Congo-cancer de la peau des albinos : une association lance une campagne de traitement

Pendant 30 jours l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA) sera en campagne de traitement des cancers de la peau des albinos.

La campagne a été lancée dimanche 31 janvier 2021, à Brazzaville. C’est une initiative de l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA) vise à traiter les cancers de la peau en faveur des personnes souffrant d’albinisme sur l’ensemble du territoire congolais. Ladite association bénéficie de l’appui d’autres ONG locales et internationales installées au Congo et des médecins venus de l’étranger.

Plusieurs médecins étrangers prennent part à cette campagne. « On va essayer de voir les lésions précancéreuses et les cancers puis étudier comment les enlever sur ceux qui les portent », explique Mamadou Gassama venu du Mali.

Ces médecins étrangers ont été choisis pour diverses raisons, Johny Chancel Ngamouana dirige l’ONG initiatrice de la campagne. « Nous avons des médecins (certifiés), même dans notre clinique locale ici à Brazzaville. Le problème est que ces médecins ne sont pas spécialisés pour le traitement de la peau des albinos », se justifie-t-il.

Prévue pour 30 jours cette campagne bénéficie de l’appui de plusieurs autres organisations comme Grenne service, dont Sarah de la Corte est responsable des actions sociétales. « Il faut essayer de trouver comment donner aux albinos la possibilité de vivre des conditions meilleures. On les soutient dans la mesure de nos possibilités ».

La compagne doit toucher plusieurs centaines d’albinos tout âge confondu.

Congo-Présidentielle 2021 : la Copar n’y participera pas

La Convention des partis républicains (Copar), plateforme politique regroupant six partis, se déclare non partante à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. Elle s’est exprimée le 28 janvier lors d’une conférence de presse.

« Nous sommes au regret de faire savoir à l’opinion nationale et internationale que la Copar ne présentera pas de candidat à la prochaine élection présidentielle parce qu’aucune unanimité ne s’est dégagée autour des deux candidatures, celle de Bonaventure Boudzika  et celle de Chris Walembaut », a indiqué le coordonateur de cette plateforme politique, Chris Walembaut.

Il a souligné que la charte régissant cette famille politique prescrit que son candidat à la magistrature suprême soit désigné à l’unanimité par le collège des présidents, élargi aux membres des bureaux des différentes formations politiques.

La Copar devait présenter un seul candidat, afin d’éviter l’implosion de ce groupement politique.

« Après de larges concertations, le souci de la préservation de l’unité fonctionnelle et la cohésion politique de la convention étant supérieur aux antagonismes circonstanciels et ponctuels et aux ambitions individuelles et dans l’intérêt d’une marche ordonnée et coordonnée de l’ensemble des camarades, nous avons estimé fructueux de ne pas présenter de candidat en mars 2021», a précisé Christ Walembaut.

La Copar dit attendre la divulgation des projets de société des différents candidats, afin de donner la consigne de vote qui se fera au profit de celui dont le programme se rapprochera le plus de la vision de cohésion et de développement de cette plateforme. Sur la révision des listes électotales, la Copar déplore le manque de transparence sur le fichier de la force publique, ainsi que le nombre réduit des points d’enrôlement. « Nous constatons un bégaiement sur la façon dont le processus se déroule mais espérons que le gouvernement se rattrapera », a conclu Christ Walembaut.

Congo/France : les deux pays renforcent leur coopération en matière de climat

C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la rencontre entre le ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau.

Le 28 janvier 2021, à Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau, ont eu une séance de travail. Celle-ci a permis aux deux délégations de faire le point sur une série de documents et ont réfléchi sur ce qu’ils feront dans les prochaines années.

« Nous sommes convenus avec la ministre de faire un point de notre coopération très riche en matière de climat, de protection d’environnement de la biodiversité. Nous sommes guidés par une série de documents bilatéraux, une feuille de route a été signée en mars 2019 par mon prédécesseur. Toute une série de documents tracent notre feuille de route pour le partenariat renforcé en matière de climat et d’environnement. Aujourd’hui, le besoin se fait sentir de voir ce qu’on a fait et ce qu’on peut faire dans les prochaines années. », a signifié l’ambassadeur de France.

Les deux parties ont convenues de mettre en place un petit cadre de concertation à la fois souple et réactif au besoin pour faire avancer plus efficacement certains dossiers en vue de réagir vite à certaines demandes.

Le diplomate s’est dit satisfait de cette coopération qu’il juge d’excellente « Cette coopération est très riche, elle touche tous les aspects d’un pays », a indiqué l’ambassadeur tout en saluant le dynamisme de la ministre du Tourisme et de l’Environnement « Nous avons la chance d’avoir une partenaire qui répond très vite à nos questions et qui nous fait des propositions avec lesquelles on travaille très bien. », a-t-il dit.

Cette feuille de route que l’ancien ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery avait signée ouvre les nouvelles perspectives en matière d’approche et de gestion de la problématique climat. Les questions environnementales, notamment depuis la COP21 de Paris puis la COP22 de Marrakech, sont un enjeu mondial, un enjeu pour la planète, pour l’avenir de l’humanité.

Congo : la présidence perd son directeur de protocole

Le colonel Gilbert Ibobi, directeur du protocole du président de la République est décédé, le 27 janvier, en France, des suites de maladie.

La triste nouvelle est allée comme une traînée de poudre. Le colonel Gilbert Ibobi est mort. Celui qui était le Directeur du protocole de présidence de la République du Congo a succombé à sa maladie. C’était un fidèle serviteur de l’Etat à la fonction qu’il exerçait depuis plusieurs années, cet officier issu des rangs de la police fait partie de la promotion des jeunes congolais formés en Roumanie en 1985.

Il a bénéficié ensuite d’une formation de spécialité dans le domaine de la sécurité et a longtemps exercé à la direction générale de la Sécurité présidentielle. Nommé directeur du protocole présidentiel, Gilbert Ibobi est resté discret et entièrement dévoué à son travail. Il s’en est allé à l’âge de 58 ans.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Union européenne entend soutenir le processus

C’est pour confirmer cette information que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula a rencontré Henri Bouka, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le 21 mars prochain, les congolais devront élire leur nouveau président de la République. Une échéance qui s’annonce déjà mouvementé au sein de la classe politique. L’UE vient de rassurer de son soutien au processus électoral. C’est ce qui a permis la rencontre entre Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo et Henri Bouka, président de la CNEI, mardi 26 janvier à Brazzaville.

Au menu des échanges des deux personnalités, l’évolution du processus électoral en cours, allant de la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.

« Le président Bouka a bien mis en avant sa volonté en tant que commission électorale indépendante d’assurer un processus électoral transparent. Il m’a aussi rassuré que c’est possible d’avoir des missions d’observation électorale », a expliqué le chef de la délégation de l’UE en République du Congo.

Le soutien de l’UE, c’est aussi permettre aux journalistes de bien couvrir la campagne électorale. C’est à cet effet que cette organisation tient ce 28 janvier, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication, un séminaire de formation sur les processus électoraux. Animé par les experts nationaux et internationaux, ce déroulera par visioconférence et en présentiel à cause de la crise sanitaire.

RCA : le gouvernement entend viabiliser la voie fluviale Pointe-Noire-Bangui

L’annonce a été faite lundi 25 janvier 2021, par le ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazen.

En Centrafrique, le gouvernement évalue la nécessité de viabiliser la voie fluviale reliant Pointe-Noire en République du Congo à Bangui. L’information a été donnée par Arnaud Djoubaye Abazen, ministre des Transports, lundi au sortir d’une réunion avec les syndicats des transporteurs, les opérateurs de l’import-export et le patronat.

Cet état des choses fait suite au blocage des travaux du corridor Bangui-Garoua Boulaï, qui devait faciliter les activités d’import-export de la République centrafricaine. Au cas où la crise sécuritaire sur ce corridor perdurait, le gouvernement entend privilégier la voie fluviale, dans le but d’approvisionner la capitale en produits de première nécessité, qui deviennent de plus en plus rares sans compter l’épuisement des stocks. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre des Transports.

Arnaud Djoubaye Abazen ajoute que le gouvernement centrafricain se propose d’accorder des exonérations pour inciter les transporteurs qui craignent déjà les importantes charges fiscales auxquelles ils vont faire face.

Il est important de dire que depuis mi-décembre dernier, des groupes armés se sont coalisés pour lancer une offensive contre le gouvernement. La nouvelle alliance rebelle multiplie les attaques, et veulent étouffer économiquement Bangui avec un blocus du corridor Bangui-Garoua Boulaï.

Congo : la loi sur le statut de l’artiste sur la table du parlement en février

Les deux chambres de Parlement doivent se réunir à partir du 1er février pour le compte de la onzième session ordinaire administrative.

Les sénateurs et les députés se réuniront à partir du 1er février dans le cadre de la session ordinaire administrative. Quinze affaires ont été retenues pour cette session de février dont neuf au Sénat et six à l’Assemblée nationale.

Au nombre des affaires, il y a le projet de loi fixant le droit d’asile et le statut de réfugié, celle portant statut de l’artiste du spectacle, des arts visuels, graphiques et plastiques, de la mode, de la publicité, du technicien et de l’entrepreneur culturel et artistique.

Autres affaires, le projet de loi réglementant le secteur du tourisme, la proposition de loi portant réglementation des activités privées de sécurité en République du Congo, le projet de loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo, l’apurement des comptes du Sénat exercice 2020, l’amendement de l’article 129 du règlement intérieur du Sénat y font partie également. A cela, il faut ajouter la séance des questions orales avec débats et la question d’actualité.

Coronavirus : le Congo en quête d’un vaccin approprié

A l’instar des autres pays du monde, le Congo est également dans la course au vaccin contre le Covid-19. Les autorités sanitaires se sont retrouvées à Brazzaville le 25 janvier 2021 pour statuer sur celui qui conviendrait au pays

Quel vaccin du covid-19 pour le Congo ? Cette problématique a réuni autour d’une table, les pharmaciens, médecins et biologistes du pays à l’effet d’examiner la nature du vaccin qui permettrait de circonscrire cette pandémie. La journée de travail dite scientifique a permis de survoler certains paramètres ayant trait à la manifestation de la maladie.

Au cours des travaux, les personnels de santé ont examiné et évalué les effets secondaires post-vaccin. La nature du vaccin qui correspondrait et le nombre de doses, la sensibilisation et le dépistage massif de la population et l’administration des malades asymptomatiques. D’après le directeur de la pharmacie et du médicament: « le Congo a un guide de pharmacovigilance reconnu à l’international et nous avons informé les pharmaciens, médecins et biologistes médicaux. Nous avons expliqué comment notre pays peut se procurer du vaccin anti-covid-19. Pour choisir ce vaccin, nous nous basons sur la qualité, l’innocuité, l’efficacité et le coût ».

Les doses seront mises sur pied pour une traçabilité et un meilleur suivi des produits destinés à soulager les douleurs et les problèmes psychologiques.

CHAN Cameroun 2021 : le Congo se qualifie pour le deuxième tour

Les diables rouges du Congo ont arraché leur ticket de qualification le 25 janvier 2021 grâce à la victoire 1-0 contre la Lybie. Ils occupent la deuxième place du groupe B avec 4 points

Les deux équipes du fleuve Congo, logés dans la poule B, du championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui se joue au Cameroun sont qualifiés pour les ¼ de finale de la compétition. Les diables rouges du Congo se sont imposés face à la Libye. Venue comme favoris à cette 6ème édition. La Libye a remporté le trophée en 2014.

C’est le but de l’attaquant de l’Etoile du Congo, Gautrand Ngouenimba à la 49e minute qui a permis au Congo de franchir la deuxième phase de la compétition. Les Diables rouges croiseront les Aigles du Mali, finalistes de l’édition 2016 au stade omnisport Ahmadou Ahidjo de Yaoundé à 20h.

Précisons que c’est la Lybie qui a fait sortir le Congo du CHAN en quart de final, en 2018 à l’issue des tirs-aux-buts sous le score de 5-3.

 

 

 

Congo : le président Denis Sassou N’Guesso est candidat à la présidentielle de mars prochain

Il a officiellement fait l’annonce le 23 janvier 2021 dans le département du Niari, lors du lancement des travaux de construction de la route Dolisie-Kibangou

Récemment investi par le Partit congolais du travail (PCT), le président candidat, Denis Sassou N’Guesso annonce sa candidature pour un autre mandat au Congo. Les prochaines élections se dérouleront le 21 mars 2021. Le président congolais fait savoir que cette autre candidature, fait suite à l’appel des populations de la localité du Niari. Département depuis lequel, il informe qu’il est candidat.

« L’appel nous a été lancé par les anciens et par les jeunes et ils nous ont pratiquement placé au pied du mur puisque nous avons même reçus leur contribution financière. Et nous avons bien entendu cet appel. Avant eux, nous avons entendu l’appel du PCT et les partis de la majorité présidentielle. Nous disons oui et nous nous portons candidat à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 », a déclaré le président qui dirige le Congo d’une main de fer depuis plus de 30 ans

L’homme de 77 ans ajoute que : « ensemble, nous participerons à la paix pour poursuivre la marche vers le développement ». Aux populations du Niari, il fait la promesse que le scrutin se déroulera dans la transparence.

Il sied de rappeler que Denis Sassou N’Guesso est accusé par certains leaders d’opposition et des acteurs de la société civile d’avoir modifié la Constitution pour briquer un nouveau mandat.

Congo : le bateau humanitaire d’aide aux sinistrés des inondations est de retour à Brazzaville

Parti de la capitale pour porter assistance aux victimes des inondations dans le nord du pays, le bateau humanitaire est revenu à Brazzaville le 21 janvier 2021

Le chef de mission de l’assistance humanitaire, Christian Aboke-Ndza  par ailleurs directeur de cabinet du ministre des Affaires sociales fait savoir que plus de 16 000 ménages sur 180.000 initialement enregistrés ont été servis dans le cadre de cette opération. Ils ont bénéficié des kits de réhabilitation des infrastructures sociales de base endommagées, les centres de santé intégrés et les médicaments de première urgence et les kits scolaires

La mission s’est déportée sur deux axes, l’un terrestre et l’autre fluvial. Le premier concernait notamment les localités de Mokéko et Pikoumda dans le département de la Sangha et Tokou dans la cuvette et le second, les localités Mpouya, Makotipoko dans le département des Plateaux ; Mossaka, Bokoma, Loukoléla dans la cuvette et Liranga. Aussi, Imppfondo, Epéna, Dongou, Bouaméla dans la Likouala.

Le chef de la délégation admet que tout le monde n’a pas été satisfait : « Nous avons identifié les besoins pressants sur lesquels nous devons agir car l’assistance ne devrait pas couvrir l’ensemble des besoins de la population », le reste de besoins seront assurés par le focus groupe pour l’éducation initiale, poursuit-il.

Congo : le président Denis Sassou N’guesso a présidé la 15ème réunion sur le covid-19

Deux points étaient à l’ordre du jour, l’examen du 15ème rapport de la Task Force à la coordination nationale de gestion de la pandémie et les recommandations de ladite coordination

Il s’est tenu ce Jeudi 21 Janvier 2021, de 11h00 à 12h15, par visioconférence, la 15ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Les présidents du Comité d’experts, Pr Fidèle Yala et Antoine Ange Abena ont été invités à cette assise.

Voici le compte rendu du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement

    I/ – De l’examen du 15ème Rapport de la Task Force près la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.  

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille Public, Président de la Task Force, a indiqué à la Coordination Nationale qu’un an après sa survenue, la pandémie de COVID-19 continue de ravager le monde.

Aujourd’hui, on compte plus de 95 millions de personnes déjà contaminées et plus de 2 millions de morts à travers le monde.

Les Etats-Unis d’Amérique comptent à ce jour plus de 24 millions de personnes touchées par la maladie et 400.000 décès.

En Europe, la pandémie connait un fort rebond, notamment au Royaume- Uni, avec l’apparition d’un nouveau variant très contagieux et une augmentation moyenne de plus de 50.000 malades par jour.

Les autorités des différents pays d’Europe ont été contraintes de prendre des mesures de restriction qui ont souvent pris les formes suivantes : confinement total, couvre-feu nocturne, fermeture des frontières, etc.

En Afrique, depuis plus d’un mois, on assiste à la survenance de ce que les spécialistes qualifient de deuxième vague de contamination. L’Afrique du sud demeure le pays le plus touché de notre continent, avec environ 1 million 300.000 personnes contaminées et plus de 37.000 décès.

Dans notre pays, la tendance à la remontée de l’épidémie est malheureusement observée.

  1. EVOLUTION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
  1. L’EVOLUTION D’ENSEMBLE

 En décembre 2020, les principaux indicateurs du suivi épidémiologique de la COVID-19 se sont dégradés dans notre pays.

Le taux de positivité avoisinait 10% contre un peu plus de 5% en novembre, ce qui place notre pays au-dessus de certains Etats qui connaissent également une recrudescence de la pandémie. Le nombre de morts s’est élevé à 17 contre 2 en novembre et 3 en octobre.

En décembre 2020, les malades dépistés (cas actifs) étaient au nombre de 1224 contre 572 pour le mois de novembre et 268 pour le mois d’octobre. Il s’agit là des chiffres les plus mauvais depuis juillet 2020, mois au cours duquel le pic de la première vague de la pandémie avait été atteint dans notre pays.

Pendant les deux premières semaines de l’année 2021, la tendance ne s’est pas inversée. Le ministère de la santé a recensé, pour les deux premières semaines de janvier 2021, 578 personnes nouvellement contaminées, dont 116 hospitalisées dans des structures publiques. D’autre part, 7 décès supplémentaires sont à déplorer.

Il faut également noter que les deux principales structures hospitalières de traitement des malades de COVID-19 (la clinique LEYONO à Brazzaville et le centre Marie Madeleine MOUISSOU à Pointe-Noire) sont aujourd’hui saturées.

Le 19 janvier, on a comptabilisé 32 patients graves à LEYONO pour une capacité opérationnelle de 22 lits et 41 malades à MOUISSOU qui compte 43 lits opérationnels. Un débordement des structures sanitaires publiques de Brazzaville et de Pointe-Noire est à craindre dans les prochains jours.

  1. L’EVOLUTION DE L’EPIDEMIE PAR DEPARTEMENT

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire demeurent les principaux foyers de contamination, même si le ralentissement de la réalisation des tests de dépistage dans les autres départements du pays ne permet pas de conclure avec certitude sur ce point.

Le département de Brazzaville 65% la contamination avec 65% du total des contaminations, suivi par celui de Pointe-Noire, avec 27%. Brazzaville et Pointe-Noire sont probablement entrées dans une deuxième vague de contamination. Les autres départements ont connu une circulation du virus principalement due à l’arrivée de personnes venues y travailler.

Ces données alarmantes sont caractéristiques de la réalité de la survenance d’une deuxième vague dans notre pays. La Coordination Nationale déplore un relâchement général des populations et même des responsables, dans le respect des règles de distanciation physique et dans le port du masque.

La Coordination Nationale réaffirme solennellement que seule la prévention couplée au respect rigoureux des gestes barrières permettront à notre pays de sortir du long cauchemar pandémique dans lequel il est plongé depuis bientôt une année. Aussi, elle invite les Congolaises et les Congolais, du bas en haut de notre société, au ressaisissement et à l’application stricte des mesures pourtant édictées depuis près d’une année.

Sans cette discipline collective et individuelle, et face à une montée inexorable de la pandémie, les pouvoirs publics pourraient être amenés, de manière ponctuelle, à prendre leurs responsabilités et à renforcer les mesures de restriction afin d’’enrayer cette deuxième vagie qui frappe à la porte de notre pays.

  1. PREPARATION DE LA VACCINATION

Poursuivant l’analyse de la situation épidémiologique, la Coordination Nationale a relevé que les pays frappés par la pandémie de COVID-19 considèrent la vaccination comme l’espoir d’une sortie de la crise sanitaire.

Notre pays se doit donc de préparer le processus de vaccination susceptible de mettre fin à l’épidémie.

Ainsi, et à la demande du Président de la République, qui a donné des orientations claires sur le sujet lors du Message sur l’Etat de la Nation qu’il a délivré devant le Parlement réuni en Congrès en fin d’année 2020, il est créé, sous la supervision du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un comité ad hoc chargé de la vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19.

Ledit Comité est chargé notamment de :

  • collecter et analyser les informations afférentes à la disponibilité et l’accessibilité, aux caractéristiques et aux conditions d’acquisition des doses vaccinales pour le pays ;
  • faire des propositions au Gouvernement pour acquérir, dans les meilleurs délais, des doses vaccinales appropriées et en quantité suffisante pour une couverture vaccinale optimale ;
  • suggérer au Gouvernement toute initiative susceptible de lui permettre de tirer le meilleur profit de l’initiative internationale COVAX, dans sa composante de facilitation de l’accès aux vaccins ;
  • faire des propositions au Gouvernement sur les meilleures approches de vaccination des populations et sur les opérations d’organisation, de logistique et de réalisation de la vaccination des différentes catégories des populations ;
  • entrer en contact, pour le compte du Gouvernement, avec les fournisseurs des doses vaccinales pour préparer les contrats d’acquisition ;
  • élaborer les projets de budget des différentes opérations liées à la vaccination ;
  • suivre, évaluer et, le cas échéant, proposer la modification de la stratégie nationale de vaccination.

    II/ – Des recommandations de la Coordination Nationale.  

La Coordination Nationale recommande instamment que les autorités habilitées et les services compétents veillent à ce que les mesures déjà en place soient mieux respectées. Face à la remontée de l’épidémie, il s’agit de s’assurer d’une communication appropriée, en vue du respect des mesures barrières et de veiller à une prise en charge optimale des malades et de leurs contacts.

  1. LES RECOMMANDATIONS NOUVELLES
  • Relever le niveau de traitement des malades et de leurs contacts en assurant un approvisionnement plus important et régulier des structures sanitaires publiques de prise en charge des personnes contaminées.
  • Conclure des accords avec les centres sanitaires privés afin d’orienter certains malades vers ces structures au cas où les établissements publics de santé seraient saturés.
  • Accélérer les processus d’acquisition des vaccins et de vaccination des différentes catégories de la population.
  1. LES DECISIONS RECONDUITES
  • Proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, à compter du 25 janvier 2021.
  • Maintenir le couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 23 heures à 5 heures du matin pendant les jours ouvrés, et de 20 heures à 5 heures du matin le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés.
  • Adapter et poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention.
  • Faire observer, partout et par tous, toutes les mesures barrières.
  • Organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.
  • Interdire tout rassemblement, sur les lieux publics et privés, ne respectant pas les mesures barrières.
  • Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.
  • Limiter à la stricte intimité la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.
  • Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.
  • Faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif de moins de 72 heures pour tous les passagers arrivant au Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.
  • Interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes.
  • Faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation.
  • Faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour.

 

Congo : les inscriptions sont ouvertes pour les examens d’Etat session 2021

Le dépôt de candidatures aux examens d’Etat se tient du 20 janvier au 20 février 2021. L’annonce a été faite ce jour par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

Une circulaire du ministère de l’Enseignement lance officiellement la caravane d’inscription aux examens d’Etat pour l’année en cours. Les inscriptions se font en ligne. Le département ministériel a envoyé des équipes dans les directions départementales à cet effet.

La plate-forme dédiée exécute trois opérations. Notamment la saisie des identifiants des candidats, la numérisation de la photo du candidat et la validation automatique de l’inscription.

Rappelons que cette plate-forme d’inscription en ligne a été conçue et présentée le 5 février 2020, dans la capitale Brazzaville. Elle a pour objectif, la dématérialisation et le traitement des inscriptions aux examens officiels. Elle facilite également la collecte des données, la saisie, la validation des candidatures et l’accès aux informations permettant d’identifier les faux candidats. C’est un travail de pointe initié par le ministère de tutelle.

Il est à préciser que les dates des différents concours n’ont pas encore été spécifiées.

 

Les étudiants congolais au Benin réclament 21 mois de bourse d’étude

Depuis quelques mois, les étudiants congolais au Benin ne perçoivent pas leurs bourses d’étude. Ils sont organisés des manifestations le week-end dernier dans leur pays d’accueil pour se faire entendre

C’est le gros calvaire pour les étudiants congolais dans les établissements et universités du Bénin. Chassés des établissements pour scolarité impayé d’un côté et incapacité à joindre les deux bouts pour d’autres, ces apprenants ont décidé de faire recours aux manifestations pour attirer l’attention du gouvernement congolais.

Sur les pancartes qu’ils ont brandit étaient estampillés : « nous réclamons le payement de toutes les bourses impayées ; touche pas à ma bourse ; 21 mois sans bourse c’est trop ».

Certains manifestants racontent leur calvaire : « «On s’est endettés de gauche à droite, on a aussi eu à appeler les parents qui sont là-bas, au Congo, pour qu’ils vendent des biens pour qu’ils puissent nous envoyer de l’argent. Au Bénin, les conditions sont vraiment difficiles. Il reste beaucoup à faire. Le Congo est certes un pays pauvre, on n’a pas suffisamment de ressources mais je crois que les problèmes doivent être réglés avec efficience. Il ne faut pas attendre que les étudiants ou bien les élèves revendiquent pour que l’on puisse régler les problèmes. Les problèmes devraient être réglés en amont », le discours est similaire d’un étudiant à un autre.

En attente de la réaction du gouvernement, ces étudiants entendent mener plus d’actions pour se faire entendre.

Le Congo abritera le 7e forum régional africain pour le développement durable

Malgré la pandémie à coronavirus, le forum régional africain pour le développement durable se tiendra du 1er au 5 mars 2021. La date a été maintenue par la CEA  et le gouvernement congolais

Le centre national de conférence International de Kintélé, à Brazzaville va abriter le forum régional africain pour le développement durable dans moins deux mois. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le président Denis Sassou N’Guesso. La confirmation a été faite par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Adam

La membre du gouvernement fait savoir le forum régional africain pour le développement durable vient examiner les progrès engrangés par les africains, partager les expériences et les enseignements tirés de la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2063. Le forum se tiendra avec un nombre limité en présentiel, les autres participants interviendront par visioconférence

Elle a rencontré le directeur de la Commission économique des Nations unis pour l’Afrique, Jean Paul Adam le 18 janvier 2021 pour discuter de certaines modalités y afférentes. Le coordonnateur du système des Nations unies au Congo a également pris part à ces assises.

Coopération : La Chine a fait un don de matériels sanitaires au Congo

Dans le cadre du renforcement de la coopération sanitaire entre la Chine et le Congo, des équipements sanitaires ont été remis à deux hôpitaux de Brazzaville et de Pointe-Noire

Le montant du don est estimé à 74 millions de FCFA. Ces équipements permettront d’améliorer les plateaux techniques de l’hôpital Sino-congolaise de Mfilou dans la capitale Brazzaville et l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire. Cette action entre dans le mécanisme de coopération sino-congolais.

Ces matériels de soins sanitaires ont été réceptionnés par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Elle s’est réjouie que cette dotation arrive à point nommé. Au regard de la situation sanitaire qu’impose la pandémie de covid-19. Ce don permettra d’améliorer l’offre de soins aux malades, a noté la ministre.

Dans le même ordre, la représentation diplomatique chinoise au Congo a également présenté la 27ème mission médicale chinoise. Celle-ci travaillera en étroite collaboration avec les agents locaux à l’hôpital de Mfilou. L’équipe est composée des spécialistes, chirurgiens, pédiatres, gynécologue, radiologue, anesthésistes, urologues et urgentistes entre autres.

CHAN Cameroun 2021 : les diables rouges du Congo s’inclinent au premier match

CHAN-Les diables rouges du Congo Brazzaville se sont inclinés 1-0 contre les léopards de la RDC. Les deux équipes sœurs ont joué leur premier match ce 17 janvier 2021 au Japoma Stadium de Douala

Logés dans la poule B de la sixième édition du championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui se joue au Cameroun, l’équipe A’ du Congo a joué son premier match ce dimanche à Douala au Cameroun. Elle affrontait sa voisine, la République démocratique du Congo. Le match s’est soldé sous le plus petit des scores 1-0 en défaveur des diables rouges.

Le seul but de la partie a été marqué à la 46e minute par Chico Ushindi de la RDC. C’est le premier but marqué au stadium de Japoma que ce match inaugure. La rencontre entre les deux Congo est le premier match qui se joue dans ce stade nouvellement construit au Cameroun.

Les diables rouges du Congo joueront leur deuxième match jeudi prochain, 21 janvier contre le Niger. Ils seront opposés à la sélection du Niger.

La RDC est première de la poule B avec 3 points, elle sera confrontée au A’  de la Libye à la deuxième rencontre.

CEEAC : la libre circulation des biens et des personnes au centre des discussions à Brazzaville

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso  en sa qualité de président de la CEEAC et le président de la Commission de l’institution ont débattu des questions de libre circulation, la sécurité et la zone de libre-échange africaine

Les deux hommes ont fait le tour des questions liées à l’intégration physique du Congo, et de la CEEAC et la situation sociopolitique au Congo, la zone de libre-échange continentale et du conflit armé en RCA. Le chef d’Etat congolais, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique central et son hôte ont décidé de prioriser l’intégration physique, les moyens de liaisons entre les Etats, dont la participation à la zone de libre-échange continentale (ZLECAF).

Le président de la Commission de la CEEAC rapporte que : « nous devons être liés physiquement dans la région », il fait savoir que c’est la question qui a été traitée premièrement. Ils ont également évoqué la situation sanitaire qui prévaut actuellement en République centrafricaine. Gilberto Da Piedale Verssimo souligne qu’il a : « reçu des instructions sur les mesures coordonnées que la région doit donner à cette affaire de la RCA. Pour bien faire la ZLECAF, nous avons besoin de la sécurité »

Il est important de préciser que la ZLECAF est une initiative lancée en 2019 au Rwanda, dans l’objectif de d’accroitre les échanges commerciaux entre les pays africains et promouvoir la libre circulation et l’intégration africaine

Congo-coronavirus : l’organisation des femmes lance une campagne de dépistage volontaire

Une centaine de femmes de l’Organisation des femmes du Congo (OFC) a répondu à la caravane de dépistage contre le coronavirus le 14 janvier 2021, sous l’impulsion de leur présidente

L’opération de dépistage s’est déroulée au laboratoire national de santé publique de Brazzaville. Les premiers prélèvements ont eu lieu en présence de la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Elle a salué cette initiative des femmes qui vise à connaitre leurs statuts et mieux contrôler leur état sanitaire.

La présidente de l’Organisation des femmes du Congo, Ines Bertille Nefer Ingani explique que cette campagne de dépistage veut donner à chacune de ses membres : « la possibilité de découvrir son état sérologique à temps afin d’être prise en charge au plus vite et réduire le taux de mortalité. Nous sommes venues ici pour nous faire dépister du coronavirus afin de connaitre notre état de santé. « Cela vaut la peine » ; a déclaré la responsable de l’organisation.

« Si nous découvrons l’infection à temps, nous serons soignés au plus vite », rassure Ines Bertille Nefer Ingani. D’après elle, il est important que les femmes soient en bonne santé à l’approche des élections présidentielles qui se pointent à l’horizon. Elle ajoute que l’opération se poursuivra de façon progressive dans tous les arrondissements de la capitale.

La ministre en charge de la santé a rappelé les femmes au respect des mesures barrières.

Congo : la mort d’un jeune homme dans un commissariat secoue la ville de Nkayi

Kevine a été arrêté par la police après que sa petite amie lui a remis de l’argent volé auprès de ses parents.

Le drame secoue la petite ville de Nkayi depuis ce 12 janvier. D’après plusieurs sources, un jeune homme est décédé dans une cellule du commissariat central de cette ville de la région de Bouenza, dans le Centre-Sud du Congo.

C’est hier le 12 janvier que la police met la main sur le jeune Kevine après les accusations des parents d’une jeune fille présentée comme sa petite amie. Celle-ci aurait en effet dérobé de l’argent à ses parents qui s’en sont rendu compte plus tard. Sous la pression, elle va avouer avoir volé de l’argent qu’elle a remis au jeune Kevine. Colère des parents qui mobilise la police afin d’arrêter Kevine.

D’après plusieurs témoignages, les policiers du commissariat central vont appeler les parents du jeune homme quelques heures plus tard pour leur demander de venir récupérer le corps de leur fils. Version officielle sur la cause du décès : pendaison, font savoir les policiers.

Ce que le père refuse de croire. Il soutient que son fils a été tué par la police. D’autres sources indiquent qu’il a été battu et a succombé sous les coups des policiers. Furieux, des jeunes vont prendre d’assaut le commissariat dans la nuit provoquant la riposte des forces de l’ordre.

Ce n’est pas la première fois que la ville de Nkayi est le théâtre de drames qui mènent à des échauffourées. En octobre 2020, une fille de 23 décède après une interpellation musclée des éléments de la gendarmerie pour défaut de port du masque anti-covid. Elle sera libérée après avoir été bastonnée, déclare sa famille. Epileptique, elle mourra quelques heures plus tard.

Congo : les militaires appelés à sécuriser les élections en 2021

L’armée va voter en avance afin de se donner les moyens d’assurer la sécurité à travers tout le pays le jour du scrutin.

A l’occasion du port d’insignes de grade dans l’armée congolaise, ce 12 janvier à Brazzaville, le chef d’Etat-major  général a rappelé l’une des principales missions des militaires en 2021. Il s’agira de sécuriser le processus électoral.

« En 2021, en pleine lutte contre la pandémie, les militaires devront voter par anticipation et sécuriser les élections prévues au premier trimestre sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré le général de division Guy Blanchard Okoï. Il a tenu à rappeler l’engagement du président de la République sur le sujet : « le président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées veut que ces élections se déroulent dans la paix, la sécurité et la sérénité. Notre challenge est là. Le vote est un acte civique du citoyen. Il nous le faut le consacrer nous-mêmes ».

Il s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de remise des insignes à plus de 250 officiers et sous-officiers de l’armée congolaise.

En rappel, l’élection présidentielle est prévue au Congo en mars 2021. Dénis Sassou Nguesso, le président sortant âgé de 77 ans est candidat à sa propre succession, pour un nouveau mandat de 5 ans.

Congo : les diplômes de plus de 200 médecins finalistes de Cuba remis au gouvernement

En attendant la remise officielle, les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont réceptionné les parchemins de ces médecins congolais arrivés enfin de formation à Cuba.

L’ambassadrice du Congo à Cuba a remis au ministre de l’Enseignement supérieur 266 diplômes des médecins finalistes en fin de formation.  C’était ce 12 janvier 2021 en présence de la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Selon l’ambassadrice Rosalie Kama Niamayoua « la formation à Cuba est une formation complète. On ne forme pas qu’un médecin, on forme un médecin intégré. Et ce travail est fait pendant six années parce que dès la troisième année, les étudiants sont déjà dans les stages au niveau des hôpitaux ». « Ils sont compétents, les étudiants qui sont rentrés », se félicite-t-elle.

De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a rassuré que non seulement une cérémonie solennelle de remise des diplômes sera organisée, mais également tous les médecins de retour seront intégrés à la fonction publique.  « Désormais c’est fait. Ces diplômes sont entre nos mains. Nous allons avec la ministre de la Santé voir dans quelles conditions nous pouvons les remettre de façon solennelle aux bénéficiaires. Les copies de ces diplômes seront remises au ministre de la Santé afin qu’il puisse les intégrer. Nous leur avons dit qu’ils seront intégrés tous à la fonction publique. Le dossier est en cours  de circulation ».

Il convie par ailleurs les récipiendaires à compléter leur dossier d’affection, car ils seront affectés dans les différentes formations sanitaires.

En rappel, en aout 2020, le gouvernement du Congo s’est dit prêt à accueillir ses étudiants en médecine qui viennent de passer 7 ans de formation à Cuba. Partis en 2013, la première vague de ces plus de 250 étudiants était attendue à Brazzaville.

Congo : le FIGA va démarrer ses opérations avec 15 milliards FCFA

La cérémonie de lancement des activités de ce fonds destiné à soutenir les petites et moyennes entreprises s’est déroulée ce 12 janvier 2021 à Brazzaville.

Le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises (FIGA) va démarrer ses activités avec une mise initiale de 15 milliards FCFA.

Cette enveloppe sera principalement dédiée à assurer l’activité de garantie auprès des banques et des établissements pour les porteurs de projets. Il s’agira également pour le FIGA d’aider à l’impulsion des porteurs de projets confrontés aux difficultés d’élaboration des business plans, d’être une garantie de résolution de la problématique d’accès aux financements, mais également de palier aux difficultés de développement des bénéficiaires.

Pour Yvone Adelaïde Mougany, la ministre des petites et moyennes Entreprises il est attendu du FIGA, « une contribution significative pour booster le rythme de naissance et le taux de pérennisation des très petites, des petites et des moyennes entreprises congolaises. Car plus que jamais auparavant, notre économie a vitalement besoin d’entreprise, nombreuses fortes et dynamiques capables de créer des emplois décents, des richesses de plus en plus importantes pour sortir le pays de la crise économique financière et sanitaire ».

Dès lors, le Fonds se « positionne comme un outil de facilitation d’accès aux services financiers et non financiers catalyseurs d’émissions et d’attributions dévolues aux autres composantes qui sont : l’Agence congolaise pour la création des entreprises, l’Agence de développement des très petites, et petites et moyennes entreprises, la Bourse de sous-traitance et de partenariat des entreprises, le Centre de gestion agrée et l’agence nationale de l’artisanat », ajoute-t-elle.

En gestation depuis 2015, une impulsion définitive a été donnée lorsque le projet FIGA va être adopté en Conseil des ministres le 27 décembre 2018. Ceci avec l’approbation du projet de loi portant création dudit Fonds. Et en septembre 2020, Armel Fridelin Mbouloukoué prend ses fonctions en qualité de Directeur général du FIGA.

Il est à noter que la cérémonie de lancement des activités du FIGA a été présidée par le Premier ministre du Congo Clément Mouamba.

Congo : un éboulement de terrain fait un mort et 1 blessé dans l’ancienne cimenterie de Niari

Un éboulement de terrain survenu dans l’ancienne carrière de la cimenterie chinoise Forspak de Niari a brutalement arraché la vie au jeune Norvel Junior Kombo-kombo âgé de 18 ans

Un jeune congolais de moins de 20 ans a perdu la vie suite à un affaissement de terrain d’une hauteur de près de 20 mètres au village Moukondo, dans le département de Niari. Précisément à l’ancienne carrière chinoise Forspak

La victime a été absorbée par la terre qui a rasé tout sur son passage. Bien qu’ayant été conduit d’urgence dans un établissement sanitaire, le jeune Norvel Junior Kombo-kombo a succombé. Sa dépouille a été déposée à la morgue municipale de la circonscription.

Un autre jeune, Christ Drick Emmanuel Lebambou, victime du même incident suit actuellement les à l’hôpital général de Dolisie. Il a été grièvement blessé suite à l’éboulement de terrain.

Une enquête est ouverte par les services de recherches judiciaires et de la région de gendarmerie compétente. D’après les premières informations, cet incident aurait été causé par les intempéries.

Covid-19 : le Congo met en place un plan stratégique de vaccination

Le ministre congolaise en charge de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a coordonné les travaux du plan stratégique de mise en œuvre de la vaccination contre le Covid-19 du 7 au 9 janvier 2021

Cet atelier avait pour objectif de déterminer les personnes à vacciner en priorité, évaluer la capacité de la logistique de vaccination, élaborer un plan de communication, faire une estimation des ressources financières nécessaire et d’élaborer un plan de communication. Jacqueline Lydia Mikolo a précisé que : « la vaccination est essentiellement pour vaincre la Covid-19 ». Elle fait savoir quelles résolutions retenues ont été contenues dans un document.

Le directeur général du ministère de la Santé, Oyéré Moke a souligné qu’à travers ces travaux : « le Congo joue sa partition dans la lutte contre la pandémie à coronavirus ». Cet atelier est une mission urgente à l’issue de laquelle, les experts et cadres devront produire un document de qualité sur tout le processus de vaccination à soumettre au gouvernement.

Ces travaux ont été menés par les cadres et experts des ministères de la Santé, des Finances, de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unicef.

Congo-coronavirus : les premières livraisons de vaccin arrivent au plus tard en mars

L’annonce a été faite par la ministre de la santé, Jacqueline Lydie Mikolo au cours d’une conférence de presse le 06 janvier à Brazzaville.

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, que le Congo va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

« La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo, ajoutant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

La ministre en charge de la Santé a précisé que ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Dans son rapport, la Commission affaires juridiques et administrative (Caja) du Sénat, s’inspirant du dernier bulletin épidémiologique de la coordination de gestion de la covid-19, a relevé qu’au 1er janvier, 1162 personnes étaient détectées positives au coronavirus, dont 182 sont actuellement hospitalisées dans les sites de prise en charge et six en soins intensifs.

Congo-coronavirus : les congolais recevront le vaccin d’ici mars

Lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le pays va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

Dans son discours sur l’état de la nation, le 23 décembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, annonçait avoir mis le Congo sur la voie du vaccin contre la pandémie de Covid-19, en instruisant le gouvernement à prendre toutes les dispositions y relatives. Visiblement, le travail vient d’être amorcé. « La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo,  précisant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Santé a souligné que le moment venu, ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Congo-présidentielle 2021 : la Fédération de l’opposition congolaise critique la reconduction des membres de la CNEI

Le président par intérim de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Clément Miérassa, a, au cours d’une conférence de presse animée le 6 janvier à Brazzaville, critiqué la reconduction des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et le lancement des opérations de révision des listes électorales.

Devant le collège des présidents de la FOC dont Michel Mampouya, Bonaventure Mbaya, Paulin Makaya et Jacques Banangandzala, Clément Miérassa a signifié que le pouvoir a réuni les conditions pour « une élection non crédible en mars prochain». « Le régime de Brazzaville qui a laissé passer tout le temps de son mandat…, n’a pas cru utile de préparer l’élection présidentielle de 2021. Voilà que, quelques jours avant cette échéance, il se précipite à créer les conditions d’une élection crédible, transparente et apaisée », a-t-il déclaré.

Pour lui, la concertation politique de Madingou a été « une occasion de distraction » de l’opinion nationale et internationale. Ainsi, il a fustigé la reconduction des membres de la CNEI et la non-maîtrise du corps électoral. D’après Clément Mierassa, sans une bonne mise à jour du fichier électoral, il n’y a pas de maîtrise de corps électoral.

« La méthodologie consistant à déterminer le corps électoral au moyen d’une révision des listes électorales n’est pas de nature à permettre une bonne mise à jour du fichier électoral. L’organisation des élections apaisées, libres et transparentes ainsi que la préservation de la paix sociale dépendent d’une bonne maîtrise du corps électoral », a-t-il lancé.

Quant à leur participation à l’élection présidentielle de mars prochain, Clément Miérassa et les autres membres du collège des présidents entendent se prononcer lors de la troisième convention de leur groupement politique qui se tiendra avant la fin du mois de janvier.

Se réclamant d’être des démocrates et des républicains, les leaders de la FOC prévoient de mener leur combat en respectant des lois et règlements de la République. D’où ils revendiquent le respect de la Constitution sur les libertés de réunions, de manifestation et de libre circulation ; la décrispation de la situation politique par « la libération des prisonniers politiques » ; la convocation d’un dialogue national inclusif.

Sur la situation générale du pays, cette plate-forme de l’opposition a affirmé que le Congo n’avait jamais connu un tel effondrement. Elle a, par ailleurs, dénoncé la violation des dispositions constitutionnelles et réglementaires par les autorités nationales. « Le non exercice du jeu démocratique s’est érigé en système de gestion de la cité. La propagande médiatique naguère révolue, a refait surface au sein des médias publics. Les systèmes éducatif et sanitaire sont totalement délabrés et désarticulés ; l’économie nationale s’est effondrée ; les villes et routes sont dans une dégradation prononcée ; l’électricité et l’eau sont devenues des denrées rares », a souligné Clément Miérassa.

Notons que Clément Miérassa a été récemment désigné par ses pairs pour assurer l’intérim à la présidence de la FOC avec la déchéance de Claudine Munari, en attendant la tenue de la prochaine convention nationale.

Congo : le parlement approuve la loi sur la protection des informations sensibles

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, le 6 janvier, à l’unanimité avec amendements, le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité nationale.

Le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité nationale comporte trente-cinq articles regroupés en six titres. En son premier titre, le texte fixe des dispositions générales et le champ d’application de la loi relative à protection ou la sauvegarde des informations sensibles.

Au deuxième titre, il classifie ces informations en trois catégories. Il s’agit des informations « très secrètes, secrètes et confidentielles’’. Les informations sont classées ‘’très secrètes’’, selon ce texte de loi, lorsque leur utilisation inappropriée peut porter ‘’très gravement’’ atteinte à la défense et à l’intégrité du territoire national. Elles sont qualifiées de ‘’secrètes’’, quand elles peuvent porter gravement atteinte à la défense nationale. Cependant, elles sont dites confidentielles lorsqu’elles nuisent aux intérêts de la nation.

Le cinquième titre de cette loi, par contre, est consacré aux infractions et sanctions. Conformément au texte de loi, sont considérés comme infractions, entre autres, le fait de soustraire frauduleusement, de détruire et de reproduire une infirmation classée; de publier, de livrer ou de divulguer une information classée à des personnes n’ayant pas besoin d’en connaître.

La loi adoptée précise, par ailleurs, que lorsque les informations classées « très secrètes et secrètes » sont trafiquées, elles peuvent faire l’objet des poursuites judiciaires. Défendant le texte de loi, le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, a soutenu que cette loi vise à protéger le pays contre la fuite des informations de défense jugées secrètes et préjudiciables.

Congo : Aladji Jr demande une rémunération de la musique urbaine

Dans sa chanson intitulée « Soutien », Aladji Jr, 18 ans, demande à l’État et aux bonnes volontés de soutenir les artistes de la musique urbaine.

Après plusieurs mois d’inactivité, les artistes urbains et le marché de l’art en général souffrent des conséquences économiques de la crise sanitaire du Covid-19 au Congo.

On le sait, la scène congolaise va mal depuis le début de la crise du coronavirus. Toutes les prestations et rassemblements qui requièrent plus de 50 personnes sont proscrits. Cette situation n’arrange pas les artistes musiciens. Bien au contraire, elle cause de graves préjudices économiques, notamment avec l’annulation des festivals, l’arrêt des contrats de concerts…

Sociétés d’auteurs inexistantes ou inefficaces, piratage… le manque à gagner est important pour les artistes congolais, qui peinent à profiter de leur succès.

Depuis plusieurs années, ils manifestent toujours leur inquiétude devant la dégradation de leurs conditions de travail et de vie. Les points de cristallisation restent la perception de leurs droits, d’une part, et l’accompagnement social quasi inexistant, d’autre part.

Lassés de se retrouver toujours en situation de précarité et d’assistés, impuissants à la dégradation de leur vie, les créateurs des œuvres de l’esprit ne savent plus à quel saint se vouer.

Le BCDA ne remplit plus socialement, institutionnellement et professionnellement ses missions depuis des décennies. Le manque à gagner pour les artistes congolais du fait du non-paiement de leurs droits d’auteur est énorme.