pipelines ZNGS Prometey, qui détiendra 90 % de l’entreprise, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Les questions techniques et économiques doivent être définies dans un accord de concession.

La Russie s’est engagée à fournir des fonds, des équipements et du personnel pour la construction de l’oléoduc, ainsi que du carburant pour le remplir en cas de besoin. Le Congo devrait accepter diverses mesures d’allègement fiscal.

Annoncé initialement en 2017, le projet d’oléoduc a été mis en veilleuse pendant plusieurs années, en raison notamment de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine.

Congo : l’Opep revoit en baisse la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025

Cette décision serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, l’Organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024.

 

Les membres de l’Opep ont précédemment reporté le projet visant à accroître la production de pétrole. Dans son rapport mensuel publié, le 10 septembre, l’organisation a indiqué que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 2,03 millions de barils par jour (bpj) en 2024, alors qu’elle prévoyait une croissance de 2,11 millions de bpj le mois dernier.

La décision de l’Opep serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, de cette organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024. Les observatoires sont partagés entre la vigueur de la croissance de la demande de pétrole en 2024 et le rythme de la transition vers des carburants plus propres dans le monde.

La montée en puissance des énergies renouvelables, couplée à des politiques de plus en plus strictes en matière de lutte contre le changement climatique, réduit progressivement la demande de pétrole. Les prévisions révisées à la baisse de l’Opep ont provoqué une nouvelle chute des cours du baril, soulignant l’incertitude qui règne sur le marché.

L’Opep a également abaissé son estimation de la croissance de la demande mondiale en 2025 à 1,74 million de bpj, contre 1,78 million de bpj.

Congo-Ouenzé : restructuration des membres des Comités de santé

Les membres des Comités de santé (Cosa) des quartiers 55 et 58 ont été désignés, le 11 septembre, à la mairie de Ouenzé.

 

Ce processus de restructuration des Cosa vise à favoriser l’accès de la population aux services de santé de qualité. Le Centre de santé intégré (CSI) de Jane-Vialle/Q55 et le CSI/Q58 sont désormais dotés de Cosa composés chacun d’un bureau de cinq membres élus pour trois ans.

Dans cette localité, les soignants sont souvent confrontés aux cas de paludisme surtout chez les enfants, les grippes et les maladies diarrhéiques. Les membres de la Cosa auront la charge d’accompagner le personnel soignant dans la gestion de deux centres de santé que dispose l’arrondissement 5, Ouenzé, et participer aux campagnes de sensibilisation de quelque 180000 habitants que compte cet arrondissement. Ils devront également le programme de vaccination et la distribution des kits sanitaires.

Pour rappel, la restructuration des Cosa au sein des CSI est prévue par le décret de 2020 n°2020-553. Une étude menée en 2018 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) a révélé la faible participation de la société civile et des communautés bénéficiaires dans la gestion du système sanitaire en République du Congo. Grâce à un financement de plus de 26 millions FCFA de l’ambassade de France au Congo, l’O2CD est engagé dans le processus de restructuration de douze comités de santé dans cinq districts sanitaires du pays.

Congo : le début des travaux du barrage de Sounda prévu en 2025

Un protocole d’accord a été signé mercredi 11 septembre, à Brazzaville entre le gouvernement congolais et la société China Overseas co.Ltd.

 

La République du Congo va se doter d’un barrage hydroélectrique à Sounda, sous-préfecture de Kakamoeka, département du Kouilou. Les travaux de construction seront menés par la société China Overseas co.Ltd. Un protocole d’accord des engagements des deux parties a été signé par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso et Li Xi Zhen, PDG de la société China Overseas co.Ltd.

Le planning d’activités prévoit, entre autres, la visite du site de Sounda, la lecture et les observations sur les études déjà faites ; la mise en place du comité de pilotage sous l’égide du Premier ministre ; la mise en place du comité technique et la préparation du projet de convention de concession en septembre. D’octobre à décembre prochains, il y aura l’évaluation des activités du mois de septembre ; la validation des études et planification du projet ; la préparation des équipes techniques ; l’importation du matériel ; les travaux d’ouverture de la route d’accès au site ; le nettoyage du site.

« Pour l’année 2025, dans la période de janvier à mai, il est attendu le début des travaux du barrage et la pose de la première pierre par le chef de l’Etat. De juin 2025 à 2030, la construction de la ligne 400kw. Nous espérons pour juin 2030, l’inauguration du barrage et l’injection de l’énergie sur le réseau national », a annoncé le conseiller au développement du secteur de l’électricité du ministre de tutelle, Emile Tchakala Kissengou.

Le barrage hydroélectrique de Sounda aura une capacité de 800 mégawatts, va débiter sur la nouvelle ligne 400 KV reliant Pointe-Noire à Brazzaville et Kinshasa.

Congo : vers la digitalisation des archives d’état civil

Le sujet était au centre d’un échange entre le préfet directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Séraphin Ondélé et Jean Luc Magré, manager Afrique de la société « FamilySearch ».

 

Les deux personnalités se sont entretenues mercredi 11 septembre, sur la mise en œuvre du projet de digitalisation des archives d’état civil. Jean Luc Magré, responsable de « FamilySearch », société adjudicataire du projet, était là pour formaliser le protocole d’accord avec le gouvernement congolais. Une étape importante avant d’amorcer la phase opérationnelle dudit projet.

La digitalisation des archives d’état civil se fera en deux phases dans deux ministères différents. Au ministère de l’Intérieur, il sera question de la numérisation de tous les archives d’état civil produites en République du Congo, la collecte et la conversion numérique de toutes les pièces d’état civil produites au sein des mairies et autres administrations déconcentrées et décentralisées, notamment les actes de naissance, de mariage et autres actes civils. Cette opération a pour objectif de préserver le patrimoine archivistique issu de l’état civil en vue d’en assurer une bonne conservation.

Le projet sera également développé au ministère de la Culture où il est prévu aussi la digitalisation d’un certain nombre d’archives à caractère culturel, à savoir les registres anciens relevant de l’ancienne Afrique équatoriale française. L’objectif est de retrouver des dossiers qui retracent toute l’histoire de l’Afrique ancienne coloniale.

FamilySearch est une organisation à but non lucratif qui fait dans le rassemblement, la conservation, l’enregistrement, le partage des documents généalogiques à travers le monde.

Congo : lancement d’une campagne de formalisation de 1000 coopératives

L’objectif est de mobiliser les partenaires techniques et financiers au profit au profit des jeunes des départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

 

La dynamique « Pona ekolo ; Samu na bwala » a lancé samedi 14 septembre, une campagne de de formalisation de 1000 coopératives agricoles. Le projet a été lancé dans les départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

La campagne qui s’inscrit dans le cadre du dialogue intergénérationnel décentralisé, a pour objectif de mobiliser les partenaires techniques et financiers au profit des jeunes qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat.

« Cette campagne que nous lançons aujourd’hui consistera à financer 1000 coopératives dans six départements à vocation agricole, à savoir la Bouenza, le Niari, la Lékoumou, le Pool, les Plateaux et la Cuvette. Je voudrais remercier les partenaires techniques et financiers qui acceptent de plus en plus, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, d’accompagner les jeunes capables d’exprimer leur talent pour devenir ainsi des autos-entrepreneurs, et par conséquent matérialiser la réduction du taux de chômage juvénile dans notre pays », s’est réjoui Digne Elvis Tsalissan Okombi, coordonnateur général de « Pona ekolo ».

Pour le coordonnateur général de « Pona ekolo », Digne Elvis Tsalissan Okombi formaliser les coopératives est une manière donner à ces jeunes la possibilité de rentrer en contact avec un monde d’opportunités infini. C’est aussi, selon lui, donner la possibilité aux jeunes de profiter des financements et opportunités existants ; un premier pas vers la création d’un nouveau statut, celui des entrepreneurs agricoles.

Congo : Brazzaville abrite réunion du Comité de contrôle des navires par l’Etat du port du MoU d’Abuja

Le lancement des travaux des experts a été effectué mardi 10 septembre par le ministre congolais des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, Honoré Sayi.

 

Pendant trois jours, le travail des experts sera reparti en trois volets.  Du 10 au 12 septembre, les experts vont peaufiner les textes pour un meilleur fonctionnement du MoU d’Abuja; le 12 septembre, ce sera la célébration du 25e anniversaire de la signature du Mémorandum, puis le 13 septembre 2024, la tenue de la Conférence ministérielle.

Notons que le mémorandum qui avait été signé le 22 octobre 1999 à Abuja, en République Fédérale du Nigéria, est un protocole entre les administrations de la Marine Marchande de la région de l’Ouest et du Centre. A sa date de signature, 16 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avaient adhéré, et au fur et à mesure, il y a eu d’autres adhésions, dont celle du Congo, le 16 novembre 2001.

A noter que le MoU d’Abuja regroupe 22 Etats riverains de la côte Atlantique, de l’Ouest du Continent, c’est-à-dire, de la Mauritanie, en Afrique du Sud.

Congo : le projet « Owando-Pluriel » pour lutter contre le chômage des jeunes

Initié par le député Abel Joël Owassa, le projet vise à contribuer à la baisse du taux de banditisme et de l’oisiveté.

 

Le projet « Owando-Pluriel » à pour objectif de lutter contre le chômage des jeunes dans le département de la Cuvette, et à inciter la couche juvénile à l’insertion sociale.  Son initiateur Abel Joël Owassa a exhorté la population à l’unité et à la solidarité tout en soulignant l’impact positif du projet de formation qualifiante pour l’employabilité des jeunes d’Owando-pluriel qui contribue à la baisse du taux de banditisme et de l’oisiveté.

Le directeur général de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Auxence Léonard Okombi, est revenu sur la formation par filière selon la durée d’apprentissage, l’accompagnement post formation, les fonds mobilisés ainsi que le partenariat qui existe entre le projet et différents partenaires.

Quarante-trois jeunes et soixante-sept femmes ont été inscrits en formation de neuf mois qui sera sanctionnée par la remise des attestions. le projet a atteint à ce jour une somme de 303 485 250 FCFA, fruit des efforts des filles et fils d’Owando réunis autour de la Dynamique Owando-Pluriel. Cependant, le projet compte organiser la cérémonie de remise des attestations de fin de formation aux apprenants formés en neuf mois couplée à l’ouverture des comptes bancaires pour ces derniers. Il envisage également de démarrer les activités d’élevage et de maraîchage, préparer le groupement pré-coopératif des finalistes de la filière coupe-couture ainsi que de remettre des machines à coudre.

Le projet bénéficie de l’appui des partenaires comme le Bureau international du travail qui est impliqué dans la formation des prestataires et des jeunes dans les filières agropastorales, respectivement dans l’identification des opportunités de formation et d’insertion économique. Le ministère en charge de la Formation qualifiante et de l’Emploi intervient à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage ainsi que l’implication des autorités locales dans la mise en stage des finalistes des filières informatique/infographie.

Congo : 09 personnes meurent par intoxication

Le drame s’est déroulé vendredi 06 septembre dernier, dans le village N’Sah, dans le district de Ngo département des Plateaux.

 

Dans le village N’Sah, 09 personnes ont trouvées la mort après avoir mangé des ignames. D’autres ont été conduit à l’hôpital de Djambala. Selon les premiers constats effectués par une équipe sanitaire, les victimes de cette intoxication alimentaire ne savaient pas que cette variété d’igname est un poison.

L’igname est appréciée par les Congolais et ce légume exotique fournit plusieurs vitamines et minéraux indispensables à la santé de l’organisme. Les antioxydants qu’elle contient procureraient aussi plusieurs bienfaits sur la santé. Mais il en existe qui ne sont pas comestibles.

Ce n’est pas la première fois que des personnes perdent la vie après avoir consommé des ignames. En 2018, deux personnes dont un policier, sont décédées après avoir mangé une igname à Mossendjo dans le département du Niari (sud).

 

Congo : Anatole Collinet Makosso visite la boucle du Kouilou

Le Premier ministre, chef du gouvernement a poursuivi sa tournée dimanche 08 septembre, dans le Kouilou.

 

travaux vont démarrer dès l’année prochaine. Le gouvernement prévoit la construction d’un pont de près de 100 mètres sur la rivière Noumbi, accompagné de l’aménagement et du bitumage de 20 km de route entre Madingou-Kayes et Tchizalamou, ainsi que de 66 km de route en terre latéritique. Confiés à l’entreprise CRBC, les travaux qui vont durer dix-huit mois démarreront à partir de janvier 2025.

Anatole Collinet Makosso qui était accompagné d’une délégation se sont ensuite rendus dans le district de Nzambi, où ils ont été attendus au village Tandou-Ngoma. Le chef du gouvernement a eu au cours de sa visite un échange avec la population. Les habitants ont exprimé leurs préoccupations concernant les conflits avec les éléphants, les difficultés d’acquisition de certains documents administratifs, les fréquences de traversée à bord des différents bacs, et l’emploi des jeunes.

Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à travailler avec les autorités locales, les experts en conservation et les organisations internationales pour mettre en place des stratégies permettant de minimiser les interactions négatives entre les humains et les éléphants.

Congo : ouverture de deux lycées d’alphabétisation à Brazzaville et Pointe-Noire

L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

 

La République du Congo a commémoré dimanche 08 septembre, la 58e édition de la la journée internationale de l’alphabétisation. A cette occasion, Jean Luc Mouthou, a annoncé l’ouverture de deux lycées d’alphabétisation dès la rentrée prochaine à Brazzaville et Pointe-Noire.

« L’alphabétisation est à saisir comme principe directeur de l’éducation pour tous et de l’apprentissage tout au long de la vie. C’est à ce titre que nous nous engageons à doter progressivement notre pays des lycées d’alphabétisation dès l’année pédago andragogique 2024-2025 », a indiqué le ministre Jean Luc Mouthou.

Le thème de cette édition est « Promouvoir l’éducation multilingue : alphabétisation pour la compréhension mutuelle et la paix ».

Pour le ministre, l’alphabétisation a poursuivi Jean permet à toutes les personnes (enfants, jeunes, adultes) en marge su système éducatif formel de s’ouvrir au monde. Il appel à l’alphabétisation de proximité

CAN Maroc 2025 : le Congo sera face au Soudan du sud

Les Diables rouges affrontent, ce jeudi 05 septembre, à 17 heures, au stade Alphonse-Massamba-Débat la sélection du Soudan du Sud.

 

La rencontre entre le Congo et le Soudan du sud compte pour la première journée des éliminatoires de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025. Isaac Ngata, le sélectionneur des Diables rouges, s’est montré confiant mercredi 04 septembre, au cours de la conférence de presse d’avant match.

« L’important est d’amener cette équipe à gagner ce match parce que le premier match est le plus déterminant. En 2015, on avait le Soudan et l’Afrique du Sud. Le seigneur nous a remis les mêmes sélections sur notre chemin. A nous de prendre cela comme exemple et d’avancer », a déclaré le Isaac Ngata.

Pour le sélectionneur, la qualification pour la phase finale de la CAN est possible, ses joueurs, sont concentrés et sont prêts à donner le maximum pour obtenir le résultat escompté.

Congo : un homme arrêté pour délinquance faunique à Owando

Âgé de plus de 40 ans, il a été interpellé le 25 août dernier, dans le département de la Cuvette, en possession d’une peau de panthère.

 

Placé à la maison d’arrêt, le présumé délinquant faunique avait été interpellé alors qu’il avait en sa possession une peau de panthère. Il aurait ramené la peau de cette espèce protégée de Ouesso, dans la Sangha, pour Owando.

L’arrestation de cet homme de plus de 40 ans a été rendu possible grâce à la région de gendarmerie de la Cuvette en poste à Owando, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’Economie forestière de la Cuvette, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage.

Il répondra de ses actes devant la justice congolaise et risque des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Cette interpellation arrive quinze jours après celle de deux individus pris à Owando en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et de griffes de pangolin géant.

Congo : 15 personnes accusées de trafic de passeports

Douze Camerounais et trois Congolais sont impliqués dans une affaire de trafic de faux passeports en République du Congo.

 

Les forces de l’ordre congolaise viennent de démanteler un réseau de trafiquants de faux passeports. Ces 12 camerounais et 03 congolais ont été présentés à la presse mercredi 28 août dernier. Ledit réseau a été découvert à la suite d’une enquête de flagrance à la Centrale de documentation de Brazzaville.

L’enquête a révélé que des personnes usaient des procédés non légaux pour se faire établir des passeports congolais. La poursuite de cette piste a permis d’interpeller 15 individus présumés membre du réseau. Après leur identification, ils ont été placés en garde en vue. Le ministre public entend les poursuivre devant les juridictions en République du Congo. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux passeports.

Ces arrestations entrent en droite ligne avec la détermination du gouvernement congolais de lutter contre le trafic des faux documents et de renforcer la sécurité transfrontalière.

Congo : plus de 18000 personnes assistées par la sécurité civile pendant les concours

C’est ce qui ressort du bilan du bureau du commandant de la Sécurité civile, présenté vendredi 30 août à Brazzaville.

 

18977 élèves, personnel de bureau et autres personnes ont été secourus par les éléments de la sécurité civile pendant les examens d’état et autres concours de la session 2024. L’information a été donnée vendredi 30 août, dans la capitale congolaise, par le chef de cabinet du commandant de la Sécurité civile, José Aime Moupaaga Dziengué. C’était en faveur de la cérémonie de présentation de leur bilan de couverture sanitaire des examens et concours d’état.

« Lors des interventions des éléments de la sécurité civile aux examens d’état et concours, du 4 juin au 2 août, 67 personnes ont été évacuées vers les centres hospitaliers pour une prise en charges plus approfondie.  Les pathologies les plus courantes ont été les céphalées (6200 cas), le paludisme (2673 cas), les douleurs abdominales (2002 cas), le syndrome grippal (1487 cas, les dysménorrhée (1282 cas) et les troubles fonctionnels intestinaux (1092), a indiqué José Aime Moupaaga Dziengué,

La sécurité civile couvre 45 localités et lour réaliser les interventions, celle-ci a mobilisé 1602 agents, 37 véhicules et 2 motos. Les départements les plus touchés sont Brazzaville avec 8583 cas, suivi de la Cuvette avec 1470 cas, Pointe Noire, 1444 cas et le Niari, 1360 cas.

Pour José Aime Moupaaga Dziengué depuis 2018 où la sécurité civile assure la couverture sanitaire des examens et concours d’état, il a été constaté une hausse de 4901 cas, par rapport à l’année 2023 (2978 cas, soit une augmentation de 1923 cas).

Congo : Pasteur Ntumi sort de son silence et se rend à Dolisie

L’ancien chef rebelle Ninja s’est rendu ce week-end à Dolisie dans le Niari (Sud), où il a visité ses parcelles de terrain.

 

On n’avait plus entendu parler de lui depuis la fin de la guerre qui s’est déroulée de 2016 et 2017dans le département du Pool. Le pasteur Ntumi est sorti ce week-end de son fief où il s’était refugié après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les Ninjas en 2017.

C’est à Dolisie dans le Niari que l’ancien chef rebelle s’est rendu pour visiter ses parcelles de terrains et a profité pour prier avec ses adeptes. Selon nos confrère d’RFI, c’est à la tête d’un cortège d’une dizaine de véhicules que le pasteur Ntumi est arrivé au sud de la République du Congo. Après des civilités avec les autorités locales, il a ensuite visité un terrain de près de 53 mètres acheté par son église Mbundani A Bundu Dia Kongo (MBDK). Dimanche 01 septembre, c’est à ciel ouvert qu’il a prêché à ses fidèles.

Rappelons que, les ex-miliciens Ninjas ont affronté l’armée durant une année, contestant la réélection en mars 2016 du président Denis Sassou-Nguesso. Selon les ONG, le conflit avait provoqué le déplacement d’environ 300 000 personnes.

Congo : Aksa Enerji veut renforcer la capacité de la centrale à gaz de Djeno

L’information a été rendue public la semaine dernière, au cours d’une rencontre entre les deux parties.

 

La compagnie turque Aksa Enerji veut accroître la capacité de la centrale thermique à gaz de Djeno (25 MW) en République du Congo pour la porter à 100 MW. Le sujet au centre d’une rencontre entre les représentants des deux parties. Le projet s’appuie sur l’installation de deux nouvelles turbines de 25 MW chacune et la réhabilitation de deux autres déjà existantes de 25 MW.

À travers ce projet, Aksa Enerji ambitionne de soutenir la fourniture d’électricité dans le pays dont le taux d’accès à l’électricité est, selon des chiffres officiels, autour de 45 % dans des pôles urbains comme Brazzaville et moins de 5 % dans les autres localités du pays.

Relancée en 2022 après 5 ans d’arrêt, la centrale thermique à gaz de Djeno soutient la production de l’électricité en République du Congo grâce à une capacité installée de 25 MW. Rappelons qu’en juin dernier, la Banque mondiale a octroyé un financement de 100 millions de dollars destiné à renforcer l’accès à l’électricité dans le pays.

Congo-Fécoket : fin de parcours pour Bruno Jean Richard Itoua

Le président actuel de la Fédération congolaise de basketball (Fécoket), le président sortant, Bruno Jean Richard Itoua, annoncé le 25 août, qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

 

Bruno Jean Richard Itoua a officiellement annoncé dimanche 25 août, qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Le président de la Fécoket attend tout de même continuer ses actions en faveur des clubs et structures qui travaillent pour la valorisation de ce sport même après son départ de la fédération.

« Je n’ai pas l’intention de briguer un nouveau mandat. Je crois que le basket a suffisamment de talents et je ne suis pas indispensable même si le basketball fait partie de ma vie. Je ne brigue pas un nouveau mandat, mais je serai toujours là comme je l’étais avant d’être président. J’ai soutenu des équipes et les anciens bureaux avant d’être élu », a-t-il dit.

Ce 25 août, le président de la Fécoket à l’occasion de la clôture du championnat a présenté le bilan des activités menées pendant son mandat.

« Au terme de deux mandats de quatre ans chacun à la tête de la fédération, je peux considérer que le bureau et l’ensemble des basketteurs ont largement atteint les objectifs qu’on s’était assignés. Il y a huit ans, la fédération était complétement divisée en plusieurs groupes, on craignait presque pour la survie de la discipline. Aujourd’hui, le bureau exécutif travaille de façon harmonieuse avec les ligues et les sous-ligues dans un climat qui est celui du basketball, à savoir un climat familial » a laissé entendre Bruno Jean Richard Itoua.

Rappelons que depuis plus de six ans, le Congo ne joue plus les compétitions continentales à cause d’une sanction qu’elle a écopée de la division Afrique de la Fédération internationale de basketball (Fiba). Cette sanction fait suite au désistement brusque des autorités congolaises à trois mois de l’organisation de l’Afrobasket 2017, à Brazzaville, à cause des « problèmes de trésorerie ».

Congo : un accord pour renforcer les capacités des PME

L’accord de partenariat a été signé jeudi 29 août, entre la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.

 

L’accord de partenariat conclu entre les deux entités vise une synergie pour le développement des PME et la création des emplois.

« Je crois fermement que le partenariat transcende la simple collaboration, il symbolise notre engagement à renforcer les capacités des PME et des artisans, à les préparer à prospérer sur la scène mondiale et à construire une économie silencieuse face aux défis du 21e siècle. Aussi, ce protocole marque un tournant décisif vers un développement économique inclusif et durable. C’est le début d’une action concrète, une synergie qui, j’en suis sûr, portera des fruits durables pour notre pays », a déclaré Paul Nestor Mouandzibi Ndinga, président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo.

Ce protocole d’accord entre en droite ligne avec les missions du Congrès des chefs d’entreprise du Congo. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le secrétaire du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Marius Mavoungou.

« La signature de ce jour est un premier pas et cela a été fait avec le ministère des PME. Cela nous permet d’entrer dans leur cellule stratégique de réflexion sur des questions protectionnistes pour pouvoir valoriser le made in Congo à l’exportation, assister le ministère dans ses démarches, dans ses recherches de partenariat d’affaires. C’est, en gros, travailler en synergie », a-t-il fait savoir.

Congo : l’histoire de Brazzaville projetée le 04 octobre

La 2e édition de l’évènement culturel « La Nuit de Brazza » se tiendra, le 4 octobre 2024.

 

Célébrités, autorités, fans de la musique, de la danse urbaine et traditionnelle, artistes musiciens, humoristes, danseurs et autres se retrouveront vendredi 04 octobre 2024, dans la capitale congolaise. Ce sera en faveur de la 2e édition de « La nuit de Brazza ». L’évènement est organisé par une agence de communication et de production évènementielle, OnyCom, représentée par Norel Obambi, le promoteur de la soirée.

A cette soirée de gala, l’histoire de de Brazzaville sera projetée. Autres animations qui meubleront la nuit de Brazza, prestation musicale, la danse urbaine et traditionnelle, la prestation d’humour, la prestation théâtrale, défilé de mode, la promotion des marques et produits et bien d’autres.

La soirée de gala La nuit de Brazza qui se tiendra au pavillon Joséphine, coïncide avec la célébration du 144e anniversaire de la ville de Brazzaville.

Congo : Pierre Oba visite le Gisement de sel de potasse de Mboukoumassi

Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie minière et de la Géologie a eu un échange avec les populations du département du Kouilou.

 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie minière et de la Géologie, Pierre Oba, a visité le 25 août le chantier du gisement de sel de potasse du permis Mboukoumassi, dans la sous-préfecture de Loango, département du Kouilou. Lancé en juin 2023, le projet d’investissement est estimé à 1,3 milliard de dollars.

Sur près de 2000 emplois directs attendus dans le cadre de l’exploitation du gisement de sel de potasse du permis Mboukoumassi par la société Luyuan des mines Congo, environ 700 sont déjà disponibles.

Lors de sa visite du chantier, le ministre Pierre Oba a eu un échange avec la population. Il a recueilli des plaintes liées entre autres au mauvais traitement des travailleurs. Au terme des échanges, les différentes parties ont réitéré leur désir de voir ce projet aller jusqu’au bout.

Pour le directeur général de l’industrie minière, Goga Awoua Ngatali, les travaux avancent normalement et l’extraction commencera en fin 2025.

Congo : la Banque mondiale évalue l’état d’avancement du PATN

Une délégation de cette institution a été reçu mardi 27 août, à Brazzaville par le ministre en charge de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Léon Juste Ibombo, ministre de l’économe numérique a reçu le 27 août à Brazzaville une délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par Djibrilla Karamoko. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de l’exécution du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). Il s’est agi d’évaluer l’état d’avancement dudit projet.

« Le projet avance bien, et nous espérons que les équipes techniques vont continuer à travailler pour atteindre les résultats que nous nous sommes fixés pour ce projet », a expliqué Djibrilla Karamoko.

En exécution depuis deux ans, le PATN est financé par la BM à hauteur de 100 millions de dollars américains. Le projet vise la réalisation physique de la transformation numérique de la République du Congo. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, il est question de faire en sorte que les communications électroniques arrivent dans les localités les plus reculées du Congo.

Rappelons que la transformation numérique du Congo est l’un des secteurs stratégiques inscrits parmi les six piliers du Plan national de développement 2022-2026.

Congo : Paul Obambi veut créer 5000 emplois à travers des start-ups

L’homme d’affaires et président de la Chambre de commerce de Brazzaville, l’a annoncé mardi 27 août, à la presse congolaise.

 

5000 emplois seront créés à travers le projet « Génération Paul Obambi ». C’est du moins ce qu’a annoncé Paul Obambi, président de la Chambre de commerce de Brazzaville. Il compte à travers cette initiative qu’il lance accompagner 1000 nouvelles entreprises lancées par des jeunes qui à leur tour emploieront 5000 personnes.

Lancé le 12 août, le projet d’accompagnement est accessible à tout jeune. Une équipe de sensibilisation devrait être déployée sur le terrain dans certaines localités-clés du pays. Les bénéficiaires seront sélectionnés sur l’ensemble du pays durant les cinq prochaines années. Il sera question les former ces jeunes à l’entrepreneuriat, de fournir du mentorat et de stimuler l’innovation.

« Nous allons fournir notre dernière énergie pour le succès de cette initiative. Nous allons accompagner à travers la formation et l’appui financier, mais surtout assurer le contrôle de l’entreprise », a déclaré Paul Obambi.

L’homme d’affaires congolais veut encourager les jeunes congolais à entreprendre dans les filières porteuses telles l’agro-industrie, le numérique. Le projet « Génération Paul Obambi » consiste à former au moyen des ateliers, le mentorat et l’accompagnement sur la création d’entreprise, la gestion financière, le marketing, le mentorat et accompagnement ; le financement en facilitant l’accès à des subventions, prêts et la fourniture des espaces de coworking, des outils numériques et autres équipements.