Congo-présidentielle : les congolais devant les urnes

Sept adversaires sont en lice, dont le président sortant Denis Sassou-Ngueso qui cumule déjà à 77 ans, 36 ans à la tête du pays.

 

Au total près de 2,5 millions d’électeurs sont attendus aux urnes. Avant eux, environ 60 000 agents de la force publique ont accompli leur devoir mercredi dernier. Les électeurs qui n’ont pas reçu leurs cartes à domicile peuvent les retirer à l’entrée du bureau de vote. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Ce sont plus de 5 700 bureaux de vote qui seront ouverts entre 7 heures et 18 heures. « Il ne se pose pas du tout un problème de matériel électoral. Celui-ci est bien en place déjà », assure une source à la Commission nationale électorale indépendante.

Un des principaux enjeux du scrutin est sans nul doute le taux de participation. Elle a eu tendance à baisser au Congo depuis une quinzaine d’année, à l’exception notable de la présidentielle de 2016. Verra-t-on cette année encore des files d’attente devant les bureaux de vote ? Beaucoup en doutent à Brazzaville, où la lassitude est grande vis-à-vis de la classe politique, et où une part non négligeable de la population considère ce scrutin « joué d’avance ».

Autre enjeu, celui de la transparence. Tous les candidats seront-ils par exemple en mesure de déployer des délégués dans chacun des plus de 5 700 bureaux de vote ? Tous les procès-verbaux leurs seront-ils remis à la fin de la journée ? Questions d’autant plus importantes que certains opposants ont déjà laissé annoncer qu’ils se préparaient à contester les résultats et que la Conférence épiscopale n’a pas été autorisée à déployer ses observateurs sur le terrain.

Moins d’observateurs que prévus

Le scrutin se déroulera donc avec moins d’observateurs que prévus. Du côté des observateurs nationaux, ils seront près d’un millier sur le terrain ce dimanche, selon l’un des vice-présidents de la commission électorale. Cela aurait pu être beaucoup plus si l’Eglise catholique ne s’était pas vu refuser l’accréditation des quelques 4 000 observateurs qu’elle a formés et pensait déployer.

Du côté des internationaux seront présents une vingtaine d’observateurs de l’Union africaine,– moins que prévu en raison de la pandémie de Covid-19. Ils seront répartis entre Brazzaville, Ouesso, le Niari, la Sangha et le Pool. Il y aura aussi une trentaine d’observateurs de la CIRGL ainsi qu’une équipe de la CEEAC. Tous sont arrivés récemment, pour des missions dites « de court terme », et non pour une observation de l’ensemble du processus.

L’Union européenne, elle, n’a pas déployé de mission, faute d’avoir été saisie d’une requête formelle des autorités congolaises. Pour ce qui est des diplomates en poste à Brazzaville, peu d’ambassades ont sollicité une accréditation. « Ce genre d’observation ne peut être que très partielle », explique un diplomate qui pointe aussi la crainte de certaines chancelleries.

Sur le plan sécuritaire, le climat qui entoure ce scrutin paraît cependant moins lourd qu’il y a cinq ans. Cette semaine, le pasteur Ntumi, ex-chef rebelle du Pool, théâtre d’une guerre civile au lendemain de dernière présentielle a lancé un appel à la « paix ». Sans soutenir aucun candidat cette fois il a estimé que cette élection « ne doit pas être l’occasion de réveiller les vieux démons de la division ».

Congo : Eni proposerait 11,8 millions au parquet pour mettre fin à une enquête de corruption

Le parquet a requalifié le délit présumé de corruption internationale en malversation, ouvrant la voie à un accord à l’amiable, a expliqué le groupe dans un communiqué.

Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé jeudi avoir proposé au parquet de Milan de payer une amende de 11,8 millions d’euros pour mettre fin à une enquête sur des soupçons de corruption au Congo-Brazzaville visant la société et l’un de ses dirigeants.

Eni n’a pas souhaité dévoiler l’identité du dirigeant de l’entreprise incriminé dans l’affaire.

Selon la presse italienne, l’enquête entamée en 2017 porte sur des renouvellements de permis pétroliers sollicités en 2015 par Eni au Congo-Brazzaville. Le groupe est soupçonné d’avoir accepté de vendre en contrepartie des parts de sa licence à une société écran détenue par des fonctionnaires de ce pays d’Afrique centrale.

Eni a assuré que sa proposition « ne représente pas une reconnaissance de culpabilité de la part de l’entreprise », mais « une initiative visant à éviter la poursuite de la procédure judiciaire qui entraînerait d’importantes dépenses de ressources pour Eni et toutes les parties concernées ».

Cette annonce intervient au lendemain de la décision d’un tribunal de Milan de relaxer les dirigeants d’Eni ainsi que du géant pétrolier Shell, mis en cause dans une vaste affaire de corruption au Nigeria.

Dans ce procès retentissant, le parquet italien soupçonnait les deux groupes d’avoir versé 1,092 milliard de dollars de pots-de-vin, sur un total de 1,3 milliard déboursés en 2011, pour l’acquisition au Nigeria d’une licence d’exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245.

Parmi les treize prévenus figuraient le patron d’Eni, Claudio Descalzi, et son prédécesseur Paolo Scaroni, à l’encontre desquels le parquet de Milan avait requis en juillet des peines de huit ans de prison pour corruption.

Descalzi est visé par une autre enquête diligentée en 2019 par le parquet de Milan pour conflit d’intérêt dans le cadre des activités d’Eni au Congo, des soupçons qu’il a qualifiés de « sans fondement ».

Eliminatoires-CAN 2022 : le Congo privé de ces joueurs de France

La liste des Diables rouges convoqués pour affronter le Sénégal et la Guinée-Bissau les 26 et 30 mars est passée de trente à vingt-cinq joueurs.

Publié mardi après-midi, la liste des Diables rouges convoqués pour affronter le Sénégal et la Guinée-Bissau les 26 et 30 mars est passée de trente à vingt-cinq joueurs en vingt-quatre heures : après Brice Samba junior qui ne devrait pas honorer la sélection, une fois de plus, ce sont les six joueurs de Ligue 2 qui vont manquer à l’appel.

Les Havrais Mayembo et Mbemba, l’Ajaccio Moussiti Oko, le Castelroussin Ibara, le Troyen Saint-Louis et le Guingampais Poaty ne seront pas libérés par leurs clubs (qu’en sera-t-il de Durel Avounou, pensionnaire de National 1).

En effet, alors que la pandémie du Coronavirus reprend de la vigueur, avec la poussée des différents variants, la LFP a annoncé qu’en « En l’absence d’exonération de septaine pour les joueurs étrangers internationaux mis à disposition de leur équipe nationale et eu égard aux délais de réponse imposés par la réglementation internationale, les clubs de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT ont décidé à l’unanimité ce mercredi 17 mars d’appliquer la circulaire FIFA du 5 février 2021 tenant compte des nombreuses restrictions de déplacement dans le monde »

D’aucuns craignent d’ores et déjà que d’autres pays européens n’emboîtent le pas. Plusieurs clubs anglais, sans les bloquer totalement, ont interdit à leurs joueurs de se rendre dans certains pays comme Eswatini, la Namibie ou le Cap-Vert, limitant les déplacements de Sadio Mané, Naby Keita ou Zambo Anguissa.

La rumeur d’un report des 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2022 reprend de l’ampleur. La CAF, qui n’avait pas encore réagit à cette annonce ce soir, va devoir statuer rapidement, sachant que le calendrier des prochains mois sera déjà très chargé, avec la tenue des éliminatoires du Mondial 2022.

Ces six absences pourraient faire regretter les non-sélections de Tchibota, Mboungou et Koubemba, capables d’apporter de la vitesse sur les ailes, Junior Makiesse était désormais le seul joueur de couloir de métier sur la liste.

Notons que le Congo n’est pas le seul pays impacter. Le Sénégal d’Aliou Cissé totalise 12 joueurs, sur 26, qui évoluent en Ligue 1 et Ligue 2. Le Gabon en compte sept.

Congo : des compagnies minières réclament des milliards de dollars de dédommagement

Le 13 mars, le Congo-Brazzaville a attribué au Chinois Sangha Mining Development l’exploitation de trois gisements de fer dans le nord du pays. Ces permis miniers avaient d’abord été octroyés à trois sociétés liées à des intérêts australiens avant que le gouvernement congolais ne les reprenne en novembre, provoquant la colère des miniers. Ces derniers menacent le Congo de poursuites et réclament des milliards de dollars de dédommagement. L’affaire pourrait conduire Brazzaville devant un tribunal d’arbitrage londonien.

À première vue, la photo prise le samedi 13 mars dans les locaux du ministère des Finances et du Budget à Brazzaville est plutôt belle. On voit les ministres des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, celui du Budget, Calixte Ngagongo, et la ministre du Plan, Ingrid Olga Ebouka-Babackas ratifier avec Manuel André, le représentant de la société Sangha Mining Development, des conventions attribuant à cette société – et pour vingt-cinq années – les permis d’exploitation de trois gisements de fer de Badondo, Avima et Nabemba.

La photo est belle et les discours sont enthousiastes. Sangha Mining Development, qui récupère un potentiel d’un milliard de tonnes de minerai de fer à haute teneur, promet dix milliards de dollars d’investissements et la construction d’une voie ferrée jusqu’à Pointe-Indienne, dans la région de Pointe-Noire, où sera installé un port minéralier. Le ministre Pierre Oba voit déjà le Congo occuper « le troisième rang mondial des producteurs de fer de qualité », selon des propos rapportés par le site en ligne du ministère des Finances et du Budget.

Si le contrat de mariage est signé, l’un des époux n’a pourtant pas encore totalement réglé ses divorces précédents. En effet, les permis d’exploitation octroyés à Sangha Mining Development ont été repris officiellement en novembre dernier à deux sociétés minières, Congo Iron et Avima Fer, pour « insuffisance d’exploitation (…) et non-paiement des redevances prescrites par la loi », selon les motifs signifiés par le Journal officiel congolais en date du 30 novembre 2020. Ces deux sociétés contestent ces griefs et ont annoncé leur intention de porter l’affaire en justice. Une autre société, Equatorial Resources, s’est vu retirer un simple permis d’exploration, rétrocédé lui aussi au nouveau partenaire chinois. Dans son cas, l’État lui reprochait d’avoir cédé une partie du permis à un tiers.

Brazzaville bientôt poursuivi ?

Parmi ces sociétés, Congo Iron SA, propriété de l’Australienne Sundance Resources, a bien l’intention de poursuivre l’État congolais devant la Cour d’arbitrage internationale de Londres, une juridiction commerciale. Congo Iron, dont le permis d’exploitation concerne l’énorme gisement de fer du mont Nabemba, aux réserves prouvées de 517 millions de tonnes, dit avoir investi 400 millions de dollars dans le développement de la phase une du projet. Un calcul basé sur les bénéfices potentiels du gisement permet à l’entreprise d’estimer à 8,76 milliards de dollars les pertes entrainées par l’annulation de son permis, soit une somme équivalente à 60% du PIB congolais.

Congo Iron se sent d’autant plus fondée à recourir aux tribunaux d’arbitrage internationaux qu’elle dit avoir respecté les termes de son contrat, contrairement aux affirmations de la partie congolaise. « Si l’État congolais nous reproche une certaine lenteur dans la mise en route du gisement, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même », précise Aimé Emmanuel Yoka, le directeur général de Congo Iron, qui souligne que Brazzaville n’a pas rempli sa part du contrat, ne parvenant notamment pas à assurer un approvisionnement en électricité du site. Par ailleurs, « le gouvernement n’a pas validé notre étude d’impact environnementale et sociale, pourtant réalisée selon les normes internationales. Or, sans cette étude, il est impossible de lever des fonds auprès des investisseurs internationaux. » Et donc de commencer l’exploitation.

« Aujourd’hui, l’État congolais fait semblant de ne pas se souvenir de toutes ces clauses suspensives pourtant inscrites noir sur blanc dans la convention minière », regrette Aimé Emmanuel Yoka. Quant aux accusations de taxes impayées, avancée par le gouvernement, « elle sont fausses », selon le directeur général. « Nous avons payé la redevance superficiaire », assure Congo Iron qui dit cependant avoir refusé certains paiements de taxes sur des comptes non-officiels du ministère des Mines « car la loi interdit les paiements de taxes non-effectués directement au Trésor public ».

Si l’Australien Sundance Resources conteste donc la décision sur le fond, il déplore aussi la méthode employée par Brazzaville pour l’évincer qui, selon lui, « ne respecte pas la loi ». Congo Iron dit avoir été informé seulement le 13 novembre 2020 d’une mise en demeure signée par le ministre des Mines en juillet de la même année qui lui donnait un mois pour débuter l’exploitation. Congo Iron a donc reçu une mise en demeure expirée et, le 30 novembre, le permis lui était définitivement enlevé. Les dirigeants de Sundance Resources, qui ont par ailleurs respecté le délai de conciliation de soixante jours, allant même jusqu’à le prolonger d’un mois, ne se font plus d’illusions sur une possible entente avec Brazzaville. « C’est l’arbitrage international qui tranchera », estime le directeur général. L’affaire est entre les mains des avocats.

De son côté, l’Australien Socrates Vasiliades envisage de poursuivre l’État congolais, à qui il réclame 27 milliards de dollars de dédommagement, soit l’équivalent de deux années du PIB du pays. Le patron d’Avima Iron Ore, dont la filiale locale Avima Fer a perdu son permis d’exploitation pour le gisement du mont Avima, soupçonne en outre certains responsables politiques – qu’il ne nomme pas – de corruption. Selon un communiqué de presse de la société, « le retrait du permis semble avoir été effectué dans le seul intérêt personnel de certains dirigeants congolais et de tiers complices ». Il n’exclut pas, dès lors, de poursuivre certains membres du gouvernement congolais. L’Australien se dit d’autant plus dépité qu’il assure que « l’exploitation du gisement allait débuter au premier trimestre de cette année. »

Un nouveau partenaire chinois inconnu dans le milieu des mines

Pour l’heure, Brazzaville ne semble pas préoccupé par ces menaces de poursuites et ces demandes de dédommagement. « Les miniers australiens n’ont rien fait pendant dix ans », affirme un officiel congolais proche du ministre des Mines et qui souhaite conserver l’anonymat, « il est normal qu’au bout d’un moment, nous voulions des résultats. » Le fait que depuis quelques mois, le cours du fer flambe sur le marché mondial après des années de léthargie, n’est sans doute pas étranger à cet intérêt que suscitent les gisements du nord du Congo. « Le moment est opportun », relève un connaisseur du marché, « et la volonté de regrouper les trois permis miniers du nord du pays est en soi une idée intéressante », ajoute-t-il. Par ailleurs, la volonté de voir le minerai évacué vers le sud, dans la région de Pointe-Noire, plutôt que de sortir par le Cameroun, comme l’envisageaient Congo Iron et Avima Fer, « est peut-être une aberration économique, mais c’est un choix politique. » Reste que la méthode d’éviction des miniers australiens pose question. « Les milieux d’affaires s’inquiètent d’autant plus que Congo Iron et Sundance Resources avaient bonne réputation et faisaient un travail plus que correct », analyse un observateur du secteur minier.

Ce qui alimente surtout les conversations entre les acteurs du secteur, c’est le choix du nouveau partenaire chinois de Brazzaville. En effet, Sangha Mining Development est une parfaite inconnue dans le secteur minier. Dirigée par un ancien banquier de nationalité française, Manuel André, la société immatriculée en octobre 2020 au registre du commerce et du crédit mobilier de Pointe-Noire, que RFI a consulté, a pour unique associé une société hongkongaise, Bestway Finances limited. Une structure dont on ne connait pas les actionnaires et qui semble de création récente. Dès lors, « se pose la question de la capacité réelle de Sangha Mining Development à mener à bien un projet minier d’une telle ampleur », commente un spécialiste.

Brazzaville doit faire preuve de plus de transparence, relève le fondateur du collectif anticorruption Sassoufit, Andrea Ngombet, qui déclare : « Sans préjuger de l’expertise de cette société, jusqu’à ce jour inconnue dans le domaine minier, nous demandons la transparence complète sur le contrat et sur la composition du capital de cette société. » Même son de cloche pour le coordonnateur-adjoint de l’ONG « Publiez ce que vous payez », Brice Makosso, qui juge « important pour la République du Congo de divulguer les informations relatives aux octrois de licences, de contrats, mais aussi les critères techniques et financiers, ainsi que les propriétaires réels » des projets miniers.

Congo : retour des inondations à Brazzaville

La population de la capitale congolaise a renoué avec le spectre des inondations suite à la forte pluie mardi 16 mars 2021.

De nouvelles inondations à Brazzaville. La forte pluie qui s’est abattue dans cette ville mardi 16 mars capitale congolaise plongeant plusieurs quartiers dans les eaux. Les populations ont souffert le martyre, avec des eaux jusque dans leurs chambres. Les routes ont été envahies par les eaux pluviales mélangées par endroit aux eaux usées et sont devenues impraticables pour les automobilistes.

A Brazzaville, les eaux pluviales ont envahi les maisons, délogeant du coup les populations vivant au bord de la rivière la Tsiémé et autres cours d’eau de la capitale.

Les principales artères de la capitale ont été envahies également par les eaux rendant la circulation difficile pour les véhicules.

Pour traverser le pont de la Tsiémé à pied, il faut se faire porter au dos par des jeunes moyennant 100 à 200 FCFA ou faire usage d’un véhicule 4×4.

Certains occupants vivant au bord de la Tsiemé sont obligés de quitter leurs maisons pour élire domicile dans la rue en attendant de trouver un logement de fortune pour cette nuit.

Congo-présidentielle 2021 : les militaires convoqués aux urnes

Les forces de défense et de sécurité doivent passent devant les urnes ce mercredi 17 mars 2021, dans le cadre d’un vote par anticipation.

Ils sont estimés entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Ces militaires doivent voter ce mercredi matin par anticipation. Un vote qui sera comptabilisé avec celui du 21 mars prochain. Au moins 131 bureaux seront ouverts ce mercredi entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays et c’est une première expérience que tente la République du Congo.

Pour les autorités ce vote doit permettre de gagner en temps, car la force publique ne s’occupera plus que la sécurisation du scrutin le jour J. « Ce vote anticipé est juste une application de la loi qui stipule que la force publique vote en premier lieu. Ça  permet de gagner certainement en temps », a indiqué une source à la CNEI pour justifier la démarche. Elle a précisé que le dépouillement et  la compilation de ce vote anticipé se feront au même moment que  ceux du vote général du 21 mars.

L’opposition et la société civile y voient par contre une occasion créée pour frauder.

« Pourquoi ce vote anticipé des militaires quand on sait que les militaires ont toujours voté le même jour que les civils ? Quels sont les objectifs derrière ce vote-là ? Une fois le vote organisé, les urnes seront organisées par qui, où et comment ? », s’est interrogé Franck Nzila Malembé, activiste.

Le Congo a déjà reçu des observateurs pour superviser la présidentielle, venus notamment des pays membres de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).

Congo : vers un fact-checking des contenus facebook

En République du Congo, Facebook, en partenariat avec Congo Check, ont annoncé le lancement de son programme de vérification des faits par des tiers. Actif dans plus de 21 pays d’Afrique subsaharienne, le programme s’inscrit dans la lignée des actions menées par Facebook pour lutter contre la diffusion des fausses informations.

Congo-présidentielle 2021 : les meetings se multiplient

La campagne électorale a officiellement été lancée le vendredi 05 mars dernier en République du Congo. Les meetings se multiplient pour convaincre l’électorat.

Le dimanche 21 mars 2021, ce sont plus de 2,5 millions d’électeurs qui devront passer devant les urnes pour choisir leur prochain président. Les meetings se multiplient tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle, les alliances se tissent.

A l’occasion de la Journée internationale de la femme qui s’est célébrée le 08 mars dans le monde, les congolaise n’étaient en reste. Michrist Kaba-Mboko, élu local de Ouenzé saisie l’occasion pour parler aux femmes de sa localité, de leur importance dans la vie politique du Congo à la veille de l’élection présidentielle.

Cet élu local a exhorté les femmes de Ouenzé à élire massivement son candidat, Denis Sassou Nguesso. Michrist KABA-MBOKO entend poursuivre ses échanges avec toutes les couches sociales pour fédérer une forte mobilisation autour de Dénis Sassou Nguesso à Ouenzé.

Congo-présidentielle 2021 : le corps électoral estimé à plus de 2,5 millions d’électeurs

La République du Congo a enregistré 335 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales, ce qui fait un total de plus de 2,5 millions d’électeurs attendus dans les urnes.

 

Le 21 mars prochain, ce sont 2.545.578 électeurs qui doivent accomplir leur devoir civique. Après la révision des listes électorales, l’on enregistre 335 000 nouveaux inscrits. C’est du moins ce que présente le bilan provisoires dressé par le président de la commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka.

«En ce qui concerne le vote général, nous avons l’ancien corps électoral issu des élections législatives et locales de 2017, auquel nous avons ajouté les nouveaux inscrits de 2021, qui est de 2.545.578 électeurs en attendant les listes définitives », a déclaré Henri Bouka au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 4 mars à Brazzaville.

Il faut dire que ces chiffres sont critiqués par l’opposition congolaise.

Le Centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle se tiendra au Congo

D’ici quelques mois, le pays de Denis Sassou N’Guesso devrait susciter un vif intérêt de la part des autres nations du continent.

La République du Congo va abriter le Centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle. L’infrastructure technologique sera installée à l’université Denis Sassou Nguesso de Kintele avec l’appui de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) qui collabore sur ce projet avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Un accord de partenariat a été signé à cet effet, le mercredi 3 mars, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, celui de l’Enseignement supérieur, Jean Bruno Itoua, et Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA. C’était en marge de la 7e session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD2021) qui s’est tenu à Brazzaville du 1er au 4 mars 2021.

Selon Mactar Seck, chargé des questions numériques au sein de la division des technologies, du climat et des ressources naturelles à la CEA, la Commission « en collaboration avec ses partenaires entend appuyer les pays africains et mettra tout en œuvre pour que le Centre puisse être vecteur de l’amélioration de la recherche en intelligence artificielle pour le bénéfice de l’ensemble des pays africains. Nous allons développer un programme de travail et des axes de recherche sur lesquels le Centre va se focaliser ».

D’après la CEA, le choix de la République du Congo pour abriter cette infrastructure tient compte des relations particulières qu’elle a eues avec le pays, notamment la mise en place d’une plateforme de communication pour la santé en vue de lutter contre la Covid-19 ; et des améliorations observées dans la lutte contre la pandémie ; d’un environnement universitaire qui présente beaucoup d’opportunités pour le développement des technologies.

« La croissance de l’intelligence artificielle au cours des cinq prochaines années est estimée à 33% ; sans compter qu’elle peut générer jusqu’à 4,3 milliards de dollars pour le continent […] Ce Centre permettra de développer non seulement l’intelligence artificielle dans le pays ; mais aussi au niveau de l’Afrique ; parce que l’intelligence artificielle présente beaucoup d’opportunités », a souligné Mactar Seck.

Congo : Zora Frenchilia revient avec « Sacrifice » son nouveau single

La jeune artiste congolaise, à travers son single sacrifice tourné à Brazzaville, conscientise, dénonce et interpelle les gens à plus de responsabilité.

Zora Frenchilia est une artiste musicienne, chanteuse congolaise qui évolue en carrière solo. Elle a à son actif trois singles « Ciel » ; « Zora la Française » et « Sacrifice » son tout récent. Ces titres sont disponibles sur les plateformes de téléchargements : YouTube, Facebook, Instagram et WhatsApp.

Dans ces chansons, Zora parle de la souffrance d’une mère abandonnée avec ses enfants ; des injustices sociales, de la corruption ainsi que de sa carrière musicale. Ces chansons sont chantées en français et un peu en anglais, jouées dans un style  trap chant et rap guém

La jeune femme fait du rap et du funk, elle lie musique et études. Etudiante en Master I, à la Faculté de Sciences économiques, à l’Université Marien Ngouabi, la musique, dit-elle, est innée, c’est un don de famille « La musique c’est quelque chose que j’aime, en mojorité les membres de ma famille chantent, la musique pourrait être mon gagne-pain, si est seulement si cela est mon destin, seul Dieu connait mon avenir », a-t-elle signifié

Zora s’inspire des injustices et des comportements des gens observés au quotidien « Ma musique ne s’adresse pas seulement à une quelconque génération mais plutôt à toutes les générations », a-t-elle fait savoir avant d’inviter les mélomanes à écouter les messages qui sont véhiculés dans ces singles.

La jeune Zara espère capter l’attention des producteurs puisqu’elle s’autoproduit, ce qui n’est pas facile. « Je n’ai pas de contrat avec une quelconque maison de disques, le côté financement me pèse, je n’ai pas de producteur, bien que j’ai un manager. Je demande aux personnes qui veulent que je puisse aller loin dans ma carrière de me soutenir », a indiqué Zora la Française.   L’artiste se prépare pour son premier album dans lequel elle collabore avec plusieurs artistes congolais.

En attendant la sortie de son prochain album, dégusté le titre « Sacrifice » qui est disponible sur les plateformes de téléchargement.

Congo-JIF : les femmes ont leur mot à dire dans le processus électoral

C’est ce que pense la ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Les femmes congolaises de concert avec le reste des femmes du monde ont célébré la Journée internationale de la femme. Cette journée dédiée aux revendications des droits des femmes. A cet effet, la ministre qui présidée une rencontre pour l’occasion a demandé à ses sœurs de ne permettre à personne de détruire leurs rêves.

La Journée internationale de la femme commémorée au Congo sous  le thème : « Femme congolaise, la paix et le processus électoral dans le contexte de la pandémie à coronavirus ». Un thème qui devrait interpeller la femme congolaise, a-t-elle expliqué.

Pour Jacqueline Lydia Mikolo, la femme a une voix qui compte et ne doit pas permettre qu’on lui vole la paix. Elle doit aussi s’impliquer dans la réalisation des activités du mois de la femme.

Les femmes ont aussi été édifiées sur l’avant-projet de loi sur les violences faites aux femmes transmis au secrétariat général du gouvernement qui suit son cours. « L’avant-projet de loi intègre les nouvelles formes de violences basées sur le genre : les violences en milieu professionnel, les violences économiques et prend en compte la femme refugiée en tant qu’une personne vulnérable », a-t-elle déclaré.

Il faut relever qu’un numéro vert d’urgence est mis à la disposition des femmes  pour dénoncer toutes formes de violences faites à leur égard.  Le 14 44 est un numéro gratuit permettant aux victimes et aux témoins des actes de violences basées sur le genre de joindre les services de sécurité dans l’anonymat.

La ministre a rappelé quelques avancées significatives dans le domaine de l’éducation des filles. Selon elle, la scolarité est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans. Dans le domaine de la santé avec la gratuité de la césarienne, de la chirurgie de la grossesse extra utérine,  de l’implantation des Centres de santé intégrés maternels et infantiles et bien d’autres.

Congo : vers le payement des arriérés des retraités

C’est du moins ce que a annoncé le président Denis Sassou Nguesso lors de sa rencontre avec la presse le 06 mars, à Pointe-Noire.

Les retraités auront bientôt la totalité de leurs arriérés de salaire. C’est une annonce faite par le Chef de l’Etat congolais dans la ville océane, au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale au Congo. Le président sortant et candidat à sa propre succession, était face à la presse nationale et internationale.

« Toutes les dispositions sont prises. Nous y sommes et cela est prévu dans notre projet de société. Le gouvernement a également pris toutes les dispositions, les textes qui permettent la mise en œuvre effective de la décentralisation. Quant aux pensions, le gouvernement se bat pour que les retraités touchent leur pension. Je peux vous rassurer qu’avant de quitter Brazzaville pour Pointe-Noire, le gouvernement avait déjà bouclé le mécanisme de financement qui va permettre à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de payer totalement les arriérés des retraités », a-t-il assuré à la presse.

Le candidat de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Gueso, répondait aux questions de la presse après un bref exposé de son projet axé sur neuf points et dans lequel il « accorde de l’attention à la jeunesse ».

Coronavirus : l’état d’urgence prorogé de 20 jours

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, le 4 mars à Brazzaville, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo à compter du 5 mars pour une durée de 20 jours.

Le coronavirus continue de faire parler de lui. Le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat présenté à cet effet montre que la situation épidémiologique de la Covid-19 au Congo fait apparaître une réelle décrue de la pandémie au mois de février 2021.

Le nombre de malades et celui des décès enregistrés dans le pays sont en baisse. Le taux de positivité fléchit légèrement et passe à 6% à la même période.  D’après le rapport de la task- force près la Coordination nationale de gestion de la pandémie, on ne comptait en date du 26 février que 66 malades hospitalisés dont 50 à Brazzaville. Un mois plus tôt, soit le 28 janvier, ils étaient 151 dans les différentes structures sanitaires du pays.

D’après le ministère de la Santé, le Congo a recensé au total 9179 cas positifs à la Covid-19, sur un peu plus de 100.000 personnes testées depuis le 14 mars 2020, soit un taux de positivité national de 8,8%.

Au 22 février 2021, 7514 personnes étaient déclarées guéries et 1178 cas actifs étaient comptabilisés ; 131 décès sont à déplorer depuis le 14 mars 2020, soit un taux de létalité de 1,45%.

Notons que la vaccination des populations qui devrait commencer autour du 15 mars prochain.

Congo-présidentielle 2021 : coup d’envoi de la campagne électorale

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a indiqué jeudi qu’elle prenait toutes les dispositions pour tenir une élection apaisée.

La République du Congo qui a commémoré, jeudi 4 mars, le neuvième anniversaire des explosions meurtrières d’un camp militaire en 2012, démarre ce samedi 5 mars la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 21 mars, qui opposera sept candidats dont le président sortant, Denis Sassou-Nguesso..

Au cours de la conférence de presse qui a duré plus d’une heure, Henri Bouka, président de la CNEI, a indiqué que la Commission prenait toutes les dispositions pour distribuer, par exemple, les cartes d’électeurs dans les délais. Il a affirmé qu’au terme de la toute récente révision des listes électorales, le prochain scrutin devra concerner plus de 2,5 millions d’électeurs, qui voteront dans plus de 5 700 bureaux répartis sur l’ensemble du pays.

La force publique est convoquée aux urnes un peu avant le reste de la population, c’est-à-dire le 17 mars. Elle votera dans les bureaux ordinaires et non dans les casernes, a assuré Henri Bouka. Le président de la CNEI a rejeté les accusations selon lesquelles il serait juge et parti, parce qu’il est également premier président de la Cour suprême.

« Il n’y a pas d’incompatibilité entre les fonctions du juge judiciaire et celles du président de l’organe chargé de la gestion des élections. Parce que le contentieux de l’élection présidentielle, des élections législatives et sénatoriales est dévolu par la Constitution du Congo à la Cour constitutionnelle », s’est-il défendu.

Ce magistrat a également affirmé que l’élection sera organisée sous la supervision des observateurs nationaux et internationaux.

Sassou-Nguesso et Kolélas toujours en lice, une partie de l’opposition dénonce déjà un « hold-up électoral »

À 77 ans, et après déjà 36 années de pouvoir cumulées, Denis Sassou-Nguesso est, une fois encore, sur la ligne de départ. Il brigue un quatrième mandat consécutif. Côté opposition, Guy Brice Parfait Kolélas, déclaré second à la dernière présidentielle, tente de nouveau sa chance, tout comme Mathias Dzon. L’ancien ministre des Finances, âgé de 73 ans, s’était déjà porté candidat à la présidentielle en 2009, avant d’appeler au boycott du scrutin au dernier moment. Il promet qu’il ira cette fois jusqu’au bout.

Absent notable dans cette course : Pascal Tasty Mabiala. Le chef de file de l’opposition reconnue par le pouvoir n’est pas candidat. Son parti, l’UPADS, le seul à disposer d’un groupe parlementaire à l’Assemblée, a décidé de ne pas participer, en invoquant des lacunes dans les conditions d’organisation de l’élection. L’indépendant Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente en revanche pour la quatrième fois, aux côtés de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, et de Dave Mafoula, 38 ans, le benjamin de la course.

Quant aux opposants Clément Mierassa et Paulin Mkaya, ils appellent, eux, au boycott, dénoncent avant même le vote une tentative de « hold-up électoral », et réclament notamment la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016 : le général Mokoko et André Okombi Salissa, deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, qui sont toujours en prison.

Congo : 34 milliards FCFA, le coût du nouveau siège du parlement

Les travaux de construction de ce nouvel édifice ont duré trois ans et c’est un don de la République populaire de Chine.

Le parlement congolais a son nouveau siège. Cet édifice flambant neuf qui va abriter le Sénat et l’Assemblée nationale est un don de la Chine. la construction de cette infrastructure a duré trois ans pour un coût global de plus de 34 milliards FCFA. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise chinoise Jiangsu Provincial construction group corporation limited.

Le nouveau parlement comprend deux blocs de trois niveaux. Entre les deux blocs, se trouve la grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible. L’Assemblée nationale dispose d’un hémicycle de cinq cents places et le Sénat, trois cents. L’ensemble du bâtiment a des commodités suivantes : trois ascenseurs par bloc ; un système vidéo surveillance ; un système de sécurité incendie et extinction ; un système de réception satellite et radiodiffusion ; un système de câblage synthétique (fibre optique et autres réseaux) ; un système de sonorisation et écran géant ; un système d’alimentation, de traitement et d’évacuation des eaux.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé mercredi 3 mai à son inauguration en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et de plusieurs personnalités.

Congo-coronavirus : plus de 11 mille familles reçoivent des mesures d’accompagnement

Les ménages en détresse à Oyo, Owando, Makoua, Ewo, Ouessso ont reçu des allocations en raison de 50000 FCFA par famille pour pouvoir faire face à la pandémie.

Les ménages en détresse sociale à Oyo, Owando, Makoua (département de la Cuvette), Ewo (dans la Cuvette-ouest) et Ouesso (dans la Sangha) perçoivent des allocations Covid-19, de 50.000FCFA par ménage, un soulagement selon les bénéficiaires.

Du 25 février au 01er mars dernier, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a parcouru les localités de la zone septentrionale du pays pour lancer le paiement des allocations Covid-19 aux ménages pauvres et vulnérables.

Dans le département de la Cuvette,  il y a eu au total 6490 : 1304 à Makoua, 2256 à Oyo et 2930 à Owando. Le travail s’est poursuivi à Ouesso dans la Sangha où l’on note 3484 bénéficiaires. Ewo a totalisé 1514 ménages bénéficiaires de l’allocation Covid-19.

En rappel, en dehors de ces localités la ministre Antoinette Dinga Dzondo est passée dans le département des Plateaux où plus de 7000 ménages ont bénéficié des allocations Covid-19, notamment à Djambala, à Gamboma et à Ngo.

Congo-présidentielle 2021 : 96 observateurs électoraux seront déployés sur le terrain

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki a donné l’information sur le déploiement pendant une séance de travail.

Auguste Iloki, président de la Cour constitutionnelle, a annoncé le 1er mars que son institution va déployer quatre-vingt-seize observateurs électoraux, dont quatre-vingt-quatre délégués et douze coordonnateurs sur l’ensemble du territoire national pour superviser l’élection présidentielle du 21 mars.

Le président de la Cour constitutionnelle a donné l’information sur le déploiement des quatre-vingt-seize observateurs électoraux, à l’issue de la séance de travail qu’il a eue avec la mission d’information et d’évaluation préélectorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui séjourne au Congo depuis le 24 février.

Par ailleurs, a-t-il noté, cette mission a été édifiée sur le rôle du juge du contentieux électoral avant, pendant et après le scrutin. Auguste Iloki a mis à profit cette occasion pour rappeler les tâches préélectorales et postélectorales qui reviennent à la Cour constitutionnelle, notamment la désignation d’un collège de trois médecins assermentés chargés d’examiner les candidats, l’examen et l’approbation des dossiers de candidature des candidats, ainsi que la validation des résultats finaux du scrutin.

De son côté, le chef de la mission a rappelé à la presse que son équipe travaille conformément au mandat octroyé par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC dans sa déclaration du 7 juin 2005 à Brazzaville, relative à l’appui aux Etats membres engagés dans les processus électoraux.

Notons que c’est pour la deuxième fois que la Cour constitutionnelle déploie des observateurs électoraux pour superviser un scrutin.

Congo : le crédit-bail apparaît comme une solution à un mode de financement innovant

Le financement en crédit-bail présenterait de nombreux avantages dès la création de l’entreprise, qui profite de l’équipement nécessaire au démarrage, sans risquer l’endettement.

Dans un contexte de crise économique et financière, où le secteur privé national peine à mobiliser les financements nécessaires à la relance des activités, le financement en crédit-bail apparaît comme la clé de la sortie du marasme. Lors de sa dernière réunion, à la mi-février, le Comité national économique et financier (CNEF) a invité le gouvernement congolais à promouvoir le crédit-bail, en vue de faciliter l’accès aux financements pour les entreprises locales.

En effet, le crédit-bail est un moyen de financement selon lequel une société financière, appelée le « crédit-bailleur », achète un bien pour le mettre à disposition d’une entreprise, le « crédit-preneur », pour une période déterminée, et en contrepartie d’un versement périodique. À la fin de la location, le locataire peut choisir d’acheter le bien loué, de le restituer, ou de signer un nouveau contrat de crédit-bail.

Outre les avantages fiscaux, l’entreprise bénéficiaire ne peut fournir d’apport initial, ni de dépôt de garantie ; elle profite d’une grande flexibilité dans la durée du contrat, avec un seuil de financement relativement bas ; sa trésorerie est préservée et elle n’engage pas de fonds propres ; elle bénéficie d’un remplacement de matériel sans frais en cas de défaillance et d’un service de maintenance inclus, etc.

Cet investissement encore mal connu en République du Congo porte sur un bien mobilier ou immobilier, notamment d’équipements et d’outils professionnels tels que du matériel de chantier, du matériel informatique, des logiciels professionnels, des machines industrielles, du matériel agricole, du matériel médical… Il existe d’autres possibilités plus avantageuses.

Il faut signaler que le crédit-bail est accessible à tous les types d’entreprises, quels que soient leur statut juridique (entreprise individuelle, société à responsabilité limitée, société civile immobilière…), leur type d’activité (agricole, artisanale, industrielle, commerciale…) ou leur taille (micro-entreprise, petite et moyenne entreprise, petite et moyenne industrie…). Toutefois, les associations, les administrations et les collectivités territoriales peuvent également souscrire au crédit-bail.

Coronavirus : le Congo reçoit 6 tonnes de médicaments

C’est un don de médicaments de l’Inde à la République du Congo, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

La République du Congo vient de recevoir six tonnes de médicaments destinés à la lutte contre le coronavirus. C’est une offre faite par l’Inde, qui vient renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Le Congo pourrait recevoir, dans les jours à venir, la livraison de vaccin anti Covid-19.

Selon l’ambassadeur indien en République du Congo, G. R. Meena, son pays est actuellement l’un des principaux fabricants et fournisseurs de vaccin anti-Covid au monde. L’Inde produit le vaccin d’AstraZeneca, qu’il a déjà fourni à plusieurs pays africains et dans le monde.

Il faut tout de même relever que l’Inde est le deuxième pays le plus touché par la pandémie au monde après les États-Unis, avec plus de onze millions de cas positifs de Covid-19.

Congo-présidentielle 2021 : le RDD soutient la candidature de Parfait Kolélas

L’opposant congolais et candidat à la prochaine présidentielle a signé un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

L’élection présidentielle a lieu le 21 mars en République du Congo et la campagne démarre officiellement le 5 mars 2021. Classé deuxième lors de la dernière élection de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, repart à la bataille. Il a conclu samedi 27 février un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango.

« Notre alliance actuelle s’inscrit logiquement dans le registre de l’alternance démocratique libre et apaisée », a-til déclaré.

Plus que jamais déterminé cet ancien ministre congolais, passé à l’opposition, dit s’engager à nouveau « pour apporter le changement au Congo ».

C’était aussi l’occasion pour lui de dévoilé son projet de société axé sur la décentralisation

Congo : 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan importés depuis 2015

C’est ce qu’a révélé une enquête publiée par Organized crime and corruption project ( OCCRP ) à quelques jours de la présidentielle au Congo.

C’est une forte nouvelle qui vient d’être publié par l’OCCRP concernant la République du Congo. Le pays de Denis Sassou Nguesso aurait importé 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan depuis 2015.

Au total l’Azerbaïdjan aurait livré des armes à au moins 17 reprises au Congo. C’est du moins ce qu’a indiqué l’étude de l’OCCRP (Organized crime and corruption project), présenté comme « un groupement de journalistes d’enquête fondé en 2006 ».

La dernière livraison daterait de janvier 2020 : « Plus de 100 tonnes d’armement ont été envoyés depuis l’Azerbaïdjan à la garde républicaine du Congo-Brazzaville, dont 775 obus de mortier, et 400 caisses de roquettes ».

« L’Arabie saoudite a été répertoriée parmi les « parrains » (de ces exportations) à au moins deux reprises en 2016 et 2017, à peu près au même moment où l’admission du Congo à l’OPEP était en négociation ».

Ces livraisons d’armes ont été faites en toute discrétion. Le Congo-Brazzaville « n’a fait état d’aucune livraison d’armes depuis trois décennies », selon l’enquête. Le pays n’est pas sous le coup d’un embargo, et n’a donc pas l’obligation de déclarer ses importations d’armes.

Notons que, l’OCCRP affirme avoir obtenu des « plans de vol » et des « inventaires d’armes » pour documenter son enquête. Le coût de la dernière livraison d’armes de janvier 2020 a été évalué à 10 millions de dollars par un expert.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une « campagne électorale anticipée » de la part de la majorité présidentielle

Ce candidat à la présidentielle du 21 mars prochain, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 27 février 2021 à Brazzaville.

Mathias Dzon, candidat à la présidentielle du 21 mars prochain a organisé une conférence de presse samedi 27 février 2021. Au cours de celle-ci, l’opposant dénonce les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Pour lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Cet opposant a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Congo : le journaliste Raymond Malonga a été emprisonné

Le directeur d’un hebdomadaire satirique congolais est accusé de diffamation et a été transféré à la maison d’arrêt de Brazzaville mardi 23 février 2021.

Raymond Malonga séjourne à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis mardi 22 février 2021. Il a été arrêté pour diffamation, c’est du moins ce qu’a révélé l’union des professionnels de la presse.

« Notre collègue Raymond Malonga a été arrêté hier (mardi) et conduit directement à la maison d’arrêt parce qu’il aurait diffamé la femme d’une haute autorité du pays », a déclaré Jean-Charles Maniongui, président de l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC).

« Cette arrestation intervient à un moment où l’attention du peuple congolais est focalisée sur l’élection présidentielle du 21 mars. C’est une tentative de musellement de la presse », a-t-il ajouté.

« A notre niveau nous sommes en train de rassembler tous les documents pour établir la responsabilité ou non de notre collègue », a expliqué M. Maniongui.

Cafés solidaires au Congo : les employés de Bolloré Transport & Logistics et ses filiales se lancent dans le mécénat de compétences

Donner à la jeunesse les clés de son autonomie en mettant en place les conditions du mécénat de compétences, c’est l’objet des cafés solidaires organisés à Pointe-Noire et Brazzaville les 11 et 13 février 2021.

Plus d’une trentaine des collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo et Bluecongo ont pris part à cette initiative. L’engouement était fort, l’engagement présent avec une vision pour la jeunesse désœuvrée, scolarisé ou non : « un petit café ici, un grand sourire là-bas ».

Animé par le département communication et développement durable, le projet vise à identifier les employés volontaires et mettre sur pied une base de données en adéquation avec les besoins de certains établissements d’enseignements supérieurs et des ONG œuvrant pour la jeunesse. Les collaborateurs des différentes filiales mobiliseront leurs compétences pendant les heures de travail pour apporter  coatching,  partage d’expérience,  et parrainage à la jeunesse congolaise.

Par cette action, Bolloré Transport & Logistics Congo accompagne ses salariés dans leur besoin d’engagement et de solidarité.

 

 

Festival Cri de femme : le court-métrage « In extrémis » sélectionné

Le film congolais du cinéaste congolais Malolo Matouala sera partagé au public mondial, à l’occasion de la  11ème édition du Festival Cri de femme.

Le film congolais « In extrémis » a été sélectionné dans le cadre du festival cinématographique, Cri de femme. Ledit festival prévoit une programmation virtuelle durant tout le mois de mars.

Le court métrage a été probablement choisi parce qu’il fait entendre le cri d’une femme blessée et trahie. « In extremis, c’est un cri de révolte. Ce film est une façon de montrer au monde que le cri d’une femme peut ouvrir les yeux, changer les mentalités et guérir le monde. Il donne donc rendez-vous à tous du 1er au 31 mars, en diffusion mondiale via le réseau du festival Cri de femme », a lancé à l’endroit du public Malolo Matouala, scénariste, auteur et producteur du film.

C’est autour du thème « Les femmes guerrières : la violence n’est pas en quarantaine », que la 11e édition du festival « Cri de femme » se déroulera. La thématique est un hommage aux femmes et aux filles vivant en quarantaine avec leurs agresseurs. « Nous, les femmes guerrières, nous nous adaptons à toute éventualité. Nous restons fortes, au milieu de la pire pandémie. Nous, qui sommes à l’intérieur, en quarantaine avec notre agresseur. Nous, les filles qui habitons avec ceux qui nous maltraitent. Nous, les rescapés de la vie. Nous, les femmes fortes qui n’abandonnent pas, qui ne seront pas réduites au silence, qui n’abandonneront jamais ou ne resteront pas tranquilles ! Nous sommes courageuses, nous sommes l’art, nous sommes l’espoir, nous sommes la poésie, nous sommes le cri », partagent le festival à l’endroit de toutes les femmes victimes de violence.

Pour cette édition, le court-métrage ou microfilm est le genre cinématographique primordial pour illustrer cette problématique. Outre le cinéma qui occupe une place essentielle, biens d’autres formes de vidéos meubleront le rendez-vous tels que les : poèmes vidéo ; micro-conférences ; micro ateliers ; petits théâtres ; performances de musique, danse et art visuel.

Les œuvres programmées proviennent de plusieurs pays et ont été réalisées en diverses langues, telles : français, anglais, allemand, espagnol, italien ou portugais. Ainsi, le festival permettra à chaque participant d’élargir son public, étant donné que plusieurs nationalités seront représentées.

Notons que le Festival international de poésie et d’art « Cri de femme » est un événement caritatif, créé en République dominicaine par Mujeres Poetas Internacional (MPI), un mouvement international des femmes poètes et artistes, créé par l’écrivaine dominicaine, Jael Uribe. Il vise à réunir des voix du monde entier pour apporter un message contre toutes les formes de violences aux femmes à travers la poésie, la musique, les arts et d’autres activités.

Congo-présidentielle : deux ONG estiment que l’élection sera « biaisée »

Le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol ont exprimé leurs doutes sur la transparence du scrutin.

En République du Congo, à un moins d’un mois de la tenue de l’élection présidentielle, deux organisations de la société civile émettent des doutes sur la transparence de l’élection. le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol se sont exprimés mercredi 24 février 2021.

« Nous sommes préoccupés par ce scrutin et nous estimons qu’il sera biaisé et non transparent. D’abord parce que le gouvernement s’est arrangé à ne pas réaliser la révision des listes électorales. Il y a juste quelques modifications. Mais, lorsque nous regardons, nous nous retrouvons finalement avec la même liste électorale qui date de plusieurs décennies », a dénoncé Roch Euloge Nzobo, premier responsable du CDHD.

Le 21 mars prochain, la société civile devra passer devant les urnes pour choisir le prochain président de la République. Mais elle sera précédée quatre jours avant par la force publique dont les effectifs sont loin d’être maitrisés, selon Roch Euloge Nzobo.

« Jusque-là, on n’a pas vu le corps électoral de la force publique, ce qui signifie que les éléments de la force publique sont toujours dans cette même liste électorale et sont capables d’aller voter deux fois. Qu’est-ce qui peut les en empêcher ? Nous sommes en train de constater qu’il y a comme une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale », a-t-il dénoncé.

Sept candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle pour cette élection.

Congo-présidentielle : Sassou N’Guesso prévoit de faire 12 meetings

Le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 21 mars 2021 entend organiser 12 meetings pour les 12 départements du Congo.

La République du Congo tiendra sa présidentielle le 21 mars prochain. La cour constitutionnelle a retenu 7 candidats sur les 08 qui avaient déposé leurs dossiers. Les stratégies se multiplient pour gagner l’électorat. Le candidat Denis Sassou N’Guesso prévoit d’organiser 12 meetings dans les 12 départements que compte le Congo, c’est-à-dire un meeting par département.

Denis Sassou N’Guesso organisera du 5 au 19 mars des meetings à Pointe-Noire, Loango (Kouilou), Dolisie (Niari), Sibiti (Lékoumou), Madingou (Bouenza), Kinkala (Pool), Impfondo (Likouala), Ouesso (Sangha), Ewo (cuvette-Ouest), Djambala (Plateaux), Owando (Cuvette) et Brazzaville.

Sa direction de campagne précise que, dans les zones jugées utiles à la visite du Président-candidat, les directeurs de campagne locaux devront prendre le relais et préparer aussi les futures élections législatives.

Rappelons que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 21 mars, s’ouvre le 5 mars et s’achève le 19 mars 2021.

Congo : les avocats demandent la réforme des textes

Face aux membres du Sénat le 23 février à Brazzaville, une délégation de l’Ordre national des avocats du Congo a appelé à des réformes du système judiciaire national.

Conduite par le bâtonnier Claude Coelho, ces avocats se sont exprimés. « Nous avons une ambition première, c’est celle de voir l’Etat de droit s’implanter réellement au Congo et je m’adresse à cette auguste assemblée, le Sénat en votre qualité de conseil de la Nation », a déclaré Claude Coelho.

Il a déploré le fait que le Congo soit encore régi par des textes datant pour la plupart d’avant l’indépendance, notamment le code de procédure civile et le code de procédure pénale. « Depuis lors, nous n’avons aucun texte qui s’applique à notre Etat sociétal avec ses coutumes, ses us. L’ambition pour nous, c’est d’aller vers une réforme globale de ces textes », a-t-il renchéri.

Selon les avocats, les justiciables estiment que « la justice n’est pas rendue de façon équitable ». Il y a une inégalité à l’accès à la justice en dépit du texte sur l’aide juridictionnelle de 1984 stipulant que l’Etat prenait en charge les démunis qui n’ont pas l’accès à la justice. Les avocats ont regretté aussi le fait de ne pas avoir des locaux.

Le Congo a ratifié le pacte de New York et la Convention de La Havane sur l’accès à la justice et le Plan national de développement (PND) dans ses actes 4 et 5 parle de l’accès à la justice.

Malheureusement, soulignent les avocats, le citoyen lambda n’a pas accès à cette justice et il faut que cela soit corrigé.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a laissé entendre que construire l’Etat de droit est l’ambition des institutions de la République et c’est même un pari pour le chef de l’Etat. Le Sénat s’emploie à faire que le Congolais quelle que soit sa place, sa taille, jouisse de tous ses droits.

« C’est le sens de l’action que nous essayons d’épingler. Nous avons enregistré vos doléances. Nous allons faire que dans le cadre de la réorganisation de la société on tienne compte de ces préoccupations », a signifié le président du Sénat.

Quant à l’évolution des textes, ce dernier a invité les avocats à échanger constamment avec les parlementaires en faisant des propositions, en discutant avec eux afin que des solutions soient trouvées

Congo : tête-à-tête entre Sassou et Gnassingbé

Le président togolais, Faure Gnassingbé a effectué une visite de travail jeudi 18 février à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu dans la capitale congolaise jeudi 18 février 2021. Cette visite d’amitié et de travail a permis au Chef de l’Etat togolais d’avoir un tête-à-tête avec son homologue de la République du Congo, Dénis Sassou N’Guesso.

Les deux présidents ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale. Ils sont aussi revenus sur les questions continentales et internationales portant notamment sur le développement du continent, la consolidation de la paix et de la sécurité, la lutte contre l’extrémisme violent ». C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé un communiqué de la présidence togolaise.

Rappelons que le Togo et le Congo entretiennent, selon la présidence togolaise, « d’excellentes relations de partenariat sur les plans économique, diplomatique, culturel et sécuritaire ».